vendredi 30 mai 2014

N'oubliez notre concours

Gagnez 760 milles dans son compte Argent (valeur de 80$) à échanger contre des bons d’achat électroniques eVoucher. 80$ en billets de cinéma (ou de café… si vous avez besoin de beaucoup de carburant!), ça ne se refuse pas!

Participez à notre concours! Vous avez jusqu'à dimanche! 

Bonne chance! Gâtez-vous!

mercredi 28 mai 2014

Petites leçons de vie (gratuites)

Des fois, mes enfants -qui ont une vie somme toute agréable et bien remplie- aiment se plaindre. C'est la préadolescence, dirons certains. Ça va passer.

Mon but dans la vie n'est pas de me pogner constamment avec eux quoique parfois, ce serait vraiment tentant.

Mais parfois les petites choses de la vie se chargent de leur faire la morale SANS que j'aie besoin d'intervenir.

Exemple récent:

Les enfants se plaignent qu'on va moins au restaurant.

«On mange toujours à la maisooooon...»

«C'est poche, on n'est pas allé au Bistro Lulu depuis suuuuuuper longtemps...»

Et quand on finit par céder parce qu'on n'a juste pas le goût de faire le souper: «On mange pas encore du Benny?"

L'autre jour, pour illustrer à quel point ses amis sont donc chaaaanceux (eux!), Momo me souligne que son amie va souper au resto «un mardi en plus».

Le lendemain, n'en entendant plus parler, je lui demande à quel resto son amie «la chanceuse» est allée un mardi soir? «Au Tim Horton. Je ne savais même pas qu'on pouvait souper au Tim Horton! Elle a mangé un wrap au poulet et elle était super contente.»

J'ai juste eu besoin de la regarder un peu plus intensément (en relevant un sourcil)...

«Je sais. On est vraiment chanceux. On devrait arrêter de se plaindre.»

(YESSSSSSSSSSSSS!)


Les bons d'achat électroniques arrivent chez AIR MILES + un concours pour vous gâter!


Vous le savez, on est accros aux AIR MILES! Autant Nancy utilise ses récompenses Rêves pour voyager en famille, autant je profite de mes récompenses Argent pour me gâter. Et j'ai maintenant une nouvelle façon de le faire car Argent AIR MILES a lancé une nouvelle option pour profiter de nos milles de récompense. En plus de pouvoir se récompenser à la caisse chez les commanditaires participants (Jean Coutu, IGA, RONA, etc.), on peut maintenant le faire en ligne également avec les bons d’achat électroniques eVoucher.

Avec eVoucher, on obtient facilement des rabais sur les achats de tous les jours provenant de plusieurs commanditaires. On peut aussi offrir ces récompenses à des amis ou des parents en cadeau par courriel! Donc,  quand on ne sait pas quoi offrir à belle-maman qui reste loin (un bon d’achat chez Jean-Coutu pour l’achat de son parfum préféré), à une amie qui a tout (une bon d’achat chez Starbucks pour ses besoins matinaux en caféine!) ou à un neveu un peu geek (un bon d’achat de iTunes!), c’est complètement génial… Et surtout parfait pour les retardataires en matière d’achats de cadeaux!

Les milles de récompense de votre solde Argent AIR MILES pourront  être utilisés pour les bons d’achat électroniques d’une valeur de 10$ ou plus chez les partenaires participants tels que Cinéplex, iTunes, IRIS, Kernels ou Starbucks. Chez nous, on a opté pour les bons d’achats pour le cinéma. Une façon de réduire la facture de cette sortie familiale facilement. On accumule vite les milles en faisant nos achats quotidiens et rapidement, on s’offre une sortie gratuite au cinéma! Quoi demandez de plus?

Vous souhaitez en profiter vous aussi? C’est facile! Répondez à cette question par courriel: Qu’est-ce que vous VOUS achèteriez pour VOUS gâter avec les eVoucher? (vous, pas quelqu’un d’autre!)

Nous tirerons une gagnante au hasard parmi toutes les réponses reçues avant le 1er juin  23h59 (n’oubliez pas d’inscrire vos coordonnées complètes incluant votre adresse postale et votre numéro de téléphone) qui recevra 760 milles dans son compte Argent (valeur de 80$) à échanger contre des bons d’achat électroniques eVoucher. 80$ en billets de cinéma (ou de café… si vous avez besoin de beaucoup de carburant!), ça ne se refuse pas!
Le concours est offert aux résidents du Canada âgés de 18 ans et plus.  Les Termes et Conditions sont disponibles sur demande.
*****

Comment faire pour profiter des eVoucher dès aujourd’hui?

Pour commencer à accumuler des milles de récompense dans votre solde Argent AIR MILES et les échanger ensuite contre des bons d’achat électroniques eVoucher, voici ce vous devez faire :

1. Vous inscrire à Argent AIR MILES au www.airmiles.ca/argent et fixer une préférence pour votre solde. Tous les milles de récompense que vous accumulerez par la suite iront dans votre solde Rêves ou Argent AIR MILES, selon la préférence fixée. Par exemple : 100 % Argent, 100 % Rêves ou une combinaison des deux.

2. Pour faire un échange, vous devez avoir au moins 95 milles de récompense dans votre solde Argent AIR MILES. Vous pouvez échanger – en ligne ou en magasin – 95 milles de récompense de votre solde Argent AR MILES contre 10 $ ou plus d’achats chez les partenaires participants (voir la liste complète des partenaires participants au www.airmiles.ca/argent)

3. Vous pouvez commander des bons d’achat électroniques eVoucher par tranche de 10 $ (95 milles de récompense), jusqu’à concurrence du nombre de milles de récompense disponibles dans votre solde Argent AIR MILES. Par exemple, vous avez 960 milles de récompense dans votre solde Argent AIR MILES, vous pourrez vous offrir jusqu’à 100 $ en bons d’achat électroniques (950 milles de récompense = 100 $ en bons d’achat électroniques).

4. Vous pouvez échanger 750 $ maximum en bons d’achat électroniques par jour chez tous les partenaires participants.

Ceci est un article commandité, mais toutes les opinions émises sont celles des (Z)imparfaites.

lundi 26 mai 2014

Les devoirs, c'est (presque!) fini!

La semaine passée, JeuneHomme est revenu de l'école avec toute une nouvelle. Une grosse nouvelle. Une bonne. Son enseignante a décidé qu'après cette semaine (donc vendredi le 30!), il n'y aurait plus de devoirs. Finito! «Si on travaille bien en classe», m'a-t-il précisé.

Meeeeeeeeeeeerciiiiiiiiii!

Bonheur!

Et voilà que je vois cet article qui raconte l'histoire d'une enseignante qui a fait un test cette année avec ses élèves: pas de devoirs ni de leçons. Le bonheur, quoi? Et c'est vraiment ce qu'elle a trouvé. Elle a plus de temps pour enseigner avec ses élèves (et ne fait plus de la surveillance: qui a fait son devoir ou non!), elle a des élèves plus motivés et elle soulage bien des parents. En plus, évidemment, de faire bien des jaloux (dont moi!).

Et vous, que pensez-vous des devoirs et des leçons? On devrait les éliminer... ou les écourter?

Qu'est-ce qui se passe chez vous avec les devoirs en cette fin d'année?

vendredi 23 mai 2014

De plus en plus intolérants, collectivement

Les automobilistes ne tolèrent plus les cyclistes, les cyclistes détestent les automobilistes; les deux s'entendent pour trouver les piétons insupportables.

Les «sans enfants» trouvent les «avec enfants» pénibles, les «avec enfants» trouvent les «sans enfants» égoïstes.

Les pressés trouvent les relax trop lents, les relax trouvent les pressés trop stressés.

Les fumeurs sont des parias, les non-fumeurs des intégristes.

Emmener son enfant dans un lieu public non conçu pour lui (sans structures gonflables ni salle de jeux) est presque passible d'une amende, bref, plus personne ne tolère personne.

Et la confirmation de cette tendance lourde m'est apparue en plein visage cette semaine dans ce projet-pilote mis en place dans ma ligne de train de banlieue. À partir de la semaine prochaine, il y aura un étage pour les bruyants (lire: les gens qui ont des interactions sociales) et un étage pour les silencieux (lire: ceux qui pensent que le transport en commun est l'équivalent d'un spa). Et ce, à la «demande générale» à la suite d'un sondage sur ce qui pourrait améliorer le service. À cette question, les usagers n'ont pas répondu plus de départs, moins de retards ni même du champagne à l'embarquement (pourquoi pas!), ils ont répondu plus du silence.

Dans un train de banlieue où déjà l'ambiance est un million de fois plus zen qu'en auto dans le trafic, qu'en métro -où ça pousse encore pour rentrer quand ça ne rentre plus-) et qu'entre deux aisselles humides en autobus.Et où un trajet complet dure au maximum un peu plus d'une heure. C'est donc dire que la plupart des gens ne peuvent plus tolérer le bruit ambiant (personne ne crie, c'est ultra civilisé, limite snob, le train!) pendant une heure. Sur l'échelle de la tolérance, on ne pète pas des scores!

Et à voir les yeux (que dis-je, les éclairs oculaires) que nous a fait une voisine de train lectrice lorsque ma collègue et moi discutions à voix basse, j'ai bien ressenti cette irritation sociale qui semble s'étendre comme une pandémie (et nous étions à l'étage des bruyants, quoique non encore en application à ce moment). Endurer son voisin est le seul inconvénient de ce moyen de transport. Mais c'est rendu trop demander.

On pourrait être moins sur le nerfs, tout le monde ensemble? À trois, on respire... 1-2-3. (Il fait beau, c'est bientôt l'été, les choses pourraient aller plus mal...)


mercredi 21 mai 2014

Seule, pas débrouillarde, désespérée ou instinctive?

Cette histoire donne des frissons, je vous avertis.

Une mère d'Arizona a laissé ses deux enfants - 6 mois et deux ans - seuls dans sa voiture pendant qu'elle est allée faire une entrevue pour un emploi pendant près de 40 minutes. Elle voulait cet emploi et n'arrivait pas à trouver quelqu'un pour garder ses enfants.

Elle a pris une décision: les laisser seuls dans la voiture. À la chaleur. Maintenant, elle est passible de 8 ans de prison.

Rapidement, on peut se dire que ce n'était pas la meilleure idée! 2 ans!! C'est un bébé avec un autre mini bébé.  Il y a au moins 143 scénarios de drame qui nous passent par la tête. Si vous êtes comme moi, vous devez avoir l'imagination dramatique assez développée. Et la simple idée d'imaginer mes enfants, seuls, à la merci de tous et suffoquant de chaleur, je capote!

Mais derrière son choix, on sent aussi tout le désespoir de trouver un emploi pour offrir une vie un peu meilleure à ses enfants. Aussi, on sent toute la solitude qui touche encore trop de mères. Comment est-on rendu à ne plus avoir de réseaux autour de soi? C'est d'une tristesse. Je ne sais pas comment elle a pu faire son entrevue sans penser à ses enfants en train d'avoir chaud dans la voiture? Je sais, je sais, elle la voulait cette job, mais quand même...

Je me demande ce que lui a dicté son instinct 5 minutes avant l'entrevue... Pas facile de se mettre à sa place. 

Vous en pensez quoi?


lundi 19 mai 2014

Tu sais que tes enfants ont trop écouté Les Chefs quand...

La semaine dernière, toute fière d'avoir inventé une recette avec ce qu'il restait dans le frigo, je m'extasie devant mon plat:

- Je ne pensais pas que ce serait bon de même ma recette *!

Mais rapidement, mes critiques culinaires s'en mêlent...

Lili: C'est bon mais il manque quelque chose...

Momo: L'assaisonnement est parfait, c'est pas ça mais c'est vrai qu'il manque de quoi...

Lolo: Les légumes grillés sur le BBQ sont vraiment bons.

Lili: Il y a de la couleur, c'est appétissant.

Momo: Mais ce serait encore meilleur s'il y avait du croquant...

Lolo: Oui, des croûtons peut-être.

Lili: Des croûtons maison avec des tranches de pain baguette mais émiettés.

Momo: Ouiiiiii, c'est ça. Maman, il manque de la texture. Sinon, c'est très bon.

Conclusion:


1. Clairement, ils ont trop regardé Les Chefs.
2. Je vais refaire ma recette cette semaine parce que j'avais le goût d'en manger encore le lendemain.
3. J'ai acheté des croûtons (poivre noir et vinaigre balsamique pour leur en mettre plein la vue)

_________________________
* Ma recette de "salade tiède qui manque de croquant" pour fonds de frigo (pour ceux et celles que ça intéresse):

1 paquet familial de tortellinis au fromage
Une demie barquette de roquette
Des courgettes et des poivrons rouges ou orange grillés sur le BBQ (coupés en morceaux ensuite)
Des saucisses européennes ou italiennes grillées sur le BBQ tranchées
Des tomates cerises coupées en deux
Du basilic frais ou de la ciboulette (si vous en avez et voulez les passer avant qu'ils soient défraîchis)
Du parmesan en "poudre fraîche" (si vous en avez)

Faites cuire tout ça puis mélanger tout ça ensemble en arrosant d'un mélange de deux tiers d'huile d'olive pour un tiers de vinaigre balsamique. Saupoudrez de parmesan. Ajouter des croûtons, au besoin...

vendredi 16 mai 2014

Je regarde pousser les pissenlits

Ce printemps, ne me cherchez pas. Non, je ne serai pas sur mon terrain à arracher avec acharnement et grosses sueurs les pissenlits qui s'y multiplient. Non! Ce printemps, je regarde pousser les pissenlits. Avec le sourire.

J'en ai déjà parlé, mais les pissenlits, j'ai fait la paix avec eux. Vraiment. Ces fleurs peuvent tout envahir ma pelouse, vraiment je ne sourcillerai même pas. Qu'ils poussent, ces pissenlits que tous haïssent. Ce printemps, j'ai trop besoin de prendre du temps pour vivre doucement. Je refuse de me garocher à quatre pattes pendant de longues heures. J'ai plutôt troqué la pelle pour un livre. Et je m'assois juste devant mon "jaune" terrain. On a tellement eu un hiver difficile que je n'ai vraiment aucune envie de "perdre" du temps pour ça!

Peut-être que c'est thérapeutique. Même si je lâche de plus en plus prise sur différents trucs dans ma vie, il reste encore des zones floues. Des choses que je m'oblige à faire jusqu'à ce que je m'autosecoue en me disant «Ben voyons donc! Pourquoi je fais ça?». J'essaie d'arrêter de faire la «tâche», mais ce n'est pas facile. On doit commencer par lâcher par mini secousse, par mini pas, par petite doses. On tourne autour, ça nous achale, ça nous «fatigue», on se surprend à en faire «juste un peu», puis un moment donné, on oublie... On oublie de s'énerver avec ce petit détail et on arrête de s'en faire.

Les pissenlits, c'est ma récompense. Je "VOIS" que j'ai lâché prise. Et ça me rend fière. Bon, ce n'est peut-être pas esthétiquement très joli, mais franchement je m'en fous. Quand je pèse dans ma balance de ce qui m'apporte le plus de bonheur entre un super beau terrain sans l'ombre d'un pissenlit OU un après-midi à lire, à jouer au volley-ball avec les enfants et faire une marche avec une amie, le choix est facile.

Alors, la prochaine fois que vous voyez des pissenlits sur votre terrain ou sur celui de vos voisins, félicitez-les de s'être choisi. Et durant le long weekend, durant les percées de soleil, faites donc autre chose que de faire la guerre aux pissenlits... de toutes façons, on n'a jamais le dessus!

Comment vivez-vous votre relation avec vos pissenlits? Que ferez-vous au lieu d'arracher les pissenlits ce weekend et qui fait votre bonheur?

mercredi 14 mai 2014

"Votre fils a parlé dans le rang"

Aimez-vous, comme moi, lire les commentaires des éducatrices ou des professeurs dans l'agenda de vos enfants?

J'aime savoir comment la journée s'est passée, ça permet de démarrer la conversation avec l'enfant au profil peu loquace. "Il parait que tu as fait une murale aujourd'hui..." Si on ne me l'avait pas dit, je ne l'aurais sans doute jamais su. Et le voilà qui me raconte quel couleur il a choisi, quel dessin il a fait.

Par contre, je suis toujours perplexe devant des commentaire du genre: "Excité en matinée", "Il rit beaucoup", "Il a parlé dans le rang". À part lui dire: "Ouain, il parait que tu as parlé dans le rang..." et lui faire copier 50 fois "Je ne parlerai plus dans le rang." (on a fait ça une fois et le lendemain... eh bien, il avait parlé dans le rang...), je ne peux pas tellement intervenir. Je ne suis pas là quand ça se produit. Dans l'échelle globale de l'autorité, j'en ai pratiquement zéro pour les rangs. C'est comme si j'écrivais à la prof: "Il n'a pas mangé ses légumes au souper". À part lui dire "C'est pas bien ça, tsst, tsst", quel impact a-t-elle sur la situation?

Quand les enfants étaient à la garderie, j'étais rendue exaspérée par les commentaires majoritairement négatifs que me donnaient quotidiennement certains éducatrices. Tout c'était bien passé sauf une petite chose et c'est CETTE chose qu'elles me pointaient. Y a-t-il vraiment un parent qui préfère entendre les petits détails négatifs plutôt que les accomplissements du jour de sa progéniture?

Quand je commençais à croire que j'avais enfanté des monstres, ils devenaient tout à coup charmants. Pour la simple et bonne raison qu'ils avaient passé la journée avec une autre éducatrice qui voyait le bon côté des choses plutôt que faire la liste quotidienne de leurs défauts d'enfants de 4 ans. Alors que tout était merveilleux avec certaines, avec d'autres j'avais l'impression que mes enfants ne faisaient jamais rien de bien. J'ai fini par ne plus aller les chercher à la garderie et laisser le sale boulot du commentaire négatif quotidien à leur papa qui, par sa génétique masculine, n'était aucunement affecté par ces commentaires.

On donne le maximum à nos enfants. On fait tout pour qu'ils se comportent le mieux possible. On voit bien qu'ils y en a des pires autour. Parfois, le commentaire négatif du jour, c'est la goutte qui fait déborder le vase.

lundi 12 mai 2014

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 58)


(Fiction à peine exagérée, mêlée à des ajouts racontés par des amies!) 

On est en pleine préparation d'une mini-escapade familiale de quelques jours, question de ne pas trop avoir hâte aux vacances d'été.

- Tu fais quoi, maman?

- Euh... une liste de trucs qu'on pourrait faire en vacances!

- Les vraies vacances ou les petites?

- Les petites.

- On va faire quoi?

- J'avais pensé aller visiter la ville voisine, marcher sur la grande rue, aller voir la mer de cet endroit, dîner à un petit resto.

- Ah, ok. Mais après?

- Après? Ben, je ne sais pas trop...

- Comment ça, tu ne sais pas...

(Je commence à m'énerver!)- Ben... euh... peut-être aller au centre d'achat pour visiter la boutique que tu aimes...?

- Cool! Après?

(Je commence à m'énerver! Ah non, je l'étais déjà! Donc, je suis énervée! )- Après, après quoi? 

- On va souper j'imagine...

- Ok. Après on va retourner au motel?

- Euh, ben oui j'imagine...

- Ah. Ok. Après, le lendemain?

- Un grand tour d'auto, peut-être.

- Ah....

- Ah quoi?

- C'est poche!

(Moi, me faire dire que des vacances, c'est «poche», ça me fait capoter!!)
- Comment ça poche? Ben on en fait déjà un pour y aller. Après on va faire quoi?

- Manger. Se coucher.

- Hein? Rien que ça?

Et c'est là que j'ai un peu explosé...

- Bon, tu sais quoi! D'la marde, la liste! (et je la lance dramatiquement) On verra! On ne va rien planifier du tout. Rien. On s'en va là et on va regarder la mer, point. Pis, surtout pas de «après?», «après?»... On va juste aller se reposer. Rien faire. Rien planifier.

- Coool!

Je pensais que c'était gagné.

- Après, quand on va revenir à la maison, il va rester combien de jours avant les vraies vacances?

Eh misère! Et dire que ce sont les enfants qui sont supposés vivre les deux pieds dans le présent. Finalement, j'ai compris aussi que c'était des vacances, donc pas de stress avec ma grande liste. C'est juste des idées, mais je ne veux aucune obligation à tout cocher! Je l'apporte avec moi, mais promis je ne deviens pas freak!


vendredi 9 mai 2014

Parce qu'on le mérite bien!

Parce qu'on s'en fait toujours s'ils font de la fièvre, peu importe leur âge...

Parce qu'on se précipite à leur chevet en pleine nuit au moindre bruit suspect...

Parce qu'on ferme les yeux volontairement sur les choses "pas si graves dans le fond"...

Parce qu'on assiste avec le sourire à leurs spectacles même si leur prestation dure 2 minutes sur un total de 90 minutes de quasi-supplice...

Parce que c'est toujours vers nous qu'ils se tournent au moindre bobo...

Parce que c'est aussi vers nous qu'ils se tournent au moindre souci...

Parce qu'on va les chercher dès qu'ils nous appellent quand ils s'ennuient chez un ami...

Parce que qu'on est prêtes à se lever aux aurores pour les emmener à une pratique de sport...

Parce qu'on ne dit à personne que parfois on angoisse à leur sujet jusqu'à en faire de l'insomnie...

Parce qu'on regrette nos paroles alors qu'ils les ont oubliées...

Parce qu'on les trouve quand même drôles lorsqu'ils sont insupportables...

Parce qu'on peut passer des heures à écouter et à consoler même si le drame est futile...

Parce qu'on les trouvent beaux, même avec des boutons, une casquette sur le côté et le fond de culotte à terre...

Parce qu'on est incapables de ne pas raconter une anecdote à leur sujet...

Parce que, même si on dit le contraire, on s'ennuie d'eux dès qu'ils disparaissent de notre portée...

Parce que même épuisées, on trouve de l'énergie dans notre réserve secrète...

Parce qu'on ne prend pas le temps de se féliciter pour tout ça car c'est "la moindre des choses", "c'est juste normal", "j'suis pas meilleure qu'une autre"...

Parce qu'on le mérite bien, prenons le weekend pour se trouver bonnes, belles, efficaces, disponibles, sensibles, performantes, aimantes, cool, rigolotes, indispensables, irremplaçables... parfaites, quoi!

Bonne fête des mères! VOUS êtes la meilleure.

mercredi 7 mai 2014

Demandez-vous ce que vous avez besoin?


Maude Goyer, la journaliste-maman-blogueuse derrière le blogue Maman 24/7, a demandé à d'autres blogueuses (dont nous!) une simple question: «De quoi les mères ont-elles besoin?».

Les réponses sont vraiment intéressantes. Rapido, elles ont besoin de temps, de confiance, d'amies, d'un conjoint qui partage 50/50, de validation, etc.

Le tout fait réfléchir sur un autre aspect de notre vie de mère: est-ce qu'on demande ce qu'on veut ou vit-on d'attentes impossibles espérant que quelqu'un nous devine. Plus encore, est-ce qu'on souhaite changer plein de choses dans notre vie sans jamais faire un pas ou une action pour qu'un début de changement s'opère. Pourquoi n'ose-t-on pas dire clairement ce qu'on veut? Par gêne? Par peur de paraître comme celle qui n'y arrive pas toute seule? Par crainte de se faire dire non? Par crainte du jugement? Et la question tombe pile en ce temps de la fête des Mères parce que beaucoup entretiennent de grandes attentes de cadeaux, de bouquets de fleurs, de soupers ou de reconnaissance... qui ne viennent pas. Ensuite, elles sont déçues même si elles ne le montrent ni le disent pas à grands coups de «Non, non! Juste être ensemble ça me comble!» ou «Les bricolages des enfants, c'est suffisant!».

Ça m'a fait penser à un livre qui traine sur ma table de chevet depuis des mois déjà: «Nice Girls  Don't The Corner Office». Si on s'efface, si on est trop gentille, si on ne dit rien, eh bien même si on rêve d'un truc, on ne l'aura pas comme par magie. Et ce n'est pas non plus en lançant un appel à l'univers comme on le suggère dans Le Secret, ça n'arrivera pas. Il faut se bouger, faire, demander, oser.

Dans notre prochain livre qui sortira cet automne, on brasse dans tous les sens l'idée du lâcher-prise. Une des idées principales est qu'il faut faire des choix - des vrais, pour nous - et ensuite passer à l'action. Aller chercher ou trouver ce qu'on a besoin. Choisir, puis agir.   Autrement, tout reste pareil... surtout le goût amer de ne pas avoir la vie qu'on voudrait vraiment.


lundi 5 mai 2014

Être parent, cette force insoupçonnée

Quand on s'arrête pour y penser, c'est fou tout ce qu'on serait prêts à faire pour le bien de nos enfants. D'abord, réduire notre sommeil. Ça a l'air de rien (ou de si peu) mais ça devient un effort surhumain de mettre autant d'énergie dans sa journée (et puis dans l'autre et l'autre encore) avec un déficit marqué de sommeil.

Puis adapter son mode de vie. Sacrifiez certaines choses qui nous paraissent désormais futiles. Les oublier complètement, le doigt enfoncé longtemps sur le bouton Delete.

Défoncer des portes (et des clôtures de Coco-thon... parce qu'il s'agissait bien de parents qui voulaient le meilleur pour leurs enfants, malgré tout...) pour que son enfant obtienne le meilleur, particulièrement les meilleurs soins. Le sentiment d'impuissance est le pire parmi ceux que peuvent ressentir un parent. "Je ne peux pas t'aider" est la dernière chose au monde qu'on veut devoir dire à son enfant.

Difficile de comprendre ce profond sentiment de puissance protectrice, d'indestruction, de combativité extrême qu'on peut ressentir comme parents avant d'avoir des enfants.

Si les combats des parents-rois me laissent froide (faire la file toute la nuit pour obtenir une place dans un camp de vacances convoité...), ceux des parents-loups me bouleversent, comme ceux des parents de Liam et Rosalie, par exemple. Des parents pour qui le manque de sommeil semble bien futile parmi tous les sacrifices qu'ils s'imposent parce que leurs tripes de parents sont nouées d'impuissance, de rage et de détermination.

J'ai une pensée pour eux en ce début de semaine, avant d'aller livrer mes petits combats quotidiens.

vendredi 2 mai 2014

À quand les prismes triangulaires du lâcher prise?

Auuuuuuuu seeeeeeeecouuuuuuuuurs! Les cubes d'énergie en lien avec le grand Défi Pierre Lavoie sont de retour! Le cauchemar de bien des parents! Dès le retour du dépliant du défi - et la feuille de compilation des cubes accumulés - dans le sac à dos des petits (il y a quelques jours), on a entendu un vent se lever... Le vent de l'écoeurantite totale des parents pour ces genres de défis! 

Je n'ai rien contre la cause ni contre le grand défi Pierre Lavoie. Tant mieux si le but est d'encourager les gens à bouger, mais la méthode est boîteuse. Je me demande bien quel parent a du temps de lousse le soir pour faire encore plus d'activités physiques. Je pense tout particulièrement -et ils sont nombreux - à ceux qui arrivent passé 18h à la maison après leur longue journée de travail avec tout le temps perdu dans le transport et qui, là, entre le souper à préparer, les boîtes à lunch à vider (et à remplir!), une brassée de lavage à faire, les devoirs à superviser, les crises à gérer, les bains à donner, les traineries à ramasser, le souper à manger, la vaisselle à faire, etc. a réellement le goût de sortir dehors et bouger en famille. Qui a encore de l'énergie? Et qui - SURTOUT - a le temps? 

Oui, c'est important de bouger! On le sait: les journaux, la télé, les études, les magazines et les pubs nous le répètent assez. Mais faites ce que vous voulez... Les familles manquent de temps! Elles voudraient bien bouger plus, mais franchement elles n'y arrivent pas. Même si elles gagnent des "cubes", ça ne les motive pas du tout. Et dans tout ça, je trouve les écoles un peu hypocrites d'embarquer dans ce grand mouvement supposément conçu pour faire prendre de bonnes habitudes de vie aux petits. Elles participent plutôt à faire sentir les parents encore plus coupables de ne pas parvenir à tout faire comme il se doit.  Le cubes rajoutent une source de culpabilité supplémentaire aux parents. Beaucoup le font parce que «les autres le font» et craignent de se faire juger s'ils disent que ça n'a pas de sens! Eh bien, disons-le une fois pour toute: «Les cubes d'énergie, c'est de trop!». Ça suffit! Notre cour est déjà pleine, nos soirées sont ultra bookées, on peine à passer ne serait-ce que 30 minutes à relaxer et à jaser en famille chaque soir (pffft chaque soir!!! Qu'est-ce que je dis là? Un soir, ce serait déjà beau!!), nos enfants ont encore des devoirs et des projets spéciaux (vous savez ceux qui nécessite un maudit fusil à colle chaude!!), on est crevé de l'hiver qui a été crissement dur sur le moral et là, juste quand on commence à vouloir souffler un brin, s'asseoir 15 minutes dehors ou prendre une marche vers la crèmerie: bang! On nous garoche les maudits cubes d'énergie. Et l'école endosse le projet alimentant la compétition entre le classes et les élèves? Ça suffit!!! Vous voulez qu'on participe à 100% dans ce concours de cubes? Arrêtez les devoirs, ce serait déjà plusieurs heures par semaine qu'on gagnerait pour bouger... 

Non, ça ne m'encourage pas à bouger dans le plaisir... Je le fais par obligation! En fait, je ne le fais plus depuis trois ans. Finito, le défi Pierre Lavoie et les cubes. Comme dirait l'autre «C'est trop pour moi!». Je n'embarque plus. Je suis tannée que l'école nous entraine dans des projets qui ne nous conviennent pas sous de faux prétextes. Qui peut être contre la vertu? Qui peut dire qu'il est contre le défi Pierre Lavoie? Qui peut être contre l'idée de passer le message que bouger ou faire de l'exercice, c'est bon pour la santé? Personne. Alors peu de gens osent dire qu'ils tournent le dos aux cubes d'énergie... Pourtant, on a le droit. Ce n'est pas qu'on rejette le beau principe derrière cette initiative, mais les moyens ne nous conviennent pas. C'est tout. Et ça n'altère en rien qui on est comme parents. Loin de là...
Tout en pestant contre les cubes d'énergie, je me suis demandée si on ne devrait pas lancer les tout nouveaux cubes d'énergie des (Z)... À chaque fois que vous tournez les coins ronds pour un truc pas vraiment important, vous gagnez les fameux prismes triangulaires d'énergie... de l'énergie que vous «sauvez» pour vous, pour faire ce que vous voulez! Du temps pour faire autre chose.

Vous pourriez aussi gagner des points chaque fois que vous biffez sans la faire une tâche de votre interminable to-do list. On a toutes tendance à trop mettre d'items pour une seule journée. Alors, on fait le ménage dedans avant même de commencer... Et pouf! Un beau prisme triangulaire d'énergie pour vous, car vous avez économisé de l'énergie en ne la dépensant tout simplement pas!

Vous pourriez aussi accumuler des prismes quand vous déléguez des tâches à d'autres, quand vous payez quelqu'un pour le faire à votre place ou que vous êtes capable de survivre tout en sachant qu'un truc n'est pas fait, sans vous justifier, sans vous sentir coupable et sans besoin de désensibilisation (exemple: se coucher même si votre évier déborde de vaisselle).  Bref, chaque fois que vous lâchez prise sur un aspect (aussi minime soit-il!) de votre vie, on vous donne des beaux prismes triangulaires... Il me semble que cette les prismes triangulaires feraient pas mal plus de bien aux parents (et aux enfants qui auraient des parents moins stressés!) que les cubes, non? 

Sauf qu'en y pensant bien, il nous faudrait plutôt une forme géométrique aux coins ronds, ça existe?