Non, je ne suis pas l'amie de mes enfants.
Je suis leur mère.
Mais, ça ne m'empêche pas d'avoir du plaisir avec eux, de faire des blagues, d'avoir un paquet d'«insides», de leur parler de mes journées, d'écouter les leurs, de se taquiner, de discuter fort, d'être ironique , de faire des sorties avec eux (sans qu'ils aient honte!), de rire, bref d'avoir du fun (et eux aussi!).
Je n'ai pas besoin de sentir que je suis leur amie. Je n'ai pas besoin d'eux en tant qu'amis. Et c'est très bien ainsi. Surtout, je ne veux pas que mes enfants reçoivent mes confidences au quotidien. Bien sûr, ils savent une grande partie de ma vie, de mon travail, de mes doutes, des hauts et des bas du quotidien ou du boulot, ils prennent part à plusieurs décisions, ils savent ce que j'aime et ce qui me fait dresser le poil sur les bras, etc. Mais ils ne sont pas au centre de tout. Ils ne sont pas les receveurs de toutes mes confidences ni de tous mes questionnements. Ils ne sont pas mes sauveurs.
Selon un article de Slate.fr, la parentification est «le fait de se confier à outrance à son enfant». Un spécialiste explique qu'il y aurait une certaine inversion des rôles et que l'enfant est amené - malgré lui - à devenir responsable d'être là pour ses parents. Et ce serait cette tendance à vouloir être l'ami de nos enfants qui contribuerait à l'apparition de ce nouveau concept.
Le débat «oui ou non: être l'amie de ses enfants » se pose encore aujourd'hui. Étonnant, quand même! Pourquoi aurions-nous besoin que nos enfants soient nos amis? On en a déjà des centaines (de trop?) sur Facebook en plus des dizaines (de superflus) sur Instagram. Est-ce parce que «être leur mère» et «avoir du fun avec eux» sont des idées qui, selon nous, ne peuvent coexister? A-t-on encore «peur» que faire de la discipline fait en sorte que nos enfants nous aiment moins?
Peut-on faire, à 17h35, un speech sur leurs tâches de la maison ou leur attitude de %&?%?&$*& d'ados (avec des bouts de phrases comme «Tu ramasses ta chambre un point, c'est tout!», «C'est ta tâche, débrouille-toi!» ou «Arrête d'achaler ta soeur tout de suite!») et ensuite se taper sur les cuisses avec eux en écoutant Like moi, à 19h20? Bien sûr! Bien sûr! Non?
Et vous, arrivez-vous à avoir du plaisir avec vos enfants sans pour autant les considérer comme vos amis?
vendredi 31 mars 2017
mardi 28 mars 2017
Le ménage? Quel ménage?
Dans chaque maison où vit une
famille, on devrait accrocher à l'entrée un petit écriteau sur lequel il serait
écrit : « Excusez le bordel, mais, ici, on est occupé à se créer des
souvenirs! »(traduction
libre de « Excuse the mess, my children are busy making memories here »).
Ainsi, tout est clair. Si un
invité à envie de passer un commentaire sur le ménage, il peut bien s'étouffer
avec.
Fini de s'excuser pour la salle
de bain non nettoyée avec une brosse à dents et le top dernier des produits
écolos.
Fini de dire « Ah, regarde
pas mon plancher, je n'ai pas eu le temps de le laver... »
Fini de s’autocommenter
négativement notre chez-soi « Ouin, on n'a pas eu le temps de tout
repeindre, mais ça s'en vient! »
Fini l'habitude (néfaste!) de ne pas inviter ses amis parce que notre maison
ne rivalise pas avec celles qu'on voit dans les magazines (et qu'on tente de nous faire passer pour
la norme!!! Euhhhh?!?!??)
Avec ce petit mémo, on
viendrait de chasser tout le stress qu'on se met sur les épaules avec le ménage
et le fait que les jouets des enfants envahissent chaque espace de notre
maison. Pourquoi a-t-on tant de mal à accepter que le bordel fasse partie de
nos vies? Pourquoi lutte-t-on tant pour que tout soit toujours en ordre? Faire
du ménage avec des enfants, c'est un peu comme se brosser les dents en mangeant
un biscuit Oreo. Réduisez vos standards (au plus sacrant!!)
sinon, vous allez manquer de temps. Parce que non, vous ne pourrez pas tout
faire. Et vraiment, aimez-vous mieux jouer avec votre enfant, lui lire une
histoire, sortir dehors avec lui, écouter un film collé sur lui ou passer la
balayeuse?
En devenant parent, on doit accepter les coins ronds, les minous qui vivent sous notre lit aient une espérance plus longue que ceux qui vivent chez nos parents, que des Lego se retrouvent dans votre salle de bain, que votre table de cuisine abrite un zoo, que des livres poussent dans les craques du divan, que votre sacoche soit assez grande pour trimballer 8 petites autos (en plus de tout le reste), que vos bibliothèques soient ultra bourrées de livres de dinosaures entremêlés de bouteilles de gouache et de 3-4 couronnes de princesses, etc.
En devenant parent, on doit accepter les coins ronds, les minous qui vivent sous notre lit aient une espérance plus longue que ceux qui vivent chez nos parents, que des Lego se retrouvent dans votre salle de bain, que votre table de cuisine abrite un zoo, que des livres poussent dans les craques du divan, que votre sacoche soit assez grande pour trimballer 8 petites autos (en plus de tout le reste), que vos bibliothèques soient ultra bourrées de livres de dinosaures entremêlés de bouteilles de gouache et de 3-4 couronnes de princesses, etc.
Bien sûr, vous pouvez essayer plein
de trucs pour gérer au minimum le bordel (le mot clé ici est « minimum »!). Allez-y pratico-pratique.
- Un bac dans chaque pièce pour remettre les jouets qui traînent ( et on fait croire le plus longtemps possible à nos enfants que ramasser, c'est l'fuuuuuuun!)
- Une tournée familiale 5 minutes avant les bains pour un blitz de ramassage... Au rythme d'une musique entraînante qu'on aime (question de jumeler une tâche plate à une tâche plus plaisante!)
- Quelques pish-pish de Windex en surface sur les endroits stratégiques suffisent pour créer l’illusion d’une maison propre. Misez sur les odeurs citronnées pour amplifier l’effet de propreté.
- Les graines sous la table vous exaspèrent? Adoptez un chien gourmand qui ne perd pas son poil (sinon, vous échangerez 4 trente sous pour une piasse).
Et n'oubliez jamais qu'un trip de ménage devrait
durer entre 5 et 60 minutes. Après ça, faites autre chose.
Finalement, il reste toujours
l'option d'engager quelqu'un qui le fera à votre place! Mais une profonde
désensibilisation au ménage est tout de même nécessaire. Parce que vous auriez
beau avoir la plus efficace des femmes de ménage, elle ne sera pas là tous les
jours et vos enfants n’attendront pas le jour de sa venue pour mettre des
miettes sur le plancher. Donc, le programme de désensibilisation comprend des
cours et des ateliers comme :
- Apprendre à marcher de jour comme de nuit sur un plancher potentiellement dangereux (Lire avec des blocs Lego, des micro-objets qui se plantent sous nos pieds, etc.)
- Comprendre la VRAIE utilité d'une salle de jeux (soit de domper/pousser/garocher les jouets dedans à 20h30 et non, d'en faire un diaporama de photos parfaites sur Instagram)
Récitation commune du mantra « Le ménage du printemps est une pure invention. »
(Z)e liste des choses qu’on
peut faire au lieu du ménage…
- Rien
- RIEN
- R.I.E.N.
(avouez que ça ne vous arrive
jamais !)
jeudi 9 mars 2017
À boutte... du monde à boutte!
On est en mars. Peut-être que c’est la météo qui joue contre notre humeur, mais là, on vous le dit, on est à veille de pogner les nerfs.
Vous êtes averties.
On est à boutte.
Contre qui? Contre le monde à boutte! Vous avez besoin d’exemples? L’amie qui se plaint tout le temps, la collègue qui peste jour après jour après le trafic (change de job/déménage!), l’autre qui se dit toujours cassé, la belle-mère frustrée par la météo et/ou les bobos (on.ne.peut.rien.y.faire!), le prof qui a l’air bête à chaque matin, l’éducatrice qui a les pieds mouillés et qui a froid, la voisine qui s’insurge contre la ville qui ne ramasse pas les vidanges assez tôt (non, mais on s’en fout!), la madame dans la file à l’épicerie qui chiale contre la caissière qui fait son possible, la copine qui râle contre son chum qui ne fait rien (mais c’est juste pas fait à son goût!), la maman au service de garde qui ne sourit jamais et qui se plaint toujours de ses enfants, le collègue célibataire qui se dit (toujours) si fatigué et qui a donc toujours des mauvaises nuits (euh…?), l’inconnu dans le métro qui essaie d’entamer une conversation avec des « C’est-tu pas effrayant... », la belle-sœur qui chigne contre tout ce qu’elle lu/vu/entendu dans les médias, etc.
Ok! On peut être à boutte. Ça arrive, c’est sain et il faut en parler. Mais il faut aussi en revenir. Une fois, on est une oreille attentive, on écoute, on remonte le moral. Deux fois, ça passe encore. On compatit même (oui, on est capable!). Trois fois, on commence à se poser des questions, mais on comprend qu’il faut parfois vider notre caca. Mais continuellement, jour après jour? O.N. N’E.N. P.E.U.T. P.U. Pu capable! Pu d’énergie! Pu d’oreilles!
Et ce n’est pas de vivre avec des œillères et refuser de voir la vie telle qu’elle est. Mais on refuse de la voir aussi PIRE qu’elle est.
À trop côtoyer les gens constamment à boutte et négatifs, ça vient évidemment jouer sur notre propre taux d’à bouttisme personnel. Et ça ne nous intéresse pas.
Désolées, mais on s’est fait des barricades. On ne se laisse plus drainer notre énergie avec cela. Mieux encore, nous aussi on a « THE Secret » (Hollywood, on peut vendre nos droits d’adaptation pour un film?) pour combattre l’à bouttisme ambiant! La solution? Un joyeux pied de nez. On déstabilise les as de la baboune et des sourcils froncés par une perspective positive. On leur montre que ça ne nous dérange pas. Il y a toujours une autre façon de voir les choses. Voir le positif avant le négatif.
Oui, il nous arrive d’être à boutte, de chialer, de taper du pied et de pester, mais notre crise finit par passer. Elle est momentanée. Et puis, il y a un paquet de trucs sur lesquels on n’a pas de contrôle. Donc c’est inutile de dépenser de l’énergie à chialer là-dessus.
De plus, il est prouvé que c’est l’influence des parents et leur capacité à être optimiste qui aident les enfants à développer une vision positive dans la vie. Devant un coup dur, une embûche ou un problème, les enfants vont réagir en suivant l’exemple de leurs parents. Si les parents pestent, les enfants vont pester. Si les parents mettent constamment la faute sur les autres, les enfants vont faire comme eux.
C’est vraiment ce qu’on veut? Pas nous! On a pris le pari de s’amuser! D’avoir du plaisir! De passer par-dessus. De focusser sur tout ce qui va bien dans notre vie. Et d’en profiter... au maximum!!
Vous êtes averties.
On est à boutte.
Contre qui? Contre le monde à boutte! Vous avez besoin d’exemples? L’amie qui se plaint tout le temps, la collègue qui peste jour après jour après le trafic (change de job/déménage!), l’autre qui se dit toujours cassé, la belle-mère frustrée par la météo et/ou les bobos (on.ne.peut.rien.y.faire!), le prof qui a l’air bête à chaque matin, l’éducatrice qui a les pieds mouillés et qui a froid, la voisine qui s’insurge contre la ville qui ne ramasse pas les vidanges assez tôt (non, mais on s’en fout!), la madame dans la file à l’épicerie qui chiale contre la caissière qui fait son possible, la copine qui râle contre son chum qui ne fait rien (mais c’est juste pas fait à son goût!), la maman au service de garde qui ne sourit jamais et qui se plaint toujours de ses enfants, le collègue célibataire qui se dit (toujours) si fatigué et qui a donc toujours des mauvaises nuits (euh…?), l’inconnu dans le métro qui essaie d’entamer une conversation avec des « C’est-tu pas effrayant... », la belle-sœur qui chigne contre tout ce qu’elle lu/vu/entendu dans les médias, etc.
Ok! On peut être à boutte. Ça arrive, c’est sain et il faut en parler. Mais il faut aussi en revenir. Une fois, on est une oreille attentive, on écoute, on remonte le moral. Deux fois, ça passe encore. On compatit même (oui, on est capable!). Trois fois, on commence à se poser des questions, mais on comprend qu’il faut parfois vider notre caca. Mais continuellement, jour après jour? O.N. N’E.N. P.E.U.T. P.U. Pu capable! Pu d’énergie! Pu d’oreilles!
Et ce n’est pas de vivre avec des œillères et refuser de voir la vie telle qu’elle est. Mais on refuse de la voir aussi PIRE qu’elle est.
À trop côtoyer les gens constamment à boutte et négatifs, ça vient évidemment jouer sur notre propre taux d’à bouttisme personnel. Et ça ne nous intéresse pas.
Désolées, mais on s’est fait des barricades. On ne se laisse plus drainer notre énergie avec cela. Mieux encore, nous aussi on a « THE Secret » (Hollywood, on peut vendre nos droits d’adaptation pour un film?) pour combattre l’à bouttisme ambiant! La solution? Un joyeux pied de nez. On déstabilise les as de la baboune et des sourcils froncés par une perspective positive. On leur montre que ça ne nous dérange pas. Il y a toujours une autre façon de voir les choses. Voir le positif avant le négatif.
Oui, il nous arrive d’être à boutte, de chialer, de taper du pied et de pester, mais notre crise finit par passer. Elle est momentanée. Et puis, il y a un paquet de trucs sur lesquels on n’a pas de contrôle. Donc c’est inutile de dépenser de l’énergie à chialer là-dessus.
De plus, il est prouvé que c’est l’influence des parents et leur capacité à être optimiste qui aident les enfants à développer une vision positive dans la vie. Devant un coup dur, une embûche ou un problème, les enfants vont réagir en suivant l’exemple de leurs parents. Si les parents pestent, les enfants vont pester. Si les parents mettent constamment la faute sur les autres, les enfants vont faire comme eux.
C’est vraiment ce qu’on veut? Pas nous! On a pris le pari de s’amuser! D’avoir du plaisir! De passer par-dessus. De focusser sur tout ce qui va bien dans notre vie. Et d’en profiter... au maximum!!
- On fait la file à l’épicerie. C’est long? Ouin, pis? On feuillette un magazine ou en planifie dans notre tête notre voyage de rêve.
- La collègue râle contre le trafic? On lui dit qu’on a découvert un nouvel album de musique formidable. Ça lui aiderait à profiter de ce temps libre.
- Trop de factures? Ça doit quand même vouloir dire qu’on a les moyens de se gâter (y’a personne qui nous oblige à avoir deux enregistreurs numériques dans la maison!).
- Notre patron nous énerve? Ça arrive (mais il reste au bureau!) Mais avec notre salaire, on sait qu’on part en vacances chaque été et qu’on peut l’oublier tous les weekends.
mercredi 8 mars 2017
Bonne journée de la femme...(Z)imparfaite!
À toutes celles qui ont «crissé» la culpabilité à la poubelle
À toutes celles qui sont capables de se dire «à boutte»
À toutes celles qui ne
prennent pas le chemin habituel
À toutes celles qui ont pris des détours pour se trouver
À toutes celles qui vont à contre-courant
À toutes celles qui tournent les coins ronds pour avoir plus de temps pour elle
À toutes celles qui ont pris des détours pour se trouver
À toutes celles qui vont à contre-courant
À toutes celles qui tournent les coins ronds pour avoir plus de temps pour elle
À toutes celles qui
refusent de faire pitié
À toutes celles qui
avancent
À toutes celles qui
ont une repousse, des cernes, mais un sourire
À toutes celles qui ont des rêves
À toutes celles qui ont des rêves
À toutes celles qui
font quelque chose pour les réaliser
À toutes celles qui
mettent leur switch à off parfois
À toutes celles qui parlent sans gêne
À toutes celles qui gueulent fort des fois
À toutes celles qui pensent tout bas aussi
À toutes celles qui parlent sans gêne
À toutes celles qui gueulent fort des fois
À toutes celles qui pensent tout bas aussi
À toutes celles qui
ont décidé de ranger la balance dans le fin fond du garage pour ne plus qu’un
chiffre leur dise si elles sont belles
À toutes celles qui
osent
À toutes celles qui se trompent
À toutes elles qui recommencent
À toutes celles qui tombent, mais qui se relèvent
À toutes celles qui se trompent
À toutes elles qui recommencent
À toutes celles qui tombent, mais qui se relèvent
À toutes celles qui
ont décidé de lâcher prise sur un aspect de leur vie
À toutes celles qui
ont du «guts», du chien et du caractère (et qui ne s'en excusent pas!)
À toutes celles qui
nous bottent le cul quand on est un peu à terre
À toutes celles qui
délèguent
À toutes celles qui ne
se
croient
pas indispensables
À toutes celles qui ne
sont pas dupes et savent allumer leur détecteur de
bullshit
À toutes celles qui
ont arrêté d’être gentilles envers tout le
monde
parce
qu’un moment
donné, ça
va faire!
À toutes celles qui
agissent (et non pas besoin de l’avis de 12 personnes
différentes avant de prendre
une décision)
À toutes celles qui
ont comme nouveau mantra « Fuck le ménage, vive la
vie»
À toutes celles qui
n’ont pas de temps, mais qui en trouvent quand même
À toutes celles qui
suivent le gros bon sens plus que les théories trouvées dans les
livres
À toutes celles qui se
font confiance
À toutes celles qui
s’assument (et ne recherchent pas nécessairement les félicitations!)
À toutes celles qui dédramatisent à coups de «Ouain, pis?», «Tant pis» ou de «Pis après?»
À toutes celles qui dédramatisent à coups de «Ouain, pis?», «Tant pis» ou de «Pis après?»
À toutes celles qui
rient
d’elles-mêmes
À toutes celles qui n'acceptent pas n'importe quoi!
À toutes celles qui se
foutent du jugement des autres (au final, l’essentiel se passe entre nous, notre
conscience et notre reflet dans le miroir chaque
matin!)
À toutes celles qui
ont une longue liste de choses dont elles se
contre-foutent
À toutes celles qui
savent qu’un verre de vin ne règle pas tout (le lait et l’eau non plus!), mais
que ça aide par bout!
À toutes celles qui disent «non» (sans rien ajouter au bout).
À toutes celles qui se choisissent et qui s'aiment avec douceur...
À toutes celles qui ne lâchent pas.
Mais aussi à celles qui lâchent, parce que... (complétez avec le titre d'une chanson de Lisa Leblanc ou ce que vous voulez)
À toutes celles qui disent «non» (sans rien ajouter au bout).
À toutes celles qui se choisissent et qui s'aiment avec douceur...
À toutes celles qui ne lâchent pas.
Mais aussi à celles qui lâchent, parce que... (complétez avec le titre d'une chanson de Lisa Leblanc ou ce que vous voulez)
Bref à toutes celles
qui nous aident à être des (Z)imparfaites assumées et heureuses: merci!
Libellés :
Imparfaitement soi-même;
lundi 6 mars 2017
La compétition parentale du «Qui en a fait le plus durant la relâche?»
- Qu'est-ce que vous avez fait durant la relâche?
C'est la question qui sera sur toutes les lèvres ce matin (ou lundi prochain pour ceux qui viennent de débuter la relâche!). Et pas seulement à l'école, mais (surtout) au bureau!
Étonnament, c'est souvent plus les adultes qui ont hâte de pouvoir exhiber ce qu'ils ont fait durant cette semaine de congé. Leur relâche de rêve, leur relâche ultra-pleine, leur relâche productive, leur relâche bien occupée!
Qui va dire «Bahh! On n'a pas fait grand chose, la semaine passée!» sans éprouver une once d'honte ou de malaise?
Nous!
Et vous, qu'avez-vous fait de votre relâche? Ou plutôt qu'est-ce que vous n'avez PAS fait durant la relâche?
C'est la question qui sera sur toutes les lèvres ce matin (ou lundi prochain pour ceux qui viennent de débuter la relâche!). Et pas seulement à l'école, mais (surtout) au bureau!
Étonnament, c'est souvent plus les adultes qui ont hâte de pouvoir exhiber ce qu'ils ont fait durant cette semaine de congé. Leur relâche de rêve, leur relâche ultra-pleine, leur relâche productive, leur relâche bien occupée!
- Qui aura le courage de dire qu'ils n'ont rien fait?
- Que les enfants ont dormi tard (et qu'eux aussi!).
- Qu'on est restés en pyjama au moins pendant 2 jours sans même prendre de douche?
- Qu'on a regardé film après film en mangeant des chips?
- Qu'on a joué à des jeux niaiseux non éducatifs?
- Qu'on a laissé le sac d'école loin de notre vue (et les boîtes à lunch, donc!)?
- Qu'on est allé au restaurant parce qu'on n'avait pas envie de cuisiner les 10 plats les plus réconfortants pour la relâche?
- Qu'on a même poussé l'audace jusqu'à manger dans des assiettes jetables pour limiter la corvée de vaisselle?
- Qu'on n'a pas dépensé un sou parce qu'on a emprunté un tas de livres à la bibli et qu'on s'est échangé des films entre amis?
- Qu'on a volontairement refusé des invitations parce que la perspective de se bouger ne nous tentait pas?
- Qu'on n'a même pas joué dehors et qu'on n'a pas forcé les enfants à le faire non plus parce que justement, ça ne leur tentait pas!
- Qu'on a levé les interdictions?
- Qu'on a dit «oui» à un paquet de choses auxquelles on dirait non habituellement?
- Qu'on a ouvert une deuxième bouteille de vin le mercredi soir?
- Qu'on a versé de la grenadine au fond d'une limonade pour faire des cocktails aux enfants et qu'avec un plat de natchos, on s'est fait croire qu'on était au Mexique (surtout qu'on les dégustait dans un rayon de soleil qui plombait à travers la porte-patio)?
Qui va dire «Bahh! On n'a pas fait grand chose, la semaine passée!» sans éprouver une once d'honte ou de malaise?
Nous!
Et vous, qu'avez-vous fait de votre relâche? Ou plutôt qu'est-ce que vous n'avez PAS fait durant la relâche?
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