À en croire Jean-Sébastien Marsan, j'ai trouvé un moine. Un cas rare: un gars célibataire sans enfant qui a «sauté» dans ma vie sans trembler. Selon lui (JS Marsan), fréquenter une mère monoparentale est un véritable sacerdoce, une vocation quoi! Il y va de conseils et de recommandations pour un gars qui veut se lancer dans une aventure/relation amoureuse avec une mère monoparentale.
C'est plus compliqué qu'une femme sans enfant? Probablement. C'est sûr qu'il y a des horaires, des semaines de garde, des "switch", un enfant qui pleure la nuit, le retour dans sa vie de la gastro, l'écoute de Toupie et Binou, des attaques sans relâche vers son système immunitaire jamais au prise avec des petits virus environ 11 mois sur 12, l'apprentissage de la marche en se trainant les pieds pour ne pas piler sur une voiture en pleine nuit et se bousiller un orteil (ou s'écraser par terre!), un tout nouveau 5 à 7 avec des devoirs et une préparation de souper en même temps, les élans amoureux entrecoupés de petits bruits dans la chambre d'à-côté et de "maman, j'ai fait un cauchemar!", de levers beaucoup plus tôt, d'une blonde qui s'endort parfois bien tôt parce qu'elle est crevée de sa journée (de fou!), de dents qui branlent (et la peur qui va avec), des nez à moucher, la renaissance du père Noël (et des cadeaux!), les visites au zoo et le bowling, etc. Et ça vient aussi avec la maman, habituée à gérer la maisonnée à sa façon et à mener de front mille trucs en même temps. Une femme qui a du guts, un boulot, une carrière, une indépendance, des rêves, des projets et tellement pas de temps pour tout réaliser. Une femme avec ses paradoxes toutefois: une fille forte, mais aussi qui verse des larmes les jours où ses enfants ne sont pas là (eh oui! Elle ne tombe pas nécessairement sur le mode "party"; pour elle, ses enfants même s'ils ne sont pas là physiquement, ils le sont toujours dans sa tête et son coeur). Eh oui! C'est pas facile tout le temps. Mais de là à dire que fréquenter une mère monoparentale demande une patience à toute épreuve, j'ai des doutes. Entre une fille indépendante et autonome, qui sait ce qui veut, qui fonce et qui avance droit devant et une célibataire sans attache (aucune), mais insécure et dépendante, il me semble que je choisirais la mono!
On a plein de bons côtés! On est indépendante, fière, débrouillarde et organisée. On a lâché prise sur un paquet de trucs. On ouvre peut-être plus souvent de bouteilles de vin que les autres (on a pris cette habitude dans les bouts plus rough!). On sait ce que l'on veut (et non, M.Marsan, on ne cherche pas la perfection! On haït ben cela la perfection!). On n'a pas de temps à perdre. On ne vous fera pas niaiser.
Bref, peut-être que Jean-Sébastien Marsan tremble devant une mono, mais peut-être que n'importe quelle fille sûre d'elle, à son affaire, qui en a déjà vu d'autres, qui sait quoi faire de sa vie et qui va chercher son bonheur (et ne l'attend pas) lui fait peur. En conclusion: s'il aime les contes de fées et rêve de "sauver" une princesse, j'ai des DVD à lui prêter. Les monos, elles, ne demandent pas à se faire sauver... désolée!
mercredi 29 février 2012
lundi 27 février 2012
Rater sa sortie
Un lundi matin, c'est un bon moment pour partager ses angoisses, non? La mienne est toute petite mais elle réussit quand même à assombrir mes journées quand ça se produit.
Je déteste rater mes «Au revoir» en quittant la maisonnée pour aller au boulot le matin. Je me rends compte que ça m'arrive un peu trop souvent à mon goût alors je m'oblige à l'avouer sur ce blogue aujourd'hui pour me sentir encore plus cheap la prochaine fois que ça se produira.
Parfois, c'est parce que je suis pressée, d'autres, parce que je me suis levée du mauvais pied, d'autres encore parce que les enfants s'obstinent dès le saut du lit et me mettent en furie. D'autres parce que j'ai mal dormi. Bref, toutes les raisons sont bonnes (un peu trop) souvent pour que je dise un «Bye-bye-bonne-journée-amusez-vous-apprenez-bien-bisous-bisous» à la sauvette.
Et ce n'est qu'une fois que j'ai franchi la porte (de l'autobus ou du train) que je me rends compte que j'ai raté ma sortie. Et je me trouve poche. Et j'ai hâte à mon retour pour réussir mon entrée et effacer ma micro-angoisse de la journée.
Voilà, c'est dit. Maintenant que c'est énoncé, ça ne risque plus (ou ça risque moins) de m'arriver.
Et vous? Y a-t-il une petite angoisse que vous aimeriez avouer ou partager pour vous en libérer?
Je déteste rater mes «Au revoir» en quittant la maisonnée pour aller au boulot le matin. Je me rends compte que ça m'arrive un peu trop souvent à mon goût alors je m'oblige à l'avouer sur ce blogue aujourd'hui pour me sentir encore plus cheap la prochaine fois que ça se produira.
Parfois, c'est parce que je suis pressée, d'autres, parce que je me suis levée du mauvais pied, d'autres encore parce que les enfants s'obstinent dès le saut du lit et me mettent en furie. D'autres parce que j'ai mal dormi. Bref, toutes les raisons sont bonnes (un peu trop) souvent pour que je dise un «Bye-bye-bonne-journée-amusez-vous-apprenez-bien-bisous-bisous» à la sauvette.
Et ce n'est qu'une fois que j'ai franchi la porte (de l'autobus ou du train) que je me rends compte que j'ai raté ma sortie. Et je me trouve poche. Et j'ai hâte à mon retour pour réussir mon entrée et effacer ma micro-angoisse de la journée.
Voilà, c'est dit. Maintenant que c'est énoncé, ça ne risque plus (ou ça risque moins) de m'arriver.
Et vous? Y a-t-il une petite angoisse que vous aimeriez avouer ou partager pour vous en libérer?
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Angoisses maternelles
vendredi 24 février 2012
Et demain...
Deuxième (et dernière, promis) fois que j'en parle. À Tout le monde en parle, Jacinthe René avouait être une mère extrême qui ne laissait jamais pleurer son bébé. Elle a sorti quelque chose comme c'est angoissant pour un enfant de pleurer sans être consolé.
Elle n'en a jamais eu assez. Vous vous souvenez des cris et des pleurs. Ce n'est pas si loin dans ma mémoire. Et du sentiment d'impuissance parce qu'on a tout essayé pour calmer le bébé en furie et que là, on ferme la porte de notre chambre pour s'y enfermer dix minutes. Pas pour être heureuse de le laisser. Mais pour se sentir à bout de nerfs. Pour pleurer.
Et puis, il y a des fois où on sait que c'est du caprice. Oui, je crois que des enfants ont des caprices. Ils sont même dotés d'un flair incroyable pour trouver nos failles et nos faiblesses pour habilement jouer avec elles. Les pleurs, le chignage et les cris en font partie.
Être toujours là pour son enfant, bien sûr que c'est le souhait de tous les parents. Mais la première chose aussi qu'il faut apprendre c'est que notre enfant doit "vivre" aussi sans nous. Faire confiance à d'autres personnes. Aller vers les autres. Notre devoir, même si c'est étrange, c'est de les amener à pouvoir justement se passer de nous un jour ou l'autre. De les rendre autonome. Tomber, ça fait mal. Ça écorche autant le genou que l'orgueil. Si quelqu'un est toujours là pour nous empêcher de tomber, d'avoir mal, pour nous surprotéger, on n'apprendra jamais à se relever. Et dans la vie, il faut se relever. Toujours. Et une fois de plus que le nombre de fois qu'on a planté.
C'est bien beau le principe de vouloir toujours être là et lui éviter toutes les souffrances. De lui dire qu'il est exceptionnel et que rien ne lui arrivera. Mais un jour, notre enfant aura 26 ans et il aura besoin de se relever. Parce qu'il va tomber. Et un jour, demain, on ne sera pas toujours là.
Elle n'en a jamais eu assez. Vous vous souvenez des cris et des pleurs. Ce n'est pas si loin dans ma mémoire. Et du sentiment d'impuissance parce qu'on a tout essayé pour calmer le bébé en furie et que là, on ferme la porte de notre chambre pour s'y enfermer dix minutes. Pas pour être heureuse de le laisser. Mais pour se sentir à bout de nerfs. Pour pleurer.
Et puis, il y a des fois où on sait que c'est du caprice. Oui, je crois que des enfants ont des caprices. Ils sont même dotés d'un flair incroyable pour trouver nos failles et nos faiblesses pour habilement jouer avec elles. Les pleurs, le chignage et les cris en font partie.
Être toujours là pour son enfant, bien sûr que c'est le souhait de tous les parents. Mais la première chose aussi qu'il faut apprendre c'est que notre enfant doit "vivre" aussi sans nous. Faire confiance à d'autres personnes. Aller vers les autres. Notre devoir, même si c'est étrange, c'est de les amener à pouvoir justement se passer de nous un jour ou l'autre. De les rendre autonome. Tomber, ça fait mal. Ça écorche autant le genou que l'orgueil. Si quelqu'un est toujours là pour nous empêcher de tomber, d'avoir mal, pour nous surprotéger, on n'apprendra jamais à se relever. Et dans la vie, il faut se relever. Toujours. Et une fois de plus que le nombre de fois qu'on a planté.
C'est bien beau le principe de vouloir toujours être là et lui éviter toutes les souffrances. De lui dire qu'il est exceptionnel et que rien ne lui arrivera. Mais un jour, notre enfant aura 26 ans et il aura besoin de se relever. Parce qu'il va tomber. Et un jour, demain, on ne sera pas toujours là.
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Angoisses maternelles
mercredi 22 février 2012
Respirer son bonheur, ça vous dit?
Vous avez entendu Jacinthe René à Tout le monde en parle, l'autre semaine (je sais, ça fait un bout, mais j'avais besoin d'y réfléchir...)
J'ai vécu une succession de malaises (dont entres autres la question suivante: Guy A.: «Penses-tu qu'un enfant dont les deux parents travaillent 40 h puisse être heureux?». Jacinthe: «NON!») jusqu'à mon plus grand quand elle affirme qu'elle nage dans le plus parfait bonheur. Elle est complètement heureuse. Totalement. Son livre s'appelle même «Respirer le bonheur».
En la regardant, je ne voyais pas cela. Je voyais une fille qui essayait fort de convaincre tout le monde qu'elle était heureuse, mais ne l'était pas vraiment. Ça m'a presque fait de la peine. Presque.
Trop de bonheur, c'est comme pas assez: ça n'a rien d'attirant pour moi. Quand tu te dis ultra-malheureuse, tu ne vois peut-être pas ce qui se passe autour. Quand tu te dis ultra-heureuse, tu fais peut-être l'autruche sur ce qui cloche et t'achale un peu. Les extrêmes, je ne suis pas très bien avec cela.
Donc... malaise.
Je la trouvais «fausse». Même ses attaques contre les mères ou les parents qui travaillent, la méthode du 5-10-15 pour endormir l'enfant, ses choix pro-pro-bio, pro-poneys et pro-lapins, ça ne m'atteignait pas. Je la voyais juste un peu déconnectée de la vraie vie... Loin. Heureuse, peut-être. Tant mieux. Mais moi je ne voudrais pas respirer son bonheur. Il n'est pas le mien.
Ça doit être cela un peu, le truc avec le bonheur. On doit respirer le sien, pas celui des autres. Alors non, en écoutant Jacinthe, je ne me suis pas sentie coupable. Je lui laisse sniffer son bonheur. Le mien, je trouve, sens meilleur... nous! J'espère que le vôtre sent ce que vous voulez qu'il sente... vous !
J'ai vécu une succession de malaises (dont entres autres la question suivante: Guy A.: «Penses-tu qu'un enfant dont les deux parents travaillent 40 h puisse être heureux?». Jacinthe: «NON!») jusqu'à mon plus grand quand elle affirme qu'elle nage dans le plus parfait bonheur. Elle est complètement heureuse. Totalement. Son livre s'appelle même «Respirer le bonheur».
En la regardant, je ne voyais pas cela. Je voyais une fille qui essayait fort de convaincre tout le monde qu'elle était heureuse, mais ne l'était pas vraiment. Ça m'a presque fait de la peine. Presque.
Trop de bonheur, c'est comme pas assez: ça n'a rien d'attirant pour moi. Quand tu te dis ultra-malheureuse, tu ne vois peut-être pas ce qui se passe autour. Quand tu te dis ultra-heureuse, tu fais peut-être l'autruche sur ce qui cloche et t'achale un peu. Les extrêmes, je ne suis pas très bien avec cela.
Donc... malaise.
Je la trouvais «fausse». Même ses attaques contre les mères ou les parents qui travaillent, la méthode du 5-10-15 pour endormir l'enfant, ses choix pro-pro-bio, pro-poneys et pro-lapins, ça ne m'atteignait pas. Je la voyais juste un peu déconnectée de la vraie vie... Loin. Heureuse, peut-être. Tant mieux. Mais moi je ne voudrais pas respirer son bonheur. Il n'est pas le mien.
Ça doit être cela un peu, le truc avec le bonheur. On doit respirer le sien, pas celui des autres. Alors non, en écoutant Jacinthe, je ne me suis pas sentie coupable. Je lui laisse sniffer son bonheur. Le mien, je trouve, sens meilleur... nous! J'espère que le vôtre sent ce que vous voulez qu'il sente... vous !
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mardi 21 février 2012
Fières d'être (Z)imparfaites!
Parce qu'on vit notre imperfection au grand jour, sans se cacher, sans - surtout - en avoir honte... : lisez l'article Éloge de l'imperfection dans La Presse aujourd'hui.
Et on va continuer la déparfaitisation, promis! Parce que c'est bien plus l'fun ainsi!
Bonne journée!
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On parle de nous
lundi 20 février 2012
Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 55)
Tu sors la vaisselle du lave-vaisselle et tu commentes la propreté pas du tout immaculée des assiettes quand tu entends Lili dire: «Tu aurais dû utiliser Finish Quantum!»
Tu coupes tes légumes pour une soupe et tu n'en finis plus de couper des légumes quand tu entends Lili dire: «Tu devrais vraiment commander un Cut n Cup, c'est seulement 19,99$ en plus!»
Tu te rends compte que tu as oublié de recharger ta carte Starbucks avant de partir pour le boulot un matin de grand besoin caféiné et tu entends Lili dire: «Tu te prendras un latte chez Tim Horton, ils sont juste 1$!»
Et tu te dis qu'il est vraiment plus que temps, après 6 semaines d'immobilisation, qu'on lui retire son plâtre et qu'elle arrête de regarder la télé!
Tu coupes tes légumes pour une soupe et tu n'en finis plus de couper des légumes quand tu entends Lili dire: «Tu devrais vraiment commander un Cut n Cup, c'est seulement 19,99$ en plus!»
Tu te rends compte que tu as oublié de recharger ta carte Starbucks avant de partir pour le boulot un matin de grand besoin caféiné et tu entends Lili dire: «Tu te prendras un latte chez Tim Horton, ils sont juste 1$!»
Et tu te dis qu'il est vraiment plus que temps, après 6 semaines d'immobilisation, qu'on lui retire son plâtre et qu'elle arrête de regarder la télé!
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Petits (z)imparfaits,
Vraiment trop imparfaite
vendredi 17 février 2012
Nos enfants dans du papier-bulles
La plus (z)imparfaite mère du monde Lenore Skenazy s'est donnée comme mission de sortir les petits Américains de la ouate. Elle tient les rennes de l'émission World's Worst Mom sur la chaîne TLC où elle intervient directement dans des familles où les enfants sont surprotégés à l'extrême. (ex: ils «jouent» dans une cour dépourvue de tout jouet pour éviter de se blesser.)
À l'ère où les disparitions et les agressions d'enfants nous trottent (toujours un peu) dans la tête -même involontairement- elle s'efforce d'aider les parents à accorder une confiance absolue à leurs enfants. Cette chroniqueuse du défunt New York Sun a défrayé la manchette pour avoir laissé son fils de 9 ans déambuler jour après jour dans le métro de New York pour se rendre à l'école. Elle a défendu son choix sur toutes les tribunes aux États-Unis alors qu'elle recevait des plaintes de toutes parts.
Pas mal plus (Z) que moi la madame! Je dois avouer qu'avec tous les «Attention!», «Tiens la rampe!» et autres mesures de sécurité dont je bombarde mes enfants, j'aurais mieux fait parfois de les emballer dans directement du papier-bulles! (j'en aurais économisé des pansements, du désinfectant sans douleur et du Polysporin!) Il faut dire que Momo perd l'équilibre à la moindre dénivellation en raison de son handicap et que Lolo est parfois un peu trop dans son monde (dois-je rappeler qu'il est TED...) pour traverser la rue sans que je lui rappelle un énième de vérifier s'il n'y a pas de voitures qui arrivent... juste avant qu'il ne parte en courant et file en ligne droite de l'autre côté de la rue.
Qui laisse ses enfants jouer tout seul dans le noir sur le bord d'une rivière de nos jours? Faudrait être totalement irresponsable (ou avoir le goût de passer la semaine à parler à des journalistes)! Mais, même sans verser dans l'extrême, il reste que nous sommes facilement surprotecteurs avec nos enfants.
Qu'est-ce qui nous a mené jusque-là? On s'entend que ça ne vient pas de notre modèle parental! Notre génération roulait sans ceinture de sécurité les vitres fermées dans une voiture emboucannée en buvant de l'orange Crush et en mangeant du Kentucky!
Je n'ai pas de réponse à cette question... Fait-on moins confiance à nos enfants? Est-on trop informés de tous les dangers possibles et impossibles? Qu'en pensez-vous?
À l'ère où les disparitions et les agressions d'enfants nous trottent (toujours un peu) dans la tête -même involontairement- elle s'efforce d'aider les parents à accorder une confiance absolue à leurs enfants. Cette chroniqueuse du défunt New York Sun a défrayé la manchette pour avoir laissé son fils de 9 ans déambuler jour après jour dans le métro de New York pour se rendre à l'école. Elle a défendu son choix sur toutes les tribunes aux États-Unis alors qu'elle recevait des plaintes de toutes parts.
Pas mal plus (Z) que moi la madame! Je dois avouer qu'avec tous les «Attention!», «Tiens la rampe!» et autres mesures de sécurité dont je bombarde mes enfants, j'aurais mieux fait parfois de les emballer dans directement du papier-bulles! (j'en aurais économisé des pansements, du désinfectant sans douleur et du Polysporin!) Il faut dire que Momo perd l'équilibre à la moindre dénivellation en raison de son handicap et que Lolo est parfois un peu trop dans son monde (dois-je rappeler qu'il est TED...) pour traverser la rue sans que je lui rappelle un énième de vérifier s'il n'y a pas de voitures qui arrivent... juste avant qu'il ne parte en courant et file en ligne droite de l'autre côté de la rue.
Qui laisse ses enfants jouer tout seul dans le noir sur le bord d'une rivière de nos jours? Faudrait être totalement irresponsable (ou avoir le goût de passer la semaine à parler à des journalistes)! Mais, même sans verser dans l'extrême, il reste que nous sommes facilement surprotecteurs avec nos enfants.
Qu'est-ce qui nous a mené jusque-là? On s'entend que ça ne vient pas de notre modèle parental! Notre génération roulait sans ceinture de sécurité les vitres fermées dans une voiture emboucannée en buvant de l'orange Crush et en mangeant du Kentucky!
Je n'ai pas de réponse à cette question... Fait-on moins confiance à nos enfants? Est-on trop informés de tous les dangers possibles et impossibles? Qu'en pensez-vous?
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Angoisses maternelles
mercredi 15 février 2012
La folie du ménage
«Excuse-moi, je n'ai pas eu le temps de ramasser!»
Je l'ai déjà dit. Je la dis encore des fois. Je l'ai entendu un millier de fois.
Mais je me soigne.
J'aidécidé que oui je faisais du ménage. Mais je ne faisait pas une maladie du ménage. Oui, chez moi quand vous entrez, il y a des revues qui trainent partout (C'est en grande partie... ma job et mon revenu!), des livres (c'est aussi ma job, mon plaisir et celui de MissLulus), des figurines de superhéros et des mini-autos, des piles de DVD, des bottes et des souliers pêle-mêle, des crayons, des papiers, des post-it, mon bureau, des bijoux, des vernis à ongles, des jeux de société empilés, des dessins sur le frigo, un bac rempli de crayons (qui débordent), des miettes de pain par terre, des verres qui trainent, des cahiers à colorier, etc.
Je me suis longtemps battu contre tout cela. Jusqu'au jour, où je me suis dit que c'était vivant! C'est moi! Et c'est tout!
Ma maison est vivante. Bien sûr, je ramasse, je classe, je ramasse, je range, je frotte, j'époussette et hop! en moins de deux, c'est revenu comme avant! Que voulez-vous, on vit! et si on vit, on apporte des choses dans le salon, on les traine dans la cuisine, partout. On vit, on est là, on existe, on échange. Ça vient avec.
Des fois, j'éprouve même un certain malaise avec un décor digne d'un magazine. ultra épuré, avec rien qui dépasse. Pas une seule traînerie. On dirait que personne n'y vit. En tout cas, chez nous, c'est clair quand on ouvre la porte, on sait que la maison est ultra habitée! Je n'aspire plus à la rendre parfaite comme une page de revue de déco. Même IKEA ne vend plus ses meubles en présentant un décor épurée. Il y a du stock, beaucoup de stock, car on vit ainsi. Leur slogan: «Vive la vie à la maison!». Et c'est ce que j'aime: qu'il y ait de la vie à la maison. Je me vois mal dire à mes enfants de jouer que dans leur chambre sans venir me raconter le bout d'histoire qu'ils viennent d'inventer avec leurs trois toutous et huit figurines... même s'ils les laissent dans le salon ensuite. Avant, quand je recevais, je rangeais minutieusement la salle de jeux. Tellement inutile: cinq enfants lâchés lousse pendant une soirée et ça ressemblait à un champ de bataille. Ouin pis? C'est cela le but! Désormais, je m'assure simplement qu'il ait de la place pour jouer et on rangera après (pas avant!).
J'ai lu une phrase sur le blogue d'une amie qui résume le tout et que j'adopterai: «Excuse me, my childfren are busy making memories here». Je ne veux plus m'excuser pour le ménage non-fait. On s'en fout! On ne parle pas d'un total bordel, crasseux, on parle juste d'une maison qui respire la vie! Je ne me gêne pas pour accueillir mes amis dans mon environnement imparfaits. Ils sont bien aussi. On a justement plus de fun ensemble que chacun de notre côté à essayer d'avoir le dessus sur notre ménage respectif! Et on fait pousser des souvenirs tous ensemble!
Je l'ai déjà dit. Je la dis encore des fois. Je l'ai entendu un millier de fois.
Mais je me soigne.
J'aidécidé que oui je faisais du ménage. Mais je ne faisait pas une maladie du ménage. Oui, chez moi quand vous entrez, il y a des revues qui trainent partout (C'est en grande partie... ma job et mon revenu!), des livres (c'est aussi ma job, mon plaisir et celui de MissLulus), des figurines de superhéros et des mini-autos, des piles de DVD, des bottes et des souliers pêle-mêle, des crayons, des papiers, des post-it, mon bureau, des bijoux, des vernis à ongles, des jeux de société empilés, des dessins sur le frigo, un bac rempli de crayons (qui débordent), des miettes de pain par terre, des verres qui trainent, des cahiers à colorier, etc.
Je me suis longtemps battu contre tout cela. Jusqu'au jour, où je me suis dit que c'était vivant! C'est moi! Et c'est tout!
Ma maison est vivante. Bien sûr, je ramasse, je classe, je ramasse, je range, je frotte, j'époussette et hop! en moins de deux, c'est revenu comme avant! Que voulez-vous, on vit! et si on vit, on apporte des choses dans le salon, on les traine dans la cuisine, partout. On vit, on est là, on existe, on échange. Ça vient avec.
Des fois, j'éprouve même un certain malaise avec un décor digne d'un magazine. ultra épuré, avec rien qui dépasse. Pas une seule traînerie. On dirait que personne n'y vit. En tout cas, chez nous, c'est clair quand on ouvre la porte, on sait que la maison est ultra habitée! Je n'aspire plus à la rendre parfaite comme une page de revue de déco. Même IKEA ne vend plus ses meubles en présentant un décor épurée. Il y a du stock, beaucoup de stock, car on vit ainsi. Leur slogan: «Vive la vie à la maison!». Et c'est ce que j'aime: qu'il y ait de la vie à la maison. Je me vois mal dire à mes enfants de jouer que dans leur chambre sans venir me raconter le bout d'histoire qu'ils viennent d'inventer avec leurs trois toutous et huit figurines... même s'ils les laissent dans le salon ensuite. Avant, quand je recevais, je rangeais minutieusement la salle de jeux. Tellement inutile: cinq enfants lâchés lousse pendant une soirée et ça ressemblait à un champ de bataille. Ouin pis? C'est cela le but! Désormais, je m'assure simplement qu'il ait de la place pour jouer et on rangera après (pas avant!).
J'ai lu une phrase sur le blogue d'une amie qui résume le tout et que j'adopterai: «Excuse me, my childfren are busy making memories here». Je ne veux plus m'excuser pour le ménage non-fait. On s'en fout! On ne parle pas d'un total bordel, crasseux, on parle juste d'une maison qui respire la vie! Je ne me gêne pas pour accueillir mes amis dans mon environnement imparfaits. Ils sont bien aussi. On a justement plus de fun ensemble que chacun de notre côté à essayer d'avoir le dessus sur notre ménage respectif! Et on fait pousser des souvenirs tous ensemble!
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Imparfaitement soi-même
lundi 13 février 2012
C'est donc ben niaiseux!
Un jour de grippe, Momo et Lolo, comateux à souhait, sont couchés sur le sofa et font du zapping compulsif jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent sur l'émission Accros aux coupons rabais sur Canal Vie.
Je ne m'en rends pas vraiment compte jusqu'à ce que j'entende, quasi en choeur: «Mais c'est donc ben niaiseux!». J'ouvre alors les oreilles. Et là, ils s'animent et se mettent à juger et à critiquer les gens qui accumulent les coupons rabais compulsivement. «Ben voyons donc, ils vont faire quoi avec des centaines de Menthos?», «Ils n'ont pas d'autre chose à faire dans la vie?!», «J'aurais tellement honte d'avoir un gros panier d'épicerie avec cent fois la même chose dedans!».
Sur le coup, je me suis dit que mon devoir de mère me dictait d'aller leur expliquer que ces gens-là souffrent d'une obsession compulsive, que c'est une maladie mentale, qu'ils ont besoin de soins psychiatriques mais, mon côté (z)imparfaite a vite pris le dessus.
S'il y a une valeur que je veux inculquer à mes enfants, c'est bien d'avoir un esprit critique et du jugement. Et pour développer son jugement, eh bien, il faut savoir juger. «Noooon, c'est pas fin ça!», me direz-vous?
Juger fait partie de la vie. Tout le monde juge et tout le monde se fait juger. Et ceux qui disent «Oh moi, je ne juge pas!», je ne les crois pas! Rien ne sert de se faire croire qu'on vit tous dans le merveilleux monde de Walt Disney et que tout-le-monde-il-est-beau, tout-le-monde-il est-gentil. «Tsst, tsst, vous jugez!», peut-on lire parfois dans les commentaires sur ce blogue. Ben oui, on juge car on n'accepte pas n'importe quelle connerie dans la vie sous le (faux) prétexte qu'il faut vivre et laisser vivre. Parfois, la connerie mérite d'être pointée du doigt (tsé, les enveloppements corporels dans la bouette qui cuisent le monde par en-dedans...)
Alors, j'ai laissé mes enfants exprimer le fond de leur pensée devant la télé. Échanger, critiquer, juger.
Puis, je suis allée ajouter 2-3 bémols à ce qu'ils avaient exprimé. Mais je ne les ai pas censurés. Car c'est ça aussi, vivre et laisser vivre!
Je ne m'en rends pas vraiment compte jusqu'à ce que j'entende, quasi en choeur: «Mais c'est donc ben niaiseux!». J'ouvre alors les oreilles. Et là, ils s'animent et se mettent à juger et à critiquer les gens qui accumulent les coupons rabais compulsivement. «Ben voyons donc, ils vont faire quoi avec des centaines de Menthos?», «Ils n'ont pas d'autre chose à faire dans la vie?!», «J'aurais tellement honte d'avoir un gros panier d'épicerie avec cent fois la même chose dedans!».
Sur le coup, je me suis dit que mon devoir de mère me dictait d'aller leur expliquer que ces gens-là souffrent d'une obsession compulsive, que c'est une maladie mentale, qu'ils ont besoin de soins psychiatriques mais, mon côté (z)imparfaite a vite pris le dessus.
S'il y a une valeur que je veux inculquer à mes enfants, c'est bien d'avoir un esprit critique et du jugement. Et pour développer son jugement, eh bien, il faut savoir juger. «Noooon, c'est pas fin ça!», me direz-vous?
Juger fait partie de la vie. Tout le monde juge et tout le monde se fait juger. Et ceux qui disent «Oh moi, je ne juge pas!», je ne les crois pas! Rien ne sert de se faire croire qu'on vit tous dans le merveilleux monde de Walt Disney et que tout-le-monde-il-est-beau, tout-le-monde-il est-gentil. «Tsst, tsst, vous jugez!», peut-on lire parfois dans les commentaires sur ce blogue. Ben oui, on juge car on n'accepte pas n'importe quelle connerie dans la vie sous le (faux) prétexte qu'il faut vivre et laisser vivre. Parfois, la connerie mérite d'être pointée du doigt (tsé, les enveloppements corporels dans la bouette qui cuisent le monde par en-dedans...)
Alors, j'ai laissé mes enfants exprimer le fond de leur pensée devant la télé. Échanger, critiquer, juger.
Puis, je suis allée ajouter 2-3 bémols à ce qu'ils avaient exprimé. Mais je ne les ai pas censurés. Car c'est ça aussi, vivre et laisser vivre!
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Imparfaitement soi-même,
Petits (z)imparfaits
vendredi 10 février 2012
Connaissez-vous Burquette?
Burquette est en fait... Alberte que son père veut "guérir" de sa superficialité avec rien de moins qu'une burqua.
Née de l'imagination de Francis Desharnais, Burquette charme avec son humour, son ton et ses réflexions (et celles de son papa). Voilà qu'elle s'anime aussi sur vidéo.
(pour voir les 6 épisodes, cliquez ici)
Aussi, chaque semaine le bédéiste présente une nouvelle BD où Burquette "jase" d'un sujet chaud de l'actualité récente (la corde du sénateur Boisvenu, le procès Shafia, Nathalie Normandeau au privé, etc.).
Vous aimez?
Née de l'imagination de Francis Desharnais, Burquette charme avec son humour, son ton et ses réflexions (et celles de son papa). Voilà qu'elle s'anime aussi sur vidéo.
(pour voir les 6 épisodes, cliquez ici)
Aussi, chaque semaine le bédéiste présente une nouvelle BD où Burquette "jase" d'un sujet chaud de l'actualité récente (la corde du sénateur Boisvenu, le procès Shafia, Nathalie Normandeau au privé, etc.).
Vous aimez?
mercredi 8 février 2012
Un avant-goût de fin du monde
Aujourd'hui, faisons un petit test!
Allez dans un lieu public, déplacez-vous et accrochez «accidentellement» une autre personne (dans une rangée bondée à l'épicerie, dans un wagon de métro, au service de garde de l'école) et observez ensuite la réaction de cette personne. Plus souvent qu'autrement, vous aurez droit à un regard qui jette des éclairs. Et, même si vous vous excusez avec un sourire, vous aurez droit à un air bête de première.
Je ne sais pas ce qu'il y a dans l'air mais, depuis quelque temps, tout le monde est sur le gros nerf. Le gros gros nerf. Personne ne veut se faire toucher, toiser, regarder, parler. L'humour s'est perdu en chemin, on dirait bien.
J'sais pas pour vous mais moi, quand le conducteur du métro pile sur le frein et que tous les passants revolent dans tous les sens, ça me fait rire. Je ne peux pas m'en empêcher. Parce que c'est une scène hilarante, un moment loufoque digne d'un Chaplin dans le train-train quotidien. Mais la majorité des gens bougonnent, chialent ou s'impatientent, les yeux au ciel. Les 2-3 personnes qui sourient se sentent gênées et s'empressent de se cacher la face dans leur foulard.
En cette année de soi-disant fin du monde, on dirait que la bonne humeur a foutu le camp et même qu'elle est devenue suspecte. Si tu ris trop, si tu sembles trop bien, eh bien... c'est clair tu es sur les antidépresseurs! Comme si ça ne se pouvait juste plus, en 2012, d'être simplement bien dans sa peau.
Le monde est de plus en plus coincé, frustré, sévère, pressé, stressé, impatient, intolérant, intransigeant. Les klaxons retentissent au moindre départ un peu lent sur une lumière verte. L'autodérision (qui nous sauvait de tout cela auparavant!) est devenue source de frustration extrême (on tient en exemple notre palmarès annuel des pires prénoms qui a causé un cataclysme cette année alors que, les années précédentes, tout le monde prenait ça à la légère, sourire en coin -comme il se doit- comprenant bien qu'il s'agit d'un clin d'oeil -un peu grinçant, soit!- et non d'une incitation à l'intimidation!)
J'injecterais bien une dose d'insouciance, de légèreté et de fous rires dans notre société frustrée et méga-stressée.
C'est paradoxal quand même que les salles des humoristes soient toujours pleines mais que, dans la vraie vie, peu de gens soient capables de rire des travers du quotidien. Payer 75$ pour rire artificiellement de ce qui les met sur le gros nerf tous les jours, ça me laisse perplexe...
Allez dans un lieu public, déplacez-vous et accrochez «accidentellement» une autre personne (dans une rangée bondée à l'épicerie, dans un wagon de métro, au service de garde de l'école) et observez ensuite la réaction de cette personne. Plus souvent qu'autrement, vous aurez droit à un regard qui jette des éclairs. Et, même si vous vous excusez avec un sourire, vous aurez droit à un air bête de première.
Je ne sais pas ce qu'il y a dans l'air mais, depuis quelque temps, tout le monde est sur le gros nerf. Le gros gros nerf. Personne ne veut se faire toucher, toiser, regarder, parler. L'humour s'est perdu en chemin, on dirait bien.
J'sais pas pour vous mais moi, quand le conducteur du métro pile sur le frein et que tous les passants revolent dans tous les sens, ça me fait rire. Je ne peux pas m'en empêcher. Parce que c'est une scène hilarante, un moment loufoque digne d'un Chaplin dans le train-train quotidien. Mais la majorité des gens bougonnent, chialent ou s'impatientent, les yeux au ciel. Les 2-3 personnes qui sourient se sentent gênées et s'empressent de se cacher la face dans leur foulard.
En cette année de soi-disant fin du monde, on dirait que la bonne humeur a foutu le camp et même qu'elle est devenue suspecte. Si tu ris trop, si tu sembles trop bien, eh bien... c'est clair tu es sur les antidépresseurs! Comme si ça ne se pouvait juste plus, en 2012, d'être simplement bien dans sa peau.
Le monde est de plus en plus coincé, frustré, sévère, pressé, stressé, impatient, intolérant, intransigeant. Les klaxons retentissent au moindre départ un peu lent sur une lumière verte. L'autodérision (qui nous sauvait de tout cela auparavant!) est devenue source de frustration extrême (on tient en exemple notre palmarès annuel des pires prénoms qui a causé un cataclysme cette année alors que, les années précédentes, tout le monde prenait ça à la légère, sourire en coin -comme il se doit- comprenant bien qu'il s'agit d'un clin d'oeil -un peu grinçant, soit!- et non d'une incitation à l'intimidation!)
J'injecterais bien une dose d'insouciance, de légèreté et de fous rires dans notre société frustrée et méga-stressée.
C'est paradoxal quand même que les salles des humoristes soient toujours pleines mais que, dans la vraie vie, peu de gens soient capables de rire des travers du quotidien. Payer 75$ pour rire artificiellement de ce qui les met sur le gros nerf tous les jours, ça me laisse perplexe...
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Plai(Z)irs,
Vider son caca
lundi 6 février 2012
Une maman pour jaser
«Maman, on peut jaser?»
C'est la phrase que j'aime le plus au monde. Oui, oui, plus que «je t'aime, maman!» car elle renferme tout ça à la fois.
Et je l'entends au moins une fois par jour de Momo, Lolo ou Lili. Y'a pas une journée où mes enfants n'ont pas une chose extrêmement importante à me dire, juste à moi. Évidemment, l'importance du secret ou du souci à partager est relative à 8 ans mais je suis toujours preneuse. Soit je lâche tout illico (particulièrement quand ça me permet de refiler une tâche domestique à TriplePapa!), soit je leur fixe un rendez-vous un peu plus tard en journée. Et, croyez-moi, à l'heure pile, j'ai ma petite tape sur l'épaule. «Maman, on peut jaser?»
Mais ce que j'aime encore plus, c'est entendre: «Avec toi, on peut tout dire» ou encore «Tu as toujours une solution». Quel que soit le secret ou le tracas -ou la bonne nouvelle à partager dans l'intimité sans vouloir faire de la peine au frère ou à la soeur- j'aime que je leur inspire assez confiance pour qu'ils me choisissent moi -et pas TriplePapa!- pour me faire leurs confidences.
Bien sûr, quand je ne trouve pas la solution, je leur dis d'avoir confiance et que ça me viendra pendant la nuit et j'en profite pour tout raconter à TriplePapa qui, la plupart du temps, est le plus créatif pour trouver des solutions à des problèmes qui n'en sont pas vraiment. À deux, on forme une super équipe de gestion de mini-soucis mais ça, les enfants n'ont pas à le savoir.
Pour l'instant, c'est moi la Queen! Et je compte bien entretenir avec soin ma réputation!
C'est la phrase que j'aime le plus au monde. Oui, oui, plus que «je t'aime, maman!» car elle renferme tout ça à la fois.
Et je l'entends au moins une fois par jour de Momo, Lolo ou Lili. Y'a pas une journée où mes enfants n'ont pas une chose extrêmement importante à me dire, juste à moi. Évidemment, l'importance du secret ou du souci à partager est relative à 8 ans mais je suis toujours preneuse. Soit je lâche tout illico (particulièrement quand ça me permet de refiler une tâche domestique à TriplePapa!), soit je leur fixe un rendez-vous un peu plus tard en journée. Et, croyez-moi, à l'heure pile, j'ai ma petite tape sur l'épaule. «Maman, on peut jaser?»
Mais ce que j'aime encore plus, c'est entendre: «Avec toi, on peut tout dire» ou encore «Tu as toujours une solution». Quel que soit le secret ou le tracas -ou la bonne nouvelle à partager dans l'intimité sans vouloir faire de la peine au frère ou à la soeur- j'aime que je leur inspire assez confiance pour qu'ils me choisissent moi -et pas TriplePapa!- pour me faire leurs confidences.
Bien sûr, quand je ne trouve pas la solution, je leur dis d'avoir confiance et que ça me viendra pendant la nuit et j'en profite pour tout raconter à TriplePapa qui, la plupart du temps, est le plus créatif pour trouver des solutions à des problèmes qui n'en sont pas vraiment. À deux, on forme une super équipe de gestion de mini-soucis mais ça, les enfants n'ont pas à le savoir.
Pour l'instant, c'est moi la Queen! Et je compte bien entretenir avec soin ma réputation!
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Imparfaitement soi-même,
Papas (im)parfaits,
Petits bonheurs
vendredi 3 février 2012
Dire «OUI» ou dire «NON» ?
D'un côté, il y a tous ces articles, psys et études qui nous disent que c'est bon de dire «non». Ils nous poussent à s'affirmer et nous donnent même des trucs pour apprendre à le faire sans culpabilité (et sans mille justifications!). On aime bien, en effet, dire non aux invitations qui ne nous tentent pas plus qu'il ne le faut, aux heures supplémentaires, à nos enfants qui réclament LA paire de jeans hot (à prix fou!), à ce cours qui surcharge notre horaire, etc.
De l'autre, il y a aussi des campagnes comme Tout commence par un oui qui nous poussent à changer quelques «non» en «oui» le plus souvent possible quand on en a envie et surtout pour ne pas s'empêcher de faire des trucs cools juste parce que c'est plus pratique ou facile de dire non (il paraitrait qu'on dit "non" à 64% aux demandes de nos enfants de passer du temps avec eux pour des raisons comme le manque de temps, le budget ou le manque d'énergie... je vais voir dire la plupart de leurs demandes n'exigent pas grand chose de ces trois catégories si on y pense bien!). On aime bien, en effet, dire «oui» aux petits trucs spéciaux comme des beignes le jeudi soir (ben oui, on mange des beignes... pas faits maison et acheté chez Tim et... sans culpabilité!!), lire une deuxième histoire avant le dodo, laisser les enfants regarder un 2e film d'affilée un dimanche après-midi, aller prendre un chocolat chaud, aller magasiner, jouer à un jeu de société le lundi soir, sauter le soir du bain, etc. Du coup, on se sent bien.
On dit «oui» ou on dit «non»?
Finalement, ne faudrait-il pas dire tout simplement ce qu'on pense vraiment ou ce qu'on souhaite le plus? S'assumer, quoi! Avec tout ce que ça implique. À commencer par notre propre bonheur.
De l'autre, il y a aussi des campagnes comme Tout commence par un oui qui nous poussent à changer quelques «non» en «oui» le plus souvent possible quand on en a envie et surtout pour ne pas s'empêcher de faire des trucs cools juste parce que c'est plus pratique ou facile de dire non (il paraitrait qu'on dit "non" à 64% aux demandes de nos enfants de passer du temps avec eux pour des raisons comme le manque de temps, le budget ou le manque d'énergie... je vais voir dire la plupart de leurs demandes n'exigent pas grand chose de ces trois catégories si on y pense bien!). On aime bien, en effet, dire «oui» aux petits trucs spéciaux comme des beignes le jeudi soir (ben oui, on mange des beignes... pas faits maison et acheté chez Tim et... sans culpabilité!!), lire une deuxième histoire avant le dodo, laisser les enfants regarder un 2e film d'affilée un dimanche après-midi, aller prendre un chocolat chaud, aller magasiner, jouer à un jeu de société le lundi soir, sauter le soir du bain, etc. Du coup, on se sent bien.
On dit «oui» ou on dit «non»?
Finalement, ne faudrait-il pas dire tout simplement ce qu'on pense vraiment ou ce qu'on souhaite le plus? S'assumer, quoi! Avec tout ce que ça implique. À commencer par notre propre bonheur.
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Imparfaitement soi-même;
mercredi 1 février 2012
La malbouffe, le cinéma et les fêtes d'enfants
C'est le nouveau cheval de bataille de la guérilla anti-obésité: le popcorn au cinéma!
Vous vous en doutiez sûrement: le combo pour enfant avec maïs soufflé, boisson et friandise (oeuf Kinder, jujubes...) n'est pas bon pour la santé!
Nooon???!!!!
Et les frites, les pogos et les poutines offerts dans les casse-croûte des zoos, parcs d'attraction, centres d'amusement et autres lieux d'intérêt pour les enfants non plus!
Nooon???!!!!
Et les menus que ces lieux offrent pour les fêtes d'enfants sont tout aussi «outrageants»!!!!
Solutions aux parents outrés :
1. Apportez votre lunch (ou achetez des sandwichs/crudités à l'épicerie en chemin pour ceux qui ne sont pas capables de cuisiner et chialent toujours sur la bouffe)
2. Sortez du lieu maudit, allez manger ailleurs et revenez (ben oui, ça se fait, ils vont vous mettre une tite-étampe.... bon, c'est sûr que l'encre, c'est peut-être cancérigène...)
3. N'achetez pas de bouffe au cinéma (oui, c'est possible, personne ne vous y oblige! mais, svp, n'apportez pas vos crudités, ça crounche-crounche vraiment trop fort!)
4. Ne fêtez pas vos enfants dans ces lieux (ils vont finir par y aller quand même... lorsqu'ils seront invités par un ami dont les parents sont moins stiff!)
5. Préparez vous-mêmes les 50 sandwichs et les salades pour les invités de la fête, vous allez voir que c'est pas mal plus long à faire qu'une série de hot-dogs sur le barbecue! (En plus, il va vous en rester pour 45 lunchs car les petits ne vous sauteront pas dessus pour remplir leur assiette!)
Sérieusement, allez-vous si souvent au cinéma pour qu'un popcorn, voire un terrible sac de M&Ms, soit source d'obésité? C'est la consommation à la maison qui est le vrai problème. Cessez d'accuser la Terre entière si vous cédez pour acheter la paix entre vos murs. Et si vous avez un comportement alimentaire irréprochable à la maison, y a-t-il vraiment du mal à lâcher du lest une fois de temps en temps, lors de fêtes et de sorties spéciales? (ça le dit: spécial, pas ordinaire, coutumier...)
Personnellement, je propose toujours les sandwichs et les salades offertes dans les cafétérias et casse-croûte des zoos et centres d'amusement aux enfants (oui, il y a toujours une option plus santé!) mais ils veulent inévitablement manger du fast-food. Parce que ça fait différent, justement, des sandwiches et des salades qu'ils mangent en lunch et à la maison. Que mangiez-vous à leur âge lors de ces sorties spéciales? Une salade césar au poulet grillé (qui, en passant, frôle le même nombre de calories qu'un hamburger)? On fait 2-3 sorties de ce genre dans une année. Si mes enfants devenaient gros, je n'irais pas pointer du doigt ces établissements mais moi-même... pour les repas et les lunchs que je leur prépare et qu'ils mangent au quotidien à la maison.
En mangez-vous tous les jours de la barbe à papa? Oui, c'est du pur sucre, sans protéines, ni fer, ni vitamine D, mais ça rajoute au plaisir! Ils en mangent tous les jours des crudités et des yogourts, on ne peut pas les laisser tranquilles lors des jours de fête?
Au lieu de toujours délirer avec les calories et l'obésité, on devrait aussi leur apprendre à savourer le plaisir quand il passe et, surtout, à le faire sans culpabilité. Ça leur évitera sûrement de vider une boîte de biscuits d'un coup, après des semaines de privation, une fois devenus adultes!
Vous vous en doutiez sûrement: le combo pour enfant avec maïs soufflé, boisson et friandise (oeuf Kinder, jujubes...) n'est pas bon pour la santé!
Nooon???!!!!
Et les frites, les pogos et les poutines offerts dans les casse-croûte des zoos, parcs d'attraction, centres d'amusement et autres lieux d'intérêt pour les enfants non plus!
Nooon???!!!!
Et les menus que ces lieux offrent pour les fêtes d'enfants sont tout aussi «outrageants»!!!!
Solutions aux parents outrés :
1. Apportez votre lunch (ou achetez des sandwichs/crudités à l'épicerie en chemin pour ceux qui ne sont pas capables de cuisiner et chialent toujours sur la bouffe)
2. Sortez du lieu maudit, allez manger ailleurs et revenez (ben oui, ça se fait, ils vont vous mettre une tite-étampe.... bon, c'est sûr que l'encre, c'est peut-être cancérigène...)
3. N'achetez pas de bouffe au cinéma (oui, c'est possible, personne ne vous y oblige! mais, svp, n'apportez pas vos crudités, ça crounche-crounche vraiment trop fort!)
4. Ne fêtez pas vos enfants dans ces lieux (ils vont finir par y aller quand même... lorsqu'ils seront invités par un ami dont les parents sont moins stiff!)
5. Préparez vous-mêmes les 50 sandwichs et les salades pour les invités de la fête, vous allez voir que c'est pas mal plus long à faire qu'une série de hot-dogs sur le barbecue! (En plus, il va vous en rester pour 45 lunchs car les petits ne vous sauteront pas dessus pour remplir leur assiette!)
Sérieusement, allez-vous si souvent au cinéma pour qu'un popcorn, voire un terrible sac de M&Ms, soit source d'obésité? C'est la consommation à la maison qui est le vrai problème. Cessez d'accuser la Terre entière si vous cédez pour acheter la paix entre vos murs. Et si vous avez un comportement alimentaire irréprochable à la maison, y a-t-il vraiment du mal à lâcher du lest une fois de temps en temps, lors de fêtes et de sorties spéciales? (ça le dit: spécial, pas ordinaire, coutumier...)
Personnellement, je propose toujours les sandwichs et les salades offertes dans les cafétérias et casse-croûte des zoos et centres d'amusement aux enfants (oui, il y a toujours une option plus santé!) mais ils veulent inévitablement manger du fast-food. Parce que ça fait différent, justement, des sandwiches et des salades qu'ils mangent en lunch et à la maison. Que mangiez-vous à leur âge lors de ces sorties spéciales? Une salade césar au poulet grillé (qui, en passant, frôle le même nombre de calories qu'un hamburger)? On fait 2-3 sorties de ce genre dans une année. Si mes enfants devenaient gros, je n'irais pas pointer du doigt ces établissements mais moi-même... pour les repas et les lunchs que je leur prépare et qu'ils mangent au quotidien à la maison.
En mangez-vous tous les jours de la barbe à papa? Oui, c'est du pur sucre, sans protéines, ni fer, ni vitamine D, mais ça rajoute au plaisir! Ils en mangent tous les jours des crudités et des yogourts, on ne peut pas les laisser tranquilles lors des jours de fête?
Au lieu de toujours délirer avec les calories et l'obésité, on devrait aussi leur apprendre à savourer le plaisir quand il passe et, surtout, à le faire sans culpabilité. Ça leur évitera sûrement de vider une boîte de biscuits d'un coup, après des semaines de privation, une fois devenus adultes!
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