dimanche 31 août 2008
Déjà la fin?
Pas allée voir les mongolfières, pas allée voir les marionnettes géantes à Upton, pas allée à La Ronde, pas allée à aucun festival digne de ce nom... Pas fait assez de feux dans la cour, pas assez fait de pique-niques, pas assez souvent soupé dehors...
À ce temps-ci de l'année, c'est immanquable, je vis un blues de fin d'été. Je ne suis pas rassasiée de rien, et particulièrement cet été. Et je me demande comment je vais faire pour passer à travers et me rendre jusqu'à l'été prochain...
Et cette année, comme les enfants sont plus grands, je leur ai fait part de mon petit down... «Ben voyons maman, on a fait tellement de choses! On est allé trois fois aux feux d'artifices, on est allé voir le chat botté, on s'est baigné dans la petite et la grande piscine, on est allé au chalet de mononcle Alain, on est allé au zoo, au cinéma, au restaurant, on est allé à la mer!», m'ont-ils répondu en choeur, encore surexcités et bronzés de leur fabuleux été!
Ouain... Bof...
«Mais maman, j'ai une idéééééée!», crie Lili. «On peut fait des pique-niques et des feux à l'automne aussi, on a juste à mettre un manteau!!»
Je suis définitivement moins mature que mes enfants... Ça doit être mon «Terribly Furious Thirty-Five»...
samedi 30 août 2008
En revenir avec la rentrée...
Surtout que là, les enfants ont hâte d'aller à l'école. Qu'est-ce que ce sera quand en plus de stresser pour la rentrée, il faudra trouver le courage de stimuler notre grand fainéant d'ado en constante rebellion avec toute conformité? Vraiment! On ne perd rien pour attendre. Mieux vaut immédiatement noyer notre feu d'angoisse et de stress... J'ai l'impression que les petits doivent rire un peu en nous regardant aller. On doit avoir l'air de parents hyperactifs! Et en revenir avec la foutue rentrée! Pour ne pas que les enfants impriment dans leur tête que rentrée rime avec... &*(&?&%(*
vendredi 29 août 2008
Panique au comptoir de la charcuterie
ON MANGE AUTRE CHOSE!
À en croire les médias, les parents seront totalement dépourvus à partir de la semaine prochaine quand l'heure des lunchs sonnera! Un peu plus et le camion-satellite de TVA s'installera dans le stationnement de mon IGA pour transmettre en direct 24 heures sur 24 le passage de parents affolés, cernés et en nage à force de tourner en rond à l'épicerie à la recherche d'idées pour les lunchs...
Alors chers parents, on se retrousse les manches, on se fait prescrire des antidépresseurs et on inscrit des oeufs, du fromage, du thon, de l'humus, des pâtes, du poulet, des filets de porc, des lentilles, des fruits, des légumes, du yogourt et toutes les barres tendres et craquelins sans noix ni arachides disponibles sur notre liste d'épicerie. Avec tout ça, on devrait réussir à surmonter la crise et concocter des lunchs décents à nos enfants.
Sans avoir besoin de sculpter une tête de lion dans un poivron orange!
P.S: Voici 101 idées-lunch !
jeudi 28 août 2008
Après 3... le néant
Pour le calmer dans ses trop nombreuses crises terrible-twodienne, on dit haut et fort "1, 2...3. On se calme". JeuneHomme a compris (oui! oui!). Il répète, l'air le plus triste au monde, cette petite suite de chiffre et arrête son chignage (alléluia!).
Alors si j'en attrape un lui dire qu'après 3, il y a 4, 5, 6 alouette: je l'étrippe. C'est clair?
Note à soi-même: Il sera toujours trop tôt pour lui apprendre les chiffres. L'ignorance est parfoir salvatrice!
mercredi 27 août 2008
Finie la petite enfance!
Donc, vendredi, 17h30, mes triplés ont définitivement dit adieu à la garderie. Et cette journée est l'une des plus importantes de nos vies car avec elle s'efface les mauvais souvenirs de ces années mouvementées: les 24 biberons par jour, les incalculables nuits sans sommeil, les dents qui percent, le Terrible Two x 3... en même temps!
La petite enfance n'est définitivement pas faite pour moi! Avouons-le, à part les petits câlins et les chatouilles, les premiers-ci et les premiers-ça, on subit beaucoup plus les trois premières années de vie de nos rejetons qu'on les vit. Le ratio «à boutte» Vs «bonheur» est franchement inégal! Pendant ces trois années, on a à peine le temps de penser, on n'a pas deux secondes pour jaser avec la visite, on est toujours en train d'éteindre des feux, d'expliquer et de ré-expliquer la maudite notion de partage (entre autres).
Alors depuis vendredi, c'est symbolique, j'appuie sur delete et je laisse le doigt assez longtemps sur le piton pour effacer les crises de Lolo-mon-dysphasique qui n'arrivait pas à se faire comprendre à 3 ans, pour oublier l'annonce du diagnostic de Lili-ma-paralysée-cérébrale à l'âge de 8 mois, pour supprimer les inquiétudes que me procurait Momo-ma-diplégique qui ne marchait pas encore à deux ans et demi.
Aujourd'hui, Lolo parle (et chiale!) beaucoup (trop), Lili propulse son fauteuil roulant comme une pro et Momo marche, tombe, se relève la tête haute et poursuit son chemin!
On peut désormais avoir des conversations dignes de ce nom avec les enfants, on peut faire des sorties sans avoir à planifier la pause-sieste, on peut faire des souper entre amis et maintenir une discussion en n'étant pas interrompu à toutes les deux phrases, on dort des nuits entières et les dents... bon, ça n'est jamais fini car elles tombent maintenant!
On entre enfin dans l'enfance et, même si ce ne sera pas de tout repos, ça ne pourra jamais être pire que ce qu'on a traversé!
mardi 26 août 2008
Et j'appelle les...
Non, mais la vie à 5 ans est difficile. Trop mal aux pieds. A faim. Légère(ou flagrante) impolitesse. Ne sait pas quoi faire. Se trouve trop grand pour jouer avec les bébés. A conscience de son âge. Se croit presqu'un adulte. Négocie. Argumente. Demande sans cesse. Se plaint. Prélude de l'adolescence? Pitié. Faut que je trouve desme crée des trucs futurement éprouvés pour s'en sortir.
Autre suggestion pour nommer les cinq ans?
lundi 25 août 2008
Fille ou garçon: et si vous pouviez choisir?
Bon nombre de parents ont des préférences de genre qu'ils l'admettent ou non. Une mère qui a eu quatre garçons, multipliant les grossesses dans le but d'avoir une fille, ne peut pas cacher sa déception. Est-ce que cela justifie une manipulation génétique et un rejet systématique des embryons mâles?
D'un autre côté, la transmission quasi certaine d'une maladie héréditaire à un garçon à naître ne serait-elle pas une raison médicale suffisante pour permettre aux futurs parents de pouvoir contrôler le sexe de leur enfant?
Ayant été suivie en clinique de fertilité pendant trois ans et ayant subit deux fécondations in vitro, je suis évidemment ouverte à la procréation assistée. Mais il y a un pas que je n'aurais pas pu franchir, celui de la sélection volontaire. Mais, bien sûr, chaque cas est unique et, la plupart du temps, fort complexe. J'imagine qu'il faut se fier à son instinct et assumer ses choix.
Vous, jusqu'où iriez-vous?
dimanche 24 août 2008
Magasiner en paix...
Quand Mamzelle BeauxZyeux demande pour la 1000e fois de faire un tour dans une fusée vibrante - ces affreux petits manèges - pendant que les (Z)imparfaites donnent une pause à leurs bras meurtris de paquets, quoi de mieux que de ne pas lui dire "non" et de lui refiler nos sous noirs (selon nous, on serait mieux de les éliminer, car Dieu seul sait ce qu'on peut faire avec cette arme puissante... mais cela c'est une autre histoire!) et de l'encourager à les mettre dans la machine.
"Tourne plus fort"
"Essaie encore, mets-en un ou deux autres"
"Dis-moi pas que la machine a mangé notre monnaie!"
Âmes généreuses, les (z)imparfaites aident ainsi les parents qui souriront le coeur léger en voyant la pancarte "brisé" apposée sur le simili-manège gobe-sous.
Ne laissez plus les sous noirs prendre de la place dans votre sacoche, faites un petit geste pour toutes les (z)imparfaites: distribuez-les sans complexe dans ces manèges usés et démodés. Bien fait!
samedi 23 août 2008
Fantasme capillaire
Je monte l'escalier sans faire de bruit puis je me dirige vers sa chambre... J'ai un instant de lucidité alors je fais demi-tour et je m'arrête un instant dans l'immense walk-in où je remplis une valise Louis Vuitton de chaussures, bijoux, sacs à main de luxe. Puis, je reviens à mes esprits et je remets le focus sur ma mission...
Je garde le cap jusqu'à sa chambre et je m'introduis doucement. Je m'installe près de son lit, sous l'écran plasma 72 pouces, je me penche sur lui... ET JE LUI COUPE SES MAUDITS CHEVEUX TROP LONGS!!!!!
Puis je me réveille et je reviens à la désolante réalité: «Ce n'était qu'un rêve... Ce n'était qu'un rêêêêêêve!»
vendredi 22 août 2008
Mini-(z)imparfaits à l'oeuvre
jeudi 21 août 2008
Fille ou garçon?
Je ne comprends rien à cette soi-disant théorie de la «surprise à l'accouchement». Tu as besoin d'émotions fortes le jour A (pour Ayoye, bien sûr!)? Ne t'inquiètes pas, tu vas en avoir! Tu auras la surprise de découvrir à quel point ça fait mal et à quel point ça peut être long... Tu auras la surprise de voir ton bébé avec une touffe de cheveux hirsute ou pas un poil sur le coco. Des surprises, tu en auras plein les bras quand il se pointera! Et ça n'arrêtera plus pour des décennies à venir!
Pourquoi rester dans le flou quand on peut y voir clair? Pour ne pas avoir à se projeter à long terme? Pour ne pas ronger son frein pendant les 6 mois de grossesse qui reste en sachant que c'est un garçon alors que dans votre coeur vous souhaitiez ardemment avoir une fille?
Pourquoi ne pas avoir la chance de parler à «Bébé» en lui donnant un nom? Pourquoi vous casser la tête à décorer une chambre unisexe (y a-t-il un mot plus laid que «unisexe»?) Pourquoi contraindre vos amis et votre famille à vous offrir des pyjamas jaunes, blancs ou, pire, verts pâles (car il y aura toujours une matante pour vous offrir un maudit pyjama vert pâle!)
«Je veux juste un bébé en santé!», répète ad nauseam la maman-qui-aime-les-surprises. Mais tout le monde veut un bébé en santé! Un autre argument?
mercredi 20 août 2008
Maman.net
Vraiment, en 1950, je crois que j'aurais trouvé la maternité beaucoup plus lourde qu'aujourd'hui. D'autant plus, qu'Internet simplifie la tâche. Et les (z)imparfaites adoooooorent les vies pas trop compliquées!
Bien sûr, la culture de corde à linge de l'époque aurait pu m'aider à cette époque. Mais essayez donc d'enjamber les océans, de parcourir mille kilomètres et de magasiner en ligne avec une corde à linge...
mardi 19 août 2008
Léonie
Léonie est une éducatrice remplaçante qui a sévi à la garderie pendant quelques jours seulement et que tous les enfants craignaient. Après quelques plaintes des parents, elle a disparu de nos vies, enfin, pas totalement...
Léonie a suffisamment terrorisé les enfants pour qu'on la garde dans notre manche. Depuis, chez nous, elle est devenu l'incarnation du Bonhomme Sept Heures, de l'ogre de la forêt ou de la méchante belle-mère de Cendrillon (selon l'imagination en cours).
Lolo fait une crise au resto? «Viens, lève-toi jeune homme, on s'en chez Léonie!» Monsieur se calme illico. Silence total. Fin de la crise.
Lili ne veut pas dormir, gigote dans son lit, garoche ses toutous par terre? TriplePapa met son manteau, prends ses clés d'auto et fait une entrée remarquée dans la chambre: «Viens, tu vas aller passer la nuit chez Léonie!» Fin des hostilités. Madame a un peu sommeil tout à coup...
On ne compte plus le nombre de fois qu'on a «appelé Léonie» pour lui dire qu'on s'en venait. Juste un «coup de téléphone» suffit parfois à refroidir les esprits les plus échauffés.
Ce qui est le plus étrange, c'est que partout où l'on va, elle est là... Lors d'un séjour d'hiver dans Lanaudière, elle habitait l'affreuse bicoque de l'autre côté du lac. À Cape Cod, on a rapidement trouvé sa maison, défraîchie, sur la route menant au chalet.
Vous n'avez pas de Léonie dans votre vie? Je vous la prête! Même MissLulus la craint et elle ne l'a jamais rencontrée!
lundi 18 août 2008
Payer payer payer...
dimanche 17 août 2008
Vieux couple
- «Quand on a commencé à être amoureux, on se donnait deux bisous sur la bouche tous les matins... mais plus maintenant, ça fait trop longtemps qu'on est ensemble!»
C'est vrai que ce n'est pas facile d'entretenir la flamme...!
samedi 16 août 2008
Se projeter dans l'avenir
Anecdote d'école. Une autre qui me fait angoisser à l'idée de la rentrée et redouter (un peu) les influences diverses des autres enfants sur les nôtres.
Le printemps dernier, je rencontre des élèves dans une école primaire pour présenter mon livre Plus tard, c'est quand?. Enthousiaste, je demande donc aux enfants (de 2e année) ce qu'ils voudraient faire plus tard, leur rêve. Habituellement, les mêmes réponses reviennent inlassablement: pompier, professeur, médecin, vétérinaire, policier, camionneur, mécanicien, éducatrice, etc. Et je rajoute à leur rêve en ponctuant leurréponses "Ah oui! Wow! Intéressant!".
Une petite fille lève la main.
- "Travailler dans un bar!"
Je frôle l'évanouissement, la mâchoire me tombe et je reste comme un poisson la bouche grande ouverte. Quoi répondre?
Elle a 7 ans. Je capote. Je ne sais pas si ma fille sait ce qu'est un "bar". Et encore moins qu'on peut y travailler.
vendredi 15 août 2008
La vie est injuste
Dans notre famille (et juste dans la nôtre à ce que je crois comprendre...), la vie est remplie d'injustices graves, d'envies refoulées et de déséquilibre dans le partage des biens et des denrées alimentaires.
Lolo a toujours moins de biscuits que ses soeurs, Lili a des toutous «tellement moins beaux» que ceux des autres et Momo n'a pas «même pas de poupées» (alors qu'en réalité, elle en a 12!)
Pour l'un c'est toujours trop, pour l'autre ce n'est jamais assez... et ça se termine invariablement par a) des cris aigus; b) un pincement au sang; c) une tape dans la face; d) un tirage de cheveux; e) toutes ces réponses.
Mon truc infaillible pour abaisser la tension?
Ça commence comme suit: «Quand j'étais petite, je n'avais pas de poupée, juste un toutou même pas beau et je n'avais pas le droit de manger des biscuits». Ça les fige bien raide! «Pôvre toi maman! Tu devais être triste...» Et ils s'apitoient tous sur mon sort... jusqu'à la prochaine chicane!
Et c'est mamie qui passe pour une cheap...!
***
Le comble de l'injustice (entendu chez nous)?
Momo: «Pourquoi il faut toujours que je marche pour aller me chercher un Ficello dans le frigo et pas Lili?»
Moi: «Parce que ta soeur est handicapée Momo et qu'elle ne marche pas.»
Momo: «C'est injuuuuuste, moi aussi je veux avoir un fauteuil roulant!!!»
jeudi 14 août 2008
Les (z)imparfaites n'aiment pas les Momzillas (mais le livre, oui!)
Bien sûr, l'histoire se déroule à New York où on achète un appartement à plus d'un million de dollars, donc très loin de notre réalité. Mais le sujet reste universel: il y a toujours des mères qui en font trop, qui nous énervent et qui nous font douter (souvent à tort) de nos méthodes.
C'est léger, bien écrit et plein d'humour. Agréable pour une fin d'été.
Jean Coutu est notre ami!
Le site d'achats est hyper convivial et fort complet.
À mettre dans nos favoris!
mercredi 13 août 2008
Rentrée scolaire: premier round
La semaine dernière, c'est sans contredit l'achat des fournitures scolaires qui a donné le ton. Par un matin pluvieux, alors que j'allais tranquillement acheter de la soie dentaire à la pharmacie du quartier (qu'est-ce qu'on ne se trouverait pas comme course à faire pour ventiler un peu!), je me suis retrouvée face aux étalages de fournitures scolaires. Et qu'est-ce que j'avais fourré dans ma sacoche avant de quitter la maison (un pressentiment?!): mes listes d'achats pour la rentrée!
Me voilà donc en train de remplir gaiement mon panier de bâtons de colle Pritt de 80g, de gommes à effacer Staedler, de crayons Crayola «couleurs originales» (en passant, peut-on choisir de la colle Lepage ou des crayons Laurentien ou la prof va nous haïr si on ne suit pas la liste à la lettre, marques y compris? Aidez-moi, je suis néophyte!) quand je vois les paquets de duo-tangs.
Jetant un oeil sur mes listes, j'essaie d'additionner les nombre requis par couleur: 2 rouges, 2 verts; 2 bleus; 3 jaunes; 3 oranges et... 1 mauve. Je trouve les autres couleurs du premier coup mais pas de mauve en vue. Je fouille une seconde boîte, puis une troisième... Merde, les parents des futurs «tinamis» de mes enfants sont déjà passés par ici... Finalement, dans la quatrième et dernière boîte, je finis pas en trouver un! Yesssss! Joie, bonheur! J'ai envie de me faire un high-five!
Mon coeur s'arrête quand j'entends derrière moi: «Bon, il nous manque juste un mauve!» Héhé... Bonne chance, madame! Je fous ma trouvaille dans le fond du panier et je quitte la rangée en vitesse... 1 à 0 pour moi!!
Au moins, ce n'est pas pour tout de suite les stencils, compas et autres trucs inutiles dans la vraie vie! Et je n'avais pas sur mes listes de désinfectant pour les mains et autres clé USB comme c'est de plus en plus le cas, parait-il. Sauvée... pour cette année!
mardi 12 août 2008
Devenir (un peu) bitch
J'aurais personnellement eu envie de leur dire leurs quatre vérités à ces petites écervelées, ces fausses reines du module de jeux d'enfants, mais qui me dit qu'un jour, les enseignements de bitcheries ne dégéneront pas ainsi... Pour ne pas avoir mal, il faut être un peu bitch. Mais on n'a pas le droit de piler sur les autres pour s'élever sur notre mont en solo. MissLulus comprends-tu la mince ligne entre les deux?
Misère. Ce sont déjà les effets colatéraux du début de l'école et de la vraie vie.
lundi 11 août 2008
Le gène de la pitoune
Dès qu'elle a aperçu son premier bâton de rouge à lèvres, elle s'en est barbouillé le visage. Dès qu'elle a pu prononcer «duverniyayongues», elle a agité la bouteille devant nos yeux jusqu'à ce qu'on cède et qu'on lui colore les ongles. Dès qu'elle a mis la main sur une revue de filles, elle a commencé à faire du shopping: «Wow! c'est des souliers comme ça que je veux maman!», m'a-t-elle lancé à 3 ans en pointant des talons aiguilles rouges bordés de faux diamants...
Elle ne veut pas prendre son bain? Promettez-lui qu'elle pourra se crémer les jambes avec sa «crème féérique pour le corps» Princesse Jujube et elle est aux anges! Elle est maussade, vernissez-lui les doigts de pieds et elle est heureuse!
L'autre jour, elle passait une journée seule avec son papa. Elle pouvait choisir son activité. Qu'a-t-elle choisi? Aller dans un magasin d'accessoires pour les cheveux! TriplePapa (et les trois poils qui lui restent sur la tête) était fort content de se retrouver chez Ardène... Un chocolat chaud après ça? Non, non, madame voulait rentrer à la maison, trop pressée de ranger ses pinces, attaches, passes et barrettes par couleur dans son tiroir!
Pourtant, je n'utilise rien de tout ça...! Pas l'ombre d'une ombre à paupières chez moi! Pas de vernis, pas de barrettes ni rien. Pas de modèle, pas d'imitation possible...
À moins que TriplePapa... euh non! Oubliez ça!
dimanche 10 août 2008
Tu te sens vraiment imparfaite quand (prise 2)
samedi 9 août 2008
Comment se débarrasser du p'tit voisin fatiguant
J'ai vécu cet enfer dans mon ancien quartier alors que la p'tite voisine (vraiment) pas cute finissait toujours de mon côté de la clôture... et y collait pour la journée. Elle avait 5 ans, mes enfants en avaient 2... Croyez-moi, elle ne venait pas jouer avec eux mais avec leurs jouets. Le dernier été que j'ai passé dans ce quartier, j'aurais pu charger des frais de camp de jour! Même quand je lui disais qu'il était l'heure de partir, elle restait sur le balcon en avant de la maison. Je l'ai même surprise, un après-midi alors que je l'avais chassée au moment de la sieste des enfants, à essayer de se passer la tête par la fente du courrier! Une plaie, une vraie!
J'ai repensé à ces douloureux moments et j'ai imaginé le plaisir pervers que j'aurais pris à la voir découvrir... un zombie dans le jardin!
Pour aussi peu que 90$, la compagnie Design Toscano vous débarrasse à vie du p'tit voisin fatiguant avec sa sculpture de mort-vivant émergeant de la terre, grandeur nature!
Ça se range bien dans le garage, ni vu ni connu, et ça se s'installe facilement au premier coup de sonnette le samedi matin!
Croyez-moi, ça vaut l'investissement!
jeudi 7 août 2008
Tu te sens vraiment imparfaite quand… (prise 1)
... et que tu dois leur expliquer que c’est parce que ça doit faire moins d’une semaine qu’ils ont mangé du McDo…
Aille!
Ma recette de l’été
Prenez plutôt un paquet de jeunes épinards et un paquet de chou et carotte déjà râpés (en vente dans toute bonne épicerie… sinon changez de lieu d’approvisionnement!) et ajoutez une boîte de mandarines en quartiers. Mouillez le tout avec de la vinaigrette Kraft «Mandarine au sésame».
Et voilà! Une salade rafraichissante, vite fait, bien fait!
À quand mon émission de cuisine?!!!
mercredi 6 août 2008
Dans LELoft avec moi
LELoft, c'est notre lieu imaginaire à quelques mamans et moi. Un grand loft où chacune d'entre nous aurait la clé et pourrait y aller quand bon lui semble. Pour prendre un bain sans le partager! Pour aller y lire la fin d'un bon livre sans crainte de se faire déranger. Pour s'écraser dans de gros divans moelleux et blancs (et qui restent blancs...!). Pour troquer la vue imprenable sur les amoncellements de jouets par des bibliothèques de livres, de revues, de DVD à voir et de CD à écouter. Pour décompresser après une prise de bec avec Homme. Pour retrouver des copines. Pour oublier que tout va mal au bureau. Pour retrouver notre chien car l'allergie du petit dernier nous a obligé de s'en départir. Pour s'éclipser en douce. Pour prendre une mini-pause.
On l'a souvent décoré LELoft. Dans notre tête. Durant nos virées de magasinage. Woow! La belle table en vitre. Impossible à mettre dans notre maison sans qu'elle soit parsemée des empreintes de tous. Mais elle irait tellement bien dans le décor du LELoft. Même chose pour les trucs déco absolument très "filles" que nos chums détestent. On les entasse sans problème dans LELoft. Et on y a même imaginé les coins les plus délicieux: une immense terrasse (avec toit pour ne pas subir les assauts de la météo), une grande surface de travail pour la cuisine partagée des copines, un coin lecture feutré, un coin brico pour une autre, un bain à tourbillon pour une autre, etc. Vous y ajouteriez quoi dans LELoft, vous si on vous donnait une clé?
mardi 5 août 2008
Humiliations publiques
Dernier en lice : «Maman, pourquoi as-tu deux bedons?» (il s’agit ici de mon bourrelet, ben oui!), question que Momo ne pouvait pas me poser à la maison à l'abri des oreilles indiscrètes...
TriplePapa n’est pas en reste, il a déjà dû calmer Lolo qui hurlait : «Touche pas à mon péniiiiis!!!!» dans les toilettes d’une Cage aux sports de banlieue… Sourire gêné en sortant de la cabine devant le regard malveillant du monsieur au lavabo…
Mais si leurs commentaires nous donne des sueurs froides devant des inconnus, on frôle l'attaque cardiaque quand ils s’adressent à un membre de la famille :
Un exemple récent entendu sous mon toit:
Lili: «Beurk! C’est quoi le blanc que tu as sur les lèvres grand-papa?» (ce n'était pas joli en effet...)
Et que doivent penser les voisins du «Saute-moi papa!» crié à pleins poumons par les filles quand elles veulent «revoler» dans la piscine?
Mais le pire, c'est ce cri d'exclamation lancé par Lili: «iiiii, y'é pas beau lui!» devant un enfant trisomique... et sa maman!
Malaise...
lundi 4 août 2008
Vive le 12 août...
dimanche 3 août 2008
Bébé, arrête de téter, j'ai un orgasme!
Je viens enfin de comprendre pourquoi certaines mères poursuivent l'allaitement jusqu'à 4 ans!!!
samedi 2 août 2008
Pipi, caca, boudin!
Parce que l'idée de dire "petite crotte, pipi de chat, cucul, caca, je pète dans des chaussettes et je rote dans ta culotte" en chantonnant a de quoi de très réjouissant! Bon, il y a des tournures et des emprunts très "français", mais c'est adorable! À quand la version de Shilvi ?
Bon week-end!
vendredi 1 août 2008
Une génération de p'tits Jos connaissants
> Ils distinguent les langues que parlent leurs copains de la garderie («Faraz, il parle perse et Mounir, il parle arabe, ce n’est pas pareil, voyons maman!»). (Ben oui, comment ai-je fait pour confondre les deux?!!)
> Ils savent reconnaître les lentilles des pois chiches. Les pois chiches des pois mange-tout, les mange-tout des pois cassés, les pois cassés des haricots blancs… (Moi, à 5 ans, je ne connaissais que le petit pois vert en canne...)
> Ils connaissent leurs droits grâce à KidPower («Je n’aime pas ce que tu me dis maman, je vais le mettre dans ma poubelle à mots pas gentils!») Merci KidPower...!
> Ils gèrent facilement les problèmes «de grands» et ne s’en font pas outre mesure avec ça… «Je m’étais mariée avec Justin à la garderie mais là, on s’est séparés et j’aime Alexandre maintenant…»
> Ils sont même calés en géographie. Quelle est la capitale des États-Unis? «Walt Disney!», répond Lolo, sûr de lui. Et n’essayez pas de lui dire qu’il a tort, c'est son amie Océane qui le lui a dit à la garderie!
Quand ce n’est pas l’éducatrice qui leur balance des énormités...
- «On ne dit pas s'assire, cocotte, on dit s'asseoir.»
- Non, on dit s'assire!
- «Mais non chérie, on dit s'asseoir!»
- Mon éducatrice, elle dit s'assire, c’est s'assire, bon!
- «Regarde, dans ce petit livre vert-là, c’est écrit qu’il faut dire s'asseoir»
- Non, mon éducatrice, elle dit que c’est s'assire!
- «A-t-elle étudié la grammaire trois ans à l’université ton éducatrice? Je te le dis que c’est S'ASSEOIR! (tiens, un Bescherelle! Voilà une bonne idée-cadeau pour l’éducatrice!)
Alors, ce sera quoi rendu à l’école, dites-moi?! Je me prépare mentalement… Il me reste un mois pour parfaire ma culture générale et mes connaissances académiques de base… Juste pour ne pas me faire humilier quotidiennement par un «Hein? Tu ne sais pas comment calculer l’hypoténuse?», ça vaut la peine!