mardi 30 juin 2009

La petite route du lait?

Voilà qu'après la route verte, celle du vin et celle des fromages, voici le petite route du lait. Mais où se trouve ce nouvel attrait touristique? Tut tut tut! Ce n'est pas un attrait touristique, cette route rassemble une quarantaine de commerces et de dizaine d’organismes communautaires et 40 commerce de Villeray et Petite-Patrie qui affichent un petit logo à leur porte signifiant qu'ils accueillent, sans obligation d’acheter, les mamans qui allaitent. Le nouvelle trouvée dans le Journal de Québec de dimanche dernier et reprises dans tous les hebdos des quartiers touchés m'étonne. Les mamans ne devraient pas être gênées d'allaiter, de donner le biberon ou même de changer une couche n'importe où, mais je sais que ce n'est pas évident. On a peur de déranger, on n'est pas tout à fait à l'aise, notre confiance en nous est un peu chambranlante...

Je le sais; j'ai été comme cela! Les premiers mois avec MissLulus je courrais les petites salles des défuntes boutiques Frisco. Tout y était parfait: toilettes pour moi, table à langer, poubelles, serviettes humides sur place et chaises berçantes. Le gros luxe! Puis, peu à peu, l'attente (toutes les mamans se retrouvaient là!) et la mort de ces boutiques m'ont fait comprendre que je n'avais pas besoin de tout cela Par la suite, j'ai changé MissLulus et JeuneHomme directement dans la poussette, sur une table à pique-nique dans un parc, debout dans une toilette publique, des centaines de fois sur le siège de l'auto, sur un banc dans un centre d'achat, etc. Même chose pour le biberon. Un grand verre d'eau chaude, un robinet qui ne fuit pas, un séchoir à main ultra-puissant et hop! Le tout était réchauffé à point pour que le lait soit englouti par les bébés!

Alors, la Petite Route du lait? Mais peut-être, le temps pour se donner confiance! Mais je doute que les mamans fassent un réel détour pour y venir.D'autant plus qu'elle n'existe qu'à Montréal.

Une fois, maman, notre système D devient si aiguisé que Route du lait ou pas, on va se débrouiller! Non? Je suis sûre que vous avez changé des couches, allaité ou donné un biberon à des places incongrues sans qu'il y ait un autocollant à la fenêtre. Racontez!!!

lundi 29 juin 2009

Surabondance d'«oeuvres d'art»

Avec la fin de l'année scolaire, ils sont arrivés par dizaine à la maison tous les soirs.

Mon salon déborde de tous bords de dessins et de bricolages faits avec coeur par mon trio. Ils sont tous les trois si fiers de me montrer leurs oeuvres que je n'ose pas les mettre de côté. J'ai beau être attirée comme un aimant vers la boîte de recyclage, je me retiens. Mais à force d'accumuler les chefs-d'oeuvre (hum, hum...), le rebord de ma bay-window est si envahi que bientôt je ne verrai plus dehors.

Les chambres des enfants ressemblent à des expositions d'art naïf simili-abstrait. Comment dire à Lolo que sa toile illustrant «Un lutin, du vent» (merci d'écrire le thème sur la feuille!) a plutôt l'air d'«Un mutant, du Ventolin»?!

Et si leur production se limitait à l'école ce serait moins pire, mais ils ne peuvent s'empêcher de dessiner, couper, coller, assembler tout ce qui leur passe dans les mains. De vrais petits travailleurs cambodgiens! Et à qui donnent-ils gracieusement chacun de leurs exemplaires? Et si j'ai le malheur de ne pas accorder autant d'importance à un dessin de Momo, la voilà qui m'accuse: «C'est ça, tu préfères les dessins de Lili, hein?» Et si je ne mets pas en valeur une oeuvre de Lolo, le voilà qui se compare: «Tu ne l'aimes pas maman? C'est parce que je ne suis pas bon comme Momo?»

Bref, je suis coincée mais JE NE SAIS PLUS QUOI EN FAIRE!

J'ai des dessins aimantés sur les trois faces du frigo, d'autres gommettés autour de ma tête de lit et des bricolages sur les quelques tablettes à bibelots que compte la maison. Bref, tous mon espace affiche complet mais la production ne cesse pas!

Ces temps-ci, Momo produit des sacoches en papier en série. Depuis qu'elle a eu l'idée de leur ajouter des pochettes extérieures, elle a redoublé d'ardeur, si bien que j'en suis déjà à mon 14e modèle confectionné sur mesure rien que pour moi!

Que me reste-t-il à faire? Balancer tout ça à la récup'? Je n'arrive pas à m'y résigner. Je dois avoir une collection de 100 dessins de bonshommes tétard identiques de Lolo et je n'en ai jeté aucun.

Je ne suis quand même pas pour leur interdire de dessiner?! J'en ai pour des heures de tranquillité quand ils s'y mettent...! Et si j'optais pour des versions plus «éphémères»?: tableau noir, craies de trottoir?

Au secours!

vendredi 26 juin 2009

Allaiter: oui, mais...

Il existe, parait-il, 101 raisons d'allaiter. Toutes fort bien documentées, analysées et certifiées de milliers d'études et de données. Tant mieux!

La question n'est pas de savoir si allaiter est mieux ou non que le lait maternisé. On le sait toutes: c'est le meilleur aliment pour le bébé. Oui, mais "ce n'est pas mieux que de lire aux enfants, que les attacher dans leur siège d'auto ou de leur mettre un casque quand vous allez à vélo". Et cela, ce n'est pas moi qui le dit. C'est Michael Kramer, un réputé chercheur et sommité en allaitement.

L'allaitement - comme la maternité - fait partie d'un ensemble de facteurs qui induisent une forte pression de performance chez les mères. "Quand ça ne marche pas, les mères le vivent souvent comme un dur échec, le 1er échec aux soins à leur enfant. Pourtant, allaiter ou non, ça ne fait pas de nous de meilleures mères! ". Ça, non plus ce n'est pas moi qui le dit, mais bien Gaétane Tremblay, la directrice générale du groupe Les Relevailles de Québec (organisme dont Marie-Julie Gagnon est la fière porte-parole!).

Le tout est écrit ici. Enfin (et surtout: BRAVO!) à Coupdepouce.com pour publier un texte très pro-choix sur l'allaitement! Tant mieux, car c'est à chaque mère de décider par elle-même, de se réapproprier sa propre pensée afin de prendre la meilleure décision pour elle et son enfant. De l'info, on en a beaucoup. Il s'agit ensuite de se donner le droit de choisir avec laquelle on se sent mieux! Parce que la grande spécialiste de notre enfant... c'est nous!

jeudi 25 juin 2009

Première vraie journée pas d'école

Je savoure... si vous saviez! Pas d'autobus! Pas de collation à préparer! Pas de retour de MissLulus à 12h02 ni de retour pour 13h30! Plus de sac d'école dans ma porte! On a tout remisé hier jusqu'à l'an prochain! On reprend le service autour du 30 août! Et à part un étui à crayons à chercher, je ne me casserai pas la tête pour les fournitures scolaires. Il y a déjà une semaine que ça aussi c'est réglé! À la nouvelle école de MissLulus, on nous a remis une liste et une gentille lettre "Si vous voulez encourager le comité de parents, vous pouvez acheter toutes les fournitures scolaires via le magasin tenu par les membres du comité. Pour les parents de 1ere année, faites un chèque de 38,80$!"

Que je vais vous encourager! Tellement qu'aujourd'hui, je peux siroter tranquillement ma limonade. Et la dernière semaine d'août aussi! Pas question de me soucier des trucs scolaires! Que la vie est belle quand de gentils comités prennent en charge des mamans (Z)imparfaites comme moi!

Bon été! Bon début de vacances à tous les petits (Z)imparfaits!

mercredi 24 juin 2009

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 18)

Tu marches dans un parc avec ton fils de 6 ans quand il lance très fort: «Hum, maman, ça sent bon le barbecue!!!»

Alors qu'en fait ça empeste... le pot!

Bonne St-Jean à tous les amateurs de barbecue!

mardi 23 juin 2009

Mais où êtes-vous donc les parents?

La fin de l'année scolaire rime-t-elle avec culpabilisation chez vous? Chez nous, je peux affirmer que les profs ont tenté (en vain, dois-je admettre!) de nous faire sentir cheap à quelques reprises au cours de la dernière semaine.

D'abord on nous a subtilement reproché de ne pas avoir assisté à la fête d'anniversaire de Lolo et Momo organisée à l'école. Un mot tout simple: «Vous viendrez à la fête, n'est-ce pas?» que j'ai retrouvé dans le fond du sac de Lolo (deux jours après la fête en question!) a mis le feu aux poudres.

Car, non, je ne comptais pas assister à la fête organisée pour mes enfants à l'école. C'est leur fête, pas la mienne! Nous avions fourni le gâteau, les assiettes, les verres, les ustensiles et même le lait, tel que demandé par le prof, mais de toute évidence il aurait fallu rater une journée de travail pour assister à cette collation collective. Puis-je permettre à mes enfants de fêter leur anniversaire avec leurs copains d'école sans que leur maman débarque en plein milieu de l'après-midi en classe? Est-ce trop exiger de leur laisser un peu d'autonomie? Croyez-vous que c'est la seule occasion de fêter qu'ils auront pour leur anniversaire?

Quelques jours plus tard, je retrouvais cette note, à nouveau dans le sac de Lolo: «Lolo a reçu une médaille aujourd'hui (j'avais remarqué, il l'a eu au cou jusqu'au dodo!). Ses parents auraient été très fiers de lui s'ils avaient été là.» Quoi? Une autre accusation gratuite? Primo, je SUIS fière de mon fils et il n'en doute pas un instant! Deuxio, nous avons célébré sa médaille comme il se doit au souper en famille! Tertio, je n'avais même pas été informée d'une remise de médailles!

Et ce n'est pas comme si j'étais un parent absent! Je suis de toutes les réunions de parents, plans d'intervention, rendez-vous avec tous les spécialistes, médecins, direction d'école, classement scolaire, etc. Et je multiplie ces obligations par trois enfants alors calculez un peu le nombre de journées où je dois m'absenter dans une année!

Et cela sans compter les demandes de bénévolat à la bibliothèque (de jour, bien sûr mais je donnerais bien quelques heures de soir, moi!), les demandes d'accompagnement aux sorties, les journées d'activités spéciales, les spectacles, etc. Tant mieux si toutes ces activités permettent aux mères à la maison de remplir leur agenda mais ce n'est pas mon cas! Les profs vont-ils comprendre un jour que la plupart des parents TRAVAILLENT?!

Sur ce, bon dernier jour de classe... et bon casse-tête estival à tous les parents travailleurs!

lundi 22 juin 2009

La pire des aberrations

J'ai trouvé dans le sac d'école de MissLulus au retour de l'école parmi les 2800 dessins et gogosses (ça c'est un coeur découpé, ça ce sont des cercles concentriques, ça c'est une libellule que mon amie Machin-Truc m'a donnée, etc.): une carte d'invitation. Ah non! Pas une autre! Moi qui pensais en avoir terminé pour deux mois! Vous pensez que je râle encore pour rien! Attendez la suite...

"MissLulus, je t'invite à venir chez moi fêter mes 7 1/2 ans de 10h à 15h. Apporte ton maillot."

Tes 7 1/2 ans!!! "et DEMI"... euhhhh! Je capote!

VOYONNNNS!

Rapide calcul: cet enfant est donc né en janvier. Comme MissLulus. Ses parents n'auraient pas pu lui faire une fête au retour des fêtes, c'est tout! Comme on a fait! Une fête pour "sa demi-année": et quoi encore? Je m'attends au pire en octobre prochain: "MissLulus, viendrais-tu fêter mes 7 3/4 ans". Ça ne finira plus, ce délire...


MissLulus aimerait parfois avoir une fête en été. Quand on est née durant une tempête blanche, on rêve de se baigner à son anniversaire; c'est bien normal. Mais de là à succomber. Au pire, on aurait pu organiser un "party d'été" ou pour souligner la fin de l'année scolaire. Mais si l'ami en question (ou plutôt ses parents) ont précisé pour fêter ses 7 ans et demi (j'en reviens toujours pas!), je lis parfaitement entre les lignes: "Je veux un cadeau". Pas question! Non! Non! Non! Moi, j'ai un voyage dans le sud à planifier (et économiser). Et tant pis! Je ne dépenserai même pas un "demi-cadeau" pour cette "demi-fête". Et il n'y a pas de demi-mesure...

vendredi 19 juin 2009

Au programme cet été...

Chez les (Z)imparfaites, on ne peut s'empêcher, à la veille des vacances, de faire notre interminable liste des choses que l'on veut faire cet été.

En juin, tous les espoirs de beau temps sont encore permis alors on note toutes nos idées et on se croise les doigts.

Cette année, le conseil de famille chez Nancy a choisi de:

- Faire un feu tous les samedis soirs qu'il faut beau (Lolo souhaite partir à la recherche du «petit bois sec» dans le boisé aussi souvent que nécessaire)
- Se baigner tous les jours (on va la rentabiliser cette thermopompe chauffe-piscine que TriplePapa a acheté sur un coup de tête et qu'il va falloir payer pendant 60 mois!)
- Aller voir un maximum de feux d'artifices dans notre parc préféré qui offre une vue imprenable sur la ville
- Aller voir MissLulus jouer au soccer (cet été, on y va! Ça fait 2 ans qu'on le met sur notre liste et qu'on n'arrive pas à y aller!)
- Faire des pique-niques sur 5 bords de l'eau différents
- Aller manger une crème glacée dans 10 crèmeries différentes (ou plus, précise Lili)
- Aller voir un maximum de pièces de théâtre et de films en plein air gratuits, même si on doit parcourir une centaine de kilomètres pour s'y rendre
- Partir une journée en nowhere quelque part (un nouveau concept à faire découvrir aux enfants!)
- Aller à la rencontre des pirates au Labyrinthe de Saint-Jean-sur-Richelieu
- Aller à l'Insectarium s'il pleut (croyez-le ou non, on n'est jamais allés!)
- Aller au Parc Safari mais pas au Zoo de Granby (Merci les enfants! C'est toujours ça de gagné!)
- Aller au Festival des fromages de Warwick (le choix de Lolo, notre maître-fromager maison!)
- Ne rater aucun film pour enfants au cinéma (l'activité prioritaire des jours de pluie)
- Se faire inviter pour un week-end au chalet du (très gentil et très généreux et très...) cousin Alain ;-)

Tout ça entre deux mariages et deux semaines de vacances à la mer...!

Et le conseil de famille chez Nadine a choisi de:

- Monter un bestiaire home made avec des photos des animaux qui croiseront notre route (on a déjà trouvé un écureuil et un chevreuil!)
- Faire notre première grande ballade à vélo avec pique-nique (MissLulus semble inquiète de la faisabilité de cette activité depuis qu'elle sait que c'est moi qui transportera le pique-nique...)
- Faire de l'escalade et un parcours d'arbres en arbres
- Combo mini-putt et crème glacée
- Aller voir les mêmes pièces de théâtre et les mêmes films que la tribu de Nancy (et probablement avec eux!)

Autant d'idées que de défis à réaliser les jours où on sent que l'été nous glisse entre les doigts!

Et vous, avez-vous des idées/projets estivaux qui pourraient nous inspirer?

PS: Afin de réaliser tous ces projets, les (Z)imparfaites vous annoncent qu'elles feront une pause (bien méritée , non?) sur le blogue durant les week-ends cet été. C'est avec joie qu'on se retrouvera tous les lundis! Mais vous pourrez suivre nos aventures du week-end sur Twitter!

jeudi 18 juin 2009

La revanche des "nerds"!

Bon, le mot « nerds » est peut-être un peu fort, mais j’avoue que c’est la première phrase qui m’est venue en tête quand ma fille m’a racontée cet événement...

Il y a quelques semaines, la professeure de maternelle de ma fille nous avait demandé la permission pour que chaque enfant de la classe puisse choisir quatre amis dans la classe de qui il aimerait avoir le numéro de téléphone pour se faire un petit bottin personnel de copains à contacter durant les vacances. Ma fille a sagement choisi ses quatre amis (qui avaient déjà passé au comité de sélection du début d’année), elle a bien compris mes messages subliminaux la Choupinette. Je suis fière d'elle!

Mais voilà qu'un petit garçon, qui agresse verbalement et physiquement ma fille depuis le début de l’année scolaire, lui annonce mardi matin qu’il l’a choisie pour faire partie de son bottin. Ce à quoi Choupinette a répliqué : « Tu as été méchant avec moi tout l’année, si tu appelles chez moi, je raccroche! » Et vlan dans les dents!

Inutile de dire que je me suis abstenue de lui faire la morale en lui disant que ce n’était pas bien gentil ce qu’elle avait dit. En fait, il a même fallu que je me retienne pour ne pas rigoler et lui faire un « high five ». C’était probablement une bien douce vengeance pour la petite fille calme et docile qu’elle est. Et je suis bien fière de constater qu’une année à la maternelle lui a fait le plus grand bien côté « affirmation de soi »!

(Z) Imparfaite invitée : So

mercredi 17 juin 2009

Cinq idées pour se gâter à la fête des Pères

À quelques jours de la fête des Pères, vous n'êtes pas inspirées? Vous n'avez toujours pas digéré le gâteau poche reçu à la fête des Mères?

Voici cinq idées-cadeaux (z)imparfaites pour le papa qui partage les tâches à 50% avec vous (les autres, de grâce, ne leur faites pas de cadeaux en plus!):

1. De la lingerie féminine sexy et ultra cher...
On ne regarde pas à la dépense, c'est la fête des Pères!

2. Un cours de cuisine
Asiatique, italienne, indienne? Mesdames, choisissez votre spécialité préférée car c'est vous qui allez en profiter!

3. Un lecteur DVD portatif
Enfin, il va pouvoir regarder ses films plates et vous laisser la télé!

4. Une fin de semaine pour deux dans un spa
En supposant qu'il vous invite, bien sûr!

5. Un hamac
Et vous prenez bien soin de le négocier une fin de semaine sur deux, dac?

D'autres bonnes idées?

mardi 16 juin 2009

Nos cadeaux (Z)imparfaits pour les profs

L'école achève! Hourra! Mais, comme dernière épreuve après avoir essayé d'innover pour les lunchs chaque semaine... il y a l'épreuve du cadeau pour le professeur. Les (Z) vous partagent leurs meilleures découvertes cadeaux écolo parce qu'on le sait bien que les profs nous ont enseigné toute l'année la récupération (au fait, je me demande bien ce que je vais faire avec mon tas de goupilles, d'attaches à pain et de bouchons de liège, une fois l'été commencé! J'avias pris l'habitude de transvider mon bac à recyclage dans le sac à dos de ma fille pour alimenter leur boîte à bricolage! M'enfin...)


1. Pour la prof écolo qui a noté trop souvent qu'on mettait les collations dans des sacs Ziploc et NON dans des plats réutilisables: un plat de verre en forme de sac Ziploc rien de moins.



2. Une fausse tasse en papier pour le prof qui carbure chaque matin au café... espérons que les effets stimulants du café l'empêcheront de la jeter au poubelle! C'est quand même en céramique! (trouvé chez Indigo)



3. Pour le prof pas convaincu encore et qui arrête tous les matins au Tim: un anneau qui permet de transporter son café sans se brûler... bref un beau "refroidisseur" de café en silicone réutilisable! (trouvé chez Amazon).


De beaux cadeaux.... Et j'oubliais, le petit porte-photos WonderBra aussi... C'est écolo: on le recycle!

lundi 15 juin 2009

Siestes forcées?

Après l'allaitement et l'attachement, les siestes sont le nouveau sujet de recherche qui passionne la merveilleux monde parental.

Ces temps-ci, on ne compte plus les études qui relie les siestes (et surtout l'absence de siestes) à tous les maux des enfants de notre époque. Ne pas faire la sieste accroîtrait les troubles du langage et serait lié directement (rien de moins) à l'hyperactivité et à la dépression chez les jeunes enfants.

On s'entend qu'avant l'âge de 3 ans, les siestes sont indispensables pour l'enfant et nous gardent saines d'esprit. Pas seulement pour le temps de répit qu'elles nous accordent mais pour l'effet de rechargement de batteries du bébé à plat. Et nous permettent d'éviter la pénible crise du bébé over-fatigué.

Sauf que l'étude en question concerne les enfants de 4 et 5 ans. Et à cet âge, la sieste est un concept passé de mode. Totalement out. Tellement qu'il faut parfois en changer la terminologie pour «période de repos».

Vers 4 ou 5 ans, la sieste n'est plus un «moment agréable de la journée», ça devient une bataille. Une déclaration de guerre. Et on se retrouve à négocier, à argumenter, à gérer une crise de larmes, à rager sous un tonnerre de cris pendant une heure ou plus jusqu'à ce que l'enfant s'endorme d'épuisement pour un gros 40 minutes... Ou, si on tombe sur le modèle siesteur, on se retrouve à gérer le même genre de crise avec l'oiseau de nuit, qui pète encore le feu à 22h!

Bref, le nombre d'enfants faisant encore la sieste sagement à 4 et 5 ans est minime. Alors pourquoi angoisser les parents avec une étude qui n'a rien voir avec l'hyperactivité. car, entre vous et moi, les petits hyperactifs le sont déjà à 4 ou 5 ans.

Alors, svp, lâchez-nous avec la sieste, vous nous empêchez de dormir tranquille!

dimanche 14 juin 2009

Dans ma voûte

Disney a la sienne. Pffft! J'suis capable moi-aussi! La sienne se trouve probablement dans un 8e sous-sol, au fond d'un labyrinthe impossible, porte en acier ultra résistant parée de barbelés et le tout surmonté d'un gros cadenas. Accès interdit total.

La mienne? Une vieille boîte défraîchie de ma toute aussi vieille cafetière cheap. Son emplacement: dernière tablette du cabanon derrière un kit de pneus et enfouie derrière 3 spaghettis de piscine démantibulés et le gros flotteur Homer Simpson. Accès tout aussi interdit. Aucune âme qui vive ne voudrait s'aventurer dans cet endroit sombre, poussiéreux et garnis de tarentules (miniatures!).

Et qu'est-ce qu'il y a dans ma voûte? Ah ha! LA question. Les films que je veux revoir avec mes futurs arrières-petits-enfants? Nooooon! Les films que je ne peux plus entendre. En liste? Flash McQueen, les épisodes de Cornemuse, l'épisode de Mélodie qui perd sa boîte à lunch, Caillou de Noël (surtout en été!) et bien d'autres encore!

Ma voûte est plus souple quand même que celle de Disney. En novembre, je le jure, je ressors tous les films de Noël. Sans demander un sou à mes enfants. Mais, je peux vous affirmer que Mélodie va mystérieusement disparaître dans une trappe secrète au fond de la boîte... Doudoudou dou... Mystère!

samedi 13 juin 2009

Encore un p'tit rosé?

8

C'est le chiffre magique à retenir du 5 à 7 des (Z)imparfaites car c'est le nombre moyen de verres de rosé nous avons absorbé chacune dans les 30 pieds carrés qui nous étaient alloués sur la Terrasse Magnétic de l'hôtel de la Montagne. (Sur la photo de droite: les 30 pieds carrés en question bien remplis par la délégation de Coup de Pouce et les mères blogueuses!)

Et pour des filles, 8 verres de rosé enfilés l'un à la suite de l'autre entre deux poignées de nachos, c'est certainement l'équivalent d'une caisse de 12 pour un gars dans une fin de semaine de pêche au Lac-St-Jean!

Heureusement, nous avons rapidement pris possession des lieux et agrandi le cercle en faisant fuir les touristes qui dégustaient un alléchant daiquiri sous nos yeux.


Et en se décollant un peu, on a enfin pu apprécier la vue grandiose sur la ville! (Sur la photo de gauche, on aperçoit la délégation d'ex et d'actuelles filles de Cyberpresse. La photo a été coupée judicieusement pour préserver leur réputation et et cacher à la face du monde les dizaines de verres de rosé vides qui traînaient sur leur table...)



Alors les filles, malgré le mal de tête, on retient un nom: C'est la vie! Rosé (et on retient aussi que c'est une mauvaise idée de le servir chaud dans un verre de martini en plastique!)

Le clou de la soirée: des filles pompettes (sur la photo ci-dessous: Florence, debout sur une chaise avant d'enlever son top! euh non... pas exactement!) excitées comme des puces devant nos fabuleux prix! (bon... pas si pompettes et pas si excitées non plus...)



Merci à:

- L'Ovarium (Valérie ira flotter)

- Lise Watier (So défiera le temps avec la crème anti-âge)

- The Body Shop (Nadielle et Manon sentiront encore plus bon)

- Nanou (wow! les beaux bijoux pour Florence, Mélanie et Karine) (sur la photo de droite ci-dessous: Florence - encore! elle est partout sur les photos Flo!- s'extasie devant son bijou sous l'oeil inquiet de Nanou en personne et sous le regard envieux de Valérie ;-)

- Old Navy (50$ à dépenser pour Madeleine, Anne-Marie et Catherine)

- Bio-K (Mona - et Marjorie!- , Joa et Fabienne vont éviter une ou deux gastros!)

- Transcontinental (Geneviève, Véronique et Marâtre joyeuse vont réinventer la cuisine grâce à leurs nouveaux livres de recettes et Isabelle fera un beau cheminement personnel grâce au package de livres de fèèmmes

- Coup de pouce (l'amie d'Isabelle dont on a oublié le nom (désolée...) deviendra accro au magazine et devra renouveler son abonnement gratuit après un an!

- Les Intouchables qui ont permis à une dizaine de filles de mieux prévoir l'arrivée de la quarantaine avec le livre "Être femme à 40 ans".

- Wonderbra et Cadbury pour les porte-photos (parfait pour les échanges de cadeaux!) et le chocolat Moments qui a ravi tout le monde (et Marie-Julie en particulier!). (Sur la photo de gauche, Karine et Manon (de dos), Julie (au centre) et son 12e verre de rosé, Mélanye qui la regarde d'un oeil attendri et Sonia à demi-cachée par le gros panier de Bio-K de Joa)

Alors, prêtes pour un autre p'tit rosé? Je vais passer mon tour aujourd'hui! Donnez-moi un café quelqu'un!!!


Les mères blogueuses (de gauche à droite):


So des (Z), Marie-Julie (Mama Cool), Nathalie (Marâtre Joyeuse), Julie Philippon (MamanBooh), Anne-Marie (Moments de Maman), Nancy et Nadine des (Z) et Josée (MamanRousse)

À une prochaine les filles! Longue vie aux blogues!


Les (Z) ont mal à la tête

De retour plus tard dans la journée avec le résumé, des photos et nos potins...

Bon lendemain de veille!

En attendant, allez jeter un oeil sur le blogue de Marie-Julie!

vendredi 12 juin 2009

1, 2, 3... on y va!

On est prête! C'est le moment! On se rejoint toutes sur la Terrasse! À nous le rosé! À nous, la belle soirée!

Éloge du temps pour soi

Aujourd'hui, notez-le bien: c'est la journée pour soi. Pour moi. Pour vous. Pour nous. Les gars, eux, vont écouter le hockey. C'est leur temps pour eux. Même chose. Voyez comme c'est simple!

Donc, si Carl Honoré s'est fait connaître pour son éloge de la lenteur, je deviens tout de go celle qui ne tarira pas d'éloges envers le temps pour soi. Et en ce 12 juin, c'est si bien pensé! C'est ce soir notre 5@7. Notre tout premier. Celui qu'on attendait depuis longtemps. L'occasion très parfaite de trinquer au rosé entre amies, collègues, blogueuses, etc.

Du temps pour soi, je pense que c'est une denrée rare et presque prohibée. Avouer se protéger du temps rien qu'à soi et tout de suite, on entend une écho lointaine scandant "Égoïste, égoïste". Non selon moi, déclarer que mon heure du bain est mon heure de relaxation suprême (avec ma revue ou mon livre) n'est pas un acte de pur individualisme. Non! Car ensuite, je suis capable de vivre avec les autres - entre autres, parce que je sens plus bon! -, mais surtout parce que ça me prend ce moment-là pour m'évader de mon quotidien, pour briser le moule, pour recharger mes batteries. Pour moi, c'est un tour à la bibliothèque tranquille, une heure à lire dehors, prendre un bain et multiplier l'application de crèmes inutiles mais agréables!, jaser avec une copine éloignée au téléphone ou sur Internet, aller prendre un café, etc. Vous avez certainement des activités simples, mais tellement efficaces pour vous sentir bien... ou juste mieux! Papa (im)parfait garnit son temps à lui en moments sportifs, votre Homme a probablement d'autres activités qu'il vit dans sa bulle...

Sérieusement, j'essaie de cultiver ce besoin chez mes enfants. Ils ont besoin de moments tranquilles juste pour eux. Pas besoin d'être gérer toujours. Qu'ils apprennent tranquillement ce qui leur fait du bien. Flâner en pyjama en regardant un livre, se construire une cabane pour s'isoler pendant 20 minutes (bon disons 10 : c'est plus plausible!), etc. MissLulus jasent avec ses amis imaginaires, JeuneHomme se couche par terre avec deux autos et leur inventent des vies extraordinaires. Pourquoi pas?

C'est cultivé son petit jardin à soi. Un espace où on est enfin bien. Où quand on en émerge, on se sent plus léger, plus capable d'affronter une autre course contre la montre, une autre semaine ou une journée éreintante. Une bulle douillette qui ne dure pas éternellement, mais dont les effets perdurent: les sourires paraissent plus étincelants, la vie plus douce.

À ce soir, les filles! Bon hockey, bonne Coupe les gars!

jeudi 11 juin 2009

La course aux plus gros cadeaux

Chaque année à cette période-ci, j'ai un malaise. C'est la fin de l'année scolaire et je me sens OBLIGÉE d'acheter un cadeaux aux professeurs de mes enfants. Et pas n'importe lesquels. Car la course aux cadeaux du professeur (ou de l'éducatrice) est devenue une compétition entre parents visant à prouver à la face du monde à quel niveau de l'échelle sociale ils sont parvenus. Out les dessins et bricolages faits maison, la mode est aux cadeaux et aux gros.

Exemple: l'an dernier pour souligner la fin de la garderie, j'avais choisi d'offrir un sympathique verre de Caliméro à l'éducatrice de Lolo. Des verres, on n'en a jamais trop et je me suis dit que celui-ci allait lui rappeler mon coco pour quelques années (mois?) encore... Bref, j'étais toute fière de ma trouvaille... jusqu'à ce que j'arrive à la fête de fin d'année et que j'aperçoive toutes ces mamans flanquées de leurs cadeaux, que dis-je de leur cargaison suremballée! De toute évidence, j'étais la seule à qui on n'avait pas dit qu'il y avait ce jour-là une compétition du «plus gros panier Dans un jardin»!

Je dois en avoir perdu des bouts mais depuis quand n'offre-t-on plus qu'une simple pomme au professeur? Pourquoi cette personne -aussi merveilleuse soit-elle- mérite-t-elle plus qu'un petit «souvenir» de notre enfant à la fin de l'année? Au final, cette personne «marquante» aura côtoyé notre enfant pendant 10 mois de sa vie, bordel? 10 MOIS! Est-ce que ça mérite toute cette mise en scène (pleurs, déchirement, adieux, méga-cadeaux?)

Et avez-vous déjà pris le temps de comptabiliser le nombre de cadeaux qu'un professeur récolte en une année? Avec Noël et la fin des classes, on dépasse la cinquantaine de présents! Et ce n'est même pas un bénéfice imposable!

Mais comme je ne veux pas que mes enfants se sentent à part, je vais devoir courir les magasins ce week-end pour trouver un cadeau chouette pour leur professeur respectif... qu'ils auront oublié (ou presque) en août.

Ils ne sont qu'à la maternelle et je n'ai plus d'idées... à part pour la prof de Momo qui aime «les produits fins et sucrés», selon ma fille. Pas subtile, elle passe même sa commande auprès des enfants! Des After Eight, c'est «fins et sucrés», non?

mercredi 10 juin 2009

Bal de finissants à la garderie

Je me rappellerai toujours la réaction de stupéfaction que j'ai eue l'an dernier recevant l'invitation pour le "Bal de finissants" de Choupinette qui "graduait" à la garderie.

Oui, j'en conviens, ma fille avait passé quatre belles années de sa vie dans ce CPE, et son départ méritait d'être souligné. Mais entre une petite fête sans façon où elle pourrait voir ses amis et éducatrices dans un contexte autre que la routine de garderie et le combo "session de photos avec toge et mortier + soirée de remise de dîplômes avec sceau officiel de la garderie" il y a un pas que personnellement je n'aurais pas franchi comme parent.

Mais comme ma fille était toute excitée à l'idée de préparer cette fête, et qu'elle et son groupe avaient pratiqué pendant 2 mois le numéro à présenter devant tous les parents, je n'ai pas osé gâcher son plaisir. Et on s'est tous mis chics pour aller célébrer avec elle la fin de cette période de son enfance.

Je suis par contre restée avec un goût amer de cette soirée. Était-ce nécessaire d'en faire autant et surtout d'utiliser les termes "bal de finissants", "remise de diplôme", "graduation" pour souligner cet événement? Est-ce que les enfants de 4 ans, qui ont passé près de 2 heures et demie assis à attendre qu'on nomme leur nom pour aller chercher leur "diplôme" en compagnie de leurs parents ont réellement aimé cette soirée? Est-ce qu'ils ont vraiment apprécié les superbes (mais interminables!) montages-diaporamas du parcours à la garderie de chacun des 22 finissants? Est-ce que la magie de son bal de finissants du secondaire sera diluée si elle en a vécu 3 ou 4 avant? Parce que semble-t-il que certaines écoles font une fête de finissants pour la maternelle, pour la fin du primaire... Et finalement, à d'autres endroits, on célèbre... à toutes les années!!! Ben quoi? Il faut bien les motiver à ne pas décrocher ces jeunes!

Dieu merci on a une pause cette année, mon fils termine la garderie en 2010. Mais je vois encore le branle-bas de combat des groupes de 4 ans de cette année pour la préparation de cette fête et j'appréhende grandement la dernière année en garderie de PetitLoup. Oui, je veux qu'il puisse dire aurevoir à ces amis et ces adultes qui ont fait partie de son quotidien durant les dernières années, mais je me passerais bien du "bal de finissants" et tout son attirail par contre!

(Z) Imparfaite invitée: So

mardi 9 juin 2009

Maudite fatigante!

C'est moi, la maudite fatigante! Enfin, c'est comme ça que je me sens quand mes filles se retiennent (à peine!) pour pousser un soupir d'exaspération quand j'interviens dans leurs jeux ou leurs discussions.

Quand elles se parlent en «grandes filles» et qu'elles se racontent leurs secrets, c'est plus fort que moi, je voudrais être de la partie moi aussi! Je me sens alors comme si j'étais leur grande soeur de 14 ans, trop cool, full chill. Dans ces moments-là, je me sens à des années-lumières d'être une mère, je suis une petite fille et je veux jouer avec mes copines!

Mais ce n'est pas comme ça qu'elles me voient, bien évidemment! Alors quand elles lèvent les yeux au ciel, découragées par mon attitude si puérile, j'essaie tant bien que mal de me ressaisir. J'enfile mon costume de mère, je rouspète un peu («C'est beau les p'tits secrets mais il ne faudrait pas oublier de ranger votre chambre!») et je me remets aux jeux de mon âge (laver la vaisselle, passer le balai, plier une brassée...)

Maudit que j'aimerais avoir 6 ans moi aussi des fois!

lundi 8 juin 2009

Pourquoi ou mais?

Au secours!

Je me croyais sauvée. MissLulus en a fini de sa phase de "Pourquoi?" et JeuneHomme explore le langage lentement, alors je pensais que je pouvais respirer un peu... Fini les questions en boucle à l'infini!

Mais là à six ans presque et demi, elle entre dans sa phase (pas plus agréable, croyez-moi!) du "Je le saiiiiiiiiiiiiiiis, mais...". Avec insistance sur le fait qu'elle le sait (Pfft, c'Est pas un bébé!) avec une touche de rébellion - le mais - pour montrer qu'elle sait argumenter.

Le pire, c'est que cette petite phrase remplace parfaitement les fameux "pourquoi". Aux mêmes endroits, 3 ans plus tard. Je capote.

- "MissLulus, c'est l'heure du bain."
À 3 ans: Pourquoi?
À 6 ans: Je le saiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, mais ça ne me tente pas.

- "MissLulus, dépêche-toi, on part!"
À 3 ans: Pourquoi?
À 6 ans: Je le saiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, mais je ne trouve pas mes souliers!

- "MissLulus, ferme la télé!"
À 3 ans: Pourquoi?
À 6 ans: Je le saiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, mais mon film n'est pas fini!"

Et c'est à l'infini! Dites-moi SVP que c'est fini ensuite! Pour quelques années du moins, jusqu'au fameux "Rapport!?!???!"

dimanche 7 juin 2009

Maux de vocabulaire

L'année scolaire s'achève et je peux confirmer que mes enfants ont acquis au moins une compétence transversale: le vocabulaire socio-organisationnel de la maternelle.

L'autre jour, j'explique à Momo que je dois travailler un peu à l'ordinateur: «Laisse-moi l'ordi Momo, je vais prendre mes courriels du bureau car j'étais en congé aujourd'hui...»

- «Tu as fait des jeux libres toute la journée?», me demande-t-elle, tout à fait sérieuse.

(?!?)

Dimanche matin, au tour de Lili de me demander: «Est-ce qu'on a un atelier artistique aujourd'hui?»

«Hein? Euh... non, c'est congé!»

- «AAhhhhhh! C'est trop plate, les journées sans ateliers artistiques!»

«Ben... il fait beau, on peut toujours aller peinturer la clôture dans le fond de la cour?»

Sans compter les fois où, au souper, j'entends Lolo annoncer: «Celui qui veut du pain lève la main!»

Les enfants avaient rapidement intégré le concept des «messages clairs», mais voilà que leur vie est compartimentée en ateliers ou en jeux libres.

Et avec les vacances d'été qui s'en viennent, je sens qu'ils sont un peu paniqués à l'idée d'avoir un été complet de liberté. Pas d'école? Pas de garderie? «Mais qu'est-ce qu'on va faire??????»

Ils sont excités à l'idée que mamie les garde tout l'été mais ils sont inquiets à l'idée que leur agenda ne soit pas assez rempli. Et comme j'ai un petit TED dans le trio, qui a besoin d'être très organisé, l'inquiétude est encore plus grande.

Alors pour rendre ça plus simple pour les enfants, mamie a choisi de se compliquer un peu la vie et d'organiser «un atelier par jour» à travers les plages de jeux libres: de la peinture, du bricolage, mais aussi de la cuisine et du ménage. Rien de bien différent de ce qu'ils auraient fait de toute façon. Mais depuis qu'ils ont été mis au parfum de leur super agenda estival, les enfants sont aux anges!

Organisons-nous trop nos enfants? Sans doute. Mais la vie est ainsi faite de la garderie à l'âge adulte alors pourquoi se mettre la tête dans le sable? On leur offre un minimum d'encadrement et ils sont rassurés. Pourquoi en ce cas les laisser dans le néant? (et si ça peut nous éviter des crises!)

Sur ce, je vous laisse, j'ai un «atelier de jardinage» (planter les fines herbes!) à organiser!

samedi 6 juin 2009

On se voit vendredi?

On n'en pouvait plus de la pluie et du temps moche de mai. Enfin, le soleil se pointe... juste à temps pour partager un verre de rosé (ou deux!) ensemble! On n'était pas les seules à attendre le beau temps, vous avez été rapide à réserver votre place pour le 5 à 7 des (Z)imparfaites!

Rien de mieux qu'une soirée de filles un vendredi soir sur une terrasse pour célébrer... tout ce que vous nous avez confié: la fin de l'année scolaire (et des lunchs!), un nouveau bébé, une nouvelle job, un projet excitant, la fin d'une maîtrise, les vacances, le début de la garderie, etc. Et, bien sûr, le 1er anniversaire des (Z)imparfaites.

Alors, couchez-vous tôt jeudi, bookez votre gardienne et on se voit dès 17h le vendredi 12 juin sur la terrasse Magnétic de l'hôtel de la Montagne.

Vous ne repartirez pas les mains vides...

vendredi 5 juin 2009

Les pleurs me rendent sourde

Avec un enfant, surtout un bébé, tout se termine par des pleurs... les siens ou les nôtres! J'ai déjà lu cela quelque part et j'ai trouvé la phrase débordant de justesse.

Mais moi, en devenant maman, je suis aussi devenue un peu insensible aux pleurs de bébés. Pas tout le temps, là. Certaines fois, un pleur réussit à tordre mon coeur de maman. Toutefois, mon système sait maintenant distinguer le vrai du faux. Le pleur "fake", le pleur "Je m'essaie", le pleur "J'ai mal", le pleur "je suis à bouttttttttte", le pleur "Je meurs de faim", le pleur "poussée dentaire", le pleur "de peur" et le pleur "grosse fatigue", etc. Bien sûr, il y a des défaillances. Surtout les premières semaines avec le nouvea cri... euh l'enfant. JeuneHomme pleurait beaucoup plus que sa soeur (durant ses crises, j'ai songé plus d'une fois m'allonger à côté de lui et me mettre à brailler aussi!), alors j'ai été désemparée plus d'une fois avec lui. Mais peu à peu, mon système a réussi à tout décoder. Faut juste se laisser une chance, parait-il!

Autre prouesse de mes oreilles, après ma transformation, dans certains cas, elles se mettent elles-mêmes "hors fonction" pour certains pleurs. C'est vrai, combien de fois je suis allée au restaurant avec une amie "non maman" qui m'a dit, en sortant, "C'était déplaisant un peu tout ce brouhaha et ces pleurs de bébé" et que moi, je n'avais RIEN remarqué. Aucune idée de ce qu'elle parlait! Mais cette fonctionnalité aussi plaisante soit-elle va peut-être me rendre sourde! Un bébé qui pleure peut faire friser le niveau de décibels jusqu'à 90, soit légèrement au-dessus de la limite où cela devient dangereux pour l'ouïe. Mais, s'exposer à plus d'un bébé en crise de larmes ne multiplie pas le nombre de décibels (fiou!), car - mince consolation! - le cri le plus fort masque ceux des autres.... à moins qu'on ne l'entende déjà plus pour cause de surdité hâtive!

Et vous, y'a des nouvelles fonctionnalités qui vous sont apparues?

jeudi 4 juin 2009

Les in et les out... à six mois

Bébé a maintenant six mois. Comme les modes qui changent à chaque saison, les modes changent également dans son comportement. Et heureusement, les modes passent vite.

Voici les In et les Out de la saison.

In: Tout attraper

«Je me demande à quoi elle pense...» se questionnait récemment mon neveu en regardant ma fille.

«Elle pense à ce qu'elle pourrait attraper», lui a répondu sa mère.

C'est exactement ça. Des qu'elle ne dort pas, bébé se demande ce qu'elle pourrait prendre et porter à sa bouche. Elle est un radar, constamment à la recherche de sa prochaine cible.

Parfois ce sont des jouets expressément faits pour ça. Parfois.

Le plus souvent c'est une mèche de cheveux. Un bout de chandail. Un coussin du divan. Une fourchette.

Ça donne des sueurs quand elle essaie de mettre la main sur un bol de soupe à l'oignon tout juste posé sur la table.

Et ça fait rougir quand bébé pogne les fesses d'une inconnue debout à côté de nous dans le métro.

Out: dormir dans la poussette

C'est tellement bébé, dormir dans une poussette. C'est cool quand on a un mois, trois mois, peut-être cinq. Mais à six mois, quand on se promène en poussette, on REGARDE.

Maman a beau marcher pendant une heure, chercher les bouches d'égout et les grosses craques de trottoir pour que ça brasse, c'est pas vrai qu'on va dormir. Il y a trop de choses à regarder.

Et si par hasard on s'endort, au lieu de fermer les yeux et de se laisser aller, on chigne. On crache la suce. On crie.

Et quand maman décide de rentrer à la maison... on ferme les yeux et on s'endort. Juste en arrivant dans l'entrée.

Et chez vous, quelle est la tendance saisonnière qui domine?

(Z)imparfaite invitée: Marie-Eve

mercredi 3 juin 2009

Bob le Bricoleur, le papa parfait?

Selon une spécialiste britannique citée dans le Telegraph, les garçons auraient une relation plus étroite avec leurs personnages préférés du petit écran qu'avec leur propre père.

Vous êtes sceptique?

Eh bien moi, plus j'y pense et plus j'y crois.

D'abord, au cumulatif, je suis certaine que plusieurs enfants «voient» leurs personnages préférés plus longtemps dans une semaine que leur papa. Va pour le quantitatif.

Passons au qualitatif. Je crois sincèrement que le personnage fétiche d'un enfant peut avoir un effet aussi sécurisant que la présence paternelle. Je m'explique. Prenons un petit amateur de Diego (ou de Bob le Bricoleur ou de Flash McQueen ou de Spiderman...), qui est entouré jour et nuit de figurines, toutous, couvertures, sacs à dos, assiettes, verres, livres, posters et petites culottes de leur personnage préféré. Cet univers contribue à créer un cocon réconfortant, non? Et combien de fois a-t-on profité de cet intérêt pour inciter fiston de manger toute son assiette pour «faire plaisir à Flash»? Ou de s'endormir en silence pour ne pas «réveiller» Winnie?

Enfin, est-ce bien nouveau comme phénomène? La génération Passe-Partout, ça vous dit quelque chose? Il me semble que cette cohorte de jeunes adultes a été bien plus influencée par Cannelle, Pruneau et les «bons légumes» que celle qui ne jure que par Diego ou Dora!

Et si TriplePapa se sentait menacé par Bob le Bricoleur, ce ne serait pas si mal après tout... Ça l'inciterait peut-être à apprendre à manier le marteau!

mardi 2 juin 2009

La stat du jour: 0,595%

0,595%, c'est une heure dans une semaine. 1 sur 168. La semaine dernière, je suis allée à la rencontre des enfants de 1ere année avec MissLulus. Ça durait une heure. Une petite heure. On nous expliquait le fonctionnement de l'école, la liste des fournitures scolaires, les cours parasco offerts, le service du dîner, etc. Les enfants allaient rencontrer les professeurs dans les classes de "grands".

Eh bien, pendant cette toute petite heure, il y a eu au moins 4 sonneries de cellulaires (et 4 parents qui sont sortis) et autour de moi, j'ai vu au moins 3 parents en train de pitonner frénétiquement sur leur BlackBerry. Et je n'ai pas vu huit rangées plus loin, là! J'imagine que l'épidémie technologique était la même à l'autre bout du petit gymnase!

Une heure! Ce n'est pas beaucoup! C'est exceptionnel en plus! On nous expliquait des trucs quand même importants et des infos qu'on n'entendrait plus... Et ces parents n'avaient pas une heure à consacrer tranquille à cela?

Je ne parle pas d'un cours de natation ou d'un cours de ballet où on patiente chaque semaine. Je peux comprendre que, durant les échauffements de soccer, on pianote sur un micro-clavier. Je traine aussi un livre au cours de natation, mais je relève si souvent la tête (pour ne pas manquer une prouesse et pour surveiller que JeuneHomme ne dérive pas en solo vers la partie creuse...). Mais pour une rencontre exceptionnelle, bien significative pour les petits qui mettent les pieds pour la première fois dans une école de grands, je trouvais bien égoïstes les parents qui ont assis leur enfant à côté d'eux sans même leur parler et qui sont retourné dans leur monde de "business". Comme je me suis trouvée "impolie" de parler au cellulaire quand mes enfants sont en auto avec moi... Bref, durant cette petite heure, j'ai réalisé bien des choses.

Une heure dans notre semaine, c'est 0,595%. Quand notre patron nous demande de prendre "une p'tite heure" de plus pour boucler un dossier pour un client ultra important, on se débrouille. Nos plus importants clients, ce ne serait pas nos enfants? Faudrait s'en rappeler! Car même si on bloque une heure dans notre agenda, il nous en reste quand même 99,405% d'espace pour tout le reste!

lundi 1 juin 2009

Faire bonne impression, ça compte (même à la maternelle!)

Momo a une fillette dans sa classe qui, comment dire, a un problème de look. Sa coupe de cheveux (inexistante?), ses chaussures (surusées), ses vêtements (délavés et redélavés aux couleurs des années 80), tout contribue à la rendre fade, moche, moins intéressante.

Bref, elle a l'air d'une pauvre fille et cela semble avoir affecté sa personnalité. Et chaque fois que je la croise, je me dis qu'il faudrait l'inscrire à une émission de métamorphose avant qu'il ne soit trop tard.

Parce qu'à la maternelle, la première impression compte déjà. Pour se faire des amis, établir son leadership, attirer les autres à soi, il n'y a pas d'âge! Et la première année en milieu scolaire est déterminante pour bâtir l'estime de soi.

Je ne dis pas qu'il faut habiller ses enfants en vêtements griffés pour aller à l'école, mais je crois que les guénilles n'ont pas leur place ailleurs qu'au parc ou dans un champ de bouette. Et ce, particulièrement quand l'enfant n'est pas gâté par la vie. Quand le p'tit n'est pas cute, les parents devraient faire un effort supplémentaire pour le fagoter comme il faut, question d'améliorer son coefficient socio-émotionnel.

Même si on est parents, ça ne fait pas si longtemps qu'on a quitté les bancs d'école. On se rappelle tous de la moche de l'école ou du «reject» de service! Que faisaient leurs parents pendant qu'ils étaient la risée de la classe? Ils ne se rendaient pas compte que leur enfant n'avait pas d'amis? Étaient-ils aussi inadaptés socialement qu'eux ou n'étaient-ils qu'indifférents au sort de leur enfant en dehors du foyer familial?

Et ce n'est pas une question de budget! On trouve de beaux vêtements présentables dans les bazars, les ventes de garage, les friperies et même chez Loblaws! Quand on veut, on peut! Et moi, je l'avoue, je veux plus pour mes enfants que pour moi-même!

C'est pourquoi j'ai eu un choc à la dernière rencontre de parents de l'école. Je m'attendais naturellement à ce que les parents de la fillette en question soient du même acabit... alors quelle ne fut pas ma surprise de faire la connaissance d'une maman chic en tailleur et d'un papa avec un Blackberry greffé à la main! J'en suis restée abasourdie, choquée, éberluée, si bien que je n'ai pas su quoi leur dire. J'en revenais juste pas! Comment peuvent-ils oser habiller leur fille en guénilles pour aller à l'école alors qu'eux se payent la totale? Deux poids, deux mesures?! Jamais je ne pourrais mettre un habit de neige vert menthe et rose fluo (qu'elle a sans doute hérité d'une cousine maintenant âgée de 12 ans) à mes filles et m'acheter un manteau Kanuk! In-con-ce-va-ble!

«Ben là, c'est juste des enfants!» me répondraient-ils.

Justement! Et ils ont tout à gagner à faire bonne impression et se sentir bien dans leur peau partout où ils mettront les pieds!