vendredi 30 novembre 2012

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 56)



devant cette pancarte, JeuneHomme s'exclame «Ohhhhh wow!!! Du gâteau avec du ketchup! Trop cool».

Et du coup, tu réfléchis en silence et ...

a) Tu te dis que le Ketchup fait beaucoup trop partie de sa vie.
b) Tu dois absolument brises ses illusions que le Ketchup sauve tous les repas.
c) Tu te dis que c'est un peu de ta faute s'il l'aime autant.
d) Tu te rappelles que le Ketchup a fait cesser des crises ET a fait manger JeuneHomme pendant son interminable TerribleTwoThreeFour.
e) Tu remercies le Ketchup d'exister et te dis qu'il devrait faire partie de la trousse de départ d'une nouvelle maman avec mention «Produit qui te sauvera la vie dans deux ans.»

mercredi 28 novembre 2012

Quand les parents sont plus cons que leurs enfants...

Une fillette américaine atteinte de paralysie cérébrale, qui se déplace difficilement à l'aide de béquilles, se faisait littéralement niaiser par son voisin (adulte, père de famille) et son garçon tous les jours au retour de l'école.

Jusqu'à que la grand-maman décide de filmer la scène et de balancer la vidéo sur YouTube:



Un petit garçon de 9 qui niaise sa voisine, c'est du déjà vu. Ce n'est pas très brillant mais bon. Mais quand c'est le père qui part le bal de l'intimidation...

Souvent, on accuse les enfants alors que ce sont leurs modèles qu'on devrait remettre à leur place. Un con, c'est un con, qu'il soit parent ou non...

Mais s'il y a des gens assez cons pour se moquer des difficultés des autres, il y a aussi des gens avec des coeurs immenses pour les faire évoluer. Soyons positifs! Le contraire existe aussi, la preuve ici:


La Fondation Mélio a pour mission d'améliorer la qualité de vie des 5000 enfants handicapés suivis annuellement au Centre de réadaptation Marie-Enfant (dont ma Lili à roulettes et, de plus en plus, à marchette!!!). C'est la saison de la générosité, alors... donnez (et pas juste à la Guignolée!)

lundi 26 novembre 2012

Bipolaire de la job?

Le titre n'est peut-être pas juste, mais c'est celui qui se rapproche le plus de la situation que j'observe autour de moi. Je croyais être la seule à en souffrir, mais même seulement dans mon unique cercle d'amies et de connaissances plus ou moins proches, chaque fois que j'en parle, on me dit «Moi aussi!».

Je ne sais pas vous, mais l'automne a été difficile. Autant certains jours, j'adooooooooooore ma job, me trouve privilégiée de travailler dans un domaine que j'adore avec du monde merveilleux et peux travailler de longues heures sans broncher, autant certains jours, j'aurais envie de rester en boule dans mon lit, passer mon tour, insérer une nouvelle journée entre le mercredi et le jeudi, une journée invisible où je peux rien faire de toute la journée sans pour autant être retardé dans mon boulot, une journée juste à moi. Même ces jours-là où tout semble aller tout croche et rien ne me tente, j'aime encore ma job, mais on dirait juste que je ne m'en rappelle plus. Ces jours «moches&poches», on dirait que ma tête refuse de réfléchir. Je ne veux pas prendre une décision. Je mettrais mon cerveau sur pause avant qu'il ne surchauffe. Ces jours-là, les pubs de voyage m'agressent tellement. Puis, le lendemain: oups! Voilà! J'adore ma job à nouveau avec l'énergie dans le tapis... Au secours: ça se soigne? Parce que ce n'est pas évident de vivre ainsi par moment... 

Avant, j'en parlais pas vraiment. Puis, j'en ai parlé un peu avec mes amies. Quel étonnement! Elles-aussi en avaient certains jours ras-le-pompon! On s'est mis à rêve tout haut qu'on pourrait aussi tout lâcher et se prendre une job où on n'aurait pas à trop penser et où on dirait qu'on pourrait être totalement bien. On ne le fera pas (pas tout de suite, en tout cas!), mais juste le projeter nous faisait du bien. Certaine vendrait des poutines dans un snack à patates, une serait factrice, l'autre, libraire, l'autre préposée au poste d'entrée du parc du Mont-St-Hilaire, etc. On en parle, on rigole, on se dit que ce n'est pas si pire et que le jour où on sera vraiment tannée, on le fera pour vrai. Ça nous donne une porte de sortie. On en jase. On s'écrie des courriels les jours où ça ne va pas. On se planifie des soupers. On jase longtemps. On ouvre une (ou deux!) bouteilles. On va magasiner. On se retrouve pour un café. On décompresse. On vient qu'à en rire. À oublier. À relativiser. À mettre en perspective. Puis, les mauvais jours passent, s'espacent. S'ils reviennent, eh bien, on recommence tout ce que j'ai dit dans ce paragraphe.

Finalement, ça se soigne notre affaire. Ça s'appelle l'amitié. 

Ça vous arrive vous aussi? L'automne a été difficile? Vous auriez envie de tout sacrer ça là, par bouts? Et vous vendriez des poutines ou autre chose?

dimanche 25 novembre 2012

Et la recette gagnante est:



Roulement de tambour...

Après avoir goûté au trois recettes finalistes lors de notre brunch Jasette & Délices, soit:

La pizza oeuf et bacon de Josée Bouthillier
Le sauve-déjeuner du matin de Noël d'Émilie Lepage
Pain doré à la Disney de Caroline Tremblay

Notre jury composé de gourmandes, mamans, journalistes et blogueuses que voilà:



a choisi...

Le sauve-déjeuner de Noël d'Émilie Lepage! Pour son goût étonnant et délicieux (c'est vraiment bon!), pour sa facilité d'exécution (en plus, ça se prépare la veille!) et pour son aspect tout-en-un ultra pratique.



La gagnante mérite ces fabuleux prix:



Et les deux finalistes, ainsi que l'auteure de la recette «mention spéciale Nutella» (le vol-au-vent surprise de Marie-Claude Jean, en version mini sur la photo de droite), recevront un sac à dos Nutella bien rempli!

Merci à toutes pour votre participation!

On vous invite à essayer ces recettes et à propager le plaisir de déjeuner en famille autour de vous!

D'autres photos du brunch Jasette & Délices!










vendredi 23 novembre 2012

Profitez-vous de vos enfants (des fois)?

Je n'ai pu m'empêcher de sourire que je suis tombée sur cette nouvelle cette semaine:

La mère de Harry Styles, l'une des tombeurs chanteurs (quasi) prépubères de One Direction a mis en vente sur eBay la voiture que son fils lui a donné en cadeau à la fête des Mères l'an dernier (une mini-Cooper argent décapotable... pas mal, hein?)

Jusqu'ici, on reste dans le potin (mais c'est vendredi, alors on aime!). Sauf que la maman du charmant Harry en a profité pour mentionner le nom de son fils dans l'annonce, mettre une photo de son illustre fils au volant de la voiture et même proposer une rencontre et une photo avec l'acheteur afin de faire monter le prix de la voiture sur le site d'enchères en ligne.

Héhéhé La belle idée (z)imparfaite, toi!

Je me suis mis à réfléchir un brin. Avec Lili qui est en fauteuil roulant, on se retrouve souvent à bénéficier de privilèges qu'on ne refusent pas, généralement... (sauf la fois où une inconnue est venue lui porter un plat de frites. Euh...? C'est gentil mais elle n'a pas faim... On la nourrit même si elle est handicapée!)

Ainsi, on s'est déjà fait aborder par une gentille dame -alors qu'on était en file pour assister à un spectacle de Marie-Mai- qui nous a invité à venir rencontrer la chanteuse en coulisses après le spectacle. Ce qu'on a fait, encore tout éberlués de cette chance! On n'avait rien demandé mais c'est clair que c'était lié au fauteuil roulant... et on en a profité!

J'ai déjà laissé mes triplés de 2 ans brailler en choeur (ok, je les ai pincés un peu pour les starter...) pour quitter (enfin!) une salle d'attente bondée de tousseurs pour aller attendre l'heure qui restait dans une salle de consultation... beaucoup plus calme!

Je ne dois pas être la seule qui ai profité de mes enfants... Allez! C'est le moment de tout avouer!



mercredi 21 novembre 2012

Pourquoi, pas?


Trouvé sur la page Facebook de Life, wine and being a Mom (je pense qu'elles pourraient être nos amies, elles!) 


Demain: les finalistes à notre concours de recettes avec Nutella.

lundi 19 novembre 2012

Coup de vieux!

C'était la rencontre des profs la semaine passée. Et j'avais bien hâte de rencontrer l'enseignante de MissLulus. Depuis, le début de l'année, elle reste un grand mystère. Quand je la questionnais sur l'âge environ de sa prof, elle n'arrivait pas à me répondre.


- Plus comme moi?  J'sais pas!
- Plus jeune que moi? J'sais pas!
- Plus comme une grand-mère? Ouin, peut-être..., pas tout à fait !

Pas moyen d'avoir une idée précise. Mais c'est «comme une grand-mère» qui a suscité le plus de réaction. Bon! Difficile pour moi d'évaluer, car je ne connais pas son prénom. On verra...

Puis, un jour, MissLulus me parle que son professeur leur parlait de ses enfants.... d'une dizaine d'années.

Euhhh? Il y a quelque chose qui cloche! L'âge d'une grand-mère mais avec des jeunes enfants. Je sais que ça se peut, mais il me semble que...

J'avais hâte à la rencontre, je vous le dis. C'est mon côté curieuse, je l'avoue.

... ... ... Ce fut ma réaction à peine camouflée! Son enseignante a la jeune quarantaine, donc pas très loin de moi! Et ma fille qui la prenait pour une «grand-mère». Au secours!

En sortant de la classe, un seul but: me garocher au Jean-Coutu pour m'acheter une crème antirides. Ça presse!




vendredi 16 novembre 2012

Et moi qui pensais que j'étais une mère cool...

S'il y a un sujet qui est top secret chez nous, c'est l'amouuuur. Il faut faire des courbettes et des cachettes pour aborder le sujet des chums, blondes et prospects à la maison.

Bon, je comprends les enfants... Je détestais quand ma vieille mère «tellement off et pas rapport» (enfin, c'est ainsi que je la percevais à cet âge) voulais discuter de ce sujet avec moi.

Mais le hic, c'est que je ne me perçois pas comme je percevais ma mère dans le temps. Je suis beaucoup plus cool et branchée qu'elle (du moins, c'est ainsi que je me vois...)!

Et il me semble que mon expérience dans ce domaine (pas si lointaine, après tout!) est encore pertinente pour mes enfants. Ma mère avait fréquenté des cavaliers dans les années 50, moi j'ai eu des amourettes de cour d'école, j'ai frenché dans le parc dans les années 80, j'ai viré des brosses avec de la bière cheap, bref, je sais tout que ce qui les attend. Tout ça n'est pas si loin! Bref, je suis mille fois moins déconnectée de la réalité que ma mère l'était dans mon temps (enfin, c'est ainsi que je me perçois...)

Mais je me suis rendue compte qu'il y avait, finalement, un écart insoupçonné entre mon temps et le leur quand j'ai commis l'impair suprême la semaine dernière en sortant de l'école avec Momo. Dans le couloir, alors qu'on venait de croiser Prospect No2, je lui ai dit: «C'est vrai qu'il est beau W.!»

Et là, elle m'a regardé avec des yeux ahuris, est devenue toute rouge et a pressé le pas, furieuse. J'ai regardé autour de nous, il n'y avait personne. Je ne comprenais toujours pas ce que j'avais fait de mal quand je l'ai rejointe au pas de course dehors, elle m'a prise par le bras et m'a tiré un peu plus loin pour me dire: «Bon, ici on est dans l'angle d'aucune caméra de surveillance de l'école. À quoi t'as pensé de me dire ça en plein sous la caméra du couloir? Méga-fail! Maintenant, toute l'école va savoir que je le trouve beau!»

Ben oui! Aie! J'avais pas pensé à ça! «Dans mon temps, y'en n'avait pas de caméra de surveillance...», que je me suis entendue lui répondre bêtement, en sonnant un peu trop comme ma mère.

Ça y est! Je suis à mon tour «full off et méga-fail pas rapport»... Maman, aide-moi!

mercredi 14 novembre 2012

On est parents longtemps...

Il y a des gestes qui nous trahissent. Il y a des habitudes qui prennent du temps à perdre. Ce qui me fait dire qu'on reste parents longtemps. Mon dernier exemple en liste: MissLulus fait de la fièvre et tousse. De ma chambre, je l'entends très bien. Je l'entends même se tourner d'un bord et de l'autre. Je ne dors pas plus qu'elle. Puis, la toux cesse, son sirop fait sûrement effet. Elle s'endort. Moi aussi. Mais, je me réveille quelques heures plus tard en tendant instantanément l'oreille. Je n'entends rien. C'est le silence dans la maison. Je me lève d'un bond et me précipite dans sa chambre. Le silence n'est pas normal; elle devrait tousser. Pourquoi elle ne tousse pas? Je devrais l'entendre. Elle ne ronfle même pas? J'arrive au pied de son lit et je freine ma course. Il ne faudrait pas que je la réveille. Je vois bien qu'elle dort. Elle fait l'étoile dans son lit, le pyjama retroussé et son ventre qui monte et qui descend.
Je retourne dans mon lit et ça me prend une éternité à me rendormir. Je ferme les yeux deux minutes avant qu'elle ne se remette à tousser. Je me relève pour lui donner son sirop et je finis par me rendormir...quand elle se rendort!

Ça arrive encore! Ils ont 6 et 9 ans. Et parfois encore je me réveille en sursaut la nuit et c'est plus fort que moi, je dois aller vérifier «s'ils respirent encore». Comme quand ils étaient bébé et qu'ils commençaient à étirer le dodo entre leurs boires.

Le pire, c'est que même la semaine où ils sont chez leur père, il m'arrive de me réveiller et de me dire que c'est trop silencieux et je vais dans leur chambre...vérifier s'ils respirent!

Et vous, des trucs comme ça, ça vous arrive encore?

lundi 12 novembre 2012

C'est quand Noël chez vous?

Chez nous, bien franchement, c'est commencé depuis une bonne semaine.

Lili et Momo sont toutes les deux dans une chorale et le premier spectacle de Noël de Lili est dimanche prochain (celui de Momo est le dimanche suivant). La chorale de Lili va se produire avec «tsé, le gros-monsieur-gentil-qui-chante-de-l'opéra», dixit Lili, alors elle chante en boucle Glory Glory Alleluia du matin au soir, alors que Momo répète Adeste Fideles en latin (!) car sa chorale va nous empêcher de nous endormir à la messe de minuit (même si c'est à 20h30) encore cette année.

Bref, la musique de Noël tourne sans arrêt chez nous et il n'y a même pas de répit à l'heure du bain et de la douche car les filles s'époumonent encore plus! (Au moins, ça nous donne un break de One Direction!)

À force de les entendre chanter, ça m'a mis en mode Noël moi aussi. Mes recettes des Fêtes sont déjà trouvées, mon booking de soupers des Fêtes est bien entamé et plus de la moitié de mes cadeaux sont achetés. Folle de même! Il faut dire que c'est le temps parfait pour s'y mettre, avant la folie des weekends de décembre où s'enchaînent les partys de bureau et les lendemains de veille paralysants.

Et puis, je n'ai pas vraiment de mérite. J'ai fait tout cela tranquille, un samedi matin avec un bon café devant mon ordi. Sur le site d'Archambault, j'ai tapé One Direction dans le moteur de recherche et, 3 minutes plus tard, tous les cadeaux des filles étaient trouvés. J'ai tout commandé en ligne (et en solde!): les livres, les jouets, les jeux de société, les jeux vidéo, les DVD, les trucs de fille trippants (chez Justice). Idem pour les vêtements des enfants. Ils se sont assis avec moi avec un bon chocolat chaud et on a magasiné les robes, jupes, souliers, chemises et pyjamas pour les Fêtes. Cinq jours plus tard, on recevait le tout à la maison. Tiguidou! Ils ont paradé tout contents avec les vêtements qu'ils avaient choisis eux-mêmes. Pas de tournées de centres d'achats exaspérantes, pas de chignage au magasin devant le trop-plein de choix qui s'offrent à eux!

Noël, les spectacles et la neige peuvent arriver, on est prêts et on va en profiter! Parce qu'à chaque année, on se rend compte que c'est ça qui est le plus excitant au fond. Toutes les activités, sorties et rituels qui nous mènent jusqu'à Noël. Plus que la fête elle-même, ce sont tous ces moments qui jalonnent l'attente qui sont vraiment, mais vraiment, excitants! Alors, en éliminant les courses et le magasinage, on se rend encore plus disponibles pour tout ça.

Prochaine étape: le défilé du père Noël au centre-ville de Montréal samedi prochain. Qui vient avec nous?

PS: Vous avez des marchés, défilés, événements le fun dans votre coin avant les Fêtes? Partagez-les avec nous, ça va nous donner de nouvelles idées!

vendredi 9 novembre 2012

Être ou ne pas être un «slow parent»

Être un vrai «slow parent», comme l'entend Susan Sachs Lipman dans son livre «Fed Up with Frenzy: Slow Parenting in a Fast-Moving World», je ne pense pas que je serais capable. Je carbure un peu trop aux projets trippants (tant au boulot qu'à la maison) et aux défis. Et malgré ce qu'elle propose - comme faire du beurre maison avec ses enfants - , je trouve que la solution la plus facile reste d'aller en achter du tout fait à l'épicerie pour ensuite passer du temps avec les enfants. Ça, ça me sauve vraiment la vie. Et puis, je l'avoue, il serait difficile pour moi de délaisser la technologie, mon ordi et mon iPhone... c'est mon boulot!

Ça ne veut pas dire que je ne pourrais pas instaurer quelques principes «slow» à ma vie.
En fait, je pense que je le fais déjà un peu. Que peut-être même tout l'esprit des (Z), c'est un peu ça: arrêter de s'en faire pour mieux apprécier ce qui se passe là, maintenant. En 2010, un article du Time avait, semble-t-il, fait couler beaucoup d'encre: «All Joy and No Fun: why Parents Hate Parenting?». Trop de choses à faire, journées épuisantes (pour les enfants et les parents et rythme de vie de fous. C'est vrai qu'on ne vit plus comme autrefois et il faut arrêter de se comparer à ce modèle. Maintenant, les enfants ont la moitié moins de temps libre, 1 parent sur deux apporte du boulot à la maison le soir et pendant 40% de leur temps les mères font du multitâches. Franchement, quand on lit ça, on se demande bien comment on pourrait bien ralentir? Parce qu'en plus, il y a comme des factures à payer, non?

Ralentir, est-ce que ce ne serait pas plutôt «choisir»?

Choisir de couper une activité parascolaire?
Choisir de n'avoir qu'une seule voiture?
Choisir de dire non à du bénévolat?
Choisir d'avoir un lave-vaisselle?
Choisir que voir une pile de linge propre pas plié, ça ne nous dérange pas?
Choisir d'acheter des légumes déjà coupés?
Choisir d'aller au resto parce qu'on a eu une grosse journée?
Choisir de faire un voyage?
Choisir de recevoir simplement à Noël?
Choisir de ne pas s'en faire?
Choisir d'arrêter de travailler?
Choisir de retourner travailler?
Choisir... choisir... choisir... et ensuite assumer nos choix!

Pour aimer être parent, il faut que notre nouveau rythme de vie familial nous convienne, choisir ce qu'on veut faire (et ne pas faire!), savoir pourquoi on fait ces choix et ensuite... avancer vers ce mode de vie-là! Arrêtez de s'en faire avec le «oui, mais plus tard...», le regard des autres, les avis des autres, etc. 

Personnellement, je ne serai jamais un «slow parent» parfait (!). Mais je vais être imparfaitement moi avec mes moments ultra stressés et mes moments ultra relaxes. Et surtout tous ces moments seront choisis et je sais pourquoi je les fais.

mercredi 7 novembre 2012

«C'est pas de ma faute!» et autres excuses bidon

Les enfants m'impressionnent avec leur puits sans fond d'imagination, particulièrement quand il s'agit de trouver des excuses pour ne pas faire une tâche ou pour expliquer un comportement.

À ce chapitre, la phrase la moins imaginative (mais la plus fréquente) chez nous est: «C'est pas de ma faute!». Cette phrase-clé est employée à toutes les sauces:

- Ta brosse à dents est par terre!
«C'est pas de ma faute!»

- Tu as renversé du lait
«C'est pas de ma faute!»

Mais le spectacle d'humour commence vraiment quand ils laissent aller leur imagination et dépasse le stade du «C'est pas de ma faute». La dernière trouvaille en lice revient à Lolo qui a nous affirmé sérieusement mardi matin: «Le tremblement de terre a tout défait mon lit! C'est pas de ma faute!» (une chance qu'il venait d'entendre la nouvelle à la radio car il dormait à poings fermés quand ça s'est produit!)

Momo a un répertoire d'excuses toutes plus improbables les unes que les autres quand vient le temps de faire ses tâches. Elle doit absolument changer de bas (!) au retour de l'école quand vient le temps de vider sa boîte à lunch (Ah oui? Tu dois changer de bas maintenant là?!), trouver un livre qu'elle doit ABSOLUMENT apporter à l'école le lendemain quand vient le temps de laver les napperons...

Les allergies soudaines sont aussi fréquentes. Lili est depuis peu allergique aux choux de Bruxelles. «Mais pas à la salade de chou, juste aux choux de Bruxelles». Et si elle en mange un (un seul!), sachez que «je vais mourir drette-là sur la table, la face dans mon assiette» et que... ça ne sera pas de sa faute!





lundi 5 novembre 2012

Bientôt la fin des devoirs?

François Hollande, le président de la France, a promis d'abolir les devoirs à travers tout son pays . Finito! On en parlera plus...

C'est un peu ce qu'a fait un père en Ontario à plus petite échelle. Il a déclaré que sa maison était une zone «Homework Free». Depuis six mois, ils trouvent que ses enfants et lui ont une bien meilleure qualité de vie. Ils n'ont pas à se chicaner sur la bonne façon de faire des divisions ou se garocher au Dollorama pour trouver de la colle pour finir une maquette à la toute dernière minute. Leurs soirées leur appartiennent, voilà tout!

Le bonheur, quoi?

Vous imaginez si en revenant de l'école, on n'avait qu'à préparer le souper, tranquillement, jeter un coup d'oeil pour regarder les enfants jouer dehors, leur sortir les crayons feutres et la peinture pour un bricolage, aller à la bibliothèque en famille (et pas à la course), juste s'asseoir tout en jasant, regarder un film ensemble, aller voir les grands-parents, etc.

Ça fait rêver. Surtout que les recherches se contredisent sur l'importance et la pertinence des devoirs.

Reste que la simple perspective de regagner nos soirées en famille me fait totalement rêver... Et ça ne voudrait pas dire pour autant que je me désintéresserais de ce que mes enfants apprennent ou font à l'école. Loin de là, même!

Allez, ce matin, avec votre café, rêvez à votre soirée si vous n'aviez pas de devoirs à faire... Que feriez-vous?

dimanche 4 novembre 2012

Rappel: Concours de recettes!


Un dimanche gris et fristounet, c'est parfait pour fouiller dans ses recettes, non?


Entre deux recettes de potages (miam! Bien tentant aujourd'hui!) et cette recette de courge que vous reportez toujours au weekend suivant parce que l'étape «couper la courge» vous rebute, vous tomberez peut-être sur LA recette de déjeuner qui vous fera gagner ces prix:


En collaboration avec Le Coin déjeuner Nutella, les (Z)imparfaites lancent un concours de recettes pour aider les familles à augmenter le plaisir au petit-déjeuner. Le but: partager vos meilleures recettes salées ou sucrées pour le déjeuner (ou le brunch) afin d'arriver avec de nouvelles idées savoureuses pour faire déjeuner vos enfants tous les matins.

On vous invite donc à nous envoyer, par courriel, vos recettes faciles et originales de déjeuner d'ici le lundi 19 novembre à midi.  

Le 22 novembre, nous publierons les 3 recettes finalistes et le 24 novembre, nous testerons les recettes finalistes en direct sur Facebook et Twitter avec photos et commentaires, en compagnie d'un jury gourmand composé de mamans et de petits (z)imparfaits. Comme on ne pourra pas recevoir tout le monde, vous serez invitées à les tester en simultanée avec nous et à nous transmettre vos commentaires et photos. Un vrai brunch 2.0! Le jury sélectionnera alors LA recette de déjeuner préférée des (Z)imparfaites.

Les trois finalistes recevront de chouettes cadeaux associés au plaisir de déjeuner, offerts par Nutella.

vendredi 2 novembre 2012

On fait la grève?

Quelle idée géniale que celle qu'a eue Jessica Stilwell, une mère de Calgary, qui a décidé de faire la grève du ménage! Oui, elle a abdiqué devant ses jumelles de 12 ans et sa fille de 10 ans -et a reçu sa part de critiques de la part d'une tralée de parfaites Canadian mothers- mais je peux facilement comprendre comment sa maison est si rapidement devenue sens dessus dessous (bizarrement, je n'ai pas besoin de faire la grève pour ça devienne autant le bordel chez nous...)

Après des semaines de répétition sur tous les tons, du conciliant «Les filles, rangez votre chambre svp!» à l'hystérique «Si la chambre n'est pas rangée d'ici demain, je jette tout!», je me suis rendue compte qu'ignorer le désordre est la menace qui marche le mieux avec les enfants de ce groupe d'âge.

J'ai décidé de ne plus leur en parler. Je poussais les livres et les magazines d'une main sur leur commode et j'y déposais la pile qui traînait dans le salon. Mon espace de vie, je l'aime moyennement bordélique (vivant, habité, mettons) mais j'ai suffisamment de choses qui mettent de la vie chez moins sans avoir besoin des leurs en quantité industrielle. Quand leur pile monte trop haut, je renvoie le tout dans leurs quartiers.

Le désordre s'est donc accumulé rapidement dans la chambre des filles. (Lolo est du type rangement quasi-compulsif alors je n'ai pas besoin de le forcer. Ça a ses bons côtés!) J'ai donc laissé les filles tranquilles avec leur ménage. J'en ai même plus fait allusion et vous savez quoi? C'est tout rangé depuis samedi dernier! Au retour de notre virée à St-Lucien quelle ne fut pas ma surprise de revoir le dessus du bureau (eh ben, il était blanc!) et un plus grande partie du plancher et de trouver cette note accrochée sur leur bureau:




Ma simili-grève a porté fruit. Elles se sont écoeurées elles-mêmes à force de crouler sous leur bordel! Merci Jessica! Maintenant, je mets le frein sur quelle tâche répétitive et rebutante? Plier le linge? Vider le lave-vaisselle? Préparer le souper? Faire l'épicerie? (en tout cas, pas l'apprentissage du verbe mettre, c'est sûr! ;-)

Une grève d'un weekend, ça me semble assez tentant... Et vous?