dimanche 31 mai 2009

Mon prochain achat

Rassurez-vous: je n'achèterai pas pour vrai ce gros système de son. Mais ce n'est pas l'envie qui manque! Je rêve depuis une semaine (non presque trois ans, finalement!) d'avoir dans la chambre de JeuneHomme un système de son avec au moins 10 CD intégrés.

Ainsi plus besoin de me lever quand sa maudite musique (plate!) serait terminée et qu'il me lance avec force, conviction et soupçon d'impatience un «ENCOOOOOOOOOOOOOOOORE musique, mAAAAAAAmANNNNNNNNN». Je n'en peux puuuuu!

Ce système de son pourrait me sauver la vie. Me permettre de lire sans me relever 10 fois du lit. Me permettre de m'endormir avant lui, même! J'aurais dû investir dans un lecteur de CD doté au moins de la touche Repeat, mais qui aurait cru que JeuneHomme aurait tant trippé sur une histoire racontée de Charlie Chaplin - Le kid - reçu avec un magazine Les Belles Histoires. Ce qui veut donc dire: accents français (Ohhhhhhhh c'est un gosse!) et musique vieillotte! Quand je disais que c'était plate! Mais lui, il adore! Alors, mes oreilles l'ayant 2 millions de fois, je ne l'entends plus.

Je sais, je sais! Je vous entends toutes: mets la radio! Déjà essayé. Résultats moyens. Surtout que JeuneHomme est en sevrage de lait dans son lit (ça suffit!) alors je mise sur une musique qu'il aime plutôt que de lui mettre Cité-Machin-Chouette et ses vieux succès de Claude Barzotti (ou François, même!).

Je sais, je sais! Il pourrait avoir une doudou. Je pourrais lui expliquer. Je pourrais me boucher les oreilles (et le coeur!) et feindre de ne pas l'entendre. Mais moi, je veux dormir... et vraissemblablement, la seule chose qui pourrait m'assurer un sommeil rapide, c'est soit ce gros système de son... soit du lait au dodo.

Je vais plutôt me rabattre sur un nouveau petit lecteur avec la touche Repeat. Ce sera mon seul critère d'achat. Parce que je n'ai ni envie de plier et lui redonner du lait ni la possibilité de sortir plusieurs centaines de dollars pour un lecteur à 25 CD.

Vous, quel serait votre prochain achat pour vous sauver la vie?

samedi 30 mai 2009

Quand on se compare...

Fin mai, c'est notre grosse fin de semaine de l'année! Contrairement aux autres familles qui partent en excursion à vélo ou qui se lancent dans les travaux de jardinage, chez nous, on se plante devant la télé. Pas pour tout le week-end, bien sûr, mais on force littéralement les enfants à regarder le petit écran pendant quelques heures, entre le samedi et le dimanche soir.

Parce qu'à cette période-ci de l'année, mes enfants sont démotivés. L'année scolaire s'achève et ils commencent à manquer de souffle. Le coeur n'y est plus pour les séances de physiothérapie, d'ergothérapie et d'orthophonie hebdomadaires qu'ils doivent se taper en raison de leurs handicaps.

Momo rechigne à faire ses exercices d'étirement chaque soir après le bain comme lui recommande sa physio pour ne pas aggraver sa diplégie. Lolo en a assez de reprendre des dizaines de fois ses gestes d'écriture si difficiles pour lui, petit TED ayant un trouble associé des fonctions exécutives. Et Lili en a marre de son fauteuil roulant qu'elle trouve trop encombrant/pas assez rapide/moche/sale, etc.

Alors une fin de semaine par année, je les oblige à suivre une thérapie collective. On s'assoit devant la télé en famille et on regarde le téléthon Opération Enfant Soleil. On se nourrit des histoires «bien plus déprimantes» des autres familles, on s'attriste devant le sort des enfants «bien plus malades que nous, hein maman?», on se regarde dans le blanc des yeux et on se dit: «on n'est pas si pire que ça nous les triplés?», on travaille fort, mais il y a des enfants «qui sont bien moins chanceux que nous!».

Ces commentaires, ce sont les enfants eux-mêmes qui en viennent à les faire au bout de quelque temps, à force de voir des petits comme eux mais beaucoup plus mal en point qu'eux à la télé.

Et les petits (z)imparfaites qu'ils sont prennent alors conscience de la chance qu'ils ont. «Je n'ai jamais été gavé moi, maman?» «Je suis contente que ma soeur ne soit pas handicapée dans sa tête!» «Maman, pourquoi le garçon n'a plus de cheveux?»

Alors pour tous les enfants malades et tous ceux qui ont la chance de l'être beaucoup moins ou d'être «handicapés, mais juste un p'tit peu», n'hésitez à faire comme chez nous et à videz un peu vos cochons.

S'il fallait que ce téléthon disparaisse, pensez à ce que ça nous coûterait en thérapie!

vendredi 29 mai 2009

Stars de centre d'achats

Samedi après-midi. Je me propose avec vigueur pour faire le taxi et emmener Lolo à son cours de théâtre. Son cours dure 1h30. Génial, non? Ça me donne amplement le temps d'aller faire un peu de shopping et même d'arrêter prendre un latte au café du coin.

Je me dépêche donc d'aller porter mon homme à son cours. Quinze minutes d'avance, la prof vient d'arriver et nous aussi (la ponctualité est une valeur que j'essaie de transmettre à mes enfants... surtout les jours où ça me permet d'allonger mon temps de répit!)

Je file donc rapidement au centre d'achats situé à deux pas, question de maximiser mon temps. Aaahhh! Un bel après-midi tranquille en perspective!

Mais sitôt la porte du centre d'achats franchie, mon idéal vient de basculer dans l'horreur, rien de moins.

Dans mon champ de vision apparait un amas de ti-vieux agglutinés devant une petite scène bancale installée stratégiquement devant le Zellers. Et une lamentation, que dis-je!, des hurlements similaires à ceux d'un congrès de chattes en chaleur parviennent à mes oreilles. Ça chigne? Ça brame? Ça hulule? Ça brait? Non, ça chante... et ça n'a pas 10 ans!

Noooooon! Je viens de tomber sur un de ces enfants possédant un simili-talent dont les parents ont entrepris d'en faire une star. Un enfant qui fait la fierté de ses proches lors des partys de famille (normal!) mais dont les parents croient dur comme fer qu'il mérite de faire carrière dans le showbiz (pas normal!).

Lolo et Momo ont beau faire des cours de théâtre, chanter et monter des shows à la maison, je sais apprécier leurs efforts tout en sachant pertinemment qu'ils n'ont pas de talent. En tout cas, rien qui mérite de les promouvoir sur la place publique. À cet âge, le but c'est de s'amuser pas de suivre un plan de carrière dont la première étape est le pitoyable centre d'achats régional!

Bon, j'étais là pour relaxer, pas pour laisser ce garçon qui multiplie les fausses notes gâcher mon après-midi. Alors je file à la première boutique et j'essaie compulsivement les gougounes, m'imaginant sur la plage avec le vent pour seul bruit...

«Ce serait meilleur si c'était moins fort, hein?!», me lance la vendeuse exaspérée.

«Ce serait meilleur s'il chantait dans sa chambre!», que je lui réponds.

Bon sang! J'aurais donc dû aller le dire à sa mère!

jeudi 28 mai 2009

Manies de maman

Je me vois aller et j'ai peur. Franchement, j'accumule les manies, les tics et les habitudes récurrentes.

Des exemples?

- Dans ma maison, je me promène en me traînant volontairement et constamment les pieds. (question de ne pas piler sur la défense de l'éléphant ou encore de rouler sur une voiture...)

- Je "shake" (avance-recule) encore le panier d'épicerie alors que... les enfants ne sont même pas avec moi... (et en n'ont plus besoin!!)

- Je coupe systématiquement les carottes, légumes ou viande dans n'importe quelle assiette qui se retrouve devant moi...


- Je chantonne "brosse, brosse, brosse, j'me brosse les dents! Celles d'en arrière..." en me brossant les dents. Toute seule dans la chambre de bain.


- Je me surprends à me féliciter pour "mon beau pipi" (mentalement, quand même!).


- J'exagère mes mouvements "on regarde à gauuuuuche, à drrrroiiiite et un autre p'tit coup à gauuuuuuche" quand je traverse une rue....


Appelons cela des réflexes maternels pour ne pas suspecter les premiers signes de démence chez moi. Dac?


P.S. Dites-moi que ça vous arrive!!

mercredi 27 mai 2009

Enfants couche-tôt: y a-t-il une recette secrète?

Faut que je vous l'avoue. Je suis une maman (z)imparfaitement jalouse.

Jalouse de toutes les mamans qui ont des Choupinette et PetitLoup qui sont au lit à 19h00-19h30, et sutout, qui s'endorment rapidement.

Jalouse de toutes les mamans qui peuvent suivre les séries télé qui passent avant 21h, qui ont le temps de s'entraîner, de se prélasser dans un bon bain ou de passer au travers de plus de 10 pages d'un bon roman une fois les enfants couchés.

Ici je n'ai jamais connu cela. On a engendré deux petits couche-tard/lève-tard.

On a eu beau essayer d'adapter la routine, de persévérer (car oui je sais que des habitudes, ça prend du temps à changer). S'ils se couchent plus tôt, c'est encore pire, parce que n'étant pas suffisament fatigués, ils jouent, parlent tout seuls dans leur lit, bref, ils combattent le sommeil et finissent par s'endormir 2 heures plus tard que l'heure prévue.

On a même tenté de profiter des changements d'heure pour reprogrammer leur horloge biologique. Rien à faire! Quelques jours suffisent pour qu'ils se réadaptent à l'horloge sur le mur. Je les soupçonne même d'avoir appris à lire l'heure en cachette depuis leur naissance!

Alors, sérieusement - et je suis prête à offrir des pot-de-vin (rosé!) pour les trucs infaillibles - celles qui ont des couche-tôt, dites-moi votre secret! C'est ma santé mentale qui en dépend!

(Z) Imparfaite invitée: So

mardi 26 mai 2009

Nouveau départ

Cet hiver, alors que je me suis éloignée du bureau pour veiller sur ma Lili dans le plâtre, j'ai eu le temps de réfléchir. Ça allait bientôt faire 9 ans que j'occupais les mêmes fonctions au boulot sans aucune possibilité d'avancement à l'horizon. Le pilote automatique -syndiqué de surcroît!- était bien sécurisant durant les premières années de vie des enfants. Mes conditions de travail étaient idéales: un horaire taillé sur mesure, une équipe sympathique et des projets intéressants, sans stress, qui ne me prenaient pas la tête hors du bureau. Vraiment, je n'aurais pas pu trouver mieux!

Sauf que cet hiver, je ne voyais plus ça comme ainsi. J'étais rendue ailleurs. Était-ce ma crise de la quarantaine qui se manifestait (un peu) plus tôt que prévu ou ma pré-ménopause précoce qui faisait des siennes? Toujours est-il que le coeur n'y était plus. Et que j'étais en manque (total!) de défis!

Mais comment aborder la recherche d'un nouvel emploi quand on a notre lot de contraintes familiales à respecter? Comment expliquer à un futur patron qu'on n'a pas peur de faire des heures mais... qu'il nous faudrait passer tous les jours vers 17h au service de garde si on ne veut pas dérégler toute l'organisation scolaire et familiale et ainsi mettre en péril notre santé mentale? Car on ne peut quand même pas le cacher et faire comme si ça n'existait pas. Même si ça concerne notre vie privée, cela a un impact majeur sur le travail. Alors, on ment, on fait semblant de rien ou on mise sur nos «forces maternelles»?

Parce qu'être mère nous permet de développer des aptitudes particulières pas piquées des vers (que je n'ai quand même pas osé inscrire sur mon cv... non sans y avoir pensé un petit 2 minutes!). Par exemple:

1) Je peux me concentrer sur au moins 10 choses à la fois.
2) Je gère facilement les susceptibilités (les crises de diva au bureau VS les crises de trois Terrible Two en furie, y'a rien là!).
3) Je me maîtrise 100 fois mieux qu'avant d'avoir des enfants et ma patience a proportionnellement augmenté de 100%.
4) Je connais tout plein de techniques infaillibles pour rétablir le calme vite fait dans une réunion (s'asseoir en petit yogi par terre et prendre 3 grandes respirations en est une!)
5) Courir du matin au soir ne me fait pas peur, ça me garde en forme!

Et voilà qu'une étude britannique, citée dans The Guardian, vient de démontrer qu'être mère n'est plus un frein à l'embauche. Au contraire, la maternité nous donnerait une «humanité» fort recherchée par les employeurs. Être mère nous assurerait même un «équilibre émotionnel» avantageux face aux autres collègues féminines. Wow!!! Plus besoin de cacher nos dessins d'enfants! Quel changement de cap, mesdames!

Tout ça reste bien théorique pour l'instant mais si plus d'employeurs acceptent de faire preuve d'ouverture, de flexibilité et d'intérêt envers le «savoir-faire» maternel, nous aurons fait un grand pas en avant socialement.

Et de la théorie à la pratique, il n'y a qu'un pas... que je franchis avec joie ce matin, Jour 1 de mon nouveau boulot rempli de grands défis et de petites insécurités comme je les aime... à l'aube de la quarantaine!

lundi 25 mai 2009

Purées pour bébé: pour en finir!

L'heure des repas, ici, c'est compliqué. Mes enfants "fafinent" devant leur assiette. Je n'ai absolument pas des appétits d'ogre. Une bouchée, deux... puis JeuneHomme n'en veut plus. MissLulus ose un peu plus depuis quelques années. Elle termine assez souvent (vous voyez ma réserve!) son assiette. Je ne désespère pas. Je continue de leur offrir de minuscules portions de tout et j'attends le grand jour où ils tomberont en amour avec la bouffe. Néophobes? Peut-être un peu. La nouveauté ne les excite pas du tout. Je n'ai pas baissé les bras en leur offrant que les 2-3 mets qu'ils aiment par-dessus tout, mais je commence à trouver que leurs papilles sont pas mal endormies.

Et par-dessus tout, je suis pas mal tannée de me faire rabâcher les oreilles par ceux qui disent qu'il faut éveiller les papilles des petits alors qu'ils sont dans notre ventre et dans les premières purées. J'ai fait TOUTES les maudites purées qui peuvent exister: mangue, papaye, patates douces, haricots jaunes, verts, courgettes vertes et jaunes, pois, pois chiches, courge, poissons, oeufs, lentilles, bleuets, poires, pêches et même les petits abricots frais! TOUTES! Et là, ils ne mangent pas plus! Alors chaque fois que je lis ces maudites études, je rage un peu. Ces maudites purées vont venir me hanter encore longtemps?

Avoir su que le résultat aurait été celui-ci, je n'aurais pas passer des heures à éplucher, écosser, brosser, cuire, peler, dénoyauter, trancher, râper et astiquer tous ces fruits et légumes. Toutes ses heures... gaspillées? Là et maintenant. Car n'aimant pas les oeufs, je ne peux pas déclarer que les omelettes sont mes soupers vite faits. Quelle tristesse quand même!

Mais bon, je continue à espérer que le déclic se fera. Il parait que si nos enfants nous voient manger toutes sortes d'aliments, même s'ils n'en mangent pas, un jour... ils le feront!

Je garde espoir, car hier, en plantant mes tomates, MissLulus m'a confié: "Quand je vais être grande, tu sais quoi, je vais manger des tomates!". Bon, bien c'est déjà cela de pris! Ça se conserve bien, des tomates!

dimanche 24 mai 2009

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 17)

Tu es en train d'enrouler ton fils sans une serviette à sa sortie du bain quand on sonne à la porte...

Tu vas répondre et c'est une jeune fille très jolie qui vend des assurances.

Elle déballe son bla-bla puis tu entends ton petit homme de 6 ans crier derrière: «Ouvre plus la porte maman, je veux voir la madame!»

Tu ouvres la porte, tu te tasses un peu pour qu'il voit la madame et tu la vois faire: «Oh!» avec des yeux tous ronds.

Tu te retournes et tu découvres ton garçon tout nu... avec une érection de l'enfer comme tu ne l'en croyais même pas capable!

OMG! La honte...!!!!

samedi 23 mai 2009

Album de famille trash

On a tous une photo de famille dont on est peu fier: bébé louche (ou vient de se moucher... avec son bras!), est rouge tomate et a les yeux brillants (crise de larmes tout juste contrôlée), Junior est le pirate de la famille avec un sourire (dé)garni par ses dents perdus, Papa a une de ses plus laids t-shirts (car bébé a vomi dans les minutes suivant notre arrivée au studio sur sa belle chemise... foutue!) et vous affichez cette horrible coupe de cheveux (cadeau d'une lubie d'un coiffeur que vous avez aussitôt rayé de votre VIE!).

Pire? Les photos de nous, enfants, avec nos parents. Des photos de famille trop stagées, avec un fond ultra quétaine, des accessoires gnan gnan, etc. Des photos où nos kits étaient trop laids et resteront (à jamais!) des témoins d'une époque qu'on voudrait donc oublier.

Bref, une photo laide, on en a tous! Et quel plaisir de tomber sur celle des autres familles autour de nous (on n'est pas maso pour ressortir les nôtres quand même!!). Voilà que désormais, on peut mettre le nez dans les horribles photos des autres... sur le web. Des heures de plaisir et de rires, je vous le garantis!

(Découvert via le blogue de Dominic Arpin)

vendredi 22 mai 2009

Enfin! Le 5 @ 7 des (Z)imparfaites!

Notre complice de l'été C'est la vie! Rosé invite 50 (Z)imparfaites à venir trinquer au rosé en notre compagnie dans un endroit plus-que-parfait: la terrasse Magnétic, sur le toit de l'hôtel de la Montagne à Montréal.


Date: le vendredi 12 juin 2009
Heure: 5 @ 7
Lieu: la terrasse Magnétic de l'hôtel de la Montagne, 1430, rue de la Montagne, Montréal.
Pour fêter: le 1er anniversaire des (Z)imparfaites, l'arrivée de l'été, la fin de l'année scolaire et des lunchs, les nouveaux projets, les vacances, toute autre bonne raison personnelle...

Sacs de papier brun inclus!



jeudi 21 mai 2009

Nos enfants all the way?

Y'a des fois où j'aurais juste envie de peser (que dis-je? Enfoncer! Écrabouiller!) le bouton "pause" et empêcher mes enfants de grandir. Juste au cas...

Au cas de quoi?

Au cas où ils vireraient mal. Peut-on arrêter de les aimer? Immense frisson. Grand questionnement.

***

D'abord, il y a eu le cas de Guy Lafleur. Puis avant-hier, Lynette et Tom Scavo, dans Desperate Housewifes. Et là, il n'en fallait pas plus pour que ma machine à penser se mette à dérailler. Je me suis mise à penser à tous ces meurtriers (jeunes ou pas), ces délinquants profonds, ces violeurs, etc. Ils ont des parents. Tous, sans exception. Devant la pire monstruosité, qu'arrive-t-il de notre amour pour eux?

En plus d'avoir menti pour le couvrir, Lynette a juré qu'elle défendrait son fils, même si c'était lui qui avait volontairement déclenché l'incendie qui a tué 7 personnes. Chaque fois, je me demande si c'est possible. Peut-on passer par-dessus et continuer à l'aimer? Peut-on accepter? Pardonner? Comprendre? Excuser? Doit-on le faire?

Nos enfants all the way? L'amour inconditionnel, malgré tout? Franchement, je ne sais plus.

Cet été, je me promets de lire Il faut qu'on parle de Kevin de Lionel Shriver. J'ai toujours repoussé l'heure de cette lecture. Un coup de massue paraît-il. Une mère retrace l'itinéraire meurtrier de son fils qui a tué ses camarades de classe et un professeur dans une tuerie sans nom qui n'est pas sans rappeler Dawson, la Polytechnique et Columbine.

Quand je regarde mes enfants pellotonnés dans leur lit, je me dis que ça ne se peut pas. Mais un jour, ces fous furieux qui tuent sans remords apparents ont aussi dormi comme un ange au fond d'une bassinette surmontée d'un mobile d'oursons inoffensifs. Mon pire cauchemar.

Et puis, la folie ou la haine derrière un geste répréhensible doit amener son lot de culpabilité parentale. Une genre de décharge monstre. Aurais-je pu le deviner? Qu'est-ce que j'ai fait de pas correct? Où j'ai failli? Pourquoi? Des millions de questions doivent hanter les parents... qui n'y sont pour rie

Lynette disait: "Je vais t'aimer encore, ça ne changera rien." Je doute que ça puisse être vrai. Poser un geste abominable (je ne parle pas de voler un paquet de gommes), je pense que ce serait différent. Même si on renoue une corde brisée, il y aura toujours un noeud quelque part. Je ne pense plus que je serais capable de regarder mon enfant dans les yeux. Et l'amour, pour moi, ça part de là.

mercredi 20 mai 2009

Anxiété parentale

Dès qu'on met un enfant au monde, notre vie se remplie de dizaines de petites peurs qui jusqu'alors nous étaient complètement inconnues. D'abord, on craint que bébé s'étouffe, qu'il arrête de respirer (maudit stress inutile de la mort subite du nourrisson!) ou qu'il fasse des convulsions au moindre signe de fièvre.

Puis ces peurs disparaissent et font place à d'autres: peur que le bébé marcheur déboule les escaliers, qu'il parte en courant dans la rue, qu'il se coince les doigts dans les portes, qu'il tombe en bas du module de jeux au parc, qu'il se retrouve au fond de la piscine pour avoir échappé juste deux minutes à notre attention.

Puis ces peurs se dissipent et font place... à d'autres: peur que l'enfant se fasse niaiser à l'école, qu'il se fasse embarquer par un méchant pédophile sur le chemin du retour, qu'il...

Bref, être parent est une spirale sans fin de peurs, petites et grandes, que nous contrôlons mais qui sont toujours présentes, en arrières-pensées, enfouies aussi loin que possible dans notre inconscient maternel.

Mais pour les nouvelles mères de nature anxieuse, cette nouvelle réalité peut devenir handicapante. Citée dans le Guardian, le Dr Neelam Sisodia, consultante en psychiatrie périnatale, explique que l'anxiété postnatale est normale... jusqu'à un certain point. Après quelques mois de dérèglement hormonal et de bouleversement émotionnel, la nouvelle maman devrait pouvoir faire la part des choses. Mais lorsqu'une mère en vient à ne plus vouloir conduire sa voiture par crainte de mettre son enfant en danger, il y a un problème. Pour certaines, la maternité s'accompagne d'un changement de perception, et le monde qui les entoure devient rempli de menaces de toutes parts.

Reconnaître qu'on a des craintes, les nommer, les partager, admettre qu'elles sont non fondées, exagérées et qu'on peut en rire est selon moi, psychologue non diplômée, une autre bonne façon d'évacuer notre anxiété parentale.

Alors, on se fait une petite thérapie collective? Quelles sont les peurs avec lesquelles vous avez appris à vivre... ou avec lesquelles vous vous débattez encore?

mardi 19 mai 2009

J'aime (enfin) le parc

Jusqu'à il y a exactement 5 semaines, je n'aimais pas aller au parc. Je préférais faire la vaisselle, récurer la toilette, repasse4r des chemises ou même plier huit brassées qu'aller socialiser avec d'autres parents, grimacer en sentant le sable froid s'infiltrer dans mes souliers, surveiller JeuneHomme se prenant pour un pro grimpeur et m'étouffer en voyant les tentatives d'acrobatie de MissLulus.

Mais il y a 5 semaines, après un long hiver, j'ai eu la surprise totale: mes enfants avaient grandi. JeuneHomme est désormais capable d'aller où bon lui semble sans demander mon aide. MissLulus s'est transformée en "aimant-à-amis" alors elle est bien affairée quand on va au parc. Résultat: la promenade au parc est devenu un vrai plaisir. Je joue 10-15 minutes avec eux dans le sable à construire notre fameuse île aux tortues puis qu'est-ce que je sais? Je suis toute seule à creuser le sable avec ferveur, les deux autres m'ayant déjà abandonnée pour aller rejoindre leurs amis. Je peux apporter un livre, lire une revue (je pourrais même traîner mon rosé, mais j'ai pas osé encore!), prendre le temps de ne rien faire... pendant que papa (im)parfait reste à la maison pour tondre le gazon, laver la vaiselle, récurer la toilette, repasser des chemises ou plier du linge... Plus question que je passe mon tour aussi facilement maintenant!

lundi 18 mai 2009

Branchée sur son foetus

Enceinte, j'étais obsédée par les mouvements et surtout par l'absence de mouvements de mes bébés. Comme j'avais la bedaine pleine et que les trois petits s'entassaient comme ils le pouvaient dans un espace de plus en plus restreint, leurs mouvements devenaient de moins en moins perceptibles au fil des semaines... et mon angoisse s'amplifiait. Il m'arrivait même de me shaker la bedaine ou de sauter sur place juste pour brasser les bébés un peu, pour les aider à se faire une p'tite place pour se dégourdir les bras et les jambes. Et là, ça se mettait à «faire la vague» dans mon ventre et j'étais soulagée. Une vraie folle!

Comme ma grossesse était à risque, j'ai rapidement eu un suivi hebdomadaire à l'hôpital incluant le monitoring foetal. Ma gynécologue, spécialisée dans les grossesses multiples, entreprenait alors de m'installer les trois moniteurs. Et l'installation s'avérait chaque plus longue et compliquée que le monitoring en soi: «Est-ce le coeur du bébé A qu'on entend? Non, c'est l'écho de celui du bébé C. Le bébé B est en dessous du bébé A aujourd'hui, ça va être difficile d'écouter ses battements cardiaques.»

Les rendez-vous étaient interminables et moi, je me sentais saucissonnée, la bedaine «strappée» par trois élastiques bien tendus. «Je vais serrer fort, il ne faut pas que ça bouge maintenant qu'on a trouvé le bébé B!»

Alors quand je suis tombée sur ce nouveau moniteur, collé comme un patch sur la bedaine, j'ai cru rêver, me rappelant tout à coup ces semaines cauchemardesques. Certes, je me serais sentie comme un robot, mais j'aurais été rassurée et je n'aurais pas eu à répéter ces longs rendez-vous semaine après semaine.

Mais, mis à part les suivis médicaux particuliers, y a-t-il des futures mères qui seraient prêtes à devenir esclaves de leur foetus au point d'être branchées à lui 24 heures sur 24?

Sans doute... Pauvres elles!

dimanche 17 mai 2009

Guide voyage pour enfants : on adopte!


Surtout quand il est aussi intéressant que Mon premier guide de voyage au Québec publié par Ulysse. Mine de rien, on l'a sorti ce matin et vite on s'aperçoit qu'on veut le "post-ité" tout partout! MissLulus veut apprendre à observer les oiseaux, faire de l'arbre-en-arbre, construire un herbier et un Inukshuk et une cabane miniature en bois rond. JeuneHomme trippe sur les photos de grenouilles, voudrait voir une méduse, un phoque, un gros ours polaire (en vrai, pas seulement Edgar, le personnage qui guide les enfants dans le livre!) et des écureuils (ça ne devrait pas trop être difficile!). Moi et papa (im)parfait? On zyeute l'île d'Orléans, l'île Verte et l'Isle-aux-Grues. Même le bon vieux Rocher Percé a suscité attention et intérêt.


Génial ce guide! Il est brillamment construit. D'une manière disons "imparfaite" qui attire l'oeil des petits. La disposition désordonnée des encadrés explicatifs rappelle le scrapbooking. Les petits sont intrigués par les photos et séduits par les suggestions d'activités de bricolage (et nous aussi quand on remarque la courte liste de matériel nécessaire et la simplicité des étapes....yeah!). Mieux encore, le guide qu'il faut absolument traîner en voiture présente des activités d'observation (les plaques d'immatriculation, les pictogrammes, les oiseaux, etc.) qui peuvent nous sauver de bien des "on est bientôt arrivééééééééééé?". Et pour l'après-voyage, on nous donne des idées de cahiers à souvenirs à bâtir et des suggestions de trucs à ramasser.


Franchement, un vrai beau guide qui couvre le "avant-pendant-après" voyage! On adopte!

samedi 16 mai 2009

400 livres à 7 ans

Attention, coeurs sensibles, ce qui suit est d'une désolation sans nom... Comment peut-on laisser son enfant se rendre là? À mes yeux, c'est un cas de négligence parentale extrême se rapprochant de l'homicide volontaire.

vendredi 15 mai 2009

Semaine de la famille: une fois par année?

La semaine de la famille achève. Vous avez fait quelque chose de spécial?


Moi? Non. Mais ce n'est pas par manque de volonté.


J'ai pensé. Réfléchi. Retourné la question. En allant à la biblio, on m'a remis une petite carte m'invitant à soumettre un projet à faire en famille, m'inscrire, le photographier et ultimement l'exposer dans une école. Pour souligner la semaine de la famille. Panique: j'avais jusqu'à la fin mai pour trouver l'idée et la concrétiser. J'ai passé quelques jours à y penser. J'ai achalé MissLulus, demandé l'avis de papa (im)parfait et tenté de savoir ce que voulait faire JeuneHomme. Aucun des trois ne semblait enchantés.

- Pourquoi on est obligé de faire cela là tout de suite? Je peux continuer mes Lego?, demande MissLulus.
- Jouer au parc! Jouer au parc! Jouer au parc!, a suggéré JeuneHomme.
- Finir la terrasse, est-ce que ça compte? , demande papa (im)parfait.

Puis, j'ai jeté l'éponge. On s'en fout du projet à faire POUR la semaine de la famille. C'est vrai! Pas un autre deadline serré et un projet serré à réaliser. On va plutôt se trouver des projets en famille et les réaliser tout au long de l'année.

La semaine de la famille, c'est comme la fête des Mères ou des Pères, on se dit - ou on se fait dire - "Bravo". Mais le lendemain, faut que ça dure. Le bonheur en famille n'est pas un idéal à atteindre une semaine par année. Il y en a 51 autres!

On est gourmand? Tant mieux! Pourquoi ne pas trouver des projets d'année plutôt qu'un projet dicté par une fête de ceci ou une semaine de cela?

Alors, voilà ce qu'on a trouvé:

- un voyage au bord de la mer avec la création d'un album souvenir (on n'a pas le talent de Tchoubi, mais on aimerait...);

- un bestiaire en photo. L'idée est simple. On croque sur le vif les bêtes et bébittes sur notre chemin et on les colle dans un album avec nos commentaires et observations;

- découvrir de nouveaux jeux de société en famille. MissLulus apprend les échecs avec papa et JeuneHomme ne se lasse pas des jeux d'observations;

- la création d'un théâtre de marionnettes et la fabrication de petits figurines en feutrine;

D'autres idées?

- Une photo par jour... et 365 jours plus tard: 365 photos rigolotes témoins de notre année!
- La construction d'une vraie cabane dans un arbre.
- Un souper par mois pour visiter un nouveau pays...

On veut savoir quels projets animent votre famille... Durant ou après la semaine de la famille! ;-)

jeudi 14 mai 2009

J'suis pas en congé, je travaille!

Tout le monde le sait, le congé de maternité, c'est pas un vrai congé. On change des couches, on nourrit le bébé, on endort, on ne dort pas.

C'est loin d'être un tout inclus.

Un an après ledit congé, on retourne à son «vrai» travail épuisée et on dit aux collègues «je suis venue me reposer au bureau», suivi d'un rire entendu.

Tout le monde est bien d'accord, s'occuper d'un enfant, c'est du sport.

Voilà pour la version officielle.

Maintenant je vais vous le dire à vous parce que je vous connais bien et entre nous, on peut bien se dire les vraies affaires. Mais vous me promettez de ne pas le répéter.

Je suis en congé de maternité mais depuis quelques semaines (au moins), je me sens en vacances.

Il fait de plus en plus beau et à presque six mois, ma fille demande moins d'attention qu'au début (du moins par moments).

Résultat: j'ai du temps pour moi. Je peux jardiner pendant que bébé fait sa sieste de l'après-midi. Je peux m'asseoir à une terrasse et regarder les gens passer dans la rue pendant que bébé joue avec ses jouets, bien calée au fond de sa poussette.

Et puis dans une semaine je m'envole pour Paris et pour l'Allemagne, où papa doit aller pour le travail.

Les vacances, je vous dit.

Et si la tendance se maintient, ce sentiment va devenir de plus en plus fort, suivant la hausse du mercure, l'augmentation des heures d'ensoleillement et la quantité de rosé absorbée.

Mais surtout, ne le dites pas. Le gouvernement pourrait venir me retirer mes prestations d'assurance parentale, croyant que je me la coule trop douce.

Faudrait pas croire que tout est rosé...euh, rose.

Je change des couches, quand même.

J'allaite.

J'endors.

C'est pas un congé ça, c'est un travail.

(Z)imparfaite invitée: Marie-Eve

mercredi 13 mai 2009

Fini les folies!?

Comme dans bien des familles, nous avons nous aussi nos petits moments de folies. Que j'aime bien alimenter de mes clowneries les plus ridicules - ma spécialité est sans contredit mon duo caricatural "chorégraphie et lypsinc" sur des tounes discos - ce qui fait pouffer de rire mes enfants à tout coup.

Mais voilà que Choupinette, 6 ans, commence à me regarder d'un air blasé quand je lâche mon fou. Bon, elle ne m'a pas encore dit: "T'as pas rapport!" ni qu'elle a honte de moi mais je sens qu'elle est à l'âge où la spontanéité s'effrite et où la peur du ridicule prend peu à peu le dessus...

PetitLoup est encore mon fan numéro 1, pour mon plus grand plaisir. Mais s'il suit le même rythme que sa soeur, cela veut dire que dans deux ans à peine, je vais me faire regarder par mes deux enfants comme une déséquilibrée à chaque fois que je vais faire le clown. Et j'avoue que ça me fait un petit pincement au coeur car ces moments de pure folie font vraiment partie de notre vie de famille. Ils nous aident à décompresser du tourbillon du quotidien, à rire un bon coup ensemble et à resserrer les liens qui nous unissent, et ce, depuis la naissance des enfants.

Alors si vous avez envie de me rassurer en me disant que ce n'est qu'une passe et que Choupinette va redevenir ma petite fille "fofolle" qui se laisse aller sans retenue... allez-y!

Et si vous avez envie de nous partager vos folies familiales, vous êtes les bienvenues aussi!

(Z) Imparfaite invitée: So

mardi 12 mai 2009

Resto + salle de jeux = rencontre de petits monstres

Il n'y a qu'un endroit au monde où on se surprend à souhaiter une bonne commotion ou une franche chute à un enfant. Qui n'est pas le nôtre, bien sûr! Cet endroit? Les salles de jeux des restaurants.

Avant, je les recherchais. "On va aller au St-Hubert, près de la salle de jeux. On va être tranquille!", que je disais. Erreur. Chaque fois qu'on y allait, je passais la soirée sur le gros nerf. Même si on était assis tout près de la salle de jeux. Je ne sais pas si les salles de jeux sont l'ultime lieu où les parents à boutte viennent déposer leurs petits montres. Elles sont remplies de tyrans qui ne dissimulent même pas les supplices qu'ils infligent aux plus petits. Il y a Celui-qui-pique-systématiquement-les-jouets-des-autres, Celui-qui-pousse-tout-le-monde, Celui-qui-monopolise-la-glissoire, Celle-qui-vole-le-ballon-ou-qui-détruit-la-construction-précaire-de-l'autre, le-grand-de-10ans-égaré-dans-la-salle-trop-cool-pour-jouer-avec-les-petits-et-qui-s'évachent-dans-la-glissoire-question-de-prendre-toute-la-place, Ceux-qui-se-bataillent, Celui-qui-se-prend-pour-un-singe-et-fait-des-empilades-de-chaises-sur-la-mini-table, Celui-qui-a-l'air-d'avoir-avalé-8-coolaids-tellement-il-est-excité-et-pas-tenable, etc.

J'ai jamais autant souhaité une belle commotion. Rien de bien grave! Juste assez sonné pour ne plus l'entendre quelques minutes. Ou un bête accident, genre une dent pétée, la babine fendue, un nez en sang ou quelque chose.

Ce qui m'hallucine toujours, ce sont les parents de ces enfants! Eux, ils viennent souper en les dompant à la salle de jeux. Souvent, on les croirait assis 14 tables plus loin, dans une éloignée et recluse banquette. On jurerait les avoir entendu dire "Pouvez-vous nous asseoir le plus loin possible question qu'on ait un break de nos enfants! On n'en peut plus!". Mais nooon! Les parents des tyrans sont souvent assis juste devant la salle de jeux. Ils ont donc tout le loisir de voir les niaiseries de leur progéniture, mais ne bougent pas le petit doigt pour les ramener à l'ordre. À croire qu'ils ne les entendent et ne les voient même plus! Christie! Ton gars est debout sur une chaise qui est elle-même sur une table et mon gars joue tout près... t'as pas idée de lui dire que ce n'est pas un coup de génie? Le postérieur de ta fille de 10 ans est écrasé sur le haut de la glissade. Ce n'est pas son trône! Les enfants derrière elle ne sont pas ses sujets: ils attendent, trop gênés pour lui dire de dégager!!! Allo??

Devant ces monstres, quelques choix s'offrent à nous.

1) Dire tout haut à l'enfant "Tes parents t'appellent! Ton dessert est arrivé, j'pense!". Ne saisissant pas l'astuce, ils se garochent à leur table et du coup, on peut savoir à quel heureux parent ce monstre appartient... (gnac gnac gnac!)Ensuite, on peut apostropher le parent qui, quand on lui dit que son fils terrorise les autres, semble complètement tomber des nues (ouinnn, messemble que tu ne le voyais pas!!).

2) Délimiter le territoire de construction de JeuneHomme en ne se gênant pas d'évacuer l'envahisseur en le repoussant subtilement avec sa jambe. Du coup, on peut même essayer de mettre notre pied bêtement là où il marche pour l'enfarger... ohhh!

3) (re)prendre possession de la glissoire en déclarant à la pré-ado "À ton âge, je ne peux pas croire qu'elle te fait peur la glissade. Ça fait 10 minutes que t'es plantée là! Tu veux que Bébé te montre comment faire?".

3) Renforcer l'estime de soi de nos enfants en les encourageant à s'affirmer librement et que les gros mots ce soir, on ne les entend pas et qu'on n'enlèvera aucun collant sur leur calendrier de "motivation". Même qu'une bonne réplique bien sentie pourrait valoir une double récompense en collant!

D'autres idées?

lundi 11 mai 2009

Non-hommage aux belles-mères emmerdeuses

Combien d'entre nous ont eu à préparer un repas à une belle-mère non méritoire hier? Combien ont dû lui dénicher des fleurs (de la couleur, taille, odeur précise) qu'elle aime? Combien ont dû acheter ce cadeau qui, de toute façon, n'arrivera jamais à lui plaire ni à lui décrocher un merci. Combien ont dû laisser l'avant-scène à cette belle-mère au lieu de se faire gâter en ce beau jour de la fête des Mères?

Pas moi! Parce que depuis quelques années, je tente par tous les moyens de chasser hors de ma vie ma belle-mère emmerdeuse.

Celle qui n'hésite pas à ressasser des histoires du passé franchement stupides juste pour foutre la merde dans une réunion familiale.

Celle qui se plaît à humilier mari et fils pour obtenir de l'attention.

Celle qui s'insurge de tout mais surtout de rien, tout le temps, particulièrement quand c'est hors sujet.

Celle qui n'apprécie rien, surtout pas ce qui vient de nous, et qui n'a jamais posé un geste affectueux à qui que ce soit devant mes yeux.

Celle qui a choisi de s'acheter une housse de sofa plutôt que de nous avancer pour quelques mois l'argent qu'il nous manquait pour concrétiser notre ultime fécondation in vitro (une laveuse, j'dis pas, mais une housse de sofa?!)

Celle qui a mis le blâme in utero à Momo pour le faible poids à la naissance de son frère Lolo, et qui lui fait sentir depuis toujours en ignorant sa petite-fille au profit de son frère et ce sans aucune subtilité, tellement que Momo nous a demandé (à 3 ans!): «Pourquoi grand-maman aime plus Lolo que moi?»

Ainsi, depuis quelques années, j'ai mis le frein sur les relations beau-parentales. Il faut dire que TriplePapa est le fruit de deux spécimens qui vivent hors de notre monde et qui ont fini par se bâtir une réalité qui ne correspond pas à la majorité des êtres humains (dont la nôtre!). Lorsque nos deux pôles se rencontrent, ça ne peut faire que des flammèches. Nous avons tenté pendant des années d'établir un contact réel. De notre côté seulement, car du leur tout reste superficiel, voire surréel.

La solution s'est donc imposée d'elle-même. Pour assurer notre santé mentale et notre équilibre familial, nous avons choisi de limiter les contacts. Quatre fois par année, c'est le but visé. Et depuis... on s'en porte tellement mieux!

Mauvaises mères, vraiment? Noooon!

Nous ne croyons absolument pas à l'équation mères imparfaites = mauvaises mères. AlphaMummy non plus! Le choix des mots peut porter à confusion, mais l'essentiel est que le vent d'imperfection souffle partout... et on est bien contente!
(Source: Alpha Mummy)

dimanche 10 mai 2009

1001 raisons d'aimer être mère

En ce jour de la fête des Mères, posons-nous LA question? Pourquoi aimons-nous être mère? Qu'est-ce qui nous comble le plus dans ce rôle que nous endossons, chacune à notre façon, bien au-delà de nos imperfections.

Bien sûr, il y a l'amour inconditionnel, la transmission des connaissances, le projet de vie commun...

Mais il y a aussi toutes ces petites choses, minuscules qui, jour après jour, nous confortent dans notre rôle de mère. Des petits détails qu'on oublient parfois de relever au passage mais qui, additionnés les uns aux autres, nous font sentir vraiment vraiment bien.

Voici le top 5 des petits moments précieux que nous célébrons aujourd'hui:

Nancy:

1. Quand j'assiste à leurs fous rires et que je ne peux m'empêcher de rire à mon tour... sans même savoir ce qui les amuse.
2. Le moment précis où un de mes enfants met sa main dans la mienne.
3. Le sourire qui illumine leur visage à l'instant où nos regards se croisent au retour de l'école.
4. Les secrets chuchotés à l'oreille avec la promesse jurée crachée de ne rien répéter à papa.
5. Les matins paresseux où je me glisse dans le lit de Lili et que son frère, sa soeur puis TriplePapa viennent nous rejoindre et aie! ouille! On se coince le bras, la jambe, les pieds l'un sous l'autre. «Il est bien trop petit, le lit de Lili!»

Nadine:

1. Chaque fois que les enfants s'émerveillent devant quelque chose de tout simple dont j'avais oublié le caractère précieux... (Ex.: une chenille qui ondule, un nuage en forme d'éléphant, etc.).
2. Les innombrables parties de cachette en famille où tantôt j'entends «On est cachééééééééééééééééé» ou encore quand je me cache - peu discrètement - avec eux au fond des couvertures quand papa (im)parfait arrive et que je suis aussi certaine qu'eux que notre cachette est merveilleuse et tellement efficace!
3. La lecture d'une histoire, les yeux hyper fatigués, tous collés dans le grand lit!
4. La seconde d'hésitation, le sourire ravageur, les yeux espiègles puis la course de JeuneHomme pour venir me couvrir de bisous... Les bisous plus timides et réservés de MissLulus qui devient grande... mais qui est encore terriblement ma petite fille!
5. Chaque fois qu'on suspend le temps, que je saisis qu'il n'y a rien de meilleur que le "là, maintenant, tout de suite", que je laisse sans remord le boulot sur le coin de la table pour aller jouer avec eux...

Et vous, quels petits plaisirs fêtez-vous aujourd'hui?

Les mères de l'année


C'est un peu nous, mais par la magie du web, c'est aussi vous. Bonne fête des mères!


P.S. Merci Mamamiiia! On te renvoie la pareille! Et on attend ensemble le coup de fil de félicitations de Barack Obama, dac?

samedi 9 mai 2009

Profitez-en!

Aujourd'hui, veille de la tant attendue fête des Mères, les (Z)imparfaites vous offrent ce que vous voulez vraiment.

Le seul cadeau qui fait l'unanimité chez toutes les mères (que leur enfant soit âgé de 2 mois ou de 22 ans).

Le seul cadeau qui fait à la fois du bien au corps et à l'esprit.

Le seul cadeau que vous désirez depuis le premier cri de bébé.



Le silence.





...







...









...




(Merci à TheMime pour l'inspiration!)

vendredi 8 mai 2009

Youhou.

Je saute de joie. Je pas de mots pour exprimer mon enthousiasme. Voyez comme je suis heureuse.

C'est que j'ai une chance que d'autres parents n'ont pas: j'ai trouvé une garderie pour ma fille.

La totale, ou presque. Une garderie privée subventionnée, donc à 7$ par jour. Pas trop loin de chez moi.

Le rêve de bien des parents, à l'heure ou les listes d'attente atteignent les 300 noms. Un coup de chance, un appel placé au bon moment.

Alors voulez-vous bien m'expliquer pourquoi j'ai juste envie de me rouler en boule et de brailler en y pensant?

Quand j'étais enceinte et que j'inscrivais le bébé à naître sur les listes d'attente, je me disais: c'est dans longtemps.

Mais «c'est dans longtemps», c'est cet automne.

Et cet automne, c'est trop bientôt.

J'suis pas prête!

Et ce même si la responsable de la garderie a utilisé tous les mots clés possibles pour me rassurer: «éducatrices», «purées maisons», «pas de télé», «chacun leur petit lit».

En quittant la garderie après l'inscription, j'ai regardé furtivement le petit local où ma fille va passer ses journées à compter de l'automne. Des petits s'agglutinaient autour d'une éducatrice, ils n'avaient pas l'air malheureux.

Ça contrastait avec mon air à moi. Sur le chemin qui nous ramenait à la maison, je n'arrivais pas à partager l'enthousiasme de mon chum.

«C'est le fun, hein? On a trouvé quelque chose, et ça a l'air bien. Un stress de moins.»

«Huh huh.»

J'évitais de parler pour ne pas me mettre à pleurer. MON bébé dans une garderie? D'autres personne vont consoler ma fille quand elle va avoir de la peine? Des éducatrices vont partager ses sourires pendant que moi, je vais travailler?

Dur à concevoir quand on vient de passer cinq mois collés-collés à son bébé. Je devine bien que ça me passera.

Mais vous qui l'avez vécu, dites-moi, en moyenne, on pleure combien d'heures avant que ça passe?

(Z)imparfaite invitée: Marie-Eve

jeudi 7 mai 2009

Message aux papas (im)parfaits: dimanche c'est la fête des Mères



Chers papas (im)parfaits,

je ne voudrais pas créer une panique chez vous, mais dimanche, c'est la fête des Mères. Bien sûr, ce serait une bonne idée que vous achetiez une carte pour la vôtre. Essayez d'y aller tôt pour ne pas finir avec une carte plate avec des fleurs (séchées) dessus. Mais surtout -- S-U-R-T-O-U-T --, fête des Mères veut dire aussi... nous! Les charmantes (Z)imparfaites qui partagent vos vies.

Et puisqu'on est bonne (trop?) pour vous, voici des idées de cadeaux à ne PAS nous acheter et quelques suggestions parfaites aussi. Pour les plus pressés et les plus lunatiques, ne lisez que la deuxième liste: tout d'un coup que dans un élan de confusion vous mêleriez les deux une fois au magasin. Lire que ce que vous devez acheter est une valeur sûre!


NE PAS NOUS ACHETER...

1. Des bijoux. Pas pour vous insulter, mais vos goûts en matière de «bejoux» ne sont pas terribles. Il y a un bout qu'on voulait vous en glisser un mot... Ceux des enfants non plus... C'est pas parce qu'ils aiment l'ultra clinquant que c'est beau, c'est parce qu'ils sont des enfants! Ne vous fiez pas là-dessus! Note aussi: on a caché toutes les pâtes alimentaires susceptibles de pouvoir être transformées en collier... Ne les cherchez même pas!

2. Des fleurs. Aller en cueillir et donnez-nous l'argent que vous auriez investi dans le bouquet. On saura le dépenser en choses utiles et indispensables (cappuccinos, magazines à potins, chaussures, bijoux...)

3. Du chocolat. On mange encore les restes de Pâques des enfants.

4. Tout appareil ménager, chaudrons ou autres bébelles qui vont dans la cuisine. CE N'EST PAS UN VRAI CADEAU. Seule exception: machine à expresso!

5. Tout autre cadeau que vous avez déjà offert à VOTRE mère. On-n'en-veut-pas!


À ACHETER

1. Le livre de Mama Cool. On aimerait comme elle avoir autant voyagé, bébé sous le bras. La lire nous fera croire qu'on a reçu des billets ouverts pour des destinations exotiques. (bon... re-note à nos chums: cette suggestion tient pout les autres filles et leur chum. Nous, on l'a le livre. Il est même dédicacé! Gnan gnan gnan! !)

2. Des billets pour une destination exotique (quoi, faut bien rêver un peu, non?)

3. Une chaise longue. Avec si possible une petite table pour mettre notre verre de rosé et le dit livre cité au numéro 1 parce qu'on sait bien qu'on n'aura pas ce qui est demandé au numéro 2.

4. Deux billets de spectacle/théâtre. Un pour nous et l'autre... pour notre meilleure copine!

5. Un forfait pour un spa. N'importe lequel. En autant qu'on y reste au moins une demi-journée.

6. Un refroidisseur instantané de vin Ravi qui nous permet d'enfiler une bouteille de rosé bien froide même après un arrêt éclair à la SAQ.


Ah oui, on oubliait. Dimanche, pas question de jouer de la tondeuse ni de repeindre la clôture ou changer le chauffe-eau (ou tout autre projet testostéroniquement amusant)... c'est NOTRE journée, ok?

mercredi 6 mai 2009

Cantaloup et Melon Miel, vos clowns de service!

Lundi, TriplePapa m'annonce fièrement ceci: «J'ai trouvé un clown pour la fête des enfants

- Combien?

Pardonnez mon manque de tact mais ce genre d'idées éveille toujours chez moi des relents de cheapitude. Et des idées comme ça, TriplePapa n'en manque pas alors je m'empresse toujours de le ramener sur Terre.

- Combien?

«Elle s'appelle Mandarine*. C'est génial: elle apporte son lapin, fait des maquillages et twiste des ballounes. Les enfants vont adorer!», qu'il s'empresse de me répondre.

- Combien?

«Elle vient pendant deux heures et s'occupe des enfants. Deux heures de break

TriplePapa a beau connaître et vouloir exploiter mes points faibles, je ne me laisse pas impressionner pour autant...

- Combien?

«Au pire, ils peuvent nous envoyer un autre clown, qui twiste juste des ballons. Celui-là, il coûte moins cher...»

- Combien?

«325$»

- (...)

«(...)»

- Pour 2 heures????!!!

«Oui... euh... incluant le temps pour son déplacement aller-retour...»

- Quoi???!! Donne-moi 325$ et je vais t'en faire moi des maquillages et des bêtes non identifiées en ballounes! Je peux même apprivoiser un écureuil à ce prix-là et lui apprendre à faire des steppettes de chien savant!

Mais pendant que je m'époumonnais ainsi, je traçais les grandes lignes d'un plan d'affaires dans ma tête... Et si les (Z)imparfaites se lançaient dans l'animation de fête d'enfants?! Cantaloup et Melon Miel, c'est nous ça! Et il doit bien exister des subventions pour un tel projet ludo-éducatif?

«Coucou! Tu veux t'amuser, les amis? Avec leurs perruques orange et verte Cantaloup et Melon Miel iront chez toi avec leur écureuil Petit Pépin Plein de Puces et leur stock de ballounes d'eau. Elles peuvent même te chanter leur ma-gni-fi-que comptine «Cantaloup, tu le vois dans ta soupe! Melon Miel, tu le vois dans le ciel!» En prime, elles te feront de beaux maquillages fruités sur les joues... que tu t'empresseras de frotter parce que tu as chaud! Seulement 300$ pour deux heures! Rosé en sus! Un vrai deal!!!!»

Une tournée des CPE, peut-être?

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(*) Nom fictif afin de protéger son anonymat et éviter qu'elle se trouve des clients grâce à ce blogue.

mardi 5 mai 2009

Flattée ou outrée?

L'autre jour, deux collègues discutaient ensemble et je les écoutais distraitement tout en twittant... euh en travaillant. L'une, qui est enceinte, a demandé à l'autre si elle pouvait appeler son enfant le même nom que celui d'une amie. "Oui, a répondu l'autre. C'est flatteur!" Et comment donc! Comme ça ne m'était jamais arrivée, je me suis rangée derrière sa position. Cela veut donc dire qu'on n'a pas choisi un nom laid, ni un nom qui rappelle systématiquement un petit &*&?"$% de tannants, ni un nom trop bizarre. C'est flatteur: on pourrait même croire qu'on a "inspiré" les futurs parents. Que notre enfant est si exceptionnel que c'est pour cela que leur choix s'est arrêté sur le même que nous! Ce qu'on ferait pas pour un bout de fierté parentale! Oui, ça devait être flatteur de se faire annoncer une telle nouvelle!

Puis, voilà que ça m'arrive.

Une amie a choisi ce prénom pour sa future fillette. Bientôt, il y aura une autre MissLulus. Je ne suis pas dupe. Je sais bien que dans tout le Québec, il y en a d'autres. Dans tout le monde entier encore plus! J'en connais même une autre du même âge que ma fille par un chevauchement de collègues interposées! Mais un nouveau bébé avec ce même prénom, six ans et demi plus tard... c'est la première fois. On dirait que je ne suis plus aussi sûre de trouver cela flatteur.

Je sais, je sais! MissLulus n'est pas une marque déposée. Je n'ai pas de droit acquis sur ce prénom. MissLulus n'a pas l'exclusivité de son prénom. Des milliers d'autres personnes le portent peut-être. Mais quand même, ça me donne un petit pincement au coeur. Pour moi, il a perdu un peu de son originalité.

Son prénom n'est pas dans le top 20 des plus populaires ni purement inventé non plus. C'est un prénom moyennement rare pour lequel j'ai depuis presque 6 ans que des commentaires gentils. Là, la fierté parentale a fait place à l'orgueil parental. J'ai pas envie de jouer à "Je l'avais avant toi". De quel droit, pourrais-je le faire de toutes façons? Mais reste que je trouve qu'en matière d'originalité, j'ai déjà vu mieux comme initiative. Je sais aussi comment la recherche d'un prénom est une aventure difficile. Mon orgueil me rappelle aussi comment j'ai biffé de ma liste des prénoms que j'aimais juste parce que j'en avais déjà entendu quelqu'un de mon entourage le donner à son enfant. Pire, dans mon excès: j'ai laissé tomber un prénom mignon comme dix pour JeuneHomme parce qu'une amie, en essai depuis des années, l'aimait et le voulait pour son bébé-à-venir et JeuneHomme a bien failli encore changer de nom quand j'ai su que le fils de mon garagiste (degré de proximité que je considérais trop proche... mais dont papa (im)parfait m'a raisonnée! Mon garagiste!) s'appelait ainsi. Mais qu'est-ce qu'on a à se sentir "investi" d'une mission quand il s'agit du prénom? Le prénom fait ou ne fait pas l'enfant? Je le concède: je suis un peu folle en matière de prénom...

Bref, MissLulus aura son homonyme... comme tous plein d'autres enfants finalement! Mais c'est la première fois et toutes les premières fois nous donnent un petit électrochoc, non?

Vous, qu'en pensez-vous? Ça vous est déjà arrivé?

lundi 4 mai 2009

Une belle gangrène en cadeau!

Les éléphants, les oursons, les girafes et les chatons, c'est dépassé!

Les Uglydolls et les toutous (z)imparfaits aussi!

Dans le merveilleux monde de la peluche inutile, une nouvelle catégorie encore plus inutile a vu le jour: les bactéries géantes!

Et en ces temps de panique microbienne mondiale, quoi de plus in que d'offrir à nos chers petits de belles bactéries inoffensives et éducatives!

Il y a les classiques: Grippe (la chose blanche et informe à gauche), Rhume, Toux, Mal de ventre, Mal de gorge ainsi que les «sympathiques» Pellicules ou Mauvaise haleine.

Et les plus «exotiques»: Maladie de la vache folle, Salmonelle, Gangrène (un tout nouveau modèle, selon le site Think Geek), Malaria, E.coli et autres Toxoplasmose ou Bactéries mangeuses de chair (en rouge à droite, arborant les symboliques couteau et fourchette de la dévoreuse bactérie!).

Et pour les amis qu'on aime moins, toute une gamme de peluches s'offre à vous: Gonorrhée, Syphilis ou Mononucléose.

Et pour mettre fin à une amitié, que dire des charmantes VIH (à gauche), Peste ou Ebola?

Disponible sous peu: Grippe A (H1N1)

Enfin, j'imagine...!

9,95$, en ligne sur Indigo.

dimanche 3 mai 2009

Rigolos et écolos!

L'été en cache-couches? Oh oui!!! Dommage que mes enfants soient rendus trop grands pour ça!

Surtout quand on en déniche des rigolos comme ceux de Gwen Designs faits de coton équitable (en plus)!

Celui-ci («Je vais courir avec les ciseaux!») nous a fait bien rire!

Et si on se lançait dans la production de t-shirts pour petits (z)imparfaits de 6 ans, on lirait quoi?

«J'ai (ren)versé moi-même mon jus de raisin!»
(avec de fausses taches de jus sur le chandail)

ou encore...

«J'ai mangé tout mon spaghetti!»
(avec de faux spaghettis collés autour du cou)

D'autres idées?

samedi 2 mai 2009

Bricolage pas cher (et facile!)


Du bricolage parfait pour les (Z)imparfaites! On vous refile avec joie le site de Dollar Store Crafts, un site où on manie ciseaux et colle avec du matériel qu'on se procure dans un magasin à 1$.

On n'arrête pas le progrès! Beau, bon, pas cher... et ça amuse les petits! On va faire une razzia? Parce que c'est bien plaisant le beau temps depuis quelques jours, mais ça ne durera pas (malheureusement!) et il faudra occuper la marmaille ailleurs que dans le carré de sable!

Bon brico!

vendredi 1 mai 2009

Moi? Une mère porteuse?

"Contente de ne pas avoir de sœur!!" C’est la première chose qui me passe par la tête quand j’entends parler de mère porteuse.

Depuis quelques semaines, les textes sur les mères porteuses déboulent dans l’actualité. Voilà même que Sarah Jessica Parker « attend » des jumelles via une mère porteuse. (Au fait, quelqu’un sait pourquoi elle fait appel à une mère porteuse elle qui est en couple avec Matthew Broderick depuis 12 ans et qu’ils ont eu ensemble un fils, maintenant âgé de 6 ans…? Durant les dernières rumeurs de séparation, le doux aurait-il mis une autre femme enceinte et que cette mère porteuse ne serait qu’un « front »?

On s’éloigne… mais c’était la pause «potinage», activité absolument (Z)imparfaite). Bref les mères porteuses sont devenues une alternative sérieuse pour les couples infertiles. Je comprends absolument! Je ne pense pas comme Denise Bombardier que les mères porteuses instrumentalisent leur corps ou pire qu'elles ne sont que des réceptacles ou des biens de consommations. Bon, c'est vrai qu'avoir recours à une mère porteuse, la dédommager, c'est comme louer son utérus. Mais à ce compte, adopter deviendrait "acheter" un enfant. Non, avoir recours à une mère porteuse, c'est entendre le puissant désir d'un couple d'avoir un enfant. Je ne les juge aucunement. Ni les femmes qui deviennent mères porteuses...

Mais en même temps, je remercie le ciel à genoux de ne pas avoir de sœur infertile. Aurais-je été capable de prêter mon corps à son embryon? Aurais-je été capable de porter un enfant sans m’en attacher déjà à ses premiers coups de pieds? Aurais-je eu la force d’accoucher, mais surtout celle de lui redonner son enfant alors que je reprendrais possession de mon corps, libéré de ce petit locataire non-à-moi? Les 9 mois de grossesse ne sont pas anodins. Ils sont, pour moi, le début de la maternité; dans ma tête j'étais une maman en devenir dès que j'ai su que j'étais enceinte. Et durant ce prélude à ma vie de maman, j'ai conversé avec bébé, je l'ai flatté, je l'écoutais, je m'inquiétais quand il ne bougeait pas, je lui donnais rendez-vous, je passais des heures dans la lune à l'imaginer... La grossesse est l'étape nécessaire pour mener à la grande rencontre. M'ennuyer d'être enceinte: très peu pour moi. Moi, je voulais être enceinte pour avoir le bébé après!! Être enceinte, accoucher, voir le bébé, mais pas goûter à tout le reste doit être difficile... mais sûrement moins quand même qu'un couple qui cumule les déceptions à chaque mois de ne pas voir s'annoncer un petit bébé.

Avoir eu une soeur, c'est sûr que j'aurais voulu qu'elle goûte à la maternité - si tel était son désir, bien sûr! - parce que c'est trop merveilleux. Mais être enceinte à sa place... quel déchirement, vraiment! Comment couper le cordon avec cet enfant? Surtout si on continue, par la suite, à la côtoyer? Venant de mon petit côté "tout ou rien", je pense que j'aimerais mieux ne pas avoir de contacts du tout avec cet enfant... Mais avec une soeur, ce serait donc impossible...

Avoir eu une soeur, j'aurais aimé être un gars... finalement!

Une image dit tout!


La source de l'épidémie
de grippe porcine
a été découverte.















(reçue par courriel)