mercredi 30 septembre 2009

L'affaire est ketchup!

Ce n'est un secret pour personne que le ketchup rend la bouffe plus savoureuse pour les enfants. Il est utilisé depuis des lunes pour masquer le goût de certains aliments plus rejetés des petites fines bouches. Et là on ne parle pas du bon ketchup maison de grand-maman, mais bien du truc rouge, rempli de sucre et de colorant, commercialisé par la compagnie Heinz et la très honorable "No name" pour les économes.

Je dois avouer en bonne non-adepte du ketchup (j'aime pas le goût, j'ai le droit bon!) que je ne pensais jamais utiliser cette stratégie de camouflage de goût avec mes enfants. Pour moi, il me semble qu'un aliment ça se découvre, ça s'apprivoise et ça s'apprécie quand on peut vraiment le goûter. Mais il y a bien longtemps que j'ai laissé tomber certaines de mes convictions pour que mes enfants ingurgitent un minimum des quatre groupes alimentaires quelque part dans leur journée (et qu'ils ne me demandent pas une collation à peine sortis de table parce qu'ils n'ont ENCORE UNE FOIS rien mangé).

On a donc commencé à leur servir du ketchup avec quelques repas qui les répugnaient l'an dernier et oui, je peux confirmer que ça marche! Mes deux enfants mangent à peu près de tout maintenant, allant des hamburgers au pâté chinois aux lentilles, le tout arrosé de savoureuse sauce rouge. Ai-je masacré leurs papilles gustatives pour les aliments "nature"?
Peut-être... Ai-je crée une dépendance ou une mauvaise habitude? Peut-être encore une fois...

Mais je suis prête à en assumer les conséquences. Parce que les bénéfices eux, sont remarquables. Les repas en famille sont tellement plus agréables depuis que tout le monde est assis à manger ensemble! Plutôt que d'être en négociation avec des petites moues de dégoût qui veulent quitter la table après trois minutes et deux bouchées.

Et que dire des magnifiques compliments que je n'osais même plus espérer: "Il est bon ton souper maman." me disent Choupinette et PetitLoup en souriant devant leurs montagnes de pâté décorées d'un superbe coulis rouge.

Merci Heinz! Avec toi, l'affaire est ketchup!

(Z) Imparfaite invitée: So

mardi 29 septembre 2009

Attention, les ogres arrivent à la maison!


Outre les devoirs et leçons, le plus grand changement qui dérange mes enfants entre le passage de la maternelle à la 1re année est la disparition... des collations d'après-midi!

Si bien qu'après une heure passée au service de garde, je récupère des ogres affamés. Et dès qu'ils mettent les pieds dans la maison, ils se précipitent directement vers le frigo et le garde-manger.

J'ai beau essayer de les convaincre de boire un verre d'eau ou de manger une pomme avant le souper, ils s'organisent pour détourner mon attention et faire une razzia dans mon dos.

Leur nouveau truc: Momo me dit d'un air grave qu'elle a quelque chose «dans son tiroir» (notre truc quand il s'est passé quelque chose de négatif dans la journée dont elle veut me faire part) et m'attire dans sa chambre. Là, elle me confie ses problèmes et quand je me rends compte que ça ne fait plus ni queue ni tête, je retourne à la cuisine juste à temps pour voir Lolo refermer doucement la porte du frigo avec une lisière complète de Ficello dans les mains quand ce n'est pas un camembert entier dans la bouche! Et j'ai tout juste le temps d'apercevoir la boîte de biscottes que Lili croit dissimuler, bien en vue sur les appuie-pieds de son fauteuil roulant, avant qu'elle ne parte à vive allure vers sa chambre!

Le pire, c'est que même s'ils se font un gros snack une heure avant le souper, ils redemandent parfois une 2e assiette au repas. Et mes deux ogres gourmands sont gros comme des poux!

Devrais-je déjà commencer à magasiner un deuxième frigo pour survivre à l'adolescence?

lundi 28 septembre 2009

Les autos ou les dinos?

Je vis avec Fred Caillou. En version miniature.

Il y a quelques semaines, j'ai remercié le Bon Dieu! JeuneHomme semblait avoir délaissé (un peu) les autos. Il n'en traine presque plus sur mon plancher, sous la table et dans tous les racoins de la maison. Délivrance. Je me voyais me fracturer la hanche en roulant sur un engin. Bref, JeuneHomme s'est développé un goût prononcé pour les dinosaures. Je l'ai même trouvé ultra mignon quand il imite ces bêtes préhistoriques.

Question d'aviver son désir, j'ai ressorti Jurassic Parc et ai dévalisé les tablettes de DVD pas chers pour trouver les 28 Petit Pied le dinosaure. Un dinosaure, c'est assez gros pour que je le vois. Je ne risque pas de piler dessus... que je me disais.

D'un côté, j'avais raison. MAIS, je n'avais pas fait le lien qu'à l'époque des dinos, il n'y avait rien. Rien à part des roches. Vous devinez la suite... Je retrouve des maudites roches partout dans la maison. Dans toutes les chambres. Dans mon auto. Dans ma laveuse. Dans mon bain. Entre mes draps. Dans ma sacoche. Dans ma trousse à maquillage (!!!).

Finalement, je ne sais plus trop. "Dis, JeuneHomme, on écoute Flash McQueen? Maman s'ennuie tout à coup..."

Sur quoi je vais m'estropier dans 6 mois, dites-moi?

dimanche 27 septembre 2009

Problème mathématique de 1re année


J'ai 3 enfants heureux avec chacun 2 joues rougies et 100 livres de pommes.

Si j'en donne 40 livres et qu'il m'en reste (quand même) 60.

Alors, je fais quoi avec tout ça???!!

Vos idées! Vos recettes! Vos trucs de conservation? Fermentation? Déshydratation?

Au secooooouuuuurs!!!!!!!!!!

samedi 26 septembre 2009

Manger santé chez McDo


Des mères obsédées par la nutrition sont passées derrière le comptoir d'un McDo de Manhattan jeudi dernier pour tester les «qualités nutritionnelles» des repas Joyeux festins.

Les plus sceptiques ont été confondues. Leur conclusion: 4 McCroquettes (sans frites), un sachet de pommes coupées et une bouteille d'eau font un repas fort acceptable pour leurs enfants.

Voilà, c'est tout!

Mais ça fait du bien de lire ça quand la veille, après une semaine éreintante, tu as cédé au chantage du McDo pour le souper!

vendredi 25 septembre 2009

Citations scolaires de la semaine

Enfin vendredi!!!!!

La semaine m'a parue in-ter-mi-na-ble avec les rencontres de profs qui ont bouffé deux soirées cette semaine. Mais dans toute chose, on y trouve son compte et j'ai trouvé le mien à chaque fois grâce à ces deux citations qui ont valu le déplacement!

Mardi. 19h45. La prof de Momo se présente aux parents réunis dans la classe. Voici ses 2 premières phrases, fort prometteuses:

«Bonjour, comme vous voyez, je suis en fin de carrière. Il me reste juste deux ans à faire.» (!)

***

Jeudi. 20h30. La prof de Lili nous explique pourquoi les enfants n'ont toujours pas de piscine à l'horaire:

«La préposée qui a appliqué sur le poste à la piscine ne sait pas nager.» (!!)


Pas mal, hein?

Et vous, avez-vous des gags scolaires à partager?

jeudi 24 septembre 2009

La lettre anonyme (ou presque)


Quand votre pré-pré-ado de 6 ans et demi refuse de vous parler, de "communiquer" ou de vous révéler ce qui la tracasse, tous les psys vous disent de ne pas insister.

Beeeeeeeeeen ouiiiiii! Facile d'abord. La chair de votre chair se morfond et je vais attendre qu'elle trouve le bon moment (les bons mots? la bonne façon? etc.) pour me raconter sa peine? Je dois user de patience? Et ne dois surtout pas la bousculer?

Bien sûr... MAIS j'ai la tactique parfaite pour savoir ce qui se trame dans sa tête et ce qui fait pleurer son coeur. Une tactique tout en douceur, en finesse et en subtilité.

- "Hey, MissLulus, j'écris souvent à Nancy, moi... Toi, ça ne te tenterait pas d'écrire à Momo des fois?"
- "Ahhhhhhhhh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, Maman! Je peux prendre le beau papier avec des papillons. Et je pourrais faire un dessin, et..."
- "Quoi, ma poulettine?"
- "Ben, je ne sais pas écrire... Tu pourrais me dire comment écrire les mots. Moi, je te dis ce que je veux écrire, et toi tu me dis comment on l'écrit, lettre après lettre!"
- "Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiien sûûûûûûûr!"

Ah ha!

Et je n'ai même pas à écrire à Nancy pour lui raconter ce que j'aurai appris...

mercredi 23 septembre 2009

Princesse deviendra... Crapaud?


Plusieurs se souviendront certainement de mon PetitLoup et de ses tendances "Princesses" dont j'ai parlé à quelques reprises ici et sur le blogue.

Et bien, voilà, je suis maintenant rassurée. Car bien qu'il aime encore jouer avec les Barbies, Polly-pockets et autres mini-princesses avec sa soeur-son idole, mon petit homme s'est miraculeusement transformé en "vrai gars" au cours des dernières semaines.

Ça a commencé au camping, quand les branches ramassées dans nos promenades dans le bois se sont tout à coup transformées en fusil à grands coups de "pow-pow, t'es mort!" (Aucune idée où il a pris cela, le seul personnage de film ou dessin animé qu'il a vu avec un fusil c'est "Woody" dans Histoires de jouets...)

Puis ça s'est poursuivi avec le court magasinage de la rentrée où PetitLoup a choisi ses trois pyjamas d'automne à l'effigie soit de super héros ou... du Canadien de Montréal!

Et ça s'est finalement terminé au magasin de chaussures où, entre quatre modèles proposés, il a choisi - à mon humble avis - le plus laid d'entre eux, soit un espadrille noir et argenté, avec des toiles d'araignées dessus...

J'étais parfois inquiète de voir mon PetitLoup grandir en trippant sur des trucs de filles, mais à le voir aller, je me demande sérieusement si ma "Princesse" n'est pas en train de se tranformer en... vilain crapaud! Et j'avoue que je me demande lequel des deux me fait le plus réagir finalement!

(Z) Imparfaite invitée: So

mardi 22 septembre 2009

Une (Z) en solo...

Hier soir, 2e épisode de La Galère. J'ai encore beaucoup beaucoup aimé. Retrouver les 4 copines me faisait déjà du bien durant leur première saison et là, c'est encore mieux. En fait, cet automne, La Galère m'interpelle d'une autre façon. Du type de plein fouet. Je suis comme elles, désormais.

Eh oui, je suis devenue une maman en solo. Finie la famille nucléaire (à deux doigts de Jupiter comme dit la chanson de l'émission Les Parent), mes idéaux d'une tribu unie et les scénarios parfaits (la perfection n'est pas pour moi, c'est sûr!).

Bref, j'écoute La Galère d'un tout autre oeil (avec verre de rosé, natchos et... kleenex!), car j'essaie de me retrouver dans une facette de l'une ou de l'autre de Mimi, Stéphanie, Isabelle et Claude. Je scrute comment elles "dealent" avec leur vie entremêlée, leurs doutes, leurs colères, leur déceptions, leurs peines, leurs nouvelles joies, etc. Je pleure sans gêne quand je les vois tomber, trébucher et rusher, mais guette les moments où elles se relèvent, plus fortes et plus vraies.

Étrangement (maudit destin!), l'automne a toujours eu des allures de renouveau pour moi. Chaque année, quand l'été tire à sa fin, je sens qu'un changement se trame. Là, il y en a eu tout un. Je ne peux pas dire que j'en souhaitais autant, franchement!

Certaines me disent que je leur semble forte de traverser cette tempête en marchant et ne regardant droit devant, mais ai-je le choix? Ai-je le choix??? Parce que si j'arrête, si je fige, si je ne bouge pas, si je ne me mets pas en mode "action", une pluie de questions m'assaillent et me torturent jour et nuit. Comme Isabelle dans le 1er épisode, j'ai le goût de crier à toutes les mamans monoparentales de me dire comment elles font, car moi, "j'y arrive... comme pas!". Quand j'y pense j'ai 2000 questions qui me viennent en tête...

- Comment vous faites... pour ne pas tout à coup vouloir pleurer en regardant vos enfants dormir?
- Comment vous faites... pour dormir quand vos enfants ne sont pas dans leur lit, dans la chambre d'à côté?
- Comment vous faites... pour accepter de n'être là qu'à mi-temps pour eux?
- Comment vous faites... pour ne pas redoubler vos attentions pour eux pour compenser cette "perte"?
- Comment vous faites... pour ne pas céder à leurs petits caprices juste pour ne pas les peiner davantage?
- Comment vous faites... pour supporter leur regard triste qu'ils tentent de vous dissimuler?
- Comment vous faites... pour réprimer une envie folle de les couvrir de bisous et de câlins?
- Comment vous faites... pour ne pas haïr d'avance celle qui sera la future blonde de l'ex?
- Comment vous faites... pour imaginer le premier Noël sans eux toujours près de vous?
- Comment vous faites... pour maintenir une vie normale alors que plus rien ne l'est pour eux?
- Comment vous faites... pour répondre à leurs questions embêtantes sur le pourquoi du comment de la "chicane"?

J'y arrive, c'est vrai. À coup d'injections massive de positivisme, de présence quotidienne et soutenues et de compréhension sans dire plus de 3 mots venant de mes amitiés solides. J'y arrive chaque fois que je plonge au fond des yeux de mes enfants et que j'y retrouve les mêmes étincelles qu'avant. J'y arrive parce que j'aime profondément la vie et que mes petits (Z)imparfaits ont besoin d'une maman (Z)imparfaite qui fonce et qui se relève. J'y arrive à coups de petites gâteries spéciales, de passe-droit et de nouveaux rituels à s'inventer. J'y arrive à coup de repères retrouvés et de projets personnels qui m'emballent toujours (un... livre, genre!).

J'y arrive, je pense. Vraiment. Mais à ma façon qui est certainement très très (Z)imparfaite. Mais c'est la seule façon que je connais pour affronter les tempêtes. J'ai compris que ma vie désormais encore plus (z)imparfaite (et compliquée!), je dois la forger à ma manière. Je ne dois pas attendre qu'elle me tombe dessus. Si je reste les deux pieds dans une mare stagnante, je risque de m'y figer. Et qui sait si demain n'était que... différent? Selon une vieille chanson de Ferland, "C'est à recommencer que l'on apprend à vivre", alors je retrousse mes manches et j'avance. Un petit pas devant l'autre... Dans l'action, toujours!

lundi 21 septembre 2009

Du Ritalin... juste pour essayer?

Comme de plus en plus de parents, nous avons tiré un billet gagnant à la loterie du TED et nous avons un enfant souffrant d'un trouble envahissant du développement dans la famille. Et depuis qu'il a reçu ce diagnostic, Lolo multiple les tests en tous genres afin de préciser son portrait.

Dernier en lice: un test psycho pour déterminer s'il a oui ou non un TDAH associé (trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité).

D'abord: rien de moins hyperactif que mon Lolo. Il peut rester des heures à regarder un livre, il ne court pas partout et ne grimpe pas sur les meubles. Bref, aucun indice d'hyperactivité chez mon fils.

Pour ce qui est du déficit de l'attention, je conviens que Lolo peut être facilement distrait par ce qui se passe autour de lui mais, jusqu'à présent, cela n'a causé aucun problème. Ni en famille, ni en société ni en classe (classe adaptée avec orthopédagogues et tout le tintouin).

Sauf que le médecin est CATÉGORIQUE. Et TDA (H ou non) = Ritalin.

Bon.

Sauf qu'il a dit une phrase de trop sur le répondeur: « Pour essayer. »

Dites-moi, pourquoi «essayer» une médication quand il n'y a pas de problèmes «réels» à régler? Quand il n'y a pas de manifestions dysfonctionnelles à rendre plus fonctionnelles? Quand il n'y a pas de problèmes de santé à traiter?

Je ne dis pas que Lolo n'aura jamais besoin de Ritalin mais pour l'instant, il ne manifeste pas ce besoin. Dans deux ans, s'il devient agité en classe ou démontre des problèmes d'attention concrets, je serai la première à réclamer du Ritalin. Mais aujourd'hui, la seule indication menant au Ritalin est le diagnostic.




Pour en arriver à ce diagnostic, Lolo a passé 2 heures en compagnie d'une psychologue qui lui a fait faire des tests tous plus difficiles les uns que les autres en raison de son TED. Et, devinez quoi? Après une heure de tests d'organisation spatiale et de synthétisation d'histoires, il était tanné. Conclusion: il a un trouble déficitaire de l'attention.


Le hic, c'est que moi, sans même un TED, j'aurais montré un déficit de l'attention devant cette ribambelle de tests... Docteur, dois-je prendre du Ritalin?


En fait, la seule raison qui me pousse à accepter la médication à ce stade-ci est totalement (Z)imparfaite: ça me permettrait d'avoir une prescription de Ritalin à portée de main. Pas pour Lolo, pour moi!


Imaginez tout ce que cette «drogue de la performance» me permettrait d'accomplir en une journée!


Docteur, à bien y penser, on pourrait peut-être «essayer»...!

dimanche 20 septembre 2009

Co-autoplogue

Mes filles ne savent pas encore lire... mais elles l'apprendront!

Elles n'ont qu'une vague idée de l'amitié entre copines... mais elles la maîtriseront!

Pour ces raisons (et une autre bien plus importante encore!), je me suis empressée de mettre la main sur cette nouvelle trilogie rose bonbon afin de passer quelques soirées et matinées de filles à leur faire découvrir l'univers de Frédérique et ses copines...


P.S.: Qui a battu Twilight au palmarès des ventes de livres jeunesse depuis deux semaines? Qui?!



L'auteure me dit vaguement quelque chose... Nadine? Ça sonne très (Z)imparfaite, non? ;-)


Bravo co-(Z)!!!!!

Dites, on peut en louer des comme ça?

Parce que, bien franchement, j'en aurais hébergé un chez moi quand mes triplés n'étaient pas plus gros que ceux-là!

Et vous?


samedi 19 septembre 2009

Maman récup'


Je composte, je recycle et fais un minimum attention à ce que j'achète. Mais je ne gagnerai pas le titre de la maman verte de l'année. Toutefois, j'aime bien ménager les achats... surtout quand j'épargne doublement.

Et voici un bel exemple.

Y'as-tu du monde qui achète cela pour vrai??

75$ dans mes poches. Un bel exemple de recyclage, non?

vendredi 18 septembre 2009

Fausse imparfaite

À la première rencontre d'école, j'ai fait la connaissance (désastreuse!) des parents des enfants de la classe de MissLulus. Vous le savez, je n'ai pas été piquée par l'aiguille de la sociabilité à outrance. Mais apparemment, ma voisine de pupitre, oui! Bref, contorsionnée sur la minuscule chaise de ma fille, cette autre mère a décidé de me prendre pour sa nouvelle confidente (j'en veux pas!).

Tout de suite, elle m'a énervée. Non, énAAARvée. Une "fausse imparfaite". Et cela, ça se détecte au premier coup d'oeil et au premier échange (pratiquement unidirectionnel tellement Medame a quelque chose à dire).

LA FAUSSE IMPARFAITE (sa bouteille en acier rempli d'eau fraîche) - "Je viens chercher Capucine-Flavie (j'exagère, mais si peu!) tous les midis et tous les soirs et j'ai rencontré MissLulus. Elle semble s'être bien adaptée à sa nouvelle école. Vous avez sûrement instauré comme moi des routines sans trop en faire quand même?"

MOI (en m'étouffant avec mon café - dans un gobelet jetable ô outrance! - en songeant à mon rituel pré-rentrée): "Mouiii, mouii!"

LA FAUSSE IMPARFAITE (startée par ma réponse pourtant évasive... poursuit sa lancée): "Moi, j'ai organisé une fausse rentrée. Une genre de simulation, quelques jours avant. "

MOI (réprimant une envie de recracher mon café): "euhhh une si-mu-la-tion? Genre... une journée où il faisait ultra beau?"

LA FAUSSE IMPARFAITE (pensant que j'allais louanger sa méthode prochainement homologuée): "Ouiiii! Mais on n'est pas maître de tout, surtout pas de la météo! J'essaie vraiment de ne pas en faire trop. La perfection, c'est plus à la mode! Toi, tu as fait pareil?"

MOI (hal-lu-ci-née et me remémorant dansant et m'époumonant sur "Tout ceux qui sont tristes ou qui s'ennuient trop devraient parfois visiter la boîte à Broco!"): "Non, pas vraiment! Pas du tout!"

Je me suis levée subito presto pour aller voir le professeur de ma fille pour lui demander de la changer de place. Pas question que ma fille socialise avec Capucine-Chose... Mais, connaissant MissLulus, elle doit déjà lui taper sur les nerfs!

***

C'est étrange, mais devant les fausses-imparfaites, je bloque. Elles m'énarvent trop! Quoi leur répondre? Elle se croit "imparfaite" et moi je la trouve ultra-parfaite... J'ai juste envie de me pousser tellement j'ai l'air hébété. Faut que je m'entraîne. Mais habituellement, c'est peine perdue de discuter avec elles... non?

jeudi 17 septembre 2009

Le syndrome du lama et autres plaisirs gastronomiques

Faire manger son bébé, ce n'est pas de tout repos.

Je vis avec ma fille de neuf mois mon lot de difficultés.

D'abord, sachez qu'elle est atteinte du syndrome du lama et que ça commence à mettre ma patience à rude épreuve.

Ça a commencé tout doucement, mais maintenant c'est rendu critique. Au début, le syndrome se traduisait par de petits «pffff» tout doux, qui se sont intensifiés.

Ma fille venait de découvrir qu'elle peut cracher sa nourriture.

Je venais de découvrir que ma patience a des limites.

Voir un bébé cracher de la nourriture, c'est cute au début, ou quand ce n'est pas le nôtre. Après deux ou trois repas à me faire asperger de maïs et de poulet, quand ce n'était pas de céréales, j'ai décidé de mettre mon autorité à l'oeuvre.

J'ai sorti le «NON» bien ferme.

Résultat: ça ne marche pas, je dirais même que ça empire la situation.

Je vis maintenant avec la peur constante que tout ce qui entre dans la bouche en ressorte. Je tiens la cuillère à bout de bras, je me recule au possible avant de mettre la nourriture dans la bouche. J'ai également oublié l'idée de rester propre, et j'accepte peu à peu de sortir en public avec de la courge sur la robe ou des carottes sur les sourcils.

Mais ce n'est là que la pointe de l'iceberg. J'ai appris qu'un bébé qui mange = un plancher sale en permanence. Que la visite se le tienne pour dit: plus besoin d'enlever ses chaussures pour venir dans ma cuisine. Le plancher est plus souvent qu'autrement parsemé de bananes, de petits bouts de pain détrempés, de couscous.

J'en suis presque rendue nostalgique de l'époque où j'allaitais aux trois heures. C'était si simple et surtout, beaucoup moins salissant.

mercredi 16 septembre 2009

«Je peux aller dormir chez toi?»

C'est la nouvelle lubie de Momo: elle veut aller dormir chez les gens. Elle pose systématiquement la question à tous nos parents et amis si bien que je commence à le prendre personnel...

Pourquoi diable veut-elle à ce point aller dormir ailleurs? Elle n'a pourtant pas une longue feuille de route de découchage, elle n'a dormi que deux fois chez MissLulus. Et une fois, seule, chez mamie.

Seule.

En 6 ans de vie, Momo n'a pratiquement jamais été seule. En sa qualité de triplée, Momo a un frère et une soeur quasiment greffés à elle depuis sa naissance. Elle pose une question, sa soeur en pose une à son tour. Elle fait une prouesse, son frère lui vole l'attention avec ses beaux yeux.

De plus en plus, je me rends compte qu'elle a besoin de se retrouver en tête à tête avec les gens qu'elle aime. De se consacrer entièrement à une personne qui se consacre entièrement à elle. Pas facile de garder les projecteurs sur soi, d'installer et de poursuivre une conversation quand on a un frère et une soeur qui rappliquent à la moindre occasion.

Alors, le week-end dernier, elle a découché deux nuits chez mamie. Une, ce n'était pas assez... Je lui laisse donc profiter de ses moments privilégiés en tête-à-tête en sachant qu'ils sont extrêmement chers à ses yeux.

Même si moi je m'ennuie un peu...

mardi 15 septembre 2009

Occupés et heureux

Non, je ne parle pas de nous (le titre aurait plutôt été: Occupées et fatiguées!)... Mais la publication d'une étude non culpabilisante méritait qu'on en parle.

En effet, parait-il que malgré leur horaire chargé, les changements de journées de garde, les heures à la garderie, les activités parascolaires, les sports et les sorties culturelles, bref tout ce qui fait que l'agenda des petits est ultra bookée, eh bien ils ne sont pas plus stressés pour autant. Il est possible d'être occupés et heureux.

Pour une rare fois, on dit que ces enfants qui suivent le même modèle que nous (il faut voir nos calendrier... qui veut vraiment mettre cela sur son frigo tellement c'est essoufflant juste à lire!) sont même socialement plus matures.

Bien sûr, ce n'est pas une raison de ne pas lâcher prise parfois sur les activités à faire et de se décréter des journées pyjama familiales, mais au moins, on sait qu'on n'en fera pas non plus des boules de nerf prêtes à exploser à tout moment.

Les (Z) aiment La Galère...


Et les répliques comme:

- "Comment vous faites pour travailler pis élever vos enfants?" (Isabelle)
- "On fait pas cela! On ne les élève pas, voyons. On laisse ça à l'école et au CPE!" (Claude)

Et que dire... vous avez vu: les filles de La Galère aiment aussi le rosé...!! On serait prêtes à aller "trinquer" avec elles.


Vous avez écouté? Qu'avec-vous aimé?

lundi 14 septembre 2009

Invitation officielle... à notre lancement!


Ce n'est plus qu'un vague projet, c'est vrai!

Dans un mois, le 14 octobre, notre premier livre, le Guide de survie des (Z)imparfaites envahira toutes les bonnes librairies du Québec.

Et le 14 octobre, on va fêter ça... avec vous!

Lieu: au Lobby Bar, 4538, ave Papineau (coin Mont-Royal), à Montréal.

Heure: Dès 17h (ou vers 18h si vous devez d'abord passer au service de garde)

Indications routières: Nous vous suggérons d'emprunter le pont Jacques-Cartier à partir de la rive-sud pour admirer notre magnifique panneau promotionnel aux abords du pont! (du 5 au 19 octobre inclusivement)

Autres: Le bar est rattaché à un resto sympathique qui préparera une carte spéciale pour notre soirée. À vous de commander de quoi pouvoir veiller tard avec nous! Ben quoi? Un lancement, ça n'arrivera pas tous les jours!


Pour recevoir une (Z)invitation officielle, envoyez-nous un courriel (lesimparfaites@hotmail.com) sans tarder (si vous l'aviez déjà fait il y a quelques semaines, vous être déjà sur notre liste).

Au plaisir de vous comptez parmi nous pour cette soirée des plus (Z)imparfaites!

dimanche 13 septembre 2009

Morceaux choisis

Tu sais qu'il va falloir que tu jettes un coup d'oeil sur bébé avant qu'il parte à la garderie quand...

...papa habille ta fille avec ces deux morceaux et te regardes d'un air franchement surpris quand, devant la profusion de motifs, tu lui dis que «ça matche pas».



(Z)imparfaite invitée: Marie-Eve

samedi 12 septembre 2009

Pétage de coche post-rentrée

Quand ça fait trois jours que tu échanges 15 Ziplocs avec la prof de ta fille parce qu'ils ne sont jamais du bon format (Jour 1: Il faut des Ziplocs qui zippent: j'en mets des grands qui zippent... Jour 2: Il ne faut pas des grands, il faut des petits: J'en mets des petits à sandwich... Jour 3: Il ne faut pas des petits à sandwich, il faut des moyens qui zippent... Aaahh! Fallait le dire!), ça fait du bien!

Merci de virer fou pour nous M. Mongrain!

vendredi 11 septembre 2009

Un bébé du 11 septembre 2001

Chaque 11 septembre, je me rappelle avec précision où j'étais en 2001. Ce jour-là, je n'ai pas perdu une personne chère. Mais j'ai perdu mes illusions. Ce jour-là, j'ai décidé que l'actualité quotidienne: plus jamais! Le travail de terrain: non merci! J'ai commencé à me chercher une nouvelle job la semaine suivante, je pense...

J'ai aussi pris conscience de la fragilité des équilibres. Tout peut tellement basculer. Chaque 11 septembre depuis, j'y songe encore. Tout peut voler en éclat.

Mais je me rends compte que c'est une réflexion presqu'égoïste quand je lis cette histoire touchante de cette femme enceinte de 7 mois quand elle a vu s'effondrer les tours... où était son mari. Son garçon est né quelques semaines plus tard. Il est un enfant endeuillé avant de naître. Cet enfant de 8 ans tout souriant et sa mère aussi nous donne une belle leçon...

Une histoire touchante à lire ici.

jeudi 10 septembre 2009

Voix de transmission

Momo est une mini-me sur plusieurs aspects. Physiques d'abord (quand elle me voit à son âge, elle trouve donc qu'elle est mal habillée sur la photo!) et surtout expressifs. Elle parle comme moi, utilise mes expressions sans me verser de droits d'auteur et, depuis quelque temps, formule tout haut les messages que je n'ose même pas dire tout bas lorsqu'elle parle au téléphone avec ma mère.

Ainsi, alors que ma mère - retraitée et maniaque du ménage (pour faire ça court!) - lui expliquait qu'elle ne viendrait pas souper à la maison par manque de temps, Momo lui a balancé directement: «Ben voyons, tu ne travailles même pas! Pis t'es tout le temps en train de faire ton ménage! Si tu frottais moins, tu aurais le temps de faire autre chose!»

Et vlan!

Ma mère est partie à rire devant tant de franchise bien placée (pas sûre qu'elle aurait autant ri si c'était sorti de ma bouche...)

Et quand ma mère a tenté un reproche en disant: «Il faut que j'aille tondre mon gazon. Je ne suis pas comme ton père qui le fait juste une semaine sur deux»; elle a répondu avant nous: «C'est parce qu'il travaille et qu'il a trois enfants à s'occuper, lui!»

Jouissif!

Et ce n'est que le début, j'imagine!

J'aurai bien le temps de lui apprendre les rudiments de la politesse. Pour l'instant, je suis encore à l'étape d'en profiter malicieusement!

mercredi 9 septembre 2009

Trop raisonnable...

Parfois, je regarde MissLulus et je la trouve non pas raisonnable, mais bien effroyablement raisonnable.

Docteur, est-ce une cause perdue?

Devant les épreuves, elle brave la tempête. Devant la peine, elle érige une barricade pour tenir le coup. Devant le stress, elle se remémore ses trucs de relaxation appris à la maternelle. Devant le chagrin des autres, elle ouvre son coeur et refléchit aux manières de les aider. Devant un problème, avant même de paniquer, elle pense à foncer. La tête haute. Devant de grands bonheurs, elle rayonne surtout quand les autres y goûtent aussi. Devant un mince bol de chip, elle partage instantanément.

Parfois, j'ai peur qu'elle s'égare. Qu'elle se perde de vue. Qu'elle oublie de vivre pour elle au lieu de simplement pour les autres. Je ne dis aucunement qu'il faut qu'elle soit égoïste, mais elle doit songer à vivre ce qu'elle a à vivre sans se brimer pour "bien paraître".

Nous, comme adultes, on a chacun développé une façon de laisser passer nos émotions. Certaines se défoncent dans un sport, d'autres norcissent des pages et des pages dans un cahier, d'autres se défoulent en placotant avec une amie, d'autres empriffrent des litres de crème glacée... peu importe notre façon de faire face à nos journées "moche&poche". Mais MissLulus, à 6 ans, que peut-elle faire? Je dois, à mon tour, lui laisser une place pour qu'elle évacue son trop-plein. Pour ne pas qu'elle craquèle par en-dedans. Je dois donc lui apprendre à être déraisonnable, à laisser couler ses émotions, etc. Mais quand on a un enfant raisonnable, on a tendance à vouloir qu'il le soit toujours et en tout temps. On dirait que je ne lui laisse pas la chance d'exploser. J'ai mon bout de chemin à faire.

Et si MissLulus, on était déraisonnable ensemble? Je te fais la promesse de t'aider à devenir... (Z)imparfaite. Je te jure, c'est la voie pour ne pas sombrer. Suis-moi...

mardi 8 septembre 2009

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 22)

... tu demandes à ta fille ce qu'elle a fait dans son cours de musique et qu'elle te répond qu'elle s'est proposée, avec 3 autres amis, pour chanter une chanson devant sa classe.

- Laurent a chanté Il était un petit navire. Maïka a chanté Ça fait rire les oiseaux et Charles a chanté la chanson de Star Académie.

Et toi?

- J'ai chanté Love Game de Lady Gaga!

(...)

- Pis la prof de musique connaissait même pas ça!, ajoute-t-elle outrée.

I wanna take a ride on your disco stick... Compte-toi chanceuse qu'elle ne connaisse pas ça en effet! Et que ton anglais ne soit pas au point!

... et TriplePapa qui s'entête à lui faire écouter du Brel!

lundi 7 septembre 2009

Bon débarras!

Depuis le début de l'été, je ne ramasse plus les jouets dans la chambre des filles. J'en avais ma claque de ranger chaque semaine leur 52 accessoires de Polly Pockets, leurs 28 Barbie, leurs 34 colliers et leurs 4 boas à plumes. J'ai même cessé de leur parler de ménage. Je n'employais même plus le mot bordel, que j'échappais plus souvent qu'à mon tour en entrant dans leur chambre.

Tout l'été, je les ai laissées vivre dans leur foutoir. Je tassais ce qui traînait en-dessous de leurs lits et quand ça s'est mis à ressortir par l'autre côté, j'ai fait des tas contre les murs.

Car engueuler, punir et menacer ne donnait rien. Alors j'ai choisi une autre voie. J'ai laissé les choses empirer. Et...

Les filles se sont écoeurées par elles-mêmes de leur bordel!

Si bien qu'en fin de semaine, elles ont décidé par elles-mêmes de tout ranger. Par ici, les bacs, par là les Ziploc grand format! Elles ont mis les petites boîtes dans les grandes et ont tout réorganisé leur chambre. Si bien qu'elle est maintenant im-pec-ca-ble! Et elles ont tellement travaillé que j'ai l'impression qu'elles vont la tenir en ordre à partir de maintenant!

- « Maman, ne va pas raconter ça dans ton blogue, tu vas nous faire honte !», ont-elles pris la peine de me dire.

C'était un peu ça l'idée, les filles! Et ça a marché! héhé

dimanche 6 septembre 2009

Les (Z) dans le Elle Québec d'octobre

Eh oui! Encore nous!!

Dans l'article « Au secours, je n’en peux plus » de Caroline Duval dans le tout dernier Elle Québec (octobre), on présente comme moyen de se déculpabiliser de lire... Les (Z)imparfaites!
Voici ce qu'on dit:

« Les (Z)imparfaites : Un véritable coming-out de 2 mères imparfaites qui en ont assez des diktats culpabilisants et étouffants de la société sur les bonnes mères. À la fois rafraichissant, rigolo et truffé d’infos intéressantes. »

Bientôt, une (Z)imparfaitesmania?

hahaha

samedi 5 septembre 2009

Un automne à cours réduits

Premier samedi matin post-rentrée.

On traîne au lit, on relaxe. Qu'est-ce qu'on pourrait bien faire aujourd'hui?

C'est pour se répéter cette question chaque semaine que cet automne nous avons choisi d'abandonner tous les cours du samedi.

Congé de théâtre pour Momo. Congé d'équitation thérapeutique pour Lili. Congé de théâtre pour Lolo. Pas de Gymn-Eau pour lui non plus (même si c'est génial).

Seul le cours de natation combiné de Momo et Lolo (durée: 25 minutes; Lieu: à deux coins de rue de la maison) du dimanche matin a survécu.

Cet automne, au lieu de courir d'un cours à l'autre, on va se chercher quoi à faire les week-ends.

Et j'ai le vague pressentiment qu'on n'aura pas besoin de chercher fort fort! Mais au moins, on sera libre (un peu).

J'adore quand mes enfants veulent suivre des cours, j'adore assister à leurs spectacles de fin d'année, j'adore le fait qu'ils aient du temps juste pour eux pendant une heure par semaine. Mais, à la demande générale, on prend un break de tout ça cet automne. On ira voir des spectacles, on ira plus souvent à la bibliothèque, on prendra le temps de jouer à des jeux en famille, de prendre des marches dans le boisé.

Et, à la demande générale, on reprendra quelques cours cet hiver. Momo voudra faire de la danse, Lolo voudra apprendre à jouer de la guitare, Lili voudra retrouver Pirate, son cheval préféré. Et l'hiver passera très vite! Jusqu'à la prochaine pause!

vendredi 4 septembre 2009

Baby-boom d'automne à prévoir l'an prochain?

Les bébés nés au printemps seraient discriminés pour leur entrée en CPE...

Les sacro-saints CPE font encore la manchette cette semaine. Une règle administrative qui fait que, pour les enfants de plus de 2 ans, les subventions du gouvernement sont moins élevées, et ce même s'ils occupent une place en pouponnière. Alors comme les enfants nés au printemps ont leur 2 ans avant la fin d'année et les changements de groupes, ils demeurent en pouponnière plus longtemps et les CPE auraient semble-t-il davantage tendance à "passer par dessus" ces enfants dans les listes d'attente ou à les refuser, puisqu'ils ne sont pas rentables. Comme si c'était déjà pas assez compliqué comme ça d'avoir une place en CPE...

Autre dilemme, pour les bébés de printemps, que j'ai moi-même vécu deux fois plutôt qu'une... L'entrée en garderie. On vous appelle (avec le ton de quelqu'un qui vous annonce que vous avez gagné à la loterie bien sûr!) pour vous aviser qu'on a une place pour l'automne alors que votre bébé n'a que quelques mois, que vous allaitez aux 2 heures jour et nuit, que vous vous remettez à peine d'un babyblues d'enfer parce que vous n'avez pas osé vous pointer sur une plage durant l'été autrement que couverte des pieds à la tête.

Vous avez deux choix:

1) Vous prenez la place et vous y laissez votre enfant durant le congé de maternité que vous aviez pensé passer avec lui.

2) Vous refusez la place et le remettez sur la liste d'attente pour l'année suivante. Il vous faudra alors prendre un congé sans solde de 6 mois pour vous rendre jusqu'à l'automne - date butoire des entrées en CPE - et ce sans être certaine d'avoir une dite place en CPE l'année suivante.

Et il y a bien sûr un troisième choix non officiel - parce qu'en principe non-conforme aux règles du Ministère - celui de payer pour une place que votre enfant n'occupe pas ou n'occupe que partiellement (C'est ce que j'ai fait... chuuuuuuuuut!).

Non, mais quel dilemme intéressant à avoir dans l'expérience la plus enrichissante d'une vie, soit celle de la maternité! N'est-ce pas?

Alors, va-t-il falloir calculer la conception de nos bébés en fonction des politiques gouvernementales maintenant? Baby-boom d'automne à prévoir en 2010?
À suivre...

(Z) Imparfaite invitée: So

mercredi 2 septembre 2009

Party de picotte: oui ou non?

Jamais une rentrée se sera déroulée autant sous le signe de la santé. L'an passé, on jasait "jambon potentiellement contaminé", là, on redoute la propagation de la grippe A. Alors tant qu'à mettre les maladites sur la table, jasons donc picotte!

Vous l'avez eu, vous, la varicelle? Moi, oui. À 14 ans. L'horreur. Une face de pizza boursoufflée et dégueu. Pas d'espace à mettre un dix sous sur ma peau sans toucher à au moins 2 boutons. Sans compter les boutons entre les orteils, dans les oreilles, dans la gorge, alouette! Une vision d'horreur. Je suis restée tout l'été enfermée dans le sous-sol...

Quand MissLulus était petite, le vaccin faisait son apparition. J'étais sceptique. Puis, elle l'a attrapée. Je me disais que c'était mieux qu'elle l'ait jeune et non comme moi à l'adolescence. Autre vision d'horreur. Une petite poulette de 2 ans bourrée de boutons, fiévreuse en quasi-permanence et ultra-fatiguée. Mais une semaine et demi plus tard: tout n'était que du passé.

JeuneHomme n'a pas eu la varicelle, ni son vaccin. Mon médecin n'étant pas très chaud à l'idée et moi, je me suis laissée convaincre. L'immunité ne serait que, pour l'instant, de dix ans. Donc il ne serait protégé que jusqu'à 13 ans... ce qui fait qu'il pourrait l'attraper et vivre le même calvaire que moi... nooooo!! Quand on a passé par là, on ne souhaite pas cela à personne.

Je ne pense pas organiser un party de picotte, quoique... j'espère qu'il sera rapidement en contact avec un autre petit "picoteux" pour qu'il fasse sa réserve d'anticorps. Ce sera une semaine difficile, mais au moins, ensuite c'est fini...

Alors, quand JeuneHomme aura ses premiers "picots", je vous envoie (ou non) une invitation?

mardi 1 septembre 2009

Tu te sens vraiment imparfaite quand.... (prise 21)

... Tu découvres ta fille de 6 ans -qui a reçu un beau 5$ remis par la fée des dents- en train de vider complètement sa banque pour aller placer son billet neuf tout au fond de celle-ci.

Puis, alors qu'elle entreprend de remettre les pièces de monnaie à leur place, elle te dit, l'air sérieux et vaguement préoccupé:

- J'sais pas ce qui arrive avec les billets, ils doivent s'envoler quand ils sont trop proche de l'ouverture parce qu'ils disparaissent de ma banque. C'est peut-être une fée cheap qui veut les ravoir!

Euh...

La fée cheap, tu l'as dans la face, chérie!

Quoi? Ça ne vous arrive pas de vous servir subtilement? Cinq cochonneries au Dollorama ou un mezzo latte? Quand on y pense...