mardi 30 septembre 2008
Indigestion de psy-réalité!
Bon, j’avoue, j’écris moi-même pour les parents dans un magazine web, mais il me semble qu’il y a quand même une certaine pudeur dans les confidences que je reçois et dans les conseils que je donne aussi. Ce n’est pas comme voir une crise en direct à la télé - et les méthodes éducatives des parents - commentées par des spécialistes qui veulent votre bien, et qui viendront bien sûr évaluer (et filmer) si vous avez bien fait vos devoirs de parents dans 6 semaines! Il faut dire aussi que j’ai de la misère avec la télé-réalité, alors y voir des enfants en plus, se faire servir des méthodes éducatives « live », j’ai beaucoup de difficulté avec ça... Me semble que c’est la dernière place où je voudrais voir mon imperfection de parent étalée au grand jour!
(Z)imparfaite invitée: So
lundi 29 septembre 2008
Je le savais!!!
dimanche 28 septembre 2008
La saison du laisser-aller
J'aime l'automne au jardin car je suis une si imparfaite maîtresse de maison que c'est la seule saison où je ne me sens pas coupable de ne rien faire dehors. Je laisse tout suivre son cours, j'arrache les plus imposantes laideurs et je laisse tout en place (quelle géniale protection hivernale naturelle!) jusqu'au printemps. Car la saison du renouveau est aussi la saison de la perfection et du grand ménage. C'est le seul moment dans l'année (ça dure quoi... deux semaines?!) où je suis motivée à faire des tâches extérieures. Alors pourquoi me priver de ce plaisir printanier en mettant la main à la pâte à l'automne? Laissons la nature s'enlaidir à sa guise, c'est son choix après tout!
Mais je ne suis pas totalement insensible à la beauté des choses. Alors j'ai une petite pensée pour vous, parfaites jardinières éreintées aux doigts ampoulés (ma voisine, entre autres...). Entre deux chapitres de mon livre et une gorgée de vin rouge, bien enroulée dans ma grosse doudou pendant que les enfants regardent le quatrième DVD d'affilée de Toupie et Binou, je vous salue bien bas... et je ne vous envie même pas!
samedi 27 septembre 2008
Un must pour la mère-gestionnaire!
Aux listes s'ajoutent les calendriers (j'en ai deux juste dans la cuisine!) qui me permettent de suivre le fil des innombrables rendez-vous, rencontres et cours de l'un et l'autre.
Tout ceci me permet de garder la tête hors de l'eau et de m'aérer l'esprit, de faire le point et de planifier, de structurer et de faire s'accorder entre eux mes multiples chapeaux.
Mais toute cette organisation, à première vue fort complexe, est tout de même bancale. Elle se compose de papiers épars, de Post-it de tout acabit et de feuilles volantes non identifiées. C'est pourquoi je rêve de m'organiser avec style avec le KitchenFolio!
C'est l'organisateur de la parfaite mère-gestionnaire , incluant un espace pour la planification des lunchs et l'horaire des cours de chacun. Lors de la commande, on peut même le personnaliser en sélectionnant sur internet les fiches d'information pertinentes pour la famille (registre des gardiennes, répertoire des ressources médicales, etc.).
Autre option de génie: il contient une pochette pouvant contenir tous les menus des restos faisant la livraison! On a beau viser la perfection, on ne peut pas exceller en tout!
vendredi 26 septembre 2008
Prévision: déprime
- Je refuse d'aller zieuter le plafond du Biodôme à la recherche du paresseux introuvable (J'aime mieux emprunter un "Où est Charlie?" à la bibliothèque!).
- On oublie la virée de shopping. Juste de penser manteaux dégoulinants dans une mer de monde, j'ai des hauts-le-coeur!
- Faire une journée de bouffe? Mouaf! Ça me tente autant que de faire du ménage!
jeudi 25 septembre 2008
Que la plus paresseuse se lève!
Porc aux poivres
Des cubes de porc ou un filet coupé en morceaux
Deux sachets de sauce aux poivres
De l'eau (bon, vous pouvez mettre du lait si vous consentez à vous promener jusqu'au frigo!).
Hop! Le tout dans la mijoteuse. 3-4 heures à basse température.
C'est ma recette des journées pressées où j'ai vraiment pas le goût de sortir (ce qui implique aussi récurer-laver-essuyer-ranger) les chaudrons!
mercredi 24 septembre 2008
Enceinte ou en phase terminale?
Elle n’était pas descendue de la voiture que déjà je savais qu’elle était enceinte. Plus enceinte que vous ne l’avez jamais été. Et elle voulait que ça se sache.
Je mangeais tranquillement ma crème glacée devant le bar laitier et elle s’est pointée avec son chum dans un VUS. J’ai eu tout le loisir de les regarder. C’est lui qui l’a aidé à détacher sa ceinture, puis pendant qu’il sortait et faisait le tour de la voiture, elle a ouvert péniblement la porte. C’était difficile. Très difficile. La pauvre souffrait.
Il lui a pris la main. Elle a pris appui sur le siège d’auto, a posé un pied par terre, puis l’autre. Il l’a aidé tout au long de l’opération, a refermé la porte derrière elle, puisqu’elle devait être trop faible pour le faire. Elle a clopiné jusqu’au comptoir pour commander sa crème glacée.
Elle avait le même ventre que moi. Même pas sept mois de faits, mais elle marchait comme si elle avait été enceinte depuis deux ans. Les jambes bien écartées, une main dans le dos, pour bien appuyer sur le fait qu’elle avait un bébé dans le ventre.
J’avais juste envie d’aller sautiller autour d’elle en agitant les bras.
«Youhou! Je suis enceinte aussi! Regarde-moi, je cours et je saute! Vas-y, toi aussi tu peux marcher normalement! Go!»
Est-ce que quelqu’un pourrait me dire s’il existe une maladie qui affecte certaines personnes, et qui fait qu’à partir de trois mois elles commencent à marcher les jambes écartées, prêtes à accoucher?
C’est un virus qu’attrapent certaines et je ne suis pas au courant? C'est ça, la listériose?
(Z)imparfaite invitée: Marie-Ève
mardi 23 septembre 2008
Prendre 50 livres (ou plus!)
J'aime les listes. Mais pas vraiment celle-là. Oui, c'est bien de dresser un grand palmarès des classiques, mais chaque enfant a besoin de découvrir "son" livre qui fera de lui un lecteur. Un livre qui fera en sorte que le véritable déclic se produira. De plus, dans cette liste, où sont les livres d'auteurs québécois? Où sont nos "top" livres de la maison? Tous les soirs du monde de Dominique Demers, Maman s'est perdue, de Pierrette Dubé, Jiji et Pichou de Ginette Anfousse et tous les romans (mini ou pas) pour les enfants et adolescents?
L'important n'est pas de se précipiter à la bibliothèque pour emprunter tous ces supposés petits bijoux. C'est laisser les petits se promener dans les rayons, explorer des collections, feuilletter des BD, lire avec elle des magazines ou des mini romans, etc. C'est les amener à la librairie, au Salon du livre, à l'heure du conte, etc. C'est glisser un livre dans le rituel du dodo. C'est lire aussi comme adulte pour que Mini-Moi nous imite!
Reste qu'il y a des livres formidables dans cette liste. Probablement. Mais je n'ai pas envie d'aller les chercher. Pour l'instant, j'ai plutôt hâte de me précipiter sur les tablettes des bibliothèques et des librairies, car on annonce une avalanche de nouveautés automnales. Sortez les voir! Et on se reparle de nos trouvailles. Ici, ce midi, il y a au menu Gratien Gratton, prince de la gratouille (écrit par l'inimitable Dominique Demers) et qui fait écho au fantastique album Pétunia, princesse des pets.
A-D-O-R-A-B-L-E
lundi 22 septembre 2008
La mafia des cours de natation
Ça fait trois ans que nous tentons d'inscrire les enfants à des cours de natation... et ça fait trois ans que nous échouons lamentablement!
Chaque saison, l'histoire se répète: il n'y a plus de place! Si bien que les enfants ont maintenant 5 ans et qu'ils seront bientôt exclus d'office des «tortues de mer», le groupe des 3 à 5 ans nageant avec aide.
Cette année, je m'étais préparée à l'avance et j'avais posté les formulaires le jour même du début des inscriptions. «Les formulaires reçus par la poste seront traités en priorité», pouvait-on lire sur le document.
Eh bien! Le verdict est à nouveau tombé la semaine dernière: REFUSÉ!
Pourquoi? Parce que «priorité» ne veut pas dire «super priorité» et qu'ils passent en «super priorité» tous les enfants qui ont déjà suivi un cours de natation chez eux. Et nous, on a eu la mauvaise idée de déménager dans le 450 alors que les enfants avaient 3 ans. Ils ont donc suivi dans une autre ville les cours d'aquabambins qui nous auraient permis d'infiltrer dès la naissance la mafia municipale des cours de natation...
Dans certaines municipalités surpeuplées de jeunes familles, cette dictature prévaut pour tous les cours. Pas moyen d'inscrire son enfant à un cours de danse ou de patin sans devoir camper deux nuits entières devant le centre des loisirs ou l'aréna... C'est fou! Quand la demande est aussi forte d'année en année, il me semble que la solution serait de multiplier les cours, non?
En attendant, nous allons devoir trouver une solution si nous ne voulons pas être pris pour gonfler trois paires de flotteurs de bras aux enfants chaque été... jusqu'à leur majorité!
Non mais vraiment!
Ma grande question... Comment ces parents en sont venus à se dire: "Tiens, on va lui apprendre les pays du monde!" ?? Expliquez-moi!
Et pourquoi (POURQUOI!) mettre cela sur Youtube? J'ai un malaise avec les parents qui se valorisent en exploitant les aptitudes de leurs enfants...
dimanche 21 septembre 2008
Ai-je un acouphène?
samedi 20 septembre 2008
Septembre, le mois des pommes et des lanternes...
Et chaque année je maudis mon manque d'imagination!
Est-ce qu'on y retourne cette année? On se posait encore la question cette semaine. Et, chaque fois, on finit par y retourner... (et par rager parce qu'il y a foule!) et on finit par se réfugier dans l'auto en proie à une crise aigüe d'agoraphobie.
Quand il y a enfin une belle journée un week-end d'automne, toutes les familles du Québec ont la même idée: «Ce serait donc une belle journée pour aller aux pommes!» Si vous prononcez cette phrase, dites-vous que c'est un signe et que c'est plutôt la PIRE journée pour y aller! À moins de vouloir volontairement perdre une heure de votre temps dans le trafic un dimanche après-midi...
Et la virée annuelle aux lanternes, ce n'est pas plus rigolo. D'abord, c'est tard le soir et les enfants sont fatigués, on avance à la queue-leu-leu, pas-à-pas, et on est toujours coincé derrière un baby-boomer à l'appareil photo aussi solidement accroché que son dentier.
Nous en avons fait l'expérience l'an dernier. Il y avait foule devant l’attrait principal. Au moins quatre rangée d'amateurs de lanternes fébriles et impatients. «Maman, j'vois juste des fesses!», s'exclame Lili en direct de son fauteuil roulant. Je lui dis que nous attendons notre tour, que bientôt ces gens vont finir par se «tanner» de regarder les lanternes et nous laisser un peu de place et qu’on pourra voir nous aussi à quel point c’est «magique»...
Nous voilà presque au but, je vois la petite clôture. Lili s’élance devant pour occuper la place libérée mais une tite-madame, appareil-photo en mains, l’enjambe comme si elle n’était qu’un obstacle. Elle se place dans «notre» trou et prend cliché par-dessus cliché. De sa petite voix et du haut de ses 4 ans en fauteuil roulant, Lili tente un «Madame!». Ni vue ni entendue. Elle se renfrogne et commence à bouder, bras croisés, tête baissée. TriplePapa prend ça en mains et roule ça juste ce qu’il faut dans les mollets de la tite-madame qui se croit seule au monde. La dame se retourne, lui jette un regard furieux et se fout carrément de notre puce en fauteuil roulant. Et elle reste plantée-là à jaser quelques longues minutes de plus, juste pour nous faire suer.
Mais on va sans doute finir par y retourner (encore!) cette année car on ne peut y échapper... Mais ne venez pas vous plaindre si vous vous faites roulez sur les pieds, vous aurez été prévenus!
PS: Auriez-vous une meilleure idée de sortie pour une famille dépourvue d'imagination?
vendredi 19 septembre 2008
Petites joies soudaines
- Voir une petite insigne digne du collège privé au primaire de la région sur le chandail de deux insupportables pré-pré-adolescents... qui agissent comme des monstres à L'Aubainerie. Avec une mère complètement à boutte qui en plus des deux singes a deux bébés à traîner... Comme quoi, on a beau dépenser 4000$ par année et que nos monstres restent des monstres...
- Rencontrer au centre commercial le collègue archi-Plateau-Mont-Royal qui ne jure que par les commerces locaux et les achats locaux et qui lève le nez sur tout ce qui pue le 450... En train de dévaliser les soldes du Old Navy qui ferme et liquide tout! Juste pour voir son petit air gêné, c'est extraordinaire!
Pourquoi je trouve que ce sont de petites joies: c'est la preuve que l'imparfaititude gagne du terrain. Mieux encore. Dans son livre Mange, prie, aime, l'auteure Elizabeth Gilbert rapporte les propos d'un ancien texte yogique qui dit: "Mieux vaut vivre imparfaitement sa propre destinée plutôt que de s'appliquer à imiter la vie de quelqu'un d'autre à la perfection". Wow! Même les vieux yogistes adhèrent au mouvement des (Z)imparfaites. On embarque! Et on relève au passage, au coin de la rue ou même chez soi les petites imparfaititudes qui allègent la vie!
jeudi 18 septembre 2008
Le bureau: zone interdite aux enfants (fantasme)
«Aaaarrggghhh! Quel fatiguant a emmené son enfant au boulot ce matin?» est la phrase la plus sympathique qui me vient alors à l'esprit.
Invariablement, celui ou celle qui a commis ce délit trône au sommet de la hiérarchie ou compte parmi les mieux nantis de la place... Pas assez de fric pour se payer une gardienne, une nounou? Pas de mamie, pas de voisine? Pas capable de trouver une halte-garderie dans les Pages jaunes? Pas assez d'amis sur Facebook? Impossible de travailler de la maison?
Il me semble qu'il y a toujours moyen de trouver une solution plutôt que d'embêter ses collègues avec une fillette en mal d'attention ou un hyperactif incontrôlable. Si les autres collègues avec enfants sont capables de s'organiser, pourquoi pas toi parent-trop-important-pour-prendre-une-journée-de-congé?
Car le parent dépourvu de solutions ne vient pas au boulot avec son enfant pour s'en occuper, il vient pour travailler. Alors qui doit sortir les crayons, fournir les feuilles et emmener le petit à faire un tour à la cafétéria? Toujours la collègue qui pense marquer des points et impressionner ledit parent à grands coups de cocotte par-ci et de guili-guili-prout-prout par-là! Vous vous imaginez bien que ce n'est pas moi qui joue ce rôle, mais juste d'assister à la représentation me donne des boutons.
Mais le pire, c'est quand le parent a la «bonne» idée de faire une tournée générale afin de présenter «la prunelle de ses yeux» auprès de ses collègues. «Oh non, ils sont à deux bureaux du mien, vite un saut aux toilettes!» Et si la tournée de présentation officielle est au rendez-vous, l'enfant sera inévitablement habillé et coiffé comme un panneau publicitaire de Souris Mini. Prévisible...
- «Dis ton âge à la madame, Sandrine-Océane...»
Eh bien sache que la madame, elle s'en tape de ton âge! Elle en a des tous pleins comme toi à la maison et, pour l'heure, elle voudrait être tranquille!
Et le pire du pire, c'est qu'on nous les emmène plein de microbes ces marmots! Tousse-tousse, renifle-renifle, on n'est pas dupe «super papa», on le sait trop bien que si tu débarques avec ton enfant sur les bras, c'est qu'on l'a refusé à la garderie et/ou école ce matin.
Merci de venir nous contaminer... et de nous mettre dans le trouble! Car quand on aura contaminé les nôtres, on devra remuer mer et monde pour trouver une solution digne de ce nom afin de pouvoir venir passer une journée tranquille au bureau malgré des enfants sur le carreau!
mercredi 17 septembre 2008
Modèle 2005 avec défaut de fabrication
On a souvent l’impression, à entendre les commentaires des autres, que nous avons quelque chose à voir là-dedans, ou qu’à tout le moins, on devrait donc «faire quelque chose»! Certains amis, plus compatissants, nous rassurent en nous disant que c’est l’admiration qu’il a pour sa grande sœur de 2 ans son aînée qui influence ses goûts et intérêts et que ça lui passera. J’aimerais bien le croire. Mais quand je regarde les 2 petits « Bam-Bam » qui sont dans son groupe à la garderie, et qui ont aussi des grandes sœurs, je suis à peine rassurée je l’avoue. J’ai peur pour mon fiston, qu’il devienne la risée de ses copains, qu’il se fasse ridiculiser, voire même rejeté. Et je veux le protéger de tout cela, c’est certain!
Il y a quelques semaines, me sentant très imparfaite comme maman, j’ai fait appel à une intervenante que j’estime beaucoup pour avoir son point de vue sur la dynamique de PetitLoup. J’ai aussi discuté avec Choupinette, lui expliquant comment son petit frère, en grandissant, pourrait se faire taquiner avec ses robes de princesse. On l’a mis dans le coup et notre grande fille sage a elle-même proposé de trouver d’autres jeux à faire avec son frère.
On n’avait pas encore reçu le retour de courriel de l’intervenante interpelée que PetitLoup de son côté, avait trouvé le moyen de dédramatiser tout cela. Il s’est fait prendre en flagrant délit à la garderie. Couché sur une petite fille, à se bécoter à qui mieux mieux. Bon… aie-je paniqué trop vite moi là?
(Z)imparfaite invitée: So
mardi 16 septembre 2008
L'armée de la propreté
lundi 15 septembre 2008
19h30: l'heure impossible!
Vous vous la coulez douce devant la télé, vous, à cette heure? Chez nous c'est le branle-bas de combat, le dernier droit avant l'heure fatidique du dodo vers laquelle tout converge depuis le retour de l'école/du boulot.
C'est l'heure où simultanément je coupe les crudités pour les maudits lunchs ultra santé tout en cherchant le couvercle du cr... de p'tit plat dans l'armoire en faisant tomber tous les autres, tout en préparant le café pour le lendemain matin et en démêlant les cheveux mouillés de Momo en hurlant pour la centième fois à Lolo de sortir du bain («ça suffit, il est propre le p'tit péni!», que voulez-vous, chez nous, on ne prononce pas le "s", c'est volontaire!) tout en sortant les vêtements du lendemain après avoir jeté un oeil au site de Météomédia, et ce en signant d'une main les agendas scolaires alors que de l'autre je vide le lave-vaiselle afin de pouvoir le remplir avec la vaisselle sale du jour! Bref, c'est l'heure où la broue n'est plus juste dans le toupet!
Alors si vous n'arrivez pas à suivre leurs aventures télévisuelles en temps réel et que vous n'arrivez pas à ajouter la programmation du vidéo dans votre horaire hyper chargé, vous pouvez toujours suivre leur blogue, écrit par l'auteur de la série Jacques Davidts. À l'heure qu'il vous plaira!
dimanche 14 septembre 2008
C'est moi, je le jure!
samedi 13 septembre 2008
Monoparentale (sans les avantages)
Seize jours (et 16 nuits, il ne faut pas les oublier celles-là!) où je me farcis les crises, chicanes, tirages de cheveux, angoisses, «ennuyages» et autres «reniflages» qui me semblent plus fréquents (répétitifs, aigus, insupportables?) en l'absence de l'homme de la situation à qui je ne peux refiler la résolution des conflits si ma patience se volatilise.
Seize jours où je suis à cran en pensant à TriplePapa et à ses hôtels, ses restos, ses nuits complètes de sommeil et à son compte de dépenses...
Seize jours où je me surprends à imaginer ma vie sans enfant, baignée de silence, en train de planifier mon énième voyage je-ne-sais-où...
Seize jours où j'envie les vraies mères monoparentales qui savent que leur calvaire s'arrêtera pour une semaine ou un week-end...
Alors j'accumule des jours sur ma «feuille de temps maternelle»... un jour, j'aurai une année sabbatique!
vendredi 12 septembre 2008
J'ai assomé ma fille
- Qu'est-ce que tu as fait ce matin?
- La même chose que d'habitude...
- Tu as fait un bricolage?
- Beeeeeeeeeennnnn non....
- Tu as fait quoi alors?
- On a joué.......
Les réponses sont données par miettes. Il faut lui arracher les mots de la bouche (et au fond, est-ce que je veux savoir tout dans les moindres détails?) et la travailler sans bon sens pour réussir à mettre en ordre les chapîtres de sa journée scolaire.
Puis, mercredi, elle est rentrée de l'école épuisée. Le teint blême, l'oeil fatigué et la mine... décomposée. Debout dans le salon, j'ai croisé son regard perdu alors qu'elle fixait étrangement le sofa. C'est là que j'ai eu un flash.Dieu que je trouvais épuisant la fameuse phase du "pourquoi" et ses dérivés! Je me rappelais comment je zieutais mon lit avec une envie féroce de m'y plonger (à peine camouflée) juste hâte qu'elle dorme pour ne plus entendre les questions jaillir de sa bouche comme des feux d'artifice sans fin. C'est ce regard que j'ai rencontré. MissLulus n'en pouvait plus de mes questions sur l'école.
À trop vouloir les stimuler, faire partie de leur "monde", leur montrer qu'on s'intéresse à eux, des fois, on les étouffe trop. J'opte désormais pour la tactique inverse. Je lui raconte ma journée et spontanément, elle me fait part des morceaux de la sienne.
jeudi 11 septembre 2008
L'été est bel et bien fini...
Suis-je la première?
Qui dit mieux?
Où que tu sois, merci Sonia! (pour ta recette de sauce à spaghetti sans effort)
- 1 grosse conserve (796 ml) de tomates en dés épicées
- 1 grosse conserve de tomates en purée
- 1 grosse conserve de sauce tomate
- 2 conserves de pâtes de tomates
- 3 carottes hachées, ½ piment vert et ½ piment rouge haché, 2 oignons hachés et 2 tiges de céleri hachées OU l’équivalent en légumes frais mélangés pré-coupés gracieuseté de votre épicier (mon option !)
- 2 gousses d’ail pressées OU 1 c. à thé d’ail haché en pot dans l’huile d’olive (mon option!)
- ¼ de pot du mélange d’épices pour sauce à spaghetti El Ma Mia H16
- 3. c. à soupe de sauce chili
- 3 c. à soupe de sauce à steak HP
- 2 feuilles de laurier
- un peu d’huile d’olive
- Sel et poivre au goût
mercredi 10 septembre 2008
Super Nanny contre Dre Nadia
Crise. Méga crise. Hurlements stridents. Cris directifs "DÉÉÉÉÉBARRRRRRQUÉÉÉÉÉ!" ou "PUUUUUU DOOODOOOOOOOOO" en alternance.
Une ou deux nuits, on plie. On l'amène dans notre lit. On le sort, le minouche un peu, on l'amène même dans le salon pour s'endormir bien collés devant un film. Mais là 5 nuits de suite, Mister Terrible Two a pogné son waterloo. Maman s'est transformée en Super Nanny et a crié "Ça suffittttttttt".
Même avec une discipline de fer, un aller-retour dans la chambre à différents intervalles (le fameux 5-10-15), JeuneHomme ne démordait pas et hurlait de plus belle et m'assomait de "Pas gentilllllllle". Une heure après avoir commencé. À croire que ses piles ne faibliraient jamais.
Je suis pas gentille, je le sais. C'est frustrant de ne pas obtenir ce que tu veux, mais là je suis à boutte.
Super Nanny a ensuite lancé le torchon et a donné la place à Papa-(im)parfait qui s'est métamorphosé en Dre Nadia. Il est allé discuter dans la chambre avec Fiston-en-furie. À coup de grand garçon par-ci et grand garçon par-là, il a réussi à le calmer. (Ma petite voix jalouse m'a dit que c'était peut-être juste parce que JeuneHomme-fru était tellement fatigué de tempêter ainsi... Allons savoir véritablement!). Papa (im)parfait, fier comme un paon, de sa technique a un peu fanfaronné.
mardi 9 septembre 2008
La dictature de la boîte à lunch
Elle est revenue toute penaude de l'école avec sa collation dans son sac, emballée dans un papier portant la mention: «Collation proscrite».
«Je n'ai pas eu le droit de manger ma collation maman...» Première journée, première infraction! «Merde, ce n'était quand même pas une patte d'ours aux brownies!»
Je fouille dans son sac en quête d'explications et je tombe sur la feuille des règlements régissant les lunchs et collations. J'apprends ainsi qu'en raison du thème «Environnement et santé» adopté par l'école, seul les yogourts, fromages, fruits et légumes sont admis en classe pour les collations et ce, sans emballage. Interdits les Ficello, les yogourts individuels, les Ziplocs. Il faut en tout temps tout mettre dans des petits plats. Et n'essayez pas de leur passer un muffin au son et aux dattes fait maison: INTERDIT! Pas de jus, pas de lait: il y a un abreuvoir dans la classe!
Coudonc, je les ai inscrits dans l'armée par mégarde ou ils vont bel et bien à l'école du coin?
Je ne suis pas contre la vertu mais il ne faut quand même pas tomber dans les extrêmes. L'an dernier, avant que la loi sur les cafétérias santé ne soit adoptée, les petits devaient se gaver de gâteaux Vachon en toute liberté. Cette année, ils doivent s'énergiser avec un bout de céleri et trois gouttes d'eau! Quand les enfants sont au service de garde depuis 7h30, ce n'est pas une collation de moins de 25 calories qui va les rassasier!
Et pas de jus en TetraPak au dîner (rappellez-vous le thème: «Environnement et santé») mais les chefs Boyardee et le Kraft Dinner réchauffés, ce n'est pas interdit... Essayez d'y comprendre quelque chose!
lundi 8 septembre 2008
J'habite sur deux continents (à la dérive!)
C'est comme être à la tête de deux PME, une en phase de croissance, l'autre en crise d'adaptation. Je passe d'un dossier de plaintes constantes à une série de demandes de restructuration. Bref, je capote!
dimanche 7 septembre 2008
En a-t-on vraiment besoin?
Les trois niveaux de cet accessoire design tournent de façon indépendante (wow! il fallait y penser... quel génie ce Scott Henderson!)
En fait, cet objet que l'on prétend si commode sur le comptoir de la cuisine, a une durée de vie «utile» de... combien de mois déjà?
Les compulsives du rangement aux hormones en désordre voudront peut-être s'en servir pour classer leurs petits pots selon un savant dégradé de couleur, du beige pâle au beige foncé.
Les mères ayant abusé des livres de psycho parentale voudront peut-être s'en servir pour permettre à bébé de faire ses premiers choix (...)!
Et puis, on a beau être imparfaite, mais qui a vraiment envie de mettre ainsi en valeur sa purée de bébés «pas faite maison» devant la visite?
samedi 6 septembre 2008
Au revoir les palettes de couleurs pâlottes!
vendredi 5 septembre 2008
Parents Pinocchio
- «Ne fais pas trop de bruit, tu vas réveiller le bébé du voisin» (... qui ne nous entend pas, c'est évident!)
- «Il est trop tard, la télé fait dodo...»
- «Ben non, il n'y a pas d'épinards dans la soupe, c'est un ingrédient secret que sont venues porter les fées de la forêt»
Combien de détours fait-on chaque jour pour éviter les crises, pour calmer le jeu? Combien de fois avez-vous «perdu» un jouet que vous n'aimiez pas? Combien de fois le parc est-il «fermé» chez vous? Chez moi, il n'ouvre vraiment pas souvent... on n'est pas chanceux!
De tous temps les parents ont utilisé des mensonges (ou des demi-vérités?) pour faire obéir la maisonnée. J'entends encore ma mère me dire de ne pas manger de pommes avant de me coucher: «Tu vas faire des cauchemars!». Ben oui...! Mais bon, dans son temps, on y croyait à ce genre de trucs! Aujourd'hui, c'est en toute connaissance de cause que mous mentons à nos enfants.
Si bien que les psys ont trouvé un nom à ce nouvel art parental: le Pinocchio Parenting.
Est-ce parce que nous avons moins de temps à consacrer à nos enfants et que nous préférons choisir nos combats? Mentir, choisir la voie de la facilité, plutôt que d'expliquer en sachant pertinemment que les explications représentent un cycle infernal de questions et que, tôt ou tard dans la conversation, on utilisera un mensonge pour régler la question.
Selon les psys, chaque fois que nous ne disons pas la vérité à nos enfants nous contribuons à augmenter leur insécurité, nous manquons une occasion de les ouvrir sur le monde, nous ne faisons pas appel à leur intelligence.
Mais toute vérité est-elle vraiment bonne à dire?
jeudi 4 septembre 2008
La vie est un service de garde
Déjà, enceinte, j'ai eu mon premier frisson d'effroi quand j'ai su qu'il fallait inscrire mon bébé dans les garderies de ma région... alors que ce bébé grossissait encore en moi! Je n’avais jamais vu la binette de mon enfant, mais je devais décider dans quelle garderie j’allais le trimballer matin et soir. Comme si une fois le test de grossesse tourne positif, on devait appeler les garderies plutôt que de se trouver un médecin. RIDICULE! C'est comme cela que vous me dites? Je vous imagine le jour de vos 40 ans en train de souffler vos bougies sur votre gâteau merveilleux en rêvant à mille projets et voyages à réaliser, mais vous soumettant sans grognement à la prise d’un rendez-vous de visite avec le centre d'accueil le plus "top" pour ne pas "manquer" votre chance d'y entrer à 80 ans! Et pourquoi pas: vous aurez peut-être à y déménager plus rapidement car pour "réserver" votre place, impossible même de payer sans bénéficier des services et y être physiquement! Vous ne pouvez pas!!!!! Bennnnnn non! Comme dans les garderies! Il faut que la place soit véritablement occupée dès septembre, peu importe l'âge du poupon. Sinon, passez l'année à vous ronger les ongles en grattant vos cennes pour payer des garderies hors de prix. Pendant que le gouvernement subventionne parcimonieusement les réseaux à 7$ gardant ainsi les cordons et le pouvoir décisionnel. Pas question de remettre les sous directement aux parents qui eux ensuite pourraient décider ce qu'ils veulent en faire. Beennnnnnnn non! On pourrait être trop niaiseux pour garder ces sous pour nous et aller danser la rhumba toute la nuit… À l’école, si notre enfant marche le matin pour s’y rendre, il ne doit pas arriver trop tôt, car il ne pourra pas entrer dans la cour car les éducatrices surveillent si chaque petite tête qui s’y faufile est inscrit au service de garde. Depuis que les services de garde ont investi les écoles, les profs n’ont plus à faire de petites surveillances dans la cour avant la cloche. Mais les enfants ne peuvent pas y jouer librement. On voudrait que notre enfant dîne à l’école. OUiiiiiiiiiiiii pas de problème. De 1, payez. De 2, dites-moi les jours précis qu’il y viendra jusqu’à décembre. Euhh bonjour la flexibilité! Si j’ai un empêchement majeur pour accueillir ma fille chez moi pour le dîner, après quelques puissants soupirs, j’ai réussi à obtenir qu’elle puisse manger à l’école. Je n’ai pas osé demander ce que je devrais faire pour payer le foutu service de garde, mais je redoute déjà le moment!
Tout tourne autour des services de garde. C’est fou! Quand j’allais au primaire, c’était presque une « punition » de devoir rester manger à l’école. C’était soit tu restes près et tu manges chez vous. Ou soit tu restes à l’école. Maintenant, reste à l’école, mais paie par exemple! Tu veux laisser ton enfant 10 minutes avant la cloche? Paie le service de garde ou laisse-le sur le bord de la clôture. On dirait que les services de garde scolaire se sont infiltrés partout… même que les enfants sont atteints du « symptôme découlant services de garde ». On fait quoi là? On fait quoi après? Qu’est-ce que tu organises ce matin? Pitié… sauvez-nous!
mercredi 3 septembre 2008
Bravo grand-mère porteuse!
Si la plupart des gens s'étonnent qu'une femme aussi âgée puisse donner la vie, moi je me réjouis de ce genre de nouvelles. Ayant des ovules plutôt nuls, je peux imaginer la joie qu'a pu ressentir cette inespérée future maman quand sa mère a pris la décision de servir d'utérus de substitution. Et quelle expérience unique ce doit être pour une grand-mère de porter son petit-fils ou sa petite-fille!
Et si votre soeur ou votre meilleure amie vous demandait de lui prêter votre utérus pour 9 mois? Accepteriez-vous de servir de mère porteuse pour l'aider à réaliser son souhait le plus cher (en sachant que c'est vous qui devrez subir l'accouchement à sa place...)?
Ce n'est pas une décision qui se prend à la légère mais une chose est sûre pour moi: ça lui coûterait une petite fortune en massages, bains thérapeutiques et autres soins compensatoires!
mardi 2 septembre 2008
Nemo est chez nous
lundi 1 septembre 2008
Concours «L'imparfaite de la rentrée»
À moins qu'on en parle à travers nos (Z)imperfections... héhéhé
Boîtes à lunch pour paresseuses, étiquetage vite fait des fournitures scolaires, abus du service de garde, efforts sournois de motivation des enfants, soupers très très express... Quelle est l'ultime imperfection de la rentrée?
J'ai démasqué une mère (tout à fait normale au premier coup d'oeil) en train de manger du poulet frit et une poutine avec ses enfants d'âge scolaire... au IGA! Se bourrer de fast-food dans une épicerie, c'est le comble de l'imperfection! Même moi, je n'y aurais pas pensé! Était-ce pour compenser les collations sans sucre et sans gras trans qu'elle venait d'acheter pour l'école?
À votre tour, confessez-vous! Qui sera «L'imparfaite de la rentrée 2008»?
Je vous préviens, je suis une sérieuse aspirante au titre! J'ai poussé l'imperfection jusqu'à obliger TriplePapa à accompagner Lili à sa journée de rentrée scolaire à l'école Victor-Doré parce que je préférais passer la journée à magasiner souliers et vêtements avec Momo et Lolo plutôt que de subir le contact visuel des nouveaux amis de ma Lili-à-roulettes avec leurs marchettes, fauteuils roulants et autres syndromes déformants... Voilà, c'est dit! Et ça fait du bien!
À vous maintenant!