Vous avez toujours le doigt sur le «piton» de votre caméra, prête à capturer tous les bons moments? Super! Mais vient un temps, quand les enfants vieillissent, où toutes les photos finissent par se ressembler. MissLulus à la plage entre l'an passé et cette année, les différences ne sont pas énormes. On va en prendre quand même des photos, mais pourquoi ne pas opter pour des photos drôles. Je vous laisse une suggestion de photos mises en scène. Cet été, cherchez les statues et amusez-vous! Les enfants vont adorer ce doux délire...
Amusez-vous bien!
jeudi 27 juin 2013
lundi 24 juin 2013
La liste de l'été
Habituellement, à ce temps-ci de l'année, je fatigue mes enfants avec la liste la plus excitante de l'année (bien avant celle des souhaits de cadeaux de Noël): la liste des activités qu'on veut faire cet été. Elle est remplie de promesses d'escapades, de découvertes et de petites folies.
Mais cette année, comme nous partons en vacances pour deux semaines dès le début du mois de juillet, je suis plus en mode préparation/excitation pour ce voyage qu'en mode «qu'est-ce qu'on pourrait bien faire cet été?» Mais ce sont les enfants qui ont mis le sujet sur la table: «Pis, on la fait quand la liste?»
Je ne pensais pas qu'ils aimaient faire ça autant que moi, mais il semble bien qu'à force de leur faire faire année après année, je l'ai inscrite dans nos rituels familiaux sans même y penser. Alors on a fait le tour du web, on a épluché la programmation de nos sorties classiques et on l'a fait.
Alors, que retrouve-t-on sur notre liste de l'été 2013? (avis à ceux qui voient des complots partout: si je mets les hyperliens, c'est pas pour les ploguer pour y aller gratis, mais pour les partager au cas où vous auriez envie d'y aller aussi):
- Une activité qu'ils veulent faire depuis qu'ils ont découvert les Amérindiens à l'école: aller visiter le Village iroquoien (ils l'avaient mis sur la liste de l'an dernier et on n'y était pas allé...)
- Aller au nouveau Planétarium (ouiiiii, moi aussi!!!)
- Essayer le kayak adapté avec Lili
- Aller voir La Roulotte jouer Hansel et Gretel dans un parc (situé si possible près d'une crèmerie)
- Aller au cinéma un soir de semaine (c'est pas dans nos habitudes alors ça les excite)... mais là ils ont nommé plus de films qu'il y a de semaines dans l'été!
- Aller à La Ronde (on ne reviendra pas là-dessus svp! ;-), mais précisément le jour des feux d'artifices Hommage à U2 (à la demande de TriplePapa)
- Aller au Festival de la poutine de Drummondville (ma demande spéciale de l'été qui n'a malheureusement suscité l'enthousiasme de... personne!)
- Aller voir Les Trois Accords au Festival des Montgolfières
- Aller jouer au soccer en famille au parc ou au basket dans la cour d'école, avec Lili qui fait l'arbitre (elle a déjà acheté son sifflet)
- Aller à la crémerie chaque semaine en revenant du cinéma (pffft, ils peuvent bien rêver!)
- Faire un pique-nique et visiter le Fort Chambly (sur la liste pour la première fois: ils voulaient voir quelque chose de la Nouvelle-France, merci l'école!)
- Aller au ciné-parc (ah ça, j'haïs ça! Je vais essayer de troquer ça pour: Aller voir un film projeté dans un parc, héhé)
- Inviter des amis à coucher
Évidemment, on ne fera pas tout ça! Mais juste la perspective de le faire nous «drive» tout l'été. Alors, risque-t-on de vous croiser quelque part cet été? Et vous, quelle(s) activité(s) mettez-vous sur votre liste de l'été? Y a-t-il des choses à voir et à faire qu'on ignore dans votre coin de pays?
Mais cette année, comme nous partons en vacances pour deux semaines dès le début du mois de juillet, je suis plus en mode préparation/excitation pour ce voyage qu'en mode «qu'est-ce qu'on pourrait bien faire cet été?» Mais ce sont les enfants qui ont mis le sujet sur la table: «Pis, on la fait quand la liste?»
Je ne pensais pas qu'ils aimaient faire ça autant que moi, mais il semble bien qu'à force de leur faire faire année après année, je l'ai inscrite dans nos rituels familiaux sans même y penser. Alors on a fait le tour du web, on a épluché la programmation de nos sorties classiques et on l'a fait.
Alors, que retrouve-t-on sur notre liste de l'été 2013? (avis à ceux qui voient des complots partout: si je mets les hyperliens, c'est pas pour les ploguer pour y aller gratis, mais pour les partager au cas où vous auriez envie d'y aller aussi):
- Une activité qu'ils veulent faire depuis qu'ils ont découvert les Amérindiens à l'école: aller visiter le Village iroquoien (ils l'avaient mis sur la liste de l'an dernier et on n'y était pas allé...)
- Aller au nouveau Planétarium (ouiiiii, moi aussi!!!)
- Essayer le kayak adapté avec Lili
- Aller voir La Roulotte jouer Hansel et Gretel dans un parc (situé si possible près d'une crèmerie)
- Aller au cinéma un soir de semaine (c'est pas dans nos habitudes alors ça les excite)... mais là ils ont nommé plus de films qu'il y a de semaines dans l'été!
- Aller à La Ronde (on ne reviendra pas là-dessus svp! ;-), mais précisément le jour des feux d'artifices Hommage à U2 (à la demande de TriplePapa)
- Aller au Festival de la poutine de Drummondville (ma demande spéciale de l'été qui n'a malheureusement suscité l'enthousiasme de... personne!)
- Aller voir Les Trois Accords au Festival des Montgolfières
- Aller jouer au soccer en famille au parc ou au basket dans la cour d'école, avec Lili qui fait l'arbitre (elle a déjà acheté son sifflet)
- Aller à la crémerie chaque semaine en revenant du cinéma (pffft, ils peuvent bien rêver!)
- Faire un pique-nique et visiter le Fort Chambly (sur la liste pour la première fois: ils voulaient voir quelque chose de la Nouvelle-France, merci l'école!)
- Aller au ciné-parc (ah ça, j'haïs ça! Je vais essayer de troquer ça pour: Aller voir un film projeté dans un parc, héhé)
- Inviter des amis à coucher
Évidemment, on ne fera pas tout ça! Mais juste la perspective de le faire nous «drive» tout l'été. Alors, risque-t-on de vous croiser quelque part cet été? Et vous, quelle(s) activité(s) mettez-vous sur votre liste de l'été? Y a-t-il des choses à voir et à faire qu'on ignore dans votre coin de pays?
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Plai(Z)irs,
Virées en famille
mercredi 19 juin 2013
Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 58)
le soir où ton amie fait une démonstration de bijoux et de porte-clés qu'elle fabrique, tu demandes à MissLulus si elle veut qu'on aille acheter un petit quelque chose pour son prof qu'elle aime beaucoup. À la fête des mères, MissLulus m'avait donné un joli porte-clés et je me disais que ce serait juste parfait comme cadeau.
La réponse de MissLulus?
«Ah tu sais, mon prof est un peu à boutte! Je pense que ce serait mieux du vin!»
Eh ben! On peut dire qu'elle comprend qu'un porte-clés ne soulage pas des grands élans d'à-bouttisme... :-)
J'imagine aussi que si elle avait eu l'âge, elle m'aurait acheté son cadeau de la fête des Mères directement à la SAQ.
La réponse de MissLulus?
«Ah tu sais, mon prof est un peu à boutte! Je pense que ce serait mieux du vin!»
Eh ben! On peut dire qu'elle comprend qu'un porte-clés ne soulage pas des grands élans d'à-bouttisme... :-)
J'imagine aussi que si elle avait eu l'âge, elle m'aurait acheté son cadeau de la fête des Mères directement à la SAQ.
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Imparfaitement soi-même,
Vraiment trop imparfaite
vendredi 14 juin 2013
Stimuler = culpabilité ?
Vous voulez des mots qui m'énervent? Jeux d'éveil ou intelligents - Activités éducatives -
Stimulation intellectuelle ou précoce. Vous savez ce dont je parle!
Mais enfin, on démystifie le tout dans un excellent article publié sur Yoopa.ca.
Non, un enfant n'a pas vraiment «besoin» de tout ça. En tout cas, pas planifié selon un horaire et dans un cadre précis.
On note même dans l'article que les mères (eh non pas les pères! Ça prend ça plus cool que nous - comme plein d'autres trucs! - on le sait et on les félicite, vraiment!) ont tendance à culpabiliser (encore!) si elle ne prenne pas le temps de stimuler leur enfant.
Pourtant, on n'a pas à acheter mille jeux éducatifs (gnan gnan gnan!) pour stimuler bébé. On n'a qu'à être des mères... normales. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est un pédiatre/psychiatre/psychanalyste britannique, Donald Woods, qui l'affirme. Voici ce que l'article de Yoopa rapporte sur ses théories. «Selon lui, l’enfant qui naît en bonne santé physique et neurologique porterait en lui un potentiel inné à croître, à devenir un individu autonome et à avoir foi en la vie. Toutefois, pour qu’il parvienne à ce degré d’épanouissement, certaines conditions gagnantes doivent être réunies: le petit doit évoluer dans un milieu qu’il jugera suffisamment bon pour lui et, pour le lui offrir, il suffit d’être «une mère ordinaire, normalement dévouée». Oh, et avec des défauts, précisait-il.»
Alors, à la veille des vacances scolaires, on donne un break à nos enfants. On ne leur fait pas l'école. On ne leur fait pas pratiquer leurs verbes. On s'amuse tout simplement. On prend du bon temps ensemble. Parce que durant l'année scolaire, franchement, on est trop souvent à la course. Et on ne se sent pas coupable une seule seconde de jouer à un jeu niaiseux et pas du tout éducatif avec eux...
Stimulation intellectuelle ou précoce. Vous savez ce dont je parle!
Mais enfin, on démystifie le tout dans un excellent article publié sur Yoopa.ca.
Non, un enfant n'a pas vraiment «besoin» de tout ça. En tout cas, pas planifié selon un horaire et dans un cadre précis.
On note même dans l'article que les mères (eh non pas les pères! Ça prend ça plus cool que nous - comme plein d'autres trucs! - on le sait et on les félicite, vraiment!) ont tendance à culpabiliser (encore!) si elle ne prenne pas le temps de stimuler leur enfant.
Pourtant, on n'a pas à acheter mille jeux éducatifs (gnan gnan gnan!) pour stimuler bébé. On n'a qu'à être des mères... normales. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est un pédiatre/psychiatre/psychanalyste britannique, Donald Woods, qui l'affirme. Voici ce que l'article de Yoopa rapporte sur ses théories. «Selon lui, l’enfant qui naît en bonne santé physique et neurologique porterait en lui un potentiel inné à croître, à devenir un individu autonome et à avoir foi en la vie. Toutefois, pour qu’il parvienne à ce degré d’épanouissement, certaines conditions gagnantes doivent être réunies: le petit doit évoluer dans un milieu qu’il jugera suffisamment bon pour lui et, pour le lui offrir, il suffit d’être «une mère ordinaire, normalement dévouée». Oh, et avec des défauts, précisait-il.»
Alors, à la veille des vacances scolaires, on donne un break à nos enfants. On ne leur fait pas l'école. On ne leur fait pas pratiquer leurs verbes. On s'amuse tout simplement. On prend du bon temps ensemble. Parce que durant l'année scolaire, franchement, on est trop souvent à la course. Et on ne se sent pas coupable une seule seconde de jouer à un jeu niaiseux et pas du tout éducatif avec eux...
mercredi 12 juin 2013
Un cadeau de dernière minute pour papa!
Mes aptitudes (et intérêt) pour le bricolage étant limités, jamais l'idée ne me viendrait d'offrir un cadeau fait maison à quelqu'un de mon entourage. Si ça prend de la colle chaude, oubliez-moi!
Mais j'ai enfin trouvé le projet qui est adapté à mes capacités.
Ça vous prend:
Un crayon Sharpie
Une tasse blanche
Un four à 350F
Et vous laissez aller votre créativité en imitant cette idée:
Puis vous placez la tasse pendant 30 minutes dans le four préchauffé et vous faites un heureux dimanche prochain... qui sera désormais trop content d'avoir une excuse pour ne pas lever les yeux du journal pour s'occuper des enfants avant d'avoir atteint la dernière ligne de la tasse (mettons, que c'est ça votre message... et votre cadeau!).
Et si vous voulez que votre chéri n'en prenne pas une habitude, et que ce privilège ne devienne pas permanent, eh bien sautez l'étape du chauffage. Et prenez soin de mettre la tasse au lave-vaisselle après utilisation! héhé
Mais j'ai enfin trouvé le projet qui est adapté à mes capacités.
Ça vous prend:
Un crayon Sharpie
Une tasse blanche
Un four à 350F
Et vous laissez aller votre créativité en imitant cette idée:
Puis vous placez la tasse pendant 30 minutes dans le four préchauffé et vous faites un heureux dimanche prochain... qui sera désormais trop content d'avoir une excuse pour ne pas lever les yeux du journal pour s'occuper des enfants avant d'avoir atteint la dernière ligne de la tasse (mettons, que c'est ça votre message... et votre cadeau!).
Et si vous voulez que votre chéri n'en prenne pas une habitude, et que ce privilège ne devienne pas permanent, eh bien sautez l'étape du chauffage. Et prenez soin de mettre la tasse au lave-vaisselle après utilisation! héhé
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Bons plans,
Papas (im)parfaits
lundi 10 juin 2013
Jamais sans son iPod
Non, Misslulus n'est pas vraiment accro à son iPod. C'est plutôt moi qui a voulu qu'elle le soit. J'ai même un peu encouragée le tout. Je lui ai acheté un deuxième fils pour le chargement quand elle va chez son père et elle a une console avec hauts parleurs/réveil-matin/recharge de pile. Je suis donc comme la majorité des Américains (78%) qui ne trouvent pas inquiétant la montée et l'ultraprésence des technos dans la vie de nos enfants.
Ou presque.
Pourquoi la rendre accro? Parce que c'est pratique.
Trois intérêts principaux:
1) le réveil-matin, les alarmes de rappel et la gestion d'un calendrier. Elle apprend à gérer son temps et à moins oublier des trucs. Elle peut mettre tous ses horaires (les semaines où elle est chez moi, celles où elle est chez son père, les rendez-vous, les pratiques de soccer, etc). Mine de rien, je trouve que ça la responsabilise...
2) Les applications qui ME sauvent la vie. Étudier les tables de multiplication ensemble, ça joue sur nos deux systèmes nerveux. Maintenant, elle a plein d'applications pour le faire. Je n'ai qu'à féliciter et hop!
3) c'est une raison encore plus égoïste encore... LA raison pour laquelle je trouve le iPod si formidable: je peux rester en communication avec elle. Justement la semaine où elle va chez son père. On s'écrit de petits "bonne journée", des bisous de bonne nuit, elle m'envoie une ribambelle d'émoticons, je suis ses photos sur Instagram, elle commente les miennes, elle m'envoie de petites farces, je l'encourage le matin d'un examen, etc.
Les deux premières raisons n'en sont pas des vraies, en fait! C'est la dernière qui est vraiment importantes. Tous les parents séparés devraient offrir un iPod à leur enfant. Parce que ça fait vraiment du bien de justement maintenir ces minuscules échanges. Oh pour bien des gens, ça ne parait pas grand chose. Pour moi, c'est réconfortant. Et, comme bien des parents séparés, je traine toujours l'impression de rater une partie de la vie de mes enfants et j'ai peur qu'ils ne me sentent pas toute là. C'est autant déraisonnable comme réflexion, mais tout autant incontrôlable. Alors, je cherche toujours des façons d'atténuer ça. Le iPod fait partie d'une solution.
Et vous, pourquoi aimez-vous le iPod de votre enfant ?
Ou presque.
Pourquoi la rendre accro? Parce que c'est pratique.
Trois intérêts principaux:
1) le réveil-matin, les alarmes de rappel et la gestion d'un calendrier. Elle apprend à gérer son temps et à moins oublier des trucs. Elle peut mettre tous ses horaires (les semaines où elle est chez moi, celles où elle est chez son père, les rendez-vous, les pratiques de soccer, etc). Mine de rien, je trouve que ça la responsabilise...
2) Les applications qui ME sauvent la vie. Étudier les tables de multiplication ensemble, ça joue sur nos deux systèmes nerveux. Maintenant, elle a plein d'applications pour le faire. Je n'ai qu'à féliciter et hop!
3) c'est une raison encore plus égoïste encore... LA raison pour laquelle je trouve le iPod si formidable: je peux rester en communication avec elle. Justement la semaine où elle va chez son père. On s'écrit de petits "bonne journée", des bisous de bonne nuit, elle m'envoie une ribambelle d'émoticons, je suis ses photos sur Instagram, elle commente les miennes, elle m'envoie de petites farces, je l'encourage le matin d'un examen, etc.
Les deux premières raisons n'en sont pas des vraies, en fait! C'est la dernière qui est vraiment importantes. Tous les parents séparés devraient offrir un iPod à leur enfant. Parce que ça fait vraiment du bien de justement maintenir ces minuscules échanges. Oh pour bien des gens, ça ne parait pas grand chose. Pour moi, c'est réconfortant. Et, comme bien des parents séparés, je traine toujours l'impression de rater une partie de la vie de mes enfants et j'ai peur qu'ils ne me sentent pas toute là. C'est autant déraisonnable comme réflexion, mais tout autant incontrôlable. Alors, je cherche toujours des façons d'atténuer ça. Le iPod fait partie d'une solution.
Et vous, pourquoi aimez-vous le iPod de votre enfant ?
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(Z)approuvé,
Petits (z)imparfaits,
Techno
vendredi 7 juin 2013
Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 57)
Ta fille revient de l'école en te disant: «Maman, faut que je fasse 120 pages de mon cahier de maths minimum avant la fin de l'année!» (mais elle a oublié le cahier... comme s'il y avait une soirée à perdre!).
Puis, après une nuit d'insomnie passée à faire les calculs dans tous les sens pour trouver un moyen de faire autant de pages en si peu de temps, elle revient de l'école avec le cahier et te dis: «J'ai compté les pages, j'en ai faites 103 depuis le début de l'année (fe-yiou! tu avais imaginé le pire et eu des brûlements d'estomac pendant 24 hrs...) alors il m'en manque juste 17» (bravo! Elle sait compter, ça ne devrait pas être si pire!).
Et, devant une page complète de calcul mental de type 2971-1789= ? -et l'horloge qui indique 21h-, tu vois qu'elle a fait 4 opérations sans faire d'erreur (donc, elle a compris le principe) mais qu'il lui en reste encore 21 à faire (et 16 autres pages...), tu déposes discrètement la calculatrice sur la table et, devant son air ahuri, tu quittes la pièce sans demander ton reste.
Tsé, des fois...
Puis, après une nuit d'insomnie passée à faire les calculs dans tous les sens pour trouver un moyen de faire autant de pages en si peu de temps, elle revient de l'école avec le cahier et te dis: «J'ai compté les pages, j'en ai faites 103 depuis le début de l'année (fe-yiou! tu avais imaginé le pire et eu des brûlements d'estomac pendant 24 hrs...) alors il m'en manque juste 17» (bravo! Elle sait compter, ça ne devrait pas être si pire!).
Et, devant une page complète de calcul mental de type 2971-1789= ? -et l'horloge qui indique 21h-, tu vois qu'elle a fait 4 opérations sans faire d'erreur (donc, elle a compris le principe) mais qu'il lui en reste encore 21 à faire (et 16 autres pages...), tu déposes discrètement la calculatrice sur la table et, devant son air ahuri, tu quittes la pièce sans demander ton reste.
Tsé, des fois...
mercredi 5 juin 2013
L'école, ça devrait finir en mai...
... ou du moins les devoirs, les leçons et les examens!
En juin, on devrait initier les enfants à la prochaine année scolaire, en douceur. Et en profiter pour s'amuser. Pour leur faire aimer l'école et avoir hâte d'y revenir. On fait un projet (EN CLASSE, pas à la maison!). On écoute des documentaires. On ralentit. Slow-school, svp.
Je suis à boutte. Les enfants aussi. Oh! J'essaie de ne pas trop le montrer, mais franchement j'en ai ras le pompon! MissLulus a des examens plusieurs jours par semaine. JeuneHomme avait un exposé oral à préparer encore cette semaine.
Il fait beau. Il fait clair tard. On a eu un hiver difficile et sombre, là on a franchement envie d'en profiter. Le soccer est recommencé. Les détours par la crèmerie aussi. Les «Je peux-tu jouer avec la voisine d'en face. Elle est encore dehors!» se multiplient. Et j'ai pas du tout envie de refuser.
Et puis, comme s'il fallait en rajouter, c'est le temps des examens. Et les examens du Ministère. Est-ce que quelqu'un dans ces vastes grands bureaux pourraient penser que ce n'est pas la période idéale. Il fait chaud. Les enfants n'ont pas l'air climatisé dans leur classe (en tout cas, pas ici!). 26 enfants qui suent, qui bougent (en plus c'était le défi Pierre-Lavoie) et qui suffoquent dans une classe pour faire un gros examen. Eh bien! Je ne trouve pas l'idée géniale. On a tendance à surenchérir l'importance des examens ces temps-ci. On s'entend: on est tout de même juste au primaire! Je ne dis pas de ne pas étudier ou de ne pas se forcer, mais quand même! On s'entend disons que dans son CV plus tard, si elle a un DEC ou un BAC, ses résultats de français aux examens du Ministère, qu'elle ait eu 65% ou 85%, ça ne changerait pas grand chose... C'est mieux de partir sur une bonne base, j'en conviens, mais il ne faut pas exagérer... (C'est comme la folie des écoles secondaires, mais j'y reviendrai l,automne prochain. Ceci est mon dernier billet sur l'école d'ici septembre!).
C'est sans compter les conseils d'experts divers et les notes dans l'agenda qui nous disent de coucher les enfants tôt. On en a pas envie. Eux non plus. On prend plaisir à lire dehors, à aller manger une crème molle, à flâner au parc, on soupe plus tard, on vit... on vit dehors.
Alors, je propose que l'école finisse en mai. Qui serait d'accord?
En juin, on devrait initier les enfants à la prochaine année scolaire, en douceur. Et en profiter pour s'amuser. Pour leur faire aimer l'école et avoir hâte d'y revenir. On fait un projet (EN CLASSE, pas à la maison!). On écoute des documentaires. On ralentit. Slow-school, svp.
Je suis à boutte. Les enfants aussi. Oh! J'essaie de ne pas trop le montrer, mais franchement j'en ai ras le pompon! MissLulus a des examens plusieurs jours par semaine. JeuneHomme avait un exposé oral à préparer encore cette semaine.
Il fait beau. Il fait clair tard. On a eu un hiver difficile et sombre, là on a franchement envie d'en profiter. Le soccer est recommencé. Les détours par la crèmerie aussi. Les «Je peux-tu jouer avec la voisine d'en face. Elle est encore dehors!» se multiplient. Et j'ai pas du tout envie de refuser.
Et puis, comme s'il fallait en rajouter, c'est le temps des examens. Et les examens du Ministère. Est-ce que quelqu'un dans ces vastes grands bureaux pourraient penser que ce n'est pas la période idéale. Il fait chaud. Les enfants n'ont pas l'air climatisé dans leur classe (en tout cas, pas ici!). 26 enfants qui suent, qui bougent (en plus c'était le défi Pierre-Lavoie) et qui suffoquent dans une classe pour faire un gros examen. Eh bien! Je ne trouve pas l'idée géniale. On a tendance à surenchérir l'importance des examens ces temps-ci. On s'entend: on est tout de même juste au primaire! Je ne dis pas de ne pas étudier ou de ne pas se forcer, mais quand même! On s'entend disons que dans son CV plus tard, si elle a un DEC ou un BAC, ses résultats de français aux examens du Ministère, qu'elle ait eu 65% ou 85%, ça ne changerait pas grand chose... C'est mieux de partir sur une bonne base, j'en conviens, mais il ne faut pas exagérer... (C'est comme la folie des écoles secondaires, mais j'y reviendrai l,automne prochain. Ceci est mon dernier billet sur l'école d'ici septembre!).
C'est sans compter les conseils d'experts divers et les notes dans l'agenda qui nous disent de coucher les enfants tôt. On en a pas envie. Eux non plus. On prend plaisir à lire dehors, à aller manger une crème molle, à flâner au parc, on soupe plus tard, on vit... on vit dehors.
Alors, je propose que l'école finisse en mai. Qui serait d'accord?
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Échos d'école,
Imparfaitement soi-même
lundi 3 juin 2013
Gâcher son fun... par principe?
Je vais me faire lancer des tomates aujourd'hui mais je dois confesser que je ne comprends pas le gros débat et l'appel au boycott de La Ronde à la suite du règlement interdisant qu'on y apporte son lunch (en fait, on peut l'apporter, mais le manger à l'extérieur des lieux.)
Enfant, j'aurais été full déçue que mes parents me fassent manger un lunch à La Ronde alors que j'en mangeais tous les jours à l'école. C'était LA sortie de l'été et ça venait avec un hot-dog moutarde-chou et une barbe à papa. Aujourd'hui, dans ma tête, La Ronde rime avec une poutine de chez Valentine. Mon fun n'est pas complet si je ne me permets pas ce grand écart gastronomique, accompagné du classique p'tit mal de coeur. C'est de même, ça va ensemble.
Et quand je sors pour une journée de gros fun en famille (que ce soit à La Ronde ou ailleurs), mon seul principe est d'avoir du gros fun et d'empêcher tout ce qui pourrait le gâcher. Je me lève ce matin-là avec la même excitation que quand j'étais enfant. Ce n'est pas la journée pour donner une leçon de vie ni de faire la morale à mes enfants. J'ai amplement d'autres occasions de leur faire la leçon. Et l'une d'elle est que des fois, il faut être en mesure de lâcher prise (et son fou!) pendant 12 heures.
À mes yeux, ce moment de fun a plus de valeur que le montant que je vais mettre en plus pour la bouffe. Ça nous sort complètement de notre quotidien stressant et on a l'impression d'être en vacances pour une journée. Bref, on a tous un gros sourire étampé dans la face. Et on y va en tout connaissance de cause. Quitte à y aller une seule fois dans l'été et en profiter pleinement, avec le sourire. Dans mon budget vacances, ça s'équilibre avec les pièces de théâtre et les concerts gratuits dans les parcs. Ou avec les feux d'artifices qu'on va voir fidèlement dans le stationnement de la place Longueuil et qui occupent 4-5 soirées dans l'été.
Cela dit, si vous ne voulez pas y aller pour 1001 raisons, n'y allez pas! Mais si vous vous sentez lésés de ne pas pouvoir y aller ben, allez-y et profitez-en!
Je comprends que c'est chiant pour les allergies et les restrictions alimentaires mais ils ont tout de même prévu une solution et ça fait partie de la vie des familles aux prises avec cette particularité-là. Elles n'en sont pas à leurs premières expériences de ''compliquétude'' comme je l'appelle. Avec Lili en fauteuil roulant, nous aussi on est souvent à part, on n'a pas accès partout, on est limités. Mais on prend chaque moment de plaisir pour ce qu'il est, tant pis pour les casse-têtes et autres situations impossibles (tsé, être au pied d'un grand escalier et évaluer la situation en finissant par la monter à deux, en position de ''je te fais la bascule'', pendant que deux gentils passants grimpent le fauteuil). On accepte nos besoins particuliers et, le plus souvent, on finit par en rire. On n'est pas tout le temps en mode furie. C'est notre vie, faut s'y faire. Mais on se s'empêche pas de vivre. On part d'ailleurs en vacances à Paris cet été (belle-famille française avec une maison pleines d'escaliers, nous voilà!) en sachant fort bien que son fauteuil n'y sera pas le bienvenu. Qu'elle sera sûrement déçue de se faire refuser l'accès au sommet de la tour Eiffel même si on tente de négocier de monter dans l'ascenseur avec son fauteuil roulant malgré l'interdiction, qu'on on aura sûrement plus d'une raison par jour de s'offusquer, de crier au scandale et à l'injustice mais on y va dans l'état d'esprit de se détendre et de s'amuser. On ne s'en va pas militer ni faire pitié.
On me dirait que la nouvelle règle pour entrer à La Ronde est de s'habiller en jaune fluo que je le ferais et... je trouverais juste ça drôle! Mais ce serait sûrement plus salissant, avec la poutine...
Enfant, j'aurais été full déçue que mes parents me fassent manger un lunch à La Ronde alors que j'en mangeais tous les jours à l'école. C'était LA sortie de l'été et ça venait avec un hot-dog moutarde-chou et une barbe à papa. Aujourd'hui, dans ma tête, La Ronde rime avec une poutine de chez Valentine. Mon fun n'est pas complet si je ne me permets pas ce grand écart gastronomique, accompagné du classique p'tit mal de coeur. C'est de même, ça va ensemble.
Et quand je sors pour une journée de gros fun en famille (que ce soit à La Ronde ou ailleurs), mon seul principe est d'avoir du gros fun et d'empêcher tout ce qui pourrait le gâcher. Je me lève ce matin-là avec la même excitation que quand j'étais enfant. Ce n'est pas la journée pour donner une leçon de vie ni de faire la morale à mes enfants. J'ai amplement d'autres occasions de leur faire la leçon. Et l'une d'elle est que des fois, il faut être en mesure de lâcher prise (et son fou!) pendant 12 heures.
À mes yeux, ce moment de fun a plus de valeur que le montant que je vais mettre en plus pour la bouffe. Ça nous sort complètement de notre quotidien stressant et on a l'impression d'être en vacances pour une journée. Bref, on a tous un gros sourire étampé dans la face. Et on y va en tout connaissance de cause. Quitte à y aller une seule fois dans l'été et en profiter pleinement, avec le sourire. Dans mon budget vacances, ça s'équilibre avec les pièces de théâtre et les concerts gratuits dans les parcs. Ou avec les feux d'artifices qu'on va voir fidèlement dans le stationnement de la place Longueuil et qui occupent 4-5 soirées dans l'été.
Cela dit, si vous ne voulez pas y aller pour 1001 raisons, n'y allez pas! Mais si vous vous sentez lésés de ne pas pouvoir y aller ben, allez-y et profitez-en!
Je comprends que c'est chiant pour les allergies et les restrictions alimentaires mais ils ont tout de même prévu une solution et ça fait partie de la vie des familles aux prises avec cette particularité-là. Elles n'en sont pas à leurs premières expériences de ''compliquétude'' comme je l'appelle. Avec Lili en fauteuil roulant, nous aussi on est souvent à part, on n'a pas accès partout, on est limités. Mais on prend chaque moment de plaisir pour ce qu'il est, tant pis pour les casse-têtes et autres situations impossibles (tsé, être au pied d'un grand escalier et évaluer la situation en finissant par la monter à deux, en position de ''je te fais la bascule'', pendant que deux gentils passants grimpent le fauteuil). On accepte nos besoins particuliers et, le plus souvent, on finit par en rire. On n'est pas tout le temps en mode furie. C'est notre vie, faut s'y faire. Mais on se s'empêche pas de vivre. On part d'ailleurs en vacances à Paris cet été (belle-famille française avec une maison pleines d'escaliers, nous voilà!) en sachant fort bien que son fauteuil n'y sera pas le bienvenu. Qu'elle sera sûrement déçue de se faire refuser l'accès au sommet de la tour Eiffel même si on tente de négocier de monter dans l'ascenseur avec son fauteuil roulant malgré l'interdiction, qu'on on aura sûrement plus d'une raison par jour de s'offusquer, de crier au scandale et à l'injustice mais on y va dans l'état d'esprit de se détendre et de s'amuser. On ne s'en va pas militer ni faire pitié.
On me dirait que la nouvelle règle pour entrer à La Ronde est de s'habiller en jaune fluo que je le ferais et... je trouverais juste ça drôle! Mais ce serait sûrement plus salissant, avec la poutine...
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