On savait qu'avoir arrêté de courir après la perfection, d'avoir fermé (brûlé!) les livres qui nous dictent quoi faire et avoir tourné le dos aux personnes qui tentent de nous culpabiliser nous a sauvé la vie (ou presque!). En assumant sans problème nos imperfections et en prenant la vie avec un peu plus de légèreté, on s'est sauvées. On n'est pas viré folle et franchement, on apprécie bien notre vie!
Voilà qu'une étude nous dit que c'est exactement la même chose pour les enfants. Les petits perfectionnistes sont peut-être très bons à l'école et à leur affaire, ils vont probablement mieux réussir que les autres enfants... mais ne seront pas nécessairement plus heureux.
On apprend (ce dont on se doutait pas mal!) que le perfectionnisme est intimement lié à la dépression, à des crises d'anxiété, à des problèmes alimentaires et à de difficiles relations interpersonnelles.
Au fond, c'est bien vrai! C'est avoir un équilibre qui importe. Les savoir heureux, les amener à aimer apprendre, savoir interagir avec les autres, s'épanouir, etc. Avoir des A+ partout, c'est bien. Avoir des feux verts de bon comportement, aussi. Mais ce qui me fait le plus plaisir, c'est quand j'entends JeuneHomme, en descendant de l'autobus, me dire "C'est coooooool, l'école!" ou MissLulus me dire "Tu sais pas ce qu'on a fait aujourd'hui. C'était trop l'fun!".
vendredi 30 septembre 2011
mercredi 28 septembre 2011
Freaky Chucky
On les appelle les bébés «reborn» et il y en a une flopée à vendre sur internet. Une Québécoise en fabrique même à partir d'un «ensemble de base» qu'elle personnalise à son goût.
Le résultat est une poupée étonnement réaliste (Sur la photo, voici Chucky, euh, non Shelby) et c'est bien ça le problème!
C'est supposément le «bébé» parfait (selon leurs fabricants) pour aider une maman éprouvée à faire le deuil de son bébé mort-né ou accompagner les dames âgées en proie à la solitude et à la sénilité (les vrais chats, ça ne marche plus?). Ou pour consoler la femme désespérée frappée par l'infertilité (comme jadis la fabricante québécoise de ces poupées qui ne les vend pas, mais qui les «donne en adoption» moyennant un «certain montant» ).
Désolée, je n'embarque pas là-dedans. L'infertile en moi n'aurait jamais adopté un vrai-faux bébé! Voyons donc!
Ce qui me choque c'est qu'on vend n'importe quoi sous prétexte que ça fait du bien à quelqu'un (quelqu'un qui est fragile et vulnérable, quelle coïncidence!) Parfois, faut pas juste que ça fasse du bien, il faut le régler le problème! Et ça ne m'apparaît pas une solution ce genre de patch faux-bébé-qui-sourit-tout-le-temps-qui-pleure-pas-et-qui-fait-pas-caca.
Juste à y penser (et à regarder la photo!), j'en ai la chair de poule.
Libellés :
N'importe quoi,
Vider son caca
lundi 26 septembre 2011
Rigide, comme un service de garde!
J'adooore l'école et l'équipe de maternelle dynamique de l'école de JeuneHomme. Franchement! Ça m'impressionne. Le problème? Leur service de garde. Encore. Je dis "encore" car j'avais déjà goûté à leur dictature stricte quand MissLulus fréquentait cette école. Mauvais souvenir. Étant positive, je me disais qu'il avait dû évoluer lui-aussi. Mais non. Toujours aussi fermé. Toujours aussi rigide.
Durant la première semaine d'école, j'explique à l'enseignante de JeuneHomme notre mode de fonctionnement concernant la garde des enfants. J'ai préparé un super calendrier avec les indications d'où et comment il retourne à la maison chaque soir. J'ai préparé des petits cartons avec des dessins (autobus jaune VS pleins de petits bonhommes et des jeux pour illustrer le service de garde) qu'on va accrocher chaque jour sur son sac à dos pour que visuellement JeuneHomme sache où il va. Je le connais, JeuneHomme. Il a besoin de savoir le matin même où il va, pas deux jours d'avance, ça le mélange! Je mets même un autre calendrier broché à l'agenda de JeuneHomme pour que tout le monde puisse s'y référer.
Réaction de l'enseignante: «Pas de problème! C'est clair! Donnez-moi un calendrier par mois et on va suivre cela. Je vais le transmettre au service de garde. C'est le même système de garde que j'avais avec mes enfants quand ils étaient petits!» Hourra! Je croyais que c'était gagné!
Ehhhhhhhh non! J'ai eu droit à un appel catastrophé de la directrice du service de garde. «On peut pas suivre cela! C'est trop compliqué pour l'enfant.» Déjà là, ne mets pas la faute sur l'enfant. Dis tout de suite que c'est trop compliqué pour toi. JeuneHomme ne trouve pas cela compliqué de suivre ce qui est écrit sur son sac à dos! Je commençais déjà à bouillir...
«Moi, il me faut des semaines PA-REILLLES quand il va chez papa et quand il va chez maman!»... Euhhh? C'est quoi? Tu penses qu'on va virer notre mode de garde pour toi, pour satisfaire ton service de garde?
Et voilà qu'en plus, jqui émet des commentaires sur notre mode de garde: «C'est un peu compliqué votre affaire!». En émettant comme un petit rire qui laissait sous-entendre beaucoup.... Comme «Ça ne toffera pas!». Désolée! On entame la troisième année scolaire et ça va très bien! Et là, elle renchérit en disant que «C'est compliqué. On ne saura jamais où est l'enfant. On va se demander si c'est correct. On ne saura pas où l'envoyer le soir. Je ne pourrai pas faire mes listes.»
Je dois en avoir manqué des bouts. Les services de garde ne sont pas supposés nous aider, nous faciliter la vie, encourager la conciliation travail/famille? En aucun cas, j'ai senti qu'on allait m'aider. Non! J'ai eu la nette impression que c'était compliqué mon truc, un point c'est tout. Jamais eu une offre pour me dire «Venez! On va regarder cela ensemble et trouver une solution.» Jamais. Toute la faute sur les parents. Aucune souplesse. Aucune flexibilité. Une vraie dictature... c'est à croire que le système de garde mène l'école, les parents, le monde!
Je suis un peu à boutte. C’est compliqué? Peut-être! Pas conventionnel? J’en conviens! Pas facile? Bien sûr... mais j'ai pas choisi de vivre dans la facilité, j'ai choisi de vivre une vie qui nous ressemble. Et c’est pas de ma faute si leur système informatique qui font les listes de présences et donc leur facture (ils ont bien peur qu'on ne les paie pas, je crois!!) n’a qu’un seul modèle de facturation. Je trouve cela poche de m’être fait dire à demi-mot que ce serait plus simple si JeuneHomme y allait tout le temps! J'en revenais pas. Et ensuite, on dit que les parents ne passent que trop peu de temps avec les enfants... Non! Il n'ira pas si on n’en a pas besoin!
Ce ne serait pas le temps de créer un système informatique qui leur permettrait d'être plus dans l'air du temps. Il n'y a pas que les enfants en garde partagée non conventionnelle qui doivent avoir des problèmes avec le service de garde. Il y a tout ces cas de parents travailleurs à des horaires atypiques. Eux-aussi doivent en baver avec le service de garde! On n'est plus dans la réalité (facile et pas compliquée) du travail pour tous de 9h à 17h... On n'est pas tous pareils.
Et puis, en lisant Le journal (de plus en plus) irrévérencieux d'une mère (presque) normale de Véronique Fortin (excellent, encore mieux que le premier, soit dit en passant!) , je suis tombée sur un extrait qui m'a touchée. En visite chez le médecin, la MèreNormale a reçu un commentaire plate du spécialiste laissant sous-entendre que si sa fille était allée au service de garde comme tout le monde, elle ne serait pas si malade en commençant l'école. Quel charmant homme! J'ai toutefois plus adoré ce que Véronique s'est dit «Non. Pas ça. Pas ça encore. À ce moment, j'ai su que je pouvais tuer la prochaine personne qui remettrait en cause ce choix que j'ai fait et que j'assume depuis la naissance de mes enfants.» (Lisez son livre... ça fait du bien!)
C'est bien plate, mais je ne changerai pas. Mes enfants sont heureux de pouvoir voir leurs deux parents souvent. À chaque début d'année, on leur a demandé s'ils voulaient que ça continue ainsi (une semaine/une semaine avec un soir chez l'autre parent). Ils ont dit «oui». C'est eux qui sont le plus important. Pas le service de garde. Et je continuerai donc d'être celle qui ne fait pas comme les autres. Que ça plaise ou non au service de garde.
Durant la première semaine d'école, j'explique à l'enseignante de JeuneHomme notre mode de fonctionnement concernant la garde des enfants. J'ai préparé un super calendrier avec les indications d'où et comment il retourne à la maison chaque soir. J'ai préparé des petits cartons avec des dessins (autobus jaune VS pleins de petits bonhommes et des jeux pour illustrer le service de garde) qu'on va accrocher chaque jour sur son sac à dos pour que visuellement JeuneHomme sache où il va. Je le connais, JeuneHomme. Il a besoin de savoir le matin même où il va, pas deux jours d'avance, ça le mélange! Je mets même un autre calendrier broché à l'agenda de JeuneHomme pour que tout le monde puisse s'y référer.
Réaction de l'enseignante: «Pas de problème! C'est clair! Donnez-moi un calendrier par mois et on va suivre cela. Je vais le transmettre au service de garde. C'est le même système de garde que j'avais avec mes enfants quand ils étaient petits!» Hourra! Je croyais que c'était gagné!
Ehhhhhhhh non! J'ai eu droit à un appel catastrophé de la directrice du service de garde. «On peut pas suivre cela! C'est trop compliqué pour l'enfant.» Déjà là, ne mets pas la faute sur l'enfant. Dis tout de suite que c'est trop compliqué pour toi. JeuneHomme ne trouve pas cela compliqué de suivre ce qui est écrit sur son sac à dos! Je commençais déjà à bouillir...
«Moi, il me faut des semaines PA-REILLLES quand il va chez papa et quand il va chez maman!»... Euhhh? C'est quoi? Tu penses qu'on va virer notre mode de garde pour toi, pour satisfaire ton service de garde?
Et voilà qu'en plus, jqui émet des commentaires sur notre mode de garde: «C'est un peu compliqué votre affaire!». En émettant comme un petit rire qui laissait sous-entendre beaucoup.... Comme «Ça ne toffera pas!». Désolée! On entame la troisième année scolaire et ça va très bien! Et là, elle renchérit en disant que «C'est compliqué. On ne saura jamais où est l'enfant. On va se demander si c'est correct. On ne saura pas où l'envoyer le soir. Je ne pourrai pas faire mes listes.»
Je dois en avoir manqué des bouts. Les services de garde ne sont pas supposés nous aider, nous faciliter la vie, encourager la conciliation travail/famille? En aucun cas, j'ai senti qu'on allait m'aider. Non! J'ai eu la nette impression que c'était compliqué mon truc, un point c'est tout. Jamais eu une offre pour me dire «Venez! On va regarder cela ensemble et trouver une solution.» Jamais. Toute la faute sur les parents. Aucune souplesse. Aucune flexibilité. Une vraie dictature... c'est à croire que le système de garde mène l'école, les parents, le monde!
Je suis un peu à boutte. C’est compliqué? Peut-être! Pas conventionnel? J’en conviens! Pas facile? Bien sûr... mais j'ai pas choisi de vivre dans la facilité, j'ai choisi de vivre une vie qui nous ressemble. Et c’est pas de ma faute si leur système informatique qui font les listes de présences et donc leur facture (ils ont bien peur qu'on ne les paie pas, je crois!!) n’a qu’un seul modèle de facturation. Je trouve cela poche de m’être fait dire à demi-mot que ce serait plus simple si JeuneHomme y allait tout le temps! J'en revenais pas. Et ensuite, on dit que les parents ne passent que trop peu de temps avec les enfants... Non! Il n'ira pas si on n’en a pas besoin!
Ce ne serait pas le temps de créer un système informatique qui leur permettrait d'être plus dans l'air du temps. Il n'y a pas que les enfants en garde partagée non conventionnelle qui doivent avoir des problèmes avec le service de garde. Il y a tout ces cas de parents travailleurs à des horaires atypiques. Eux-aussi doivent en baver avec le service de garde! On n'est plus dans la réalité (facile et pas compliquée) du travail pour tous de 9h à 17h... On n'est pas tous pareils.
Et puis, en lisant Le journal (de plus en plus) irrévérencieux d'une mère (presque) normale de Véronique Fortin (excellent, encore mieux que le premier, soit dit en passant!) , je suis tombée sur un extrait qui m'a touchée. En visite chez le médecin, la MèreNormale a reçu un commentaire plate du spécialiste laissant sous-entendre que si sa fille était allée au service de garde comme tout le monde, elle ne serait pas si malade en commençant l'école. Quel charmant homme! J'ai toutefois plus adoré ce que Véronique s'est dit «Non. Pas ça. Pas ça encore. À ce moment, j'ai su que je pouvais tuer la prochaine personne qui remettrait en cause ce choix que j'ai fait et que j'assume depuis la naissance de mes enfants.» (Lisez son livre... ça fait du bien!)
C'est bien plate, mais je ne changerai pas. Mes enfants sont heureux de pouvoir voir leurs deux parents souvent. À chaque début d'année, on leur a demandé s'ils voulaient que ça continue ainsi (une semaine/une semaine avec un soir chez l'autre parent). Ils ont dit «oui». C'est eux qui sont le plus important. Pas le service de garde. Et je continuerai donc d'être celle qui ne fait pas comme les autres. Que ça plaise ou non au service de garde.
Libellés :
Échos d'école,
Enjeux maternels,
Petits (z)imparfaits,
Vider son caca
vendredi 23 septembre 2011
Comment mangez-vous?
Les nutritionnistes du projet Tout le monde à table ont scruté les habitudes de 30 000 familles québécoises à l'heure des repas. Les résultats ont de quoi surprendre, notamment ce qui suit:
Extrait: «Près de la moitié (44 %) des parents ne savent pas, à 17 h, ce qu’ils mangeront pour le souper et ce, 3 fois et plus par semaine. On sait qu’être à la dernière minute pour la planification et la préparation du souper prend en fin de compte plus de temps. Ainsi, il n’est pas étonnant que 35 % des parents interrogés nomment le temps comme étant le principal obstacle à manger sainement et que, pour 21 % des parents, le manque de temps fasse partie de leur scénario catastrophe de préparation du repas.»
C'est drôle, non? Tout le monde se plaint tout le temps du stress et du manque de temps mais
peu de gens se donne la peine de planifier un truc du quotidien aussi simple que le souper (et ainsi éliminer ce stress!). Un petit 15 minutes de réflexion et de planification en début de semaine et ils arriveraient du boulot beaucoup plus détendus (sans compter que les repas seraient sans doute plus équilibrés).
J'ai beau être (Z)imparfaite, je suis très organisée (sans cette organisation, ça ne prendrait pas de temps pour que ça se mette à tourner carré chez nous!). Ce petit effort m'enlève une tonne de stress au quotidien car notre agenda familial est -comme tout le monde!- fort chargé.
Ainsi, jusqu'à tout récemment, je planifiais un menu de la semaine que j'aimantais sur le frigo, question de ne pas me ramasser à perdre du temps précieux dans mon horaire quotidien pour faire un détour par l'épicerie pour me procurer un ingrédient manquant en cours de semaine, et pour me forcer à faire le repas prévu. Mais je me suis rendue compte que ce n'était pas suffisant car je me forçais plus souvent qu'autrement. On inversait les repas prévus, on repoussait les plats de poisson, je me faisais servir un ''Ah non! On mange pas encore du filet de porc!'' et on finissait par passer chez St-Hubert Express un peu trop souvent... Bref, ça commençait à tourner carré.
Avec la rentrée, on a fait un caucus familial au sujet des soupers. Ce qui en est ressorti:
- les enfants voulaient participer davantage au choix des repas et les cuisiner (en semaine, c'est impossible car les soirées sont trop chargées. Ils doivent se contenter de préparer leurs lunchs)
- je n'ai plus d'idées, je veux faire de nouvelles recettes (et les enfants doivent avoir l'envie d'y goûter... j'veux pas me forcer pour que ça finisse en grilled-cheese!)
- on n'a pas le temps de cuisiner le lundi (gros rush de devoirs)
- on a très peu de temps pour manger le mercredi (chorale de Momo oblige)
- on aime les repas longs
Alors, on a fait un plan qui a été approuvé par toute la famille. Bien sûr, on se donne le droit de ne pas le suivre à la lettre s'il y a des imprévus mais voici ce que ça donne:
Samedi: si on ne va pas au resto pour fêter un anniversaire ou souligner un événement, on fait un souper long «funky» (fondue, raclette, fajitas, pizza party avec le Pizza Dome) ou un souper de bouchées qu'on mange en regardant un film
Dimanche: on cuisine en famille une nouvelle recette qu'on a choisi ensemble, dessert inclus
Lundi: on met au four un plat tout-en-un cuisiné la veille et ça chauffe tout seul pendant que tout le monde est occupé par les devoirs
Mardi: pâtes ou poisson
Mercredi: c'est le milieu de la semaine et on a un petit down alors on a opté pour un repas de fast-food fait maison qui se mange rapido (tsé, la chorale...), donc burgers, sous-marins, tacos, pizzas sur pains naan...
Jeudi: pâtes ou poisson (le contraire de ce qu'on a mangé le mardi)
Vendredi: c'est la journée take-out ou livraison du resto (y'a plus rien dans le frigo de toute façon!)
Jusqu'à maintenant, ça marche. J'ai classé mes recettes selon les catégories déterminées et on fouille là-dedans pour s'inspirer. On ne repousse plus les repas et on évite le gaspillage car, à
force de repousser des repas, certains aliments se gâtaient. On a moins l'impression de toujours manger la même affaire (des pâtes au pesto, du filet de porc...) Et on est moins tentés par le St-Hubert Express toute la semaine parce qu'on se permet d'en manger le vendredi.
Et vous, comment mangez-vous?
Extrait: «Près de la moitié (44 %) des parents ne savent pas, à 17 h, ce qu’ils mangeront pour le souper et ce, 3 fois et plus par semaine. On sait qu’être à la dernière minute pour la planification et la préparation du souper prend en fin de compte plus de temps. Ainsi, il n’est pas étonnant que 35 % des parents interrogés nomment le temps comme étant le principal obstacle à manger sainement et que, pour 21 % des parents, le manque de temps fasse partie de leur scénario catastrophe de préparation du repas.»
C'est drôle, non? Tout le monde se plaint tout le temps du stress et du manque de temps mais
peu de gens se donne la peine de planifier un truc du quotidien aussi simple que le souper (et ainsi éliminer ce stress!). Un petit 15 minutes de réflexion et de planification en début de semaine et ils arriveraient du boulot beaucoup plus détendus (sans compter que les repas seraient sans doute plus équilibrés).
J'ai beau être (Z)imparfaite, je suis très organisée (sans cette organisation, ça ne prendrait pas de temps pour que ça se mette à tourner carré chez nous!). Ce petit effort m'enlève une tonne de stress au quotidien car notre agenda familial est -comme tout le monde!- fort chargé.
Ainsi, jusqu'à tout récemment, je planifiais un menu de la semaine que j'aimantais sur le frigo, question de ne pas me ramasser à perdre du temps précieux dans mon horaire quotidien pour faire un détour par l'épicerie pour me procurer un ingrédient manquant en cours de semaine, et pour me forcer à faire le repas prévu. Mais je me suis rendue compte que ce n'était pas suffisant car je me forçais plus souvent qu'autrement. On inversait les repas prévus, on repoussait les plats de poisson, je me faisais servir un ''Ah non! On mange pas encore du filet de porc!'' et on finissait par passer chez St-Hubert Express un peu trop souvent... Bref, ça commençait à tourner carré.
Avec la rentrée, on a fait un caucus familial au sujet des soupers. Ce qui en est ressorti:
- les enfants voulaient participer davantage au choix des repas et les cuisiner (en semaine, c'est impossible car les soirées sont trop chargées. Ils doivent se contenter de préparer leurs lunchs)
- je n'ai plus d'idées, je veux faire de nouvelles recettes (et les enfants doivent avoir l'envie d'y goûter... j'veux pas me forcer pour que ça finisse en grilled-cheese!)
- on n'a pas le temps de cuisiner le lundi (gros rush de devoirs)
- on a très peu de temps pour manger le mercredi (chorale de Momo oblige)
- on aime les repas longs
Alors, on a fait un plan qui a été approuvé par toute la famille. Bien sûr, on se donne le droit de ne pas le suivre à la lettre s'il y a des imprévus mais voici ce que ça donne:
Samedi: si on ne va pas au resto pour fêter un anniversaire ou souligner un événement, on fait un souper long «funky» (fondue, raclette, fajitas, pizza party avec le Pizza Dome) ou un souper de bouchées qu'on mange en regardant un film
Dimanche: on cuisine en famille une nouvelle recette qu'on a choisi ensemble, dessert inclus
Lundi: on met au four un plat tout-en-un cuisiné la veille et ça chauffe tout seul pendant que tout le monde est occupé par les devoirs
Mardi: pâtes ou poisson
Mercredi: c'est le milieu de la semaine et on a un petit down alors on a opté pour un repas de fast-food fait maison qui se mange rapido (tsé, la chorale...), donc burgers, sous-marins, tacos, pizzas sur pains naan...
Jeudi: pâtes ou poisson (le contraire de ce qu'on a mangé le mardi)
Vendredi: c'est la journée take-out ou livraison du resto (y'a plus rien dans le frigo de toute façon!)
Jusqu'à maintenant, ça marche. J'ai classé mes recettes selon les catégories déterminées et on fouille là-dedans pour s'inspirer. On ne repousse plus les repas et on évite le gaspillage car, à
force de repousser des repas, certains aliments se gâtaient. On a moins l'impression de toujours manger la même affaire (des pâtes au pesto, du filet de porc...) Et on est moins tentés par le St-Hubert Express toute la semaine parce qu'on se permet d'en manger le vendredi.
Et vous, comment mangez-vous?
Libellés :
Bons plans,
Recettes éprouvées
mercredi 21 septembre 2011
«Il attend» bien...
JeuneHomme vient de débuter la maternelle. À l'opposé de son extravertie de grande soeur (MissLulus à la langue hyperactive), c'est un petit garçon très très dans sa bulle qui ne dérange pas et se fait même «oublier». Il ne demande pas d'aide (même s'il en a besoin pour découper ou autres), et il «attend» bien.
Je rencontre parfois son professeur quand je passe pour aller faire du bénévolat à la bibliothèque. «Il attend bien. Il est patient et persévérant!», qu'elle me dit.
Attendre. Attendre bien? C'est un compliment? Une nouvelle compétence?
Je ne savais pas trop. Et puis, j'ai continué.
Quand les classes de maternelle sont arrivées à la bibli, j'ai compris. «Mouaaaaa, madame!» (ils sont au moins 10 à le dire!), «C'est MON tour!» (le tout dit en bousculant l'autre enfant: c'est un message clair!), «Mouaaa en premier!» (j'ai vraiment cru que c'était une question de vie ou de mort!), etc.
Et derrière tout cela.... JeuneHomme qui attend (bien), la main levée même pour me parler durant la période de bibliothèque. J'ai compris. Après une année plutôt difficile l'an passé, où tous les autres enfants plus exubérants que lui passaient toujours avant lui dans sa classe de prématernelle, il a la chance d'avoir une enseignante formidable qui lui donne la chance de prendre sa place parce qu'il écoute et qu'il «attend bien». Pour elle, tout ceux qui crient «mouuuuuua en premier», ça ne l'impressionne pas trop. Elle laisse la chance à tout le monde. Fiou! Autrement, il aurait pu passer dans le beurre!!
Ça me rend quand même un peu perplexe. Je n'ai jamais enseigné à JeuneHomme, pas plus qu'à MissLulus, à «attendre». Savoir attendre est un art, proche du respect et de quelque chose comme savoir prendre leur place sans écraser les autres. Mais en même temps, je ne veux pas qu'ils s'effacent et ne disent rien. Parfois, on doit lever la main pour parler, d'autres fois non. Sauront-ils faire la différence? J'imagine...
*soupir* Et ce n'est rien que la maternelle!
Je rencontre parfois son professeur quand je passe pour aller faire du bénévolat à la bibliothèque. «Il attend bien. Il est patient et persévérant!», qu'elle me dit.
Attendre. Attendre bien? C'est un compliment? Une nouvelle compétence?
Je ne savais pas trop. Et puis, j'ai continué.
Quand les classes de maternelle sont arrivées à la bibli, j'ai compris. «Mouaaaaa, madame!» (ils sont au moins 10 à le dire!), «C'est MON tour!» (le tout dit en bousculant l'autre enfant: c'est un message clair!), «Mouaaa en premier!» (j'ai vraiment cru que c'était une question de vie ou de mort!), etc.
Et derrière tout cela.... JeuneHomme qui attend (bien), la main levée même pour me parler durant la période de bibliothèque. J'ai compris. Après une année plutôt difficile l'an passé, où tous les autres enfants plus exubérants que lui passaient toujours avant lui dans sa classe de prématernelle, il a la chance d'avoir une enseignante formidable qui lui donne la chance de prendre sa place parce qu'il écoute et qu'il «attend bien». Pour elle, tout ceux qui crient «mouuuuuua en premier», ça ne l'impressionne pas trop. Elle laisse la chance à tout le monde. Fiou! Autrement, il aurait pu passer dans le beurre!!
Ça me rend quand même un peu perplexe. Je n'ai jamais enseigné à JeuneHomme, pas plus qu'à MissLulus, à «attendre». Savoir attendre est un art, proche du respect et de quelque chose comme savoir prendre leur place sans écraser les autres. Mais en même temps, je ne veux pas qu'ils s'effacent et ne disent rien. Parfois, on doit lever la main pour parler, d'autres fois non. Sauront-ils faire la différence? J'imagine...
*soupir* Et ce n'est rien que la maternelle!
Libellés :
Angoisses maternelles;,
Échos d'école
lundi 19 septembre 2011
Au royaume de Gaston Lagaffe
Ce week-end en allant aux pommes, je le savais à l'avance. En apercevant le premier trou de bouette, j'en étais convaincue. Momo finirait les deux genoux dedans. À l'aller, tout s'est bien passé. La malédiction nous avait-elle quitté? Mais au retour, l'inévitable est arrivé.
Ça m'a rappelé la fois où on avait été en famille à la cabane à sucre avec les collègues de travail de TriplePapa. En débarquant de l'auto, Momo avait glissé dans un trou de bouette, quelques pas plus loin, LoLo tombait sur les fesses dans un autre trou de bouette. Ça ne pouvait pas mieux commencer la journée... Et nettoyer tout cela avec du papier de toilettes extra-mince, c'était le comble!
Mettez un verre devant mes enfants, c'est clair que l'un des trois va le faire tomber avant la fin du souper. Je ne compte plus le nombre de fois où c'est arrivé. Servez-leur du jus de raisin et celui qui a le chandail le plus neuf ET le plus pâle va s'en renverser dessus. Un verre de lait au chocolat au resto: à mettre sous haute surveillance! Le ketchup part dans tous les sens mais atterrit toujours en plein centre du chandail de celui qui le manipule. Donnez-leur un bol de pop corn et ils vont s'enfarger dans un minou par terre et en mettre plein le plancher du salon. C'est inévitable et il n'en résulte désormais qu'un regard exaspéré entre TriplePapa et moi.
Il n'y a pas si longtemps encore, Lolo disait ''Je vais me renverser du lait'' au lieu de dire ''Je vais me verser du lait'' pour dire qu'il s'en prenait un verre. Et je ne le corrigeais pas car, au final, c'est ce qui arrivait.
C'est tellement fréquent qu'on oublie souvent de mettre du chasse-tâches avant d'envoyer les vêtements au lavage si bien qu'on ''cuit'' les taches dans la sécheuse. Belle surprise quand vient le temps de plier le linge ''propre''!
Eh bien croyez-le ou non, mais j'ai réussi à faire disparaître une tache de jus de grenade post-sécheuse avec le bâton-gel OxiClean MaxForce (oui, c'est une plogue commanditée mais c'est parce qu'ils me l'ont envoyé que je l'ai utilisé en désespoir de cause!). C'est un bâton prétraitement mais je peux affirmer que ça peut aussi agir en ''post-traitement, pré-second lavage''. Et ça fait aussi disparaître les taches de sang, de gazon, d'huile, de graisse et de boue! Ta-daaaam!!
Vais-je venir à bout de la malédiction et cesser de bannir les vêtements blancs de la garde-robe des enfants? Euh... non quand même!
Ça m'a rappelé la fois où on avait été en famille à la cabane à sucre avec les collègues de travail de TriplePapa. En débarquant de l'auto, Momo avait glissé dans un trou de bouette, quelques pas plus loin, LoLo tombait sur les fesses dans un autre trou de bouette. Ça ne pouvait pas mieux commencer la journée... Et nettoyer tout cela avec du papier de toilettes extra-mince, c'était le comble!
Mettez un verre devant mes enfants, c'est clair que l'un des trois va le faire tomber avant la fin du souper. Je ne compte plus le nombre de fois où c'est arrivé. Servez-leur du jus de raisin et celui qui a le chandail le plus neuf ET le plus pâle va s'en renverser dessus. Un verre de lait au chocolat au resto: à mettre sous haute surveillance! Le ketchup part dans tous les sens mais atterrit toujours en plein centre du chandail de celui qui le manipule. Donnez-leur un bol de pop corn et ils vont s'enfarger dans un minou par terre et en mettre plein le plancher du salon. C'est inévitable et il n'en résulte désormais qu'un regard exaspéré entre TriplePapa et moi.
Il n'y a pas si longtemps encore, Lolo disait ''Je vais me renverser du lait'' au lieu de dire ''Je vais me verser du lait'' pour dire qu'il s'en prenait un verre. Et je ne le corrigeais pas car, au final, c'est ce qui arrivait.
C'est tellement fréquent qu'on oublie souvent de mettre du chasse-tâches avant d'envoyer les vêtements au lavage si bien qu'on ''cuit'' les taches dans la sécheuse. Belle surprise quand vient le temps de plier le linge ''propre''!
Eh bien croyez-le ou non, mais j'ai réussi à faire disparaître une tache de jus de grenade post-sécheuse avec le bâton-gel OxiClean MaxForce (oui, c'est une plogue commanditée mais c'est parce qu'ils me l'ont envoyé que je l'ai utilisé en désespoir de cause!). C'est un bâton prétraitement mais je peux affirmer que ça peut aussi agir en ''post-traitement, pré-second lavage''. Et ça fait aussi disparaître les taches de sang, de gazon, d'huile, de graisse et de boue! Ta-daaaam!!
Vais-je venir à bout de la malédiction et cesser de bannir les vêtements blancs de la garde-robe des enfants? Euh... non quand même!
vendredi 16 septembre 2011
L'obsession du petit génie
Je dois être de la vielle école mais j'ai frémi d'angoisse quand j'ai parcouru le dossier sur les vrais bébés Einstein paru dans La Presse cette semaine.
Je n'en peux plus de cette propension à vouloir accélérer le vieillissement des enfants, notamment en les mettant dans des milieux scolaires dès l'âge de 3 ans. Junior sait lire à 4 ans et écrit en lettres attachées à 5 ans? So what? Est-ce que cela va faire de lui une meilleure personne?
Parce que, bien franchement, en tant que parent, mon objectif n'est pas de faire de mes enfants des génies des matières scolaires. Je suis leurs apprentissages rigoureusement mais ce n'est pas ce qui est essentiel pour moi. Je ne vise qu'une chose: qu'ils soient de bonnes personnes.
Tant mieux s'ils réussissent à l'école mais ce n'est pas mon objectif numéro un. Et je ne dis pas que les p'tits génies ne sont pas de bonnes personnes, mais je ne comprends pas pourquoi il faudrait les pousser à ce point à développer des aptitudes qui viendront bien en temps et lieu.
À 3 ans, je trouve ça triste de les sortir de l'enfance pour les asseoir bien sérieusement devant leurs cahiers alors qu'ils pourraient développer leur imaginaire avec des poupées, des Lego, des figurines, des crayons de couleurs et de la pâte à modeler. Il me semble qu'à cet âge, il faut développer les aptitudes sociales. On apprend à jouer à tour de rôle, à partager, à respecter les autres, pas le calcul mental.
Je me rends compte que l'enfance est en train de disparaître. Que les adultes semblent de plus en plus vouloir traiter leur enfants comme de petits adultes et je trouve ça triste. Ces moments d'enfance ne reviendront plus et j'ai l'impression que ce sera difficile pour ces enfants de trouver ''l'enfant en eux'' quand ils seront rendus vraiment grands.
Pourtant les listes d'attentes pour les pré-pré-maternelles et les garderies éducatives débordent. Ces services sont fortement en demande. Pourquoi? Je n'arrive pas à trouver la réponse. Un enfant de cet âge ne peut pas demander lui-même à ses parents de fréquenter ces établissements. Alors il faut chercher du côté des parents. Veulent-ils se donner bonne conscience parce qu'ils ont peu de temps à consacrer à leurs enfants? Sont-ils impatients? Survalorisent-ils leurs enfants? Je n'ai pas de réponse. Mais je sais que j'aurais vraiment le goût de me mettre les deux mains dans la gouache et de dessiner sur les feuilles de sudoku des petits studieux dont il est question dans le reportage.
- - - - - -
Le weekend dernier, on regardait des vidéos des enfants quand ils avaient 3 ans justement. Ils jouaient avec la fausse cuisinière, nous faisaient goûter des fausses pizzas, faisaient un spectacle de marionnettes, des bonhommes en pâte à modeler et jouaient aux parents avec une flopée de poupées. Ils s'amusaient comme des enfants de 3 ans. Aujourd'hui, ils savent tous lire, écrire, additionner et soustraire (les multiplications s'en viennent!).
Chaque chose en son temps, non?
Je n'en peux plus de cette propension à vouloir accélérer le vieillissement des enfants, notamment en les mettant dans des milieux scolaires dès l'âge de 3 ans. Junior sait lire à 4 ans et écrit en lettres attachées à 5 ans? So what? Est-ce que cela va faire de lui une meilleure personne?
Parce que, bien franchement, en tant que parent, mon objectif n'est pas de faire de mes enfants des génies des matières scolaires. Je suis leurs apprentissages rigoureusement mais ce n'est pas ce qui est essentiel pour moi. Je ne vise qu'une chose: qu'ils soient de bonnes personnes.
Tant mieux s'ils réussissent à l'école mais ce n'est pas mon objectif numéro un. Et je ne dis pas que les p'tits génies ne sont pas de bonnes personnes, mais je ne comprends pas pourquoi il faudrait les pousser à ce point à développer des aptitudes qui viendront bien en temps et lieu.
À 3 ans, je trouve ça triste de les sortir de l'enfance pour les asseoir bien sérieusement devant leurs cahiers alors qu'ils pourraient développer leur imaginaire avec des poupées, des Lego, des figurines, des crayons de couleurs et de la pâte à modeler. Il me semble qu'à cet âge, il faut développer les aptitudes sociales. On apprend à jouer à tour de rôle, à partager, à respecter les autres, pas le calcul mental.
Je me rends compte que l'enfance est en train de disparaître. Que les adultes semblent de plus en plus vouloir traiter leur enfants comme de petits adultes et je trouve ça triste. Ces moments d'enfance ne reviendront plus et j'ai l'impression que ce sera difficile pour ces enfants de trouver ''l'enfant en eux'' quand ils seront rendus vraiment grands.
Pourtant les listes d'attentes pour les pré-pré-maternelles et les garderies éducatives débordent. Ces services sont fortement en demande. Pourquoi? Je n'arrive pas à trouver la réponse. Un enfant de cet âge ne peut pas demander lui-même à ses parents de fréquenter ces établissements. Alors il faut chercher du côté des parents. Veulent-ils se donner bonne conscience parce qu'ils ont peu de temps à consacrer à leurs enfants? Sont-ils impatients? Survalorisent-ils leurs enfants? Je n'ai pas de réponse. Mais je sais que j'aurais vraiment le goût de me mettre les deux mains dans la gouache et de dessiner sur les feuilles de sudoku des petits studieux dont il est question dans le reportage.
- - - - - -
Le weekend dernier, on regardait des vidéos des enfants quand ils avaient 3 ans justement. Ils jouaient avec la fausse cuisinière, nous faisaient goûter des fausses pizzas, faisaient un spectacle de marionnettes, des bonhommes en pâte à modeler et jouaient aux parents avec une flopée de poupées. Ils s'amusaient comme des enfants de 3 ans. Aujourd'hui, ils savent tous lire, écrire, additionner et soustraire (les multiplications s'en viennent!).
Chaque chose en son temps, non?
Libellés :
Enjeux maternels,
Vider son caca
jeudi 15 septembre 2011
Les gagnantes!
Alors les familles de Caroline Laparé, Caroline Longpré et Marie-Claude Guay pourront aller voir le spectacle Clo-Clo-Rico au Monument-National le dimanche 25 septembre prochain! Bon spectacle les filles!
Et voici en rafale quelques drôles de noms que vous donneriez à des personnages dans une chanson:
Et voici en rafale quelques drôles de noms que vous donneriez à des personnages dans une chanson:
- Babine
- Bouchon
- Kouak-Kouak
- Fripouille
- Chabouda
- Gaufrette
- M.Choc
- Bouse la vache
- Mossato
- Cropète
- Minouchka
- Miaou
- Calvache
- Baron le capybara
- Bouchon
- Kouak-Kouak
- Fripouille
- Chabouda
- Gaufrette
- M.Choc
- Bouse la vache
- Mossato
- Cropète
- Minouchka
- Miaou
- Calvache
- Baron le capybara
Libellés :
Concours
mercredi 14 septembre 2011
Concours express
Vos enfants ont écouté les livres-disques de La Montagne secrète? Perso, on a «usé» les nôtres jusqu'à ce que nos disques rendent l'âme... MissLulus a adoré Un dimanche à Kyoto, JeuneHomme a préféré Le tango des animaux tandis que j'ai particulièrement eu un faible pour Un trésor dans mon jardin.
Et voici qu'il y a un spectacle! Joie! On vous offre la chance d'assister au spectacle Clo-Clo-Rico Les chansons de Claude Léveillée dimanche le 25 septembre 2011, à 11h, à la Scène Financière Sun Life du Monument-National.
La Montagne secrète et les (Z) vous offrent 4 billets pour ce spectacle. À qui la chance?
Pour participer, envoyez-nous vos coordonnées complètes ainsi qu'un nom rigolo que vous donneriez à un animal dans une chanson.
Amusez-vous... et bon spectacle!
(Tirage ce soir à 18h... donc dans exactement douze heures! Le décompte commence!)
Libellés :
Concours
lundi 12 septembre 2011
Excès de sécurité
J'ai mis une barrière en haut des marches d'escalier. J'ai mis deux barrières devant le deck de la piscine. Mais sinon, je n'ai pas outre-protégé mes enfants.
Pas de crochets ni de machins-trucs-bidules pour verrouiller les portes d'armoires (je serais virée folle à essayer de les ouvrir!). Pas de barrière anti-chutes sur le bord de leur lit lors de la transition entre bassinette et lit de grand (bon, je sais, ça compte à demi... à l'âge qu'il avait mais quand même!). Pas de bidule sur les poignées de portes pour les empêcher de tourner sinon avec un doigté magique (incapable de les faire fonctionner!)
Alors très peu pour moi des «bumpers» de lit ultra rembourrés (vous avez vu l'épaisseur... on ne parle même pas d'un truc que pour faire joli!) et encore moi d'un recouvre-robinet de bain, vendus en trio avec le tapis et la «paroi antichoc». Des fois, je me surprends à être presque choquée de voir tout ce qu'on invente pour la supposée sécurité des enfants et qui en fait est vendu pour rendre un peu parano les parents (et en plus de leur soutirer une grosse somme pour un truc pas du tout nécessaire! C'est si facile de jouer sur la corde «Vous ne voudriez pas qu'il arrive quelque chose à votre enfant!). Des exemples: le protège-siège-de-charriot-d'épicerie (qui va traîner cela dans sa sacoche!) et le moniteur vidéo pour surveiller son enfant (en format "cellulaire").
Vous en avez d'autres?
Pas de crochets ni de machins-trucs-bidules pour verrouiller les portes d'armoires (je serais virée folle à essayer de les ouvrir!). Pas de barrière anti-chutes sur le bord de leur lit lors de la transition entre bassinette et lit de grand (bon, je sais, ça compte à demi... à l'âge qu'il avait mais quand même!). Pas de bidule sur les poignées de portes pour les empêcher de tourner sinon avec un doigté magique (incapable de les faire fonctionner!)
Alors très peu pour moi des «bumpers» de lit ultra rembourrés (vous avez vu l'épaisseur... on ne parle même pas d'un truc que pour faire joli!) et encore moi d'un recouvre-robinet de bain, vendus en trio avec le tapis et la «paroi antichoc». Des fois, je me surprends à être presque choquée de voir tout ce qu'on invente pour la supposée sécurité des enfants et qui en fait est vendu pour rendre un peu parano les parents (et en plus de leur soutirer une grosse somme pour un truc pas du tout nécessaire! C'est si facile de jouer sur la corde «Vous ne voudriez pas qu'il arrive quelque chose à votre enfant!). Des exemples: le protège-siège-de-charriot-d'épicerie (qui va traîner cela dans sa sacoche!) et le moniteur vidéo pour surveiller son enfant (en format "cellulaire").
Vous en avez d'autres?
vendredi 9 septembre 2011
Une activité à tout prix?
Jusqu'à leurs 6 ans, mes trois enfants ont multiplié les cours de théâtre, d'équitation, de danse créative et de natation à notre plus grande joie jusqu'à ce qu'ils n'en manifestent plus l'envie. On a alors coupé court aux cours et on a pu profiter de nos samedis matins en famille. On a eu 2 ans de break fort apprécié à traîner en robe de chambre et en pantoufles. Voulez-vous suivre un cours cette année? ''Noooon'', répondaient-ils en choeur (notez ici l'absence de protestation de notre part).
Mais voilà que depuis l'hiver dernier Momo me harcèle pour suivre un cours de chant. Elle colle des post-it incitatifs sur mon séchoir à cheveux, sur ma table de chevet, autour de mon réveil-matin, sur mon tube de dentifrice... Un arbre complet a sans doute dû être abattu pour faire passer ses messages. Difficile de faire comme si je n'avais rien vu... Je m'étais donc résignée à faire le taxi tous les samedis matins, 9h, jusqu'à ce que je réalise que les 240$ exigés (pour 1 heure de cours de chant par semaine) étaient en fait 5 versements de 240$!
Vous avez bien calculé: on parle ici de 1200$ pour l'année (qui dure 32 semaines). Avoir été assise, je serais tombée en bas de ma chaise! Y a-t-il un enfant sur cette Terre qui mérite qu'on investisse 1200$ par année dans son apprentissage du chant? Même la mère de Céline n'a pas payé ça! Et, du coup, j'ai revu les ''performances'' des chanteurs solistes du spectacle de fin d'année de cette école (auxquels j'ai assisté quelques années de suite quand Momo faisait du théâtre et Miss Lulus du ballet... pour bien moins cher que ça!). Je me suis rappelée la comptine chantonnée approximativement par une fillette de 3 ans et cet autre soliste qui faussait tellement qu'on s'était dit qu'il aurait mieux fait de s'inscrire au soccer. Et j'ai tout à coup réalisé que leurs parents avaient payé 1200$ pour... ça?!?!?
Alors j'ai trouvé un plan B et j'ai inscris Momo a une chorale de chant classique pour 2 versements de... 65$. Elle va apprendre à lire une partition, à contrôler son souffle, à faire des vocalises et de la pose de voix, le tout dans un esprit de groupe fort sympathique. Momo est revenue ravie de sa première répétition et... il y a déjà 4 spectacles à l'agenda pour le temps des Fêtes. (et c'est le mercredi soir ;-)
Un méchant bon deal, hein?
Suis-je la seule cheap finie ici ou c'est exagéré d'investir autant pour un enfant dont le talent est tout de même limité (soyons francs, les prodiges sont rares en ce bas monde!)?
Mais voilà que depuis l'hiver dernier Momo me harcèle pour suivre un cours de chant. Elle colle des post-it incitatifs sur mon séchoir à cheveux, sur ma table de chevet, autour de mon réveil-matin, sur mon tube de dentifrice... Un arbre complet a sans doute dû être abattu pour faire passer ses messages. Difficile de faire comme si je n'avais rien vu... Je m'étais donc résignée à faire le taxi tous les samedis matins, 9h, jusqu'à ce que je réalise que les 240$ exigés (pour 1 heure de cours de chant par semaine) étaient en fait 5 versements de 240$!
Vous avez bien calculé: on parle ici de 1200$ pour l'année (qui dure 32 semaines). Avoir été assise, je serais tombée en bas de ma chaise! Y a-t-il un enfant sur cette Terre qui mérite qu'on investisse 1200$ par année dans son apprentissage du chant? Même la mère de Céline n'a pas payé ça! Et, du coup, j'ai revu les ''performances'' des chanteurs solistes du spectacle de fin d'année de cette école (auxquels j'ai assisté quelques années de suite quand Momo faisait du théâtre et Miss Lulus du ballet... pour bien moins cher que ça!). Je me suis rappelée la comptine chantonnée approximativement par une fillette de 3 ans et cet autre soliste qui faussait tellement qu'on s'était dit qu'il aurait mieux fait de s'inscrire au soccer. Et j'ai tout à coup réalisé que leurs parents avaient payé 1200$ pour... ça?!?!?
Alors j'ai trouvé un plan B et j'ai inscris Momo a une chorale de chant classique pour 2 versements de... 65$. Elle va apprendre à lire une partition, à contrôler son souffle, à faire des vocalises et de la pose de voix, le tout dans un esprit de groupe fort sympathique. Momo est revenue ravie de sa première répétition et... il y a déjà 4 spectacles à l'agenda pour le temps des Fêtes. (et c'est le mercredi soir ;-)
Un méchant bon deal, hein?
Suis-je la seule cheap finie ici ou c'est exagéré d'investir autant pour un enfant dont le talent est tout de même limité (soyons francs, les prodiges sont rares en ce bas monde!)?
Libellés :
N'importe quoi,
Vider son caca
mercredi 7 septembre 2011
Les limites du trois options
Plus nos enfants vieillissent, moins on sait comment réagir. En fait, non! Plus on les connait, mais en même temps, plus leurs petits problèmes se multiplient et se complexifient à la fois. Plus les situations sont délicates, plus leurs questionnements nous clouent le bec, plus ils posent des questions, moins on dort la nuit. Bref, je suis certaine que vous comprenez. Ils grandissent et ce n'est plus aussi simple de trouver des solutions à ce qui se passe.
C'était si facile quand ils étaient petits. Devant à peu près n'importe quel problème ou pleurs, on avait trois choix pour les calmer: leur donner à boire, les changer de couche ou un petit tour dans un truc qui bouge (chaise vibrante, balançoire, dessus de sécheuse, etc.).
Habituellement, n'importe quel petit dérangement finissait par se résorber avec un des éléments de ce trio.
Une amie m'a raconté que lorsque son garçon, de maintenant 6 ans, est tannant et qu'elle ne sait plus trop quoi faire avec lui, elle le "menace" de l'allaiter... Évidemment, elle ne le fait pas. Elle se remémore seulement la facilité du temps passé où tout se réglait si bien. Bon truc! Car habituellement, le mauvais comportement arrête! Ou moins la dédramatisation de la situation fait en sorte qu'on reprend notre souffle et trouve une solution adaptée à la réalité d'aujourd'hui.
Oui, ils parlent rendus grands, mais ça ne nous aide pas nécessairement à passer à travers une crise!
C'est vrai que c'était plus facile de les calmer, petits. Devant, un endormissement difficile, on sortait notre trio de solutions sans trop chercher des causes plus psychologiques au non-dodo. Désormais, une grande MissLulus de 8 ans, ça ne veut pas de biberon de lait chaud, ni se faire "shaker" un peu et encore moins se faire changer de couche. Mais ça continue, parfois, à avoir du mal à dormir. Elle pense trop? Elle est trop fatiguée? A-t-elle attrapée un virus? As-tu mal quelque part, MissLulus? Es-tu stressée? Quelqu'un t'a-t-il fait de la peine? Et si on la taxait à l'école? Aimes-tu ton professeur? As-tu eu une chicane d'amies? On se pose (et lui pose) mille questions... Invariablement, sa réponse est non.
- Voudrais-tu une tasse de tisane pour qu'on en jase?
- Eurk! Non! Je veux juste me relever un peu. Je ne m'endors juste pas. Ça arrive, bon!
- Euh, oui oui...
- J'peux-tu jouer à la Wii?
Je pense que je me suis fait avoir! Je me pose trop de questions. Bah... et si j'allais me faire un lait chaud pour réfléchir à tout cela...
C'était si facile quand ils étaient petits. Devant à peu près n'importe quel problème ou pleurs, on avait trois choix pour les calmer: leur donner à boire, les changer de couche ou un petit tour dans un truc qui bouge (chaise vibrante, balançoire, dessus de sécheuse, etc.).
Habituellement, n'importe quel petit dérangement finissait par se résorber avec un des éléments de ce trio.
Une amie m'a raconté que lorsque son garçon, de maintenant 6 ans, est tannant et qu'elle ne sait plus trop quoi faire avec lui, elle le "menace" de l'allaiter... Évidemment, elle ne le fait pas. Elle se remémore seulement la facilité du temps passé où tout se réglait si bien. Bon truc! Car habituellement, le mauvais comportement arrête! Ou moins la dédramatisation de la situation fait en sorte qu'on reprend notre souffle et trouve une solution adaptée à la réalité d'aujourd'hui.
Oui, ils parlent rendus grands, mais ça ne nous aide pas nécessairement à passer à travers une crise!
C'est vrai que c'était plus facile de les calmer, petits. Devant, un endormissement difficile, on sortait notre trio de solutions sans trop chercher des causes plus psychologiques au non-dodo. Désormais, une grande MissLulus de 8 ans, ça ne veut pas de biberon de lait chaud, ni se faire "shaker" un peu et encore moins se faire changer de couche. Mais ça continue, parfois, à avoir du mal à dormir. Elle pense trop? Elle est trop fatiguée? A-t-elle attrapée un virus? As-tu mal quelque part, MissLulus? Es-tu stressée? Quelqu'un t'a-t-il fait de la peine? Et si on la taxait à l'école? Aimes-tu ton professeur? As-tu eu une chicane d'amies? On se pose (et lui pose) mille questions... Invariablement, sa réponse est non.
- Voudrais-tu une tasse de tisane pour qu'on en jase?
- Eurk! Non! Je veux juste me relever un peu. Je ne m'endors juste pas. Ça arrive, bon!
- Euh, oui oui...
- J'peux-tu jouer à la Wii?
Je pense que je me suis fait avoir! Je me pose trop de questions. Bah... et si j'allais me faire un lait chaud pour réfléchir à tout cela...
Libellés :
Angoisses maternelles,
Enjeux maternels
lundi 5 septembre 2011
Jusqu'où sommes-nous de bons parents?
Cette chronique d'Émilie Dubreuil m'a fait réfléchir ces derniers temps. Notamment après avoir été critiquée sur ce blogue pour avoir lancé une ''Opération Autonomie'' chez moi. En résumé, on me disait de ne pas imposer des tâches de grands à mes enfants, de ne pas les laisser faire les choses seuls mais de les aider. Sauf que ça fait 7 ans que je les aide à faire 1000 choses. Rendus à 8 ans, il y a des choses pour lesquelles je juge qu'ils n'ont plus besoin d'aide. Jusqu'où doit-on garder ses enfants ''enfants'' quand eux ne demandent qu'à grandir, expérimenter, se tromper et apprendre?
En général, je nous trouve surprotecteurs avec nos enfants. Chaque fois qu'on les empêche de se faire mal, on les prive d'une bonne occasion d'apprendre. Mais c'est plus fort que nous, je l'admets.
Je nous trouve aussi ''over-enthousiastes'' avec nos enfants. L'autre jour, Lolo nous faisait son show de Michael Jackson (depuis qu'il a eu le jeu Michael Jackson Experience sur la Wii, il multiplie les moonwalk) et on était tous en train d'applaudir et de siffler comme des malades. Je me suis dit: ''Wow! Quand je faisais mon show de Cindy Lauper à ma famille, ils jasaient et fumaient et s'en foutaient pas mal. J'aurais trippé d'avoir un public de même!'' Sauf que, est-ce qu'on en fait trop? (car on s'entend que Lolo n'est pas le prochain Nico Archambault!)
Ce n'est pas toujours facile de trouver l'équilibre entre la protection et l'autonomie, la valorisation de l'estime de soi et la survalorisation tout court.
Dans sa chronique cité plus haut, Émilie Dubreuil nous parle de cet ami dont les parents (géniaux, merveilleux, coolissimes) l'ont toujours encouragé et supporté dans absolument tout: changer de programmes d'études à répétition, voyager à travers le monde et qui, à l'âge adulte, est... perdu. Trop de choix s'offrent à lui et il ne sait plus quoi faire. Elle évoque aussi ces jeunes adultes qui se retrouvent chez le psy en proie à un grand vide intérieur parce que leur vie a toujours été lisse, parfaite, heureuse, merveilleuse.
Elle dit: ''L'hypothèse d'un chercheur de l'UCLA (...) est que les parents qui font tout leur possible pour que leurs enfants ne ressentent pas de frustrations, d'anxiété, de déceptions les rendent inaptes à les supporter à l'âge adulte. Un peu comme le système immunitaire doit être exposé aux bactéries pour se fortifier, un enfant doit être exposé au malheur. Or, à l'époque où l'on ne fait qu'un ou deux enfants par famille, nos enfants sont nos œuvres d'art et on ne veut pas qu'ils souffrent...On ne veut pas non plus qu'ils nous détestent alors que ce serait bon pour eux. Donc, on les contente, on est amis avec eux, on dialogue. Cette tendance se reflète aussi à l'extérieur de la cellule familiale. La psychologue du concept très prisé chez les pédagogues, de la valorisation de l'estime de soi. Plus de perdants, plus de gagnants dans les ligues sportives, plus de notes dans le bulletin, plus d'échecs à l'école... Bref, tout pour que l'enfant ne se sente jamais dévalorisé.''
On vise tous le meilleur pour nos enfants mais quelle est la limite à ne pas franchir pour que le meilleur ne se transforme pas en pire? À quel moment ''aider'' nos enfants ne fait que leur ''nuire''? Ça mérite réflexion vous ne trouvez pas?
En général, je nous trouve surprotecteurs avec nos enfants. Chaque fois qu'on les empêche de se faire mal, on les prive d'une bonne occasion d'apprendre. Mais c'est plus fort que nous, je l'admets.
Je nous trouve aussi ''over-enthousiastes'' avec nos enfants. L'autre jour, Lolo nous faisait son show de Michael Jackson (depuis qu'il a eu le jeu Michael Jackson Experience sur la Wii, il multiplie les moonwalk) et on était tous en train d'applaudir et de siffler comme des malades. Je me suis dit: ''Wow! Quand je faisais mon show de Cindy Lauper à ma famille, ils jasaient et fumaient et s'en foutaient pas mal. J'aurais trippé d'avoir un public de même!'' Sauf que, est-ce qu'on en fait trop? (car on s'entend que Lolo n'est pas le prochain Nico Archambault!)
Ce n'est pas toujours facile de trouver l'équilibre entre la protection et l'autonomie, la valorisation de l'estime de soi et la survalorisation tout court.
Dans sa chronique cité plus haut, Émilie Dubreuil nous parle de cet ami dont les parents (géniaux, merveilleux, coolissimes) l'ont toujours encouragé et supporté dans absolument tout: changer de programmes d'études à répétition, voyager à travers le monde et qui, à l'âge adulte, est... perdu. Trop de choix s'offrent à lui et il ne sait plus quoi faire. Elle évoque aussi ces jeunes adultes qui se retrouvent chez le psy en proie à un grand vide intérieur parce que leur vie a toujours été lisse, parfaite, heureuse, merveilleuse.
Elle dit: ''L'hypothèse d'un chercheur de l'UCLA (...) est que les parents qui font tout leur possible pour que leurs enfants ne ressentent pas de frustrations, d'anxiété, de déceptions les rendent inaptes à les supporter à l'âge adulte. Un peu comme le système immunitaire doit être exposé aux bactéries pour se fortifier, un enfant doit être exposé au malheur. Or, à l'époque où l'on ne fait qu'un ou deux enfants par famille, nos enfants sont nos œuvres d'art et on ne veut pas qu'ils souffrent...On ne veut pas non plus qu'ils nous détestent alors que ce serait bon pour eux. Donc, on les contente, on est amis avec eux, on dialogue. Cette tendance se reflète aussi à l'extérieur de la cellule familiale. La psychologue du concept très prisé chez les pédagogues, de la valorisation de l'estime de soi. Plus de perdants, plus de gagnants dans les ligues sportives, plus de notes dans le bulletin, plus d'échecs à l'école... Bref, tout pour que l'enfant ne se sente jamais dévalorisé.''
On vise tous le meilleur pour nos enfants mais quelle est la limite à ne pas franchir pour que le meilleur ne se transforme pas en pire? À quel moment ''aider'' nos enfants ne fait que leur ''nuire''? Ça mérite réflexion vous ne trouvez pas?
Libellés :
Enjeux maternels
vendredi 2 septembre 2011
Se mêler de ses affaires
Bien souvent, mes parents me répètent: «dans mon temps, si notre professeur nous punissait ou nous donnait une retenue, quand on arrivait à la maison, nos parents nous en donnaient une autre punition». C'était l'époque où l'école avait toujours raison.
Aujourd'hui, malheureusement pour les professeurs, c'est l'inverse. Après avoir puni ou réprimandé l'enfant, le parent de ce dernier vient «sauver» son enfant et réclamer des excuses. C'est tout juste si le parent ne "punit" pas l'enfant.
Il faut savoir se mêler de ses affaires et - à moins de fautes graves - prendre le côté de l'école, je pense.
Mais il y a toujours des exceptions.
Mardi matin, jour de la rentrée de MissLulus, on nous avait assuré que le transport scolaire sera en place pour le midi (c'était une de ces fabuleuses demi-journée!) et qu'on ramènerait les enfants à leur arrêt.
Problème d'horaire du service de transport: retard de l'autobus, une nouvelle chauffeure se voit attribuer le trajet à la dernière minute, elle ne le suit pas et est passablement mélangée. Résultat? 45 minutes après la fin des classes, JeuneHomme, (Z)amoureux et moi sommes toujours sur le coin de la rue, morts d'inquiétude. Je vous épargne les détails. Ah pis non! On a appelé 3 fois à l'école pour se faire répondre «Les autobus sont partis en retard. C'est la faute du transporteur!», «Ça ne devrait pas être long...», etc. Bref, près de 55 minutes après son départ de l'école, je retrouve MissLulus! Voyant que la chauffeure ne connaissait pas son chemin et qu'elle tournait en rond dans les rues de la ville (dans des coins où le trajet ne passe même pas), MissLulus et deux amies ont demandé à débarquer près de la maison chez son père. Par chance, la copine de celui-ci était à la maison et a pu rapidement venir reconduire les trois fillettes à l'arrêt.
En voiture, on est parti chercher l'autobus car il y devait aussi débarquer à notre arrêt deux fillettes en première année. Leur mère était folle d'inquiétude aussi. On a retrouvé l'autobus et discuter avec une chauffeure passablement "pas là", dépassée par les événements et qui a tout de suite lancé «C'est pas de ma faute!». Ça, c'est rassurant. Quand elle a ramené les deux fillettes - on l'a suivi - on lui a demandé comment elle a pu obtempérer à la demande des enfants de débarquer un peu partout dans la ville, là où il n'y avait même pas d'arrêt prévu. «Ben, c'est pas de ma faute! Elle m'a dit que c'était chez son père!». Et elle est repartie. Sans même s'excuser ne réalisant pas que son geste aurait pu être très grave. Qui sait si c'était vraiment la maison chez son père? Qui sait si MissLulus ne se serait pas buter à une porte verrouillée et une maison vide? Qui sait si elle ne s'est pas juste trompée? Qui sait ce qui aurait pu lui arriver? Et quoi? Les enfants lui auraient demandé de débarquer au parc, sur le boulevard ou au dépanneur et elle aurait dit oui, juste parce qu'on le lui avait demandé? Irresponsable.
J'ai rappelé à l'école pour leur signifier que c'était inadmissible qu'un chauffeur agisse ainsi en plus que dans leur foutu règlement, on indique clairement que le chauffeur ne peut pas descendre les enfants à d'autres endroits sur le parcours. Jamais.
Ce n'est pas le retard ni même le fait qu'elle était mêlée dans son trajet qui m'importe. Cela, je m'en fous et je comprends. Mais c'est le fait de ne pas avoir réfléchi avant de laisser descendre des enfants n'importe où. Et ma fille et ses trois amies ne sont pas les seules. D'autres enfants ont demandé à descendre...
Je croyais que l'école nous aiderait et se plaindrait immédiatement auprès du service des transports de la commission scolaire. Pourtant, quand on leur a téléphoné, le lendemain matin: il n'était au courant de rien. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Wow! Ça se parle ces gens-là!
Habituellement, je suis très conciliante et prête à faire équipe. Mais là, nous ferons - les parents des enfants de cet autobus - équipe seuls ensemble. Et on va se mêler de nos affaires, croyez-moi, jusqu'au bout, parce que la sécurité de nos enfants... c'est de nos affaires!
Et vous, quand vous êtes vous mêlés de vos affaires?
Aujourd'hui, malheureusement pour les professeurs, c'est l'inverse. Après avoir puni ou réprimandé l'enfant, le parent de ce dernier vient «sauver» son enfant et réclamer des excuses. C'est tout juste si le parent ne "punit" pas l'enfant.
Il faut savoir se mêler de ses affaires et - à moins de fautes graves - prendre le côté de l'école, je pense.
Mais il y a toujours des exceptions.
Mardi matin, jour de la rentrée de MissLulus, on nous avait assuré que le transport scolaire sera en place pour le midi (c'était une de ces fabuleuses demi-journée!) et qu'on ramènerait les enfants à leur arrêt.
Problème d'horaire du service de transport: retard de l'autobus, une nouvelle chauffeure se voit attribuer le trajet à la dernière minute, elle ne le suit pas et est passablement mélangée. Résultat? 45 minutes après la fin des classes, JeuneHomme, (Z)amoureux et moi sommes toujours sur le coin de la rue, morts d'inquiétude. Je vous épargne les détails. Ah pis non! On a appelé 3 fois à l'école pour se faire répondre «Les autobus sont partis en retard. C'est la faute du transporteur!», «Ça ne devrait pas être long...», etc. Bref, près de 55 minutes après son départ de l'école, je retrouve MissLulus! Voyant que la chauffeure ne connaissait pas son chemin et qu'elle tournait en rond dans les rues de la ville (dans des coins où le trajet ne passe même pas), MissLulus et deux amies ont demandé à débarquer près de la maison chez son père. Par chance, la copine de celui-ci était à la maison et a pu rapidement venir reconduire les trois fillettes à l'arrêt.
En voiture, on est parti chercher l'autobus car il y devait aussi débarquer à notre arrêt deux fillettes en première année. Leur mère était folle d'inquiétude aussi. On a retrouvé l'autobus et discuter avec une chauffeure passablement "pas là", dépassée par les événements et qui a tout de suite lancé «C'est pas de ma faute!». Ça, c'est rassurant. Quand elle a ramené les deux fillettes - on l'a suivi - on lui a demandé comment elle a pu obtempérer à la demande des enfants de débarquer un peu partout dans la ville, là où il n'y avait même pas d'arrêt prévu. «Ben, c'est pas de ma faute! Elle m'a dit que c'était chez son père!». Et elle est repartie. Sans même s'excuser ne réalisant pas que son geste aurait pu être très grave. Qui sait si c'était vraiment la maison chez son père? Qui sait si MissLulus ne se serait pas buter à une porte verrouillée et une maison vide? Qui sait si elle ne s'est pas juste trompée? Qui sait ce qui aurait pu lui arriver? Et quoi? Les enfants lui auraient demandé de débarquer au parc, sur le boulevard ou au dépanneur et elle aurait dit oui, juste parce qu'on le lui avait demandé? Irresponsable.
J'ai rappelé à l'école pour leur signifier que c'était inadmissible qu'un chauffeur agisse ainsi en plus que dans leur foutu règlement, on indique clairement que le chauffeur ne peut pas descendre les enfants à d'autres endroits sur le parcours. Jamais.
Ce n'est pas le retard ni même le fait qu'elle était mêlée dans son trajet qui m'importe. Cela, je m'en fous et je comprends. Mais c'est le fait de ne pas avoir réfléchi avant de laisser descendre des enfants n'importe où. Et ma fille et ses trois amies ne sont pas les seules. D'autres enfants ont demandé à descendre...
Je croyais que l'école nous aiderait et se plaindrait immédiatement auprès du service des transports de la commission scolaire. Pourtant, quand on leur a téléphoné, le lendemain matin: il n'était au courant de rien. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Wow! Ça se parle ces gens-là!
Habituellement, je suis très conciliante et prête à faire équipe. Mais là, nous ferons - les parents des enfants de cet autobus - équipe seuls ensemble. Et on va se mêler de nos affaires, croyez-moi, jusqu'au bout, parce que la sécurité de nos enfants... c'est de nos affaires!
Et vous, quand vous êtes vous mêlés de vos affaires?
Libellés :
Échos d'école
Inscription à :
Articles (Atom)