mercredi 31 mars 2010

À la poubelle!


Devant cette nouvelle "troublante" que les vieux Little People sont potentiellement dangereux, je me demande pourquoi ceux-ci serait plus dangereux que d'autres jouets? Ils risquent de se casser? Les jouets du McDo aussi. Les enfants pourraient s'étouffer? Avec un morceau de Lego ou un gros haricot rouge sec aussi! Ils comportent de petites pièces? Euhhh une bébelle Kinder Surprise en 28 morceaux, il n'y a personne qui crie au scandale?

Et dire que j'ai joué avec cela toute mon enfance et que j'ai survécu! Wow!! (et mes enfants jouent justement avec cela, aussi!) Un exploit unique, probablement!

Sommes-nous en train de virer complètement fou? Je suis d'accord qu'il faut faire attention, mais il ne faut pas créer des paniques épouvantables en nous disant de "se débarrasser immédiatement des petites figurine" et en nous précisant de "s'en défaire de façon sécuritaire en s'assurant qu'ils ne peuvent être réutilisés ou revendus".

C'est moi ou c'est un peu exagéré? C'est quoi? Little People, vous voulez que j'achète que vos nouveaux produits à 7,95$ pour trois personnages alors que, pour le même prix au bazar du coin, j'en ai une caisse pleine?? C'est drôle, moi, je penche pour la 2e option...

mardi 30 mars 2010

10 minutes de câlins obligatoires chaque jour

Il y a des jours comme ça qui passent furieusement vite.
L'autre soir, c'est Lili qui me l'a rappelé. Je venais de la mettre au lit. Il était déjà 20h30. Il restait à faire les lunchs du lendemain et j'avais un truc à finir pour le boulot.

En la bordant pour la nuit, je lui donne un bisou à la sauvette sur le front et je lui fais un simili-frottis dans le dos. Je m'apprête à aller faire la même chose à son frère et à sa soeur quand elle me dit, tout gentiment:

- Maman, on ne pourrait pas mettre 10 minutes de câlins par jour dans notre horaire?

J'ai eu un choc. Et une révélation.

Avec mes enfants, je suis câlineuse. Je suis tout le temps en train de les effleurer au passage, de leur donner des bisous et de faire un petit câlin, mais je prends rarement le temps de faire une ''séance exclusive de câlinage''.

Alors ce soir-là, même s'il se faisait tard, même si ma journée était loin d'être terminée, j'ai pris Lili dans mes bras et on s'est serrées fort, sans dire un mot. Après 10 minutes, elle dormait presque. Je l'ai déposée dans son lit et elle m'a souri, les yeux embués de sommeil.

Depuis ce soir-là, j'ai mis 10 minutes de câlins obligatoires par enfant à mon horaire quotidien. 10 minutes où l'on ne fait rien d'autre que se serrer fort, se frotter le dos et... sourire!

Pour moi, ce sont 30 minutes rassurantes, plaisantes et énergisantes. Car après ces séances, je me sens chargée à bloc, prête à terminer ma journée un peu plus zen, apaisée et fière de moi.

lundi 29 mars 2010

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 38)


tu roules sur le pont Jacques-Cartier, café à la main, quand tout à coup tu entends "DAH!?" et que tu penses t'évanouir sur le coup! Tu regardes dans ton rétroviseur pour voir... Fiston!!!! Tu as juste "oublié" d'aller le porter à la garderie... Tu fais demi-tour à la sortie déserte de Sainte-Hélène en te disant que cela te permet de vérifier deux réalités de la vie: tu sais que le café n'avait pas encore fait effet et c'est assurément lundi matin!

Bonne semaine!
(un "Tu te sens vraiment imparfaite quand..." généreusement prêté par une lectrice! Merci! )

vendredi 26 mars 2010

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 37)


(encore dans ton mood de faiblesses de grignotage... SPM oblige!), tu grignotes quelques biscuits Oréo Double Crème (tant qu'à faire!) dans ton lit en écoutant la fin de Tout le monde en parle et que tu t'endors, le boîte restant innocemment sur ta table de chevet.

Au petit matin, heureuse et repue, occupée dans la cuisine à préparer lunch et café, tu trouves JeuneHomme et MissLulus pas mal silencieux. Cela ajoute à ton bonheur du matin... Quand tout à coup, tu vois passer deux faces tout aussi souriantes que la tienne, quand tout à coup tu t'aperçois que les joues sont beurrées de restant de crème et que leurs dents et leurs doigts sont parsemés de graines noires.

Mais surtout, tu remarques...
- leur regard fier d'avoir trouvé les biscuits avant que je ne les range...
- leur regard pétillant qui dit "Ah ha! Tu en as mangé toi aussi hier! T'as pas le droit de nous les interdire ce matin!"
- leur regard simplement ben heureux d'avoir déjeuné aux biscuits...

Tu cours te chercher un autre biscuit en te disant que finalement, on était tous à deux biscuits du bonheur... et qu'on a tous croqué dedans!

jeudi 25 mars 2010

Les (Z) à Trois-Rivières pour le salon

On est de passage pour 4 jours au Salon du livre de Trois-Rivières. Venez nous saluer! Même si on fait semblant d'être super occupées avec "Twitter" en direct et nos cahiers pour prendre des notes, on est toujours vraiment contentes de vous rencontrer... :-)

Jeudi 25 mars
9h30 à 10h
12h à 13h30
18h30 à 20h

Vendredi 26 mars
11h à midi
13h30 à 15h
17h à 18h30
19h à 20h

Samedi 27 mars
16h à 17h30
19h à 20h30

Dimanche 28 mars
11h15 à 12h30
15h à 16h

Et dimanche, on se confesse en direct du Bistro littéraire Télé-Québec. C'est un rendez-vous!

mercredi 24 mars 2010

Maxi plaisir... mini effort!


Depuis une semaine que l'idée était dans l'air. "Dimanche, on va au pays des dinos!". JeuneHomme ne regardait plus ses dinos-jouets de la même façon. À moitié-heureux, à moitié-craintif, cette "grande aventure" au pays des dinos l'intriguait.

Dimanche matin, on est donc parti. Le coeur joyeux. On a fait durer le plaisir tout le long de la route, en prenant des photos et en chantant du Annie Brocoli, du Passe-Partout et autres ritournelles. En surveillant, bien sûr, l'apparition possible d'un dino évadé de son pays. Ah oui! Vous vous demandez où c'est le pays des dinos? En fait, dans un langage d'adultes, c'est... tout simplement.... le Madrid! Le resto laid illuminé d'un néon agressant nous disant - entre autres - "We speak English", "Poutine", etc. Le resto pas très loin de Drummondville, endroit mythique par excellence où Norman l'Amour a pris racine (dommage! On ne l'a pas vu!! haha!). Bref, vrai de vrai, on est sorti au Madrid.

JeuneHomme a c.a.p.o.t.é. Les 4 premières minutes, il ne voulait pas s'avancer devant ces bêtes pour le moins impressionnantes pour un petit de même pas 4 ans. Il croyait vraiment être dans un zoo de dinosaures! Après lui avoir dit que les dinos "dormaient", il a accepté de s'avancer prudemment vers les monstres. Il fallait le voir, les yeux pétillants, le regard fier. Et MissLulus a embarqué dans son jeu l'amenant à s'imaginer être Pétri, un de ses petits héros dans Petit Pied le dinosaure, et ils ont "volé" à travers un parking vide dans le vent du printemps!

Ensuite, on a dîné dans l'antre sacrée de la 20. Du poulet, de la poutine et des croquettes de dinos (of course!). Pas pire que du McDo du coin! Avec deux desserts pour chaque enfant. Mieux encore? Le resto a installé 4 télévisions avec 4 jeux vidéos gratuit dans la salle à manger. Pour eux, on flirtait avec le bonheur pur.

243 kilomètres plus tard, on était revenu à la maison. Un kodak plein de photos souriantes et un JeuneHomme heureux comme 10.

Qui a dit que sortir avec les enfants devait absolument rimer avec tas de fric dépensé, activité dirigée, guide touristique obligé et mention 8 étoiles dans le guide Michelin? Qui? On s'en fout! Je ne dis pas de fuir les vrais musées, mais que parfois on cherche trop que le vrai plaisir est parfois tout simple... Et il se mesure facilement dans l'étincelle retrouvée dans les yeux des enfants.

mardi 23 mars 2010

Le règne du pantalon mou

C'est la dernière chose que j'aurais voulu voir entrer dans les tiroirs de vêtements de mes enfants... des pantalons en coton ouaté ou plus communément appelés dans notre humble demeure le pantalon mou.

Son entrée s'est fait subtilement, l'an dernier, alors que ma fille était en maternelle avait deux périodes d'éducation physique par semaine. Son enseignante nous avait alors demandé de leur mettre "quelque chose de confortable" pour la journée d'école au complet puisque qu'ils ne pouvaient pas aider tous les enfants à se changer pour une petite demi-heure de sport. Compréhensible...

Nous sommes donc allés magasiner des pantalons mous à Choupinette afin qu'elle puisse en porter les deux jours où elle avait de l'éducation physique.

Mais... c'était sans compter l'extraordinaire influence qu'a Choupinette sur PetitLoup qui veut invariablement tout faire comme sa soeur. Je suis donc revenue à la maison avec non pas deux, mais QUATRE pantalons mous, deux pour fillette, deux pour fiston. Et PetitLoup, tout fier les mardis et jeudis de s'habiller comme sa soeur. Je croyais que le règne du pantalon mou en resterait là - enfin je le souhaitait bien.

Mais... c'était sans compter l'extraordinaire confort qu'offrent ces fameux pantalons mous. Ce qui fait que les enfants voulaient les porter de plus en plus souvent. L'automne dernier, ce n'est donc pas avec QUATRE, mais bien avec HUIT pantalons mous que je suis revenue à la maison de mon magasinage de la rentrée. quatre pour PetitLoup, quatre pour Choupinette.

Exit les belles petites tuniques avec collants assortis pour fillette.
Exit les petits ensembles trois pièces, avec chandail et petite veste pour fiston.
Exit les trouvailles géniales à peu de frais dans les friperies.
Et surtout, exit le plaisir de magasiner des vêtements d'enfants.

Maintenant, c'est le règle du pantalon mou à la maison, pour mon plus grand découragement, mais heureusement tout de même pour leur plus grand confort.

(Z)Imparfaite invitée: So

lundi 22 mars 2010

Nous? Eux? Vraiment?

Ça y est une nouvelle étude est sortie disant que nos enfants seraient en meilleure santé si on travaillait à temps partiel (Merci à Mamamiiia d'avoir relevé cette nouvelle sur son blogue!). Et quoi encore?

J'ai bien de la misère à établir le lien entre "mon travail" et la "santé de mes enfants". Je vois surtout une autre façon - à peine détournée quand on sait que le titre de l'étude est "Do working mothers raise couch potato kids?" - de culpabiliser les mères qui travaillent. Et attention! Je ne viens pas dire que celles qui ne travaillent pas ne ressentent pas une pression. Badinter n'arrête pas de leur marteler la tête qu'elles sont les pires anti-féministes! Faut payer les factures, non? Alors on fait les choix qui s'imposent. That's it!

Quand des études comme cela sont publiées, chaque fois j'ai le goût d'hurler: "à chacune son choix et sa réalité". Peut-être que certaines d'entre vous rêvent de travailler à temps partiel, mais pour mille et une raisons - dont la première est que les foutues factures rentrent en chaîne! - elles ne peuvent pas. D'autres s'imaginent déjà avoir la promotion tant espérée, décrocher un nouveau poste important ou autre. D'autres encore caressent l'idée de revenir à la maison tout simplement. Et le plus merveilleux? On le fait chacune pour s'épanouir soi... et ça, c'est la meilleure garantie de la santé de nos enfants! Voilà tout!

vendredi 19 mars 2010

Trop de devoirs?

Au début de l'année scolaire, je l'avoue, j'ai flippé! Momo, Lolo et Lili m'arrivaient tous les lundis avec CHACUN 6 devoirs et 4 leçons (à répéter tous les soirs) pour la semaine. Notre arrivée à la maison à 17h prenait une cadence militaire.

- Videz vos sacs!

(ok, mangez vite, vite un Ficello!)

- Sortez vos devoirs!

J'entreprenais alors la séance de devoirs dans le chaos le plus total. Une oreille tendue vers Momo qui me lisait ses mots de vocabulaire (elle pouvait dire n'importe quoi, je ne suivais pas la liste sur sa feuille car pendant que je l'écoute d'une oreille, j'aidais Lolo à écrire son numéro de téléphone -c'est pas un 6, c'est un 9, recommence ton 6!) Je l'écoutais dune oreille -une seule!- car de l'autre, j'écoutais Lili compter...

- Oups, tu as sauté le 29!

"J'ai même pas dit 29!", s'indignait Momo.

Et à travers cette confusion, je devais vider et laver les boîtes à lunch et préparer le souper. Quand TriplePapa franchissait la porte à 18h en sifflotant, nous étions tous à bout de nerfs!

Et s'ils faisaient leurs devoirs l'un après l'autre? Le problème, avec 30 minutes de devoirs X 3 (+ 3 bains et un souper), c'est que l'un des enfants commençait à les faire à 19h45, complètement brûlé! Fausse bonne idée!

Depuis, on s'est ajustés. Je quitte le bureau un peu plus tôt le lundi, je m'organise pour avoir un souper tout prêt à réchauffer et des lunchs déjà préparés pour le lendemain. On arrive à faire une heure de devoirs bien sonnée le lundi, ce qui nous libère pour le reste de la semaine. Ne reste alors que les lectures et les leçons. Mais ça, c'est le scénario parfait. Car, il y en a toujours un des enfants (jamais le même!) qui n'est pas motivé, qui tente de négocier, qui traîne la patte et qui me fait perdre de précieuses minutes dans mon horaire ultra serré du lundi soir!

Heureusement, ils sont (seulement) en 1re année! Les devoirs peuvent se planifier sur toute la semaine (et parfois le week-end -à ma demande- car c'est là que nous avons du temps en plus et de la fatigue en moins).

Pour ou contre les devoirs? Là n'est pas la question! La preuve: 87% pour les parents d'enfants de 1re et 2e année (et 93% pour les parents d'enfants de 5e et 6e) sont pour les devoirs à la maison. Personne n'est contre la vertu! Je suis totalement convaincue que les devoirs sont essentiels pour cultiver l'effort, la consolidation des acquis en classe et le suivi parental des apprentissages scolaires. N'empêche que je trouve cela très difficile à gérer en semaine.

La bonne nouvelle? Le Conseil supérieur de l'éducation invite les parents et les écoles à donner leur avis pour trouver une solution afin de mieux consolider travail, devoirs et famille.

Ma proposition: pourrait-on se limiter aux leçons et aux lectures en semaine et remettre les devoirs les lundis matins? Un dimanche après-midi intensif de devoirs contre un lundi (et un mardi, et un mercredi...) soir chaotique? N'importe quand!

Et vous, quels sont vos trucs ou vos propositions pour rendre les soirs de semaine plus zen?

jeudi 18 mars 2010

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 35)


dans une rage de sucré en plein SPM (Bah! On se trouve une mini-excuse, parfois...!), tu tournes en rond en vidant tes armoires en recherche folle d'un truc chocolaté à manger quand tout à coup tu te rappelles (ô bonheur!) que tu as acheté les choco de Pâques des enfants (surtout que tu avais craqué devant un emballage de coccinelle de chocolat Lindt cette année!) ... et que tu cours (presque) les manger!! Délivrance!!! Tu te sens sauvée!

Sans aucun remords. Car tu iras leur acheter quelques restants de choco au Dollorama... Ils n'y verront que du feu...

mardi 16 mars 2010

Et la mère d'Einstein?


Il n'y a pas un parent qui, entre avoir un enfant idiot et un futur petit génie, pencherait pour la première option. Personne. C'est normal. Mais de là, à vouloir en faire un génie à tout prix, il me semble que c'est trop.

"Ce ne sont pas tous des Mozart, hein?", nous a dit un homme dans un détour du Salon du livre de Gatineau alors qu'il nous parlait du fils de son ami qui visiblement voyait en sa progéniture un talent musical immense... et qu'il n'en était rien finalement.

Et finalement, ce ne sont pas tous des Einstein non plus? Tant mieux. Et vraiment, on veut quoi? Qu'ils soient hyper intelligents ou qu'ils suivent leurs rêves les plus fous? J'ai lu avec MissLulus, le tout dernier livre de la série des Mademoiselle Charlotte - Une gouvernante épatante - dans lequel l'excentrique dame apprend à une famille qui pousse ses enfants à performer... à rêver tout simplement.

Et la mère d'Einstein, elle, elle lui a appris des notions de physiques à la pelle ou elle lui a appris à rêver? Et, elle le voyait comment son gars? Un génie en puissance... ou son gars tout simplement et ce, avec beaucoup d'amour?

lundi 15 mars 2010

Laissons les gars être des gars!

Depuis quelque temps, Lolo n'est plus le même. Ce qui le branche? Lucky Luke et les cowboys, Batman, Spiderman, Superman, Star Wars, Super Mario... Il se lève et s'empresse d'aller mettre la télé à RDS. Il veut un skateboard, s'inscrire dans une équipe de soccer, jouer au hockey bottine et aller voir Le Choc des Titans au cinéma. Il est rendu à je-ne-sais-plus quel niveau à Zelda sur son DS et il a hâte de recommencer à faire ses sorties entre gars (aller voir jouer l'Impact ou les Alouettes) avec TriplePapa.

Depuis quelque temps, il carburent littéralement à la testostérone. Et je me sens totalement exclue de son univers.

Les fusils, les combats, les épées, ce n'est absolument pas mon truc. Je trouvais presque pathétique qu'il manifeste autant d'intérêt pour tout cela au début mais depuis, je crois que je comprends... Je suis une fille!

Sommes-nous en train de féminiser nos gars en insistant pour qu'ils fassent du coloriage et du bricolage alors que tout ce qu'ils ont envie de faire, c'est de snapper des balles de tennis sur la clôture avec un bâton de hockey? Sommes-nous en train d'en faire des mauviettes en leur interdisant d'aller voir IronMan au cinéma?

On a tellement peur de la violence, de l'agressivité, des fusils et tout le reste qu'on les tient à distance de tous ces trucs 100% gars, avec lesquels nos chums -qui ne sont pas des êtres violents pour autant- ont grandi. Lolo n'a pas de fusil alors il joue au cowboy avec un mini-bâton de hockey. ''Pow pow, t'es mort!'' Je me retiens pour ne pas le réprimander quand il ''tue'' ses soeurs... qui ne s'en formalisent pas outre-mesure. Plus souvent qu'autrement, Lolo se retrouve assis sur le dos de sa soeur Momo (Jolly Jumper?) en train de jouer au cow-boy avec Lili qui leur fonce dessus en fauteuil roulant et ne leur laisse aucune chance!

Est-ce violent? C'est un jeu... de gars! Rien de plus! Même les filles y trouvent leur compte! Entre un conte de fée et un coloriage de princesse, ça doit leur faire du bien à elles aussi! Et si on laissait aussi les filles être (un peu) des gars?

samedi 13 mars 2010

Jouer à la poupée sur le net


C'est moi où il y a un mix étrange entre "poupée", "réseau social ressemblant à Facebook", "apprentissage des langues" et "6 à 12 ans"?

Pourtant, l'idée semble être bien reçue. Museworld permet aux jeunes filles de jouer à la poupée réellement mais aussi dans un univers virtuel sur Internet là où elles pourront créer une vie sociale à leur poupée tout en bavardant avec d'autres jeunes internautes propriétaires d'une pareille poupée d'un peu partout dans le monde.

On est loin des poupées Bout de chou avec leurs cheveux en laine et leur petit baptistaire... et je m'en ennuie, je pense!

vendredi 12 mars 2010

Une cloche de verre... non merci?

Le printemps arrivera bientôt (à mon grand désespoir, cette année). Et on dirait que les fausses bonnes idées aussi! Les enfants deviennent des spécialistes en la matière tout à coup.

- "Je voulais attraper mon ballon sur la 2e tablette du cabanon, alors j'ai mis une chaudière à l'envers sur la tondeuse pour pouvoir le prendre!"

- "Je joue à Tarzan avec les barreaux de l'escalier. Bennn quoi? Oui je lève mes pieds, mais je suis capable de toucher à la marche après.... même si on est dans le haut de l'escalier!!"

- "Je pensais que je pouvais prendre la corde à linge pour attacher ma corde à danser - devenu une liane - et me balancer dessus!"

- "J'ai mis des roches et des cailloux pour faire un circuit pour nos trottinettes. Ben quoi! On n'avait pas de cônes!"

- "On joue à qui saute le plus loin du module de jeux au parc! C'est tout!".

C'est quoi? Un jour, ils vont m'arriver avec "On n'avait pas de jouets alors on a joué à s'étouffer!". Des nouvelles comme cela, ça me fait peur. Ça ne se peut pas que ce soit que quelques enfants un peu tordus sur les bords qui ont essayé ce jeu stupide. N'importe quel enfant, toujours intéressé par la nouveauté et surtout au caractère intrépide, va vouloir "essayer"... avec comme réplique "Bennnn là! Quooooooi? C'n'est pas grave!". La témérité m'énerve (et m'empêche de dormir... à l'avance!), mais d'un autre côté je ne voudrais pas que mes enfants soient trop peureux. Je me rappelle toutes les soirées à jouer dans la rue pas (trop) loin (il me semble!) de la maison quand enfin les journées s'allongeaient doucement. Je veux que les enfants vivent cela aussi... mais on dirait qu'on nous bombarde de mises en garde et que rapido les pires scénarios nous viennent en tête. Ahhhh! Que faire?

Les autres années, l'arrivée des beaux jours rimait avec le retour du rosé. Là, hier soir, j'ai eu droit à une supplication du genre "Je veux aller jouer au parc... toute seule! J'suis capable, tu sais..." Mouin mouin...

jeudi 11 mars 2010

L'umami, notre nouvel ami!

Connaissez-vous l'umami? Bientôt, nous allons nous battre pour en avoir à la maison!

Pourquoi? Parce que ce rehausseur de saveur ne goûte pas sucré, ni salé, n'est pas amer ni sûrette, il goûte bon, tout simplement. Mais comme ne sait pas exactement ce qu'il goûte, on l'appelle la 5e saveur. Mais ce qu'il y a de plus intéressant pour nous les parents avec l'umami, c'est qu'il donne bon goût à TOUS les aliments auquel il est ajouté.

Il est disponible depuis peu en Angleterre sous forme de condiment (la photo), composé d'ingrédients naturels qui -mélangés ensemble- reproduise le goût de l'umami (purée de tomates, ail, pâte d'anchois, olives noires, vinaigre balsamique, champignons porcinis, parmesan, huile d'olive, vinaigre, sucre, sel).

Imaginez tout ce que ce petit tube nous permettrait de faire comme tours de passe-passe aux enfants! De bons choux de Bruxelles à l'umami! Miaammm!

Et vous, quel aliments auraient besoin d'une petite touche d'umami pour plaire aux papilles de vos enfants?

mercredi 10 mars 2010

Alice ou Hannah ?


Avec la sortie en salle du nouveau Alice au pays des Merveilles, réalisé par Tim Burton (et produit par Disney), je me demandais si je devais laisser MissLulus voir ce film?

Franchement, des fois, je me pose trop de questions... Pourquoi pas? Des scènes un peu effrayantes (Bien sûr, la Dame de Coeur hurle constamment "Qu'on lui coupe la tête!", mais j'ai déjà entendu pire dans d'autres films!), un univers assurément flyé comme nous le réserve chaque fois Tim Burton (Un peu - beaucoup? - de fantaisie, c'est génial, non?) et une nouvelle visite d'un grand classique où Alice a maintenant 19 ans (J'aime trop l'idée pour m'en priver!). De plus, MissLulus et moi avons déjà vu la pièce de théâtre Alice au pays des Merveilles l'automne dernier à la Maison Théâtre. Une autre bonne raison de lui faire voir comment d'autres personnes peuvent se réapproprier la même histoire et créer une oeuvre complètement différente.

Ai-je trop tendance à censurer les films avant même d'avoir tenté l'expérience? Oui. Je n'aime pas trop (pas du tout!) les trucs violents pour les enfants. J'ai même du mal à saisir que Superman, Spiderman et cie soient des "gentils". Je sais bien que Petit Pied le dinosaure ne sera pas le copain de JeuneHomme encore bien longtemps, mais quand même! Et je l'avoue, j'ai une tendance à censurer bien des trucs. Harry Potter? Nooo way! Pas tant que tu ne sois pas capable de le lire. Je pourrais comprendre pour les 2 premiers films, mais après? Bofff... je ne trouve pas cela génial même pour 7 ans. Des affaires comme La momie? Noon merci aussi!

Alice serait "trop" pour les enfants? Non, en lisant cet article sur Babble.com, j'ai compris qu'entre Hannah et Alice, il n'y a qu'un pas... le mien! Pas plus Hannah que Alice ne sont destinées à des enfants de 7 ans. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'elles doivent être proscrites. À voir les petites de 5 ans se déhancher et se trémousser comme Hannah (juste la connaître finalement!!), je me dis finalement que j'aimerais peut-être mieux qu'elles sachent qui est Alice au pays des merveilles...

Suis-je en train de faire de mes enfants des "cinéphiles soumis"? Je tiens la corde trop serrée? Je ne suis pas prête à dire cela. Il y a une censure à faire comme parent. Il y a des films où c'est clair: c'est non! Juste non. Faut pas charrier! Je m'étonne, chaque fois que je vais au club vidéo, de voir des petits se garocher sur des films d'horreur... Mais je vais devoir les laisser choisir aussi. Ok pour Alice et en revenant, on loue Superman pour JeuneHomme, c'est un deal? En tout cas, pour moi, c'est tout un pas...

mardi 9 mars 2010

Parents morts-vivants

Je n'en peux plus de ces parents qui ignorent leurs enfants en public. Je ne sais pas si c'est la nouvelle règle à suivre selon le dernier guide d'éducation à la mode mais j'en vois partout ces temps-ci.

Vendredi dernier: 2 lieux publics, 2 situations semblables, 2 parents totalement sourds et muets face à leur enfant.

D'abord à la clinique médicale. Un petit hurleur de 5 ans complètement déchaîné s'occupait en donnant des coups de pieds et de poings dans sa chaise. Comme par hasard, la seule chaise qui était libre dans la salle d'attente était celle qui faisait dos à celle du petit agressif et qui avançait de 3 cm à chaque coups du garçon. Où était la mère? Juste à côté! Elle pianotait sur son iPhone, tournait les pages d'une revue, parlait au téléphone ou se limait les ongles. Elle semblait être le seul être humain à moins de 5 km à ne pas entendre la crise incontrôlée de son enfant. Incroyable!

Puis, au Centre Bell, un couple et leurs deux fillettes assis devant nous au spectacle des Princesses sur glace. À la première rangée du parterre. Ils ont quasiment dû ré-hypothéquer leur maison pour acheter leurs billets (nous les avons reçu en cadeau à Noël et ils coûtaient la moitié du prix de ceux de la 1re rangée!). Bref, les chanceux assis à la première rangée semblaient tous profiter de ce moment privilégié (et coûteux) avec leurs enfants sauf ces deux-là. Ils ont été impassibles, inertes, sans émotion, sans même un regard vers leurs fillettes pourtant émerveillées pendant tout le spectacle.

Pire: à la fin du spectacle, les fillettes se sont ruées sur la bande de la patinoire pour aller voir les princesses. Les agents de sécurité les ont ramenées à leurs sièges et ont averti les parents. ''C'est interdit depuis qu'une fillette a passé par-dessus la bande et s'est fracassé le crâne sur la glace''. Réaction des parents: néant. Deux minutes plus tard, les fillettes reprenaient d'assaut la bande. Re-intervention des agents. Re-inertie des parents.

Alllloooo? Y'a quelqu'un?!

Quand un cellulaire mérite plus d'attention de la part d'un parent que son enfant, y'a de quoi se poser des questions!

lundi 8 mars 2010

Les Bed-in des (Z )


Non! Non! Si vous lisez ce message ce matin, c'est que vous êtes déjà debout? Pourtant, c'est aujourd'hui officiellement le jour du Bed-in des (Z). L'idée a été lancée au détour d'une discussion sur Facebook. On a voté (on était deux! Merci Clau! ) et on a établi qu'on instaurerait une nouvelle tradition: le retour sous les couvertures pour une journée complète!

Deux jours sont déjà prévus pour le Bed-in des (Z), mais notre comité de sélection est prêt à se réunir en assemblée spéciale pour voter tout ajout à la liste.

1er Bed-in: aujourd'hui, le 8 mars.
Pourquoi?
1) Pour se remettre de la relâche (vous avez vu notre nouvelle charte?)
2) C'est en plus la journée de la Femme (donc une excellente façon de célébrer!)

2e Bed-in: lundi 10 mai
Pourquoi?
1) C'est le lendemain de la fête des mères (et notre cadeau de "moi à moi")
2) C'est probablement un des premiers matins pas trop frisquets où on pourra prendre notre café le nez dehors (seule distorsion possible à la règle numéro 1 du bed-in: ne jamais sortir du lit!)

Pour un bed-in réussi, il faut...
- N'en parler à personne de la maisonnée. Continuez de lire ce message, essayez de dissimuler votre petit sourire en coin et reconduisez tout le monde à l'école et à la gardo... en sachant très bien que vous revenez à la maison pour plonger dans le lit ensuite.
- Débrancher le téléphone (ou ne répondez pas tout simplement! à moins que ce soit une amie en bed-in qui veut placoter!).
- Apporter notre kit de survie: piles de magazines nouveaux et non lus, choix de livres (sait-on vraiment lequel on va commencer?), biscuits, grignotines préférées, etc.
- Une télé et un DVD (et la manette) pour pouvoir rattraper le temps perdu dans nos séries télé ou encore pour simplement regarder des émissions un peu niaiseuses mais toujours accrocheuses.

Alors, ce matin, retournez vite sous les draps une fois la familia partie... et envoyez-les manger au resto ce soir, avec papa, grand-maman, grand-papa - si possible, bien sûr - pour étirer encore plus votre bed-in... À moins qu'on soupe dans le lit aussi, avec les enfants? Pourquoi pas?

P.S. D'autres suggestions de dates? On est à l'écoute!

vendredi 5 mars 2010

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 34)


JeuneHomme dans le carrosse d'épicerie juste en face du gentil emballeur te crie d'un ton trop fier

"Mamaaaaaan, tu sens le mammouth!"

Euhhh???


Oui, oui! J'ai pris ton shampoing parce que j'en avais plus du tien et c'est vrai, il y a dessus Mani et Élie de Ice Age.

Chuuuuut!

jeudi 4 mars 2010

Faire ses premiers pas à 6 mois ou à 6 ans

Z'avez-vu cette vidéo?



Le poupon, qui n'a que 6 mois, a surpris ses parents un matin en se tenant droit sur ses jambes et en poussant son premier pas en avant. Les autres ont suivi et le petit, bien que chambranlant, marche!

Marcher, c'est tout une affaire lorsqu'on a un bébé. On attend ce moment avec tellement d'impatience. C'est une étape charnière vers l'autonomie. Les mois deviennent si importants... ''18 mois et il ne marche pas?'' Et on sent alors qu'on a échoué quelque part... Il faut se comparer avec la normalité pour intervenir. Car le moindre retard ne ''s'arrangera'' pas tout seul. Et comme les listes d'attentes sont longues, interminables, il faut s'y prendre d'avance. Sortir la tête (si elle est enfouie dans le sable) et prendre action rapidement pour corriger la situation.

Momo a marché à... je-ne-sais-plus. J'avais la tête bien sortie du sable mais... j'avais arrêté de compter. Autour de moi, le compteur tournait.

''20 mois et elle ne marche pas?''

- Ben non... elle a une légère diplégie. Ça affecte son équilibre.

''Il faudrait qu'elle marche, là!''

- Elle fait de la physio 2 fois par semaine. On a fait un traitement en chambre hyperbare, je vous assure, on fait tout ce qu'on peut!

Finalement, elle a fait ses premiers pas comme tous les autres enfants (mais je ne sais vraiment plus à quel âge!) Et c'est tout ce qui compte. Quand c'est fait, c'est fait. Quand on marche, on marche. L'âge n'a plus d'importance. Le but est atteint. On a pris les moyens qui s'imposaient, on a tout mis en oeuvre pour qu'elle y arrive. Jamais elle ne sera une sprinteuse, mais elle marche!

Pour Lili, on nous a laissé tranquille. Dès qu'on a pu lui offrir un fauteuil roulant, on l'a fait. On aurait pu continuer à utiliser la poussette-parapluie (tellement moins encombrant!) mais on voyait constamment dans les yeux la grande question: ''À son âge, elle ne marche pas?'' Alors le fauteuil aidait à faire prendre conscience de sa différence. Aux autres et à elle-même. ''J'suis tannée d'être petite, maman!'' qu'elle nous disait quand elle voyait des bébés de 20 mois déambuler partout avec aplomb. ''Pourquoi, je ne suis pas capable, moi?'' Paralysie cérébrale, quadriparésie spastique, c'était un vocabulaire un peu compliqué pour son âge.

- Travaille fort en physio, donne tout ce que tu peux, Lili!

Mais pour Lili, je n'ai pas perdu le compte. Elle a marché à... 6 ans. L'automne dernier, en fait! Aidée de sa marchette, bien sûr. Et maintenant, quand elle veut marcher, elle marche. Quand c'est fait, c'est fait. Quand on marche, on marche.

Et je peux vous assurer qu'à 6 mois ou à 6 ans, ça relève tout autant de l'exploit. Et ça soulève la même fierté dans les yeux des parents!

mercredi 3 mars 2010

Lâchez notre panier d'épicerie!

Quand je fais mon épicerie, je peux avoir la paix? Je ne veux personne qui zyeute dedans. Et encore moins de "sur-taxes" sur ce que j'achète.

Vous devez avoir vu comme moi des pub qui dit que le gouvernement a plein d'options pour renflouer son portefeuille dont la super idée de taxer les cochonneries à l'épicerie. C'est moi ou la folie du "bien manger" - et ça a un nom en plus... "orthorexie" - est en train de virer à la folie profonde? Est-ce moi ou on s'enligne pour chercher de l'argent dans les poches de ceux qui en ont le moins, bien souvent? Une taxe de plus pour les pauvres comme en parlait Stéphanie Bérubé dans La Presse?

Parfois, on saisit le problème par le mauvais bout. Taxer ne fera jamais changer des habitudes. Essayez de contrer la malbouffe en nous la faisant payer plus cher n'est pas la meilleure solution. Un chercheur américain notait, avec beaucoup de justesse : «C'est vrai que si on augmente le prix des sodas, les gens en boiront moins, mais ils ne mangeront pas plus de fraises!» Et ils iront moins au théâtre, achèteront moins de livres, etc. Ça a des répercussions partout!

mardi 2 mars 2010

Une relâche de rêêêêêve!

Aaaah!!!! La relâche!!

Je la prendrais bien au soleil moi aussi dans un tout-inclus 5 étoiles du Club Med avec ma tribu. Les pieds dans le sable alors que l'hiver s'étire. Je serais prête à multiplier les ''Hauts les mains!'' et les concours de limbo puis enfiler les mojitos pendant que les enfants s'amuseraient avec des moniteurs compétents qui leur enseigneraient les rudiments de l'espagnol au passage... Et pourquoi pas un peu de snorckling et du parasailing entre deux séances prolongées de farniente?

C'est supposé être la relâche après tout. L'ultime semaine de vacances de l'hiver, non? Pas un casse-tête d'organisation comme ce l'est pour la majorité des parents. Pour plusieurs (dont moi!), cette semaine de vacances de rêve se résume à: 2 journées avec mamie, 1 journée avec papa, 1 autre avec maman et (enfin! ouf!) 1 vendredi familial avec une sortie (la seule de cette semaine de rêêêêve!).

Je fais donc partie de la catégorie de parents qui se ''bricolent une relâche'', comme le décrit bien Nathalie Collard de La Presse. On ne fait rien de spécial mais les enfants l'apprécient quand même et nous aussi car, après tout, c'est congé de lunchs, de devoirs, de bains (quelques-uns...). On peut étirer l'heure du souper, prendre le temps de lire une longue histoire avant le dodo, se coucher une heure plus tard... C'est bien peu de choses mais ça suffit à nous accorder le répit qui nous donnera l'énergie de se rendre jusqu'à la fin de l'année.

Qui a les moyens de prendre une semaine de vacances de rêve chaque année à la relâche? Le métro n'est pas moins bondé, les bureaux ne sont pas désertés alors je ne dois pas être la seule à profiter d'une relâche ''bricolée''... Quand on n'a que 3 semaines de vacances par année, elles sont comptées. Avec 8 semaines à couvrir l'été et 2 autres aux Fêtes, l'équation est assez inégale! Alors on use d'ingéniosité et on chasse la culpabilité pour profiter quand même de notre mini-moment de répit. On l'a bien mérité après tout!

Et vous, quelle serait votre relâche de rêve?

... et à quoi ressemble-t-elle dans la réalité?