lundi 31 mai 2010

Soeurs forever!

Quand Lili rentre de l'école, sa soeur Momo sent tout de suite si elle est triste. Et elle s'emploie alors tout naturellement à l'égayer. Quand les petites chatouilles légères ne sont pas suffisantes, elles passe au niveau 2: elle lui raconte des aventures abracadabrantes survenues à son école -fausses les 3/4 du temps- et elle finit pas lui avouer que c'était une blague. Quand Lili n'éclate pas de rire, elle passe au niveau supérieur, elle fait le clown: marche en pingouin, fait semblant de tomber (quand elle ne se jette pas carrément par terre), lance un concours de grimaces, multiplie les conneries les plus élémentaires pour atteindre son but: que Lili émette son rire en cascade si communicatif qu'il nous donne à tous le sourire.

Aussi loin que je me souvienne, Momo a toujours agi comme ça avec sa soeur. Je pense encore aux premiers regards qu'elles se lançaient sur le tapis de jeu et qui finissaient ainsi: bébé Momo se mettait à faire des bulles avec avec sa bouche et bébé Lili souriait à pleines gencives.

Mais quand Momo est triste, Lili le sent aussi mais elle n'emploie pas la même tactique. Elle ne parle pas, ne déconne pas, ne rit pas. Elle lui fait un câlin, tout simplement, et ne déserre pas ses bras avant d'être sûre que sa soeur va mieux.

Elles ont une attitude protectrice avec leur frère Lolo, très maternelles même, mais le lien qui les unit avec lui ne semble pas aussi fort que celui qu'il y a entre elles.

Mon rôle à moi dans tout ça? Faire en sorte que cette relation exceptionnelle demeure ancrée en elles pour l'éternité, malgré l'entrée en scène des amis de part et d'autre, de l'adolescence, des amoureux et de tous ces aléas de la vie qui, parfois, créent des divergences et séparent les routes...

vendredi 28 mai 2010

Quatre générations de mères

Quand il m’arrive d’aller reconduire MissLulus à la porte de la cour d’école (autobus raté oblige…), j’ai toujours un petit choc. Je fais partie du milieu d’un éventail de mères. Il y a des mamans encore dans la vingtaine – parfois jeune vingtaine - , des mamans autour de mon âge – 32 ans – , des mamans qui ont atteint la quarantaine et même quelques-unes qui ont eu un p’tit dernier (ou un premier!) tard… et qui flirtent avec la cinquantaine. Bref, une panoplie de mamans! Des générations étrangères!

« Dans mon temps », les mères étaient… des mères! À mes yeux d’enfant, elles avaient tous la même âge… l’âge d’une mère! Aussi simple que cela! Je me rappelle bien d’une amie qui avait une mère très cool et très jeune, mais sinon toutes les autres mamans avaient le même profil. (Et vous? Une mère… ça a quel âge?) Aujourd’hui, en faisant « bye bye » de la main à MissLulus, je me surprends à me demander si ce méli-mélo est profitable ou non pour les enfants. On les élève de la même façon? On a les mêmes valeurs? Les mêmes priorités?

Je n’ai évidemment pas la réponse. Et surtout, je ne présume absolument pas qu’il y ait un âge idéal pour avoir des enfants. Mais reste que ça fait un bon paquet de gens d’âges complètement différents… Et si je me fie à ce qui se passe dans un bureau, par exemple, où les divergences d’opinion ou de façon de faire sont clairement senties par les « générations », je me dis qu’il se pourrait bien qu’il y ait des « impacts »… positifs et négatifs.

mercredi 26 mai 2010

J'ai été enceinte, moi?!

J'ai deux copines très très enceintes et l'une d'elle est venue s'échouer dans ma piscine le week-end dernier.

J'observais sa bedaine et j'avais peine à me souvenir de ma propre grossesse. Ça me semblait être une autre vie, il y a très très longtemps, dans ''l'ancien temps'' comme disent les enfants pour tout se qui s'est produit avant leur naissance.

Autant je l'avais désirée, autant je m'étais battue pour la vivre cette grossesse, autant je l'ai oubliée (même si j'ai un lot de vergetures pour me la rappeler!). J'ai seulement quelques photos de moi, regroupées dans un mini-album qui traîne au fond d'une boîte au sous-sol. Il me reste un vague sentiment de coups de pieds, de vifs souvenirs de nausées, mais la naissance des enfants, leur séjour à l'hôpital, nos premiers mois de cohabitation ont été si intenses que ces souvenirs ont pris toute la place. Et puis la vie a suivi son cours à toute vitesse, sans me laisser le temps de regarder derrière très souvent.

Et c'est en côtoyant mes amies enceintes que je suis arrivée à me remémorer des détails de cette période unique et précieuse qui avait mystérieusement déserté mon esprit pendant 7 ans.

Et vous, gardez-vous de vifs souvenirs de votre grossesse ou cette période vous apparaît maintenant un peu floue?

lundi 24 mai 2010

Vivons dans le malheur

Je ne sais pas si c'est la même chose chez vous, mais ici le malheur est roi. Le gros malheur. Les gros dangers. Les risques. Le malheur avec les cris, les hurlements, les pleurs et les appels au secours avec voix stridente.

Le malheur règne surtout... dans la chambre des enfants. C'est fou le nombre de scénarios catastrophes qu'ils inventent tous les deux pour pouvoir ensuite "rescaper" les mal pris. Sauvez le monde est désormais leur mission! Dès qu'ils ont un personnage dans les mains, leur imagination se met en mode "catastrophe". Qu'est-ce qui pourrait bien lui arriver de terrible? Ensuite, hop! Ils imaginent mille façons de le sortir de l'embarras. Mais avant grands cris, supplications et effets sonores des chutes, culbutes et dégringolades...

Moi, je trouve que le malheur a du bon. Je l'aime bien, même! J'y suis habituée. Tellement que je suis capable de faire la distinction entre "vrais cris" et "cris de malheur simulés". Il faut juste parfois que j'explique, au téléphone avec une amie, que "oui, oui j'entends!... (elle avait perçu les non discrets hurlements!) les enfants jouent au malheur.... à mon plus grand bonheur!". Chaque fois, ça me fait sourire! Ou au parc quand ils font semblant (de façon ultra réaliste) d'être pris au piège dans la tour d'un pirate sans pitié...

Et vous, le malheur est chez vous?

vendredi 21 mai 2010

Top-modèle post-accouchement

C'est la semaine des potinages... Perez Hilton sort de ce corps...!

Z'avez vu la nouvelle pub de lingerie de la top-modèle brésilienne Gisele Bündchen? Ah non?! Pourtant, partout depuis la semaine dernière, on a eu droit un lot de titre racoleurs sur le web qui se résumaient en une phrase équivoque: ''Gisele dévoile son corps post-accouchement!''

Parce que la belle dame a accouché de son petit Benjamin il y a 5 mois à peine et la revoilà plate comme une galette, bien ferme et sans aucune vergeture apparente. Ben... Bravo Gisele!

Quel beau message! Quelle belle solidarité féminine, ma Gisele! La seule trace du passage d'un bébé sur son corps est le volume de ses seins, un peu amplifié. Et on ne trouvera personne pour s'en plaindre en plus!

On n'a pas tous la chance d'avoir un entraîneur privé ET une nounou ET une nutritionniste ET un cuisinier (ET Photoshop) pour nous donner un coup de main après une grossesse.

Et si on apprenait à aimer nos nouvelles courbes au lieu de se lancer dans une course pour redevenir identique à celle qu'on était avant?

C'est ce qu'a fait Marie-Claude Guilbault, qui a lancé le groupe Aimons les courbes de la mère sur Facebook. Son but? Redonner confiance en soi aux mamans qui ont gardé des traces de leur grossesse. Accepter son petit mou, quoi!

Tant pis Gisele, ce groupe n'est pas pour toi! Na-na-na-na-naaaa!

PS: Sur cette photo, elle l'avait encore son p'tit mou... héhé

mercredi 19 mai 2010

Régime de purées?



Selon moi, il faut bien une fille qui n'a pas d'enfants et qui de toutes façons ne ferait pas elle-même ses purées pour se plier à un régime de pots de bébés! Jennifer Aniston enfile les purées pour bébé sous les conseils de son coach perso. Beeeeeen oui! Toute le monde sait que c'est délicieux des pêches et des poires de Heinz! Menoum!! On a juste bien bien hâte, Jennifer, de te voir prendre des grandes cuillerées de boeufs (sans sel, sans poivre, sans... rien!), des pois pâteux, du maïs grumeleux et des haricots jaunes ramollis. Souriras-tu autant? En tout cas, nous oui!

lundi 17 mai 2010

Les (Z) passent à l'heure d'été!

Il a fait beau, il a fait (un peu plus) chaud tout le week-end!!! L'été serait-il presque arrivé?

Avec seulement 5 semaines d'école, de devoirs et de lunchs au compteur, on entreprend cette semaine le dernier droit du marathon, à bout de souffle, mais déterminés à se rendre jusqu'au bout. L'année scolaire s'achève et je suis hyper excitée, 100 fois plus que mes enfants d'ailleurs, qui n'ont pas l'air de se rendre compte de l'immense privilège qu'ils ont d'avoir 8 semaines de vacances estivales (imaginez mon frénétique frétillement si j'avais la même chance!)

Et depuis que mon casse-tête estival est résolu (merci à toutes celles qui m'ont fourni des contacts auprès d'étudiantes et d'éducatrices!), j'ai juste hâte que l'école se termine et qu'on passe enfin en mode vacances (ou ''presque-vacances'' car elles n'arriveront qu'en août pour moi!)

Et avec le soccer qui va se (re)mettre à bouffer beaucoup de notre temps, avec les soirées qui s'étireront à l'extérieur après un souper tardif sur la terrasse, avec les p'tites marches de fins de soirées qui se multiplieront au parc puis à la crémerie, les (Z) adoptent dès cette semaine l'horaire d'été. Nous vous retrouvons donc dorénavant 3 fois par semaine - les lundi, mercredi et vendredi- pour nos petits rendez-vous de défoulement maternel sur la blogosphère.

Allez, on prend ça cool les filles, c'est l'été! Yéééééééééé!

samedi 15 mai 2010

1, 2, 3... .on joue!

Encore une fois cette année, les (Z) testeront des jeux de société pour s'amuser en famille afin d'attribuer, cet automne, les Trois Lys. Parce qu'on a beau croire que le soleil resplendira tout l'été, il se peut bien qu'on ait un été de merde comme l'an passé! Alors, mieux vaut être équipée!

Alors on vous fera ici et là durant la belle saison des petites suggestions de jeux amusant!

Et en attendant, si vous en avez à nous proposer, nous, on cherche toujours de bonnes idées !

vendredi 14 mai 2010

Un beau bouquet de pissenlits!

Vous devez être comme moi et multipliez les excuses pour ne  faire entrer dans la maison les 8 bouquets quotidiens de pissenlits! Les enfants sont pourtant tout fiers de rapporter les mains toutes collantes ces boutons jaunes soleil!

Ouachhhhe! Des pissenlits? Fleurs qui me font éternuer et dont on ramasse les aigrettes un peu partout! Les pissenlits dans un quartier, c'est comme un jugement facile à faire. Celui qui en a sur son terrain, c'est clairement le paresseux, le jardinier inattentif et celui qui ne se soucie pas de l'apparence de sa maison.

Bref, les enfants me rapportent plein de bouquets pissenlits... car j'en ai plein sur mon gazon (en fait, par bout, ce sont mes pissenlits qui sont plein de gazon, enfin bref!). Et finalement, c'est très bien ainsi. Oui! Oui! C'est vrai! J'ai décidé de ne plus me battre contre ces plantes envahissantes. Bien sûr, j'en lève les plus disgracieux, ceux qui osent pousser directement dans mon jardin ou ceux directement sur le bord du patio. Mais autrement? Finie la guerre folle perdue d'avance! Les pissenlits sont le dernier retranchement des "trop parfaits" qui jaugent les pelouses des voisins à la recherche d'une source potentielle de vantardise pour eux. "Moi, je n'ai aucun pissenlit! J'ai passé 8 heures dimanche à les enlever!". Bravo! Nous, on est allé au parc, j'ai lu un livre, on a inventé une histoire, on s'est fait un pique-nique, on a pris une marche jusqu'à la crèmerie et sur le chemin du retour, on a fait un bouquet de pissenlits. Je n'en reviens pas de voir les gens s'activer, pressés comme dix bien souvent, dans les centres du jardin pour trouver la dernière arme efficace pour leur chasse aux pissenlits. Comme si leur vie en dépendait! Ils en ont du temps, que je me dis toujours.

Avoir des pissenlits sur son terrain pourrait être vu comme de la négligence, mais j'aime bien mieux penser que ce sont des gens qui vivent pleinement leur vie qui habitent dans cette maison. Des gens qui profitent du beau temps, des jardiniers sélectifs  qui ne se fient pas qu'aux apparences dans la vie... Un terrain immaculé sans aucune tache jaune? C'est selon moi la recherche de la perfection impossible! Une quête qui nous fait perdre trop de notre précieux temps pour quelque chose qui finalement ne dure qu'un temps! Serais-je vraiment plus heureuses si je ne voyais pas de pissenlits? Non! Tellement pas! Les pissenlits sont les fleurs les plus imparfaites qui soient et sûrement les plus mal-aimées. Mais, moi depuis quelques jours, elles me rappellent de savourer la vraie vie, celle qui vaut vraiment la peine! Elles me rappellent que j'ai une vie bien remplie et des idées plein la tête. Elles me rappellent que je dois choisir mes batailles et que je dois mettre mes énergies sur des projets qui n'animent. Pas sur des fleurs jaunes pas si laides au fond.

"Les enfants? Un autre bouquet svp!" Je vais le mettre sur mon bureau de travail.

jeudi 13 mai 2010

"Ze" ruelle Club...

Contrairement à mes deux (Z) amies totalement "450", moi je fais partie du "514" et c'est aussi intensément assumé qu'elles. Pour le pire parfois j'en conviens, mais aussi pour le meilleur...

Et en ce moment mon petit bonheur citadin, c'est qu'il n'y a pas que les bourgeons des arbres qui reprennent vie avec la chaleur qui s'installe...

Il y a aussi mes enfants et ceux du voisinage qu'on voit tout à coup sortir de leurs maisons comme d'une longue hibernation, et qui redonnent vie à la ruelle... Des parties de hockey cosom, des ballons qui rebondissent, des petits coups de pédales maladroits, des cris et des rires d'enfants, des "Maman! Est-ce qu'on pourrait avoir des popsicles pour tout le monde?"

Oui, la ville a bien des mauvais côtés, mais j'avoue que ce terrain de jeu improvisé - qui donne l'occasion à mes enfants de socialiser avec des enfants de tous âges tout en me permettant de les avoir à l'oeil de mon balcon - est rassurant...

C'était d'ailleurs une des raisons qui m'avait fait choisir l'école de quartier il y a deux ans... Pour que mes mousses connaissent les petits enfants qu'ils côtoient dans la ruelle, pour qu'ils revoient des visages connus à l'école aussi. Des grands qui prendront plus facilement leur défense dans la "jungle" de l'école, des petits qu'ils auront envie de protéger quand ils entreront à l'école à leur tour. Bref, des amitiés complices qui se développent juste là, sous mes yeux, dans la ruelle derrière chez nous.

Voici d'ailleurs une magnifique petite vidéo de Patrick Sanfaçon, photographe à la Presse, sur la ruelle de sa fille Estelle... Difficile de dire que la grande ville n'est qu'imparfaite vue de cette façon n'est-ce pas?

(Z) Imparfaite invitée: So

mardi 11 mai 2010

À chacun son champ de compétences!

Vendredi, 14h.

TriplePapa m'appelle au bureau:

- L'école de Lolo vient de m'appeler! Il a lancé des roches avec un ami dans la cour d'école à la récréation et il a blessé une fillette. Son père veut appeler la police. L'école veut qu'on y aille. Tu peux te libérer?

- Euh... moi?!?!

- C'est que j'ai un meeting téléphonique avec mon boss de Toronto à 15h. Je ne peux pas y aller.

- Euh... Nooon! Dans mon Petit manuel personnel de la parentalité Police = Père. Annule ton meeting, la balle est dans ton camp, mon homme!

Finalement, il y a eu plus d'énervement que de mal. Et pas l'ombre d'une police. Mais cet incident nous a permis d'aborder des sujets pas encore explorés dans le vaste domaine de l'éducation des enfants et, surtout, d'établir nos champs de compétences respectifs.

Plus de doute à présent:

Police = Père
Menstruations = Mère

Je suis peut-être de la vielle école mais il y a des choses de la vie comme celles-ci qui vont de soi.

Jamais je n'accourrai à un poste de police pour sortir mon gars du trouble (en espérant que ça n'arrive jamais!). Jamais je n'expliquerai à mon gars pourquoi son boxer est tout collant au réveil. Jamais je ne lui montrerai à se raser la barbe.

Il a un père pour ça! Vade retro les affaires de gars!

Tout comme jamais TriplePapa n'aura pas à expliquer à ses filles comment insérer un tampon. Ni magasiner avec elles leur premier soutien-gorge. Jamais il ne jasera avec elles de la-fameuse-première-fois-quand-tu te-sentiras-prête.

C'est MON rôle! Pas touche!

Dans la sphère des ''problématiques unisexes'', j'ai mis une option sur les peines d'amour. Je serai la psy officielle post-relations amoureuses alors que TriplePapa se chargera des drogues et substances illicites de tout acabit. À moi la contraception, à lui les démangeaisons (MTS/ITS!)

Maintenant c'est clair! Nous avons marqué nos territoires. Emmenez-en des situations stéréotypées, on est prêts!

lundi 10 mai 2010

L'homme têtard et les autres


En ce lendemain de fête des Mères, vous devez avoir été comme moi inondée de bricolages et de dessins.

J'ai deux boîtes d'archives pleine de ces souvenirs fait de papier construction, de boules de ouate, de brillantines (qui se retrouvent inévitablement sur le plancher et entre mes orteils!), de pompons et autres accessoires. J'ai les premiers dessins d'homme-têtard de MissLulu et les premières oeuvres très très abstraites de JeuneHomme. J'en ai deux boîtes et je sais que ce n'est pas fini.

Mais où est-ce que je vais bien pouvoir entreposer tout cela?

Bon. C'est vrai, j'en ai jeté. Vous devez avoir fait pareil. Des papiers chiffonnés, des dessins à la va-vite fait sur l'heure du dîner alors qu'il pleuvait dehors, etc. Il y a des limites à ce qu'on peut garder. Mais leur production est étonnante. Et de plus en plus fascinante.

Bref, en ce lendemain de fête des Mères, je vous souhaite juste de trouver encore un peu de place pour ces bricos... après, on devrait être quitte jusqu'à l'Halloween! ;-)

vendredi 7 mai 2010

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 40)


tu achètes des biscuits Praeventia de Leclerc, trop contentes de trouver des biscuits qui ont presque l'air santé ET avec le fameux logo sans arachide et que tu les mets fièrement dans la boîte à lunch de MissLulus.

Au retour de l'école, celle-ci te dit. "On a bien ri à l'école, car dans tes biscuits, tu as mis du vin!"

Hein? "C'est des canneberges séchées, ma poulette!"

"Ben non ! C'est écrit... "v-i-n r-o-u-g-e"! Je sais lire!".

Ouin. Ouin.

Après vérification sur la boîte, c'est bel et bien écrit "avec extrait de vin rouge". Eh ben!

Mais....

"Moi, je leur ai dit à l'école que toi tu aimais beaucoup le vin..."

(Dans ma tête: beaucoup... dans le genre de....???) J'aime mieux ne pas poser plus de questions.

jeudi 6 mai 2010

Lunch confisqué!

Un bambin britannique de 2 ans a vu son lunch confisqué par les responsables de sa garderie parce que ceux-ci ne le trouvait pas assez nutritif.

Était-ce:

a) un Jos Louis
b) un pogo
c) des dinosaures gluants avec des boulettes de pas-de-viande
d) une poignée de Lucky Charms

Aucune de ces réponses!

Les parents du petit Terrible Two lui avait préparé: un sandwich au fromage SANS UNE FEUILLE DE LAITUE OU UNE TRANCHE DE TOMATE!

Sacrilège!

Non mais, quels parents irresponsables d'omettre ainsi une si ''importante'' portion de légumes?!?!

(je blague)

N'est-ce pas le pire âge, en plus, pour faire avaler quelque chose aux enfants? Le petit avait une fixation sur les sandwiches au fromage? Tant mieux! Les miens, à cet âge, ne pouvaient commencer leur repas sans d'abord avaler un craquelin Breton! Ben coudonc! Ça a duré le temps que ça a duré et on y a tous survécu (et ils n'en mangent plus!)!

La bonne nouvelle dans cette histoire: le petit a changé de garderie!

Y'a tout de même des limites, non?

mercredi 5 mai 2010

Théorie du sac à dos


Quand ils sont petits, on achète aux enfants un minuscule sac à dos. On les trouve mignons! Ils le remplissent de mille et un cossins souvent inutiles, souvent tout sales (combien de cailloux ou de débris ramassés sur le trottoir vous avez retrouvé au fond du sac sous une couche de secours?).

Puis, bien vite arrive la maternelle. Et on choisit un modèle un peu plus grand, plus logeable, mais pas trop gros non plus! On ne voudrait pas que leurs petites épaules soient écorchées. Puis est venu, chez nous, le sac à dos qui trimballe les biens les plus précieux de mes minous chez leur papa (et vice versa). Il est toujours plein à craquer de toutous, de petits personnages, d'un livre ou deux, d'un DS, etc.

Et il y a le nouveau sac d'école pour la première vraie de vraie année. Un sac de grand souvent jumelé à une boîte à lunch assortie. Un sac qui grossit malgré nous et qui se personnalisent à coup de macarons ou de petits porte-clés. En plus, de permettre à MissLulus d'y glisser tous ses effets scolaires, il est aussi le porteur de ses premiers échanges de dessins, ses premières lettres entre copines, le premier "A.L + M.T" inscrit dans un coeur, ses cartes d'invitation à une fête, etc. Plus l'année scolaire achève, plus son sac est imposant. Elle a de plus en plus de devoirs, de trucs à lire et de projets à finir. Je me dis qu'elle est loin, ma MissLulus qui trottinait maladroitement avec son sac de Dora sur les épaules. Plus son sac grossit, plus j'ai l'impression que ma fille grandit aussi. Ce sera bientôt sa sacoche, son "pack sac" ou son "fourre-tout" qu'elle apportera partout. Avec son portable. Et son cellulaire. Plus question de s'en séparer, ce sera son monde qu'elle apportera avec elle. Son bout d'univers rien qu'à elle.

Je ne peux pas m'empêcher de la regarder partir chaque matin vers l'autobus avec son sac sur le dos, libre et sereine dans sa vie à elle. Tant mieux. C'est pour cela qu'on est des parents. Mais son gros sac me rappelle qu'elle part un peu chaque fois... comme dans la chanson d'ABBA dans Mamamiiia!, Slipping Through My Fingers. J'ai l'impression que le temps file entre mes doigts chaque fois que je vois ce sac à dos qui grossit.... grossit... toujours!

mardi 4 mai 2010

Mentir... pour faire plus de devoirs

Vous ai-je déjà dit que pour compenser notre "'imperfectitude" de parents, nous avions mis au monde une Choupinette plus-que-parfaite?

Eh bien en voilà un exemple parfait...

Papa-trop-zen est installé avec Choupinette pour ses devoirs. Il lui demande ce qu'elle a eu le temps de faire service de garde de l'école. Choupinette lui dit qu'elle n'a eu que le temps de regarder les paroles de chansons qu'elle a à apprendre pour le lendemain.

Un peu plus tard, pendant la lecture de l'histoire prévue dans son devoir du Club de lecture, Choupinette s'arrête un moment et dit: "Tu vas voir Papa, c'est vraiment très drôle ce qui va arriver après!" Et Papa-trop-zen de répondre: "Tu connais l'histoire? Tu m'as dit que tu n'avais pas eu le temps de la lire au service de garde tantôt."

Et Choupinette de rougir en disant: 'Ben, ben... je l'aimais trop, je voulais la relire!"

Incroyable quand même! Mentir... pour faire plus de devoirs. Juste parce qu'on aime ça. Inutile de dire qu'on souhaite juste que ça dure encore 10 ans!

Mais... prédiction de parents (z)imparfaits, à voir aller les choses, on a la conviction profonde que notre PetitLoup, c'est dans l'autre sens qu'il "manipulera" la vérité quant à ses devoirs d'école.

À suivre d'ici un an ou deux...
(Z) Imparfaite invitée: So

lundi 3 mai 2010

Grande tournée... provinciale!


Juste une curiosité ce matin! Ou deux!

J'aime depuis peu les parcs, je l'ai déjà dit. Mais maintenant que j'ai apprivoisé ces lieux (bon! Il y a encore quelques petites choses qui m'énaaaarvent au parc comme les enfants dictateurs, les p'tits *%?%* qui tyrannisent les autres et ceux qui se pensent trop hot!), j'ai envie de découvrir les parcs un peu partout. À quoi ressemble les parcs près de chez vous? Votre parc préféré, c'est lequel? Parce qu'autour de chez nous, il y a des parcs qui font durs. Mais il y en a beaucoup aussi qui sont assez hallucinants! Il y en a des petits et des très grands. Je me rends compte toutefois que ce n'est pas la grosseur des parcs qui font que nos enfants trippent. Eux, juste le fait de se transposer dans un lieu nouveau fait jaillir leur imagination. Près de chez moi, ils deviennent à coups sûrs des pirates, au Parc Lafontaine, on se prenait pour des observateurs d'oiseaux réputés, etc. Les parcs deviennent des lieux de création. Et moi, je suis témoin de cela! Je me sens privilégiée! Je lève mes yeux de mon livre et je suis la spectatrice des jeux de mes enfants.
Ces terrains de jeux de notre imagination et de nos rêves, ils le sont pendant longtemps. Car même ados, on s'y rejoint pour discuter entre amis ou pour échanger nos premiers becs. Quand même quand on y pense, les parcs sont des lieux un peu magiques... C'est pourquoi je me promets cet été de visiter ces lieux et de les photographier. Ça vous tente de faire la même chose? On pourra se partager nos plus belles découvertes!