mardi 30 décembre 2008

L'imperfection de l'année

L'année 2008 tire à sa fin. L'heure est aux revues de fin d'année, qui se propagent comme la gastro après un party de famille.

Comme les (Z)imparfaites commencent à en avoir assez des bilans (et de l'année 2008 au grand complet!), nous vous proposons l'ultime top 10 visant à couronner l'imperfection de l'année parmi tous les droits inscrits dans la Charte des (Z)imparfaites.

Voici les 10 finalistes:

- Ne pas allaiter
- Vivre dangereusement son quotidien SANS le sacro-saint Mieux vivre donné à la sortie de l'hôpital!
- Utiliser des couches jetables
- Envoyer vos enfants à la garderie avant l'âge de 2 ans
- Récompenser vos enfants avec du McDo
- Cacher les jouets qu'on ne peut plus supporter, surtout ceux qui ont une musique «pas endurable»
- Lorsqu'on lit un livre à son enfant, passer des pages quand c'est plate ou trop long (et par la suite, «perdre» le livre!)
- Des céréales à 3 mois??? Non, ça ne tue pas!
- Stériliser les biberons à l'eau chaude... du robinet
- Allumer vous-même la télé dès l'arrivée des enfants après l'école

Alors, quelle est l'ultime imperfection d'une mère en 2008?

À vos votes, prêts... commentez!

... et revenez demain, pour notre très attendu Palmarès des prénoms, première édition!

lundi 29 décembre 2008

Album de bébé: de la pure fiction!

Petite, je dois avoir feuilleté mon album de bébé au moins 1000 fois. Et chaque fois, je m'émouvais de la précision chronologique avec laquelle était décrite ma petite évolution personnelle et je m'étonnais des riches détails que contenait chacune des rubriques. J'ai toujours été touchée par le soin maniaque dont a fait preuve ma mère pour remplir ce précieux livre, page après page.

Quand j'ai su que j'étais enceinte, je m'imaginais déjà décrire les premières années de mes héritiers dans ces petits albums roses et bleus... Pire, je me voyais déjà en train de les feuilleter avec mes enfants, comparant la longueur de leurs empreintes des pieds, effleurant leur première mèche de cheveux coupée...

J'ai déchanté dès le premier jour: «On ne fait plus ça des empreintes de pieds, madame!», me suis-je fait dire à l'hôpital...

Et, en moins de 48 heures, avec mes triplés fraîchement sortis de l'incubateur à la maison, j'avais déjà perdu le compte. Qui boit combien d'onces (ma mère avait commenté tous mes boires pendant 3 mois!)? Qui a ouvert les yeux après combien de jours? Qui a serré le petit doigt de papa? Qui a fait un sourire? Qui aime quel hochet, toutou, doudou? J'ai vite été dépassée par les événements et, même si j'ai pris la peine de noter quelques progrès sur des Post-it ici et là, je ne sais plus à quel bébé les attribuer!

Si bien que cinq ans plus tard, j'ai dû me résigner à appliquer l'équation suivante afin de pouvoir compléter mes trois albums de bébés: 10% de souvenirs et 90% de pure fiction!

Et heureusement... je ne suis pas la seule!!! Merci Anne Marie!

dimanche 28 décembre 2008

Notre hymne national!

Tout est dit (version avec sous-titres parce ça va vite!):

samedi 27 décembre 2008

Enfant de parents «trop imparfaits» cherche nouvelle famille...

Katia Gagnon est une journaliste de La Presse que j'admire beaucoup. Pour la passion et la rigueur qu'elle met à faire des reportages pas comme les autres, pour sa plume à la fois superbement touchante et réaliste. L'an dernier, elle est allée passée trois semaines dans une ressource un peu particulière, L'Escargot, où habitent une poignée de petits enfants au passé extrêmement lourd: sévices majeurs, négligence grave, abandon, bref, ils ont développé ce que dans le jargon des intervenants on appelle "un trouble de l'attachement". L'imperfection extrême de leurs parents les a marqué à jamais.

Simon fait partie de ces enfants... Katia Gagnon nous a donné de ses nouvelles récemment et a demandé aussi à son collègue Pierre Foglia de parler de son histoire dans un billet que voici, question d'atteindre l'objectif souhaité, soit de trouver une famille pour ce petit bonhomme qui recommence à peine à croire en la vie...

Les (Z)imparfaites se joignent donc à eux pour diffuser l'information afin que Simon ait, l'an prochain, un Noël plus doux pour son petit coeur d'enfant trop souvent meurtri...

(Z) Imparfaite invitée: So

vendredi 26 décembre 2008

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 5)

Tu surprends tes deux filles en train de jouer... aux (Z)imparfaites avec leurs nouveaux ordinateurs portables de Barbie et leurs faux cellulaires.

«Toi, tu fais Nadine et moi je fais Nancy, ok?»

Et elles se mettent à piocher sur leur clavier en papotant...

Il ne manquait que les sacs en papier brun!

jeudi 25 décembre 2008

À sept livres du bonheur


Cette année, j'ai reçu mon cadeau de Noël 25 jours l'avance. Il est arrivé sans emballage et dans une ambiance loin de celle des Fêtes, mais ce paquet est le seul que j'avais demandé.

Si on m'avait dit il y a deux ans que je recevrais ce cadeau un jour, je ne l'aurais pas cru.

En décembre 2006, alors que mon copain et moi étions au travail depuis quelques mois pour concevoir un bébé, est arrivé dans ma vie une nouvelle qu'on n'attend jamais: on m'avait trouvé un cancer. Du type qui peut être facilement guéri, mais qui peut aussi s'être répandu assez rapidement dans le corps pour vous tuer en quelques mois. Pour l'instant, on ne savait pas dans quelle catégorie je me situais. J'allais devoir attendre après les Fêtes pour le savoir.

Juste avant Noël, mon docteur m'a littéralement démolie. Ne réalisant pas très bien que j'étais dans une situation délicate, je lui ai demandé tout bonnement «puis-je continuer à essayer d'avoir un enfant?». Il m'a répondu d'un air qui ne laissait pas place à la discussion: «ce serait mieux d'attendre».

Je pense que ça a été pire que d'entendre le fameux mot en «C». Pas avoir d'enfant? Mon corps pourrait à ce point me trahir qu'il allait tomber malade avant même que je ne puisse être maman? Mon copain tentait avec peine de m'encourager.

À 27 ans, j'ai passé les pires «Fêtes» de ma vie.

Puis, janvier est arrivé. Les résultats de la biopsie aussi. Je l'avais échappé belle. Le cancer avait été trouvé suffisamment tôt, seule une chirurgie serait nécessaire.

J'ai reposé ma question au docteur. «Je peux tenter d'avoir un enfant maintenant?». Il a consulté sa collègue. J'étais jeune, ils n'allaient pas mettre ma vie sur «pause». Oui, le cancer pouvait revenir. Mais il était sans doute parti à jamais.

«Allez-y», qu'ils m'ont dit. Ils venaient de me redonner la vie.

Notre petite s'est faite attendre, et c'est deux ans plus tard qu'elle a vu le jour cette année. Son père et moi avons entre temps appris la patience (ça ne se commande pas un bébé!). Nous savons que nous pouvons passer à travers des tempêtes et en sortir plus fort. Et nous pensons humblement en savoir davantage sur la valeur de la vie.

Et cette année pour les Fêtes, nous nous promènerons avec notre cadeau dans les bras en sachant à quoi ressemble le bonheur: il arrive tout gluant, ne fait pas ses nuits, a des cheveux bien noirs, pèse un gros sept livres et sent bon le lait.

(Z)imparfaite invitée: Marie-Eve

mercredi 24 décembre 2008

Gobeur de cadeaux

Projection dans l'horreur. Le réveillon bat son plein. L'ambiance est joyeuse. Les enfants sont fébriles. Puis, l'heure des cadeaux arrivent. Et là, le petit neveu (cousin, fils d'un ami, petit-fils d'une tante éloignée: changez selon ce qui colle le plus à votre situation!) arrive. Il veut SES cadeaux. Tout de suite. Immédiatement. Pas capable d'attendre qu'un autre termine de déballer son cadeau pour s'attaquer au sien. Pas capable de regarder deux minutes son cadeau et l'apprécier un peu ou même projeter ce qu'il pourrait bien faire avec dans les jours qui viennent. Pas plus capable de regarder ce que les autres ont eu et d'être content pour eux. Il y va plutôt d'un commentaire nul du genre "C'est pour les bébés" ou le classique trop fendant "Je l'ai déjà mouaaaaaaaa". Pas capable de patienter: il en veut un autre. Un plus gros. Il déchire l'emballage, le réduit en miette et même la canne de Noël joliment installée près du chou doré "revole" jusque dans la tasse de thé de Mamie. Exit la magie du moment. Sa magie à lui réside dans la grosseur du présent... et dans le nombre de cadeaux qu'il triture! Parce que tout en s'affairant à déballer à la vitesse d'un éclair, il tient en forme ses notions de mathématiques. Il calcule non seulement le nombre de cadeaux qu'il a eux, mais aussi le nombre de tous les autres enfants. La déception est totale si une cousine a développé bien plus de cadeaux que lui! La baboune sera à l'honneur. Et il clamera tout haut cette profonde injustice! Et quand viendra l'air des remerciements - APRÈS bien sûr avoir déballé ses cadeaux - , il le dira du bout des lèvres, la voix faibles, les yeux fuyants, l'air blasé, persuadé qu'il MÉRITAIT qu'on pense à lui ainsi.

Dieu que ces enfants m'exaspèrent à Noël...

Bon réveillon!

mardi 23 décembre 2008

Pére Noël arrive ce soir (chez nous!)

C'est arrivé avec le Terrible Two (qui a duré 2 ans!). J'avais devant moi un trio de chigneurs et je me demandais comment ils allaient survivre au réveillon sans qu'ils n'aient mis la main sur leur cadeau tant souhaité, celui demandé au père Noël.

Alors j'ai eu l'idée de mettre les biscuits sous le sapin le 23 décembre au soir. Qui sait, le gros affamé viendrait peut-être plus vite chez nous? Ça a tellement bien marché que c'est devenu la tradition! Au matin de la vieille de Noël, mes enfants découvrent leurs cadeaux préférés, ceux pour lesquels ils ont été sages toute l'année... et ça a trois effets positifs:

1) Ça les met de bonne humeur pour la longue journée du réveillon (non négligeable!)
2) Ça les occupe pendant que je popote et qu'on termine les préparatifs du réveillon
3) Ils sont contents de recevoir les cadeaux de la parenté... Pas de déception possible, ils ont déjà déballé LE cadeau tant attendu, tous les autres sont en bonus!

Et le matin du 25 décembre, nous ne sommes pas ne reste car le père Noël, qui avait oublié de remplir nos bas de Noël, revient invariablement les bourrer de surprises pendant la nuit!

Youpi!

lundi 22 décembre 2008

Être imparfaite, c’est permis, voire même souhaitable!

Bruno Bettelheim, a publié un livre il y a longtemps, mais qui est encore une solide référence en la matière. Dans son ouvrage, Pour être des parents acceptables, M. Bettelheim, psychanalyste et pédagogue de formation (ça paraît bien dans une conversation avec un parent « parfaitement chiant »), affirme qu’il vaut mieux être des parents « assez bons » que de tenter d’être parfaits.

Il semblerait en effet que les parents désireux d'atteindre la perfection deviennent anxieux à l’idée de faire des erreurs dans leur rôle de parents, s’auto-analysent beaucoup trop, portant davantage d’attention aux techniques éducatives utilisées qu’à la qualité, la spontanéité et le plaisir de leurs relations avec leurs enfants. Bref, en s’accordant le droit à l’erreur humaine, nous parents imparfaits, faisons en sorte que nos enfants grandissent de façon beaucoup plus équilibrée. Si on peut se permettre d’être (z)imparfaits, tout en ayant la bénédiction d’un psychanalyste de renom, y’a de quoi se réjouir, non?

Et tiens, je vais trinquer à cela pour Noël!

(Z)imparfaite invitée: So

dimanche 21 décembre 2008

Pus capable (bis)!

Je cherchais autre chose à leur mettre sous la dent afin qu'ils oublient un peu leur maudite vidéo de père Noël et je suis tombée sur PIRE!!! Et voilà qu'ils sont déjà accros et que ça tourne à nouveau en boucle! Au secours!!

samedi 20 décembre 2008

Pus capable!

Pour une raison que j'ignore, les enfants se sont mis dans la tête que ce père Noël est le vrai et ils font jouer en bouche cette vidéo poche trouvée sur YouTube. Et comme je ne voudrais surtout pas vous priver de ce plaisir, la voici:

vendredi 19 décembre 2008

Argent virtuellement donné...


On a donné à l'école, à la porte, au bureau, à l'épicerie, à la pharmacie, au centre commercial, mais on avait oublié de donner via le web à la Guignolée du web. Avouez que l'idée est fort sympathique. Les (Z)imparfaites embarquent!

Dernière journée d’école (et de lunch) pour deux semaines, hourra!

Je dois avouer qu’une pause de boîtes à lunch fera du bien car je suis en panne d’inspiration…

J'ai commencé l'année scolaire avec dans mes favoris plein d'idées de lunchs gé-ni-a-les! Mais j'ai eu beau avoir consulté 101 idées pour les lunchs, Boîtes à lunch santé et compagnie, il y a un problème... Et quand bien même j’aurais la créativité d’un traiteur scolaire qui élabore des repas variés, santé et écolos, rien n’y fait! Dans ce qu’il est permis ou acceptable d’apporter à l’école, les seuls lunchs que Choupinette accepte de manger jusqu'à la dernière bouchée sont 1) des sandwiches au fromage en tranche jaune, 2) des tortillas au jambon haché, 3) des pâtes (pour les journées thermos).

Faut dire que ce n’est pas d’hier que notre fille nous en fait voir de toutes les couleurs côté bouffe. À 6 mois, elle nous crachait ses purées de viande au visage avec une moue de dégoût évidente, à 3 ans, elle n’avait toujours pas avalé « volontairement » un morceau de viande (et non, le tofu, le soya, le seitan et les légumineuses ne passent pas non plus pour celles qui souhaiteraient me convertir aux vertus du végétarisme!). Combien de fois ai-je lu dans son cahier de bord à la garderie qu’elle n’avait touché à rien de son dîner, se contentant de quelques tranches de melon au dessert. Étonnamment, ça ne l’a jamais empêché de bien fonctionner. Je pense en fait que, comme les écureuils, elle fait des réserves lorsqu’il y a au menu ses plats favoris!

Alors une pause de boîte à lunch sera plus que bienvenue! À la maison, ça semble toujours plus simple de trouver des trucs qu’elle mange bien.

Bonnes vacances des Fêtes à tous les petits (z) imparfaits d’âge scolaire (et aux parents qui n'ont plus à penser aux lunchs)!

(Z) Imparfaite invitée : So

jeudi 18 décembre 2008

Cadeaux (z)imparfaits

Les premiers ont fait leur apparition sous le sapin la semaine dernière. Petits, inégaux, surscotchtapés. D'autres viendront s'ajouter vendredi, à la première heure des vacances de Noël. Difformes, trop nombreux, annonciateurs de désastre.

Comme la varicelle et les dents qui percent, les cadeaux bricolés par les enfants sont un mal nécessaire pour tous les parents. Un incontournable de Noël à placer sur la même liste que la dinde trop sèche et les chocolats Pot of Gold.

Il y a bien quelque chose de touchant dans l'attention et l'application des enfants à vouloir nous faire plaisir mais plus souvent qu'autrement la chose qu'on finit par avoir entre les mains ne mérite pas tout cet empressement.

Je pense notamment à cette assiette peinte à la main par Momo, alors âgée de trois ans, dont le fond était composé d'un savant mélange de peinture verte, rouge et brune mal étendue en mottons. «Onnnhh, le vomi est inclus?», m'étais-je exclamée , troublée, sous le regard désapprobateur de la parenté.

Cette année, j'ai droit à une primeur puisqu'il y a sous le sapin un cadeau fort «prometteur»... non emballé. Ça m'a tout l'air d'un rouleau de papier de toilettes décoré de mottes de papier de soie gris chiffonné... Un bougeoir? Un centre de table? Un porte-crayons? Tout ça à la fois?!

Il ne me reste qu'une semaine avant de percer le mystère...

Et jouer la dure... car c'est la gorge serrée et les yeux mouillés que je vais déballer, cette année encore, les cadeaux-surprises de mes bricoleurs (z)imparfaits.

mercredi 17 décembre 2008

Uniques? Bien sûr!


Sur les quatre adultes des (Z)imparfaites, on compte 3 (z) enfants uniques. Et puis? Et puis, nos partys de famille ne sont pas très gros, on le concède. Mais après... ? Comme si faire obligatoirement le plus d'enfants possible était gage d'une réussite, d'une vie de famille unie et heureuse, etc. M'enfin. Je m'égare de ce que je voulais discuter. Être enfant unique me confronte depuis deux ans presque et demi à ma non-connaissance de l'esprit de fratrie et de la (saine) gestion des chicanes. C'est le pire contre-coup d'être un enfant unique! Je ne comprends pas la relation frère-soeur. Je ne saisis pas la subtilité de leurs échanges. Je ne sais pas. Je ne saurai JAMAIS.

Je l'avoue. À la place de MissLulus, il y a bien des fois, j'aurais balancé une réplique exaspérée face au chignage de son frère. À la place de JeuneHomme, j'aurais déclaré la guerre à ma grande soeur exaspérante qui viendrait me dire à deux pouces du nez "T'es fâché, hein? T'es fâché?" (J'en aurais profiter pour lui donner une baffe sur le pif!).

N'avoir eu ni frère ni soeur ne m'a pas manqué, jeune. Jamais. J'avais mon monde imaginaire et je ne me suis jamais ennuyée. Mais là, des fois maintenant maman d'une mini fratrie, je me sens incapable de gérer leurs petites chicanes. Les gérer individuellement: pas de problème. Mais leur confrontation: non! Je suis beaucoup du style "Trouvez une solution sinon j'enlève le jeu pour les deux. Hop à la trappe!". Pas de discussion. Je ne veux ni connaître qui a commencé, ni qui a fait quoi, etc. Ou sinon, "séparez-vous immédiatement et allez jouer dans des territoires opposés". Interdiction formelle de se regarder. Mais ça ne marche pas comme cela un frère et une soeur. Ça s'aime, mais ça s'agace. Ça tombe sur les nerfs, on veut s'en éloigner, mais on y revient toujours. C'est comme plus fort qu'eux. Bref, je n'y comprends rien.

MissLulus et JeuneHomme ayant 3 ans et demi de différence, il y en a une qui a une longueur d'avance, disons. Je ne veux prendre pour aucun des deux, mais des fois, MissLulus fait des entourloupettes à son frère qui bientôt ne fonctionneront plus. Il va les comprendre et s'outrer! Et JeuneHomme a compris qu'il est le plus petit et qu'on ferme parfois les yeux sur certains comportements.

Petit signe encourageant: JeuneHomme commence à s'affirmer. Il a appris de nouveaux mots exprimant un message clair. Depuis quelques temps, il prend un air menaçant en fronçant les sourcils en disant: "Lâchhhhhhhhe", "Tranquille!" (pour laisse-moi tranquille!) et "va-t-en!". Bon bien, j'ai compris le message. Je les laisse gérer le tout! Ou j'envoie papa (im)parfait! C'est lui qui a une soeur... à lui de se débrouiller avec la gestion de la fratrie. Let's go papa (im)parfait: t'es le meilleur G.O. Nous, on va jaser entre semblables au salon pendant que tu gères les crises des 5 petits (z)imparfaits réunis!

mardi 16 décembre 2008

Et si le père Noël ne trouvait pas notre maison?

À quelques jours de Noël, l'angoisse est à son comble sous mon toit.

«Et si je n'avais pas été assez gentille?», se demande Momo.
«Et si je n'avais pas mangé assez de légumes?», doute Lili.
«Et si je n'avais pas assez partagé avec mes soeurs?», s'inquiète Lolo.

Plus on s'approche du Jour N et plus l'allégresse cède place à la panique.

À trois ans, Lolo avait réalisé le pire: «On n'a pas de cheminée, il va passer où le père Noël?» Heureusement, on sait tous que le père Noël a une clé magique (hum-hum) qui lui permet d'ouvrir toutes les portes... Mais cette année, Lolo est revenu à la charge avec cette question non moins existentielle: «Et si le père Noël ne trouvait pas notre maison?».

On a beau multiplier les réponses rassurantes: «Il connaît notre adresse puisqu'il a répondu à nos lettres» ou «On a mis plein de lumières dehors, il va nous voir de loin», Lolo ne démord pas et son délire a fini par contaminer ses soeurs.

Si bien qu'il a fallu prendre les grands moyens pour convaincre notre trio que le gros barbu avait tout ça sous contrôle. Installé devant l'ordi, TriplePapa y est allé d'une formule magique de son cru (http://www...) et a fait apparaître le système informatique hautement sophistiqué du père Noël: Google Earth.

Après leur avoir montré les maisons d'à peu près tout ce que compte leur cercle de connaissances (encore restreint, heureusement!), les enfants ont -enfin!- compris qu'ils n'avaient plus rien à craindre... à condition de se tenir tranquilles pour une autre longue semaine, bien sûr!

lundi 15 décembre 2008

La liste noire de Noël

Je ne peux pas croire que ces trucs se vendent encore. Et (pire) que certains les achètent, les emballent et les offrent en cadeau.

Pas besoin du palmarès des jouets de Protégez-vous pour savoir quel jouet est totalement inutile, étrange ou inadapté.

- Un dinosaure de 150$ télécommandé. Avis à tous: il en existe plus d'un modèle. Hallucinant!

- Une mini-auto téléguidée Zero Gravity capable de rouler sur le plancher, le sable, les murs et même à l'envers! Le mur!! a-u-s-e-c-o-u-r-s! Nos murs au-dessus de leur tête étaient les seuls endroits ne nécessitant pas de plâtrage... svp! pas une auto qui va les saboter!



- L'Autocar de tourisme Bratz Girlz Really Rock. Un 6 en 1 qui fait un peu sourciller. Imaginez les scénarios des affreuses poupées Bratz au bar de lait fouetté, dans la cabine du chauffeur (!!!!), le salon de détente, le spa, la loge et le chill-out loft. 100$ à investir et 9 piles à acheter (et à renouveler!).


- L'aberration la plus totale: 300$ pour un bébé dinosaure animé qui gronde et bouge. Mieux: ce tricetaptor Kota chante (grand chanteur les dinos, c'est évident!). À part y grimper dessus, prendre trop de place dans une chambre et manger des piles, je ne vois pas l'utilité. Peu friands de la préhistoire, sachez qu'il existe un cheval aux mêmes propriétés.

- Les mini-fours Barbie (ou autres). Je pense qu'ils coûtent plus chers que ceux en vente chez Canadian Tire. On ne peut y faire cuire que des mélanges à gâteau à 7$ chacun. On va chez Tim Horton chaque fois que l'envie lui prend ou on fait nos recettes directement dans notre four. Ou on déclare que notre mini-four est le sien quitte à lui mettre une feuille d'autocollants de princesses dessus! 1$ et le tour est joué!

- Une machine à substances graisseuses et collantes: il y a du monde qui paie pour cela? 40$ pour faire de la "glue"? Et qui dit machine à substances graisseuses et collantes, dit matières graisseuses et collantes à gérer!

- Un jeu de simulation de combat "Wipe Out" qui offre deux pistolets, des fléchettes et des lunettes (déjà c'est rassurant: les lunettes!) et des craies!! Parce que cette nouvelle technologie laissent des traces de craie faciles à nettoyer. Moi, des jouets qui disent que c'est "facile à nettoyer", ça me sonne une cloche qui dit "bordel à prévoir, dégât en vue et autres messages similaires". (40$)


- Les petits bonshommes de guerre qui semblent tout droits sortis des boîtes de nos pères ou grands-pères sont encore sur les tablettes des magasins. Avec les armes et tout! Ceux qui les achètent sont sûrement ceux qui se pâment le plus sur Happy Xmas de John Lennon. C'est sûr que 100 pièces pour 35$, ce n'est pas cher, mais bon...

On en a oublié? Écrivez-nous!

dimanche 14 décembre 2008

Transformation extrême… entre le premier et le deuxième enfant

Parfois je me demande ce qu’il s’est passé dans mon cerveau entre ma première et ma deuxième expérience de nouvelle maman…

Quand Choupinette était toute petite, je paniquais quand ma mère partait prendre une marche avec sa poussette et qu’elle revenait 3 minutes, 21 secondes en retard sur l’heure prévue.

À PetitLoup, c’est moi qui étirais le temps avant d’aller le rechercher chez sa mamie. Une allée de plus à fouiner chez Jean-Coutu? Après tout, je trouverai certainement quelque chose d’absolument essentiel à acheter (on trouve de tout, même un ami!). Ça me fera une bonne excuse à donner à ma mère pour justifier mon retard.

Quand on a introduit les purées avec Choupinette, je suivais religieusement le guide remis par la nutritionniste du CLSC. Trois jours par type de purée avant de passer à la variété suivante, et honte à mon chum qui voulait lui faire goûter deux trucs différents le midi et le soir sous prétexte que nous on a pas toujours le goût de manger la même chose!

À PetitLoup, les purées ont duré, hum-hum… un bon trois semaines (faut dire qu’il a commencé à plus de 6 mois). Et après, il s’est mis au pâté chinois, au bouilli de légumes et au spaghetti pas trop épicé avec nous. Tellement plus simple!

Choupinette a porté des cache-couches sous ses vêtements trois saisons par année jusqu’à… ce que je n’en trouve plus de sa taille (c'est-à-dire, plus de 2 ans)! Si j’en avais trouvé de plus grands pour l’automne suivant, je suis convaincue que j’aurai continué!

PetitLoup en a porté son premier hiver puis ensuite… quand j’en avais de propre ou quand j’en trouvais un de la bonne taille (je n’avais pas eu le temps de faire le tri des vêtements dans ses tiroirs depuis sa naissance!). Jusqu’à ce que je me dise que finalement, c’était un peu hystérique de lui mettre cela au mois de mai, à 18 degrés celcius à l’extérieur.

Bref, je pourrais poursuivre dans la même veine à l'infini à l'aide d'exemples que j'aurais cru tous plus improbables les uns que les autres.

Et en me lisant, je suis certaine que les mamans qui ont plus d’un enfant ont des souvenirs en tête de leur « transformation extrême » entre leur premier et leur deuxième rejeton (et que dire de celles qui en ont 3, 4 ou plus!). Je suis bien curieuse de savoir sous quels aspects de votre maternité avez-vous vu le plus de changement en vous.

(Z) Imparfaite invitée: So

samedi 13 décembre 2008

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 4)

Tu emmènes ta fille handicapée au centre commercial un samedi par moins 15 degrés Celsius juste pour profiter de la place réservée dans le stationnement bondé d'avant-Noël...

(et ça ne m'a coûté qu'un chocolat chaud!!!!!)

Épouvantables!

Je ne comprendrai jamais. Voir des enfants avec un visage si triste et si éteint est d'une tristesse sans nom.



Mais voir leurs stupides parents, c'est d'une cruauté!

vendredi 12 décembre 2008

Avoir un orgasme en accouchant


Si la nouvelle est vraie, c'est sûrement le secret le mieux gardé. Le documentaire Orgasmic Birth dit qu'en plus d'être une expérience enrichissante et spirituelle, accoucher se rapproche d'un orgasme.


Durant mes deux accouchements, je n'ai jamais ressenti d'orgasme. Je n'ai jamais entendu une amie me raconter une chose semblable. Pas une femme de ma famille non plus. Ni aucune voisine ou cousine éloignée de la caissière remplaçante à l'épicerie. Serions-nous tous des oubliées?


Accoucher est une libération, oui! Une profonde exaltation, aussi! Un grand bonheur (yé! Les douleurs sont finies!), certainement. Mais un orgasme? Faudrait pas charrier. Accoucher est probablement un des actes les plus intimes et profonds. Bien sûr, on peut évacuer les douleurs de mille et une façons sans même avoir la péridurale. Même accoucher sous hypnose ou tout en se faisant traiter par acupuncture. Non, l'accouchement n'est pas qu'une douleur atroce. Certaines arrivent même à trouver un "sens" à la douleur. Ça, je le crois! Mais ce n'est pas une partie de plaisir, non plus!


Oui, ça se parle entre copines, un orgasme peut "provoquer" naturellement l'accouchement, mais le contraire ne tient pas la route. Désolée.


On peut aimer accoucher. En retirer une certaine expérience personnelle. Mais de là à clamer qu'accoucher est orgasmique, il y a un pas. Ou deux.


À méditer ce week-end!


Autorité paternelle...

TriplePapa a le «non» facile. À chaque demande légèrement incongrue, à chaque supplication futile, à chaque essai de rallonge (cinq minutes de plus avant le dodo, une deuxième histoire), sa réponse est prévisible: c'est non!

Et comme je ne vois généralement rien de mal dans la plupart de ces demandes anodines, je suis toujours étonnée de sa réaction et je me range plus souvent qu'autrement... du bord des enfants!

«Allez, papa, juste une petite histoire de plus!» Devant notre chantage, il finit souvent (mais pas toujours!) par baisser les bras. Mais il impose ses conditions («OK, pour ce soir mais demain matin, tu devras faire ton lit»).

Je me suis poser la question: pourquoi dit-il toujours «non»? J'ai eu beau creuser, remonter à son enfance et à sa vie intra-utérine, je n'ai trouvé qu'une seule explication.

À mon avis, il gagne du temps!

En disant «non» systématiquement, il établit son autorité sans avoir besoin de réfléchir sur-le-champ à toutes les implications. Et la période de négociation qui s'ensuit lui laisse le temps de peser le pour et le contre, lui permettant ainsi de valider ou de réajuster sa réponse au besoin. Bref, son «non» lui donne les quelques minutes supplémentaires requises pour le fonctionnement de son cerveau... masculin! (je le dis avec le sourire, calmez votre testostérone les papas (z)imparfaits!)

Quand ses filles auront compris qu'il vient de Mars, elles auront le gros bout du bâton. En attendant, je suis seule de la famille à connaître son secret... et j'en profite largement!

jeudi 11 décembre 2008

Les origines de l'imperfection

En vérité, je vous le dis, je suis presque parfaite: j'ai eu un accouchement sans épidurale il y a une semaine.

Oui, oui. Parfaite je vous dis. Je me demande ce que je fais sur ce blogue.

Je m'étais préparée à recevoir la fameuse injection comme pas une. Il n'était pas question que je passe à côté, je ne voyais pas pourquoi je devrais souffrir si on offrait de me soulager. Mais voilà. Tout s'est passé tellement vite que j'ai même pas eu le temps de la demander. Première chose que je savais, je devais commencer à pousser. Le bébé est sorti, tout rose et tout en santé. Mon accouchement avait été parfait.

Moi: 1
Imperfection: 0

Puis la première nuit à l'hôpital est arrivée. Bébé dormait depuis dix minutes, une infirmière entrait dans ma chambre pour prendre ma pression. Je me rendormais, bébé se réveillait pour boire.

Moi: 0
Manque de sommeil: 1

Le lendemain, je me couche en même temps que le bébé sur l'heure du dîner pour récupérer un peu. On cogne à la porte de la chambre, de la belle-famille entre en troupeau, toute énervée de voir la nouvelle Chose.

Moi: 0
Manque de sommeil: 2

Le match s'est poursuivi ainsi. Le manque de sommeil a continué de compter dans mon filet désert.

Puis c'est arrivé. La première nuit à la maison, après avoir fait boire bébé vers 3 heures du matin, impossible de le rendormir. Dans les bras il dort, mais dès qu'on le pose dans son lit il se met à crier.

L'imperfection est entrée à pas de loup dans la chambre à coucher. Elle a pris la forme d'un bébé couché entre son père et sa mère, malgré les avertissements du sacro-saint «Mieux Vivre avec son enfant» sur les dangers de la pratique.

Oui, nous avons dormi au risque d'écraser bébé sous notre poids. Mais nous avons dormi.

J'ai trouvé les origines de l'imperfection, elles prennent leur source dans le manque de sommeil.

Je vous laisse, j'ai du sommeil à rattraper.

(Z)imparfaite invitée: Marie-Ève

mercredi 10 décembre 2008

La neige selon les (Z)imparfaites...


... c'est le plus chouette prétexte pour garder MissLulus et JeuneHomme à la maison... même si la Commission scolaire n'a pas ordonné la fermeture de l'école.


Café à la maison, enveloppée dans ma veste-doudou, les enfants domant encore et papa (im)parfait suant à gratter le verglas de la nuit sur nos voitures, j'ai pris la décision qu'on restait à la maison. Tant pis pour l'école! Tant pis pour la garderie! Tant pis même pour ma journée de boulot que je voulais doublement productive. Tant pis! MissLulus ne remets pas une thèse de doctorat aujourd'hui quand même. Le nez devant la fenêtre grivrée, j'ai flanché. J'ai décrété qu'il n'y avait pas d'école aujourd'hui. Point à la ligne. Aucune envie de m'aventurer dehors. Aucune envie de faire un petit détour par la garderie pour chercher JeuneHomme à 16h. On reste tous ici. MissLulus était bien heureuse de ce congé fait de promesses de films, confection de biscuits et séance intensive de bricolage. Je n'ai eu qu'à l'aider pour les biscuits.


Et le nez collé contre la vitre un peu moins givrée et plutôt enneigée ce midi alors que mes deux monstres des neiges cueillaient des morceaux de neige et de glace, j'ai pris un deuxième café. J'ai resserré un peu ma veste-doudou et me suis dit que j'avais pris la plus merveilleuse décision... Et depuis qu'ils dorment comme des bûches, exténués par leur aventure nordique dans la cour, je ne suis que plus convaincue que faire l'école buissonnière, c'est drôlement imparfait et drôlement chouette! Comme la neige!


Un autre café?

Noël chic sans se compliquer la vie… possible?

J’adore Noël! J’aime la fébrilité qu’elle apporte chez les petits et les grands les semaines qui précèdent le grand jour. J'aime voir l’émerveillement dans les yeux de PetitLoup et Choupinette qui croient encore dur comme fer au Père Noël. J’aime recevoir, profiter d’une bonne bouffe entre amis ou en famille, encore plus que d’être reçue je crois.

Mais, décembre c’est aussi un mois très intense pour moi à mon travail depuis quelques années... J'enseigne. C'est donc le dernier grand droit avant de me mettre sur « pause » pour quelques semaines. Alors si je veux garder au moins quelques moments libres pour décorer le sapin, faire nos traditionnelles décos en pâte à sel avec les enfants, emballer les cadeaux, je dois faire le deuil des journées de popote intense avec le Egg Nogg dans les mains (alcoolisé s.v.p.!) et la musique de Noël en toile de fond…

Je suis donc à la recherche d’idées (ou de recettes) afin de me simplifier la vie lors que je recevrai la famille et les amis dans la période des fêtes. J'attends avec impatience vos suggestions à mettre dans le « guide de la parfaite hôtesse (z) imparfaite»!

(Z) Imparfaite invitée : So

mardi 9 décembre 2008

Du foie gras, mon canard?

Toujours à la recherche de restos «familiaux» sans croquettes (merci pour vos suggestions!), je suis tombée sur le guide Solutions restos et sa rubrique dédiée aux enfants. Premier resto suggéré: Au Pied de cochon.

Quoi?!!!

Au menu: La célèbre poutine au fois gras à 21$, le hamburger au foie gras à 23$ et -pourquoi pas!- la pizza aux tripes à 25$.

Je ne vois qu'un seul but derrière cette suggestion farfelue: faire de mes enfants des végétariens! Car devant une assiettes de tripes ou de boudin, je ne vois aucune autre option (et j'y songerais moi-même!)

Autre suggestion incongrue de cette liste: Les Cons servent, resto urbain et branché du Plateau, où j'aurais une petite faiblesse si j'en venais à commander la cuisse de lapin braisée, avec gnocchi aux patates douces et sauce au foie gras (25$) afin de sustenter mon fils de 5 ans et demi... aussi carnivore soit-il!

______________
Sur la photo: la poutine au foie gras de Martin Picard, le chef du Pied de cochon, gracieuseté de www.foodtv.ca. Vous voulez la recette?

lundi 8 décembre 2008

Jour d'élection aussi chez les (Z)imparfaites

Le Québec tout entier ira affronter la petite neige pour aller voter.
Mais le plus chouette, c'est que vous pouvez voter de chez vous avec votre doudou et votre tasse de café ou au bureau entre deux réunions! Votez pour les (Z)imparfaites présentes sur le top 20 des blog Maman du Elle.fr-Wikio. On s'y retrouve parmi les blogs les plus influents!

À quand notre soirée d'élection... euh de dévoilement du classement final?

Bon vote!

dimanche 7 décembre 2008

Lolo: 1 Mascottes: 0

Je vous avais déjà raconté la phobie maladive de Lolo pour les mascottes. Mon fils a depuis toujours en horreur ces grosses bêtes à poils qui ont le malheur de surgir partout où l'on va.

Et comme on n'y échappe jamais, elles étaient trois à sévir à la fête de Noël à laquelle nous avons participé hier: un renne au nez rouge surdimensionné, le dragon de Danone (il faut le subir pour pouvoir trinquer gratos aux Danino) et Boule de Neige, l'ours polaire très très poilu de la Fête des Neiges.

Lolo a bien failli tourner de l'oeil à la vue du trio. Mais comme l'espace était vaste, il a plutôt choisi de se tenir à distance, voire à l'opposé complet des infâmes bêtes poilues. Ce manège a duré deux heures (oui, 2 heures!!!) sur un total de quatre. Deux heures pendant lesquelles Lolo étaient aux aguets, le petit coeur battant la chamade, les larmes aux bords des yeux.

Un supplice... payant!

Car à force de voir ses soeurs multiplier les «colleux» et les rires avec les mascottes, Lolo s'est avancé, par derrière, puis par devant. Il a tenté un timide high five, puis un subtil «tirage de queue de dragon»... pour finalement finir englouti sous la touffe de poils! Et ne plus vouloir quitter ses nouveaux amis!

Avons-nous vaincu définitivement sa phobie des mascottes? J'ose espérer que oui!! Maintenant, on peut s'attaquer à sa peur panique des clowns... C'est quand le prochain spectacle des Clowns du Carrousel?

... euh... À bien y penser, j'aime autant qu'il continue à se tenir loin des clowns... et de ceux-là en particulier!

samedi 6 décembre 2008

L'homme du mois

donne rendez-vous aux enfants sur le Web. Effet monstre sur MissLulus! À essayer sans tarder avec les vôtres.

Vive Noël!

vendredi 5 décembre 2008

Croquettes maléfiques

À la maison, ils mangent des pâtes de toutes sortes, des sautés asiatiques, des crevettes en quantité industrielle, des saucisses de gibier... Alors, dites-moi, pourquoi les enfants devraient se contenter des sempiternelles croquettes et frites au restaurant?

Tous les menus pour enfants présentent ce «combo maléfique» qui les attire tel un amant. Je ne sais pas ce qu'ils mettent dans la panure de ces croquettes, mais ça crée une dépendance, c'est sûr! On a beau essayer d'attirer leur attention sur les brochettes ou les pâtes... une fois que les enfants ont vu l'assiette de croquettes et frites sur le menu, plus moyen de leur commander autre chose.

Que faire quand on a une surdose de St-Hubert, Scores et autres royaumes de la croquettes?

Si on se rend dans un resto certifié «sans croquettes», on court le risque de passer pour des extraterrestres fraîchement débarqués sur une autre planète. Au moins, j'en suis consciente! Il n'y a rien qui m'agresse plus que d'entendre des cris d'enfants au resto quand je sors en tête-à-tête avec TriplePapa, alors je m'abstiens d'emmener mes enfants dans de tels restos par respect pour les autres parents en break.

Alors, où trouver le bon rapport bouffe de qualité/ambiance familiale?

Mes suggestions «sans croquettes» dans le 450: Arahova, Pacini, Lulu Bistro, Hot & Spicy, les restos vietnamiens et italiens qui n'ont pas de nappes blanches.

Avez-vous de bonnes adresses pour les (Z)imparfaites gourmandes?

jeudi 4 décembre 2008

Message aux parents de mini-adultes

Choupinette a perdu sa première dent la semaine dernière. Toute heureuse, elle me dit qu'ENFIN la fée des dents passera chez elle!

On prend un petit moment pour écrire un mot à la fée des dents. Choupinette, fébrile, dépose le tout sous son oreiller dans la hâte du lendemain.

Premiers rayons du soleil, on entend un cri de joie dans la chambre à côté de la nôtre. "Maman, la fée des dents est passée!" Choupinette est aux anges. Elle veut montrer sa surprise à ses amis. Elle revient de l'école avec un petit air songeur cet après-midi-là. "Mathis dit qu'il le sait c'est qui la fée des dents. Il dit que c'est ma maman". Je rage intérieurement. Comment un petit coco de 5 ans peut-il enlever ses illusions d'enfant à ma fille?

"Et toi, qu'est-ce que tu en penses?" que je lui demande. "Ben moi je pense que non, tu peux pas être la fée des dents, tu dormais cette nuit, comment tu aurais pu mettre la surprise sous mon oreiller?" Tu as bien raison Choupinette...

Maintenant, j'aimerais bien profiter de cette tribune qui m'est offerte pour transmettre un message. À vous, parents de petits Mathis et autres mini-adultes à qui, sous prétexte de ne pas sous-estimer leur jugement et leur intelligence, on dit TOUTE LA VÉRITÉ sur le Père Noël, la fée des dents et autres inventions fantastiques de parents que vous jugez déconnectés de la réalité.

J'ai attendu longtemps avant d'avoir des enfants. J'ai eu le temps d'en rêver amplement, d'imaginer ma vie de famille. Et ce à quoi je rêvais le plus quand je m'imaginais avec mes enfants plus tard, c'était de voir la magie dans leurs yeux devant des biscuits aux pépites de chocolat entamés sous l'arbre de Noël, devant une surprise sous l'oreiller le lendemain d'une dent perdue, durant une chasse aux cocos imaginée par le Lapin de Pâques. Et maintenant que je le vis, ça reste mon plaisir le plus intense comme parent. J'en suis toute émue à chaque fois de voir leurs regards pétiller d'émerveillement. Si vous saviez tout ce qu'on déploie d'efforts ici pour alimenter la magie des Fêtes et d'autres petits événements du quotidien. Et on aime ça! O.k.?

Si vous ne voulez pas raconter d'histoires parce que vous considérez vos rejetons suffisamment allumés pour tout comprendre de la vie sans ces trucs imaginaires, je n'y vois pas de problème, chacun mène sa vie comme il l'entend. Mais pouvez-vous s'il-vous plait leur passer aussi le mot (ils devraient comprendre, étant si matures!) que ça ne démontrera aucunement la supériorité de leur intelligence que d'enlever les illusions des autres enfants avec leurs commentaires plates et rationnels? Parce qu'on s'entend que c'est pas mal toujours par la bouche d'autres enfants que le doute se sème dans leur esprit...

Une petite lecture pour vous convaincre des bienfaits de l'imaginaire chez l'enfant?
Laissez-les croire au Père Noël!


(Z) Imparfaite invitée: So

mercredi 3 décembre 2008

Marie-France Bazzo a parlé de nous...

C'est ici. (Cliquez sur la chronique du 3 décembre)



Vive les (Z)imparfaites!

Ça n'a pas de prix!

Emmener son enfant à la bibliothèque, aller glisser ou patiner, faire un bonhomme de neige ou voir le père Noël, ça n'a pas de prix. Littéralement, ça ne coûte rien! Ça ne demande qu'un effort de l'adulte. Mais pour plusieurs, c'est déjà trop!

Je ne compte plus les parents autour de moi qui s'inventent toute sorte d'excuses plates pour éviter ce genre d'activités. Parce qu'ils sont fatigués, parce qu'ils sont blasés, parce qu'ils ont du ménage à faire, une manucure ou un 5 à 7.

Et pas question d'envoyer Junior à un cours de musique, de danse, de théâtre, ni de l'inscrire au hockey ou au soccer. «Trop de bonne heure le samedi matin!» «Ça demande un trop grand engagement.» «On n'aura plus le temps de rien faire!»

Et s'ils doivent débourser quelques dollars, l'excuse suprême leur est servie sur un plateau d'argent! Pas question de cracher du cash pour un spectacle de marionnettes!

Alors ils se contentent d'emmener leurs enfants au Costco, au Réno-Dépot ou au Loblaws. «Ils aiment ça faire l'épicerie!» Sans doute! Une fois de temps en temps, ça peut être rigolo. Mais est-ce suffisant pour lui donner le goût de l'aventure, de la nouveauté et de la découverte? Est-ce que ça nourrit un tant soit peu son imaginaire?

Quand je vois des enfants aux yeux curieux, avides de découvertes, se faire éteindre à petit feu par leurs propres parents, j'enrage!

Je déprime en imaginant l'adolescent totalement blasé qui émergera dans quelques années et je désespère en songeant au futur adulte qui inventera à son tour tout plein d'excuses pour ne pas se faire «déranger» par ses enfants.

mardi 2 décembre 2008

Mon enfant dans une bulle

Si je le pouvais, je me transformerais en superhéros bien spécial. J'aurais dans ma manche un bidule fabuleux qui me permettrait en pesant sur un bouton magique de créer une bulle inatteignable et impénétrable (et invisible) autour de mes enfants pour délimiter un champ de protection contre l'influence néfaste des autres enfants sur eux! Effet courte durée mais déployable à tout moment sans le moindre avertissement que le bruissement de mes antennes de maman. Et vlan! JeuneHomme serait dans sa bulle à son cours de musique pour ne pas qu'il soit tenté d'imiter le petit énervé qui sautille partout, scande qu'il a faim, court chercher son manteau ou joue du xylophone avec la délicatesse d'un rhinocéros quand on essaie de montrer une chansonnette au micro-groupe d'enfants. Ou encore. Et vlan! Pour ne pas que MissLulus ne copie pas la petite peste qui escalade les décors à l'heure du conte. Et vlan! Pour ne pas que mes deux petits (z)imparfaits croient que faire la crise en se tordant par terre comme ce petit inconnu au centre d'achat me fasse plier pour acheter une figurine Winnie à 4$ dans une machine.

Quels supers pouvoirs vous aimeriez avoir?

lundi 1 décembre 2008

À bas les Grincheux!

Nous voilà enfin au 1er décembre, premier jour du calendrier de l'Avent et des petits chocolats quotidiens. L'excitation est palpable dans la maison. Les bricolages de Noël couvrent déjà les murs. Les lettres ont été postées au père Noël. Les chansons de Noël rythment l'heure du bain. On a déjà des papillons dans le ventre à l'évocation du réveillon, des journées-pyjamas et des sorties qui vont rendre nos vacances des Fêtes inoubliables. On peut allumer les lumières de Noël sans se sentir mal.

Euh non... pas tout à fait!

Car depuis quelques années, les Grincheux s'efforcent de rendre Noël désagréable. De la fête familiale et rassembleuse qu'elle était il y a à peine quelques années, Noël est devenue le symbole de la surconsommation et du gaspillage d'énergie à cause d'une bande de Grincheux esclaves de leurs convictions.

Pas de lumières, pas trop de papier d'emballage, pas de vrai sapin (et surtout pas de faux!), pas de cadeaux made in China, pas de sucreries, pas de gras trans, pas de déplacements inutiles en voiture, pas de chansons de Noël (trop quétaine!). Juste de la culpabilité, pas de PLAISIR.

Les Grincheux sont tellement frustrés qu'ils ne ne donnent même plus la permission de s'amuser et s'efforcent de rendre suspect tout débordement de plaisir autour d'eux. S'amuser est devenu tabou. Ce n'est plus in d'avoir du plaisir. La mode est à la morosité. Plus on boude son plaisir, plus on en est fier et on le dit haut et fort!

Pour suivre la tendance, il faut haïr Noël. Se tenir loin des centres commerciaux. Refuser tout échange de cadeaux et boucher ses oreilles aux premiers accords de Jingle Bells.

Eh bien moi, je fais mon coming out. J'AIME NOËL! J'aime offrir et déballer des cadeaux. J'aime les maisons illuminées. J'aime trouver des petits cadeaux pour remplir les bas de Noël. J'aime les Toffifee. J'aime les premiers flocons de neige qui nous mettent dans l'ambiance des Fêtes. J'aime l'odeur du sapin. J'aime les films de Noël (même celui de Caillou!). J'aime les chansons de Noël qui tournent en boucle à la radio et dans les magasins. J'aime vider le fond de la bouteille de Bailey's dans mon café le 25 décembre au matin. J'aime croire au père Noël. Et personne ne pourra jamais m'enlever ce plaisir. Point.

dimanche 30 novembre 2008

Tu te sens vraiment imparfaite quand (prise 3)

Au magasin, on entend à la radio le début du thème d'Occupation Double et que MissLulus se met à chanter le reste des paroles en se déhanchant: "tes yeux ont croisé les miens... Occuuuuuupatttttttionnnnnn Douuuuuuuble".

"Euh oui oui cocotte! Moins fort s'il te plaît!"

Et n'oublie pas ce que je t'ai dit: je garde mes sacs bruns juste au cas où tu m'annoncerais dans 13 ans que tu t'es inscris là. Je te jure que je les garde!

samedi 29 novembre 2008

Ma Lili à roulettes

Des trois, Lili a tout fait en premier. Elle est née la première, deux minutes plus tôt que sa soeur même si elle n’y était pas destinée (Flouc! Son placenta a glissé dans les mains du médecin!). Elle a dit le premier «Ma-ma» de la portée. Elle a fait ses nuits avant tout le monde (même avant ses parents…).

Comme son frère et sa sœur, Lili la triplée a maintenant 5 ans et demi. Mais elle traîne toujours son deux minutes de plus. Elle prend deux minutes de plus pour s’habiller. Deux minutes de plus pour aller rejoindre sa soeur Momo dans leur chambre de princesses. Deux minutes de plus pour s’installer dans son fauteuil roulant rose.

Le diagnostic est tombé à l’âge de 9 mois: quadriparésie spastique. Lili bouge les jambes, marche à quatre pattes et arrive à se tenir debout quelques minutes avec un appui puis ses jambes se raidissent et flanchent. Et elle retombe sur ses genoux.

Cette semaine, avec sa physiothérapeute, Lili a réussi à faire trois petits pas avec une marchette. Malgré sa hanche luxée et pour laquelle elle attend une opération en janvier, elle y est arrivée! Ce qu’elle était heureuse, la Lili! Et nous aussi!

Vas-y trois pas à la fois. On est derrière toi… et on n’est pas pressés.

vendredi 28 novembre 2008

Blasée ou raisonnable?


La ligne est mince. Miss Lulu a feuilleté patiemment le catalogue Sears et a zieuté les circulaires des magasins de jouets avant de nous faire sa liste de Noël. Puis le verdict est tombé. 3 items: un yoyo, des crayons et des cahiers. Mon Dieu! Je vais m'en tirer pour 3,50$ chez Dollorama. Disons 20$ si je fais des folies en magasinant dans une papetrie.

Sans compter qu'à part le gros barbu, on doit bien être huit à se partager cette liste. Définitivement, on ne défoncera pas notre budget!

Autrement, rien de particulier. On a finalement réussi à lui soutirer une autre idée: un Vsmile Pocket. On ne frise pas les extravagances. Elle est blasée ou raisonnable? Elle a tout ou elle ne veut rien?

Finalement, elle est peut-être simplement raisonnable. Et plus posée que moi. Ce weekend, au salon du livre, même avec un bon budget en poche, elle n'a rien dépensé. RIEN. Bien sûr, des livres, on en emprunte plein à la bibliothèque chaque semaine. On a des "poches" de livres à côté de nos lits. Mais reste qu'elle m'impressionne. Devant ce marché géant du livre, elle est restée bien calme à côté de moi qui sautillait d'un kiosque à l'autre. Ce que j'ai d'abord pris par un désintérêt était plutôt autre chose. Mais je n'arrive pas à déterminer quoi. Elle n'est pas blasée des livres. Elle aime en lire, en découvrir, mais pour elle un salon du livre ou une bibliothèque, c'est un peu la même chose. Finalement, je me suis dit que j'aimais mieux qu'elle contrôle ses pulsions d'achat qu'elle me fasse une crise à chaque kiosque parce qu'elle veut tout acheter.

Reste que sa maigre liste me donne du fil à retordre. Mais la connaissant, qu'importe ce qu'elle recevra "en plus" de ses crayons, ses cahiers et son yoyo, elle sera contente. J'aime mieux cela que l'inverse: les petits qui ont une liste longue comme le bras qui fait en sorte qu'il baboune le soir de Noël car ils n'ont pas TOUT reçu leurs jouets (du genre de Dudley dans Harry Potter). Au moins, ça me donne toute la lattitude voulue pour la surprendre.

Et dire qu'il faudra que je lui trouve des cadeaux pour sa fête... le 8 janvier!

jeudi 27 novembre 2008

Mère à la maison? Non merci (pour moi)!

Quand on ose aborder le sensible sujet des CPE, on déraille inévitablement vers un autre sujet mille fois plus sensible: les mères à la maison. Et, inévitablement, les deux clans s'affrontent.

Je le dis d'entrée de jeu, avant que ne commence le prévisible «grimpage dans les rideaux»: je n'ai RIEN contre les mères à la maison. C'est votre choix, vous l'assumez. Tant mieux! Mais je sais aussi que je n'ai pas ce gène dans mon ADN. Et je l'assume parfaitement.

Mais, même s'il n'y a jamais eu autant de Québécoises sur le marché du travail, on sent qu'il faut pratiquement se défendre de ne pas rester à la maison, d'autant plus si, comme dans mon cas, on est mère de triplés. «Quoi? Tu travailles... en plus?!». Je ne compte plus le nombre de fois qu'on m'a servi ce commentaire. Comme si ça allait de soi que je reste à la maison dans ma «situation».

L'«appel du foyer», tu l'as ou tu ne l'as pas. Peu importe la situation. C'est un désir profond, une vocation. À mes yeux, ce n'est même pas un choix. Ce n'est pas une décision qui se prend en évaluant les pour et les contre. Ni en faisant des prévisions budgétaires. Tu le sens ou tu ne le sens pas.

«Est-ce que ce serait mieux pour mes enfants si je restais à la maison?» Cette question nous passe toutes par la tête à un moment ou un autre du congé de maternité. Culpabilité maternelle normale. Mais ce n'est pas la bonne question à se poser. Posons plutôt celle-ci: «Est-ce que j'ai envie de me consacrer entièrement à mes enfants?»

Si la réponse est oui, tant mieux pour toi et pour eux! Mais si tu ne ressens pas ce besoin, il est plus sain d'aller porter tes enfants à la garderie plutôt que de passer d'interminables journées avec eux. Et ce, même si c'est pour un salaire de 18 000$ au Tim Horton.

Donc, svp, cessons cette «gué-guerre» des mères au foyer VS mères au travail. Car, après tout, nous sommes toutes mères... et c'est la plus belle chose qui soit!

mercredi 26 novembre 2008

Et à mon tour d’être exploitée!

Tranche de vie familiale. Heure du souper, dimanche soir. Je regarde la maison en désordre, la semaine recommence demain, je suis découragée à l’idée de passer ma soirée à ramasser. Tout à coup, une version renouvelée de mon exploitation du samedi matin germe dans mon esprit…

Moi : Les enfants, j’ai une idée vraiment géniale! (Sur un ton vraiment rempli d'enthousiasme il va sans dire). On va faire une chasse aux trésors dans la maison!

Choupinette et PetitLoup en chœur : Ouiiii!!!!

Moi : D'accord. Voici les règles du jeu. Vous allez prendre chacun un bac en plastique, et vous allez ramasser sur votre chemin tous les petits trésors que vous voyez traîner par terre dans la maison. Celui qui a le bac aux trésors le plus rempli aura un dollar pour mettre dans sa banque.

Choupinette: Un dollar? (avec en prime sa petite moue dubitative) Pourquoi pas cinq dollars?

Moi : Euhhh…..

Elle a 5 ans et demi, vous l’ai-je dit? Elle ira loin dans la vie cette petite, je le sens!

(Z) Imparfaite invitée: So

mardi 25 novembre 2008

Ma fille est en overdose de moi


Ouch! La révélation revient me hanter de temps en temps.

La première fois que je suis arrivée à ce (dur) constat, MissLulus n'avait même pas un an. Je passais mes journées avec elle, la trimbalait partout, courrait les heures du conte, lui lisait des histoires, etc. Elle aimait, elle souriait, elle me donnait des câlins. Quand papa (im)parfait arrivait après sa journée de travail: l'explosion de bonheur! Elle souriait plus, riait aux éclats et lui donnait des giga câlins. Je n'existais plus. J'étais un meuble parmi d'autres dans la maison.

Indépendante, elle a toujours été capable de découcher pour aller chez ses grands-parents, partir même une semaine entière au chalet sans nous.

Puis, dernièrement, j'ai encore eu cette étrange impression que MissLulus n'en pouvait plus. Overdose. On se voit le matin jusqu'à ce qu'on court pour attraper l'autobus, vers 9h05. Elle revient dîner à la maison de midi à 13h pour déposer finalement son sac à dos à 16h10 sur le bord de l'escalier. Parfois, je lis dans son regard une petite exaspération. Le soir, on dirait qu'elle n'en peut plus de mes questions et presque même de ma présence.

Étrange la vie. Je n'ai pas décidé de travailler de la maison pour elle ou son frère. Je ne leur ferai jamais porter ma décision sur leurs épaules. Mais reste que j'aurais pensé qu'ils auraient été globalement plus contents de leur sort. Peut-être qu'à retardement, ils apprécieront. Peut-être pas non plus? Pour l'instant, je sens qu'elle est contente d'aller "ventiler" ailleurs et... j'en profite! Moi aussi, j'ai besoin de "ventiler".

C'est vrai: après quelques jours à me morfondre quand elle était petite, j'ai ensuite vu ces "explosions" de bonheur lors de l'arrivée de papa comme des moments où je pouvais m'éclipser, partir prendre un café en prenant tout mon temps ou autres activités égoïstes.

Bref son overdose me permet d'être égoïste: bon compromis finalement!

lundi 24 novembre 2008

Père Noël techno


En matière de faire croire des trucs aux enfants, j'ai le tour. Et chaque année, je modifie les croyances pour qu'elles collent bien à notre situation. Il y a deux ans, quand Bell avait placardé des abribus en cadeau avec un gros chou, j'ai fait croire à MissLulus que c'était le signe incontestable que le père Noël arrivait bientôt en ville lors de sa parade. Une promenade à Montréal la transportait de joie voyant ces signes partout! Qui plus est, lors de la fameuse parade, on est posté juste à côté d'un de ces cadeaux signé Bell Canada!


Chaque année, à partir de novembre, le père Noël envoi ses lutins en mission dans chaque maison. Le ratio est "un lutin, un enfant"! Ces petits êtres sont chargés de noter tous les agissements - bons ou mauvais - des enfants et d'en faire un compte-rendu détaillé à leur patron. Minuscules, gênés et peureux, les lutins s'arrangent pour ne jamais se faire voir, bien sûr car MissLulus avait développé une peur bleue de se retrouver nez à nez avec son lutin!


Dernièrement, n'en pouvant plus des cris et des obstinations des enfants, j'ai trouvé l'astuce parfaite. Le père Noël est devenu techno! Il a équipé les lutins d'un puissant cellulaire (ou BlackBerry selon ce qui sévit chez vous!). Ainsi, ils peuvent faire écouter "en direct" ce qui se passe dans la maison. Puisque le père Noël ne peut pas être dispo tout le temps, ce que le lutin capte est immédiatement enregistré dans le dossier top secret MissLulus ou JeuneHomme et quand le père Noël cliquera sur son nom pour visualiser la lettre et la liste de Noël de l'enfant et le compte-rendu de son lutin, il pourra aussi écouter ce qui se passe chez lui. le lutin peut aussi enregistrer les bons coups des enfants alors je vous le dis, ici, il pleut des "merci", "svp" et on salue dignement chaque matin le chauffeur d'autobus. Reste que MissLulus est bien désespérée pour son frère "Maman, il n'aura pas de cadeau. Il chiale tout le temps!"... Euhh, en effet, mais le père Noël est plus indulgent pour les TerribleTwo, ma chouette! Un peu...


Vive le père Noël techno! On réussit à ramener le calme pronto!


dimanche 23 novembre 2008

Ils sont ce que nous sommes...

samedi 22 novembre 2008

Où sont les (Z)imparfaites aujourd'hui?

Indices:

- Elles ont mis leurs bottes d'hiver pour la première fois de la saison...

- Elles ont enfilé des combines...

- Elles portent des tuques rouges et des bois de rennes en peluche...

- Elles s'extasient devant les mêmes affaires que l'année passée... et l'autre d'avant...

- Elles sautent et chantent au son de Jingle Bells...

- Elles bitchent au passage de la Fée des étoiles...

- Elles font des gros bye-bye à un bonhomme rouge...

- Elles font honte à leurs (z)hommes et encore plus à leurs (z)enfants...

Réponse:

Comme chaque année, les (Z)imparfaites lancent officiellement les festivités au défilé du père Noël au centre-ville de Montréal!

Trouvez-nous dans la foule et recevez un magnifique prix!

vendredi 21 novembre 2008

Une semaine sans journée pédagogique!

Depuis que les enfants ont commencé l'école, j'ai l'impression de surfer entre les journées pédagogiques. Comme Lili va l'école à Montréal et que les deux autres vont à l'école de quartier dans le 450, je suis aux prises avec deux commissions scolaires donc avec deux calendriers (au moins, depuis quelques années, elles font coïncider leur semaine de relâche!).

Faisons le décompte:

Il y a eu une pédagogique pour Lili le 24 octobre, puis une pour Lolo et Momo le 29. La semaine suivante, une autre pour Lili, le 7 novembre, alors que Lolo et Momo en avaient une le 14. Une pédago flottante a été ajoutée pour mon duo du 450 le 24 novembre et une pour Lili le 28 novembre. Enfin, une autre journée de congé vient d'être ajoutée le 8 décembre, élections obligent!

Sept pédago en huit semaines!

Est-ce un record Guinness?!

jeudi 20 novembre 2008

Un enfant, une place!


En voyant Mme Marois scander fièrement "un enfant, une place", je me demandais pourquoi les oreilles me frisaient un peu. C'est JulieJulie qui a éclaircit ma pensée.

Potentialiser sa campagne électorale sur les enfants, je veux bien. Mais le message derrière est que le fameux service de garde est que la solution unique. Point de garderie, point de salut!

Favoriser le temps partiel dans les CPE, vous y avez pensé Mme Marois? Que se passe-t-il pour ceux qui travaillent de nuit? Y aurait-il encore des limites de vacances pour les enfants qui fréquentent le réseau des CPE? Et si on n'utilise pas les garderies? Et les présences obligatoires?

Les services de garde vont bientôt mener les parents par le bout du nez. Je me répète, il me semble...

mercredi 19 novembre 2008

L'heure du bain XXX

Non, je ne vous ferai pas état d'un splashy «rapprochement» entre TriplePapa et moi... C'est plutôt ma progéniture de cinq ans qui fait preuve d'une curiosité corporelle intense depuis quelques temps dans le confort de la baignoire.

J'ai une p'tite gêne mais bon... je partage! Voici ce que j'ai vu et entendu récemment dans ma salle de bains à l'heure du lavage quotidien:

Vu!

Lili (sexe féminin) prend son bain avec Lolo (sexe masculin). Lili est assise dans le bain, Lolo est debout. Il est content de prendre son bain avec sa soeur (ça se fait de plus en plus rare étant donné la marée d'eau à éponger par la suite) et se dandine, le pénis à deux pouces du visage de sa frangine. «Lolo, assis-toi dans le bain!», que je lui répète depuis deux minutes anticipant le pire. Et le pire arrive. Prise dans un élan inattendu d'amour pour son frère, Lili lui fait un câlin... vous savez où...

Entendu!

Il ne reste presque plus d'eau dans la baignoire mais Lili veut y rester quand même. «OK, c'est toi la pire, tu vas avoir froid!» et je vais plier du linge dans la chambre. Soudain, j'entends un cri qui pourrait se traduire par «Eurêka!». Et Lili me dit: «Maman, j'ai trouvé quelque chose, viens voir! J'ai un petit pénis dans ma noune!!!!» (dois-je préciser que j'ai volontairement choisi de ne pas lui apprendre un nouveau mot ce soir-là, clitoris n'étant sans doute pas indiqué pour la causerie du lendemain à l'école!)

Vu ET entendu!

Momo prend son bain toute seule et ça fait quelques minutes que je n'entends plus le bruit des vagues qui se fracassent sur le bord de la baignoire ni le son habituellement incessant de sa voix qui chante des power ballads. Je décide donc de passer subtilement devant la salle de bains pour jeter un oeil... Et j'ai cette vision: Momo à quatre pattes, le postérieur en l'air en train de se reluquer le reflet dans le truc rond sous le robinet (qu'on tourne pour boucher le trou du bain), l'index inséré dans le tr... du c.... Et elle me gratifie de cette explication: «J'essaie de trouver d'où vient exactement mon caca!»

Il me semble que c'était plus simple quand ils se contentaient de se faire des pics sur la tête avec du shampoing!

mardi 18 novembre 2008

Un petit avant-goût d’accouchement

Ma gynécologue ayant choisi de partir en vacances le mois où je dois livrer mon bébé (qui prend ses vacances en novembre, hein, qui?), je dois maintenant aller à l’hôpital pour mon suivi prénatal.

Mais voilà, l’hôpital où j’accoucherai est un hôpital universitaire, le CHUM, pour ne pas le nommer.

J’ai donc eu cette semaine ma première rencontre avec une étudiante en médecine.

Premier choc quand elle est entrée dans la salle d’examen : elle a l’air d’avoir 23 ans. Mais je me trompe sans doute, elle en a sûrement 22.

La petite, qui semblait gênée comme tout, s’est mise à m’interroger : pas de nausées? Pas de maux de ventre? Pas de sang? Pas de vision embrouillée? Pas de contractions? Pas de points noirs dans les yeux? Pas d’étourdissements? Pas de questions?

Non, pas de questions.

C’était le temps de l’examen.

La gynécologue que je vois habituellement approche l’âge de la retraite. Elle en a vu d’autres. L’examen qu’elle me faisait ces dernières semaines prenait moins d’une minute.

Mon étudiante a pris tout son temps. Je pense qu’elle cherchait le col de l’utérus, ou peut-être autre chose, mais en tout cas, elle cherchait. Elle palpait. Tâtait. Sondait. Pendant de longues minutes, le tout effectué avec le regard vaguement perdu de celle qui cherche, mais ne trouve pas.

Puis, finalement…

«Je pense que le col est fermé.»

Quoi? «Je pense»? Tout ça pour ça? Moi aussi, j’aurais pu établir ce pronostic. Moi aussi, je pensais que mon col était encore fermé avant même de mettre les pieds à l’hôpital.

La patronne est venue vérifier. Oui, le col est fermé.

Mais je sais que lorsque le col sera bien ouvert et que je serai à l’hôpital le moment venu, mon col sera vraiment ouvert. Comme dans «portes ouvertes». Et alors les étudiants en médecine défileront en quantité innombrable pour me palper, sonder, tâter, pour chercher. Le tout alors que je contracterai.

Misère. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour former nos futurs médecins?

(Z)imparfaite invitée: Marie-Ève