Et voici revenue la saison des photos scolaires! Avez-vous vu la dernière de votre rejeton? Alors, les cheveux? Le sourire édenté? Les mains savamment placées l'une sur l'autre (quand l'avez-vous vu avec les mains placées comme ça dans la vie de tous les jours?!) À chaque fois qu'on découvre la photo scolaire, une émotion nous étreint (appelons-la "déception").
Heureusement, rendu au secondaire, les photos scolaires sont comme un vieux téléphone (qui flippe et qui ne prend pas de photos): obsolètes!
Sérieusement, a-t-on encore besoin, en 2016, d'une photo figée pour donner aux grands-parents alors qu'on peut prendre de belles photos naturelles à chaque jour de la vie de notre enfant avec notre simple téléphone et leur faire quand même une belle tasse ou un calendrier qu'ils se sentiront obligés d'afficher? (ou faire des vidéos des moments i-n-o-u-b-l-i-a-b-l-e-s de leur vie comme leur première coupe de cheveux chez le coiffeur... et mettre ça sur leur chaîne YouTube!)
Malgré les offres de retouches sur Photoshop (tentantes mais on se garde une p'tite gêne!) et les fonds les plus spectaculaires (votre progéniture devant les pyramides d'Égypte? L'escalier de l'université d'Harvard? La muraille de Chine?), j'ai mis un point final aux photos scolaires en cette belle année du Secondaire 2.
À l'offre "veux-tu ta photo d'école ou le 20$ que ça me coûterait pour les acheter?", la réponse ne s'est pas fait attendre! Le jeune de 13 ans a une bonne idée de ses priorités! Et enfin elles rejoignent les miennes!
Voici un screenshot de ta photo (que tu n'aurais pas donnée à tes amis car ils en ont 129 de toi sur ton compte Instagram)... et mon 20$. De rien!
lundi 28 novembre 2016
lundi 21 novembre 2016
Une occasion manquée (avoue, genre!)
Momo est revenue de l'école l'autre jour avec un beau projet de classe: présenter une personnalité marquante de la culture québécoise. Elle n'a pas hésité une seconde, elle a choisi Félix Leclerc (je pense qu'elle aurait voulu l'avoir comme grand-père!).
Dans sa classe (secondaire 2), la plupart n'avait aucune idée qui choisir parmi tous ceux qu'elle leur nommait. Vrai qu'il y a une majorité d'enfants d'immigrants mais la proportion d'enfants ayant des parents québécois ne connaissaient pas plus les noms suggérés.
«René Lévesque, c'est qui ça?»
J'étais étonnée mais en même temps, je me suis dit que le projet était une justement belle occasion de présenter une vingtaine de personnalités qui ont marqué le Québec à des jeunes qui ne les connaissent pas.
Sauf que... même si la consigne était de présenter des personnalités marquantes de la culture québécoise, voilà que certains (certaines) ont présenté Catherine Brunet (vous aussi elle vous a marqué dans... Le Chalet, hein?!) et Marianna Mazza (elle marquera peut-être le Québec mais elle n'est pas encore rendue là dans sa carrière, il me semble...).
Clémence DesRochers, Janette Bertrand: «c'est qui ça?»
Une occasion ratée d'encadrer un apprentissage utile.
Dans sa classe (secondaire 2), la plupart n'avait aucune idée qui choisir parmi tous ceux qu'elle leur nommait. Vrai qu'il y a une majorité d'enfants d'immigrants mais la proportion d'enfants ayant des parents québécois ne connaissaient pas plus les noms suggérés.
«René Lévesque, c'est qui ça?»
J'étais étonnée mais en même temps, je me suis dit que le projet était une justement belle occasion de présenter une vingtaine de personnalités qui ont marqué le Québec à des jeunes qui ne les connaissent pas.
Sauf que... même si la consigne était de présenter des personnalités marquantes de la culture québécoise, voilà que certains (certaines) ont présenté Catherine Brunet (vous aussi elle vous a marqué dans... Le Chalet, hein?!) et Marianna Mazza (elle marquera peut-être le Québec mais elle n'est pas encore rendue là dans sa carrière, il me semble...).
Clémence DesRochers, Janette Bertrand: «c'est qui ça?»
Une occasion ratée d'encadrer un apprentissage utile.
lundi 14 novembre 2016
Mes enfants, ces «sans talent»!
Ce n'est pas moi qui le dit, c'est eux!
En cet automne où les petits chanteurs et chefs de génie pas encore pubères ont envahi l'écran, mon trio de 13 ans s'est exclamé d'une seule voix: «coudonc, on est donc ben des sans talent»!
Et je suis pas mal d'accord avec eux.
Même si l'une chantonne (sans que nos oreilles saignent, ce qui a tout de même du mérite) sans arrêt, que l'autre apprend des langues (allemand, breton... mais pourquoi?!) et que l'autre court sans se fatiguer pendant des heures, ils sont «average» comme on dit en anglais. Rien pour se partir une chaîne YouTube, courir les auditions et faire des compétitions. Ils sont bons dans rien mais ils ont du plaisir à faire plein de choses.
Les seules fois où on les a poussé à compétitionner, on les a forcé à la retraite. À chaque fois, la compétition leur a fait perdre tout intérêt pour ce qu'ils aimaient. Fini le boccia, fini les compétitions d'athlétisme. Jouer au boccia pour le plaisir de jouer, courir hors piste parce que «j'aime ça courir dans le bois», chanter haut et fort (et tout le temps...) sans aucune intention de «faire carrière».
Et plus on les laisse tranquille avec ça, plus ils se donnent. Pas besoin de les réveiller tôt le matin, pas besoin de courir la province pour participer à des tournois, pas besoin de sacrifier des soupers en famille pour se consacrer à leur passion. Ils s'y adonnent librement quand ça leur tente. Alors il ne sont pas bons, juste moyens.
Et leur plus grand talent, c'est d'être capable de le reconnaître.
En cet automne où les petits chanteurs et chefs de génie pas encore pubères ont envahi l'écran, mon trio de 13 ans s'est exclamé d'une seule voix: «coudonc, on est donc ben des sans talent»!
Et je suis pas mal d'accord avec eux.
Même si l'une chantonne (sans que nos oreilles saignent, ce qui a tout de même du mérite) sans arrêt, que l'autre apprend des langues (allemand, breton... mais pourquoi?!) et que l'autre court sans se fatiguer pendant des heures, ils sont «average» comme on dit en anglais. Rien pour se partir une chaîne YouTube, courir les auditions et faire des compétitions. Ils sont bons dans rien mais ils ont du plaisir à faire plein de choses.
Les seules fois où on les a poussé à compétitionner, on les a forcé à la retraite. À chaque fois, la compétition leur a fait perdre tout intérêt pour ce qu'ils aimaient. Fini le boccia, fini les compétitions d'athlétisme. Jouer au boccia pour le plaisir de jouer, courir hors piste parce que «j'aime ça courir dans le bois», chanter haut et fort (et tout le temps...) sans aucune intention de «faire carrière».
Et plus on les laisse tranquille avec ça, plus ils se donnent. Pas besoin de les réveiller tôt le matin, pas besoin de courir la province pour participer à des tournois, pas besoin de sacrifier des soupers en famille pour se consacrer à leur passion. Ils s'y adonnent librement quand ça leur tente. Alors il ne sont pas bons, juste moyens.
Et leur plus grand talent, c'est d'être capable de le reconnaître.
vendredi 4 novembre 2016
mercredi 2 novembre 2016
Tu parles d'une bonne nouvelle (prise 2)
Ces bas, on les a vus passer sur le web il y a quelques mois déjà. On a mis la photo sur Facebook et voilà que Farfelu nous annonce qu'ils les auront en inventaire. « Tu parles d'une autre bonne nouvelle!».
Vous ne pouvez pas dire qu'on ne rend pas vos journées plus merveilleuses.
Qui les aura à Noël?
Tu parles d'une bonne nouvelle!
Rien à ajouter.
En fait, oui. Il parait qu'une autre étude dit que c'est l'alcool des psychopathes. Ce qu'on répond? Bah! Les études, faut savoir utiliser celle qu'on aime le plus. C'est un art que les parents développent autrement, on virerait fou!!
En fait, oui. Il parait qu'une autre étude dit que c'est l'alcool des psychopathes. Ce qu'on répond? Bah! Les études, faut savoir utiliser celle qu'on aime le plus. C'est un art que les parents développent autrement, on virerait fou!!
mardi 1 novembre 2016
Ce dont on doit arrêter de s'en faire
Parce qu'on doit arrêter de s'en faire... sur un paquet d'affaires! Des rajouts à faire à cette liste?
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