samedi 28 février 2009
Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 8)
Tu la retournes sur le ventre, tu grattes autour du plâtre et tu lui refiles un suppo de Tylenol pour la calmer...
La même séquence se répète la nuit suivante: pique-ventre-gratte-suppo.
Et tu te rends compte, deux jours plus tard, qu'elle avait... un bout de croquette de poulet collé en haut des fesses!
Une heure de répit (minimum!)
Je ne sais pas pour vous, mais au-delà de l'aspect éducatif, ce qui prime par-dessus quand vient le temps d'acheter un nouveau jouet, c'est la durée approximative de répit qu'il va ME procurer.
Ainsi, j'ai volontairement égaré les bacs de Polly Pocket la dernière fois que mes filles ont dépassé mon barème des «deux demandes aides pour un jeu».
Je les ressortirai dans quelques mois... quand elles se rendront compte de leur disparition et -qui sait- j'arriverai peut-être à étirer ça jusqu'en juin et à les présenter dans un joli emballage... juste à temps pour leur anniversaire!
vendredi 27 février 2009
Trois mois en pyjama
Dimanche prochain, je pourrai dire qu'à quelques heures près, ma fille vient de passer trois mois en pyjama.
C'est un peu gênant à avouer: je ne met jamais de «vrais» vêtements à mon enfant. Elle a passé Noël en pyjama, est allée aux retrouvailles des cours prénataux en pyjama (les autres bébés portaient pantalons et chandails), sort au resto en pyjama, etc.
Elle a porté un «kit» pantalons et chandail une seule fois, pour faire plaisir à ma belle-soeur qui l'avait offert. Aussitôt la belle-soeur partie, bébé était de retour à ses non-vêtements habituels.
Petite, j'ai toujours détesté les Barbies. Avez-vous déjà essayé d'enfiler une robe de soirée à une Barbie? C'est loooooong. Les bras ne veulent pas rentrer. On passe tout près de déchirer ladite robe. On rage.
Pour moi, habiller un bébé relève de la même expérience. Ça ne déplie pas les bras quand il faudrait. Ça chigne. Ça plie les genoux bien serrés. Côté collaboration, c'est zéro (comme chanterait Julie Masse).
Alors pour m'éviter ce plaisir, je laisse ma fille en pyjama. Et je crois qu'elle m'en remerciera. Qui ne pousse pas un petit soupir de soulagement en enlevant ses jeans le soir? Avouez qu'on est bien mieux dans des pantalons de jogging, aussi laids soient-ils.
Mais voilà, quand on est adulte, passer une journée en pyjama, ça veut dire qu'on est malade. Et même malade, on ne s'accorde pas souvent le droit de ne pas s'habiller pendant toute une journée.
C'est donc seulement quand on est enfant qu'on peut véritablement apprécier le plaisir de ne pas s'habiller. Une fois adulte, on se sent toujours légèrement coupable d'avoir passé une journée entière en tenue de nuit.
À trois mois, ma fille ne se sent coupable de rien. Moi un peu.
Mais soyez rassurés, à partir de 16 ans, je l'habille comme tout le monde!
(Z)Imparfaite invitée: Marie-Eve
jeudi 26 février 2009
Objets de chantage
Des exemples?
Il y a cette vidéo tournée alors que Momo avait à peine 3 ans alors qu'elle s'offrait en spectacle en petites culottes en faisant une chorégraphie de son cru sur Lady Marmelade (elle était une grande fan de la B.O. du film Moulin Rouge dans sa jeunesse!). Et qu'a-t-elle d'embarrassant cette chorégraphie? Debout sur un petit banc, Momo monte et descend sa petite culotte au rythme de la musique... D'un chic fou!
Ou cette autre vidéo de Lolo qui se pense «viril» et danse sur un succès Mika (!)... la Pull-Ups pognée dans les chevilles!
Sans oublier ma série de photos des enfants qui dorment dans l'auto avec , en gros plan, d'immenses coulisses (que dis-je, des rivières!) de bave qui s'échappent de leur bouche.
Bref, je n'en manque pas une... et pas question de diffuser ces perles avant une dizaine d'années... C'est vraiment trop cruel d'humilier un enfant quand on peut s'en servir contre un (futur) ado arrogant!
mercredi 25 février 2009
Nous? Là? Eh oui... pour la cause!
Nous, crédibles? Nous, les recrues non émérites? Nous, le Bloc Pot des blogues de mères? Nous, les (Z)imparfaites?
Qu'on allait peut-être perdre la face.
Et, sans aucun doute, devoir enlever nos sacs de papier brun!
Et ce, alors que nous avions presque réussi à préserver notre anonymat dans nos milieux de travail (et auprès de nos mères et de nos conjoints)...
Mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour propager notre ras-le-bol de la perfection maternelle!
Le silence vous inquiète-t-il?
mardi 24 février 2009
Célébrer tes choix de vie
dimanche 22 février 2009
Pipi caca
Douces et inodores (!), les peluches irrévérencieuses Pee & Poo ont déjà leur fan club sur le web. Et on les adoooore chez les (Z)imparfaites!
Juste pour entendre le petit dernier répondre «Monsieur Caca!» à la question «C'est quoi ce toutou-là?» de belle-maman crispée, ça vaut la peine d'investir 40$ US!
Et on se fait une joie de les offrir à toutes les amies parfaites qui nous font l'honneur de nous inviter à leur shower-de-premier-bébé en espérant recevoir le moniteur de surveillance audio/vidéo dernier cri. Et on se croise les doigts, en espérant que Monsieur Caca devienne la doudou inséparable de leur future 8e Merveille du Monde!
samedi 21 février 2009
T-shirts imparfaits
Pour donner des torticolis à tous les curieux quand on fait l'épicerie avec Bébé.
Un bouton volume sur nos enfants?
Votre préféré?
vendredi 20 février 2009
Mémères de centre d'achats
C'est fait: ma fille a eu sa première crise de centre d'achats.
À deux mois et demi, elle m'a montré clairement devant tout plein de gens qu'elle n'aime pas magasiner. La crise était parfaite, rien à faire pour la consoler. Bébé voulait dormir, mais les néons agressants du centre d'achats semblait la garder réveillée. Bref, elle braillait haut et fort, y'était temps que je sacre le camp.
Le temps de me rendre vers la sortie, j'ai rencontré tout plein de gens, pour la plupart des retraités qui, tout comme moi, tuaient leur jeudi après-midi dans les magasins.
Devant ce petit être qui criait son désespoir profond, j'ai eu droit à des sourires complices ou attendris, mais j'ai aussi eu droit à toute une panoplie de conseils.
Une dame a réussi à me mimer (oui, oui, mimer) qu'elle pensait que ma fille avait mal à l'estomac.
Une autre a cru bon de me dire, comme si je ne l'avais pas encore remarqué, qu'elle était «choquée». Merci, je n'avais pas vu qu'elle était mauve et qu'elle ne respirait presque plus tellement elle était enragée.
La dernière gérante d'estrade, je l'aurais égorgée. Elle s'est arrêtée à ma hauteur, a fait un «ohhhhh», et après les questions d'usage (c'est une fille? elle a quel âge?) lui a pris la main.
«Elle a les petites mains froides», qu'elle m'a dit.
«Euh, scuse chose, d'abord pour constater que ma fille a les mains un peu froides, il a fallu que tu lui touches. C'est l'hiver, les microbes prolifèrent et je ne te connais pas. Donc tu ne touches pas. Ensuite, penses-tu vraiment qu'avoir les mains un peu fraîches peut causer une crise de cette ampleur?»
C'est ce que je lui ai dit. Texto.
Dans ma tête, du moins.
Mon sens de la répartie est génial, dans ma tête.
Dans la vraie vie, j'ai fait «huh huh» et j'ai couru vers la sortie.
On ne me reprendra pas de sitôt à magasiner avec un bébé.
(Z)Imparfaite invitée: Marie-Eve
jeudi 19 février 2009
L'autorité parallèle
mercredi 18 février 2009
Le meilleur d'eux-mêmes? Pour les autres!
mardi 17 février 2009
Parents adoptifs à temps partiel
Il y a quelques années, alors que nous désespérions TriplePapa et moi d'avoir des enfants, nous avions suivi tout le processus d'adoption québécoise, ce qui nous avait conduit tout droit à ce programme. À l'arrivée quasi-miraculeuse des nos triplés, nous avions décidé de retirer notre nom de la liste d'attente, alors que nous étions vraiment tout près d'être appelés. Nous en avions plein les bras avec nos trois minuscules bébés.
Autour de nous, deux enfants issus de ce programme ont été adoptés par une famille aimante et persévérante. Une famille tout près de nous. Si bien que nous sommes en mesure de constater, année après année, l'évolution de ces deux enfants qui ont eu la chance de trouver de nouveaux parents. Et nous ne pouvons nous empêcher de penser à tous ceux et celles qui remplissent les Centres jeunesses et qui n'ont pas leur chance... À celui ou celle avec qui nous formerions une famille si nos traitements de fertilité s'étaient soldés en échec.
Et des fois, Nadine l'autre (Z)imparfaite et moi, poussons notre imperfection commune à s'imaginer mères à temps partiel d'un petit bébé adopté que nous aurions la force d'accueillir une semaine sur deux étant donné la charge déjà bien lourde de nos deux familles respectives. Un petit qu'on dorloterait et aimerait chacune notre tour, tout en ayant une semaine de semi-liberté pour dormir et s'en remettre. Un enfant qu'on accueillerait dans nos familles à demi-temps, pour se réserver suffisamment d'énergie pour pallier à ses carences et à ses difficultés, et pour donner un maximum d'attention à tous les membres de notre famille élargie.
Une idée de fou, non?
Pas tant que ça! Nous formerions une famille non conventionnelle, c'est vrai, mais pas plus dysfonctionnelle que d'autres familles séparées et/ou reconstituées.
Pas plus fou que cette mère monoparentale californienne qui doit s'occuper de 14 enfants depuis la naissance de ses octuplés.
En France, il existe même une association faisant la promotion de la co-parentalité. Leur site Internet s'apparente à celui d'une agence de rencontres mais le but n'est pas de trouver l'âme soeur, seulement une autre personne chérissant le même désir, celui d'aimer un enfant.
Adoption, séparation, infertilité, parents de même sexe... la famille n'est plus ce qu'elle était du temps de nos grands-parents. Est-ce pire? Absolument pas. Car ces enfants issus de familles non conventionnelles ont un petit plus que le 13e bébé des familles de nos ancêtres n'avait pas: ils sont attendus, désirés et aimés plus que tout. Et ça, c'est bien tout ce qui compte dans une famille, n'est-ce pas? Aussi différente soit-elle...
lundi 16 février 2009
Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 7)
Durant une pièce de théâtre, tu t'étires pour mettre ton bras sur le dossier des sièges des deux mini (Z)imparfaites pour les flatter un peu parce qu'elles ont peur et que tu t'aperçois après deux minutes que tu caresses...le genou du papa de la rangée d'en arrière!!!
Double honte, c'était un pétard probablement dans sa fin de semaine de garde et qui devait trouver mes méthodes de "cruise" assez primitives!!!
dimanche 15 février 2009
«Sortez-le quelqu'un!»
Comme ici:
Si un jour ça m'arrive, je me pousse incognito et j'envoie un voisin récupérer le petit plus tard!
samedi 14 février 2009
La première fois
vendredi 13 février 2009
Le petit garçon qui ne voulait pas dormir
Depuis quelques semaines, Lolo semble être entré dans une phase de terreurs nocturnes. Il prétend qu'il a y des choses bizarres dans sa chambre et qu'il préfère désormais dormir les «yeux ouverts». Mais de là à se lever en pleine nuit...! Depuis, je suis que le qui-vive nuit après nuit, anticipant toujours de retrouver un zombie devant la télé. Et, surtout, de devoir supporter pendant toute une journée un garçon boudeur, renfrogné et frustré parce que surfatigué.
Mais Lolo n'a jamais été un grand dormeur. Trop curieux, attentif au moindre bruit, nerveux, anxieux. Dès ses premiers jours, alors qu'il pesait à peine deux livres dans son incubateur, il réussissait à se tourner la tête et à ouvrir un oeil pour tenter de voir qui venaient d'entrer ses mains par les trous de son cocon tout chaud. Il a fallu multiplier les astuces pour l'endormir et ce jusqu'à au moins 2 ans et demi. Nous l'avons plus d'une fois couché dans la salle de bains en laissant couler de l'eau du robinet. Et fait jouer toutes les nuits en mode «repeat» le premier CD de Pierre Lapointe... qui réussissait à l'endormir à tous coups! Et pour qu'il arrive à faire une sieste, il fallait lui mettre une couverture sur la tête comme à un oiseau et le laisser osciller dans sa balançoire jusqu'au réveil (non, ça je ne l'avais pas lu dans le Mieux vivre...!)
Mais ce n'est rien comparé à Rhett Lamb, un petit garçon de 3 ans qui n'avait jamais fermé l'oeil (quelques minutes de sommeil par jour, imaginez !!!), jusqu'à ce qu'il subisse dernièrement une opération risquée pour régler ce problème médical. Conséquence de cette maladie neurologique rare: le petit était toujours de mauvaise humeur et n'arrivait plus à communiquer tellement il était à boutte. Toutes mes sympathies à sa mère... Madame, vous venez de sortir de l'enfer!
jeudi 12 février 2009
Le bonheur du joyeux bordel
mercredi 11 février 2009
Au rayon des céréales...
Je l'ai croisé au rayon des céréales avec sa petite qui le suppliait de choisir elle-même sa boîte. Avisé, le bon père la dirigea tout droit vers l'étalage de muesli et lui donna le choix (la bonne vieille méthode!): amandes et canneberges ou raisins secs. La petite se mit aussitôt à chialer. «Non papa, je ne les aime pas celles-là! Je veux choisir papa, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît...»
Captivée par la scène qui se jouait devant moi, je prenais tout mon temps, jaugeant les innombrables sortes, des plus sucrées aux plus fibreuses... Jusqu'à ce que le père patient, qui multipliait les arguments pro-muesli, jette un regard outré sur la boîte de «Squares à l'avoine à saveur d'érable» que je venais de déposer dans mon panier.
J'entrepris donc de poursuivre ma croisade alimentaire, tout de même déçue de rater l'issue du mélodrame...
Mais qu'elle ne fut pas ma surprise de croiser à nouveau le duo et d'apercevoir, coincée entre la boîte de riz brun et le lait écrémé, une belle grosse boîte de Lucky Charms! Y a-t-il pire, dites-moi, au rayon des céréales?
Bizarre, il ne m'a pas rendu mon sourire...
mardi 10 février 2009
Caillou pourrait-il aller se perdre chez les Innus?
Depuis au moins cinq ans (si notre mémoire est bonne), chaque hiver, Caillou revient hanter le Biodôme. Euh!?! Au Biodôme, personne n'a flashé que leur public cible grandit et que si l'exposition ne se renouvelle pas, ça devient comment dire... redondant?
Et c'est de la mauvaise publicité. Sur les affiches et dans les pubs, on voit Caillou dans son petit habit blanc de Bonhomme Pillsbury. Cette promesse d'exotisme (!) s'évanouit d'un seul coup quand on le croise enfin dans un des écosystèmes bourrés de poussettes et de bébés chigneux et qu'on retrouve... l'affreuse vieille mascotte toute peluchée. Mauvais choix: la moitié des enfants de 2 ans ont peur des mascottes. Et ceux qui le tolèrent le trouvent franchement has been (nous inclus!)
Et puis quoi? Le faux tipi doit être payé depuis le temps, le livre géant aussi et l'exposition a sûrement été rentable... Alors qu'on passe à autre chose! Au pire, il doit y avoir un moyen de le modifier un peu? Caillou chez les Mohawks? On colle une couple de paquets de cigarettes sur le tipi et c'est un tout autre monde qui s'ouvre aux gamins (bon, pas très politically correct, on en convient, mais ça vaudrait le détour cette fois!)
Un spectacle marche bien? On reprend la même formule année après année! Le Planétarium fait la même chose avec Draco. Quand tu l'as vu une fois, quel est l'intérêt d'y retourner? La formule est peut-être économique mais, franchement, très nulle! Et après on dira qu'on n'amène pas assez les enfants dans les musées. À quand un musée comme le Please Touche Museum de Philadelphie... ici!
En attendant, si le Biodôme lançait l'invitation à Toupie et Binou question de jeter un zeste de folie dans cet univers un peu trop statique, à Monsieur Craquepoutte ou à Diego l'ami des animaux, on serait prêtes à faire un effort et à retourner scruter le plafond à la recherche du damné paresseux (existe-t-il vraiment celui-là?) et même consentir à s'asseoir plus de trois minutes devant l'habitat surgelé des pingouins (à moins que ce ne soit des manchots?).
Mais de grâce qu'on nous débarrasse de Caillou! Qu'il prenne la route de Québec, de Sherbrooke ou de Natasquan et qu'il aille exaspérer d'autres enfants... et d'autres parents!
dimanche 8 février 2009
Trois petits pets et puis s'en vont
DE LA PETITE TAUPE QUI VOULAIT SAVOIR QUI LUI AVAIT FAIT SUR LA TÊTE. Par Wermer Holzwarth et Wolf Elbruch, Milan.
samedi 7 février 2009
Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 6)
Le syndrome des jouets perdus reste un mystère irrésolu...!
Vivement le début de l'été!
Que voulez-vous, la fête des enfants est le prétexte parfait pour le rassemblement annuel combinant famille et amis. C'est le début de l'été, la fin des classes, on prend notre premier rosé, on échafaude plein de projets estivaux (dont la moitié ne se réaliseront pas) et on fait habituellement notre première saucette dans la piscine.
Et comme c'est la seule fête de l'année (un avantageux 3 pour 1 !), j'essaie d'en faire un (petit) happening!
L'an dernier, ma thématique était toute trouvée dès la fin janvier: une fête de pirates et de sirènes (combo gars/filles oblige!) Tout l'hiver, j'ai fouillé les confins du web pour dénicher des idées de décor, de jeux, de surprises. Les enfants ont été mis à contribution et la planification de la fête a alimenté bien des discussions alors que l'hiver s'étirait. Si bien qu'à la mi-mai, j'avais déjà imprimé les cartes pour la chasse au trésor. J'étais fin prête pour le Jour J, plus excitée encore que mes propres enfants (qui l'étaient déjà pas mal)!
Folle? Sans doute un peu (beaucoup!) mais pas besoin d'une psychanalyse: j'ai toujours eu des anniversaires poches! J'efface ces horribles souvenirs de ma mémoire année après année à mesure que mes enfants fêtent leur anniversaire! Et ça réchauffe nos soirées d'hiver de planifier un jour de fête associé au début de l'été.
Alors, cette année, qu'est-ce que ce sera? Une symbolique de chiffres: 6 ans, 6 amis, 6 cadeaux à 1$? Non... 666, ça ne fait pas trop winner pour une fête d'enfants!
Une fête «poils et plumes» avec tout plein d'animaux à flatter? J'en rêve! Mais je ne suis pas cinglée non plus! Pas question de monter un chapiteau et d'accueillir un zoo dans ma cour! Deux chats, deux chiens, un cochon d'Inde, un hamster et une perruche feraient l'affaire...
Un «beach party»? On vide le bac à sable autour de la piscine et on se lance des ballounes d'eau? Pas très original... Mais c'est toujours amusant de viser grand-maman par «erreur»!
Une fête de «princesses et chevaliers»? On transforme le patio en château-fort et on enferme les tannants aux oubliettes? Pas bête!
Il me reste quelques semaines (!) pour me décider mais je m'enligne pour une thématique «fête foraine»: coupons à l'entrée, pop corn, slush maison pour petits et grands (extra rhum!) et vraie machine à barbe à papa (pour les papas soucieux de montrer leur savoir-faire en toutes occasions), des jeux d'adresse, un concours d'hommes forts et un clown pour «twister» nos demandes spéciales en ballounes. Il ne manquera que le lancer de l'homme-canon! Et si on le remplaçait par le lancer des enfants tout habillés dans la piscine? Succès assuré!
Bon, ça y est! J'ai déjà hâte à l'été!
vendredi 6 février 2009
À bas les s'il vous plaît!
Humm! La paix. Tout le monde chuchotte. Je me surprends à espérer que l'"opération" soit longue.
Puis, tout à coup: cris, chignage et voix étranges. "Ahhhhhhhhhhh c'est maaaaaaaaa catapulteeeeeeeee! Wouaaaahhhh! Au secourrrrrrs!" et "Brrrrrrrr! Paf! Sclak! Je vais te tuerrrrrrr!". Auditivement, je reconnais un enfant qui exagère les actions de personnages fictifs comme un mauvais épisode de Maya l'Abeille ou tout le monde crie, hurle et se lamente en boucle. Je me dis que le parent va intervenir dans la nano-seconde qui suit. Je lève les yeux. La mère ne bronche pas. Elle-aussi plonger dans son roman! Euh? Juste le temps de me questionner que je la vois relever sa tête. "Ahh elle va intervenir! Servir un puissant "tais-toi" ou "baisse le ton" à son fils!" que je me dis, trop optimiste. Elle dépose son livre sur ses genoux, se penche vers l'avant en croisant ses mains sur ses cuisses et prend une petite voix gnan gnan pour s'adresser à son garçon d'au moins 8 ans sur le même ton que si elle parlait à un nouveau-né: "Marc-Alexandre, mon chéri, pourrais-tu s'il te plaît parler un peu plus bas?"
"Mon chéri" ??
"pourrais-tu" ??
"un peu" ??
"plus bas" ??
J'ai failli m'évanouir. Depuis quand on dit "mon chéri" quand on veut lancer un message clair? Depuis quand on ajoute un "svp" quand on chicane notre enfant? Qui suggère à son enfant qu'il peut y avoir plus d'une réponse possible avec un "pourrais-tu"? Dire "plus bas" est-ce une pseudo tactique pour ne pas entacher son estime de soi?
jeudi 5 février 2009
Interprétation biaisée...
"Bonjour madame Marie-Claude! Une simple précision pour ne pas que le devoir de MissLulus porte à confusion. J'aimerais clarifier un point sur son dessin. Il ne s'agit pas de moi qui effectue une danse autour d'un poteau dans un bar miteux. Je travaille chez Home Depot et j'ai expliqué à ma fille qu'on avait fait beaucoup d'argent durant la dernière tempête. Cette photo me représente lors de la vente de la dernière pelle qui restait en magasin. Merci! "
(reçu par courriel de notre amie Sonia)
Mangez des céréales et vous aurez un garçon!
Avis aux futures mamans: si votre homme devient tout à coup attentionné et vous sert chaque matin un petit-déjeuner composé de céréales et de bananes saupoudrées de sel, vous aurez été averties par les (Z)imparfaites!
Comme moi, vous êtes sceptiques? Rassurez-vous, vous n'êtes pas seules! Un statisticien britannique remet l'étude en question et l'auteur de l'étude elle-même a admis que plusieurs autres facteurs pourraient déterminer le sexe du bébé à naître (noooonnnn?)
Mais si ça peut donner de l'espoir pendant quelques mois à un futur père en quête de testostérone, pourquoi pas? Après tout, mesdames, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un petit-déjeuner au lit?!
mercredi 4 février 2009
Le « syndrome » de la maternité tardive
Non, ce ne sont pas toutes les mamans plus âgées qui vivent ce « syndrome » de la maternité tardive comme je l'ai affectueusement baptisé, et oui, on peut bien sûr retrouver ce phénomène chez des mamans plus jeunes. Il reste que c’est tout de même dans ce groupe d’âge, les 35 ans et plus, qu’on retrouve le plus de parents totalement hystériques face au développement et aux performances de leurs enfants. Et je suis certaine que ce sont en majorité les enfants de ces parents qui remplissent ces « fabriques des surdoués » malheureusement de plus en plus en demande dans les milieux de garde. La proportion des nouvelles mamans de plus de 35 ans est de plus en plus élevée, leur nombre ayant triplé entre 1987 et 2005. C'est donc dire qu'on en croise de plus en plus dans notre quotidien. Et j'avoue que l'impact chez les enfants concernés me fait peur...
Heureusement, malgré l’arrivée de la maternité tardivement dans ma vie (je suis devenue maman pour la première fois à 35 ans, j'ai eu le deuxième à 37), je n’ai pas été atteinte de ce syndrome et j’en suis bien soulagée. Pour mes enfants surtout. Oui, j’ai vécu de l’insécurité les premières semaines, les premiers mois, surtout à ma première, mais tout de même, j’ai toujours eu à cœur de les laisser se développer à leur propre rythme. Et surtout de ne pas vouloir en faire de petites machines plus performantes que celle du voisin…
Aux yeux de ces mamans de ma "tranche d'âge", je dois passer pour une mère dénaturée et totalement insouciante du développement optimal de ses enfants. Mais je m'en fous! Parce je trouve cela drôlement plus enrichissant de ralentir le rythme pour me mettre au niveau de mes enfants plutôt que d'accélérer le leur pour les faire grandir trop vite. Et je pense sincèrement que bien des parents auraient avantage en faire autant, tant pour leur propre équilibre mental que celui de leur progéniture!
(Z) Imparfaite invitée : So
mardi 3 février 2009
Dans tes rêves, oui!
«A-t-on vraiment besoin de réduire du brocoli en purée pour le cacher dans des muffins pour réussir faire manger des légumes aux enfants?
Des légumes avec de l’huile de l’olive, passés au four. Des légumes gratinés. Des légumes rôtis avec du thym et du romarin. Des soupes minestrone avec des gros morceaux rigolos. Il me semble que les possibilités sont infinies de faire manger des légumes aux enfants sans que ça soit une punition.»
«Des soupes minestrone avec des gros morceaux rigolos»? Ai-je bien lu? Qui a déjà fait des soupes avec des morceaux de légumes rigolos? Je ne sais pas pour vos enfants, mais les miens ont peu d'humour en ce qui concerne les légumes crucifères. Et pourquoi perdrait-on notre temps à couper des morceaux de légumes «rigolos» pour faire une soupe quand on peut tout réduire en purée et faire un beau potage contenant la même quantité de légumes? Et quel est le problème avec la purée de légumes dans les muffins? Est-ce vraiment une punition? À mes yeux, c'est plutôt de la fine stratégie de mères d'expérience!
Personnellement, j'aurais beau arroser le plus beau brocoli bio à l'huile de truffe et le découper en forme de Dora l'exploratrice, je n'arriverais pas à le faire avaler à Lili alors que Momo peut manger une casserole complète de brocoli sans beurre sans sel ni rien tel qu'elle le préfère (la preuve a encore été faite hier soir au souper!). Mes enfants mangeaient des épinards et du foie de veau et en redemandaient avidement avant que se pointe leur Terrible Two mais ce temps est révolu! Il vient un âge où refuser des légumes est une manière de s'affirmer, c'est un passage obligé.
De toute évidence, Madame Durocher n'a pas reçu sa première bouchée de chou de Bruxelles au visage!
Overdose de casse-têtes!
M-O-I !
Parce que tout le monde sait que Lili aime les casse-têtes, tout le monde a eu la brillante idée d'en apporter un (ou deux... ou trois!) à la petite convalescente. Et même si ma haine des casse-têtes est de notoriété publique, ça, de toute évidence, tout le monde s'en fout!
Et chaque fois que Lili me supplie de faire un casse-tête avec elle, je me demande qui peut bien prendre son pied en puzzlant?! Quel est le profil génétique des adultes consentants à faire des puzzles? Quel plaisir retire-t-on à reconstruire une image insignifiante découpée en petits morceaux? QUI a inventé ces objets de torture? Et quand je vois des boîtes de 1000 pièces et plus au magasin, je manque à tout coup de défaillir!
Alors quand elle voit que je deviens livide et amorphe à force de refaire les mêmes casse-têtes, Lili me propose son autre activité préférée: faire de la pâte à modeler!
Le problème: j'haïs tout autant faire de la pâte à modeler! Et je me retrouve toujours avec une motte collée sous ma chaussette... Et, dites-moi, c'est quoi l'idée de faire de faux biscuits quand on peut en faire des vrais... qui se mangent en plus?!
Du coloriage alors? Ahhhh! Vade retro les crayons de cire!! Ça pue et je suis toujours pognée pour gosser avec le ti-maudit papier. J'en retire toujours trop et le crayon se retrouve tout nu et casse en 30 secondes, immanquablement!
Le jeu des abeilles? Noooonnnnn! Ça prend un temps fou pour aligner les feuilles dans les petits trous alors que le but c'est de les enlever rapidement ensuite... et c'est sans cesse à recommencer!
Les minuscules perles à enfiler, la peinture au doigt, les modèles à coller, les jeux de mémoire, l'interminable Monopoly... Quelle activité insupportable classez-vous dans la catégorie «don de soi» quand vous offrez du «temps de qualité» (!) à vos enfants?
lundi 2 février 2009
SOS Sujets
J'ai tout prévu: j'ai stocké du lait dans le congélateur, je me suis assurée que mon chum allait rester à la maison, j'ai envoyé le courriel aux amis, j'ai même pensé à ce que je pourrais porter. Mon premier 5 à 7 - avec alcool s'il vous plaît - depuis mon accouchement a été minutieusement planifié.
À un détail près.
Je ne sais pas de quoi je vais parler.
Dans mon cercle d'amis, personne n'a d'enfants. Je suis la première à procréer. Impossible d'avoir une conversation bébé-fait-ses-nuits-elle-fait-des-sourires-depuis-deux-semaines-et-toi-ça-se-passe-comment avec quiconque. De toute manière, je sors pour décrocher, je vais tenter de ne pas parler bébé.
Mais je vais parler de quoi alors? Ça fait deux mois que ma vie tourne autour de ma fille. Je sors, je ne m'ennuie pas, mais tout converge vers ce centre d'attraction.
Parler d'actualité? Je sais qu'Obama est président, mais sinon, niet. La Presse du samedi me dure toute une semaine, c'est vous dire. Et c'est pas Salut Bonjour qui m'informe.
Pas de potins de travail à rapporter, pas de sorties dans les bars à raconter, pas de film vu au cinéma à critiquer, pas de nouveau resto à recommander.
De quoi vais-je parler?
Au fait, je vous ai dit que mon bébé a dormi 8 heures de suite la semaine dernière?
dimanche 1 février 2009
Merde, c'est de l'art!
Qu'est-ce que Cloaca No. 5? Il s'agit d'une machine reproduisant notre système digestif. En clair: une «machine à caca»! On la bourre de nourriture et celle-ci ressort à l'autre bout sous forme d'excréments, odeur incluse!
Impressionnant, n'est-ce pas? Pas vraiment!
Quiconque a une table à langer a déjà vu une «machine à caca» à l'oeuvre!
Avoir su que la merde attirait autant l'intelligentsia montréalaise, on aurait organisé des visites guidées... et déposé une demande de bourse au Conseil des arts!
***
P.S: Pour ceux et celles qui n'ont jamais mis les mains dedans, la machine est en fonction jusqu'au 14 février.
La maternité simplifiée
Ben oui, vos (Z)imparfaites préférées!
C'est bien la seule chose qui nous ferait acheter le Journal de Montréal en période de lock-out! (... et ce n'est surtout pas Richard Martineau qui va réussir à nous convaincre!)