mardi 28 février 2017

Les défis (Z)imparfaits durant la relâche



  • Faire une loooooongue liste, sans vous  censurer, de tout ce que VOUS feriez dans votre relâche toute personnelle.
  • S'arranger pour réaliser au moins 2 items de la dite liste. 
  • Louer trois films aux enfants... pour pouvoir lire au moins un roman, prendre un bain, faire une sieste, etc. 
  • Ne pas cuisiner pendant une journée entière (deux, si possible!) et même si cela implique de dire «hummm, ils sont délicieux vos grilled cheese» ou de faire livrer deux fois du même resto. 
  • Ne fréquenter AUCUN lieu public susceptible d'être remplis d'enfants. 
  • Filtrer les appels (pour ne pas vous retrouver comme le camp de jour de service!)

Et pour vous, une sélection de nos textes, au fil des ans, sur la reâche!

 «Je panique!» : 
Cinq idées pour une journée tranquille à la maison
Une relâche de rêêêêêve!
Tout ce dont je ne veux pas entendre parler pendant la relâche
Toute la vérité sur la relâche!

Cinq suggestions pour se remettre de la relâche


«Je ne sais pas quoi faire!» :
 Cinq idées pour sortir avec les enfants sans se ruiner
 Merci la relâche!

«Je veux rien faire!» : 
Cinq endroits où on n'ira absolument pas durant la relâche
Vivement la relâche... des lunchs!
«Qu’est-ce qu’on fait?»: RIEN!

(dés)organiser la relâche!





     

lundi 27 février 2017

10 signes que vous avez besoin d’une relâche... pour adultes

  • Vous fredonnez le thème d'une émission d'enfants au travail.
  • Vous vous endormez avant les enfants.
  • Vous avez envie de tout jeter dans la maison pour faire un ménage rapide. 
  • Vous ne vous rappelez plus de votre dernière nuit complète de sommeil (on parle plus que 4 heures... consécutives!).
  • Vous pouvez louer TOUS les films dans la section «nouveautés».... vous n'avez rien vu depuis deux ans!
  • Vous vous sentez dans un SPM constant (et fulgurant!).
  • Vous avez des boutons/mal de tête/démangeaisons/mal partout...
  • Votre fond d'écran comprend soit un palmier, un coucher de soleil ou une plage (ou l'ensemble de ces réponses!)
  • Vous appliquez du cache-cerne... jusque sur votre menton! 
  • 95% des gens vous tapent sur les nerfs (ou plus!) 

samedi 18 février 2017

Le plaisir d'être parent

Le plaisir. Savoir ce qu'on veut. Le trouver. Le faire. Le vivre. On entend peu ce discours quand vient le temps d'aborder la parentalité.

Puis, on tombe sur un extrait qu'on aime dans un article. On se dit «Et voilà!». Mon dernier coup de coeur trouvé sur Slate.fr dans le texte Les enfants sont intelligents, et c'est génial d'être parent:

«Il est bon de s'en rappeler lorsque on est pris dans le tourbillon des doubles journées. Je ne sais pas vous, mais je n’ai pas fait des enfants pour savoir si je pouvais me faire obéir/comprendre et tester ma capacité à encaisser l'absence de sommeil (mauvaise)... Pas plus que pour m’interroger sur l’allaitement, le biberon ou la nourriture équilibrée (mais j’ai passé du temps à m’interroger) car, au fond, ce n'est le plus intéressant. J’ai fait des enfants portée par cet obscur besoin de me reproduire, par amour (oui, comme beaucoup de gens) mais aussi parce que je pense que les enfants sont des vraiment gens intéressants. Et les éduquer, c'est stimulant.»

Oui, les enfants sont des gens intéressants. C'est ça qu'il faut dire et répéter. Oui, les voir grandir (et les accompagner!), c'est stimulant! Déstabilisant, souvent, mais vraiment plaisant! C'est loin d'être plate même si ce n'est pas jojo tous les jours. C'est tisser quelque chose qui enveloppe quelque chose de plus grand que nous. 

Non, je n'ai pas fait des enfants pour me faire de nouveaux amis en allant les chercher à la garderie ou à l'école / pour jeter mon contrôle sur quelqu'un / me faire aimer inconditionnellement (quoiqu'à l'adolescence, on oublie ça!... et c'est très bien ainsi!)  / faire de belles photos sur Instagram / éplucher des manuels sur l'alimentation et m'imposer des règles folles / faire comme les autres / etc. J'ai eu envie d'avoir des enfants parce que  je savais que ce serait l'fun. Je n'ai jamais pensé que ce serait facile, mais je n'ai jamais pensé que ce serait insurmontable.

Il n'y a rien de banal à éduquer et stimuler un enfant. Oui, élever un enfant et lui faire découvrir le monde (pas des voyages, nécessairement, mais aussi des connaissances) réveille notre propre cerveau. Ils ont des choses à dire. Ils veulent apprendre. Ils confrontent nos idées. Ils exposent les leurs. Et surtout avec des ados. Parfois, comme tous les parents, j'aurais envie de trouver l'interrupteur pour mettre le don de paroles à off de ma grande ado. Il y a des soirs où c'est étourdissant, mais chaque fois, j'essaie de me rappeler que j'aime mieux avoir des discussions (des prises de bec, aussi!) qu'avoir un ado qui refuse de discuter, qui s'enferme dans sa tanière, qui ne s'intéresse à rien et qui nous tourne le dos. Évidemment que c'est plus confrontant, mais c'est pas mal plus intéressant. Il y a du challenge! Comme on le dit dans l'article de Slate.fr, «il faut cesser de négliger le temps de la conversation».  C'est de l'ouvrage... c'est vrai! Mais j'ai dit «oui» à tout ça et, pour moi, ça fait partie du plaisir.

dimanche 12 février 2017

L'imperfection est encore nécessaire

Il y a quelques semaines, dans Châtelaine, Manal Drissi s'interrogeait sur la pertinence, en 2017, des mères imparfaites. Le documentaire Pas facile d'être une mère diffusé sur Canal Vie a fait apparaître de nombreuses prises de position (dont la nôtre!). Voilà qu'hier, LaPresse publiait un dossier intitué «Manifeste de la femme imparfaite».



L'imperfection semble encore nécessaire. Pour mille et une raisons. Pour la mère comme pour la femme.

- Parce qu'on a envie d'être réaliste. D'être vraie. Pas une pâlotte imitation d'un modèle (souvent tout le temps) inatteignable (peu importe qui est ce maudit modèle!).

- Parce que le discours entourant «la mère parfaite» et la «femme parfaite» est teinté et qu'on a besoin d'avoir la version honnête qui dit l'heure juste au lieu de tout embellir, façon photos Pinterestiennes, comptes Instagram léchés et mouvements de bien-être possibles pour personnes qui ont 42 heures dans leur journée (au choix selon!).

- Dans LaPresse, on apprend que la femme imparfaite est (et on est bien d'accord!)
...  faite forte (elle trouve des solutions nouvelles parfois bien loin des chemins dictés dans les livres pour faire face aux coups durs!)
... affranchie (le regard des autres: tant pis! )
... assumée (elle a fini de s'expliquer/se justifier/s'excuser pour ce qu'elle est/son succès/ses échecs/ses questionnements/son choix de couleur de cheveux/son besoin d'aller travailler quand son bébé a 6 mois/son envie de rester à la maison/ses décisions/etc)
... authentique (elle n'est pas multiple personnalité: elle n'a pas le temps de se créer une image parfaite pour son compte Instagram. Elle est toujours la même et ne tient pas de discours fake.)
... sans tabou (elle prend la parole et dit ce qui se passe pour vrai, pas pour faire pitié. Juste pour le dire, s'en défaire et passer à autre chose!)


Des raisons, il y en a plein. Parce qu'être «imparfait», c'est souvent simplement être soi et s'accepter. Arrêter de s'enfarger dans les fleurs du tapis et assumer qui on est. 

En créant le blogue, il y a 8 ans, on a ajouté un «Z» bien important pour nous. À cette époque (hahaha! On parle comme si ça fait 150 ans, mais en temps «web», c'est presque l'équivalent! Pour vous dire, Facebook n'était même pas populaire et Instagram n'existait même pas!!), le mot «imperfection» n'était pas synonyme d'authenticité. On le rattachait à «négligence», «indignité immonde», «déchéance», etc. D'où l'importance d'accoler un (Z) à ce mot qui faisait peur. Qui voulait se dire «imparfaite»?

Et puis, on l'a mis parce qu'on voulait faire un pied-de-nez, en quelque sorte. On n'est pas parfaite, on n'est pas imparfaite, on est... juste normale! Depuis tout ce temps, c'est ce qu'on essaie de dire et répéter. Jamais on s'est sentie inférieure  ou incapable. Notre discours n'a jamais été de louanger nos difficultés et s'y complaire dedans. Nous, on avait du fun avec nos enfants. On aimait (et aime encore!) être mère. On faisait les choses à notre manière, on sentait qu'on sortait du moule, on se foutait un peu de ne pas suivre toutes les règles de la supposée-maternité-parfaite, on avait du plaisir et c'était ça l'important. Ça et le fait que nos enfants étaient bien. On voulait se débarrasser du carcan, de la maternité obligé, retrouver notre gros bon sens. On l'a retrouvé le gros bon sens. Et de plus en plus, on sent que la maternité n'étouffe plus autant les mères... mais pas tant que ça quand on voit le clash que vivent les nouvelles mères (notamment dans le documentaire, mais aussi tout autour!). Le courant de la maternité facile dont tous les pépins se règlent en suivant 3 étapes faciles est encore fort. On entretient une image dorée de tout. En fait, être imparfait, c'est accepter la vie. La vraie vie.  Parce que s'il y a quelque chose qui ne suit aucune règle et qui se fout de toutes les prédictions, c'est bien ça! 

Alors, on est curieuses. L'imperfection est encore nécessaire? Qu'est-ce qu'être imparfaite? Pourquoi aimez-vous (ou détestez-vous) le discours sur les femmes/mères imparfaites?

lundi 6 février 2017

Penelope, Marcel, Remix et Agador: mes précieux amis Instagram

Le weekend dernier, après une semaine désespérante à plusieurs points de vue, je me suis surprise à dire le plus sérieusement du monde: "Faudrait bien que je me trouve un cochon d'Inde à suivre sur Instagram".
Instagram est le seul réseau social auquel j'ai consenti à me soumettre (eh oui, je considère ça de la soumission) car je peux y suivre... le moins d'humains possible!

Mon compte ressemble pas mal à ça (merci @buzzfeedanimals, je me sens moins seule!):


Mais la part des Meme Accounts, dans mon cas, est remplacée par toutes les villes et endroits où je me suis déjà posée dans le monde et où mon Instagram me ramène quotidiennement (+ mes restos préférés ou sur ma bucket list).

Mon compte Instagram, c'est du bonheur assuré. Mon plaisir (non) coupable. Mon évasion instantanée. Un 10 minutes avec un sourire étampé dans la face.

Petits animaux, écorniflage de vedettes, bouffe qui fait saliver, endroits de rêve et nouvelles (brèves!) des amis: quoi demander de plus? 



Sincèrement, pourquoi suivre un humain qui se plaint quand on peut suivre un chien comme Agador (@poochofnyc) ?
Ou @marcel.lecorgi, @remi_the_teddy, @cotton.crush et @remixthedog ?

Je l'avoue, j'aimerais faire partie du squad new-yorkais de @minniedoodle:
Mais y'a pas que les chiens (mais qu'un seul chat, le célèbre @realgrumpycat... désolée, j'suis pas tellement féline)! Y'a les hérissons (@ernest_hedgingway et @atticusthehedgie sont trop chous!) et les moutons! Mon affection pour les moutons noir et blanc de @whitehall_farms m'ont d'ailleurs menée jusqu'à les contacter et aller les visiter pendant mes vacances en Écosse (je les connaissais par leurs prénoms!). Folle de même!

Et, depuis samedi, j'ai une nouvelle source de joie: Penelope (@guineapigma) !
 Et je sens déjà qu'on va bien s'entendre! :-)

jeudi 2 février 2017

« Je n'ai pas le temps »

Cette phrase, on la dit souvent. Elle sert aussi à se «justifier». Besoin d'un exemple? «Je n'ai pas le temps d'aller au gym.», «Prendre du temps pour moi? Je n'ai pas le temps avec tout ce que j'ai à faire!», « Je n'ai pas lu un livre depuis des années, je n'ai pas le temps pour ça!», etc. Vous voyez le genre?

Au fond, quand on s'entend dire «Je n'ai pas le temps», il faut réaliser qu'en fait «Je ne prends pas le temps». Ce n'est pas la même chose. Parce que notre banque de temps (ou notre «budget temps» comme on en a déjà parlé) , même si elle est maigre maigre maigre, on a le choix de l'aménager comme on veut. Chaque fois qu'on utilise le temps comme «excuse» pour avouer ne pas faire telle ou telle chose, on a un indicateur qu'on aime cette activité et qu'on souhaiterait la faire plus souvent. Autrement, on ne dirait pas qu'on n'a pas le temps, on déclarerait simplement qu'on n'aime pas la pratiquer. Je n'ai aucun problème à dire «Je ne fais pas de jogging, je n'aime pas ça», mais je sourcille en m'entendant dire «Je n'ai pas le temps de faire du yoga». Parce que j'aime en faire, pour vrai.

Évidemment, dire «Je ne prends pas le temps de...» ne règle pas tous les problèmes d'un coup. Ce serait trop beau. Mais c'est tout de même une mini-amorce en vue d'un changement. On en profite pour examiner ce qu'on pourrait tasser pour retrouver du temps pour ce qui compte vraiment. Il est toujours mieux de ne pas escompter pouvoir avoir une semaine totalement libre (dans six mois, genre!) pour enfin se plonger dans les huit romans qui trônent sur notre table de chevet. Un simple 10 minutes par jour serait bien plus satisfaisant. On vivrait un petit plaisir au quotidien au lieu d'attendre/espérer/projeter/fantasmer sur un potentiel plus gros plaisir en différé...

Pas convaincu? Il parait que le temps passé sur les réseaux sociaux nous empêcherait de lire 200 livres par an. Fou, non? Et dire qu'on dit qu'on n'a pas le temps...