C'est votre dernière chance de participer à notre concours printanier!
Venez nous rencontrer ce samedi 2 avril à 15h et ce dimanche 3 avril à 13h, au Salon national de la femme, au Palais des Congrès de Montréal!
jeudi 31 mars 2011
mercredi 30 mars 2011
Les affaires de filles
Parfois, j'ai des flashbacks pré-maternité. Ça m'arrive de plus en plus: un éclair blanc et je me perds pendant une fraction de seconde dans l'espace-temps. Non, je ne suis pas folle mais je me trouve drôle en maudit quand je repense à moi, avant.
Pendant ma grossesse, alors que je ne connaissais pas encore le sexe de mes triplés, j'espérais fort fort avoir des gars. Je disais même sans hésiter que j'aimerais mieux avoir trois gars que trois filles. Mon voeu a été exaucé in extremis. J'ai deux filles et un gars.
Huit ans plus tard, je me demande vraiment ce qui avait pu me passer par la tête à ce moment-là (les hormones, j'imagine!). Car je n'échangerais pour rien au monde la complicité que j'ai avec mes filles pour deux gars de plus!
Et ce que j'aime par-dessus tout est ce que j'appréhendais le plus ''dans le temps'': les affaires de filles. Les amies qui deviennent les ''pires ennemies'' du jour au lendemain, les amourettes, les graaaaandes peines, les confidences sérieuses, les gros drames 100% féminins. J'adore mémérer avec mes filles!
Leurs affaires de filles me rappellent 1001 souvenirs. Je sais exactement comment elles se sentent dans toutes ces situations familières. Alors que TriplePapa est complètement ébahi et dépassé par toutes ces histoires, je me sens entièrement dans mon élément. Poussant un conseil par-ci, partageant une expérience par-là. Aux yeux de mes filles, je suis une experte en relations amicales et amoureuses. On fait appelle à ma ''sagesse'' pour avoir des pistes pour régler des conflits et je suis d'une patience infinie pour les écouter raconter la même affaire de 50 façons différentes. Nos caucus de filles sont interdits aux hommes de la maison. ''On jase de nos affaires de filles!'' Elles me font totalement confiance alors qu'elles se ferment comme des huîtres dès que TriplePapa apparaît dans le cadre de porte de notre confessionnal.
Et savez-vous quoi?
J'aime çaaaaaaaaa! (cris hystériques de filles!)
Pendant ma grossesse, alors que je ne connaissais pas encore le sexe de mes triplés, j'espérais fort fort avoir des gars. Je disais même sans hésiter que j'aimerais mieux avoir trois gars que trois filles. Mon voeu a été exaucé in extremis. J'ai deux filles et un gars.
Huit ans plus tard, je me demande vraiment ce qui avait pu me passer par la tête à ce moment-là (les hormones, j'imagine!). Car je n'échangerais pour rien au monde la complicité que j'ai avec mes filles pour deux gars de plus!
Et ce que j'aime par-dessus tout est ce que j'appréhendais le plus ''dans le temps'': les affaires de filles. Les amies qui deviennent les ''pires ennemies'' du jour au lendemain, les amourettes, les graaaaandes peines, les confidences sérieuses, les gros drames 100% féminins. J'adore mémérer avec mes filles!
Leurs affaires de filles me rappellent 1001 souvenirs. Je sais exactement comment elles se sentent dans toutes ces situations familières. Alors que TriplePapa est complètement ébahi et dépassé par toutes ces histoires, je me sens entièrement dans mon élément. Poussant un conseil par-ci, partageant une expérience par-là. Aux yeux de mes filles, je suis une experte en relations amicales et amoureuses. On fait appelle à ma ''sagesse'' pour avoir des pistes pour régler des conflits et je suis d'une patience infinie pour les écouter raconter la même affaire de 50 façons différentes. Nos caucus de filles sont interdits aux hommes de la maison. ''On jase de nos affaires de filles!'' Elles me font totalement confiance alors qu'elles se ferment comme des huîtres dès que TriplePapa apparaît dans le cadre de porte de notre confessionnal.
Et savez-vous quoi?
J'aime çaaaaaaaaa! (cris hystériques de filles!)
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lundi 28 mars 2011
La longueur de notre mèche...
Certains appellent cela de la reconnaissance? D'autres de la gratitude? Ou encore tout simplement du savoir-vivre? Peu importe. C'est un peu la même chose quand on y pense (à moins que vous trouviez un autre terme!)
Au spectacle de Marie-Mai, une mère et sa fille assise derrière MissLulus et mon amoureux discutent avant le début du spectacle. La fille a environ 9 ans. Le sujet: les plaintes de la demoiselle. «T'as pas acheté de bons billets», «On ne verra rien!», «Tu aurais pu en acheter des mieux!», «C'est poche!», «Tu ne fais jamais rien pour moi...». Et gnan gnan gnan!
La mère? Elle s'est défendu en disant des trucs comme «Ben oui, tu fais donc bien pitié!» et l'a évidemment menacé de ne plus jamais la ramener à un spectacle de sa vie.
Personnellement, je l'ai trouvée bien patiente. Et j'ai trouvé que sa mèche était pas mal plus longue que la mienne. Moi? Perso, j'aurais dit «Ah, t'es pas contente? Viens, j'ai de super bons billets....!» en l'entraînant directement dans la voiture. Finito le spectacle! En passant, j'aurais remis gratuitement mes billets à deux inconnus dans la rue. Et je n'aurais plus jamais amené ma fille à un spectacle.
Même MissLulus était scandalisée. «Franchement! On ne fait pas cela!», a-t-elle dit en me racontant l'incident. Je pense que ça lui a fait réaliser que des fois, il y a des trucs qui ne se disent juste pas et qu'il faut savoir apprécier ce qu'on a. Mais la leçon ne venant pas de ma bouche a fait beaucoup plus rapidement son chemin jusqu'à son esprit. (alors merci à ce duo maman-fillette qui a inculqué quelques valeurs à ma fille par ricochet!).
Mais ce n'est pas drôle un truc comme cela. C'est comme le début de la fin? La fillette n'a pas aimé sa soirée. La mère rage contre sa fille. Et probablement pour les sous dépensés (les billets, le stationnement et sûrement le souper au resto!). Aucune des deux n'aura vraiment envie de passer d'autres soirées ensemble. C'est d'une tristesse...
Reconnaissance? Gratitude? Savoir-Vivre? Je ne sais toujours pas. Mais je sais que ma mèche est ultra-courte pour des trucs comme cela. Je n'aurais pas toléré. Pas une seconde. Et quand je dis «reconnaissance», je ne veux pas dire que ma fille nous remercie dix mille fois pour l'avoir amené à Marie-Mai mais qu'elle démontre un intérêt, qu'elle nous dise un seul merci sincère... ou qu'elle m'en parle avec tellement d'étincelles dans les yeux que je comprends sans un mot qu'elle a adoré et vraiment apprécié sa soirée...
vendredi 25 mars 2011
Mettons qu'on est riche aujourd'hui...
Question absolument non existentielle aujourd'hui: que font les parents millionnaires pour gâter leur enfant? Certains leur payent un parc aquatique, d'autres des vêtements griffés. Mais quel est le nec plus ultra du p'tit cadeau de récompense chicissime dans le merveilleux monde du parent ultra aisé?
Un ensemble de magnifiques blocs de bois créés par un designer à 120$?Un superbe tricycle en aluminium à 300$?Un livre à colorier Hermès à 130$?
Ou une maison-jouet au design architectural ultra contemporain à (partir de) 3000$?
Et vous? Si vous pouviez vous payer un p'tite récompense hors de prix aujourd'hui, quelle serait-elle?
Perso, si ma fortune me brûlait assez les mains pour acheter tous ces trucs pour ma progéniture, je me payerais aussi sans hésiter un fabuleux comptoir de quartz pour ma nouvelle cuisine (la plus basse estimation qu'on a osé me faire frôlait les 10 000$!!!! Ayoye!). C'est tellement plus beau que le stratifié à 800$ pour que je vais m'offrir... mais tellement trop cher pour n'être dans la vie rien de plus qu'un dessus de comptoir de cuisine (même pas auto-nettoyant!)
Alors, quelle babiole superflue et trop chère serait la bienvenue chez vous? (c'est beau rêver, hein?)
(Source: Babble.com)
Un ensemble de magnifiques blocs de bois créés par un designer à 120$?Un superbe tricycle en aluminium à 300$?Un livre à colorier Hermès à 130$?
Ou une maison-jouet au design architectural ultra contemporain à (partir de) 3000$?
Et vous? Si vous pouviez vous payer un p'tite récompense hors de prix aujourd'hui, quelle serait-elle?
Perso, si ma fortune me brûlait assez les mains pour acheter tous ces trucs pour ma progéniture, je me payerais aussi sans hésiter un fabuleux comptoir de quartz pour ma nouvelle cuisine (la plus basse estimation qu'on a osé me faire frôlait les 10 000$!!!! Ayoye!). C'est tellement plus beau que le stratifié à 800$ pour que je vais m'offrir... mais tellement trop cher pour n'être dans la vie rien de plus qu'un dessus de comptoir de cuisine (même pas auto-nettoyant!)
Alors, quelle babiole superflue et trop chère serait la bienvenue chez vous? (c'est beau rêver, hein?)
(Source: Babble.com)
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mercredi 23 mars 2011
Habiller un gars
Quoique ma fille passerait sa vie en jeans et en t-shirt, je trouve pour elle une panoplie hallucinante de trucs à agencer ensemble. Avec autant d'accessoires cool à ajouter (colliers, foulards, ceintures, souliers, etc.). Et ce facilement. Trop peut-être. Un détour chez Maxi.... «Oh! des lunettes fumées intéressantes!». Un arrêt chez Old Navy, chez Zara, chez Zellers, chez L'Aubainerie, chez H&M... c'est de la pure folie. Les vêtements me sautent dessus.
J'avoue que le casse-tête est plutôt d'habiller JeuneHomme. Avouez que c'est franchement plus difficile. On ne parle pas du même niveau de complexité.
Désolée, mais je suis donc tannée qu'on nous propose d'emblée les éternels duos sortis tout droit des années 80, digne de ma photo de maternelle: les duo bleu marin et bleu pâle, le brun et le beige, le noir et le rouge, le vert forêt et le jaune laid. Et tout cela en linge mou... Des pantalons de jogging au coton ouaté trop grand! Voyons!! Je me fais un devoir de ne pas les choisir. J'ai comme des flashs de mon enfance et je n'aime pas trop.
Je sais que c'est moins difficile qu'avant d'habiller les garçons. Mais on ne se le cachera pas, c'est pas aussi facile qu'avec les filles. Surtout si on n'aime pas les gros camions qui font la grandeur de leur bedaine, le skater (pour un enfant de 18 mois!!!), les motifs de guerre (il y en a plus pour les gars que les filles, non?), le chandail Tonka ou celui avec un gros tigre? Encore faut-il aussi négocier parfois avec le principal intéressé. Même petit, il a ses héros, ses couleurs préférées, ses goûts. Diego, Bob l'Éponge, Caillou (pitiéééééé!), etc. Ici, je n'ai pas eu le choix. Vous non plus j'imagine, vous avez plié (dites oui, svp!). «Buzz», »Flash McQueen» et «Spider-man» ont la cote quand c'est lui qui peut décider. Je plie. Parfois. Mais j'opte pour des chandails rigolos qui changent des éternels t-shirts sous fond blanc ou gris pâle. (J'en ai trouvé des très abordables chez H&M et chez Old Navy!). JeuneHomme est satisfait et moi aussi. (Pour passer ses lubies de superhéros, je lui offre sans problèmes les culottes, les pyjamas et les bas à leur effigie! Je peux pousser à fond sans problème! Héhé!).
Une chance que les magasins nous offrent désormais des nouvelles couleurs pour les gars. Mais les osez-vous? Du orange? Du violet? Du jaune flash? Du rose?
Qu'avez-vous en horreur? Les salopettes? Les pirates? Le bleu poudre? Les casquettes? Les chemises? Où magasinez-vous pour les gars? Vos meilleurs tuyaux, je les prendrais. Votre meilleure place (et pourquoi pas la pire juste pour m'éviter des détours!). J'en ai vraiment besoin: JeuneHomme a pris quelques pouces cet hiver et j'ai besoin de magasiner...
J'avoue que le casse-tête est plutôt d'habiller JeuneHomme. Avouez que c'est franchement plus difficile. On ne parle pas du même niveau de complexité.
Désolée, mais je suis donc tannée qu'on nous propose d'emblée les éternels duos sortis tout droit des années 80, digne de ma photo de maternelle: les duo bleu marin et bleu pâle, le brun et le beige, le noir et le rouge, le vert forêt et le jaune laid. Et tout cela en linge mou... Des pantalons de jogging au coton ouaté trop grand! Voyons!! Je me fais un devoir de ne pas les choisir. J'ai comme des flashs de mon enfance et je n'aime pas trop.
Je sais que c'est moins difficile qu'avant d'habiller les garçons. Mais on ne se le cachera pas, c'est pas aussi facile qu'avec les filles. Surtout si on n'aime pas les gros camions qui font la grandeur de leur bedaine, le skater (pour un enfant de 18 mois!!!), les motifs de guerre (il y en a plus pour les gars que les filles, non?), le chandail Tonka ou celui avec un gros tigre? Encore faut-il aussi négocier parfois avec le principal intéressé. Même petit, il a ses héros, ses couleurs préférées, ses goûts. Diego, Bob l'Éponge, Caillou (pitiéééééé!), etc. Ici, je n'ai pas eu le choix. Vous non plus j'imagine, vous avez plié (dites oui, svp!). «Buzz», »Flash McQueen» et «Spider-man» ont la cote quand c'est lui qui peut décider. Je plie. Parfois. Mais j'opte pour des chandails rigolos qui changent des éternels t-shirts sous fond blanc ou gris pâle. (J'en ai trouvé des très abordables chez H&M et chez Old Navy!). JeuneHomme est satisfait et moi aussi. (Pour passer ses lubies de superhéros, je lui offre sans problèmes les culottes, les pyjamas et les bas à leur effigie! Je peux pousser à fond sans problème! Héhé!).
Une chance que les magasins nous offrent désormais des nouvelles couleurs pour les gars. Mais les osez-vous? Du orange? Du violet? Du jaune flash? Du rose?
Qu'avez-vous en horreur? Les salopettes? Les pirates? Le bleu poudre? Les casquettes? Les chemises? Où magasinez-vous pour les gars? Vos meilleurs tuyaux, je les prendrais. Votre meilleure place (et pourquoi pas la pire juste pour m'éviter des détours!). J'en ai vraiment besoin: JeuneHomme a pris quelques pouces cet hiver et j'ai besoin de magasiner...
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lundi 21 mars 2011
Concours décapant du printemps!
Les (Z)imparfaites vous invitent à une rencontre décapante, présentée par Arm&Hammer au Salon national de la femme, qui se tiendra les 1er, 2 et 3 avril prochains au Palais des Congrès de Montréal.
Nous y serons en chair et en os pour vous démontrer avec humour et autodérision qui est LA véritable PDG de la famille. Qui est responsable des ressources humaines, de l'approvisionnement, des finances et de la production chez vous? Hein?! Qui?! (C'est bien ce qu'on croyait!)
Vous le savez, on adooooore les concours! C'est pourquoi on vous offre 20 paires de laissez-passer gratuits. Pour mettre la main sur une paire de ces précieux billets, rien de plus simple! Répondez aux 5 questions suivantes par courriel à lesimparfaites@hotmail.com.
1. Combien de lavages faites-vous chaque semaine?
2. Avez-vous de la difficulté à motiver vos enfants à se brosser les dents chaque soir? Quel est votre truc pour qu'ils le fassent sans rouspéter?
3. Quel est le pire dégât domestique auquel vous avez dû faire face dans votre vie?
4. Avez-vous en tout temps une boîte de p'tite vache (bicarbonate de soude) chez vous?
5. Quel usage inusité avez-vous déjà fait avec de la p'tite vache?
Vos commentaires enrichiront notre présentation de vraies anecdotes (z)imparfaites, le samedi 2 avril à 15h et le dimanche 3 avril à 13h. Nous pourrons en jaser par la suite au kiosque Arm&Hammer, tout en prenant le temps de détacher votre veste tachée de régurgi avec de fantastiques produits nettoyants et de soulager vos pieds endoloris avec un savant mélange de bicarbonate de soude!
On vous attend!
Nous y serons en chair et en os pour vous démontrer avec humour et autodérision qui est LA véritable PDG de la famille. Qui est responsable des ressources humaines, de l'approvisionnement, des finances et de la production chez vous? Hein?! Qui?! (C'est bien ce qu'on croyait!)
Vous le savez, on adooooore les concours! C'est pourquoi on vous offre 20 paires de laissez-passer gratuits. Pour mettre la main sur une paire de ces précieux billets, rien de plus simple! Répondez aux 5 questions suivantes par courriel à lesimparfaites@hotmail.com.
1. Combien de lavages faites-vous chaque semaine?
2. Avez-vous de la difficulté à motiver vos enfants à se brosser les dents chaque soir? Quel est votre truc pour qu'ils le fassent sans rouspéter?
3. Quel est le pire dégât domestique auquel vous avez dû faire face dans votre vie?
4. Avez-vous en tout temps une boîte de p'tite vache (bicarbonate de soude) chez vous?
5. Quel usage inusité avez-vous déjà fait avec de la p'tite vache?
Vos commentaires enrichiront notre présentation de vraies anecdotes (z)imparfaites, le samedi 2 avril à 15h et le dimanche 3 avril à 13h. Nous pourrons en jaser par la suite au kiosque Arm&Hammer, tout en prenant le temps de détacher votre veste tachée de régurgi avec de fantastiques produits nettoyants et de soulager vos pieds endoloris avec un savant mélange de bicarbonate de soude!
On vous attend!
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vendredi 18 mars 2011
La fin du Nutella?
Le Nutella vit la pire crise de son existence. Depuis des mois, des groupes de mères partout sur la planète multiplient les actions en justice et intentent des poursuites contre son fabricant le Groupe Ferrero.
La pauvre tartinade, qui fait le régal des petits (et des grands!) depuis 1963 est désormais considérée comme un ennemi de l'État. La raison? Les deux premiers ingrédients qui apparaissent dans la liste sont à classer dans la catégorie ''hautement radioactifs'' et j'ai nommé: le sucre et l'huile de palme modifiée.
Les mères se disent flouées par la publicité mensongère vantant les mérites de la pâte de cacao-sucrée-huilée-palmée comme un petit-déjeuner sain pour les enfants. Allo????? Comment avez-vous pu croire cela mesdames jusqu'à l'an dernier? C'est une tartinade au CHOCOLAT, pas de la gelée de pomme sans sucre ou du miel de trèfle bio!! Juste avec le pot, la texture, la couleur, le goût, l'odeur, on voit tout de suite que ce n'est pas un aliment santé.
Mais est-ce une raison de le bannir pour autant? Dans ce cas, partons en croisade contre les Corn Pops, les guimauves, les chocolats de Pâques et les biscuits Lu. Ce sont des gâteries, des aliments-plaisirs qu'on mange en toute connaissance de cause. Peut-on les (nous) laisser tranquilles?
S'il faut partir en croisade, partons en croisade contre le pire des maux: les parents qui ne savent pas cuisiner. Aux États-Unis, par exemple, on part de loin! Le chef Jamie Oliver tente par tous les moyens de faire entrer de la nourriture saine dans les écoles américaines. Les enfants rejettent d'emblée les fruits et leurs légumes de leurs cabarets, habitués qu'ils sont de manger de la pizza à la collation du matin (incroyable, mais vrai!). Une pomme, une vraie, ils n'ont jamais vu ça! Pour eux, ça vient dans un tube, un sachet ou un petit pot et ça goûte pas mal plus sucré! Mais si le problème ne se limitait qu'à l'éducation alimentaire des enfants, ça ne serait pas si pire. Mais il doit également apprendre aux mères à cuisiner des plats aussi simples que des oeufs brouillés! Les pauvres mères n'ont jamais cuisiné de leur vie! Les petits-déjeuners, les dîners et les soupers sont tous servis dans des barquettes fraîchement sorties du micro-ondes. Certaines ont des congélateurs pleins de dinde en sauce avec purée en poudre et brownies inclus.
Il est là le vrai problème! Pas dans un pot (ou deux!) de Nutella! Si une petite couche de la tartinade permet à un parent de faire avaler du pain aux graines de lin à un petit qui refuse obstinément de manger le matin, où est le mal?
Je ne suis pas la seule à penser ainsi puisqu'un groupe d'irréductibles a fait son apparition sur Facebook. On peut joindre le groupe Touche pas à mon Nutella! ici.
Et si vous vous sentez vraiment trop coupable pour glisser un pot de Nutella dans votre panier d'épicerie, vous pouvez toujours en faire une version maison (la recette ici!).
La pauvre tartinade, qui fait le régal des petits (et des grands!) depuis 1963 est désormais considérée comme un ennemi de l'État. La raison? Les deux premiers ingrédients qui apparaissent dans la liste sont à classer dans la catégorie ''hautement radioactifs'' et j'ai nommé: le sucre et l'huile de palme modifiée.
Les mères se disent flouées par la publicité mensongère vantant les mérites de la pâte de cacao-sucrée-huilée-palmée comme un petit-déjeuner sain pour les enfants. Allo????? Comment avez-vous pu croire cela mesdames jusqu'à l'an dernier? C'est une tartinade au CHOCOLAT, pas de la gelée de pomme sans sucre ou du miel de trèfle bio!! Juste avec le pot, la texture, la couleur, le goût, l'odeur, on voit tout de suite que ce n'est pas un aliment santé.
Mais est-ce une raison de le bannir pour autant? Dans ce cas, partons en croisade contre les Corn Pops, les guimauves, les chocolats de Pâques et les biscuits Lu. Ce sont des gâteries, des aliments-plaisirs qu'on mange en toute connaissance de cause. Peut-on les (nous) laisser tranquilles?
S'il faut partir en croisade, partons en croisade contre le pire des maux: les parents qui ne savent pas cuisiner. Aux États-Unis, par exemple, on part de loin! Le chef Jamie Oliver tente par tous les moyens de faire entrer de la nourriture saine dans les écoles américaines. Les enfants rejettent d'emblée les fruits et leurs légumes de leurs cabarets, habitués qu'ils sont de manger de la pizza à la collation du matin (incroyable, mais vrai!). Une pomme, une vraie, ils n'ont jamais vu ça! Pour eux, ça vient dans un tube, un sachet ou un petit pot et ça goûte pas mal plus sucré! Mais si le problème ne se limitait qu'à l'éducation alimentaire des enfants, ça ne serait pas si pire. Mais il doit également apprendre aux mères à cuisiner des plats aussi simples que des oeufs brouillés! Les pauvres mères n'ont jamais cuisiné de leur vie! Les petits-déjeuners, les dîners et les soupers sont tous servis dans des barquettes fraîchement sorties du micro-ondes. Certaines ont des congélateurs pleins de dinde en sauce avec purée en poudre et brownies inclus.
Il est là le vrai problème! Pas dans un pot (ou deux!) de Nutella! Si une petite couche de la tartinade permet à un parent de faire avaler du pain aux graines de lin à un petit qui refuse obstinément de manger le matin, où est le mal?
Je ne suis pas la seule à penser ainsi puisqu'un groupe d'irréductibles a fait son apparition sur Facebook. On peut joindre le groupe Touche pas à mon Nutella! ici.
Et si vous vous sentez vraiment trop coupable pour glisser un pot de Nutella dans votre panier d'épicerie, vous pouvez toujours en faire une version maison (la recette ici!).
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mercredi 16 mars 2011
Les nouvelles règles en cuisine
J'ai beau aimé cuisiner, il y a quand même des soirs où ça me décourage un peu. Où je n'ai pas envie. Des soirs un peu plus compliqués que les autres où je suis fatiguée (ou les enfants le sont!). Bon, ces soirs-là, on ouvre l'enveloppe des «take-out» et on pige dedans. C'est réglé! Et zéro culpabilité!
Les autres soirs, j'ai trouvé des astuces pour que l'heure de la préparation des repas - qui coïncide toujours avec l'heure des devoirs, celle où JeuneHomme réclame mon savoir-faire exceptionnel en matière de revirer un jeu de Wii inséré du mauvais bord (ou autre variante: la vieille cassette VHS de Petit Pied le dinosaure prise dans le lecteur!), celle où je reçois un retour d'appel pour une entrevue, celle où le téléphone sonne, etc (vous avez saisi le topo?) - ne soit pas un bordel incontrôlable et pour ne pas avoir envie d'envoyer les enfants se coucher tout de suite après leur dernière bouchée.
1) Un verre de vin à la main, même dans le chaos le plus total, réussit à mieux faire digérer ce 5 à 7 essoufflant à la maison! Un peu de musique aussi!
2) Mettre les enfants à l'ouvrage. Non, ils ne se couperont pas (nécessairement) en nous aidant. On choisit des aliments qu'ils peuvent couper sans craindre un détour à l'urgence.
3) Optez pour les raccourcis. Dites-moi pourquoi on achèterait des champignons entiers? Des grosses carottes? Une branche de poireau? Merci les champis tranchés, les mini-carottes et l'émincé de poireau congelé. Pareils pour la viande: des cuisses de poulet déjà arrangées, du steak en lanières, etc. Surtout (du moins) pour les soirs pressés!
4) Pour faire des plats délicieux, pas besoin de passer 3 heures en cuisine (qui a le temps en semaine?), on n'a qu'à «faker» notre production. On s'inspire de la chronique (ma préférée!) Fake It don't Make It du magazine Real Simple.
5) La mijoteuse n'est pas réservée que pour faire des «bouettes» (quoique c'est délicieux!) ou des ragoûts. On peut l'utiliser pour faire des trucs vraiment étonnants. Ricardo nous en donne beaucoup ici (et je louche depuis quelques jours sur le canard braisé au rosé!)
6) Oui c'est contraire à tout ce qu'on nous dit, mais cuisiner des mets que les enfants aiment est un gagnant. On sait qu'ils vont en manger et déjà ça rend l'ambiance plus joyeuse. Ils sont traditionnels? C'est parfait! On fait cuire quelques cubes de poulet, par exemple, exempt d'assaisonnement. Et pour nous, on les couvre d'un sauce au cari rouge! Tout le monde est content! Oui, je fais des compromis. Oui, j'adopte un peu ce que je prépare! Autrement, j'aurais ou moi qui baboune parce que je rêvais de manger un sauté de crevettes ou des enfants qui fafinent devant un plat de crevettes qu'ils n'aiment pas particulièrement. Je cuisine pas deux fois, j'adapte tout simplement. Parce que ce que j'ai envie de manger joue aussi sur mon humeur et mon envie de cuisiner!
7) «Pourquoi t'achètes du pâté au saumon, maman? Mais tu fais des tartes?». Ça ne veut pas dire que ce que j'achète tout fait déjà prêt, je ne suis pas capable de le cuisiner. Mais parfois, l'énergie et le temps que ça me prend ne vaut pas la chandelle. Alors, merci aux short cut qui me permettent de prendre mon temps pour cuisiner d'autres trucs...
Et vous? Quelles sont vos nouvelles règles en cuisine?
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lundi 14 mars 2011
Bébé.com
Avez-vous réservé un nom de domaine pour votre bébé? Noooon??!!!! Tssst, tssst! Mais à quoi pensez-vous donc?! C'est la dernière tendance et les mères canadiennes seraient (semble-t-il) fort pressées de le faire. Avant même la naissance de bébé, il faut préparer sa vie numérique.
Il n'y a pas si longtemps, on pensait à aménager sa chambre, à magasiner les cache-couches et les pyjamas à pattes, à trouver un prénom au bébé à venir et à l'inscrire sur des dizaines de listes d'attente en garderies. On anticipait la naissance, on s'y préparait et on se consacrait à l'essentiel: la vie. La vraie, en chair et en os, en pleurs et en nuits blanches, en chatouilles et en bisous esquimaux.
Maintenant, on pense aussi à réserver l'adresse hotmail de son foetus, à créer son compte Twitter et à acheter son .com.
La ''vie moderne'' et ses ''priorités'' me dépriment parfois (souvent)...
Il n'y a pas si longtemps, on pensait à aménager sa chambre, à magasiner les cache-couches et les pyjamas à pattes, à trouver un prénom au bébé à venir et à l'inscrire sur des dizaines de listes d'attente en garderies. On anticipait la naissance, on s'y préparait et on se consacrait à l'essentiel: la vie. La vraie, en chair et en os, en pleurs et en nuits blanches, en chatouilles et en bisous esquimaux.
Maintenant, on pense aussi à réserver l'adresse hotmail de son foetus, à créer son compte Twitter et à acheter son .com.
La ''vie moderne'' et ses ''priorités'' me dépriment parfois (souvent)...
vendredi 11 mars 2011
Le dire
Probablement que vous avez déjà toutes eu des mots pris dans la gorge. Des chagrins, des peines, du ressentiment, de la colère, de la honte, une peur, un drame, un lourd secret.
Et c'est difficile. On n'ose pas souvent dire ce qui se passe. On a mille excuses, on ne trouve pas les mots, on ne sait plus comment s'y prendre ni par où commencer. On le sait bien que ça nous ferait du bien de ventiler, mais on n'y arrive juste pas.
Puis, un jour, on a trop besoin de dire et on laisse finalement couler les mots. Ça sortira comme ça sortira et tant pis! C'est plus fort que tout, il faut DIRE. Parfois, c'est pour se libérer, pour que ça sorte. D'autres fois, c'est pour faire un pas vers l'avant, pour enfin pouvoir passer à autre chose. Parfois, c'est un désir d'authenticité. D'autre fois, c'est pour arriver à faire la paix avec un bout de soi.
Chez les (Z), on a souvent raconté des bouts de notre vie (tout le temps, en fait!). Avec ses hauts et ses bas. Nos convictions et nos doutes. Nos bonheurs et nos peurs. Franchement. Honnêtement. Il y a quelques jours, on a réexpliqué à des gens les débuts du blogue et pourquoi on a voulu bloguer. La seule réponse qui nous vient et celle en fait qui résume le tout: pour dire les vraies affaires. Les dire simplement. On a montré notre vie, ouvert les portes de nos maisons. Et parce qu'on «disait», plusieurs se sont mis à nous écrire ou commenter nos messages simplement pour se raconter aussi. Pour se soulager. Pour dire... finalement.
Ces jours-ci - c'est un drôle d'hasard - sur des textes très très bouleversants écrits par des filles qui ont eu besoin de dire. Des filles que je connais presqu'exclusivement que par les mots qu'elles signent dans les magazines ou sur les pages de leur blogue.
Un premier texte: celui de Mamanbooh! qui, un lundi soir, vient décharger sa peine en nous confiant J'ai mal à ma mère. Une maman si positive qui, un soir, en a trop et qui le dit. Mais qui trouve le moyen de tourner le tout en quelque chose de lumineux...
Le deuxième: celui de Marâtre joyeuse qui nous raconte qu'elle est en pleine dépression post-partum, un sujet ultra tabou encore en 2011. Avec franchise. Pas un texte où elle s'apitoie sur son sort, un texte qui dit simplement ce qui en est et comment elle va.
Le troisième texte: celui d'Anne-Marie Lecompte dans le dernier Châtelaine (avril 2011) qui s'intitule Parti sans bruit. Disons que c'est un texte que tu lis, totalement captive. Bouleversant, touchant, renversant. D'un côté, celle qui écrit depuis 7 ans dans le Châtelaine - et qui habituellement rigolote avec son Raoul et les deux enfants - a ouvert encore un peu plus grand sa vie. Et on sent devant l'histoire du suicide de son garçon de 16 ans toute sa peine, mais aussi son désir d'être une bonne maman. «Mon coeur fou persiste à croire que j'aurais pu mieux m'y prendre avec lui. Et plutôt que de culpabilité, je parlerai de responsabilité.» Elle a pris parole pour l'espoir aussi. L'espoir à donner aux jeunes que personne ne refera plus ce geste. Aussi, elle termine en nous implorant de consolez nos enfants avant de les punir et de les regarder avec attention chaque jour. D'arrêter ce qu'on faire et de les observer simplement. Pour nous, pour eux, pour elle.
Et vous en avez probablement d'autres en tête (lesquels, dites-nous!!). J'en oublie sûrement moi-aussi. Toutes ces prises de paroles ont le même effet et c'est tant mieux. Elles nous font réfléchir et nous incitent, sans le savoir vraiment, à dire nous aussi. À ne plus cacher nos mots. À ne plus rester emprisonnée avec ces petits poids de lettres sur le coeur... Alors, allez mesdames! La parole est à vous!
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Vider son caca
mercredi 9 mars 2011
Moi et la testostérone...
Tu ressens un élan de fierté maternel quand, lors d'une journée supplémentaire de relâche (maudite tempête!), tu entends ton fils hurler dans le salon un «J’ai réussiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!» venant vraiment de son fond.
«Il a réussi quoi?», que tu demandes en te dirigeant vers le salon le pas léger...
- Terminer la lecture de son premier Géronimo Stilton?
- Un niveau difficile sur son DS?
- Plier tout le linge des trois brassées qui traînent dans un bac dans le salon? (on peut bien rêver!)
Ne-non!
Il a réussi à coincer un petit maïs soufflé entre son annulaire et son auriculaire et à le porter à sa bouche tout en continuant à jouer avec les deux manettes de Wii attachées ensemble dans les mains.
C’est tout. Et ça a fait sa journée en maudit! (Et TriplePapa était vraiment fier de lui!)
Quand je vous parlais de ces comportements typiquement masculins que je dois apprivoiser...!
«Il a réussi quoi?», que tu demandes en te dirigeant vers le salon le pas léger...
- Terminer la lecture de son premier Géronimo Stilton?
- Un niveau difficile sur son DS?
- Plier tout le linge des trois brassées qui traînent dans un bac dans le salon? (on peut bien rêver!)
Ne-non!
Il a réussi à coincer un petit maïs soufflé entre son annulaire et son auriculaire et à le porter à sa bouche tout en continuant à jouer avec les deux manettes de Wii attachées ensemble dans les mains.
C’est tout. Et ça a fait sa journée en maudit! (Et TriplePapa était vraiment fier de lui!)
Quand je vous parlais de ces comportements typiquement masculins que je dois apprivoiser...!
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Papas (im)parfaits,
Petits (z)imparfaits
lundi 7 mars 2011
Minute! Je me poupoune!
L'autre jour, à la bibliothèque de l'école où je suis bénévole, une petite fille faisait tout sauf ce qu'elle devait faire soit choisir et lire un livre! Sa préoccupation? Camoufler un «énorme» bouton qui poussait sur son nez. Elle était occupée à mettre une main devant son nez et de l'autre, elle faisait signe à ses camarades d'arrêter de la regarder (croyez-moi, ça avait l'effet contraire!). Pendant ce temps, son amie (sûrement sa «best»!) lui flattait le dos pour la consoler de ce drame épouvantable... ne choisissant pas non plus son livre! Elles sont en 4e année. Du primaire.
Une autre fois, une autre fillette flânait entre les rangées et perdait son temps. Elle s'assoit finalement à une table... sans livre! «Tu ne te choisis pas un livre?», que je lui demande. «Ouais... minute! Faut que je me mette du gloss!», qu'elle ne lance sur un ton nonchalant. Je croyais qu'elle sortirait un magnifique lipsil à la cerise acheté au dollorama (ce que j'ai!). Mais non! Elle a sorti une pochette de maquillage! Elle a choisi parmi au moins 3 gloss et avec son miroir de poche s'est appliqué du gloss minutieusement sur les babines pendant au moins une minute. C'est une éternité pour se beurrer les lèvres!! Elle est en 3e année.
Je ne savais plus quoi penser. J'ai louché vers ma sacoche. J'ai un lipsil aux cerises avec une princesse dessus (tellement «out»), un tube de crème à main (qui peut parfois servir de déodo en cas d'urgence), un vieux mascara tout séché et un crayon eyeliner... à la pointe cassée.
Je suis vieille ou c'est les petites qui vieillissent vite?
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Dans le fond de la sacoche,
Échos d'école,
Enjeux maternels
vendredi 4 mars 2011
10 secrets d'homme pour élever un garçon
Je m'adresse aujourd'hui à ceux et celles qui ont un garçon (ou qui en auront un bientôt ou... un jour!)
Avez-vous parfois la mèche plus courte avec vos gars qu'avec vos filles? Moi oui! Lolo a beau avoir un trouble envahissant du développement, ce n'est pas son TED qui m'exaspère parfois, ce sont ses réactions de gars. La testostérone que je ne partage pas avec lui me fait souvent sentir à des kilomètres de sa façon de penser. Ses réactions physiques pour exprimer son excitation ou sa joie, ses comportements typiquement masculins (sa façon d'enlever ses vêtements - en tirant dessus tout en faisant autre chose), sa façon de gérer ses querelles avec ses soeurs (en quittant les lieux en haussant les épaules), ses envies soudaines de jouer à la guerre (avec toujours un bon et un méchant), ses pouvoirs imaginaires de super héros sont pour moi des mystères que je dois apprivoiser sans cesse.
C'est pourquoi j'ai lu avec intérêt les conseils fort judicieux d'un père qui révèle aux mères ses 10 secrets pour élever les garçons... comme des garçons! Je vous les résume très brièvement ici:
1. Pensez comme un homme des cavernes - Les garçons ont 3 sentiments: ils sont fâchés, tristes ou contents. Ne projetez pas votre complexité émotionnelle sur eux.
2. Observez sa gestuelle - Le langage corporel vaut mille fois le langage verbal chez les garçons. Il saute partout, il est content. Il est silencieux, il a besoin d'attention.
3. En cas de doute, faites un câlin - Les garçons ont de la difficulté à verbaliser leurs problèmes, mais ça ne veut pas dire qu'ils n'en ont pas. Ne ménagez pas les câlins, même sans raison.
4. Oui, ils veulent parler de leur caca - L'entraînement à la propreté les intéresse si on parle des vraies affaires. Un tête-à-tête informatif à la toilette, c'est aussi du temps de qualité!
5. Ils sont obsédés par les super héros - Les garçons bâtissent leur identité en fonction des pouvoirs de leurs super héros préférés. C'est de même!
6. Se dépenser physiquement sans utilité - Les gars aiment déplacer des roches, les empiler et faire des constructions. Ça ne sert à rien mais ils sont satisfaits du travail accompli.
7. Gagner c'est bien (mais pas tant que ça) - Les mères croient à tort que les gars veulent gagner à tout prix et être les meilleurs. Être gentil, ça compte aussi!
8. Les vêtements ont de l'importance - Il n'y a pas que les filles qui veulent avoir du style! Un jean et un t-shirt, ok... mais un jean confortable et un t-shirt cool!
9. Les foules, non merci! - Les filles s'allument quand elles font leur entrée dans une foule ou arrivent devant un groupe, les gars s'éteignent. Ce n'est pas leur truc!
10. Aller au lit, c'est sacré! - Le meilleur moment de la journée d'un gars: les 10 minutes qui précèdent le coucher. C'est le seul moment de la journée où le niveau d'activité baisse. Profitez-en pour lire avec lui dans son lit, lui faire un massage, etc.
Évidemment, cela ne s'applique pas à tous les gars mais je reconnais beaucoup (vraiment beaucoup!) de Lolo là-dedans. Intéressant, non?
Avez-vous parfois la mèche plus courte avec vos gars qu'avec vos filles? Moi oui! Lolo a beau avoir un trouble envahissant du développement, ce n'est pas son TED qui m'exaspère parfois, ce sont ses réactions de gars. La testostérone que je ne partage pas avec lui me fait souvent sentir à des kilomètres de sa façon de penser. Ses réactions physiques pour exprimer son excitation ou sa joie, ses comportements typiquement masculins (sa façon d'enlever ses vêtements - en tirant dessus tout en faisant autre chose), sa façon de gérer ses querelles avec ses soeurs (en quittant les lieux en haussant les épaules), ses envies soudaines de jouer à la guerre (avec toujours un bon et un méchant), ses pouvoirs imaginaires de super héros sont pour moi des mystères que je dois apprivoiser sans cesse.
C'est pourquoi j'ai lu avec intérêt les conseils fort judicieux d'un père qui révèle aux mères ses 10 secrets pour élever les garçons... comme des garçons! Je vous les résume très brièvement ici:
1. Pensez comme un homme des cavernes - Les garçons ont 3 sentiments: ils sont fâchés, tristes ou contents. Ne projetez pas votre complexité émotionnelle sur eux.
2. Observez sa gestuelle - Le langage corporel vaut mille fois le langage verbal chez les garçons. Il saute partout, il est content. Il est silencieux, il a besoin d'attention.
3. En cas de doute, faites un câlin - Les garçons ont de la difficulté à verbaliser leurs problèmes, mais ça ne veut pas dire qu'ils n'en ont pas. Ne ménagez pas les câlins, même sans raison.
4. Oui, ils veulent parler de leur caca - L'entraînement à la propreté les intéresse si on parle des vraies affaires. Un tête-à-tête informatif à la toilette, c'est aussi du temps de qualité!
5. Ils sont obsédés par les super héros - Les garçons bâtissent leur identité en fonction des pouvoirs de leurs super héros préférés. C'est de même!
6. Se dépenser physiquement sans utilité - Les gars aiment déplacer des roches, les empiler et faire des constructions. Ça ne sert à rien mais ils sont satisfaits du travail accompli.
7. Gagner c'est bien (mais pas tant que ça) - Les mères croient à tort que les gars veulent gagner à tout prix et être les meilleurs. Être gentil, ça compte aussi!
8. Les vêtements ont de l'importance - Il n'y a pas que les filles qui veulent avoir du style! Un jean et un t-shirt, ok... mais un jean confortable et un t-shirt cool!
9. Les foules, non merci! - Les filles s'allument quand elles font leur entrée dans une foule ou arrivent devant un groupe, les gars s'éteignent. Ce n'est pas leur truc!
10. Aller au lit, c'est sacré! - Le meilleur moment de la journée d'un gars: les 10 minutes qui précèdent le coucher. C'est le seul moment de la journée où le niveau d'activité baisse. Profitez-en pour lire avec lui dans son lit, lui faire un massage, etc.
Évidemment, cela ne s'applique pas à tous les gars mais je reconnais beaucoup (vraiment beaucoup!) de Lolo là-dedans. Intéressant, non?
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mercredi 2 mars 2011
Sourires forcés, dentelles et prothèses dentaires
C'est la relâche. Pour moi aussi. Pendant que les enfants que les enfants jouent aux espions - leur nouveau jeu préféré et le mien aussi car j'ai droit à des avertissements comme «On est invisibles; tu ne nous vois pas!» (super les chéris, moi non plus vous ne me voyez pas!!) - je peux avoir le contrôle de la manette de télé et regarder des trucs que je n'ai jamais le temps de faire avant.
Un après-midi, j'arrête sur TLC, LE poste par excellence des trucs bizarres! - et j'ai bien cru m'évanouir. Ces émissions qu'on y présente, du genre témoignages, reportages et images bouleversantes, retiennent notre attention et il est même difficile de changer de poste. Cette fois-ci, j'étais hypnotisée. L'émission en question: Toddlers&Tiaras, un espèce de reportage sur les concours de beauté pour les tout-petits. Et quand je dis tout-petits, il y avait une catégorie pour les moins de 18 mois où c'était les parents qui poussaient les enfants sur une auto-jouet, les tiraient dans un charriot décoré ou encore les faisaient péniblement marcher en tirant sur leurs minuscules petits bras. Puis, on a suivi 3 familles à travers leur préparation au concours jusqu'à la remise des prix... ouffffffff! On voyait les mères leur faire répéter des chorégraphies, nous montrer toutes les récompenses reçues, nous faire visiter la garde-robe (ou plus souvent LA pièce de la maison consacrée aux concours de beauté!), etc.
J'ai vu des enfants aux sourires figés et aux yeux blasés, des airs préfabriqués, des émotions «stagées», des démarches pas du tout de leur âge, des poses limite vulgaires pour une fillette de 5 ans, des déhanchements déplacés, des tenues ridicules, etc. J'ai vu des crises de vedettes à 3 ans. Des enfants qui insultent leur père ou leur mère car ceux-ci prennent plus de 10 secondes à leur enfiler un bas collant (ultra moulant, bien sûr) à dentelles. J'ai vu une mère mettre une prothèse dentaire à sa fille de 3 ans pour que son sourire soit plus équilibré et plus blanc. J'ai entendu des fillettes dire «Je suis certaine de gagner, car les autres ne le méritent pas!». J'ai vu une mère appliqué un bronzage en spray sur le corps de sa fille de 7 ans en plein milieu de sa cuisine. J'ai vu de fort jolies fillettes se faire transformer pour devenir des poupées au teint parfait, se faire remodeler les lèvres sous les mains agiles de leur mère qui les maquille outrageusement. Et plus encore, j'ai perdu le fil de tout les noter... Bref, j'ai vu comment transformer un enfant en un adulte. Ça m'a profondément choquée. Et je ne suis pas la seule. Un groupe Facebook a même rebaptisé l'émission Bitches in the making et se demande si cette émission ne devrait pas être bannie.
Mais ensuite, je me suis sentie profondément triste. Pauvres petites filles! J'ai ragé contre les mères aussi. Puis enfin, quelqu'un leur a posé la question qui me brûlait les lèvres. «Les autres me jugent-ils pour ce que je fais? Probablement, oui. Pour moi, ce n'est pas pire que suivre mon gars au hockey. Et est-ce que ça change quelque chose pour moi leurs jugements? Non....». Alors, ces mères sont un peu conscientes que les autres les trouvent folles, mais ne s'en font pas avec leurs commentaires. Elles continuent. Persuadées que leurs enfants sont bien là-dedans.... Pourtant, on voit bien , de l'extérieur en tout cas, que certaines de ces petites filles avaient encore des élans de fillettes de 4-5 ans (dieu merci!): elles courraient partout, traînaient une poupée ou trépignaient pour un bonbon. Moi de l'extérieur, je voyais tout cela, mais leur mère, non. Elles ne voyaient plus rien. Plus rien. Obnubilées par la poursuite d'un de leur propre rêve, vivant par procuration à travers leurs enfants. Aucune d'elles pensaient mal faire. Le font-elles vraiment? Je n'étais plus autant certaine. Non ce n'est pas sain ce qu'elles font faire à leurs petites, non ce n'est pas de saine compétition. Oui c'est leur montrer que l'apparence est ce qui prime. Oui c'est leur inculquer des valeurs superficielles. Mais ces mères avaient aussi besoin de se faire secouer pour se réveiller que d'un câlin, je pense. Car on voyait qu'elles savaient que ce qu'elles faisaient était plus ou moins bien. Mais ne savaient plus quoi faire pour en sortir. Parce que c'était important pour ELLES. Pas pour leurs petites, mais pour elles. Pour se valoriser. Pour montrer qu'elles avaient réussi. Pour accumuler des prix. Pour épater les autres. Pour avoir un but dans la vie. Pour exister. Tout simplement. Et ça aussi, c'est d'une tristesse...
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