Commencez-vous à ressentir le stress pré-Noël? Faudrait bien acheter les cadeaux, booker les soupers, trouver du linge pour les multiples partys, prendre rendez-vous chez le coiffeur pour la marmaille, faire les biscuits, tourtières, bonbons, truffes, name it!
Noooooooooooon! Et si on combattait le stress pré-Noël avec ces 5 défis (z)imparfaits?
1. Les fameux lutins…
C’était donc nouveau il
y a 2 ans, ça vous amusait encore l’an dernier mais cette année, ça se
peut que ça ne vous tente plus de gérer un lutin tout le mois de
décembre, en plus des enfants et de toute la smala (même si touuuut le monde le fait.. en fait, pas touuuuut le monde, on vous le confirme!) Et il ne faudrait pas que ledit lutin vous donne du trouble en plus! Il n’a pas
besoin de vider les pots de farine et d'emballer tous les aliments dans
votre frigo pendant la nuit pour épater vos enfants… parce qu’au final
QUI va devoir tout ramasser? Et peut-être que cette année, le
petit lutin pourrait jouer un tour à toute la famille et se jeter
lui-même dans le bac de recyclage! Ah le coquin lutin!
2. Magasiner TOUS les cadeaux sur Internet
C'est le Vendredi noir (ou Fou, ça vient qu'on en sait plus!). Lancez-vous dans les soldes et donnez-vous pour objectif d'avoir acheté tous vos cadeaux de Noël d'ici minuit. Avec un verre de rouge ce soir, enroulée dans une doudou pendant que la maisonnée regardera un film. On a vu pire comme vendredi soir! (comme aller au centre d'achats un soir de Vendredi noir, euh... Fou!!)
3. S'offrir une journée pédagogique
Faire les magasins vous détend? Vous le serez encore plus si vous y aller un jour de semaine alors prenez
une journée de congé JUSTE pour vous (pas pour aller chez le dentiste ou
le médecin!) pour aller magasiner vos cadeaux des Fêtes. Ou offrez-vous votre cadeau d’avant-Noël : du temps pour
aller lire dans un café, un soin, un spa, un massage...
4. Refuser une invitation
Passons aux choses sérieuses. Cette année plus que jamais, "less is more" (moins c'est mieux). Refusez une invitation à l'avance, si possible celle que vous trouvez toujours de trop: le 3e party de bureau, le brunch du 1er janvier qui
arrive juste quelques heures après le réveillon du 31 décembre et avant le souper du premier de l'An... Puis refusez-en une autre sans préavis (en prétextant une gastro familiale, un classique!) pour rester à la maison habillés en mou à regarder des films ou jouer à des jeux en famille.
5. Faire une folie festive
Noël, ça ne devrait pas être aussi sérieux, compliqué, organisé, épuisant! Ce n'est pas une compétition gastronomique, ce n'est pas un concours du cadeau le plus original ni le moment d'être tous malades pour cause d'épuisement familial. Profitez-en donc pour vous amuser: jouer à des jeux faciles, niaiseux et pas éducatifs, jouer dehors, aller faire une photo de famille fofolle sur les genoux du père Noël, faire des partys pyjamas et du camping sous le sapin. Moins de stress, plus de plai(z)irs!
Alors, lequel (ou lesquels) de ces défis vous tente?
vendredi 28 novembre 2014
mercredi 26 novembre 2014
Les menaces de Jamie Oliver
Le populaire chef britannique Jamie Oliver a créé la controverse récemment en dévoilant ses trucs plutôt (z)imparfaits pour discipliner ses enfants.
Le père de 4 enfants (Poppy, 12 ans; Daisy, 11 ans, Petal 5 ans et Buddy, 4 ans) a avoué punir ses enfants en leur faisant manger des piments forts à leur insu. Il a mentionné que sa fille Poppy lui avait manqué de respect et, alors qu'elle croyait qu'il avait oublié leur dispute et lui demandait une pomme en collation, il s'était vengé en frottant les quartiers de pommes avec un piment fort Scotch Bonnet.
Cette conséquence a suscité un tollé dans les médias où chacun s'est mis à commenter les méthodes peu orthodoxes du père qui a avoué en plus s'être moqué en cachette de la réaction de sa fille après avoir croqué la pomme ultra piquante.
Des experts se sont prononcés en dénonçant les méthodes abusives et même l'intimidation et le sadisme (oui, le sadisme!) dont faisait preuve le chef avec ses enfants. Bref, ce qui n'était qu'une anecdote a requis plusieurs explications et justifications.
Personnellement, je ne vois pas ce qui est si terrible dans la punition infligée par Jamie à sa fille. N'a-t-on pas tous comme parents usé de méthodes pas toujours très "approuvées" pour punir ou faire changer un mauvais comportement chez notre enfant?
Mes enfants ont déjà cru que le garage était infesté de mulots et qu'ils finiraient pas aller y dormir s'ils se relevaient pour la énième fois de leur lit. Cinq ans plus tard, ils n'ont pas la phobie des mulots et ne souffrent pas d'insomnie. Et nous avons réussi à les garder au lit là où tout autre moyen "homologué" avait échoué.
Qui n'a pas déjà joué un mauvais tour à ses enfants? Qui n'a pas usé de moyens parfois tordus pour se faire obéir? Être parent, c'est aussi faire preuve de "créativité" et la créativité parentale (avec les heures de sommeil en moins, la fatigue, les débordements et le manque de patience) rime parfois avec efficacité!
Le père de 4 enfants (Poppy, 12 ans; Daisy, 11 ans, Petal 5 ans et Buddy, 4 ans) a avoué punir ses enfants en leur faisant manger des piments forts à leur insu. Il a mentionné que sa fille Poppy lui avait manqué de respect et, alors qu'elle croyait qu'il avait oublié leur dispute et lui demandait une pomme en collation, il s'était vengé en frottant les quartiers de pommes avec un piment fort Scotch Bonnet.
Cette conséquence a suscité un tollé dans les médias où chacun s'est mis à commenter les méthodes peu orthodoxes du père qui a avoué en plus s'être moqué en cachette de la réaction de sa fille après avoir croqué la pomme ultra piquante.
Des experts se sont prononcés en dénonçant les méthodes abusives et même l'intimidation et le sadisme (oui, le sadisme!) dont faisait preuve le chef avec ses enfants. Bref, ce qui n'était qu'une anecdote a requis plusieurs explications et justifications.
Personnellement, je ne vois pas ce qui est si terrible dans la punition infligée par Jamie à sa fille. N'a-t-on pas tous comme parents usé de méthodes pas toujours très "approuvées" pour punir ou faire changer un mauvais comportement chez notre enfant?
Mes enfants ont déjà cru que le garage était infesté de mulots et qu'ils finiraient pas aller y dormir s'ils se relevaient pour la énième fois de leur lit. Cinq ans plus tard, ils n'ont pas la phobie des mulots et ne souffrent pas d'insomnie. Et nous avons réussi à les garder au lit là où tout autre moyen "homologué" avait échoué.
Qui n'a pas déjà joué un mauvais tour à ses enfants? Qui n'a pas usé de moyens parfois tordus pour se faire obéir? Être parent, c'est aussi faire preuve de "créativité" et la créativité parentale (avec les heures de sommeil en moins, la fatigue, les débordements et le manque de patience) rime parfois avec efficacité!
lundi 24 novembre 2014
Grand concours de l'Avent des (Z)imparfaites
Vous n'avez pas été sages cette année?
Ça tombe bien... nous, non plus!
Et vous savez quoi? Vous n'avez pas à vous cacher. Le père Noël comprend ça. Tellement! Mais ça, chuuuuuuut!, il ne le dit pas trop. Mais il accepte vraiment que les mamans ne soient pas toujours sages (pas les enfants, par exemple! Donc gardez votre menace d'appeler le père Noël pour stooler votre enfant pas sage!). Il comprend très bien votre crise «Personne ne m'aide dans cette maison!» ou vos «J'suis tellement à boutte aujourd'hui!». Il vous donnerait une p'tite tape d'encouragement sur l'épaule quand il vous voit rhabiller les enfants (les habits de neige par-dessus les pyjamas!) et ressortir jusqu'à la SAQ parce que vous avez eu une journée de merde et que votre réserve de vin est vide (mais il vous en faut!). Il sourit quand il vous observe tourner enfin quelques coins ronds et quand vous dites enfin un «non» à une énième fête d'enfants où votre enfant est invité. Il vous trouve brillante quand vous mettez le plaisir à l'avant dans votre vie au lieu de vous priver dans l'espoir de mieux paraître aux yeux des autres (ahhh les autres!) et quand vous déclarez que plus jamais vous ne faites des devoirs de mathématiques avec votre plus jeune sans un bon gin tonic. Bref, le père Noël est un (Z)imparfait et il veut vous gâter.
Alors, participez à notre grand concours en nous envoyant un courriel (lesimparfaites@hotmail.com) d'ici le dimanche 30 novembre 23h59. Dans celui-ci- en plus d'avoir toutes vos coordonnées postales (tout d'un coup que vous gagnez!!) racontez-nous ce qui fait de vous une mère «pas sage» qui ose quelques folies, qui tourne des coins ronds, mais qui assurément remet le plaisir et le lâcher-prise dans sa vie.
Ensuite, nous ferons un tirage par jour (parfois deux!) tous les jours du 1er au 24 décembre. Le nom de la gagnante du jour sera annoncé sur le blogue chaque matin. À vous de venir vérifier si vous avez gagné! Partagez le concours sur vos réseaux sociaux #concoursdenoeldesZ
1er décembre
Une machine Tassimo T65 pour préparer vos boissons chaudes préférées. (valeur de 80$)
La gagnante est: Natacha Gaucher, de Sainte-Hélène-de-Breakeyville
2 décembre
Un rasoir Fusion ProGlide de Gillette avec un paquet de piles. (valeur de 30$)
La gagnante est: Isabelle Plourde, de Montréal
3 décembre
Une carte cadeau de 25$ pour Le Magasin général de Saint-Lambert. (valeur de 25$, achats en ligne possibles)
La gagnante est: Anik Labonté, de Québec
4 décembre
Un sac cadeau comprenant un assortiment de chocolats Ferrero Rocher. (valeur de 28$)
5 décembre
La collection de bas de compression Sheer Energy de Secret. (valeur de 52$)
La gagnante est: Claudia Karine Girard, de Sainte-Catherine
6 décembre
Un livre Assez, c'est assez! Le seul vrai guide du lâcher-prise des (Z)imparfaites, dédicacé et avec des petites surprises... (valeur: 45$)
La gagnante est: Andrée-Anne Nadeau, de Montréal
Ça tombe bien... nous, non plus!
Et vous savez quoi? Vous n'avez pas à vous cacher. Le père Noël comprend ça. Tellement! Mais ça, chuuuuuuut!, il ne le dit pas trop. Mais il accepte vraiment que les mamans ne soient pas toujours sages (pas les enfants, par exemple! Donc gardez votre menace d'appeler le père Noël pour stooler votre enfant pas sage!). Il comprend très bien votre crise «Personne ne m'aide dans cette maison!» ou vos «J'suis tellement à boutte aujourd'hui!». Il vous donnerait une p'tite tape d'encouragement sur l'épaule quand il vous voit rhabiller les enfants (les habits de neige par-dessus les pyjamas!) et ressortir jusqu'à la SAQ parce que vous avez eu une journée de merde et que votre réserve de vin est vide (mais il vous en faut!). Il sourit quand il vous observe tourner enfin quelques coins ronds et quand vous dites enfin un «non» à une énième fête d'enfants où votre enfant est invité. Il vous trouve brillante quand vous mettez le plaisir à l'avant dans votre vie au lieu de vous priver dans l'espoir de mieux paraître aux yeux des autres (ahhh les autres!) et quand vous déclarez que plus jamais vous ne faites des devoirs de mathématiques avec votre plus jeune sans un bon gin tonic. Bref, le père Noël est un (Z)imparfait et il veut vous gâter.
Alors, participez à notre grand concours en nous envoyant un courriel (lesimparfaites@hotmail.com) d'ici le dimanche 30 novembre 23h59. Dans celui-ci- en plus d'avoir toutes vos coordonnées postales (tout d'un coup que vous gagnez!!) racontez-nous ce qui fait de vous une mère «pas sage» qui ose quelques folies, qui tourne des coins ronds, mais qui assurément remet le plaisir et le lâcher-prise dans sa vie.
Ensuite, nous ferons un tirage par jour (parfois deux!) tous les jours du 1er au 24 décembre. Le nom de la gagnante du jour sera annoncé sur le blogue chaque matin. À vous de venir vérifier si vous avez gagné! Partagez le concours sur vos réseaux sociaux #concoursdenoeldesZ
1er décembre
Une machine Tassimo T65 pour préparer vos boissons chaudes préférées. (valeur de 80$)
La gagnante est: Natacha Gaucher, de Sainte-Hélène-de-Breakeyville
2 décembre
Un rasoir Fusion ProGlide de Gillette avec un paquet de piles. (valeur de 30$)
La gagnante est: Isabelle Plourde, de Montréal
3 décembre
Une carte cadeau de 25$ pour Le Magasin général de Saint-Lambert. (valeur de 25$, achats en ligne possibles)
La gagnante est: Anik Labonté, de Québec
4 décembre
Un sac cadeau comprenant un assortiment de chocolats Ferrero Rocher. (valeur de 28$)
La gagnante est: Geneviève Shink, de Laval
5 décembre
La collection de bas de compression Sheer Energy de Secret. (valeur de 52$)
La gagnante est: Claudia Karine Girard, de Sainte-Catherine
6 décembre
Un livre Assez, c'est assez! Le seul vrai guide du lâcher-prise des (Z)imparfaites, dédicacé et avec des petites surprises... (valeur: 45$)
La gagnante est: Andrée-Anne Nadeau, de Montréal
vendredi 21 novembre 2014
5 activités de Noël gratuites!
Comment se mettre dans l'ambiance des Fêtes sans dépenser un sou (et s'en garder plus pour les cadeaux ou le bon vin!)?
1. Défilé du père Noël
Demain, malgré le froid, la neige et/ou le vent, emmenez-vous au défilé du père Noël au centre-ville de Montréal! C'est notre moment en famille préféré des Fêtes depuis 10 ans et le signal de départ qui lance la saison des festivité! Faites-en une tradition! Et lancez-vous des défis: celui qui touche à la dinde (oui, oui, il y a bel et bien une dinde, une seule!) choisit le resto pour dîner! D'autres défilés à venir à Granby et Saint-Sauveur.
2. Les pères Noël débarquent au Musée Stewart
Jusqu'au 4 janvier, une exposition gratuite présente de nombreuses figurines de pères Noël au Musée Stewart, sur l'île Sainte-Hélène à Montréal. Un atelier de bricolage, un jeu de piste et une projection de courts-métrages y sont aussi présentés.
3. Aller voir les lumières de Noël
Partez en voiture ou à pieds et aller à la découverte des plus beaux décors des Fêtes. À Montréal, la rue McGill College est un incontournable. Il y a sûrement dans votre coin LA maison la plus décorée: dites-nous où c'est, on veut aller la voir nous aussi!
4. Les marchés de Noël
Pour l'ambiance et la musique (qui n'aime pas entendre une chorale chanter des airs de Noël?), les marchés de Noël sont difficiles à battre en terme de gratuité... si vous arrivez à vous retenir d'y acheter des cadeaux! À Longueuil, L'Assomption, Terrebonne, Val-David et plus encore!
5. Les plus beaux arbres de Noël au Musée des Beaux-Arts de Montréal
Du 4 décembre au 6 janvier, une trentaine de sapins décorés selon différentes traditions sont exposés au MBAM dans la promenade du pavillon Jean-Noël Desmarais. Une agréable sortie en famille avant une pause chocolat chaud!
Avez-vous d'autres activités de Noël gratuites (ou pas chères) à partager?
1. Défilé du père Noël
Demain, malgré le froid, la neige et/ou le vent, emmenez-vous au défilé du père Noël au centre-ville de Montréal! C'est notre moment en famille préféré des Fêtes depuis 10 ans et le signal de départ qui lance la saison des festivité! Faites-en une tradition! Et lancez-vous des défis: celui qui touche à la dinde (oui, oui, il y a bel et bien une dinde, une seule!) choisit le resto pour dîner! D'autres défilés à venir à Granby et Saint-Sauveur.
2. Les pères Noël débarquent au Musée Stewart
Jusqu'au 4 janvier, une exposition gratuite présente de nombreuses figurines de pères Noël au Musée Stewart, sur l'île Sainte-Hélène à Montréal. Un atelier de bricolage, un jeu de piste et une projection de courts-métrages y sont aussi présentés.
3. Aller voir les lumières de Noël
Partez en voiture ou à pieds et aller à la découverte des plus beaux décors des Fêtes. À Montréal, la rue McGill College est un incontournable. Il y a sûrement dans votre coin LA maison la plus décorée: dites-nous où c'est, on veut aller la voir nous aussi!
4. Les marchés de Noël
Pour l'ambiance et la musique (qui n'aime pas entendre une chorale chanter des airs de Noël?), les marchés de Noël sont difficiles à battre en terme de gratuité... si vous arrivez à vous retenir d'y acheter des cadeaux! À Longueuil, L'Assomption, Terrebonne, Val-David et plus encore!
5. Les plus beaux arbres de Noël au Musée des Beaux-Arts de Montréal
Du 4 décembre au 6 janvier, une trentaine de sapins décorés selon différentes traditions sont exposés au MBAM dans la promenade du pavillon Jean-Noël Desmarais. Une agréable sortie en famille avant une pause chocolat chaud!
Avez-vous d'autres activités de Noël gratuites (ou pas chères) à partager?
mercredi 19 novembre 2014
Les résolutions de novembre
L'autre jour, j'ai entendu à la radio un médecin parler des troubles anxieux. Elle racontait que oui, ça se traitait, mais que surtout SURTOUT les gens devaient se poser une question. Une seule. «Qu'est-ce que je suis prêt à changer dans ma vie?». Autrement, tout sera à recommencer.
Cette phrase m'est resté en tête. (C'est notre semaine de partage de phrases qui restent en tête et que l'on pique un peu partout!)
Je ne souffre pas de troubles anxieux, mais comme probablement tout le monde, j'angoisse, je stresse, je panique, j'anticipe trop, j'insomnise, je me ronge les sangs, etc. Je me suis dit qu'une partie de la solution des troubles anxieux pouvait me servir.
La question revenait sans cesse cogner dans mon esprit. «Qu'est-ce que je suis prêt à changer?» pour que la vie soit plus facile, que l'hiver soit moins dur, que mon moral reste bon malgré la noirceur qui s'infiltre, que mon énergie tienne le coup, que j'arrive en mars pas trop amochée, etc.
Ce n'est pas une question banale, car elle ne dit pas «Qu'est-ce que je veux changer dans ma vie?», mais bien «ce que je suis prêt à changer». Ce n'est pas pareil. Du tout. La première formulation peut rester un souhait vague, la deuxième invite vraiment à l'action. La première annonce la possibilité éventuelle d'un changement; la seconde insiste sur le "ici maintenant".
J'ai trouvé. J'ai fait le ménage. J'ai choisi. Finalement, c'est comme si j'avais pris des résolutions en novembre. Peut-être seront-elles plus vraies que celles que l'on prend en janvier parce qu'il le faut bien, parce que c'est la tradition, parce que tout le monde le fait, etc.
J'ai décidé d'arrêter de vivre dans l'urgence. C'est insoutenable.
J'ai décidé de fermer davantage Facebook. C'est incontrôlable tout ce qu'on y trouve. Un truc merveilleux: "cacher" les actualités de certaines personnes envahissantes qui publient au moins 7 fois par jour (sans compter ses photos!). Vous ne la bloquez pas, mais n'êtes plus obligée de voir le fil de sa vie en temps réel.
J'ai décidé de remettre du sommeil dans ma vie. Réveillée à 4h, j'essayais de "toffer" ma journée. Désormais, je ne me bats pas pour dormir plus le matin, mais il se peut que je dorme entre 13h et 15h. J'ai modifié mon horaire de travail, voilà tout. Je me donne le droit. Ça semble facile, mais ça rejoint le point 1 de mes résolutions, des fois, je ne m'accordais même pas cette possibilité et je devenais un monstre d'impatience et une vraie boule de stress.
Je n'ai pas terminé. J'ai envie de passer un bel hiver alors je vais miser un peu sur mes résolutions qui sont en fait des décisions. Des pas en avant. Du gros ménage.
Dites-moi ce que vous êtes prêtes à changer dans votre vie, ça va sûrement m'inspirer.
Cette phrase m'est resté en tête. (C'est notre semaine de partage de phrases qui restent en tête et que l'on pique un peu partout!)
Je ne souffre pas de troubles anxieux, mais comme probablement tout le monde, j'angoisse, je stresse, je panique, j'anticipe trop, j'insomnise, je me ronge les sangs, etc. Je me suis dit qu'une partie de la solution des troubles anxieux pouvait me servir.
La question revenait sans cesse cogner dans mon esprit. «Qu'est-ce que je suis prêt à changer?» pour que la vie soit plus facile, que l'hiver soit moins dur, que mon moral reste bon malgré la noirceur qui s'infiltre, que mon énergie tienne le coup, que j'arrive en mars pas trop amochée, etc.
Ce n'est pas une question banale, car elle ne dit pas «Qu'est-ce que je veux changer dans ma vie?», mais bien «ce que je suis prêt à changer». Ce n'est pas pareil. Du tout. La première formulation peut rester un souhait vague, la deuxième invite vraiment à l'action. La première annonce la possibilité éventuelle d'un changement; la seconde insiste sur le "ici maintenant".
J'ai trouvé. J'ai fait le ménage. J'ai choisi. Finalement, c'est comme si j'avais pris des résolutions en novembre. Peut-être seront-elles plus vraies que celles que l'on prend en janvier parce qu'il le faut bien, parce que c'est la tradition, parce que tout le monde le fait, etc.
J'ai décidé d'arrêter de vivre dans l'urgence. C'est insoutenable.
J'ai décidé de fermer davantage Facebook. C'est incontrôlable tout ce qu'on y trouve. Un truc merveilleux: "cacher" les actualités de certaines personnes envahissantes qui publient au moins 7 fois par jour (sans compter ses photos!). Vous ne la bloquez pas, mais n'êtes plus obligée de voir le fil de sa vie en temps réel.
J'ai décidé de remettre du sommeil dans ma vie. Réveillée à 4h, j'essayais de "toffer" ma journée. Désormais, je ne me bats pas pour dormir plus le matin, mais il se peut que je dorme entre 13h et 15h. J'ai modifié mon horaire de travail, voilà tout. Je me donne le droit. Ça semble facile, mais ça rejoint le point 1 de mes résolutions, des fois, je ne m'accordais même pas cette possibilité et je devenais un monstre d'impatience et une vraie boule de stress.
Je n'ai pas terminé. J'ai envie de passer un bel hiver alors je vais miser un peu sur mes résolutions qui sont en fait des décisions. Des pas en avant. Du gros ménage.
Dites-moi ce que vous êtes prêtes à changer dans votre vie, ça va sûrement m'inspirer.
lundi 17 novembre 2014
Parent ou créateur de souvenirs?
Quand on s'arrête à penser aux multiples rôles qu'on endosse en devenant parent, il y a de quoi s'affoler: sécurité, amour, soins, développement de l'enfant, éducation, autonomie... la liste est infinie!
Au delà de ça, il faudra aussi cajoler, réconforter, consoler, motiver, enseigner, calmer, encourager... la liste est encore plus longue!
Mais il y a un rôle plus abstrait, auquel on pense moins souvent quand on se démène avec le quotidien, celui de créateur de souvenirs aux enfants.
C'est une phrase du film Interstellaire qui me l'a rappelé: «Les parents sont là pour laisser des souvenirs à leurs enfants.» De cette complexe et ambitieuse épopée scientifico-intergalactique, voilà ce qui m'a marqué. Et cette phrase me trotte dans la tête depuis.
Car, au fond, n'est-ce pas notre plus grand rôle? S'assurer d'avoir laissé assez de souvenirs à nos enfants pour continuer à vivre à travers eux quand nous aurons disparus?
Et dans la course folle du quotidien, de la routine qui prend toute la place, on laisse peu de place aux moments magiques. Prendre le temps de jaser, rire, partager un moment, sans se presser, malgré l'heure qui avance et les bains qui ne sont pas encore pris.
Faire une folie en pleine semaine (aller voir un spectacle, sortir prendre une longue marche la nuit tombée, aller jouer dehors avec ses enfants au lieu de faire la vaisselle ou plier du linge...), créer un moment qui deviendra une anecdote puis un souvenir précieux.
Tout ça dans le but de vivre pleinement au présent mais aussi d'être un générateur de «Tu te rappelles quand... ?» et de «Te souviens-tu de la fois que... ?».
Car c'est aussi ça, être un parent.
Au delà de ça, il faudra aussi cajoler, réconforter, consoler, motiver, enseigner, calmer, encourager... la liste est encore plus longue!
Mais il y a un rôle plus abstrait, auquel on pense moins souvent quand on se démène avec le quotidien, celui de créateur de souvenirs aux enfants.
C'est une phrase du film Interstellaire qui me l'a rappelé: «Les parents sont là pour laisser des souvenirs à leurs enfants.» De cette complexe et ambitieuse épopée scientifico-intergalactique, voilà ce qui m'a marqué. Et cette phrase me trotte dans la tête depuis.
Car, au fond, n'est-ce pas notre plus grand rôle? S'assurer d'avoir laissé assez de souvenirs à nos enfants pour continuer à vivre à travers eux quand nous aurons disparus?
Et dans la course folle du quotidien, de la routine qui prend toute la place, on laisse peu de place aux moments magiques. Prendre le temps de jaser, rire, partager un moment, sans se presser, malgré l'heure qui avance et les bains qui ne sont pas encore pris.
Faire une folie en pleine semaine (aller voir un spectacle, sortir prendre une longue marche la nuit tombée, aller jouer dehors avec ses enfants au lieu de faire la vaisselle ou plier du linge...), créer un moment qui deviendra une anecdote puis un souvenir précieux.
Tout ça dans le but de vivre pleinement au présent mais aussi d'être un générateur de «Tu te rappelles quand... ?» et de «Te souviens-tu de la fois que... ?».
Car c'est aussi ça, être un parent.
vendredi 14 novembre 2014
Des publicités (Z)imparfaites
Enfiiiiiiin! Des pubs vraies! Ou du moins des pubs qui ne montrent pas la perfection!
Dans cette première pub, on voit des parents qui essaient des activités pour leur garçon, mais qui finissent par lâcher-prise. Je m'y reconnais, c'est tellement l'histoire de JeuneHomme.
Ensuite, une pub qui incite les parents à mentir à leurs enfants, car ceux-ci leur mentent joyeusement sans complexe. Excellent! Une pub lucide qui montre des parents qui savent bien que leurs enfants leur en passent des bonnes, mais qui leur rendent la pareille! Oh yeah! J'adore aussi le fait que le parent ne s'enfarge pas dans des explications pas possibles. «Non, c'est du pâté au poulet!». That's it!
Finalement, la nouvelle campagne de publicité de Naître et grandir qui dit aux parents qu'il faut apprendre aux enfants à être doux, à attendre, à partager et à communiquer. On voit en images que la patience, la générosité, les comportements non violents, la politesse, etc., ça s'apprend dès le jeune âge... pas quand l'enfant a 4 ans! C'est une campagne nécessaire, je crois.Mais en même temps, est-ce qu'on est à ce point des parents qui ignore ça? Est-ce parce qu'on a évacué le gros bon sens qu'on en vient à faire une campagne de pub qui revient à la base, aux trucs "ordinaires" de même?
Il y a des pubs que vous aimez et qui se démarquent des autres?
Dans cette première pub, on voit des parents qui essaient des activités pour leur garçon, mais qui finissent par lâcher-prise. Je m'y reconnais, c'est tellement l'histoire de JeuneHomme.
Ensuite, une pub qui incite les parents à mentir à leurs enfants, car ceux-ci leur mentent joyeusement sans complexe. Excellent! Une pub lucide qui montre des parents qui savent bien que leurs enfants leur en passent des bonnes, mais qui leur rendent la pareille! Oh yeah! J'adore aussi le fait que le parent ne s'enfarge pas dans des explications pas possibles. «Non, c'est du pâté au poulet!». That's it!
Finalement, la nouvelle campagne de publicité de Naître et grandir qui dit aux parents qu'il faut apprendre aux enfants à être doux, à attendre, à partager et à communiquer. On voit en images que la patience, la générosité, les comportements non violents, la politesse, etc., ça s'apprend dès le jeune âge... pas quand l'enfant a 4 ans! C'est une campagne nécessaire, je crois.Mais en même temps, est-ce qu'on est à ce point des parents qui ignore ça? Est-ce parce qu'on a évacué le gros bon sens qu'on en vient à faire une campagne de pub qui revient à la base, aux trucs "ordinaires" de même?
Il y a des pubs que vous aimez et qui se démarquent des autres?
mercredi 12 novembre 2014
Je veux des écouteurs...
À voir aller mes pré-ados ces temps-ci, je me dis qu'il manque sans doute quelque chose à ma vie: des écouteurs.
Je leur parle: pas de réaction. Ah oui, les écouteurs! Je les touche pour leur signaler ma présence (pourtant je fais le pied de grue devant eux depuis 5 minutes) et ils émergent, full calmes (alors que moi, je suis full énervée!).
Je leur demande de faire une tâche: vider la boite de récup, aller jouer avec le chien dehors, vider la lave-vaisselle, ils s'y emploient sans rechigner... mais pas savoir avoir mis leurs écouteurs!
Je leur parle dans l'auto: aucune réponse. Ah oui, les écouteurs! "C'est drôle maman, on écoutait la même toune!". Ben oui, très drôle... légèrement pathétique plutôt...!
Mais ils semblent tous les trois avoir besoin de se raccrocher à leurs écouteurs pour passer à travers leurs journées. Sommes-nous rendus si plates? (on faisait pareil à leur âge, direz-vous... Non moi, à leur âge, je ne l'avais toujours pas eu mon walkman jaune!)
À voir leur air full zen, je me demande si ce n'est pas ce qu'il me manque pour l'être moi aussi. "Maman, qu'est-ce qu'on mange pour souper? Qu'est-ce qu'on fait demain? À quelle heure je peux aller chez Unetelle"
- Hein, quoi, tu me parlais?! (fantasme)
Je leur parle: pas de réaction. Ah oui, les écouteurs! Je les touche pour leur signaler ma présence (pourtant je fais le pied de grue devant eux depuis 5 minutes) et ils émergent, full calmes (alors que moi, je suis full énervée!).
Je leur demande de faire une tâche: vider la boite de récup, aller jouer avec le chien dehors, vider la lave-vaisselle, ils s'y emploient sans rechigner... mais pas savoir avoir mis leurs écouteurs!
Je leur parle dans l'auto: aucune réponse. Ah oui, les écouteurs! "C'est drôle maman, on écoutait la même toune!". Ben oui, très drôle... légèrement pathétique plutôt...!
Mais ils semblent tous les trois avoir besoin de se raccrocher à leurs écouteurs pour passer à travers leurs journées. Sommes-nous rendus si plates? (on faisait pareil à leur âge, direz-vous... Non moi, à leur âge, je ne l'avais toujours pas eu mon walkman jaune!)
À voir leur air full zen, je me demande si ce n'est pas ce qu'il me manque pour l'être moi aussi. "Maman, qu'est-ce qu'on mange pour souper? Qu'est-ce qu'on fait demain? À quelle heure je peux aller chez Unetelle"
- Hein, quoi, tu me parlais?! (fantasme)
lundi 10 novembre 2014
Le syndrome du poisson rouge (ou de la truite argentée!)
J'essaie de lâcher-prise avec les devoirs. J'essaie, je vous le jure.
J'essaie de ne pas pogner les nerfs en aidant de temps en temps les enfants dans leurs devoirs. J'essaie, je vous le jure.
J'essaie de ne pas élever le ton; je sais que c'est pédagogiquement non-recommandé. J'essaie, je vous le jure.
J'essaie vraiment de ne pas m'énerver. J'essaie, je vous le jure.
Mais je n'y arrive pas. Ou du moins pas aussi souvent que je le souhaiterais.
Le pire qui puisse arriver, c'est de me buter à un air de poisson rouge, la bouche ouverte, les yeux limite vitreux, l'air totalement à boutte. Vous savez quand rien ne se passe volontairement dans les yeux. Quand il n'y a pas de «Ah ben voyons donc! Je n'y avais pas pensé!», «Oups! Me suis encore trompée!» ou «Euhh, je ne suis pas sûre de comprendre...». Non, l'air de truite argentée (je change la sorte de poisson pour essayer de mettre un peu d'humour question de dédramatiser la situationquand elle chaque fois qu'elle arrive... mais ça aussi, je n'essaie pas assez fort, je crois bien, car ça ne marche pas pantoute!) de MissPuDeLulus me fait totalement sortir de mes gonds. Je le connais cet air-là. C'était le mien que j'offrais à mes propres parents quand ils voulaient m'expliquer un truc, quand ils me montraient quelque chose que j'aurais voulu comprendre du premier coup sans m'éterniser avec les explications... Ça me rendait folle de les voir s'évertuer à tenter de m'apprendre quelque chose. Moi, je voulais que ça aille vite. Pas de temps à perdre. Je ne le savais pas, mais je devais leur présenter le plus bel air de truite aussi.
Bref, la non-réaction me fait capoter. À la fois, l'immobilisme envoie une panoplie de messages contradictoires: c'est idiot ce que je dis (son prof ne l'a pas dit ainsi!), ma méthode semble tellement désuète, je lui fais perdre son temps, je ne vais pas assez vite (ou trop, allez savoir!) ou «Cause toujours, je vais avoir oublier dans deux minutes!». Chaque fois, je sens une boule se former au fond de mon ventre et ça grossit à vue d'oeil. En moins de temps qu'il faut, je suis sur le bord d'exploser et je fantasme à l'idée d'envoyer valser le manuel de maths en plein milieu de la rue. Je vous le jure, je ne me possède plus. Bien souvent, je finis par balancer un «Tu le sais que je fais ça pour t'aider... Moi, je l'ai déjà passé ma sixième année!» avant de tourner les talons. Je sais, je sais. On ne peut pas dire ça, mais ça sort pareil à l'occasion.
Puis, je finis la soirée à me morfondre en me disant que je n'aurais pas dû réagir ainsi. Alors, hier soir, j'ai décidé de changer de tactique et j'ai tout avoué «Bon, bien là, puisque je ne vois rien d'autre que ton air de saumon des îles, je vais aller faire mes trucs.». That's it! Tu veux que je t'aide, pas de problème. Mais je désire au minimum une petite manifestation, un micro-signe que je ne suis pas en train de perdre patience pour rien, quelque chose, un geste n'importe quoi.
Une fois, isolée, toute seule, je me dis que j'ai déjà été un poisson rouge aussi. Pour d'autres. Je reçois certainement le juste retour du balancier. J'essaie de ne pas trop y penser et de ne pas avoir de remords. J'essaie, je vous le jure. Et je me dis qu'un jour, ma fille enfantera à son tour d'un enfant qui sera lui-aussi atteint momentanément du syndrome du poisson rouge.
J'essaie de ne pas pogner les nerfs en aidant de temps en temps les enfants dans leurs devoirs. J'essaie, je vous le jure.
J'essaie de ne pas élever le ton; je sais que c'est pédagogiquement non-recommandé. J'essaie, je vous le jure.
J'essaie vraiment de ne pas m'énerver. J'essaie, je vous le jure.
Mais je n'y arrive pas. Ou du moins pas aussi souvent que je le souhaiterais.
Le pire qui puisse arriver, c'est de me buter à un air de poisson rouge, la bouche ouverte, les yeux limite vitreux, l'air totalement à boutte. Vous savez quand rien ne se passe volontairement dans les yeux. Quand il n'y a pas de «Ah ben voyons donc! Je n'y avais pas pensé!», «Oups! Me suis encore trompée!» ou «Euhh, je ne suis pas sûre de comprendre...». Non, l'air de truite argentée (je change la sorte de poisson pour essayer de mettre un peu d'humour question de dédramatiser la situation
Bref, la non-réaction me fait capoter. À la fois, l'immobilisme envoie une panoplie de messages contradictoires: c'est idiot ce que je dis (son prof ne l'a pas dit ainsi!), ma méthode semble tellement désuète, je lui fais perdre son temps, je ne vais pas assez vite (ou trop, allez savoir!) ou «Cause toujours, je vais avoir oublier dans deux minutes!». Chaque fois, je sens une boule se former au fond de mon ventre et ça grossit à vue d'oeil. En moins de temps qu'il faut, je suis sur le bord d'exploser et je fantasme à l'idée d'envoyer valser le manuel de maths en plein milieu de la rue. Je vous le jure, je ne me possède plus. Bien souvent, je finis par balancer un «Tu le sais que je fais ça pour t'aider... Moi, je l'ai déjà passé ma sixième année!» avant de tourner les talons. Je sais, je sais. On ne peut pas dire ça, mais ça sort pareil à l'occasion.
Puis, je finis la soirée à me morfondre en me disant que je n'aurais pas dû réagir ainsi. Alors, hier soir, j'ai décidé de changer de tactique et j'ai tout avoué «Bon, bien là, puisque je ne vois rien d'autre que ton air de saumon des îles, je vais aller faire mes trucs.». That's it! Tu veux que je t'aide, pas de problème. Mais je désire au minimum une petite manifestation, un micro-signe que je ne suis pas en train de perdre patience pour rien, quelque chose, un geste n'importe quoi.
Une fois, isolée, toute seule, je me dis que j'ai déjà été un poisson rouge aussi. Pour d'autres. Je reçois certainement le juste retour du balancier. J'essaie de ne pas trop y penser et de ne pas avoir de remords. J'essaie, je vous le jure. Et je me dis qu'un jour, ma fille enfantera à son tour d'un enfant qui sera lui-aussi atteint momentanément du syndrome du poisson rouge.
vendredi 7 novembre 2014
L'automne, saison idéale pour lâcher prise
Le cabanon est rangé tout croche. Ouain, pis?
Vous n'êtes pas allé aux pommes. Ouain, pis?
Il reste encore du linge d'été dans les tiroirs. Ouain, pis?
Vous n'avez pas fait les retouches de peinture dans la cuisine? Ouain, pis?
L'automne, c'est la saison idéale pour lâcher prise. Oh oui, il y a certainement eu des weekends pluvieux où vous auriez pu clancher du ménage dans la maison. Sûrement... Mais peut-être avez-vous préféré vous reposer en enfilant - dans l'ordre et le désordre - sieste, film, lecture, jeux et bouffe.
Et c'est tant mieux! Peut-être aussi vous avez pu planifier deux soupers avec des amis que vous n'avez pas vu depuis longtemps. Vous êtes allés vous promener pour voir les couleurs? Vous êtes allés au cinéma? C'est tellement parfait!
L'automne, c'est la saison idéale pour lâcher prise. On a besoin de se faire plaisir. On sait qu'on s'enligne pour des mois de froidure, de journées blanches, de verglas, etc.On pourrait dire qu'on emmagasine notre énergie pour mieux hiberner, mais j'aime mieux dire qu'on se pratique. Car, cet hiver aussi, on aura envie de remettre le plaisir au menu. Les «entre saison» - l'automne et le printemps - sont riches en «faucons» divers qu'il faut se débarrasser.
Donc, pratiquez-vous à planifier plein de petits (et gros, pourquoi pas?) plaisirs. Parce que l'hiver approche (ici à Rimouski où on est pour le Salon du livre, on a vu de la neige!!), qu'il sera sûrement long et qu'on aura bien plus besoin de notre nouvelle habitude de s'asseoir avec une doudou sur les genoux pour lire (avec un verre de vin?) que d'un cabanon tout bien rangé.
Quelle sera votre «nouvelle habitude» que vous répéterez cet hiver et qui vous fera du bien? On veut s'inspirer aussi.
Vous n'êtes pas allé aux pommes. Ouain, pis?
Il reste encore du linge d'été dans les tiroirs. Ouain, pis?
Vous n'avez pas fait les retouches de peinture dans la cuisine? Ouain, pis?
L'automne, c'est la saison idéale pour lâcher prise. Oh oui, il y a certainement eu des weekends pluvieux où vous auriez pu clancher du ménage dans la maison. Sûrement... Mais peut-être avez-vous préféré vous reposer en enfilant - dans l'ordre et le désordre - sieste, film, lecture, jeux et bouffe.
Et c'est tant mieux! Peut-être aussi vous avez pu planifier deux soupers avec des amis que vous n'avez pas vu depuis longtemps. Vous êtes allés vous promener pour voir les couleurs? Vous êtes allés au cinéma? C'est tellement parfait!
L'automne, c'est la saison idéale pour lâcher prise. On a besoin de se faire plaisir. On sait qu'on s'enligne pour des mois de froidure, de journées blanches, de verglas, etc.On pourrait dire qu'on emmagasine notre énergie pour mieux hiberner, mais j'aime mieux dire qu'on se pratique. Car, cet hiver aussi, on aura envie de remettre le plaisir au menu. Les «entre saison» - l'automne et le printemps - sont riches en «faucons» divers qu'il faut se débarrasser.
Donc, pratiquez-vous à planifier plein de petits (et gros, pourquoi pas?) plaisirs. Parce que l'hiver approche (ici à Rimouski où on est pour le Salon du livre, on a vu de la neige!!), qu'il sera sûrement long et qu'on aura bien plus besoin de notre nouvelle habitude de s'asseoir avec une doudou sur les genoux pour lire (avec un verre de vin?) que d'un cabanon tout bien rangé.
Quelle sera votre «nouvelle habitude» que vous répéterez cet hiver et qui vous fera du bien? On veut s'inspirer aussi.
mercredi 5 novembre 2014
Manquer l'école pour être ensemble
Ces derniers temps, je ne compte plus les fois où j'ai signalé l'absence des enfants à l'école. Chose que je n'avais pratiquement jamais fait pendant tout leur parcours au primaire.
C'est plus fort que moi, j'ai toujours filé cheap quand j'entendais la secrétaire me demander de "motiver l'absence" de mes enfants alors que je n'avais pas de motif aussi valable qu'une gastro ou une grippe H1N1.
Et ces temps-ci, ils n'étaient pas plus malades alors mes motivations officielles restaient un peu floues. Leur mamie était en fin de vie chez nous, ce qui nous a incité à "motiver" leur absence à plusieurs reprises. Tantôt c'est parce qu'une de mes filles sentait le besoin de rester à la maison pour "jaser des vraies affaires" ou préférait passer sa journée à jouer aux cartes avec sa mamie ou bien c'est parce qu'on a eu besoin de se retrouver tous ensemble en famille après ces durs moments ou aller prendre l'air pour un weekend prolongé.
Peut-être aussi parce que les enfants sont en 6e année (et qu'on a déjà reçu les réponses des écoles secondaires...) mais à force de "motiver" l'absence de mes enfants à l'école, je me suis désensibilisée, il faut croire.
Parce qu'avoir besoin d'être ensemble, de se coller, c'est un bon motif pour s'absenter, finalement. Et parce que des fois, on n'a pas toujours le temps d'attendre au prochain weekend ni à la prochaine pédago.
C'est plus fort que moi, j'ai toujours filé cheap quand j'entendais la secrétaire me demander de "motiver l'absence" de mes enfants alors que je n'avais pas de motif aussi valable qu'une gastro ou une grippe H1N1.
Et ces temps-ci, ils n'étaient pas plus malades alors mes motivations officielles restaient un peu floues. Leur mamie était en fin de vie chez nous, ce qui nous a incité à "motiver" leur absence à plusieurs reprises. Tantôt c'est parce qu'une de mes filles sentait le besoin de rester à la maison pour "jaser des vraies affaires" ou préférait passer sa journée à jouer aux cartes avec sa mamie ou bien c'est parce qu'on a eu besoin de se retrouver tous ensemble en famille après ces durs moments ou aller prendre l'air pour un weekend prolongé.
Peut-être aussi parce que les enfants sont en 6e année (et qu'on a déjà reçu les réponses des écoles secondaires...) mais à force de "motiver" l'absence de mes enfants à l'école, je me suis désensibilisée, il faut croire.
Parce qu'avoir besoin d'être ensemble, de se coller, c'est un bon motif pour s'absenter, finalement. Et parce que des fois, on n'a pas toujours le temps d'attendre au prochain weekend ni à la prochaine pédago.
lundi 3 novembre 2014
Dure nuit: comment survivre quand même
Pffft! Le changement d'heure! On nous promet une heure de plus. Plusieurs se disent heureux de pouvoir dormir une heure de plus. «On gagne une heure! Je vais enfin dormir!». Eh bien, pas ici (je me réveille tellement tôt qu'il est indécent d'envoyer un courriel à cette heure!).
Chez des amis avec de jeunes enfants, non plus. Les enfants se "savent" pas (et s'en foutent!) du changement d'heure. Habituellement, leurs yeux s'ouvrent automatiquement à 5h. Alors à 4h, c'est ce qui arrive... Vous voyez le scénario. Aujourd'hui, autour de vous, vous allez voir les dommages collatéraux du changement d'heure aussi supposément positif soit-il.
Mais, comme l'écrivait l'autre jour une nouvelle maman «Je ne me souvenais pas qu'on pouvait survivre avec si peu de sommeil». Eh oui, il est possible de fonctionner presque normalement avec un déficit de sommeil. Voici des trucs pour passer à travers de votre journée.
Pas de souper! Pas de lunch! Ce n'est pas la journée pour cuisiner. Déjà que la journée va vous sembler interminable, ne vous achevez pas avec la préparation d'un souper. Gardez vos énergies et composez le numéro de la pizzéria du coin.
Le plus mou possible. Habillez avec vos vêtements mous les plus décents selon vos activités du jour. Grosse veste (parce que la fatigue fait que vous aurez froid!) et jeans confos, c'est l'idéal.
Oubliez vos verres de contact. Pas question d'essayer de mettre vos verres de contact aujourd'hui, vos yeux ne vous le pardonneront pas.
Sortez! Si vous êtes à la maison avec les enfants, essayez de sortir dehors un peu. Parce que la simple vue de votre lit et l'impossibilité de vous y glisser peut raviver chez vous une colère sourde. Au travail, prenez l'air durant une pause. Pas besoin de prendre une marche: écrasez-vous sur un banc. Être dehors permet de chasser (un peu!) la fatigue et d'arrêter d'halluciner que la table de réunion est devenue une immense lit king size.
Visez le minimum! Ah! Sûrement que votre to-do list était grande. C'est certain! Vous l'avez préparé la veille alors que vous n'aviez pas encore passé cette nuit d'enfer. Ce matin, biffez un paquet de trucs qui peuvent attendre à demain (plus tard!). Faut pas s'en demander trop. Acceptez de lâcher-prise!
Ne vous promettez pas de dormir 12 heures la nuit prochaine. C'est tellement improbable que vous risquez d'être déçue. Mais essayez de vous glisser au lit dès que possible ou somnolez en vous blottissant avec les enfants sous la doudou pendant qu'ils écoutent pour la 865e fois La Reine des Neiges.
Et vous, quels sont vos trucs pour passer à travers une dure nuit?
Chez des amis avec de jeunes enfants, non plus. Les enfants se "savent" pas (et s'en foutent!) du changement d'heure. Habituellement, leurs yeux s'ouvrent automatiquement à 5h. Alors à 4h, c'est ce qui arrive... Vous voyez le scénario. Aujourd'hui, autour de vous, vous allez voir les dommages collatéraux du changement d'heure aussi supposément positif soit-il.
Mais, comme l'écrivait l'autre jour une nouvelle maman «Je ne me souvenais pas qu'on pouvait survivre avec si peu de sommeil». Eh oui, il est possible de fonctionner presque normalement avec un déficit de sommeil. Voici des trucs pour passer à travers de votre journée.
Pas de souper! Pas de lunch! Ce n'est pas la journée pour cuisiner. Déjà que la journée va vous sembler interminable, ne vous achevez pas avec la préparation d'un souper. Gardez vos énergies et composez le numéro de la pizzéria du coin.
Le plus mou possible. Habillez avec vos vêtements mous les plus décents selon vos activités du jour. Grosse veste (parce que la fatigue fait que vous aurez froid!) et jeans confos, c'est l'idéal.
Oubliez vos verres de contact. Pas question d'essayer de mettre vos verres de contact aujourd'hui, vos yeux ne vous le pardonneront pas.
Sortez! Si vous êtes à la maison avec les enfants, essayez de sortir dehors un peu. Parce que la simple vue de votre lit et l'impossibilité de vous y glisser peut raviver chez vous une colère sourde. Au travail, prenez l'air durant une pause. Pas besoin de prendre une marche: écrasez-vous sur un banc. Être dehors permet de chasser (un peu!) la fatigue et d'arrêter d'halluciner que la table de réunion est devenue une immense lit king size.
Visez le minimum! Ah! Sûrement que votre to-do list était grande. C'est certain! Vous l'avez préparé la veille alors que vous n'aviez pas encore passé cette nuit d'enfer. Ce matin, biffez un paquet de trucs qui peuvent attendre à demain (plus tard!). Faut pas s'en demander trop. Acceptez de lâcher-prise!
Ne vous promettez pas de dormir 12 heures la nuit prochaine. C'est tellement improbable que vous risquez d'être déçue. Mais essayez de vous glisser au lit dès que possible ou somnolez en vous blottissant avec les enfants sous la doudou pendant qu'ils écoutent pour la 865e fois La Reine des Neiges.
Et vous, quels sont vos trucs pour passer à travers une dure nuit?
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