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vendredi 17 mai 2013

Les projets scolaires... des parents! (prise 2)

Cet hiver, je vous avais déjà parlé des projets scolaires des parents. Momo a passé l'hiver à faire des projets scientifiques avec des matières recyclées. Un tac de bidules à construire... Heureusement (pour nous), une fois sur deux, elle faisait équipe avec sa copine dont le père est mécanien, et qui manie (et possède!) beaucoup plus d'outils que nous. Bref, on s'en est sorti pas trop mal (même s'il reste encore deux projets d'ici la fin de l'année), mais je vous avais parlé de ces parents qui se donnent beaucoup pour participer faire le projet de leur enfant.

À la soirée portes ouvertes de son école la semaine dernière, on a pu constater les efforts des parents qui ont des habiletés manuelles. Et pas seulement en observant les projets (tsé, quand y'a de la soudure d'impliquée, ça ne doit pas être fait à 100% par Junior...).

Mes doutes ont été confirmés quand je suis tombée face à face avec une jeune fille de 5e année plutôt timide qui avait été choisie pour présenter sa maison de rêve, construite à l'échelle. C'est qu'à ses côtés se tenait son père, trop fier, qui expliquait dans le détail aux autres parents présents comment il avait construit la maison. Ses essais/erreurs dans les choix des matériaux, etc. La maison était ingénieuse, avec de l'éclairage à piles et une piscine remplie d'eau (chauffée?) en terrasse. Vraiment, du beau travail. Vraiment, un beau gros malaise.

En faisant le tour des projets, j'ai pris des notes : guirlandes de lumières à piles, petit pot de crème sûre pour la piscine, plat carré pour le spa, feuilles de scrapbooking pour la tapisserie. Tout ça est à ma portée, mais je n'y aurais juste pas pensé tellement je suis aux antipodes d'une madame Bricole. Alors j'attends l'an prochain avec impatience et quand viendra le projet de la maison de rêve, je serai prête! Mais je mettrai tout ça dans les mains de Momo et elle s'arrangera avec! Tant pis si c'est tout croche. Et tant pis si elle n'est pas choisie pour présenter son projet aux prochaines portes ouvertes!


mercredi 1 mai 2013

La bonne nouvelle de la semaine!

Plus besoin de répéter sans cesse aux tout-petits de ne pas se fouiller dans le nez et -mieux encore!- de ne pas manger ce qu'ils y récoltent!

Notre nouvel ami Scott Napper, un professeur de biochimie de l'Université de la Saskatchewan, s'est penché sur les bénéfices pour la santé de manger des crottes de nez.

Pendant que Junior comment cet acte socialement disgracieux, il fait un geste médicalement acceptable: il renforce en même temps son système immunitaire! Ses plus belles prises (les bien vertes) sont les meilleures pour la santé!

Qui aurait cru?!

Comme quoi, y'a pas que du mauvais dans toutes ces études qui nous envahissent!

Un chercheur pourrait-il se pencher maintenant sur les bienfaits d'aller à l'école ou à la garderie avec de la fièvre? Si on savait qu'on rend service à la communauté, on se sentirait moins cheap d'y envoyer nos enfants après une shot de Tempra? (de toute façon, ils pètent le feu après leur shot de Tempra!)

mercredi 17 octobre 2012

Maman est débordée / Papa en fait beaucoup: bonjour les stéréotypes!

Pendant mon congé de maternité avec mes triplés, c'est TriplePapa qui a ressenti ça le premier. De retour au travail, il côtoyait le vrai monde... et leurs préjugés.

Tous les clients qu'ils rencontraient et qui étaient au courant de notre nouvelle situation familiale lui disait: «Comme ça ta femme va rester à la maison avec les enfants maintenant.» Ça allait de soi pour tout le monde sauf nous, puisque ça ne nous avait même pas effleuré l'esprit.

Puis, quand je suis retournée travailler à temps plein, tout le monde me gratifiait d'un encourageant «Tu vas craquer, tu dois être débordée» ou une autre de ses variables. Et moi, je passais pour une vraie folle à leur répondre: «Ben... c'est pas si pire.»

Sérieusement. J'avais beau avoir trois bébés en Terrible Two, je ne trouvais vraiment pas ça si pire. Je trouvais qu'on s'en sortait vraiment bien et qu'on avait l'air moins débordé parfois que d'autres parents avec un seul enfant sans handicap. (Bon, avec le recul et maintenant que les enfants sont plus grands, je me rends compte à quel point c'était quelque chose mais sur le coup, j'étais à fond dedans et motivée! Je me permettais de péter des coches et de brailler mais après c'était fini et on focusait sur le positif).

Mais tout ça est venu titiller ma culpabilité de mère. Est-ce que je devrais rester à la maison avec les enfants pour leur bien. Sauf que pour mon bien à moi, je savais que j'avais besoin d'aller m'oxygéner quelques heures si je voulais me donner à fond auprès de mes enfants. J'avais expérimenté l'asphyxie dans les dernières semaines de mon congé de maternité, rallongé de 3 mois. Ça, c'était beaucoup plus difficile (pour moi) que de concilier le travail et la famille.

Puis a commencé la ronde des rendez-vous avec les spécialistes pour les enfants. Avec leur prématurité, on a eu droit (et c'est une chance!) à un suivi complet. Les rencontres pour les thérapies (physio, ergo, etc.) des enfants se succédaient. Au début, TriplePapa et moi y allions toujours à deux, de peur d'en rater des bouts car 3 réunions d'une heure back-à-back (une pour chaque enfant), c'était épuisant (surtout quand tu dors 4 heures par nuit!) et ça l'aurait été encore plus s'il avait fallu tout raconter à l'autre au retour (pas d'énergie pour ça!). Souvent, je sortais de là remplie de culpabilité parce qu'on s'étonnait encore que je travaille à temps plein. TriplePapa, quant à lui, (travailleur à temps plein lui aussi) était louangé par l'assemblée pour sa disponibilité et ses efforts.

Je n'ai jamais compris ça.

Encore aujourd'hui, devant l'agent d'assurances ou le banquier, je passe pour la mère absente et débordée alors que TriplePapa se fait toujours dire qu'il en fait beaucoup pour un homme. Ça le choque autant que moi. On est parents à 50 / 50 mais ça paraîtrait mieux si on l'était à 70 / 30 (le 70 m'étant réservé, bien sûr!).

Je manque une réunion, il se fait dire: «Ah, la maman n'est pas là?.» (plein de sous-entendus). Il manque une réunion, je me fais dire: «Vous avez un bon mari, il en fait beaucoup!»

On en ri à chaque fois mais franchement, quand on y pense, ce n'est pas drôle du tout.

vendredi 1 juin 2012

Radotage maternel

Quand j'étais petite, je me disais que mes parents - et en particulier ma mère - me disait toujours la même chose. Vous savez ce genre de phrase. «Sois prudente», «As-tu fait tes devoirs?», «Es-tu encore au téléphone?», «Tu vas avoir froid!», etc.

Une maman blogueuse en a répertorié 50 avec ses frères et soeurs pour offrir ce cadeau plein d'humour à leur mère.

Au début, ça m'a fait rigolé. Mais, en y pensant bien, mes enfants doivent être eux-mêmes capables de relever des dizaines de phrases que je leur répète souvent. Tout le temps.

«Ramasse tes bébelles dans le salon!»

« Va prendre ton bain!»

«As-tu ta boîte à lunch?»

«Ferme ta bouche quand tu mâches!»

« Lâche ton nez! »

«Va te moucher!»

«As-tu envie?»

«Ferme la télé!»

«Arrête!»

«As-tu compris ce que je viens de te dire?»

«Moins fort!»

Finalement, j'aime mieux pas trop faire le décompte, car en notant ces phrases, je m'entends les dire. Et c'est insupportable. Oups... est-ce que dans 25 ans, je vais recevoir un cadre avec mes phrases mémorables? Peut-être...Et vous, sur votre futur cadeau, qu'est-ce que vos enfants auront écrit? Que leur répétez-vous souvent?

vendredi 7 janvier 2011

Fini les films de princesses!

Disney a annoncé cette semaine que le studio ne produira plus de films de princesses ni de contes de fées. Courez voir Tangled au cinéma car c'est le dernier du genre de l'histoire du cher Walt!

Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle?

Pour les petites de 3-4 ans, c'est un fantasme de petite fille qui disparaît. Qui n'a jamais rêvé au prince charmant? Le style ''fable vieillotte à la morale simplissime'' des films de princesses vient toucher un p'tit fond de nostalgie qui ne me déplaît pas. Et puis, l'histoire s'y déroule doucement, à mille lieues des productions hyperactives qui me donnent le tournis plus souvent qu'autrement.

Mais à voir les petites filles qui s'étaient faites offrir un Princess Makeover (à un prix ridiculement élevé!) par leurs parents à Disney World, je me dis qu'il y a du bon dans l'abandon des films de princesses. Car qui dis superproduction, dis surcommercialisation. Et la folie des princesses a atteint son comble quant à moi et se mesure au nombre de produits dérivés (que même le château de Cendrillon ne pourrait contenir!)

Bref, on pourra éviter tout le superflu en se rabattant sur les bons vieux contes des frères Grimm ou de Charles Perreault pour éveiller nos fillettes aux contes de fées. Fini les doubles DVD Disney (avec un making of de la restauration du film original que personne ne regarde mais qui est inclus avec le film pour pouvoir le vendre 30$)! Ouste les robes en tissus synthétique qui pique, on se déguise en princesses avec les robes et les talons hauts de maman (comme dans le bon vieux temps!)

Et puis... nos 14 DVD de Cendrillon (1, 2 et 3), de la Belle et la Bête (1 et 2), de la Belle au Bois dormant, de Blanche-Neige, des Princesses qui chantent, des Princesses qui fêtent Noël, de la Princesse et la Grenouille, de la Petite sirène (1, 2 et 3) et d'Aladin vont peut-être prendre de la valeur sur le marché noir de la vente de garage!

Afin de faire notre deuil, un petit sondage: quel est votre film de princesses préféré (et détesté)?

Mon préféré: Enchanted (peut-être parce que le prince charmant y est en chair et en os... et en forme de Patrick Dempsey!).

Les plus insupportables: Cendrillon 2 et 3, ex-aequo avec La Belle et la Bête 2 (au moins, on est assuré de ne pas avoir un Tangled 2, 3 et 4!).

mercredi 15 décembre 2010

Les CPE... à toutes les sauces!

Un récent article de Yoopa citait une étude dans laquelle on aurait prouvé l'impact positif de la garderie durant les années préscolaires sur le développement de l'enfant, impact qui rejaillirait positivement sur la vie scolaire de l'enfant. Le modèle des CPE québécois est même vu comme une avenue prometteuse pour les populations à risque, un service qui devrait être offert gratuitement à toutes les familles vulnérables...

Bien que je sois d'accord avec le fait que la garderie fait vivre à l'enfant des expériences bien différentes de celles de la maison, loin de moi l'idée de croire que le CPE est la recette miracle à utiliser à toutes les sauces. En fait, pour avoir moi-même travaillé dans un organisme communautaire rejoignant les familles de jeunes enfants, je peux vous affirmer que la halte-garderie, à raison de quelques heures par semaine fait un travail tout aussi formidable pour la socialisation et le développement de l'enfant. Toutes les activités de groupe parents-enfants aussi d'ailleurs!

Et je trouve dommage que ce soit encore et toujours le modèle unique du CPE qui soit ramené. Parce qu'il est faux de croire que ce modèle développé de la même façon "mur à mur" au Québec répond aux besoins de toutes les familles. Combien parmi vous souhaiteraient avoir une place de garde subventionnée à 7$ seulement 2 ou 3 journées par semaine? Combien de mamans à la maison apprécieraient avoir un répit quelques matinées par semaine à faible coût?

À quand une réelle volonté de nos élus de nous entendre et de développer des services de garde ou de répit répondant aux besoins de TOUTES les familles? Qu'elles soient au travail à temps plein, partiel, en travail autonome, sur horaires irréguliers, parents à la maison ayant besoin d'un répit ou parents d'enfants à besoins particuliers, nous avons tous des besoins différents!

Ça fait 12 ans qu'on a développé le modèle CPE et qu'on se rend compte que nous ne sommes pas capables de répondre à tous les besoins, de développer toutes les places voulues. Mais si on offrait plus de possibilités et de souplesse, peut-être que finalement, il n'y aurait pas tant de places manquantes que ça en CPE. Ça fait 12 ans que j'en rêve, du modèle qui devait être initialement proposé par le Ministère de la famille, c'est-à-dire, de services de garde variés et souples, est-ce que ça se réalisera un jour?

(Z) Imparfaite invitée: So

mercredi 7 juillet 2010

Deux mères valent mieux qu'un père! Vraiment?

Une étude américaine révélait il y a quelques semaines que les enfants nés d'un couple de mères lesbiennes se portent mieux socialement que ceux issus de familles traditionnelles (mère/père).

Bon d'accord... Tant mieux si ce portrait peut aider les couples du même sexe à réaliser leur désir d'avoir un enfant mais ne balayons pas de la main l'impact positif du père dans une famille.

Les pères apportent une légèreté, une joyeuse insouciance et une lucidité à la vie familiale. Leur distance ''physiologique'' avec les enfants leur permet souvent d'avoir un sain recul par rapport à la relation parfois fusionnelle que la mère vit avec son bébé. Le père nous ''allume les lumières'', nous ramène sur Terre, nous fait prendre conscience qu'on exagère, nous allège des détails qui nous font suffoquer.

Bien sûr, je ne parle pas ici des pères absents, désintéressés ou vivant dans le déni de leurs enfants. Je parle de ces ''vrais'' nouveaux pères. Les pères égalitaires, ceux qui participent activement aux soins, au divertissement et à l'éducation des enfants. Ils sont nombreux autour de moi et ça me remplit de fierté que les gars de ma génération fassent preuve d'autant de dévouement pour leur noyau familial.

Ces pères sont difficilement remplaçables auprès de leurs enfants car ils ont pris leur place, tout simplement. Et ils l'occupent complètement. Et ce rôle est différent de celui de la mère. Une autre fille pourrait-il le camper? Sans doute, mais elle sonnerait faux. Car c'est plus fort que nous, les filles, on est plus émotionnellement impliquées, on a plus tendance à organiser, à contrôler, à planifier. Et on a grandement besoin de quelqu'un pour venir mettre un peu de désordre dans tout ça (même si parfois ça nous choque!). Bref, merci les papas de venir foutre le bordel, ça le rend plus joyeux!

mercredi 21 avril 2010

Une blogue désespéré?


Vous suivez encore Beautés Désespérées? On ne s'en lasse pas... même si notre rue ne ressemble pas du tout à celles de leur quartier huppé.

Voilà que Susan Mayer, la délicieuse maladroite qui multiplie les gaffes, lancera - sous son vrai nom Teri Hatcher - un site web rempli de conseils pour les femmes dans la trentaine et la quarantaine.

Teri Hatcher avait déjà publié Le syndrome du toast brûlé, un livre à succès (bon, c'est sûr que voir Teri Hatcher sur la couverture et l'épine du livre, ça aide à vendre!). Son plongeon sur le net sera dans le même ton. On dit que ce sera un "manuel de survie à l'usage des nanas" où elle combinera humour et sensibilité pour secourir les femmes modernes.

Elle-même eux fois divorcée, maman d'une fille de 12 ans, disons qu'elle a le profil... d'une (Z)imparfaite! De plus, dans un article repris de Variety, elle avoue ne pas avoir peur de raconter ce qui a marché ou non pour elle en tant que femme. Elle discutera autant de ses réussites que de ses échecs... Une vraie de vraie (Z)!

On a hâte de consulter son site quelque part en mai. En attendant, on va lire son livre durant les pauses du mardi soir....

mardi 27 octobre 2009

Trois petits mots et puis s'en vont

Une recherche nous apprend que les trois mots préférés des enfants (sexes confondus) sont "maman", "papa".... et "bonbon".

Et ensuite, on vient nous dire que PERSONNE ne donne, ne parle ou n'invoque les bonbons dans leur maison... ;-)

Les mots les plus détestés: «école», «méchant(e)» et «devoir».

Bien sûr, selon l'âge, les coups de coeur et les coups de masse changent. Ainsi, vers 8-10 ans, ce sont les mots "jouer" et "copain" qui ont la cote.

On fait l'exercice chez soi.

Selon moi, le mot préféré de MissLulus serait "bricolage", celui de JeuneHomme serait "Petit Pied" ou "Buzz" (ses goûts évoluant à une vitesse folle!). Les mots qu'ils détestent. Pour MissLulus: "bain" ou tous les mots dérivés du thème général "se laver". Pour JeuneHomme: "toilette".

Et vous?

***

P.S. Parlant de "mots", on a découvert l'an passé une émission ultra chouette en anglais Word World où presque tous les personnages et les objets sont composés des lettres qui forment le mot. On attend une traduction. C'est vraiment bien!

mercredi 7 octobre 2009

Quand je vais être grand, je veux être...

Voici quelques extraits d'une conversation de Choupinette et PetitLoup au retour de la garderie/école:

  • Choupinette: Toi PetitLoup qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand?
  • PetitLoup: Ben... rien.
  • Choupinette: Mais ça ne se peut pas ça. Tu dois faire quelque chose comme éducatrice comme Caroline ou professeure comme maman ou travailler dans un bureau sur des ordinateurs comme papa.
  • PetitLoup: Ben moi quand je serai grand, je veux juste être un adulte, c'est tout!
Hummm... à cette réponse, ma foi, plutôt affirmative je me demande... Devrais-je me désoler de son peu d'ambition? Ou bien me réjouir? Après tout, bien des gens n'ont jamais réussi à devenir adulte, même devenus "grands"! C'est pas rien d'avoir ça comme but dans la vie, non?

(Z) Imparfaite invitée: So

vendredi 25 septembre 2009

Citations scolaires de la semaine

Enfin vendredi!!!!!

La semaine m'a parue in-ter-mi-na-ble avec les rencontres de profs qui ont bouffé deux soirées cette semaine. Mais dans toute chose, on y trouve son compte et j'ai trouvé le mien à chaque fois grâce à ces deux citations qui ont valu le déplacement!

Mardi. 19h45. La prof de Momo se présente aux parents réunis dans la classe. Voici ses 2 premières phrases, fort prometteuses:

«Bonjour, comme vous voyez, je suis en fin de carrière. Il me reste juste deux ans à faire.» (!)

***

Jeudi. 20h30. La prof de Lili nous explique pourquoi les enfants n'ont toujours pas de piscine à l'horaire:

«La préposée qui a appliqué sur le poste à la piscine ne sait pas nager.» (!!)


Pas mal, hein?

Et vous, avez-vous des gags scolaires à partager?

mardi 15 septembre 2009

Les (Z) aiment La Galère...


Et les répliques comme:

- "Comment vous faites pour travailler pis élever vos enfants?" (Isabelle)
- "On fait pas cela! On ne les élève pas, voyons. On laisse ça à l'école et au CPE!" (Claude)

Et que dire... vous avez vu: les filles de La Galère aiment aussi le rosé...!! On serait prêtes à aller "trinquer" avec elles.


Vous avez écouté? Qu'avec-vous aimé?

mercredi 5 août 2009

Conduire vers la désillusion... à 7 ans

Je ne voulais pas en parler. Je ne vous mettrai même pas le lien vers le vidéo; je trouve cela trop exagéré. Et puis, vous devez l'avoir vu un peu partout à la télé ou sur le web, à moins d'être parti en camping au fond d'un bois ou d'être sur le bord de la mer...

Faire conduire son garçon à 7 ans... Bon, quand j'ai entendu parler de ce vidéo pour la pour la première fois, je me suis dit que le père l'avait filmé incognito et que le vidéo s'était retrouvé sur Internet par mégarde. À la limite, je pourrais "comprendre" de laisser un enfant conduire alors qu'il est assis sur toi (et que c'est l'adulte qui a le contrôle des pédales!!) dans une route déserte, une montée vers le chalet ou quelque chose du genre.

Mais le laisser conduire pendant qu'on le filme en l'encensant de compliments ("Mon petit bonhomme qui mâche sa gomme", "Fais un beau sourire", "Garçon, je t'aime, mon petit conducteur en herbe",etc.) et en dénigrant les propos de la mère qui a eu quelques éclairs momentanées de lucidité ("Bon, on entend maman poule en arrière!"). Euhhh c'est parce que MamanPoule avait peut-être de quoi s'énerver! Le petit chauffe son CRV à 70km/h sur le bord de fossé avec un père qui l'idolâtre!! Allo l'inconscience! "Je ne regarde même pas ce qu'il fait, je lui fais totalement confiance": pour moi, c'est la PHRASE qui m'a tuée.

C'est quoi? Si à 7 ans, on lui montre qu'on peut enfreindre plusieurs lois (conduire, avoir plusieurs personnes dans l'auto visiblement pas attachées, etc.), c'est correct! Et en plus, le filmer pour pavaner ses prouesses devant la famille et les amis, ce sera quoi son "trill" à ce petit Samuel à 16 ans, alors qu'il aurait l'âge légal pour le faire.

Est-ce que le petit désirait vraiment conduire? Et même si c'est le cas, ce n'est pas aux parents de faire preuve de lucidité et de modérer ses désirs en lui expliquant que TOUT ne lui est pas destiné. C'est ben d'valeur, mon grand, mais conduire, tu vas attendre encore AU MOINS 9 ans! That's it!

Est-ce que ce ne serait pas les parents qui sont pressés de voir grandir leurs enfants? Moi, comprise! (mais pas pour l'auto, ne vous inquiétez pas!). C'est d'une désolation. Surtout quand je pense que cet enfant - et bien d'autres - qui franchissent sans le savoir de nombreux interdits et vivent prématurément diverses expériences ne connaîtront jamais ce qu'est que désirer quelque chose. Les parents pensent sûrement ainsi leur éviter l'attente et supprimer les frustrations qu'engendrent nécessairement l'envie et ledésir. En leur procurant un bonheur immédiat (mais passager en leur faisant volontairement sauter des étapes, des passages, des rites et des lois, ils pensent gagner leur estime? Être nommé le parent top qui dit "oui" tout le temps? Vraiment, je ne vois pas... Ça me dépasse! Pour moi, c'est cela être un parent irresponsable, autant dans le geste que dans la transmission bafouée des valeurs.

Dernier coup: quand ce petit Samuel aura à raconter son plus beau moment de l'été à ses copains les premiers jours de la rentrée, il dira quoi? Quand j'ai conduit l'auto de mes parents? Quand mes parents et moi avons passé dans tous les médias de la province? Sera-t-il vraiment plus heureux que les amis de sa classe qui seront allés pêché avec leurs grands-parents ou ceux qui auront enjamber sans tomber un parcours d'arbre-en-arbre?

Réellement, ça me désole... Vous?

jeudi 9 avril 2009

Châtelaine le dit : "Maman s'éclate"


Y'a pas à dire, grosse semaine côté magazine! Être imparfaite, c'est être dans le vent!

Voici ce qu'on lit dans le dernier Châtelaine (mai 2009, avec France D'Amour):

***

Maman s'éclate
Rien de plus libérateur que de participer au blogue politiquement incorrect Les (Z)imparfaites: des mères se donnent la permission - youpi! - de déraper (un peu) sur une foule de sujets. Ça va des trucs qu'on se promet de faire après l'accouchement, comme manger des sushis en buvant du vin, aux confidences sur les pensées que peuvent inspirer des enfants exaspérants et aux recettes rapides à préparer pour mères pressées. Hilarant et déculpabilisant. On y trouve néanmoins une foule de conseils - parfaits - sur les bons remèdes contre le rhume et la gastro ou l'antiseptique qui ne fait pas bobo. On ne se refait pas...

***

Génial! C'est vraiment nous. Vous ne trouvez pas? Merci Châtelaine!

mercredi 8 avril 2009

Un vent d'imparfaititude chez Coup de Pouce


Vous avez lu le dernier Coup de Pouce? Celui avec les cupcakes attirants sur le dessus? Ici, le mot de la rédactrice en chef, Mélanie Thivierge, nous a ravies. Comme on l'a déjà dit, les magazines québécois semblent avoir pris un virage "gros bon sens". Fini de parfaitiser la maternité, de nous accabler de conseils (non des diktats) qui mis bout à bout nous giflent de culpabilité ou de nous gaver de témoignages idylliques qui font de notre réalité une bien pâlotte réplique .


Bref, lisez son "Coup du ciel". Elle nous explique, en toute sincérité, qu'avant d'avoir ses enfants, elle croyait avec certitude qu'elle était tout sauf une maman en devenir. Elle ne croyait pas avoir le profil de l'emploi. "Je suis bien trop rebelle/désordonnée/impatiente pour poser ma candidature. J'aime beaucoup trop faire la grasse matinée, prolonger les repas au-delà de l'heure recommandée et partir en vacances surun coup de tête pour espérer obtenir le poste. Ça, c'est ce que je disais. Avant. Mais voilà que j'ai joint les rangs de la Mama Académie il y a maintenant cinq ans. Et vous savez quoi? J'aime ça! (...) Je n'ai jamais eu envie de jeter la serviette. Mais de prendre des pauses, ça oui, par contre. (Le plus souvent possible, pour être honnête!). (...) Toutes ces petites pauses me donnent, à divers degrés, le souffle nécessaire pour terminer mon premier quinquennat à la Mama Académie sans trop de cernes, mais surtout sans trop de frustrations."

Et elle continue ainsi... Super, non? Et mieux encore, elle confie que jamais elle ne fera croire à sa descendance qu'elle sait tout et qu'elle est parfaite. Elle transmettra plutôt à ses enfants l'urgence de vivre et le plaisir de découvrir. Avouez que c'est bien mieux!

Finies les illusions ou les désirs d'être parfaite... et d'abord, ça sert à qui? Ça sert à quoi? Merci Coup de Pouce pour ce vent d'imparfaititude! C'était parfait!

lundi 30 mars 2009

Transgenre à 3 ans?

Dans la Presse de samedi dernier, il y avait un dossier fort percutant : « Naître avec le mauvais sexe ». Ayant moi-même un petit bonhomme qui adore s’habiller en princesse, et étant, je l’avoue, parfois préoccupée par son identité sexuelle, j’aime bien lire des trucs sur le sujet.

Mais à peine avais-je lu une douzaine de lignes de l’article en question que je m’étouffais sérieusement avec mon café. Quoi? On a laissé le choix à un enfant de 3 ans de s’habiller comme il le voulait pour sa vie de tous les jours? Pas pour s’amuser mais bien pour « vivre » en fille? Et c’est un psychiatre qui a recommandé cela?
Euuuuuh, c’est parce qu’à 3 ans, un enfant a à peine amorcé sa phase d’identification sexuelle et son imaginaire est suffisamment débordant pour que réalité et fiction se mêlent dans sa tête. Il appartient donc aux parents de l’aider à faire la part des choses, pas de lui offrir une garde-robe complète de fille! Parce que voyez-vous j’ai connu des enfants qui croyaient dur comme fer qu’ils étaient une princesse, un chevalier, Dora l’exploratrice ou Spiderman. J’ai même connu un petit bonhomme qui entrait à la garderie à quatre pattes, archi-convaincu d’être un tigre. Qui sait où il serait rendu aujourd’hui si ses parents l’avait laissé agir comme tel, en tout temps, tout simplement parce qu'il piquait de grosses colères si on le contredisait?! Au zoo???

Ici, PetitLoup sait que les robes de princesses, ce sont des jeux. Il sait qu’il est un garçon. On le renforce dans cette identité, il est bien dans sa peau de petit gars, même s’il est bien dans la jaquette de sa sœur dans ses jeux de rôles. On lui laisse faire certains choix dans sa vie, mais on ne lui laissera certainement pas le choix de changer d’identité du haut de ses 4 ans!

Et puis, pour ceux et celles qui ont vu la version papier de l’article de la Presse, je ne sais pas si vous avez été aussi outrées que nous devant les photos de Samuel/Samantha mais les deux (Z) Imparfaites et les deux (Z) invitées qui alimentent ce blogue sont unanimes. Aucune des cinq filles que nous avons pourtant bel et bien mises au monde en tant que filles n’aura cette allure à 11 ans! Robe-camisole avec dos dénudé, mèches roses/mauves, gloss sur les lèvres, dessins sur les ongles et faux-tatou. Oulala! Jusqu’où ces parents sentant leur enfant malheureux seront-ils prêts à aller pour que leur garçon/fille se sente bien? Est-ce nécessaire d’en faire une petite « fille » hypersexualisée?

Je ne veux pas nier l’importance de se sentir bien dans son corps et dans son genre, comme garçon ou comme fille, et oui, je pense que les troubles de l’identité sexuelle existent et peuvent être diagnostiqués chez des adolescents ou des adultes. Mais de là à vivre cette réalité enfant, il y a un pas que personnellement je ne ferais pas franchir à mon rejeton. Car on parle ici de troubles persistants, pas d’une passe de quelques années où l’enfant aime les jeux de poupées et se déguiser en fille!

Et considérant le fait que plusieurs personnes ayant des troubles de l’identité sexuelle vivent aussi avec un problème de santé mentale, L’Association d’aide aux personnes avec un état limite nous met sérieusement en garde. Il pourrait s’agir là d’une autre problématique qui n’a rien à voir avec l’identité sexuelle, mais avec l’identité tout court. Et surtout, qui se traite!
Alors si vous rencontrez le même psy que les parents de Samuel/Samantha pour votre enfant, et qu’il vous fait la même recommandation qu'à eux, suivez plutôt la recommandation des (Z)imparfaites et s’il-vous plaît, allez chercher un deuxième avis médical!

(Z) Imparfaite invitée: So

dimanche 29 mars 2009

Court-circuit entre la parole et l'esprit

Il y a des fois où je diagnostique aisément que MissLulus parle trop. Et trop vite. Et trop souvent. Bref, trop. En vérité, je le sais depuis longtemps. Mais, là elle veut tellement avoir raison sur tout (et surtout sur rien!) que ça donne lieu à des monologues dignes de André Sauvé.
"Je le saiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis! Bon! Mais je ne le savais pas!" - balancé évidemment sur un ton mi-insolant mi-innocent, digne d'une fillette de 6 ans qui ne hésite entre sa phase "Je sais tout" et sa phase "Je ne le savais pas"....

"Tiens, déjà papa qui arrive! Ah! Ça a été long!" - Euh! Explique-moi la logique, svp!

B-R-A-V-O !

lundi 16 mars 2009

Au gym à 4 mois, est-ce nécessaire?

« Au Petit gym poutre, sol et barres parallèles qu'on retrouve d'ordinaire dans un gym traditionnel, sont adaptés pour les jeunes de quatre mois à 12 ans. À ces appareils s'ajoutent divers jouets: bâtons, ballons, clochettes... »

4 mois au gym ??!! Est-ce moi ou bien c’est un peu extrême comme activité à cet âge? On ne parle pas d’une activité maman-bébé « relaxe » comme le yoga ou le massage pour bébé, qui nous permet de sortir de la maison, de rencontrer d’autres mamans et de passer un bon moment avec bébé. On parle d’une activité de stimulation motrice intense !
Et à 400$ pour une session de 20 cours, j’avoue que ça doit être frustrant lorsque le cours de Petit Gym tombe malencontreusement en même temps que le dodo ou le boire de bébé !!!

Je me rappellerai toute ma vie le message que j’avais mis sur un forum de mamans alors que Choupinette avait environ 2 semaines. La « wannabe » parfaite maman que j’étais se questionnait à savoir ce qu’elle pouvait faire avec sa petite nouvellement née à part le massage, les hochets, les marionnettes, la musique et les jeux de lumière. La réponse d’une maman d’expérience avait été : « Tu lui sacres la paix! »

C’était raide mais ça avait le mérite d’être clair! J’en faisais trop.

Et j’avoue que c’est probablement le conseil que je donnerais aujourd’hui à une toute nouvelle maman. Relaxe et profite ! Ça passe si vite...

(Z) Imparfaite invitée : So

mercredi 11 février 2009

Au rayon des céréales...

Il avait tout du père parfait et son panier d'épicerie en faisait foi, débordant de légumes bio, de pains complets et de jus additionnés de toutes les vitamines, calcium, oméga-3-alléluia!

Je l'ai croisé au rayon des céréales avec sa petite qui le suppliait de choisir elle-même sa boîte. Avisé, le bon père la dirigea tout droit vers l'étalage de muesli et lui donna le choix (la bonne vieille méthode!): amandes et canneberges ou raisins secs. La petite se mit aussitôt à chialer. «Non papa, je ne les aime pas celles-là! Je veux choisir papa, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît...»

Captivée par la scène qui se jouait devant moi, je prenais tout mon temps, jaugeant les innombrables sortes, des plus sucrées aux plus fibreuses... Jusqu'à ce que le père patient, qui multipliait les arguments pro-muesli, jette un regard outré sur la boîte de «Squares à l'avoine à saveur d'érable» que je venais de déposer dans mon panier.

J'entrepris donc de poursuivre ma croisade alimentaire, tout de même déçue de rater l'issue du mélodrame...

Mais qu'elle ne fut pas ma surprise de croiser à nouveau le duo et d'apercevoir, coincée entre la boîte de riz brun et le lait écrémé, une belle grosse boîte de Lucky Charms! Y a-t-il pire, dites-moi, au rayon des céréales?

Bizarre, il ne m'a pas rendu mon sourire...

samedi 10 janvier 2009

Allaiter... son chien!

Une Américaine de 27 ans aurait guéri son chien malade... en lui donnant le sein! La pauvre bête était affaiblie et refusait de se nourrir depuis octobre dernier. Le vétérinaire avait suggéré un lait en poudre mais le chien n'en n'avait pas voulu... Alors Janelle Williams a eu une idée de génie (!)

«Comme je donnais toujours le sein à mon fils de 2 ans, mon corps produisait toujours du lait. J'en ai mis un peu sur mon doigt et le chien l'a léché.» Le chien s'est alors installé sur son sein et a commencé à téter, rapporte Yahoo! Actualités.

Euh...

D'après les médecins, tant que le chien est en bonne santé et que les seins de Janelle Williams sont propres, cette pratique n'est pas risquée, bien qu'elle ne soit pas recommandée, peut-on lire dans la suite de la dépêche.

À toutes les mères qui allaitent: svp, ayez une pensée pour ce pauvre cabot lors de la prochaine tétée de bébé... et une aussi pour la pauvre mère, qui semble vraiment (trop) au bout du rouleau!