Hier TriplePapa et moi avons expérimenté pour la première fois la «joie» d'avoir un seul enfant. En six ans - et puisqu'on en a eu trois d'un coup - c'était la première fois qu'on se retrouvait en avantage numérique.
Première constatation: c'est facile, à deux, de s'occuper d'un seul enfant.
Deuxième constatation: c'est plate.
Étant tous les deux «enfants uniques», nous nous étions jurés d'avoir plus d'un enfant. Nous voulions une «famille» et avoir un seul rejeton ne correspondait pas vraiment à notre définition personnelle de ce terme. Difficile avec un seul enfant de ne pas en faire le centre d'attraction principal autour duquel tout gravite. Avec deux (ou trois, ou quatre, ou...), ce noyau se scinde et l'attraction se divise, permettant ainsi une répartition plus équilibrée de l'attention parentale.
Une seule journée avec un seul enfant et nous avions l'impression de lui accorder trop d'attention. D'accéder à ses demandes trop facilement. Pas de négociation, pas de consensus de groupe à obtenir, pas de partage, pas de coopération. Rien de ces qualités essentielles qui aident à se tenir à bonne distance du je, me, moi. D'acquérir les notions de groupe et d'apprendre à vivre en communauté.
Je ne dis pas que ce sont des qualités impossibles à acquérir par les enfants uniques, mais disons que l'apprentissage est plus facile quand il commence tôt et que le défi est constant, chaque jour, au sein même du cocon familial.
En Grande-Bretagne, la tendance du moment est à l'enfant unique. En 2007, 27% des petits Britanniques n'avaient ni frère ni soeur. Pour des raisons financières, de carrière, mais aussi de disponibilité des parents.
Autour de moi, je constate avec joie que la tendance n'est plus à l'enfant unique comme ce fut le cas dans les années 70. Des enfants, on en veut tout plein! Pourquoi? Voilà la grande question! Retour aux valeurs familiales? Course aux bébés? Désir d'éviter de tomber dans le piège de l'enfant-roi? Congés de maternité plus avantageux? Toutes ces réponses?
Après trois années de traitement de fertilité infructueux, je pensais bien devoir réviser ma définition du mot famille. Avoir un enfant m'aurait comblé, finalement! Mais j'ai eu la chance d'en avoir trois d'un coup. Oui, la chance, car avec le recul je crois bien que j'aurais «choké» après deux marmots. Je n'aurais pas eu le goût de me taper le trio couches/biberons/nuits blanches une troisième fois!
De plus en plus de familles choisissent de franchir le cap des deux enfants. À partir de trois, on est considéré comme une «famille nombreuse». Après quatre, ça ne rentre plus dans la mini-fourgonnette. Y a-t-il un chiffre magique?
jeudi 2 avril 2009
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18 commentaires:
Je me questionne justement sur le sujet depuis déjà 2 ans... Libérée des nuits blanches et des couches et de la course à la propreté et je suis assez libre d'aller et venir à ma guise, mais... oui oui, un mais... à l'intérieur de moi reste ce désir d'enfant! Est-ce que la mémoire est trop courte, sélective ou c’est simplement que la vie et la vraie vie pour moi et la famille? J'ai 2 enfants... En santé... Le ti-couple en prime ;) Mais je me questionne encore.
Je ne sais pas si c'est "mieux" d'en avoir un ou plusieurs, je présume que ça dépend des gens...
Moi, j'ai été maman d'une seule juste pendant 18 mois.
Mais dans mon cas, j'ai toujours eu l'impression que si ma fille était restée enfant unique, j'aurais "créé un monstre". Je pense que je lui aurais trop tout donné ( matériellement et autrement) Et à la longue, peut-être que mon surplus d'attention l'aurait étouffée, lui aurait mis de la pression.
Mes enfants ont peut-être eux une opinion différente... Étant 4, ils envient peut-être la vie des enfants uniques. Mais il y a des enfants uniques qui se plaignent d'être seuls, alors rien n'est "parfait" et c'est tant mieux.
Ma 3ième voudrait qu'ON ait un autre bébé... Là c'est moi qui a le corps trop fatigué; je crois qu'on va arrêter là.
En tout cas... Chacun y va selon ses feelings je présume. Moi on me dit souvent "Quatre!! Comment tu fais?" Et moi je me demande plutôt comment vous faites, mères de triplés :)
ben heuuuu... avec un taux de natalité autour de 1,6 enfants par femme, au Québec il suffit d'avoir 2 enfants pour être une famille nombreuse... ;)
(moi je rêve d'un doublé en #3, comme ça la question des 4 enfants serait réglée !)
Mon fraternel a eu des triplées en plus de son aînée et je peux dire qu'elles ne se verraient jamais enfant unique!
De mon côté, j'avais envisagé en avoir trois... mais on a arrêté après 2. Un seul, c'est vrai qu'on lui donne beaucoup et parfois trop.
Par contre, dans d'autres familles, ils ont plusieurs enfants et ne s'en occupent pas du tout. :(
Comme quoi, tant que l'enfant et les parents sont heureux et vivent pleinement leurs familiaux, il y aura toujours du positif qui en sortira.
Mon idéal était trois. Je voulais une famille nombreuse, quoique ce terme est assez relatif! On s'est arrêté à deux, pour des raisons de santé et parce que j'ai marié un camionneur. Je me voyais mal, enceinte du troisième, avec mes deux tornades et avec des complications semblables à ma première grossesse et un chum toujours parti!
Mon petit chevalier a été seul pendant 5 ans, nature ayant décidé ainsi. Mais je sais que c'était correct ainsi car on a tout fait pour lui car c'était le moment où on a fait des investigations pour savoir qui était notre fils. Voila qu'il est autiste. Mais bon on a eu ma princesse ;) Voila que petit bouffon est arrivé. Voilà que mon corps a décidé que j'étais fatiguée car j'ai eu deux fausses couches et deux dernières grossess difficiles nausées et diabète pendant 9 mois. J'aurais vraiment voulu avoir un nombre pair. Mais la nature a eu raison de moi pour le moment mais il y a tellement d'autres facon d'avoir des enfants ;)
Pour ma part, j'ai trois enfants.
Il arrive que des gens me disent: Wow, avec trois, je ne sais pas comment tu fais! Comme si j'étais une extraterrestre.
Je leur répond: Ben trois, c'est quand même juste UN de plus que deux. C'est vraiment pas la fin du monde!!!
Ça me fait rire à chaque fois!
J'ai la chance d'avoir 3 enfants rapproché (20 mois de différence entre l'aînée et les jumelles). À 3 et bientôt 5 ans, on gère maintenant la fratrie comme un tout.
J'apprécie avoir des moments seule avec chacune d'elles, mais je ne pourrais pas les imaginer les unes sans les autres.
Nous, nous en avons 3. Dans les années qui précédaient mon statut de maman à la maison, je travaillais avec le public dans un millieu récréotouristique. Et je peux confirmer, qu'avec les années, ce qui paraissait une nette tendance, c'était les familles de 3 enfants et plus, de plus en plus nombreuses, ce qu'on voyait beaucoup moins, il y 10-15 ans.
Pour notre part, on s'en tiendra à 3, la question a été examinée et discutée en long et en large, pour plusieurs raisons. Probablement qu'un jour, j'aurai l'envie d'en dire plus long sur les raisons... à suivre!
Nous on en a 5! Quarte filles et un garçon. 8 ans, 5 ans, 4ans, 2 ans, et 1 an. Et on en veut probablement d'autres dans quelques années. J'aime tellement avoir une grande famille, je nous aurais pas vue avoir seulement 1 enfant. Ça bouge beucoup dans notre maison!
La plupart des personnes que je connais qui sont issues de familles «mono-kid» sont spéciales...
Égoistes, centrés sur leurs besoins, insouciants des autres, etc...
Je recommande donc à tous ceux et celles qui n'en ont qu'un: allez ! multipliez-vous !
Cher garamond335,
J'ai une famille "mono-kid", comme vous dites. Étant moi-même enfant unique en plus, je connais bien les "dangers" qui guette l'enfant sans frère et soeur.
Cependant, je ne crois pas qu'il faille généraliser et dire que les familles avec un seul enfant sont des égoïstes et qu'elles contribueront à faire un monstre d'égocentrisme à leur tour. De plus, la nature nous prive parfois du bonheur d'avoir d'autres enfants (et c'est mon cas. Après quatre ans "d'essais infructueux", nous avons enfin eu "un" petit garçon).
Le plus important, ce n'est pas le nombre d'enfants, mais bien les valeurs des parents, leur attitude et l'exemple qu'ils donnent à leur enfant. Je connais moi-même quelques enfants avec frères et soeurs qui ne sont pas très faciles à vivre en société, alors que mon "mono-kid" se montre très respectueux envers les autres et n'hésite pas à partager!
moi, j'en veux deux, car j'ai eu une soeur et c'est vraiment un plus dans ma vie. on sera toujours là l'une pour l'autre. présentement, j'ai une fille. parfois, je me demande si j'aurai le courage d'en avoir une deuxième. je me sens tellement comblée par ma fille. et avec mon travail,.... c'est pas évident la concialition famille-travail.
Je partage aussi l'avis de Mamounet. Le nombre d'enfants n'est pas que le seul facteur qui détermine si l'enfant sera centré sur lui-même, incapable de partager, etc. Il faut voir comment les parents distribuent l'attention aussi... Malheureusement, l'insouciance des autres et tous les attributs longtemps associés aux enfants uniques sont tout aussi présents chez les autres enfants!
Pour ma part, j'ai beaucoup de difficulté à comprendre que des gens qui aient eu des frères et soeurs décident de s'arrêter à un seul enfant.
Pour moi, donner des frères et soeurs est le plus beau cadeau que l'on puisse faire à quelqu'un.
Mais bon, je pense que ceux qui ne veulent qu'un seul enfant ont leurs raisons qui sont valables et font ce qui est mieux pour eux!
Personnellement, j'ai pas choisi. On m'a imposé le 4e enfant lol.
On en voulait que 3... comme qoui c'Est pas toujours nous qui décidons :) (oui je vais avoir des jumelles)
Je ne vois pas quel est l'intérêt de juger du nombre d'enfants. On peut en avoir un et être très heureux et en faire un petit être très joyeux ou en faire 4-5-6 tout croches. Ou, précisément l'inverse. C'est un faux débat et surtout, un choix personnel qui doit aussi être arrimé avec les caprices de mère nature et la capacité de chacun à gérer une famille. On peut bien vouloir tout plein d'enfants, mais si on a pas la forme ou la santé pour leur apporter ce qu'ils ont besoin, c'est pas mieux. J'ai parfois l'impression qu'on replonge dans les années d'antan avec ces idées préconçues sur les enfants uniques ou les familles nombreuses!
Je suis d'avis également qu'une famille est constitué de plus d'un enfant. C'est notre perception à mon époux et moi et nous voulions trois enfants au moins.
Maintenant, la situation a légèrement changée. Faute de mère nature qui tarde à nous donner un deuxième enfant et faute des douleurs arthritiques (grossesse en vue et allaitement, impossible de prendre des produits même naturels à la glucosamine) Les douleurs s'intensifiant, je ne résisterai pas encore plusieurs années. Pour ces raisons, nous songeons arrêter notre famille à deux enfants.
Aussi parce que nous avons des projets en tant que personne singulière que nous souhaitons accomplir et qu'il ne faut pas négligé sous pré-texte qu'il faut une famille nombreuse.
Je ne suis pas d'accord avec l'éducation d'un enfant unique versus plusieurs enfants, concernant les échanges, les négociations et autre attitudes qu'il est bien d'avoir en tant que personne. Je prends l'exemple de mon époux, qui est fils unique, d'une vraie babyboomer monoparentale, et il n'a pas du tout le comportement d'un enfant roi, bien au contraire!
Il est généreux et toujours prêt à offrir son aide. Il a appris à travers d'autres familles qu'il côtoyait et qui on pu lui faire vivre certaines expériences. Je crois que tout dépend de ce qu'on montre à notre enfant.
Je connais également une famille avec deux enfants garçons... mais devrais-je dire des démons!??! Ils sont insupportables et d'une agressivité dans leur activité incroyablement effroyable! Alors que mes deux neveux, eux sont des petits personnes très gentilles, mais mon dieu combien inaccessibles, renfermés et silencieuses.
Bref, un, deux, trois, quatre et plus, l'important c'est davantage le type d'attention qu'on leur donne et l'éducation qu'on leur offre. Il faut aussi s'éduquer soi-même dans tout ça! Moi, je fais des efforts monstres pour ne pas avoir certains comportements avec ma fille que je juge inappropriés pour son développement(transmission de peur, la servitude, etc.)
À chacun ses choix, mais il n'y a qu'un bon choix, celui que l'on choisit!
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