Ma vie reprend son rythme normal cette semaine et c'est fou comme je me rends compte que j'ai du temps.
Autant je débordais ces dernières semaines (pour cause de rush temporaire au boulot + un nouveau projet (Z)), autant je ne me sens pas bousculée par le temps ces jours-ci.
Je travaille à temps plein dans un bureau du centre-ville et TriplePapa a autant de boulot que moi. Nos enfants vont à 3 écoles différentes, ils ont des handicaps qui nous demandent plus d'attention, nos parents sont malades (et nous sommes tous les deux enfants uniques...), les (Z)imparfaites ont plein de projets, mes enfants aussi (un blogue, des activités, des spectacles), mais il nous reste du temps (pour aller promener le chien, jouer à des jeux, écouter des émissions niaiseuses, jaser, rire, popoter).
On a l'air d'en avoir plein l'assiette mais, dans les faits, c'est pas si mal. Je n'ai pas le temps de cultiver des bonzaïs ni de lire un roman par semaine, mais je ne me sens plus pressée comme avant.
Il y a 2 ans, après un caucus familial, on s'est mis en mode Élimination. "Bon, ça suffit, qu'est-ce qu'on coupe?" est la phrase qui a changé notre vie.
- Fini les activités parascolaires le soir et les weekend (les enfants font leurs activités les midis à l'école).
- Fini les spectacles à l'école (comme je n'arrivais pas à me libérer pour aller voir mes 3 enfants à trois dates différentes - c'est toujours pendant les heures de travail!- j'y délègue un autre représentant de la famille, idéalement à la retraite.).
- Fini le ménage (y'a des professionnels pour ça!).
- Fini la télé le matin et au retour de l'école. Ça "engourdissait" les enfants, à qui on a délégué beaucoup de tâches domestiques, donc fini de vider le lave-vaisselle, fini de plier leur linge, fini de ranger leurs chambres, fini de sortir les poubelles, fini de mettre et desservir la table, etc.
- Fini de recevoir des gens à souper à chaque weekend (on va au resto ensemble ou on commande du resto et on se garde des weekends tranquilles).
- Fini de magasiner ailleurs que sur Internet (le plus possible!).
- Fini de se déplacer pour toutes les rencontres scolaires pour les enfants (on a retrouvé l'usage du téléphone).
- Fini de dire oui à tout (même les enfants ne disent plus automatiquement oui quand un ami veut venir jouer à la maison).
Parfois pour en faire plus, il faut en faire moins!
lundi 29 septembre 2014
vendredi 26 septembre 2014
Reporter ce que qu'on à faire, c'est un art!
Ce weekend, j'ai une To-Do List loooongue de même de choses à faire. C'est mon premier weekend post-rush alors depuis un bon 3 semaines, je note si bien que les choses se sont accumulées et ma liste déborde ce weekend.
Mais si j'en fais une ou deux, ça va être beau.
Ce weekend, c'est l'été et je compte bien en profiter (j'ai aussi une pile haaaaute de même de magazines à lire!).
Faudrait bien que je fasse ci ou ça. Mais moi, de quoi ai-je vraiment envie? Le coiffeur, je ne reporterai pas, c'est du repos garanti pendant une heure et demi (et j'ai des repousses d'un pouce et demi!). Sortir le linge d'hiver, je reporte indéfiniment! Facile, celle-là! Le reste aussi peut bien attendre!
Parfois, on se sent obligée de vider sa To-Do List. Moi, ma satisfaction ne vient pas en rayant les tâches accomplies mais en les inscrivant sur ma liste. Je fais des listes pour me vider la tête et ne plus avoir à me rappeler de ne pas oublier tout ce que j'ai à faire.
J'ai des listes un partout, mais elles ne me créent pas un stress supplémentaire. Elles me calment plutôt. Juste noter les choses que j'ai à faire et qu'il ne faut pas que j'oublie me fait du bien. Ensuite, j'ai le tableau complet et je n'ai aucun remords de les reporter de semaines en semaines. Alors un moment donné, sûrement d'ici les Fêtes, je vais y aller au Costco... et ma liste sera juste plus longue!
Mais si j'en fais une ou deux, ça va être beau.
Ce weekend, c'est l'été et je compte bien en profiter (j'ai aussi une pile haaaaute de même de magazines à lire!).
Faudrait bien que je fasse ci ou ça. Mais moi, de quoi ai-je vraiment envie? Le coiffeur, je ne reporterai pas, c'est du repos garanti pendant une heure et demi (et j'ai des repousses d'un pouce et demi!). Sortir le linge d'hiver, je reporte indéfiniment! Facile, celle-là! Le reste aussi peut bien attendre!
Parfois, on se sent obligée de vider sa To-Do List. Moi, ma satisfaction ne vient pas en rayant les tâches accomplies mais en les inscrivant sur ma liste. Je fais des listes pour me vider la tête et ne plus avoir à me rappeler de ne pas oublier tout ce que j'ai à faire.
J'ai des listes un partout, mais elles ne me créent pas un stress supplémentaire. Elles me calment plutôt. Juste noter les choses que j'ai à faire et qu'il ne faut pas que j'oublie me fait du bien. Ensuite, j'ai le tableau complet et je n'ai aucun remords de les reporter de semaines en semaines. Alors un moment donné, sûrement d'ici les Fêtes, je vais y aller au Costco... et ma liste sera juste plus longue!
mercredi 24 septembre 2014
Être parent: une course ou un marathon?
Y a-t-il, parfois, des phrases qui vous restent collées dans la tête? Une phrase simple, évidente souvent qui revient en boucle dans mon esprit, s’immisçant entre toutes les autres pensées et idées. Dernièrement, je discutais de lâcher-prise (on ne se le cachera pas, c'est le sujet de l'heure chez les Z ces temps-ci!) avec une femme qui m'a lancé «Vous savez, être parent, ce n'est pas un sprint. C'est un marathon!».
Je ne suis pas une adepte de la course, mais j'ai compris l'image. C'est vrai qu'un jour ou l'autre (et c'est un sentiment qui revient!), on a l'impression d'être constamment dans un sprint final... continuel. Les jours passent, rien ne change. On est toujours la pédale «au fond». Mais on ne peut pas tenir ce rythme sur du long terme ou sur une longue période. Ça n'a aucun sens. Si on aborde la parentalité dans cet esprit, on va avoir le coeur qui cogne dans la poitrine tout le temps et on risque de tomber dans tous les sens possibles du mot. Tout ne peut pas être toujours urgent, pressant, important. Tout ne mérite pas qu'on soit en sprint.
C'est davantage comme un marathon avec des étapes et surtout (SURTOUT!) une vitesse à soi. C'est du long terme. C'est exigeant, bien sûr. Mais on voit au loin et on s'y rend à notre rythme. Parce que c'est tellement facile de se laisser embarquer et de suivre les autres dans leur rythme de course en oubliant le nôtre. Du coup, on se sent toujours en décalage et jamais véritablement bien.
Donc, chacun doit trouver son rythme de course et éviter de se mettre en mode sprint à tous les jours. Évidemment, il y a des soirs, des weekends et des matins où on doit embrayer en sprint pour réussir un bout de chemin difficile avec mille obligations et un horaire ultraserré. Mais sur une courte période et revenir ensuite à une cadence plus "normale", moins drainante et moins essoufflante.
C'est un exercice mental plus que physique à faire. C'est choisi, à tout moment de la journée, de votre semaine ou e votre vie de parent: je le vis en sprint ou en marathon? Je choisis quel rythme?
Bonne course!
dimanche 21 septembre 2014
Nouveau look, nouveau livre!
On vous avait annoncé en janvier que l'année 2014 serait celle du lâcher-prise... Ce n'est pas pour rien, on a travaillé toute l'année sur une thérapie-choc qui propose un grand ménage dans nos vies (et potentiellement les vôtres!).
À découvrir dès le 8 octobre en librairie.
Fidèles à nous-mêmes, ce livre ne contient aucune théorie d'aucun professeur émérite scandinave et aucun expert n'a été consulté pour l'écrire. On s'est inspirées de la vraie de vraie vie (avec ses hauts et tous ses bas) pour aborder de front tout ce qui met de la pression dans nos vies.
Ce livre est pour vous! (Après le rush de la rentrée, vous le méritez bien!)
P.S. Aimez-vous notre nouveau look?
À découvrir dès le 8 octobre en librairie.
Fidèles à nous-mêmes, ce livre ne contient aucune théorie d'aucun professeur émérite scandinave et aucun expert n'a été consulté pour l'écrire. On s'est inspirées de la vraie de vraie vie (avec ses hauts et tous ses bas) pour aborder de front tout ce qui met de la pression dans nos vies.
Si vous en avez assez:
- d'être fatiguée
- de vous sentir obligée de dire oui à tout le monde
- de chercher le bonheur parfait (et de ne pas le trouver!)
- de vos enfants (parfois!)
- de vous en faire avec l'opinion des autres
- de vous sentir coupable pour tout (et pour rien!)
- des fausses bonnes idées pour concilier travail et famille
Ce livre est pour vous! (Après le rush de la rentrée, vous le méritez bien!)
P.S. Aimez-vous notre nouveau look?
vendredi 19 septembre 2014
Dans l'ancien temps (les années 80)
Depuis que mes enfants ont regardé Back to the Future, E.T. et autres films du genre, il n'en revienne pas comme je suis vieille.
Pas de cellulaire, pas d'ordinateur, pas de jeux vidéos, de pas textos, d'iTunes, de YouTube, de FaceTime, de wifi, d'Internet... quand ils me parlent de ça j'ai l'impression que je vivais au temps de mon arrière-grand-mère, sans eau courante ni électricité avec une chiotte au fond du jardin.
Aie! Pas d'Internet!
Extrait d'une conversation autour de la table après le souper:
"Comment tu faisais pour faire tes devoirs?"
- Je fouillais dans des livres à la bibliothèque. (Faces horrifiées)
"Tu faisais quoi pour écouter tes chansons préférées?"
- J'attendais qu'elles jouent à la radio et j'appuyais sur REC pis quand l'animateur parlait avant la fin de la toune, j'effaçais tout et j'attendais qu'elle rejoue. (Faces éberluées)
"Tu faisais quoi pour voir le dernier vidéo drôle?"
- Y'en avait juste à Drôle de vidéo. Pis j'écoutais même pas ça. (Faces incrédules)
"Pis les vidéos de tes groupes préférés?"
- J'écoutais Video Hits au 6 avant de souper, on n'avait pas le câble. (Faces épouvantées)
"Pauvre maman! Ça n'a pas dû être facile ta vie, hein?" (Séance de câlins, tapes d'encouragement dans le dos)
- On n'avait pas de lave-vaisselle non plus, il fallait la laver à la main. Vous, vous êtes chanceux, vous en avez un. Vous avez juste besoin de desservir la table et aller le remplir! Merci!
(Années 80: 1 ; Années 2000: 0!)
Pas de cellulaire, pas d'ordinateur, pas de jeux vidéos, de pas textos, d'iTunes, de YouTube, de FaceTime, de wifi, d'Internet... quand ils me parlent de ça j'ai l'impression que je vivais au temps de mon arrière-grand-mère, sans eau courante ni électricité avec une chiotte au fond du jardin.
Aie! Pas d'Internet!
Extrait d'une conversation autour de la table après le souper:
"Comment tu faisais pour faire tes devoirs?"
- Je fouillais dans des livres à la bibliothèque. (Faces horrifiées)
"Tu faisais quoi pour écouter tes chansons préférées?"
- J'attendais qu'elles jouent à la radio et j'appuyais sur REC pis quand l'animateur parlait avant la fin de la toune, j'effaçais tout et j'attendais qu'elle rejoue. (Faces éberluées)
"Tu faisais quoi pour voir le dernier vidéo drôle?"
- Y'en avait juste à Drôle de vidéo. Pis j'écoutais même pas ça. (Faces incrédules)
"Pis les vidéos de tes groupes préférés?"
- J'écoutais Video Hits au 6 avant de souper, on n'avait pas le câble. (Faces épouvantées)
"Pauvre maman! Ça n'a pas dû être facile ta vie, hein?" (Séance de câlins, tapes d'encouragement dans le dos)
- On n'avait pas de lave-vaisselle non plus, il fallait la laver à la main. Vous, vous êtes chanceux, vous en avez un. Vous avez juste besoin de desservir la table et aller le remplir! Merci!
(Années 80: 1 ; Années 2000: 0!)
Libellés :
Angoisses maternelles
mercredi 17 septembre 2014
10 objets pour lâcher prise
5 objets dont il faut s’éloigner
1. La balance. Votre poids… so what? Au lieu de se fier à un chiffre pour savoir comment on doit se sentir, on devrait apprendre à mieux s’écouter. Jetons-la!
2. Notre ordinateur. Si vous êtes comme moi, vous passez déjà environ huit heures par jour devant votre écran pour le boulot. Le soir et le weekend, bref, le plus souvent possible, on essaie de s’en éloigner. C’est fou comme on gagne du temps et de l’énergie au lieu de regarder le 1429e participants au Ice Bucket ou le 29e vidéo de chats. Fermons-le!
3. Les guides trop sérieux sur comment manger sainement sans viande, sans gluten, sans sucre, sans rien, ceux sur les 88 manières d’élever un enfant heureux (selon un chercher suédois), l’estime de soi de votre enfant entre 0 et 18 ans, etc. Ils nous gardent dans un carcan et nous empêche de nous fier à notre plus vieil allié… notre gros bon sens. Brûlons-les!
4. Les cossins. Chaque jour, pendant au moins une semaine, on est capable de jeter au moins 10 bébelles. Des trucs inutiles, des vieux bibelots, des objets brisés, des «Je ne suis pas pour jeter ça, c’est un cadeau de ma belle-mère!», des «Au prix où je l’ai payé, je vais le garder! » et des «Tout d’un coup que ça pourrait me resservir un jour!». Plus on a du stock, plus ce bordel (car c’est rarement bien rangé!) nous renvoie en pleine face notre incapacité à ordonner notre vie. Et plus on a de stock, plus il faut s’en occuper… et on n’a pas de temps. Épurons, ça presse!
5. Le fer à repasser. Perso, il y a longtemps que j’ai balancé mon fer à repasser (avais-je acheté ça? D’où sortait-il?) dans une vente de garage. Repasser du linge? Non, merci! Je n’achète plus de vêtements qui exigent cette perte de temps.
5 objets à avoir
6. Une mijoteuse. Parce que quand l’envie de faire de la bouffe en quantité, on veut avoir ce qu’il faut sur la main. En plus, une mijoteuse, c’est comme une présence qui prépare le gros de l’ouvrage pendant qu’on y est, justement!
7. Un lave-vaisselle. Certains clament que c’est peu écologique, je dis que c’est pratique, un point c’est tout. Hop! Tout dedans (même tout croche ) et on ne voit plus la vaisselle qui traine sur le comptoir (en autant de l’avoir vidé). Moins voir de traîneries aide au bien-être avant de devenir une experte dans l’art de fermer nos yeux volontairement.
8. Du linge mou. Ils nous servent de tampons entre notre vie de fou et le confort de notre maison. Impossible de décompresser avec un soutien-gorge étouffant, des jeans serrés et un chandail qui pique un peu (il me semble qu’il n’était pas si pire quand on l’a acheté?!?). On est bien moins stressées en linge mou (quoiqu’une invitation surprise à une fête d’amis nous fasse encore avoir quelques sueurs dans le dos!).
9. Des post-its. Ils sont pratiques pour écrire un mot dans l’agenda, gribouiller une liste d’épicerie, laisser un message à notre chum sur la table de la cuisine, etc. Si possible, on jumelle notre manie de tout noter sur des post-its avec l’élaboration d’un calendrier familial qui sera bien en vue dans le centre névralgique de la maison (aussi appelé «la cuisine»). En notant tout, on évite d’oublier et de surcharger notre tête. On note et on delete dans notre esprit ensuite.
10. Du vin. Ou de l’alcool quelconque. On dira ce qu’on voudra : l’alcool ne résoudra peut-être pas nos problèmes… mais l’eau et le lait, non plus! Sans en abuser, on peut s’offrir un verre quelque part entre les devoirs et le souper. Ça aide.
Libellés :
Lâcher-prise à la manière (Z)
lundi 15 septembre 2014
Mascara ou pas?
Observation de Momo depuis qu'elle a commencé sa 6e année:
"C'est bizarre... cette année, les filles portent du mascara".
Après le vernis à ongles, le mascara est le produit de beauté qui a sûrement vu son chiffre d'affaires monter en flèche au cours des dernières années. Si on se fie à la publicité, sans cils volumineux on n'est rien.
Je m'attendais donc à ce qu'elle m'implore de suivre la tendance et qu'elle aille vider sa banque pour aller s'acheter son premier tube de mascara. Mais non!:
"Messemble que ça sert à rien de se maquiller à l'école!"
Quoi?! Ma Momo qui a le "gène de la pitoune" depuis sa naissance ne vient vraiment de dire ça?!?!
Je n'allais pas en ajouter (c'est ma nouvelle stratégie: le moins j'en dis, le mieux ça passe) quand la question "miroir" est arrivée: "Toi, à quel âge as-tu commencé à te maquiller pour aller à l'école?"
- Au Cégep. Les jours où j'avais pas d'édu.
"Ouain, ok... Au secondaire, je pourrai peut-être en mettre."
- Ben oui. Y'a pas de mal à se mettre du mascara.
"Mais tsé, on fait pas des photos de mode, on va à l'école pour apprendre!"
Bingo! Ce qui est bien à 11 ans, c'est que je n'ai plus à donner mon avis. J'ai juste à être honnête et la job se fait tout seule!
"C'est bizarre... cette année, les filles portent du mascara".
Après le vernis à ongles, le mascara est le produit de beauté qui a sûrement vu son chiffre d'affaires monter en flèche au cours des dernières années. Si on se fie à la publicité, sans cils volumineux on n'est rien.
Je m'attendais donc à ce qu'elle m'implore de suivre la tendance et qu'elle aille vider sa banque pour aller s'acheter son premier tube de mascara. Mais non!:
"Messemble que ça sert à rien de se maquiller à l'école!"
Quoi?! Ma Momo qui a le "gène de la pitoune" depuis sa naissance ne vient vraiment de dire ça?!?!
Je n'allais pas en ajouter (c'est ma nouvelle stratégie: le moins j'en dis, le mieux ça passe) quand la question "miroir" est arrivée: "Toi, à quel âge as-tu commencé à te maquiller pour aller à l'école?"
- Au Cégep. Les jours où j'avais pas d'édu.
"Ouain, ok... Au secondaire, je pourrai peut-être en mettre."
- Ben oui. Y'a pas de mal à se mettre du mascara.
"Mais tsé, on fait pas des photos de mode, on va à l'école pour apprendre!"
Bingo! Ce qui est bien à 11 ans, c'est que je n'ai plus à donner mon avis. J'ai juste à être honnête et la job se fait tout seule!
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(Z)ados ou presque,
Échos d'école,
Grandes vérités
vendredi 12 septembre 2014
Vogue et des fillettes: au-delà de la raison?
Hier, sur Facebook, c'était le festival de l'indignation... avec raison! La cause bien sûr: les photos de Vogue Kids où on peut voir des fillettes de 10 ans (peut-être moins) dans des poses plutôt suggestives, jambes écartées, moue langoureuse, culotte bien en vue, chandail relevé (en voie d'être enlevé!), etc.
Beaucoup estiment que ces photos provoquantes s'approchent de la porno infantile et flirtent avec l'exploitation des enfants. Sans compter qu'on hypersexualise, dans les gestes et dans les tenues, les petites filles. Et puis, on se demande bien à qui s'adressent ces photos? (et qui tombera dessus!) Qui peut dire «wow» quelle bonne idée ces photos?
Sur Facebook, tout le monde s'est vite enflammé pour dénoncer ces photos. Quelqu'un a même inscrit le site web de la photographe derrière ces photos?
C'est là que je me suis questionnée.
On va s'indigner devant la photographe et lui dire que c'est scandaleux d'avoir accepté un tel contrat? Bon, c'est vrai, elle aurait pu avoir un peu de jugeotte (et de conscience sociale) pour refuser. Mais est-elle celle à blâmer en premier? Et la direction du magazine? Et... les parents? Désolée, mais ces fillettes n'ont pas fait cette séance de photos en cachette de leurs parents? Ils devaient bien être au courant. Pire, consentants. Je me questionne: qu'ont-ils dit quand ils ont vu le résultat? En sont-ils fiers? Sont-ils ceux qui poussent ces fillettes à gagner de l'argent quitte à faire n'importe quoi? Ferment-ils les yeux? Quels parents consentent à de telles pratiques? Quels parents disent vraiment «wow» devant de telles photos de leurs enfants? Disent-ils «Ben quoi, elle veut devenir mannequin? Elle n'avait pas le choix de le faire.» comme s'ils n'avaient pas le choix parce qu'ils ne veulent pas briser leurs rêves?
J'essaie de les imaginer et je n'y arrive pas. Je ne comprends pas ces parents qui acceptent d'exploiter leurs enfants ainsi. De les laisser dans la gueule du loup. Au prix de quelle gloire? De quel pognon?
Dans la vie de tous les jours, je ne suis pas très poule pour mes enfants. Mais là, je me serais transformée en lionne, toutes griffes sorties, pour les protéger même si je devais écorcher leurs rêves au passage. Au nom de la raison.
Beaucoup estiment que ces photos provoquantes s'approchent de la porno infantile et flirtent avec l'exploitation des enfants. Sans compter qu'on hypersexualise, dans les gestes et dans les tenues, les petites filles. Et puis, on se demande bien à qui s'adressent ces photos? (et qui tombera dessus!) Qui peut dire «wow» quelle bonne idée ces photos?
Sur Facebook, tout le monde s'est vite enflammé pour dénoncer ces photos. Quelqu'un a même inscrit le site web de la photographe derrière ces photos?
C'est là que je me suis questionnée.
On va s'indigner devant la photographe et lui dire que c'est scandaleux d'avoir accepté un tel contrat? Bon, c'est vrai, elle aurait pu avoir un peu de jugeotte (et de conscience sociale) pour refuser. Mais est-elle celle à blâmer en premier? Et la direction du magazine? Et... les parents? Désolée, mais ces fillettes n'ont pas fait cette séance de photos en cachette de leurs parents? Ils devaient bien être au courant. Pire, consentants. Je me questionne: qu'ont-ils dit quand ils ont vu le résultat? En sont-ils fiers? Sont-ils ceux qui poussent ces fillettes à gagner de l'argent quitte à faire n'importe quoi? Ferment-ils les yeux? Quels parents consentent à de telles pratiques? Quels parents disent vraiment «wow» devant de telles photos de leurs enfants? Disent-ils «Ben quoi, elle veut devenir mannequin? Elle n'avait pas le choix de le faire.» comme s'ils n'avaient pas le choix parce qu'ils ne veulent pas briser leurs rêves?
J'essaie de les imaginer et je n'y arrive pas. Je ne comprends pas ces parents qui acceptent d'exploiter leurs enfants ainsi. De les laisser dans la gueule du loup. Au prix de quelle gloire? De quel pognon?
Dans la vie de tous les jours, je ne suis pas très poule pour mes enfants. Mais là, je me serais transformée en lionne, toutes griffes sorties, pour les protéger même si je devais écorcher leurs rêves au passage. Au nom de la raison.
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mercredi 10 septembre 2014
J'ai des enfants-poules
Ces temps-ci, je me rends compte que plus je laisse de la liberté à mes enfants, moins ils en veulent.
Moi: "Vas-y toute seule à pieds chez ton amie, elle habite pas loin de l'école."
Momo: "Toute seule?! Voyons donc! Tu m'as jamais laissée y aller toute seule avant? Faut que je traverse plein de rues! C'est pas responsable!"
À leur âge, j'aurais sauté sur l'occasion. Partir seule, sans parents, quel sentiment de liberté! Je me serais sentie grande, fière, vivante.
Ben non. J'ai des enfants-poules, qui ne me lâchent pas d'un pouce. J'ai beau multiplier les occasions "d'autonomie et de dépassement de soi", ils aiment bien le petit confort de leur enfance.
Un psychologue me dirait "ils ne sont pas prêts". S'il fallait attendre après nos enfants pour qu'ils soient "prêts" à faire quelque chose, on attendrait à tout jamais!
Ces temps-ci, on est en mode "autonomie totale". Dernière année du primaire, fini le service de garde. Tu te gères par toi-même matin et soir. Tu cuisines, tu fais du ménage, tu ranges, tu plies ton linge, tu te responsabilises. Un pas en avant vers le secondaire. Un pas à la fois... car ça ne saute pas à pieds joints dans leur nouvelle vie de grands.
Dans leur comportement d'enfants-poules, je discerne toutefois une technique de manipulation: "Je t'aime maman, peux-tu m'aider à faire mes tâches?" Pour ça, ils sont rendus assez grands. Le reste viendra. Je ne les lâcherai pas.
Moi: "Vas-y toute seule à pieds chez ton amie, elle habite pas loin de l'école."
Momo: "Toute seule?! Voyons donc! Tu m'as jamais laissée y aller toute seule avant? Faut que je traverse plein de rues! C'est pas responsable!"
À leur âge, j'aurais sauté sur l'occasion. Partir seule, sans parents, quel sentiment de liberté! Je me serais sentie grande, fière, vivante.
Ben non. J'ai des enfants-poules, qui ne me lâchent pas d'un pouce. J'ai beau multiplier les occasions "d'autonomie et de dépassement de soi", ils aiment bien le petit confort de leur enfance.
Un psychologue me dirait "ils ne sont pas prêts". S'il fallait attendre après nos enfants pour qu'ils soient "prêts" à faire quelque chose, on attendrait à tout jamais!
Ces temps-ci, on est en mode "autonomie totale". Dernière année du primaire, fini le service de garde. Tu te gères par toi-même matin et soir. Tu cuisines, tu fais du ménage, tu ranges, tu plies ton linge, tu te responsabilises. Un pas en avant vers le secondaire. Un pas à la fois... car ça ne saute pas à pieds joints dans leur nouvelle vie de grands.
Dans leur comportement d'enfants-poules, je discerne toutefois une technique de manipulation: "Je t'aime maman, peux-tu m'aider à faire mes tâches?" Pour ça, ils sont rendus assez grands. Le reste viendra. Je ne les lâcherai pas.
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Enjeux maternels,
Petits (z)imparfaits
lundi 8 septembre 2014
10 choses à faire durant la rencontre de parents
Parce que vous êtes capable de faire plusieurs choses à la fois, voici 10 choses à faire lors d'une rencontre de parents pour connaître le nouveau prof de votre enfant.
1) Écouter. Souvent, les profs nous disent sur quoi focusser, nous explique le fonctionnement de leur classe (et des devoirs) en plus de nous révéler comment communiquer avec eux (sont-ils plus agenda, texto ou courriel).
2) Poser des questions. C'est à peu près le seul temps où on a accès à eux pendant autant de temps. Mais on pose des questions pertinentes et générales; ce n'est pas le moment de parle devant tous de nos inquiétudes toutes personnelles concernant notre enfant.
3) Observer... Les autres parents! Ah que c'est instructif. Plus vos enfants grandissent, plus vous voulez associer la face du petit tannant qui revient toujours dans la conversation du souper à la face du parent correspondant. Les ressemblances sont frappantes.
4) Prendre des notes. Tout en "évaluant" les parents, vous pouvez sûrement cibler quelques enfants avec qui vous ne voulez pas que votre enfant se lie d'amitié. Commencez la "black list" des petits amis qui ne viendront pas chez vous... (On le fait tous, essayez pas!)
5) Examiner le professeur et son environnement de travail. Ça peut vous aider pour trouver le cadeau que vous devrez lui donner à Noël et à la fin de l'année... Ça peut toujours servir. Est-il plus rouge ou blanc? Zen ou hyperactif?
6) Ne pas faire d'éclat. Ce n'est ni le temps de faire une envolée contre le ministère de l'Éducation, contre les règlements de l'école sur les lunchs santé-écolo, sur la piètre allure de la cour d'école ou vos problèmes avec le transport scolaire: vous vous trompez d'instance. Vous êtes avec le prof de votre enfant, concentrez-vous! Et n'oubliez pas que les autres parents et le prof aussi vous observent.
7) Jeter un coup d'oeil dans les affaires de vos enfants. Vous verrez si étrangement, il est bien ordonné à l'école alors qu'il peine à ranger ses millions de Lego à la maison (piquez le moyen d'incitation au rangement du prof!)
8) Ne pas faire honte à votre enfant. Ne laissez pas de surprises dans son bureau, ne collez pas de "ti-collants" sur son étui et ne parsemez pas de mille et un petits coeurs le mot que vous devez lui écrire. Le souhait des enfants: que leur parent ne se fasse pas trop remarquer...
9) Remarquer la classe. Notez mentalement la disposition des bureaux, les affiches qu'il y a sur le mur (souvent certains verbes y sont inscrits presque en entier... Alors votre enfant devrait avoir le réflexe de s'y référer et ne pas avoir ces fautes dans ses travaux!), les coins intéressants (le panier avec les jeux de logique, le coin des revues, etc.), etc. Ainsi, ça vous donne des points de repère quand votre enfant vous raconte sa journée.
10) Respirer. N'oubliez pas que votre enfant est au primaire. Il doit apprendre, progresser et avoir de bonnes notes. Selon ses propres compétences et ses forces. Performer à tout prix, au primaire, c'est du délire. Personne ne va lui demander sa moyenne en mathématiques en 3e année du primaire quand il postulera pour son emploi. C'est important l'école; les notes moins. Il faut surtout préserver le goût d'apprendre, l'imagination et la curiosité intellectuelle. Le reste suivra.
1) Écouter. Souvent, les profs nous disent sur quoi focusser, nous explique le fonctionnement de leur classe (et des devoirs) en plus de nous révéler comment communiquer avec eux (sont-ils plus agenda, texto ou courriel).
2) Poser des questions. C'est à peu près le seul temps où on a accès à eux pendant autant de temps. Mais on pose des questions pertinentes et générales; ce n'est pas le moment de parle devant tous de nos inquiétudes toutes personnelles concernant notre enfant.
3) Observer... Les autres parents! Ah que c'est instructif. Plus vos enfants grandissent, plus vous voulez associer la face du petit tannant qui revient toujours dans la conversation du souper à la face du parent correspondant. Les ressemblances sont frappantes.
4) Prendre des notes. Tout en "évaluant" les parents, vous pouvez sûrement cibler quelques enfants avec qui vous ne voulez pas que votre enfant se lie d'amitié. Commencez la "black list" des petits amis qui ne viendront pas chez vous... (On le fait tous, essayez pas!)
5) Examiner le professeur et son environnement de travail. Ça peut vous aider pour trouver le cadeau que vous devrez lui donner à Noël et à la fin de l'année... Ça peut toujours servir. Est-il plus rouge ou blanc? Zen ou hyperactif?
6) Ne pas faire d'éclat. Ce n'est ni le temps de faire une envolée contre le ministère de l'Éducation, contre les règlements de l'école sur les lunchs santé-écolo, sur la piètre allure de la cour d'école ou vos problèmes avec le transport scolaire: vous vous trompez d'instance. Vous êtes avec le prof de votre enfant, concentrez-vous! Et n'oubliez pas que les autres parents et le prof aussi vous observent.
7) Jeter un coup d'oeil dans les affaires de vos enfants. Vous verrez si étrangement, il est bien ordonné à l'école alors qu'il peine à ranger ses millions de Lego à la maison (piquez le moyen d'incitation au rangement du prof!)
8) Ne pas faire honte à votre enfant. Ne laissez pas de surprises dans son bureau, ne collez pas de "ti-collants" sur son étui et ne parsemez pas de mille et un petits coeurs le mot que vous devez lui écrire. Le souhait des enfants: que leur parent ne se fasse pas trop remarquer...
9) Remarquer la classe. Notez mentalement la disposition des bureaux, les affiches qu'il y a sur le mur (souvent certains verbes y sont inscrits presque en entier... Alors votre enfant devrait avoir le réflexe de s'y référer et ne pas avoir ces fautes dans ses travaux!), les coins intéressants (le panier avec les jeux de logique, le coin des revues, etc.), etc. Ainsi, ça vous donne des points de repère quand votre enfant vous raconte sa journée.
10) Respirer. N'oubliez pas que votre enfant est au primaire. Il doit apprendre, progresser et avoir de bonnes notes. Selon ses propres compétences et ses forces. Performer à tout prix, au primaire, c'est du délire. Personne ne va lui demander sa moyenne en mathématiques en 3e année du primaire quand il postulera pour son emploi. C'est important l'école; les notes moins. Il faut surtout préserver le goût d'apprendre, l'imagination et la curiosité intellectuelle. Le reste suivra.
Libellés :
Échos d'école,
Guide des compétences parentales
vendredi 5 septembre 2014
Les hormones du braillage
Alors que je me croyais sortie de cet enfer de la petite enfance - le braillage -, voilà que j'y replonge depuis que mes filles vivent un SPM mensuel.
Il y a le braillage involontaire associé majoritairement à la "pire chose de ma viiiie". Entrent dans cette catégorie: l'apparition d'un bouton, une "humiliation" devant un garçon, une occasion non saisie de faire sa marque auprès d'un prospect, une gaffe commise à l'école, des cheveux moches, un malentendu avec une amie. Bref, les classiques (qui n'ont pas tellement changé avec les années, à part "une chicane par texto").
Et pour entretenir leurs larmes, mes filles:
a) ont regardé Titanic 3 fois cet été (oui, il meurt toujours Jack!)
b) ont regardé Roméo + Juliet 3 fois cet été en se tenant par la main (en larmes: "Pourquoi il meurt à la fins de tous ses fiiiilms Leonardo Di Caprio?!?")
c) m'ont traîné au cinéma voir Nos Étoiles contraires (où moi aussi j'ai braillé ma vie)
d) ont acheté le livre pour pouvoir "le relire en boucle pour le reste de ma viiiiiie") veulent reproduire cela en m'emmenant voir Si je reste... (elles sont déjà en train de lire le livre)
e) m'ont supplié de leur acheté des billets pour aller voir Le Journal d'Anne Frank au théâtre ("c'est tellement triiiiste son histoire"). On a donc du braillage réservé pour février.
f) écoutent des tounes tristounettes en chantant avec leur tripes "If you let her go, oh-oh-oh-oh-oh... c'est beauuuu!"
Et pour surenchérir le drame, mes filles utilisent un kleenex par larme. Je crois qu'elles mesurent leur peine au tas de mouchoirs qu'elles réussissent à empiler devant elles. "Mon tas est plus gros, moi c'est plus graaaave!"
Je viens de me rappeler pourquoi je me tenais juste des avec des gars à l'adolescence...
Il y a le braillage involontaire associé majoritairement à la "pire chose de ma viiiie". Entrent dans cette catégorie: l'apparition d'un bouton, une "humiliation" devant un garçon, une occasion non saisie de faire sa marque auprès d'un prospect, une gaffe commise à l'école, des cheveux moches, un malentendu avec une amie. Bref, les classiques (qui n'ont pas tellement changé avec les années, à part "une chicane par texto").
Et pour entretenir leurs larmes, mes filles:
a) ont regardé Titanic 3 fois cet été (oui, il meurt toujours Jack!)
b) ont regardé Roméo + Juliet 3 fois cet été en se tenant par la main (en larmes: "Pourquoi il meurt à la fins de tous ses fiiiilms Leonardo Di Caprio?!?")
c) m'ont traîné au cinéma voir Nos Étoiles contraires (où moi aussi j'ai braillé ma vie)
d) ont acheté le livre pour pouvoir "le relire en boucle pour le reste de ma viiiiiie") veulent reproduire cela en m'emmenant voir Si je reste... (elles sont déjà en train de lire le livre)
e) m'ont supplié de leur acheté des billets pour aller voir Le Journal d'Anne Frank au théâtre ("c'est tellement triiiiste son histoire"). On a donc du braillage réservé pour février.
f) écoutent des tounes tristounettes en chantant avec leur tripes "If you let her go, oh-oh-oh-oh-oh... c'est beauuuu!"
Et pour surenchérir le drame, mes filles utilisent un kleenex par larme. Je crois qu'elles mesurent leur peine au tas de mouchoirs qu'elles réussissent à empiler devant elles. "Mon tas est plus gros, moi c'est plus graaaave!"
Je viens de me rappeler pourquoi je me tenais juste des avec des gars à l'adolescence...
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(Z)ados ou presque
mercredi 3 septembre 2014
Mettre son poing sur la table
Ce matin, je ressors une "vieille" nouvelle. Cet été, au retour de mes vacances, j'ai appris comme tous la mort de ce jeune couple d'adolescents près de Thetford Mines. Pas de vitesse ni d'alcool en cause. Sûrement que le conducteur s'est endormi au volant. Mais le "problème" est que le conducteur avait 14 ans . Et ça, ça m'a fait sourciller. Je sais bien qu'il aurait pu avoir 17 ans et s'endormir aussi. Mais un peu comme Lise Ravary l'a écrit sur son blogue du Journal de Montréal, je me suis demandé si les parents étaient au courant que leur jeune prenait le volant. Je ne les accuse pas, là. Je voulais juste savoir s'ils savaient.
Lise Ravary a répondu à ma question et a partagé ce que je pensais aussi. Oui, la mère du jeune a essayé d'empêcher son ado de prendre la voiture, mais elle n'y est pas arrivée. Je la crois (elle s'est même cassé un doigt en frappant sur le capot de la voiture pour signifier son désaccord!), mais je trouve ça aussi inquiétant.
Qu'est-ce que je ferais si ça m'arrivait? Est-ce que je serais capable de mettre mon poing sur la table et faire tenir l'interdiction? Est-ce que mon ado obéirait? Est-ce que la notion de «permission» tient toujours en 2014?
Tenir son bout (ou mettre son poing sur la table!)... c'est l'une des choses les plus difficiles comme parent. Peu importe le sujet: tenir son bout pour que l'enfant mange ses haricots, tenir son bout pour qu'il recommence un devoir bâclé, tenir son bout pour qu'il rentre à 19h (chez nous, à 11 ans!), tenir son bout pour ne pas tolérer des mots irrespectueux, tenir son bout pour ne pas laisser porter des shorts trop courtes à l'école, tenir son bout pour qu'ils finissent un cours commencé, mais qui ne leur tentent plus, tenir son bout pour les conséquences données, tenir son bout quand on dit «non», tenir son bout pour ne pas lui redonner sa suce quand on a décidé de la faire disparaître, tenir son bout pour un paquet de trucs. Pour un jour, tenir son bout quand ce sera vraiment important.
Oui, on prône le lâcher-prise depuis le début de l'année. Mais le lâcher-prise, ce n'est pas abandonner. C'est choisir mieux pour avoir plus de temps ou d'énergie pour ce qui compte vraiment.
Lise Ravary a répondu à ma question et a partagé ce que je pensais aussi. Oui, la mère du jeune a essayé d'empêcher son ado de prendre la voiture, mais elle n'y est pas arrivée. Je la crois (elle s'est même cassé un doigt en frappant sur le capot de la voiture pour signifier son désaccord!), mais je trouve ça aussi inquiétant.
Qu'est-ce que je ferais si ça m'arrivait? Est-ce que je serais capable de mettre mon poing sur la table et faire tenir l'interdiction? Est-ce que mon ado obéirait? Est-ce que la notion de «permission» tient toujours en 2014?
Tenir son bout (ou mettre son poing sur la table!)... c'est l'une des choses les plus difficiles comme parent. Peu importe le sujet: tenir son bout pour que l'enfant mange ses haricots, tenir son bout pour qu'il recommence un devoir bâclé, tenir son bout pour qu'il rentre à 19h (chez nous, à 11 ans!), tenir son bout pour ne pas tolérer des mots irrespectueux, tenir son bout pour ne pas laisser porter des shorts trop courtes à l'école, tenir son bout pour qu'ils finissent un cours commencé, mais qui ne leur tentent plus, tenir son bout pour les conséquences données, tenir son bout quand on dit «non», tenir son bout pour ne pas lui redonner sa suce quand on a décidé de la faire disparaître, tenir son bout pour un paquet de trucs. Pour un jour, tenir son bout quand ce sera vraiment important.
Oui, on prône le lâcher-prise depuis le début de l'année. Mais le lâcher-prise, ce n'est pas abandonner. C'est choisir mieux pour avoir plus de temps ou d'énergie pour ce qui compte vraiment.
lundi 1 septembre 2014
Qui sont les (Z)imparfaites?
Journalistes, blogueuses et auteures (et amies!), Nadine Descheneaux et Nancy Coulombe sont deux mères parfaitement zinzins ayant choisi de faire fi des règles strictes de la maternité et de vivre cette aventure en toute liberté.
Elles ont commencé à bloguer en 2008 (réfugiées dans un sous-sol du 450 avec une bouteille de rosé en mains et du régurgit plein les épaules) en réaction au malaise qu’elles ressentaient face au modèle de la mère parfaite.
Au gré d’essais (et d’erreurs !), elles ont développé des trucs infaillibles pour vivre dans ce désordre organisé qu’est la vie de famille. Leur vie de mère ? Du blogue est né Le guide de survie des (Z)imparfaites, publié en 2009 aux éditions Les Intouchables, qui a permis à plusieurs milliers de mères de décompresser.
Bien qu’elles se soient affairées à détruire le modèle de superwoman en se moquant de leurs failles et en assumant leurs imperfections, dans les faits, les femmes normales (dont elles sont!) sont encore épuisées, dépassées, fatiguées, à boutte et stressées. C’est pourquoi elles publient, à l’automne 2014, Assez, c’est assez!, le seul vrai guide du lâcher-prise des (Z)imparfaites, aux éditions Druide. Il leur paraissait urgent d’offrir une voix distincte dans la cacophonie du bein-être et de la perfection. De bousculer un peu la norme (et les bien-pensants) et de dire tout haut ce que plusieurs pensent tout bas, sans jamais s’enfarger dans les fleurs du tapis.
Leur blogue, c’est plus plus de 1300 billets irrévérencieux, drôles ou sensibles, plus de 1,4 million de visites - dont plus de 700 000 visiteurs uniques - et plus de 2 millions de pages vues.
Chaque année, elles dressent leur désormais célèbre palmarès des pires prénoms (édition 2013, édition 2012, édition 2011, édition 2010, édition 2009, édition 2008) qui fait jaser partout.
Les (Z)imparfaites sont disponibles pour des rencontres, des conférences, des tables rondes, des débats, des entrevues et des 5 à 7 (bien sûr!). Contact : lesimparfaites@hotmail.com
À consulter: Les (Z) dans les médias
À consulter: Les (Z) dans les médias
Congés obligés
Aujourd'hui, je suis en congé. En fait, je dirais plutôt que je me suis obligée à prendre congé. Car ces temps-ci, le boulot et les projets étant ce qu'ils sont, je pourrais travailler sans arrêt jusqu'en octobre (parce que oui, en octobre, ça devrait être terminé, c'est ce qui me motive!).
Mes enfants vous diraient que je travaille en effet sans arrêt. Comme moi, ils ont bien hâte en octobre. Mais comme ce travail se fait à la maison, j'ai au moins la chance d'être dans les parages et de profiter de leurs heures de sommeil pour avancer le boulot (et gruger les miennes).
Pour survivre à ce débordement de travail, je me "booke" des congés et je les respecte. Ce ne sont pas toujours des journées complètes (comme aujourd'hui) mais des "périodes de congé". Par exemple, mes lundis soirs sont intouchables et... je ne les ai jamais autant appréciés!
Et quand je me bloque un samedi ou un dimanche PM ou soir (parce que le matin, je me lève tôt et j'ai parfois 5 heures devant moi pour avancer le boulot avant qu'ils ne se lèvent), je me sens gâtée. J'apprécie chaque minute et je ne trouve même pas que ça passe vite. La rareté a du bon!
Depuis que je déborde, je n'ai jamais été aussi peu occupée lors de mes congés. Et je me rends compte que ce court congé -plus relaxe et concentré- me repose beaucoup plus car j'en profite pleinement et je ne le remplis pas de 1001 choses à faire.
Avant, je trouvais que deux jours de congé par semaine, c'était trop peu. Ces temps-ci, ces deux jours de congé (de suite, wow!) sont un fantasme (irréalisé depuis le début août). Et je me l'offre en cadeau le weekend prochain (après tout, c'est ma fête!). Je suis excitée comme si je partais en vacances, mais non, je vais juste rien faire! Et en profiter, avant de repartir pour une autre (et dernière) traite jusqu'en octobre. Go, go, go!
Mes enfants vous diraient que je travaille en effet sans arrêt. Comme moi, ils ont bien hâte en octobre. Mais comme ce travail se fait à la maison, j'ai au moins la chance d'être dans les parages et de profiter de leurs heures de sommeil pour avancer le boulot (et gruger les miennes).
Pour survivre à ce débordement de travail, je me "booke" des congés et je les respecte. Ce ne sont pas toujours des journées complètes (comme aujourd'hui) mais des "périodes de congé". Par exemple, mes lundis soirs sont intouchables et... je ne les ai jamais autant appréciés!
Et quand je me bloque un samedi ou un dimanche PM ou soir (parce que le matin, je me lève tôt et j'ai parfois 5 heures devant moi pour avancer le boulot avant qu'ils ne se lèvent), je me sens gâtée. J'apprécie chaque minute et je ne trouve même pas que ça passe vite. La rareté a du bon!
Depuis que je déborde, je n'ai jamais été aussi peu occupée lors de mes congés. Et je me rends compte que ce court congé -plus relaxe et concentré- me repose beaucoup plus car j'en profite pleinement et je ne le remplis pas de 1001 choses à faire.
Avant, je trouvais que deux jours de congé par semaine, c'était trop peu. Ces temps-ci, ces deux jours de congé (de suite, wow!) sont un fantasme (irréalisé depuis le début août). Et je me l'offre en cadeau le weekend prochain (après tout, c'est ma fête!). Je suis excitée comme si je partais en vacances, mais non, je vais juste rien faire! Et en profiter, avant de repartir pour une autre (et dernière) traite jusqu'en octobre. Go, go, go!
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