Je me rappelle du jour où on l'a acheté pour meubler notre nouvel appartement. "On en prend un Queen, un jour on sera plus que deux dedans!", qu'on disait en rêvant à notre future famille en souriant. On avait tellement hâte d'avoir un mini-nous entre nous! Sans le savoir, on avait visé juste. Effectivement, bien plus que le divan du salon, notre lit est devenu le lieu familial de tous les rassemblements. Les enfants sont toujours dedans. On a glissé MissLulus dans notre lit alors qu'elle avait quelques jours à peine et elle y est encore très souvent... six ans plus tard! Depuis, les siestes et les dodos, les câlins et les secrets, les débuts de journée et les fins de soirée se déroulent bien souvent dans notre lit.
Notre lit devient tour à tour une île, une tente, le coin lecture, le cinéma familial, le lieu des volées de bisous, la séance des câlins et le confessionnal. Plusieurs fois par semaine, on se couche ou on se lève - parfois les deux - avec une petite paire - parfois deux- de pieds supplémentaires. Chaque fois qu'on se colle en famille, qu'on plonge les quatre têtes dans un livre fabuleux, qu'on se cache sous les couvertures devant un film qui fait un peu peur, chaque fois qu'on étire les matins un peu dans cet antre douillet, papa (im)parfait et moi avons une pensée commune. C'est cela goûter à notre bonheur. Toucher à un rêve. Le vivre. Et ça nous rend immensément heureux.
Je sais, je sais. Plusieurs nous disent que notre chambre devrait être notre zone privée. On est incapable. Avoir su... on aurait fait pareil depuis le début. Et même qu'avoir su, on aurait acheté un lit King. Parce que même si les enfants grandissent et prennent toujours aussi plaisir à venir se blottir entre nous. Et dites-moi pourquoi on devrait s'en priver?
Notre lit devient tour à tour une île, une tente, le coin lecture, le cinéma familial, le lieu des volées de bisous, la séance des câlins et le confessionnal. Plusieurs fois par semaine, on se couche ou on se lève - parfois les deux - avec une petite paire - parfois deux- de pieds supplémentaires. Chaque fois qu'on se colle en famille, qu'on plonge les quatre têtes dans un livre fabuleux, qu'on se cache sous les couvertures devant un film qui fait un peu peur, chaque fois qu'on étire les matins un peu dans cet antre douillet, papa (im)parfait et moi avons une pensée commune. C'est cela goûter à notre bonheur. Toucher à un rêve. Le vivre. Et ça nous rend immensément heureux.
Je sais, je sais. Plusieurs nous disent que notre chambre devrait être notre zone privée. On est incapable. Avoir su... on aurait fait pareil depuis le début. Et même qu'avoir su, on aurait acheté un lit King. Parce que même si les enfants grandissent et prennent toujours aussi plaisir à venir se blottir entre nous. Et dites-moi pourquoi on devrait s'en priver?
8 commentaires:
Nulle raison de s'en priver en effet! C'est un de ces petits bonheurs gratuits (mis à part le prix du matelas ) qui marquent l'enfant...comme le parent à jamais.
J'adore entendre mes enfants dire " Ah maman, comme on est bien dans ton lit" car je sais que ce n'est pas juste à cause de la couette. ;)
Les meilleurs souvenirs que j'ai de "quand j'étais petite", c'étaient justement les matins que nous nous retrouvions les cinq dans le lit... Ça finissait inévitablement en séance de chatouillage intense. Bien des projets de vacances familiales ont aussi été ébauchés dans la chambre des parents!
C'était donc agréable!
Pareil chez moi. Et la sieste de l'après-midi est toujours dans le lit de maman.
Pas d'hésitations quand vous changerez...optez pour le King. Par contre, ça complique les recherches de loyer à Montréal!!
J'ai ça, un lit queen, et je dors toujours avec les filles l'après-midi. Mais là, ça grandit, ça prend plus de place et ça grouille en titi en dormant alors ça prendrait bien un king!
C'est mon petit plaisir, c'est moi que je gâte!
Ici aussi notre lit est devenu familial dès les premiers jours de vie de nos enfants. On adore se coller contre eux sous les couvertures! Ce fut des nuits complètes au début, puis des bouts de nuit ou des siestes. Des matinées complices aussi, remplies de câlins et de chatouilles. Notre lit a même des propriétés magiques pour guérir les petits enfants malades.
je souffre d'insomnie chronique... alors je n'ai pas eu le choix de bannir ma fille de mon lit pour cause d'aliénation mentale...
mais je suis d'Accord avec les posts précédents: c'est merveilleux d'avoir un endroit ou se caliner et se retrouver en famille (pour moi, les gros sofas en cuir du salon)... il faut profiter de ces petits moments qui n'appartiennent qu'a nous.... de plus, j'ai besoin de ma dose quotidienne de contact physique avec ma fille.
Le lit est l'élément le plus important. Si tu dors pas bien, ça se reflète sur ton humeur, ton travail, ta vie de famille, ton corps...
Parmis mes plus beau souvenir il y a les rhumes de mes filles ou je passais une nuit collée sur les deux. Ça, c'est cher à mon coeur.
Zone privé, zone parentale... mais pourquoi? Je demeure la mère de mes filles même si elles partagent mon lit en de diverses occasions. Et ma foi, même lors du cododo complet, on trouvait d'autres endroits pour "vivre notre couple" hahahahaha!
Enfin, avoir su, ce n'est pas un matelas king que j'aurais voulu, mais une chambre matelas. Plus de plancher, juste un gigantesque matelas. Ah! wow!
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