vendredi 29 octobre 2010
Pas de ci, pas de ça!
Aujourd'hui, nos petits monstres s'en vont à l'école déguisés! Tout heureux! Même si aujourd'hui c'est une journée spéciale où quelques activités seront organisées, ont-ils eu dans leur sac d'école dans la dernière semaine des avertissements du genre: pas de costumes violents, pas de masques, pas de trucs qui font peur, pas de costumes encombrants (ils sont tellement rendus "peu" encombrants les costumes que ce sont des pyjamas!!), pas de suçons (ils pourraient s'étouffer!), pas de gomme non plus (c'est pas gérable à l'école), pas de bonbons tout courts si possible (mais "on invite les parents à donner une collation spéciale"... euh genre quoi?), etc. Il y a tellement de «pas de ci, pas de ça» qu'on se demande si c'est encore la vraie de vraie Halloween ou une pâle imitation.
C'est l'Halloween. On a le droit de se déguiser en monstres, non? Je suis d'accord pour un seul truc: les déguisements violents. J'ai vu des trucs horribles comme NightMare PromNight avec une costume de jeune fille ensanglantée, ou des personnages avec un couteau large (et avec du sang) comme une tranche de pain. Mais un pirate avec un sabre, c'est vraiment violent ou c'est le costume? Une épée de laser de Star War, c'est violent? Je ne sais plus... À ce point-là, une sorcière pourrait créer des sorts bien plus terribles dans son gros chaudron de potions...
Et les bonbons? On peut-tu ne pas faire comme si ça n'existait pas? Surtout aujourd'hui! C'est un trip de manger des bonbons librement pendant une journée à l'école... L'Halloween, c'est la fête des interdits qu'on franchit. Quand est-ce autrement que la dernière journée d'octobre qu'on va se promener dehors le soir? Quand est-ce qu'on va sonner chez nos voisins et autres inconnus? Quand est-ce qu'on change de peau pour quelques heures pour ensuite redevenir soi? Quand est-ce que nos enfants voient des adultes aussi contents qu'eux de se déguiser?
Joyeuse et terrifiante Halloween pour tous!
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Vider son caca
mercredi 27 octobre 2010
Yé! On peut travailler!
C'était écrit noir sur blanc sur le site du Chicago Tribune la semaine dernière:
It's ok, Moms. You can work.
Bon! Enfin! Parce qu'avec la nouvelle vague de mères au foyer, des fois, on se sent cheap de partir de la maison le matin le coeur léger.
Encore une étude, direz-vous. Mais oui! Et cette fois, elle fait la synthèse de 69 études menées entre 1969 et 2010.
La conclusion?
Les enfants dont les mères sont retournées travailler avant qu'ils aient l'âge de 3 ans n'ont pas plus de difficultés scolaires ni de troubles de comportement que les enfants dont les mères ont choisi de rester à la maison.
Je ne veux pas lancer un débat mère au foyer VS mère au travail (car on est toutes mères et on remplit ce rôle de notre mieux, peu importe la situation), mais ce matin, on peut vraiment partir au boulot sans culpabiliser (pour celles qui culpabilisaient encore, c'est une bonne nouvelle!)
Sur ce, je vous laisse... et je file au travail si je veux rentrer assez tôt ce soir pour pouvoir faire 3 x 30 minutes de devoirs!
Et j'en profite pour remercier toutes les éducatrices compétentes qui ont contribué à faire de mes enfants de petits êtres allumés et autonomes. Et je salue au passage toutes celles qui le font jour après jour auprès d'autres petits (z)imparfaits. Bravo les filles! (et les quelques gars!)
It's ok, Moms. You can work.
Bon! Enfin! Parce qu'avec la nouvelle vague de mères au foyer, des fois, on se sent cheap de partir de la maison le matin le coeur léger.
Encore une étude, direz-vous. Mais oui! Et cette fois, elle fait la synthèse de 69 études menées entre 1969 et 2010.
La conclusion?
Les enfants dont les mères sont retournées travailler avant qu'ils aient l'âge de 3 ans n'ont pas plus de difficultés scolaires ni de troubles de comportement que les enfants dont les mères ont choisi de rester à la maison.
Je ne veux pas lancer un débat mère au foyer VS mère au travail (car on est toutes mères et on remplit ce rôle de notre mieux, peu importe la situation), mais ce matin, on peut vraiment partir au boulot sans culpabiliser (pour celles qui culpabilisaient encore, c'est une bonne nouvelle!)
Sur ce, je vous laisse... et je file au travail si je veux rentrer assez tôt ce soir pour pouvoir faire 3 x 30 minutes de devoirs!
Et j'en profite pour remercier toutes les éducatrices compétentes qui ont contribué à faire de mes enfants de petits êtres allumés et autonomes. Et je salue au passage toutes celles qui le font jour après jour auprès d'autres petits (z)imparfaits. Bravo les filles! (et les quelques gars!)
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Enjeux maternels
lundi 25 octobre 2010
Avez-vous de sales petits secrets?
Probablement que oui! Et surtout depuis qu'on est mère. Il nous arrive de mentir, de tourner les coins ronds et même de faire des choses (ou de dire!) qu'on n'aurait jamais cru possible auparavant.
J'ai un secret pour vous:
Si vous lisez en anglais - ou si c'est un de vos futurs défis - voici deux livres délicieusement imparfaits qui juste par leur titre nous attire.
I was really a good mom before I had kids.
Dirty little secrets from Otherwise Perfect Moms
Dirty little secrets from Otherwise Perfect Moms
Les auteures? Trisha Ashworth and Amy Nobile. Nos futures amies, je vous le dis!
Voici un vidéo dans lequel elles nous disent que les mères devraient descendre leurs attentes pour mieux apprécier leur maternité.
Notre pendant américain... Je mets la main sur ces livres, empoigne mon dictionnaire français-anglais pour les doutes et je vous en donne des nouvelles.
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Imparfaitement soi-même;
vendredi 22 octobre 2010
Tu te sens un peu trop parfaite quand...
Après un pique-nique d'automne en famille composé de fruits, légumes, noix et fromages (''après une marche, on mange santé!'', avais-je dit aux enfants) dans une petite yourte achalandée au sommet du mont Orford, Lolo se plante devant une table en attachant son manteau et me lance un (peu) subtil: ''Regarde maman, y'en mange eux autres des cochonneries!''
(sourire gêné à la famille à l'air ahuri et à leurs 3 sacs de chips format club et à leur litre de Fruité.)
(sourire gêné à la famille à l'air ahuri et à leurs 3 sacs de chips format club et à leur litre de Fruité.)
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Moments embarrassants,
Petits (z)imparfaits
mercredi 20 octobre 2010
Que feriez-vous avec 17 000$ ?
Ah! Les garderies!
Des nouvelles sur les garderies, ça m'a toujours fait rire! «De nouvelles places!», «8000 enfants de plus pourront aller dans un CPE», etc. Bien sûr! De l'extérieur, ça doit paraître alléchant et surtout pleins de promesses. Sûrement encore une nouvelle qui font râler les «non-parent» se disant qu'eux, ils n'ont rien pour les accomoder... qui sait?
Mais une fois quand on a mis le pied dans l'univers de la petite enfance, on sait bien que ces milliers de places-là, on ne les voit rarement jamais près de chez soi. Où sont ces nouvelles places? Demandez à n'importe quelle maman enceinte, elle les a cherchées activement!
Et quand vous ne voulez pas envoyer vos enfants à temps plein, quand vous avez un horaire atypique, des besoins particuliers ou encore des journées de congé dans la semaine, vraiment vous faites quoi? Des garderies «sur mesure», ça n'existe pas! Vous cherchez du temps partiel, désirant garder vos enfants avec vous quelques journées? Bien souvent, vous devrez payer pour un temps plein et ne pas envoyer vos enfants tous les jours... mais cela, encore, si le CPE ou la garderie en milieu familial accepte cette dérogation au règlement. Bien des endroits n'acceptent pas cette pratique! Il faut trouver un autre parent prêt à «partager» les 5 jours, mais essayez de trouver quelqu'un qui pourrait suivre parfaitement un horaire changeant de travail... Super casse-tête!
Donc chacun se rabat sur une solution personnelle. On fait des choix, on décide d'aménager autrement notre horaire, on se tourne vers le privé en déboursant beaucoup plus que prévu et on se tord de rire quand on entend les ministres vanter le fabuleux système de garderie à 7$. C'est une utopie! Ça ne convient pas à tout le monde. Il n'y a pas assez de places partout. Il faut mettre nos enfants sur de ridicules listes d'attente avant même sa naissance (c'est comme si présentement, on se mettait nous-mêmes sur la liste d'attente pour aller se faire «parker» dans un centre pour personnes âgés!). Leur formule est parfois très (trop?) rigide. Ça donne l'impression que chacun peut prendre une réelle décision et que c'est juste pour tout le monde. FAUX.
Et si le gouvernement, dans un réel soucis d'être juste et équitable, donnait aux parents 34$ par jour par enfant - le même montant qu'il offre présentement aux services de garde - que feriez-vous? Comment géreriez-vous cet argent? On est assez grand pour décider par soi-même, non?
34$ par jour par enfant. Disons que vous en avez 2. C'est 340$ par semaine. 1360$ par mois. 17000$ pour l'année (avec 2 semaines de répit).
17 000$... ça fait rêver quand même!
Des nouvelles sur les garderies, ça m'a toujours fait rire! «De nouvelles places!», «8000 enfants de plus pourront aller dans un CPE», etc. Bien sûr! De l'extérieur, ça doit paraître alléchant et surtout pleins de promesses. Sûrement encore une nouvelle qui font râler les «non-parent» se disant qu'eux, ils n'ont rien pour les accomoder... qui sait?
Mais une fois quand on a mis le pied dans l'univers de la petite enfance, on sait bien que ces milliers de places-là, on ne les voit rarement jamais près de chez soi. Où sont ces nouvelles places? Demandez à n'importe quelle maman enceinte, elle les a cherchées activement!
Et quand vous ne voulez pas envoyer vos enfants à temps plein, quand vous avez un horaire atypique, des besoins particuliers ou encore des journées de congé dans la semaine, vraiment vous faites quoi? Des garderies «sur mesure», ça n'existe pas! Vous cherchez du temps partiel, désirant garder vos enfants avec vous quelques journées? Bien souvent, vous devrez payer pour un temps plein et ne pas envoyer vos enfants tous les jours... mais cela, encore, si le CPE ou la garderie en milieu familial accepte cette dérogation au règlement. Bien des endroits n'acceptent pas cette pratique! Il faut trouver un autre parent prêt à «partager» les 5 jours, mais essayez de trouver quelqu'un qui pourrait suivre parfaitement un horaire changeant de travail... Super casse-tête!
Donc chacun se rabat sur une solution personnelle. On fait des choix, on décide d'aménager autrement notre horaire, on se tourne vers le privé en déboursant beaucoup plus que prévu et on se tord de rire quand on entend les ministres vanter le fabuleux système de garderie à 7$. C'est une utopie! Ça ne convient pas à tout le monde. Il n'y a pas assez de places partout. Il faut mettre nos enfants sur de ridicules listes d'attente avant même sa naissance (c'est comme si présentement, on se mettait nous-mêmes sur la liste d'attente pour aller se faire «parker» dans un centre pour personnes âgés!). Leur formule est parfois très (trop?) rigide. Ça donne l'impression que chacun peut prendre une réelle décision et que c'est juste pour tout le monde. FAUX.
Et si le gouvernement, dans un réel soucis d'être juste et équitable, donnait aux parents 34$ par jour par enfant - le même montant qu'il offre présentement aux services de garde - que feriez-vous? Comment géreriez-vous cet argent? On est assez grand pour décider par soi-même, non?
34$ par jour par enfant. Disons que vous en avez 2. C'est 340$ par semaine. 1360$ par mois. 17000$ pour l'année (avec 2 semaines de répit).
17 000$... ça fait rêver quand même!
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Enjeux maternels
mardi 19 octobre 2010
Banque de lait maternel... vraiment?
Une banque de lait maternel. C'est juste moi ou j'ai comme un malaise... Un gros malaise. Je n'aurais jamais pu avoir recours à cela. Je sais, je sais, il y en a sûrement pour me dire qu'une banque de sang, c'est la même chose. Mais non, désolée, ça ne marche pas avec moi.
Et que dire du chef new-yorkais Daniel Angerer qui prépare des mets à base de lait maternel? Canular ou pas, je ne mangerai pas de petites entrées «Boule de fromage au lait maternel enrobé de graines de citrouille grillées».
Un bout de placenta avec cela?
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Conversations inutiles
lundi 18 octobre 2010
Une chirurgie esthétique après la première grossesse?
Depuis que je fréquente les cliniques de chirurgie esthétique (trio cancer/mastectomie/reconstruction mammaire oblige), je rencontre de drôles de personnages. Et je n'ai jamais vu autant de faux seins triple D de ma vie! (et TriplePapa qui tient à m'accompagner - on comprend pourquoi!- non plus!)
Je me heurte donc au culte de la perfection semaine après semaine dans le bureau du chirurgien et je suis témoin d'anecdotes parfois troublantes. Comme cette jeune femme d'à peine 25 ans qui est sortie du bureau du médecin en pétant une crise à sa mère (âgée dans la soixantaine mais avec des seins aussi fermes que des melons d'eau et des yeux bridés non génétiquement...):
- Maman, il ne veut pas me faire de redrapage!, a-t-elle hurlé avec une moue d'enfant gâtée.
(redraper quoi? me suis-je dit en regardant son tour de taille). Il m'a dit qu'il fallait avoir eu au moins deux grossesses pour faire une chirurgie.
Sa maman a réussi à formuler cette phrase entre deux boursoufles de collagène: ''Ben voyons donc! S'il veut pas le faire, on va aller en voir un autre!''
J'en suis restée estomaquée! Et dégoûtée par les ravages du culte de la perfection. Car c'est bel et bien ce que j'avais sous les yeux. Une jeune fille dans la vingtaine avec un petit mou post-grossesse tout à fait normal mais qui se trouve grosse au point de vouloir régler ça avec un coup de scalpel. Et ce, en attendant sa prochaine grossesse. Car elle a mentionné qu'elle avait bien l'intention de donner un petit frère ou une petite soeur à son p'tit pou de... 14 MOIS!
Oui, 14 mois! La pauvre fille a accouché il y a à peine 14 mois!
Et elle est prête à se coucher dans une salle d'opération et à jeter des milliers de dollars pour redevenir esthétiquement parfaite.
Un abonnement au gym? Une psychothérapie? Ça reviendrait moins cher, non?
Je me heurte donc au culte de la perfection semaine après semaine dans le bureau du chirurgien et je suis témoin d'anecdotes parfois troublantes. Comme cette jeune femme d'à peine 25 ans qui est sortie du bureau du médecin en pétant une crise à sa mère (âgée dans la soixantaine mais avec des seins aussi fermes que des melons d'eau et des yeux bridés non génétiquement...):
- Maman, il ne veut pas me faire de redrapage!, a-t-elle hurlé avec une moue d'enfant gâtée.
(redraper quoi? me suis-je dit en regardant son tour de taille). Il m'a dit qu'il fallait avoir eu au moins deux grossesses pour faire une chirurgie.
Sa maman a réussi à formuler cette phrase entre deux boursoufles de collagène: ''Ben voyons donc! S'il veut pas le faire, on va aller en voir un autre!''
J'en suis restée estomaquée! Et dégoûtée par les ravages du culte de la perfection. Car c'est bel et bien ce que j'avais sous les yeux. Une jeune fille dans la vingtaine avec un petit mou post-grossesse tout à fait normal mais qui se trouve grosse au point de vouloir régler ça avec un coup de scalpel. Et ce, en attendant sa prochaine grossesse. Car elle a mentionné qu'elle avait bien l'intention de donner un petit frère ou une petite soeur à son p'tit pou de... 14 MOIS!
Oui, 14 mois! La pauvre fille a accouché il y a à peine 14 mois!
Et elle est prête à se coucher dans une salle d'opération et à jeter des milliers de dollars pour redevenir esthétiquement parfaite.
Un abonnement au gym? Une psychothérapie? Ça reviendrait moins cher, non?
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Vider son caca
jeudi 14 octobre 2010
La conjugaison des verbes en 2010
Du plus loin que je me rappelle, j'ai appris mes verbes en récitant le je-tu-il-nous-vous-ils. Une lignée de 6 accords différents selon le pronom. Ensuite, les verbes en "er", ceux en "ir", en "oir", en "dre", etc. Même si c'est compliqué reste qu'il existe une certaine logique, des similitudes et certains trucs. Puis, les fameuses exceptions à apprendre par coeur parce qu'ici la logique fout le camp. Mais bon! On y survit!
Depuis le début de l'année, dans la liste de mots de vocabulaire à apprendre que MissLulus ramène chaque semaine se glissent désormais... des verbes. Le plus souvent, ils sont au présent, mais voilà que se retrouvent aussi des verbes au futur. Mais que pour la première et la troisième personne du singulier, parfois la troisième personne du pluriel, quelques fois la deuxième personne du singulier, rarement (mais ça arrive!) au nous... Un vrai méli-mélo! Un vrai charivari! Comment voulez-vous que MissLulus s'y retrouve? Comment lui faire comprendre, par exemple, que les verbes se terminent toujours pareil? Que la deuxième personnel du singulier aime habituellement les "s", mais pas la troisième personne du singulier? C'est difficile et encore plus compliqué! Je comprends qu'on veuille lui faire écrire des phrases complètes dans sa dictée, mais tout de même! Si on ne voit pas l'ensemble, il me semble qu'on peine plus à saisir comment le "français" s'explique... Et si on attend trop tard pour leur faire apprendre correctement la conjugaison, j'ai juste peur qu'on rate notre coup! La bonne vieille méthode, ça ne dit rien à personne? Le besherelle?
Mais quand on sait que les jeunes écrivent en abréviation et en code, je panique peut-être un peu pour rien: "Ckoi le pb?"
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Angoisses maternelles
mardi 12 octobre 2010
Levons nos verres au Dr Yvonne Kelly!
Et voi-là !
Ça faisait longtemps qu'on l'attendait celle-là et voilà qu'elle arrive sans faire de vagues.
Enfin une étude scientifique (menée sur un échantillonnage qui a du bon sens en plus: 11 500 enfants sur 5 ans) vient confirmer ce dont on se doutait mais qu'on s'empêchait de faire par extrême culpabilité (et par peur du regard des autres):
Boire un ti-peu d'alcool pendant la grossesse ne fait pas de mal! (tiens, tiens...)
L'étude britannique, menée par une équipe de chercheurs dirigée par une femme (tiens, tiens...) a même démontré que les femmes enceintes pouvaient boire jusqu'à 2 verres d'alcool par semaine (quand même!) sans causer de tort à leur bébé.
2 verres! OMG! On n'en demandait pas tant! Un p'tit fond de vin au resto, une p'tite coupe de sangria bien fraîche en été, un p'tit fond de champagne au Jour de l'An. Le minimum pour se sentir incluse, partager le plaisir et ne pas se faire dévisager par les bien-pensants-qui-se-mêlent-de-tout-quand-ils-voient-une-bedaine.
Et on apprend qu'on peut boire 2 verres d'alcool par semaine!!! Après tout ce temps de tolérance zéro de la pré-conception à la fin de l'allaitement?
Se priver d'alcool ou de caféine pendant un an, ce n'est rien quand on souhaite le meilleur à son enfant me direz-vous? Mais cette privation totale est-elle justifiée? Ou n'est-ce pas un autre moyen de nous faire sentir coupable dans ce moment de notre vie où on se sent le plus vulnérable?
Depuis quand la maternité doit-elle rimer avec privation? J'en ai marre de ce discours! La maternité doit rimer avec plaisir. Et avec gros bon sens. Point. Cessons d'arrêter de vivre parce qu'on a un bébé (pire, parce qu'on attend un bébé!). Cet événement ne devrait pas mettre notre vie sur Pause mais sur Fast Forward. On devrait la vivre à cent à l'heure notre maternité, au lieu de la vivre dans l'angoisse et dans la crainte de faire une erreur. Faisons-nous confiance un peu! Y a-t-il une autre sphère de notre vie qui est autant gérée par les avis d'experts et de spécialistes? (fin de la montée de lait ;-)
En tout cas, chères (z)imparfaites enceintes, vous avez désormais une belle étude à brandir au nez de quiconque vous fera des gros yeux en vous voyant avec autre chose que du moût de pomme au réveillon de Noël!
Profitez-en! Ça ne dure jamais longtemps! Dans peu de temps, une autre étude contradictoire viendra anéantir tout ce plaisir!
Ça faisait longtemps qu'on l'attendait celle-là et voilà qu'elle arrive sans faire de vagues.
Enfin une étude scientifique (menée sur un échantillonnage qui a du bon sens en plus: 11 500 enfants sur 5 ans) vient confirmer ce dont on se doutait mais qu'on s'empêchait de faire par extrême culpabilité (et par peur du regard des autres):
Boire un ti-peu d'alcool pendant la grossesse ne fait pas de mal! (tiens, tiens...)
L'étude britannique, menée par une équipe de chercheurs dirigée par une femme (tiens, tiens...) a même démontré que les femmes enceintes pouvaient boire jusqu'à 2 verres d'alcool par semaine (quand même!) sans causer de tort à leur bébé.
2 verres! OMG! On n'en demandait pas tant! Un p'tit fond de vin au resto, une p'tite coupe de sangria bien fraîche en été, un p'tit fond de champagne au Jour de l'An. Le minimum pour se sentir incluse, partager le plaisir et ne pas se faire dévisager par les bien-pensants-qui-se-mêlent-de-tout-quand-ils-voient-une-bedaine.
Et on apprend qu'on peut boire 2 verres d'alcool par semaine!!! Après tout ce temps de tolérance zéro de la pré-conception à la fin de l'allaitement?
Se priver d'alcool ou de caféine pendant un an, ce n'est rien quand on souhaite le meilleur à son enfant me direz-vous? Mais cette privation totale est-elle justifiée? Ou n'est-ce pas un autre moyen de nous faire sentir coupable dans ce moment de notre vie où on se sent le plus vulnérable?
Depuis quand la maternité doit-elle rimer avec privation? J'en ai marre de ce discours! La maternité doit rimer avec plaisir. Et avec gros bon sens. Point. Cessons d'arrêter de vivre parce qu'on a un bébé (pire, parce qu'on attend un bébé!). Cet événement ne devrait pas mettre notre vie sur Pause mais sur Fast Forward. On devrait la vivre à cent à l'heure notre maternité, au lieu de la vivre dans l'angoisse et dans la crainte de faire une erreur. Faisons-nous confiance un peu! Y a-t-il une autre sphère de notre vie qui est autant gérée par les avis d'experts et de spécialistes? (fin de la montée de lait ;-)
En tout cas, chères (z)imparfaites enceintes, vous avez désormais une belle étude à brandir au nez de quiconque vous fera des gros yeux en vous voyant avec autre chose que du moût de pomme au réveillon de Noël!
Profitez-en! Ça ne dure jamais longtemps! Dans peu de temps, une autre étude contradictoire viendra anéantir tout ce plaisir!
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dimanche 10 octobre 2010
Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 46)
... lors de la première journée de Passe-Partout, JeuneHomme, à qui on vient de demander quel âge il avait, se déplie minutieusement les doigts et... replie aussitôt le majeur et l'annulaire pour imiter Spiderman qui lance des fils!
Puis, il se reprend et dit 4 ans en montrant le bon nombre de doigts.
Il n'y en aura pas de facile!
Puis, il se reprend et dit 4 ans en montrant le bon nombre de doigts.
Il n'y en aura pas de facile!
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Petits (z)imparfaits,
Vraiment trop imparfaite
vendredi 8 octobre 2010
Ça finit un jour, l'Oedipe?
Franchement, je ne sais plus quoi faire avec Momo. Ça doit bien faire 3 ans qu'elle admire son petit papa chéri. Déjà, à ce moment-ci, j'en avais ma claque. Mais voilà qu'elle vient de commettre le comble de l'Oedipe!
Voulant défendre à tout prix son papa chéri devant son prof -qui lui faisait remarquer que son papa écrivait mal dans l'agenda (elle a tout à fait raison, il écrit mal et n'est même pas médecin!)- elle n'a trouvé qu'une solution: m'abaisser!
''Ma mère écrit plus mal que lui!'', qu'elle lui a répondu du tac au tac (alors que c'est archi-faux!)
Mentir, abaisser les autres... tout ça pour sauver la face de son papa chéri?! Wo minute, cocotte!
Le seul point positif: elle s'en ait confessé le soir même en me présentant ses excuses et en précisant: ''C'était plus fort que moi, maman, il fallait que je le défende!"
Ça finit quand donc cette phase maudite?
Voulant défendre à tout prix son papa chéri devant son prof -qui lui faisait remarquer que son papa écrivait mal dans l'agenda (elle a tout à fait raison, il écrit mal et n'est même pas médecin!)- elle n'a trouvé qu'une solution: m'abaisser!
''Ma mère écrit plus mal que lui!'', qu'elle lui a répondu du tac au tac (alors que c'est archi-faux!)
Mentir, abaisser les autres... tout ça pour sauver la face de son papa chéri?! Wo minute, cocotte!
Le seul point positif: elle s'en ait confessé le soir même en me présentant ses excuses et en précisant: ''C'était plus fort que moi, maman, il fallait que je le défende!"
Ça finit quand donc cette phase maudite?
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Petits (z)imparfaits
mercredi 6 octobre 2010
Moins dur ?
Un an. Un cycle complet. Une année avec toutes ses fêtes. Un tour complet. On m'avait dit que c'était la première année après la séparation qui était la plus difficile. On m'avait dit qu'on trouvait finalement un nouveau rythme et des moyens pour s'ennuyer moins des enfants pendant qu'ils ne dorment pas dans la chambre voisine. Qu'on trouvait même plein de côtés positifs à avoir du temps rien que pour soi durant cette semaine sans eux. On m'avait dit que le manque est plus facile à porter. On m'avait dit qu'on sentait un peu moins le trou au fond de notre coeur .
Mais voilà: ce n'est pas vrai.
Je compte encore les dodos qui me séparent de leur retour joyeux dans la maison. Je surveille l'heure pour pouvoir les appeler. Quand ils ne sont pas là, je continue à aller flâner dans leur chambre pour renifler leurs toutous et leur doudou préférée. Je laisse traîner dans le salon le vieux Buzz de JeuneHomme et le livre que lit MissLulus pour créer l'illusion qu'ils sont là, pas très loin. Je me surprends à mettre Toc Toc Toc le matin ou regarder ce qui passe à VRAK.tv sans vraiment m'en rendre compte. Je pense à eux à toutes les heures de ma vie en ayant la désagréable impression de «rater» la moitié de leur vie. Cette simple pensée me tord le coeur, chaque fois.
Puis, je me ressaisis. Ils sont bien, mes minous. Je le vois bien. Heureux avec leur papa, heureux avec leur maman. On vit une belle garde partagée où il n'y a pas de chicanes et beaucoup de bonne entente. Mais reste que des petits creux, il y en a encore. Pourtant, je semble bien aller et je vais bien, pour vrai. Je ne me morfonds pas à longueur de journée; ce n'est pas vrai! Mais toutes les mamans séparées de leurs poussins quelques jours par semaine le savent, des coups de blues, on en a encore. Et vous savez quoi? On a le droit!! Bien sûr qu'on a le droit! On veut toujours avoir l'air forte, mais on ne peut pas toujours. On peut pleurer, c'est correct. Avoir de la peine, aussi! Même si c'est la première année - pour vrai - la plus difficile, on peut s'accorder le droit de trouver cela «rough» par bout. Quand on ne peut pas donner un petit bec à la volée sur des cheveux un peu humides en pleine nuit ou qu'on ne peut pas tenir leur main en écoutant un film. C'est difficile à décrire comme émotion; on se sent loin, juste pas là et un peu vide... Oui, on essaie de se dire qu'on est encore plus présentes les journées qu'on est ensemble, qu'on prend même des congés pour rester à la maison avec eux, mais le rationnel fout le camp bien souvent quand il est question des enfants...
Des fois, je trouve, qu'on ne se donne pas le droit de vivre nos petites peines passagères. Peu importe ce que c'est. Comme s'il fallait évaluer notre malheur par rapport au pire des malheurs du monde entier. Je ne dis pas de se gratter le bobo pendant des semaines, mais juste de ne pas faire semblant que tout va bien. Juste simplement avouer que là, présentement, pour une raison ou une autre: c'est difficile. Autrement, en jouant sur l'illusion que tout va pour le mieux, on dirait qu'on traîne notre peine beaucoup trop longtemps... Et si on les vivait simplement? Pour pouvoir, entre autres, passer à d'autres choses. Alors, je commence: je m'ennuie. C'est tout. Ce n'est pas la fin du monde, mais pour moi, c'est important et c'est dur. Parce que je l'ai dit, je sais que je vais déjà un peu mieux. Voilà! Et vous? Une peine sur le coeur?
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lundi 4 octobre 2010
Des jouets euh... inappropriés?
J'ai un bon sens de l'humour et une grande ouverture d'esprit mais parfois -quoique très rarement- certaines trouvailles me laissent perplexe.
Comme ces deux poupées (que j'éviterai de donner à mes filles pour Noël):
La poupée à raser (aux poils roux!!!)
Et la poupée qui danse (et se déshabille) autour d'un poteau.
Mais le summum du mauvais goût n'est atteint qu'avec ceci:Avez-vous déjà vu pire?
Comme ces deux poupées (que j'éviterai de donner à mes filles pour Noël):
La poupée à raser (aux poils roux!!!)
Et la poupée qui danse (et se déshabille) autour d'un poteau.
Mais le summum du mauvais goût n'est atteint qu'avec ceci:Avez-vous déjà vu pire?
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Jeux et jouets... aimés ou détestés
vendredi 1 octobre 2010
Parents mous, enfants rois?
En lisant La Presse le weekend dernier, j'ai eu une révélation. Dans l'excellent reportage de Marie-Claude Malboeuf sur les signalements d'enfants à la DPJ faits par leurs propres parents, une intervenante expliquait que derrière les comportements jugés épouvantables des enfants, il y a surtout le laxisme des parents. «Ils ont baissé les bras alors que c'est leur rôle de pousser et de dire non. Ils ont mal encadré leur enfant, ils en ont fait un enfant-roi. La DPJ ne peut pas reconstruire ce qui n'a pas été fait avant.»
J'ai été témoin d'une scène particulièrement saisissante l'autre jour avec mon JeuneHomme. À l'heure du conte, une petite fille menait le diable. PetiteReine avait décidé de ne pas aller s'asseoir et écouter l'histoire. Non! PetiteReine avait choisi d'aller jouer sur un jouet (sonore! en plus). Elle est passée devant sa mère en lui lançant «Tu ne m'arrêteras pas!», «Non, je ne vais pas écouter l'histoire!», «T'es même pas capable de me poursuivre!». J'avoue que moi, il y a longtemps que j'aurais pogné les nerfs. Solide. PetiteReine défiait sa mère, riait de son autorité (inexistante?) et gâchait l'heure du conte d'une dizaine d'autres enfants. Malgré les demandes de l'animatrice de l'heure du conte, PetiteReine continuait de piocher sur son jouet. MolleReineMère, elle, ne faisait rien assise pas très loin d'elle. Elle a essayé d'attraper sa descendance par le bras, sans succès. Pire, PetiteReine a avancé ses dents prêtes à mordre. Essayait tant bien que mal de lui faire des simili-gros-yeux. Ehh boy! On s'entends-tu que des gros yeux pour PetiteReine, ça ne doit pas l'énerver ben ben...
4-5 ans, cette enfant! Sérieux, c'est sûr que ça ne s'améliorera pas en grandissant à moins d'un miracle.
Peut-être que cet enfant terrible est encore pire que cela à la maison? Peut-être que la mère savait que si elle intervenait, la crise multiplierait en intensité et que ce serait trois fois pire? Peut-être qu'il y a un facteur atténuant que je ne sais pas. Peut-être que j'ai jugé trop rapidement. Peut-être, mais est-ce aux parents d'intervenir quand ça se produit? Qu'est-ce qui excuser tout cela? Qu'est-ce qui peut faire qu'on lâche comme parent? Qu'est-ce qui peut faire qu'on tolère un tel comportement?
Je l'avoue, j'en ai très peu de limites envers des enfants qui dérangent les autres de leurs caprices d'enfant-roi. Très très peu. Et je suis sévère envers leurs parents. De la discipline, ça ne commence pas à 5 ans! Eux, croient probablement que oui. J'ai toujours été vu comme la maman la plus sévère. À 14 mois, en même temps que MissLulus commençait à se gambader un peu partout dans la maison, elle a fait connaissance avec «LA chaise de punition». Et elle y est allé quelques fois. «Non! Tu ne peux pas lancer des morceaux de bouffe ni ta fourchette de la chaise haute!» Bien des parents me disaient «Oh! Nous, on trouve cela drôle!». Ben, pas moi! Non! Tu ne lyres pas. Non! Tu ne pousses pas! Non! Tu ne cries pas! Non! Tu n'es pas impolie. LA chaise n'a pas duré longtemps, MissLulus a compris.
La chaise, c'est confondant! Un jour, la grand-mère de MissLulus a essayé de la faire asseoir dessus pour lui mettre ses souliers. MissLulus a toujours refusé! Donc, à JeuneHomme, elle a été remplacé par LE tapis de punition. Tout aussi efficace. «Tu fais une crise? Fais-la sur le tapis et moi, pendant ce temps-là, je ne m'occupe pas de toi. Sors du tapis quand tu seras calme...», «Non! Tu ne tapes pas ta soeur!», et ainsi de suite! Il y a longtemps que je ne l'ai pas ressorti.
Bien sûr que la discipline ne protège pas des dérapages. Mais il me semble que mettre des limites claires, c'est mettre une petite chance de plus de notre côté. Je ne dis pas que c'est facile. Punir ne l'est jamais. J'ai souvent eu le coeur en bouette en chicanant mes enfants, mais en même temps je me disais que je ne pouvais pas ne pas intervenir. J'ai même versé quelques larmes en cachette me disant que j'exagérais peut-être. Punir, intervenir, discipliner, encadrer, c'est de l'ouvrage. Bien plus que de fermer les yeux pour prier que la tempête passe. Parce qu'un jour, la tempête sera bien plus grosse que nous et que je ne veux pas abandonner mes petits au milieu d'un tel ouragan car je n'aurai plus la force de les supporter...
J'ai été témoin d'une scène particulièrement saisissante l'autre jour avec mon JeuneHomme. À l'heure du conte, une petite fille menait le diable. PetiteReine avait décidé de ne pas aller s'asseoir et écouter l'histoire. Non! PetiteReine avait choisi d'aller jouer sur un jouet (sonore! en plus). Elle est passée devant sa mère en lui lançant «Tu ne m'arrêteras pas!», «Non, je ne vais pas écouter l'histoire!», «T'es même pas capable de me poursuivre!». J'avoue que moi, il y a longtemps que j'aurais pogné les nerfs. Solide. PetiteReine défiait sa mère, riait de son autorité (inexistante?) et gâchait l'heure du conte d'une dizaine d'autres enfants. Malgré les demandes de l'animatrice de l'heure du conte, PetiteReine continuait de piocher sur son jouet. MolleReineMère, elle, ne faisait rien assise pas très loin d'elle. Elle a essayé d'attraper sa descendance par le bras, sans succès. Pire, PetiteReine a avancé ses dents prêtes à mordre. Essayait tant bien que mal de lui faire des simili-gros-yeux. Ehh boy! On s'entends-tu que des gros yeux pour PetiteReine, ça ne doit pas l'énerver ben ben...
4-5 ans, cette enfant! Sérieux, c'est sûr que ça ne s'améliorera pas en grandissant à moins d'un miracle.
Peut-être que cet enfant terrible est encore pire que cela à la maison? Peut-être que la mère savait que si elle intervenait, la crise multiplierait en intensité et que ce serait trois fois pire? Peut-être qu'il y a un facteur atténuant que je ne sais pas. Peut-être que j'ai jugé trop rapidement. Peut-être, mais est-ce aux parents d'intervenir quand ça se produit? Qu'est-ce qui excuser tout cela? Qu'est-ce qui peut faire qu'on lâche comme parent? Qu'est-ce qui peut faire qu'on tolère un tel comportement?
Je l'avoue, j'en ai très peu de limites envers des enfants qui dérangent les autres de leurs caprices d'enfant-roi. Très très peu. Et je suis sévère envers leurs parents. De la discipline, ça ne commence pas à 5 ans! Eux, croient probablement que oui. J'ai toujours été vu comme la maman la plus sévère. À 14 mois, en même temps que MissLulus commençait à se gambader un peu partout dans la maison, elle a fait connaissance avec «LA chaise de punition». Et elle y est allé quelques fois. «Non! Tu ne peux pas lancer des morceaux de bouffe ni ta fourchette de la chaise haute!» Bien des parents me disaient «Oh! Nous, on trouve cela drôle!». Ben, pas moi! Non! Tu ne lyres pas. Non! Tu ne pousses pas! Non! Tu ne cries pas! Non! Tu n'es pas impolie. LA chaise n'a pas duré longtemps, MissLulus a compris.
La chaise, c'est confondant! Un jour, la grand-mère de MissLulus a essayé de la faire asseoir dessus pour lui mettre ses souliers. MissLulus a toujours refusé! Donc, à JeuneHomme, elle a été remplacé par LE tapis de punition. Tout aussi efficace. «Tu fais une crise? Fais-la sur le tapis et moi, pendant ce temps-là, je ne m'occupe pas de toi. Sors du tapis quand tu seras calme...», «Non! Tu ne tapes pas ta soeur!», et ainsi de suite! Il y a longtemps que je ne l'ai pas ressorti.
Bien sûr que la discipline ne protège pas des dérapages. Mais il me semble que mettre des limites claires, c'est mettre une petite chance de plus de notre côté. Je ne dis pas que c'est facile. Punir ne l'est jamais. J'ai souvent eu le coeur en bouette en chicanant mes enfants, mais en même temps je me disais que je ne pouvais pas ne pas intervenir. J'ai même versé quelques larmes en cachette me disant que j'exagérais peut-être. Punir, intervenir, discipliner, encadrer, c'est de l'ouvrage. Bien plus que de fermer les yeux pour prier que la tempête passe. Parce qu'un jour, la tempête sera bien plus grosse que nous et que je ne veux pas abandonner mes petits au milieu d'un tel ouragan car je n'aurai plus la force de les supporter...
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