mercredi 30 novembre 2011

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 54)

On mange de la soupe à l'alphabet et, comme à toutes les fois depuis que les enfants sont petits et qu'on mange de la soupe à l'alphabet, il faut dire un mot pour chaque lettre dans sa cuillère.

Pour montrer l'exemple, je multiplie les «D pour dodo», «E pour enfant», «M pour Maman» quand Lili nous sort un: «Exécrable».

Devant ma face d'ahurie, elle dit: «Ben quoi! J'avais un E!».

Nos soupes à l'alphabet sont définitivement passées un autre autre niveau! Vite que je me fasse une banque de mots «intelligents» (Anthropomorphisme, Béatitude, Caracoler, Dithyrambique...)!

lundi 28 novembre 2011

Trop éducatif? Trop tôt?

En lisant cet article de La Gazette, j'ai juste eu envie de crier: «Laissez-les tranquille les enfants!».
Je vous résume en bref-bref. Dès le début, j'ai failli m'étouffer dans mon café. Une étude recommande de nouveaux programmes scolaires (lire éducatif!) pour les enfants de deux ans (oui, deux ans!) afin de maximiser leur développement. 2 ans?

Je continue à vous résumer. On apprend que si les enfants commençaient l'école plus tôt, un jour, comme conséquence, ils seraient - parait-il!! - plus susceptibles de terminer leurs études secondaires, "ouvrant la voie à une éducation post-secondaire et d'un potentiel de revenu plus élevée". De fait, la mise en place de ces programmes seraient utiles pour les enseignants prêts à enseigner (plus de job!) et aux mères qui travaillent à l'extérieur de la maison (supposément moins de job...!).

Euh? C'est dans l'intérêt de qui? Des adultes ou des enfants?

Je ne suis pas contre l'apprentissage. Loin de là. À deux ans, on peut juste demander à un enfant de s'amuser. Point. C'est assez. Suffisant. En masse. Il aura bien le temps d'user ses fesses sur les bancs d'école. Et contrairement aux gens qui ont fait cette étude, je ne pense pas qu'un programme éducatif en bas âge va les encourager à étudier plus longtemps. J'aurais même plus peur à l'effet inverse. On va le décourager de l'école.

Et il faut connaître son enfant. Le suivre dans ses apprentissages. J'ai eu deux modèles bien différents. MissLulus qui voulait apprendre à écrire et qui était hyper intéressée par les livres avant son entrée à l'école. JeuneHomme qui ne voulait rien savoir de tenir un crayon et qui regardait les livres que de temps en temps. J'ai montré l'alphabet à MissLulus avant son entrée en maternelle à sa demande, j'ai laissé tomber l'idée avec JeuneHomme. Mais après trois mois à la maternelle, il n'éprouve pas de retard. Et il aime apprendre. Forcer les petits? Très peu. Dans les classes de Passe-Partout, dans les garderies, dans les parcs, c'est à qui se vante que son enfant sait reconnaître (et écrire!) toutes les lettres de l'alphabet et son nom tout seul. À trois ans!

Euh? C'est dans l'intérêt de qui? Des adultes ou des enfants?

Mais c'est tellement bon ton d'être «éducatif». Voyez simplement toutes les mentions sur les jouets et dans les guides cadeaux! On l'écrit en grosses lettres quand le jeu est éducatif, bilingue, trilingue, maximise le développement de l'intelligence, alouette? Et ce, même sur des jouets pour les petits de 6 mois! À cet âge, désolée, en autant que le jouet est léger, maniable, mâchable et cute, c'est à peu près tout ce qui compte (et pas trop cher, pour les parents!).

Sommes-nous en train de virer complètement fou avec le désir d'éducation de nos enfants? Sincèrement - et malheureusement! - je pense qu'on déraille parfois!

vendredi 25 novembre 2011

De nouveaux rituels pour Noël

Plus qu'un mois avant le jour N! Même si les enfants vieillissent, je suis toujours aussi gaga quand les premiers flocons se pointent et que les lumières de Noël envahissent les rues. J'attends le 1er décembre avec impatience pour ouvrir la première case du calendrier de l'Avent et ma playlist de musique de Noël est à jour et roule à plein régime.

Avec les enfants, nous avons établi plusieurs rituels. On part le bal en allant voir la parade du père Noël au centre-ville de Montréal et on va voir un spectacle de musique de Noël en décembre (un concert des Jeunesses musicales, le petit spectacle Décembre à 12$, une chorale).

On a acheté une nouvelle décoration pour le sapin par enfant tous les ans (leur initiale et l'année est inscrite quelque part en dessous mais ils reconnaissent leurs décorations à chaque année). On regarde Boréal Express tous les 23 décembre -en étant tous rassurés d'entendre encore tinter le grelot!- avant de déposer les biscuits et le lait pour le père Noël sous le sapin (chez nous, il est toujours passé dans la nuit du 23 au 24, on l'aide à prendre de l'avance et à ne pas être en retard chez vous le lendemain ;-).

Mais les enfants grandissent et je ne suis pas sûre que l'an prochain ils vont sentir le besoin de mettre des biscuits et du lait sous le sapin... Même faire une liste de cadeaux a été ardu cette année. Ils ne voulaient pas grand chose ou ils voulaient des sous pour s'acheter un plus gros truc plus tard cette année... Si bien que je leur ai demandé de réfléchir ensemble à une liste des souhaits: des changements à apporter dans la vie de famille, des sorties qu'ils aimeraient faire, des moments à passer ensemble, des journées thématiques «jeux de société/musique/cinéma» à instaurer , des amis ou des membres de la famille élargie à voir, etc. On tentera de les réaliser pendant les vacances des Fêtes ou dans l'année qui vient... Ils nous la donneront le matin de Noël (qui est le 24, chez nous si vous avez bien suivi! ;-)

Je suis à l'affût de tous les rituels de Noël car j'ai bien l'impression que je devrai réinventer les miens dans les années à venir. Comment garder la magie de Noël intacte avec de grands enfants? Vous avez des idées à partager?

mercredi 23 novembre 2011

Concours - L’Avent à la sauce (Z)

Ho! Ho! Ho! Cette année, c’est terminé les calendriers de l’Avent avec du p’tit chocolat cheap! Les (Z) prennent les choses en main et vous gâtent tous les jours jusqu’au 24 décembre. Une façon de garder le moral tout le mois de décembre!

Chaque jour, un tirage! Chaque jour, au moins une heureuse (parfois plus!)! Le mois de décembre n’aura jamais été aussi chouette, avouez-le!

Vous avez donc jusqu’au mercredi 30 novembre 23h59 pour vous inscrire sur la grande liste des (Z) en nous envoyant par courriel vos coordonnées complètes (nom et adresse postale!) et la réponse à la question :



Quel a été votre pire cadeau de Noël?

Ne vous inquiétez pas : nous publierons la liste de tous les pires cadeaux reçus à Noël de façon anonyme à la fin du concours. Pas de soucis, belle-maman hautaine/belle-sœur frustrée/cousine éloignée/tante d’une autre époque/chum incompris ne sera pas insulté... ;-)



CALENDRIER DE L'AVENT DES (Z)

1er décembre
Le choix d’un Coffret Zen qui vous propose une petite escapade loin du stress et des tracas quotidiens pour un repos revivifiant bien mérité! (valeur de 149$)
Gagnante: Nathalie St-Arnaud, de Trois-Rivières

2 décembre
Des pantoufles chauffantes Sac magique pour reposer vos pieds (et les raviver s’ils sont froids!) et les dorloter doucement. Détente assurée! (valeur de 30$)
Gagnante: Geneviève Robitaille, de St-Bruno-de-Montarville

3 décembre
Un bracelet Anne-Marie Chagnon (Delsia 09) de la toute nouvelle collection Noël. Raffiné et élégant. (valeur de 150$)
Gagnante: Julie Cantin, de Greenfield Park

4 décembre
Un des 2 ensembles de cadeaux Leap Frog comprenant Scanny l’épicerie, un Panier pique-nique (formes et partage) et Mon ardoise de chiffre. Du plaisir pour les petits! (valeur de 75$ chacun– Deux gagnantes)
Gagnantes: Caroline Laramée, de Chambly
et Patricia Hart, de Candiac

5 décembre
Un panier cadeau des Produits Dr Maman comprenant un gel douche, une crème, un savon et deux bombes de bain, pour un moment de détente rien que pour vous! (valeur de 20$)
Gagnante: Marie Godbout, de Montréal

6 décembre
Une cafetière Tassimo T46 dotée de la technologie novatrice de lecture de codes à barres qui procure une boisson parfaite à tout coup! Pour d’excellents cafés...tous les jours! (valeur de 130$)
Gagnante: Julie Tétreault, de St-Hubert

7 décembre
Un des 3 forfaits famille (4 billets) pour le film IMAX Père Noel et le Bonhomme de neige 3D présenté au IMAX du Centre des Sciences de Montréal. (valeur d'environ 40$ chacun – Trois gagnantes)
Gagnantes: Isabelle Simard de Farnham, Marie-Hélène Gagnon de Candiac et Richma Popat de Ville Saint-Laurent

8 décembre
Un épilateur Satinelle Soft de Philips qui utilise une technologie de disques hypoallergéniques afin de garder vos jambes belles et douces pour plusieurs semaines. (valeur de 70$)
Gagnante: Yolande Lapointe, de Trois-Rivières

Lien9 décembre
Une carte-cadeau Home Depot de 100$. Pour rénover votre vie! (valeur de 100$)
Gagnante: Anne-Marie Rainville, de Montréal

10 décembre
Un des 2 nouveaux forfaits Exploration incluant un bain Flottant et NeuroSpa chez L’Ovarium (valeur de 90 $ chacun– Deux gagnantes)
Gagnantes: Annie Clermont de Longueuil et Caroline Gauthier de Lachute

11 décembre
Un des 2 hélicoptères téléguidés offerts par Future Shop. Du plaisir assuré pour les petits! (valeur de 70$ chacun– Deux gagnantes)
Gagnantes: Sophie Arpin de Verchères et Josette Bédard de Petawawa

12 décembre
Une gaine Solutions par Secret, pour des cuisses bien galbées, un ventre plat, une silhouette mince et allongée. (valeur de 46$)
Gagnante: Julie Talbot, de Sainte-Croix

13 décembre
Une lampe portative goLITE blu de Philips. La luminothérapie aide le corps à faire le plein d’énergie et à réguler le cycle du sommeil et ce, en stimulant la production d’hormone du sommeil. (valeur de 178$)
Gagnante: Sylvie Charland, de Chambly

14 décembre
Une carte cadeau Toys’R’us de 150$ pour compléter vos achats à glisser sous l’arbre. (valeur de 150$)
Gagnante: Julie Simard, de Pont-Rouge

15 décembre
Un de 3 forfaits famille (4 billets) pour l’exposition Dinosaures Redécouverts au Centre des Sciences de Montréal. (valeur d'environ 40$ chacun – Trois gagnantes)
Gagnantes: Nancy Beauregard de Boucherville, Aurélie Reynaud de Montréal et Annick Boulais de St-Jean-sur-Richelieu

16 décembre
Un rasoir électrique Ladyshave Sensitive de Philips qui offre un système 5 en 1 pour la protection de la peau. (valeur de 80$)
Gagnante: Anne-Sophie Forgues, de Sherbrooke

17 décembre
Un ensemble de crampons Extrêmes de Yaktrax. Pour vous promener sans crainte cet hiver! (valeur de 55$)
Gagnante: Carole Forget, de St-Pie

18 décembre
Un téléphone C3 de Nokia (sans contrat!) qui vous permettra de rester connecté avec votre entourage grâce à son accès aux médias sociaux et aux services de courriel. (valeur de 180$ sans contrat)
Gagnante: Sarah Poulin-Chartrand, de Montréal


19 décembre
Un des 2 exemplaires du livre-disque «J'ai un bouton sur le bout de la langue» - les chansons de La Bolduc offerts par La Montagne secrète. (valeur de 23$ chacun– Deux gagnantes)
Gagnantes: Élise Patenaude, de Ste-Julie et Lyne Perreault, de Montréal

20 décembre
Une panoplie de livres de Boomerang éditeur jeunesse (un choix à déterminer selon l'âge et les goûts des enfants de la gagnante). De belles lectures au coin du feu ou dans le lit pour vos mousses! (valeur de 150$)
Gagnante: Laurence Lussier, de Chambly

21 décembre
Une création au choix parmi la collection des Colliers d’Evy (valeur de 25$).
Gagnante: Marie-Hélène Cusson, de St-Hubert

22 décembre
Une séance photos familiale chez Nancy Bordeleau photographie. Pour des souvenirs plein d’émotions. (valeur de 80$)
Gagnante: Francesca Mailhot, de St-Jean-sur-Richelieu

23 décembre
Un des 6 coffrets DVD de Toc Toc Toc (série 4) comprenant 3 disques et 15 épisodes. Détente assurée quand les enfants les écouteront! (valeur de 35$ chacun– Six gagnantes)
Gagnantes: Marie-Ève Chabot de Boischatel, Gabrielle Charland de Verchères, Karine St-Hilaire de Gatineau, Mélissa Henry de Miscou (Nouveau-Brunswick), Odrée Royal de St-Hyacinthe et Joëlle Rouillard Lafond d'Alma

24 décembre
Une des 2 places pour le Labo des Muses pour l'atelier Créer, ici et maintenant!, (atelier virtuel) avec des exercices inspirants et stimulants pour embrasser et célébrer sa créativité, pour réfléchir, pour rêver grand! (valeur de 80$ chacune – Deux gagnantes)
Gagnantes: Mélanie Provost, de Laval et Cathy Pelletier, de Québec

lundi 21 novembre 2011

Y’a des choses qui ne changent pas…

On a beau dire que les enfants ont changé, qu'ils deviennent ados plus vite, qu'ils ont des préoccupations beaucoup trop adultes pour leur âge, qu'ils sont technos, wizz, maîtres de l'ordinateur et des jeux vidéo, je me rends compte que malgré tout, il y a des choses qui n'ont pas changé, notamment dans les jeux de cour d'école.

C'est rassurant quand même de voir que les jeux de ficelle, les scoubidous, le ballon-poire, le quatre-coins, le drapeau, le ballon chasseur, le kickball, les coins-coins (y'a mille noms pour ce truc en papier à 4 coins) et tous les jeux de récréation sont restés les mêmes après toutes ces années.

Les enfants ont beau «changer», les jeux demeurent les mêmes. Donc, à la base, sont-ils si différents de nous à leur âge?

vendredi 18 novembre 2011

«Va dormir, bordel!»

LE livre de l'heure pour les parents à boutte?

Go the F**k to Sleep

Un recueil de berceuses parodiées remplies de gros mots pour les parents qui n'en peuvent plus de raconter 8 histoires et entendre «Encore une!», de chanter 14 chansons et inventer mille couplets (et couleurs) pour la (?&*%?&%&&* de petite poulette qui s'en va faire un beau dodo.... cot cot!

Le livre a une étonnante histoire que vous pouvez lire ici.

En attendant la version française du livre, quelle berceuse avez-vous déjà parodié en chantant les dents serrées?

mercredi 16 novembre 2011

Une pédago pour moi!

C'est Lili qui m'a fait penser à ça en me lançant l'autre jour: «C'est plate! Tu n'as jamais de journée pédagogique à ton travail!»

Sa réflexion n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde! Ça m'a titillé pendant quelques jours puis j'ai décidé de m'en offrir une! Une vraie journée pédagogique pour moi! Pas un jour de congé obligé pour cause de rendez-vous chez le médecin (habituellement, ces journées de congé sont bookées de bord en bord car j'en profite pour y placer 2-3- rendez-vous à prendre entre 9 à 5 tous les rendez-vous que je repousse de mois en mois). Pas de rencontre avec un spécialiste pour les enfants, pas de journée de travail à la maison pour faire l'infirmière d'un enfant malade, pas de trucs à régler à la banque, pas de visite du plombier, de l'installateur de fenêtres ni d'un ouvrier pour réparer quelque chose à la maison. Non! Une journée de congé complète pour faire ce que je veux.

Et je l'ai mise à l'agenda en décembre avec l'idée d'aller magasiner mes cadeaux de Noël tranquille et - qui sait- même de les emballer le jour même (et non le 23 décembre entre 21h et 23h30 comme à mon habitude!). Comme je ne peux pas m'empêcher de planifier, j'ai pensé inviter ma mère à déjeuner en tête-à-tête, ce que nous ne faisons jamais maintenant. C'est fou toutes les possibilités qu'offre une pleine journée de congé!

À partir de maintenant, je crois bien que je vais toujours me garder une journée de vacances pour m'offrir une pédago dans le mois de décembre. Je m'offre du temps pour moins courir et compléter mes emplettes de Noël tranquillement au lieu d'avoir la broue dans le toupet jusqu'à la veille de Noël. C'est mon cadeau de Noël, de moi à moi.

Et vous, vous feriez quoi de votre pédago?

lundi 14 novembre 2011

Solutions... canines?

Vous doutez du pouvoir d'un chien pour égayer les enfants ou pour leur donner le sens des responsabilités?

En attendant, vous pouvez toujours vous rabattre sur le fait qu'un pitou peut réussir à calmer Junior... bien mieux que vous parfois! Ici, ici et .

C'est peut-être une solution. Peut-être. Mais pour ma part, je suis incapable.... je ne vois que le fait que la grande bouche de Fido où entrerait trop bien la minuscule tête du bébé! Et cette dernière vidéo me laisse complètement mal. J'ai huit points dans le dos juste à l'écouter. Je ne trouve RIEN de rassurant au fait que le Rottweiler "protège" l'enfant. Rien. Quel avantage ont les parents du bébé? Ils s'assurent que personne ne s'approche de leur enfant? Et si l'enfant était en détresse?

Vous en pensez quoi?

vendredi 11 novembre 2011

Le profil du bonheur

Ça fait quelques années déjà que j'ai renoncé au «bonheur parfait», vous savez celui qu'on idéalise tout le long de la vingtaine pour finalement se rendre compte dans la trentaine (dans mon cas) qu'il se trouve dans les petites choses et qu'une seule de ses petites choses par jour y contribue (me suivez-vous encore?). Pas eu besoin d'une psy, j'ai juste modéré mes attentes et pris la peine d'apprécier les petites choses. Cette «grande réflexion philosophique sur le bonheur» est arrivée avec les enfants, tiens donc...

Mais, la semaine dernière, le concept du «bonheur parfait» a refait surface, du moins dans les médias. C'est que le USA Today a mené la plus vaste enquête jamais réalisée aux États-Unis afin de déterminer les critères du bien-être. Ils ont établi le profil type du bonheur et lui un mis un nom et un visage. Elle s'appelle Mary Claire Orenic, elle a 50 ans (l'âge du bonheur), un enfant de 17 ans (oups! selon l'étude, avoir 2 enfants est le nombre idéal) qui est désormais «élevé» et plus indépendant (un autre point qui contribue au bonheur) alors que ses propres parents sont encore en forme, donc qu'elle n'a pas encore cette charge sur les épaules.

Autres détails non négligeables: elle est heureuse dans son travail et fait du télétravail deux jours par semaine, son mari fait ses lunchs et elle habite sur le bord de la mer en Californie (ça non plus, ça ne peut pas nuire au moral!).

Pour atteindre cette plénitude à la mi-temps de votre vie, vous devez donc avoir eu votre dernier enfant entre 27 et 36 ans... et avoir des parents en bonne santé, qui ne vous ont pas eu trop vieux non plus!

Toujours selon cette même étude, avoir quatre enfants ou plus est trop pour aspirer au bien-être et ne pas avoir du tout vous fait sombrer dans une crise à la mi-quarantaine qui entache votre bonheur global. Le nombre idéal d'amis: quatre.

Les femmes qui se classent parmi les plus heureuses dans cette enquête comptent sur réseau de soutien est très fort. Elles travaillent à temps plein et leur revenu familial est de 120 000$ et plus. Elles ne prennent pas plus que 10 minutes à l'aller et au retour pour se rendre au boulot, font 30 minutes d'exercices 6 fois par semaine et leur indice de masse corporel est de 30 ou moins.

Comme le bonheur, c'est la santé, le profil santé de Mary Claire a été passé au peigne fin. Détail intéressant: elle ne surveille pas ce qu'elle mange et mange un peu tout au long de la journée, sauf en soirée.

Pour voir si vous avez des chances d'atteindre le même niveau de bonheur de Mary Claire (et savoir précisément quoi modifier dans votre mode de vie pour y aspirer), le USA Today a dressé la liste du bien-être. À vous de voir si vous pouvez aspirer au bonheur parfait!

Qu'en pensez-vous? Êtes-vous d'accord avec certains critères? Où en êtes-vous dans votre quête du bonheur? Avez-vous comme moi, renoncé au Grand Bonheur et appris à apprécier tous les petits bonheurs qui, mis bout à bout, deviennent assez impressionnants?

mercredi 9 novembre 2011

Rester à la maison... le tabou?

Rester à la maison avec ses enfants reste probablement l'un des tabous de la maternité des années 2000. On en entend de toutes sortes. On murmure dans son dos : "Elle n'a pas d'ambition personnelle?" (on confond ici professionnel et personnel, je crois!) et on lui dit en pleine face: "T'es chanceuse, tu peux te le permettre!" (euh, c'est un choix! Ça ne veut pas dire qu'elle roule sur l'or!). Certaines se font dire par des mamans qui travaillent "Je ne pourrais jamais faire ce que tu fais..." (pendant qu'elles pensent probablement la même chose de celles qui bossent!).

Bref, on dirait que les mères sont divisées en deux clans: celles qui travaillent et celles qui restent à la maison. Les remarques acerbes fusent vers chacun des deux clans. L'un ne comprend pas l'autre et vice et versa.

Pourtant, on est toutes des mamans qui avons fait des choix.

Aucun des deux camps n'offre une vie sans certains sacrifices, sans certains choix et sans heurts. Aucun. Au lieu de se sentir constamment jugées ou critiquées, il faut se détacher des opinions des autres et... savoir en rire!

C'est ce qu'a fait une maman à la maison qui a dressé une liste des petits secrets concernant son choix de rester à la maison. Ce qu'elle entend, ce qu'on lui demande, ce qu'on attend d'elle, des incongruités, etc. C'est fait avec humour et auto-dérision.


- Tu ne peux pas être en retard à un rendez-vous ou pour rapporter les livres à la bibli. Tu n'as rien d'autre à faire... t'es à la maison!

- Tu n'as pas d'excuse pour ne pas faire de super lunchs hyper santé... T'es à la maison!

- Les réparateurs, plombiers, gars du câble et autres ne sont jamais sexy!

- Tes enfants n'ont pas un meilleur comportement juste parce que tu es la principale personne qui s'occupe d'eux. Même que souvent, ils sont pires!

Pour en savoir d'autres, lisez ceci. Choisir d'opter pour vivre avec humour, ça, c'est cool! Et c'est signe d'une maman qui s'assume. J'aime. Beaucoup.

mardi 8 novembre 2011

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 53)

... Tu te rends compte, 5 ans après avoir emménagé dans la maison, que le coulis de la céramique dans la salle de bain est blanc et non gris, après l'avoir nettoyé avec l'éliminateur de taches OxiClean Polyvalent!

Le hic: moi qui pensais devoir juste récurer le coin où j'avais renversé le fond de soupe que je m'en allais vider dans la toilettes (oups pour le manque de visu!), je me suis ramassée à nettoyer toute la surface de la céramique devant cette belle surprise!

C'est TriplePapa qui m'a convaincue d'essayer ce produit pour réparer ma gaffe après que j'ai essayé en vain tous les push-push que j'avais sous la main.

En y regardant de plus près, j'ai vu qu'il s'attaque à plus de 101 taches sur de nombreuses surfaces comme les tapis, les meubles rembourrés et autres surfaces de la cuisine et de la salle de bain. Il comporte une combinaison de détachants qui décomposent les taches les plus rebelles, comme les traces de gazon, de graisse et de boue. En plus, il est sans danger pour les couleurs car il ne contient aucune trace de chlore. On peut donc l'utiliser aussi dans la lessive ou pour faire disparaître une tache sur les tissus des meubles pris d'assaut par les enfants.

Il s'utilise aussi bien à l’extérieur, sur les gouttières, les terrasses non traitées et les meubles de patio.

Terrasse non traitée... Mmmm... Est-ce que je vais pouvoir faire disparaître la tache de vin rouge survenue après une collision de fin de soirée un peu éméchée sur le nouveau patio l'été dernier?

Ah, et puis non! Les bons souvenirs doivent rester intacts!

(... et si ça devient trop propre, je ne veux surtout pas me taper un nettoyage complet du patio! ;-)

lundi 7 novembre 2011

L'histoire se répète

Je m'étais pourtant dit que ça ne m'arriverait jamais mais voilà qu'en certaines occasions, je me suis devenue le clone de mon père et de ma mère et je m'entends dire des répliques «parentales» que j'ai maintes fois entendues de leur bouche il y a des années..

Par exemple, l'autre jour, j'ai sorti un: «D'ordinaire, je ne ferais pas ça mais...» D'ordinaire! Où suis-je aller chercher ça? La dernière fois que j'ai entendu cela, on devait être en 1987! Et c'est ce que mon père disait quand il était sur le point de m'accorder un passe-droit «exceptionnel».

Sans compter les fois où j'explique que «dans mon temps» on n'avait pas ceci ni cela. Moi qui trouvait ça pathétique venant de la part de mes parents, je trouve cela tout aussi nul aujourd'hui mais j'en abuse parfois.

Et vous? Vous arrive-t-il de sortir des répliques sorties tout droit de votre passé? Avez-vous parfois l'impression de jouer le rôle de «l'adulte» dans la reprise d'un épisode de votre propre vie?

vendredi 4 novembre 2011

On vous donne une heure!

Ce weekend, on change d'heure. Yé! on la recule, donc on "gagne" une heure.

C'est une expression que j'aimais petite car je croyais vraiment qu'on avait une heure de plus en "cadeau". Dans ma tête, j'avais une heure de plus pour faire du coloriage, pour imiter Nathalie Simard tout en écoutant son disque 33 tours sur mon tourne-disque brun Fisher-Price (vous vous souvenez?), pour peigner mes pouliches, pour jouer avec une amie, pour jouer à l'école, pour jouer au Mille Bornes avec mes parents, pour lire, pour m'amuser avec mes poupées, etc. Loin de moi l'idée de prendre ce temps pour faire quelque chose de plate - me reposer ou dormir, mon supplice suprême quand j'étais petite! -, j'avais mille idées de comment utiliser cette heure bonis!

J'ai grandi. J'ai compris. J'ai été un peu déçue. On ne gagne rien vraiment. On modifie: on avance, puis on recule. Finalement, c'est du surplace.

Mais chaque novembre, quand vient le temps de changer d'heure, je réfléchis: qu'est-ce que je ferais si vraiment j'avais une heure de plus dans ma journée? Je le sais bien que rationnellement, mon horaire de dimanche va ressembler à mon horaire de samedi. Je ne gagne rien comme tel. Cette heure de plus, je l'infiltrerais où dans mon horaire? Le matin? Durant les heures de travail? durant l'heure de devoir pour qu'on ait plus de temps? Pendant les repas? Après le souper? Quand les enfants seraient au lit? Dans la nuit?
Si je devais choisir qu'un moment où la prendre, je la prendrais entre 18h30 et 20h30... pour étirer les moments plaisants en famille. À cette heure, les devoirs sont finis, le souper aussi, les lunchs sont prêts, il ne nous reste qu'à profiter: jouer à un jeu, regarder une émission ensemble, lire, flâner, se faire un chocolat chaud, bricoler, etc. Ce serait là. En semaine, en tout cas. Le week-end, je la prendrais le matin pour qu'il se prolonge un peu: aller chercher des croissants, prendre son temps pour se réveiller, flâner en pyjama, cuisiner, etc. Vraiment, encore, loin de moi l'idée de la prendre pour dormir... quoique je devrais peut-être, parfois!

Je sais aussi que je la gagnerai pas vraiment cette heure de plus. Toutefois, je peux sûrement faire des pirouettes (et éliminer des trucs inutiles!) pour "gagner" l'impression d'obtenir cette heure de plus. Pour faire ce dont je rêve. Pour gagner cette heure de plus, la semaine, je pourrais décider de ne plus aller faire des courses (tant pis s'il manque du pain, on mangera des céréales demain matin!), de faire attendre jusqu'au lendemain le panier de linge propre à plier ou de ne plus suivre plein de trucs à la télé. En fait, au mois de novembre, je réaménage mon temps. Je me donne une heure de plus pour ce qui me plait. Ça aide à passer à travers ce mois sombre... jusqu'à l'arrivée des lumières de Noël partout!

Un sondage fait par le magazine Sélection, il y a quelques années, indique qu'avec une heure de plus par jour 43% des Canadiens passerait du temps avec un être cher , 20% ferait du sport (tiens je n'y avais pas pensé!), 11% travaillerait (non, merci!) et 27% dormirait (quand les enfants ne faisaient pas leurs nuits... et encore!).

Si dimanche matin, vous vous réveilleriez avec vraiment une heure de plus, où est-ce que vous la glisseriez dans votre agenda? Vous feriez quoi?

On peut bien rêver, un peu!

mercredi 2 novembre 2011

Un souper en famille par semaine... juste un?

Le journaliste et animateur de talk-show Anderson Cooper (je l'aiiime!) a lancé un défi aux familles américaines: essayer de souper tous ensemble autour de la table une fois par semaine. Oui, une fois. Et ça semble un défi quasi insurmontable pour plusieurs de ses téléspectateurs.

On ne parle pas ici des familles ayant des horaires de travail atypique ou des familles en garde partagée une semaine sur deux. On ne parle pas non plus de rassembler les grands-parents, les oncles et les tantes. On parle de parents qui ont un horaire «normal» et dont les enfants mangent devant la télé, l'ordi, dans leur chambre, bref, une famille éparpillée à l'heure des repas, où chacun prend une bouchée dans son coin. On parle aussi des gens qui sont tellement occupés à s'occuper avec d'autres activités para-professionnelles, personnelles ou pour l'un de leurs enfants qui en oublient l'essentiel (à mes yeux, du moins), l'unité familiale.

Y a-t-il une autre occasion au quotidien où l'on peut tous se retrouver, discuter, s'exprimer, partager et s'écouter qu'un repas en famille? Si l'heure des repas n'était pas la plus facile et reposante chez moi avec un trio d'enfants en bas âge, elle est désormais un moment privilégié. Tellement que je déteste manquer un souper en famille. C'est «mon» moment de la journée. Celui que je retrouve avec réconfort quand j'ai eu une mauvaise journée au bureau, celui qui change mon humeur quand je suis en SPM et qui me permet de m'apaiser en me reconnectant avec mon monde.

Même si la préparation des soupers est parfois comparable à un sprint, le moment où je m'assois sur ma chaise, avec mes affamés attablés et déjà en grande conversation est ce qui, pour moi, se rapproche le plus du bonheur. Alors pourquoi ne ferais-je pas en sorte qu'il se reproduise le plus souvent possible? Quitte à limiter les occasions de le rater et mettre les activités «extra-familiales» ailleurs dans l'agenda.

Et vous, un souper en famille, ça vous inspire quoi? Pourriez-vous vous contenter d'un seul par semaine?