Avec appréhension, d'une journée à l'autre je me disais que ça arriverait bientôt.
Eh voilà, c'est fait... elle a envahie notre humble demeure...
La douloureuse réplique du genre:
- "Pourquoi faut que je rentre? Mathieu lui, il joue encore dehors!"
ou encore
- "Oui, mais Marylie elle, sa mère elle veut lui acheter ça!"
Bientôt, ça sera le DS que le petit voisin a qui fera envie à Choupinette, les espadrilles qui ne seront plus aussi beaux tout à coup parce qu'un ami aura ri d'elle. Les heures de sortie qui seront "tellement moins cool" que celles de sa meilleure amie. Et ça durera comme ça jusqu'à la fin de son adolescence.
Non, mais sérieusement, c'est pé-ni-ble! Comme je vais survivre à ça pour les 10-12 prochaines années?
Je sais que ça fait partie de leur réalité d'enfant. Que c'est une belle occasion de discuter, de transmettre des valeurs aussi. Mais pour le moment la seule réplique qui me vient spontanément en tête c'est: "Ben c'est ça, tu peux changer de famille si tu n'es pas contente!" Le plus souvent je me retiens, parfois, je la sors en blague avec un clin d'oeil mais je sens que je manque sincèrement de réponses constructives à ces doléances.
Parents expérimentés... à la rescousse! J'ai besoin d'idées!
(Z) Imparfaite invitée: So
8 commentaires:
Ce que je réponds a ma fille c'est : '' toutes les familles sont différentes, et dans la notre ça marche comme ça pour telle et telle raison. ''
si elle continue a argumenter , je l'écoute et j'Essaie de lui faire réaliser pourquoi c'est impossible.
Exemple : '' Mais genevieve elle peut jouer dehors après 7h00 , ELLLE!''
- Okay, mais Geneviève elle a une cour non?
- Oui
- nous est-ce qu'on a une cour?
-Non
-si tu ne peut pas jouer dehors après 7h00 c'est parce qu'il fait noir et que je ne peut pas te surveiller correctement si tu joue dans la ruelle.
Habituellement après elle se calme.. pour quelques minutes!
p.s. pour que cette façon marche il faut aussi accepter que si on a aucune bonne raison (bonne raison dépende toujours de chacun! exemple, argent , manque de place, manque de temps) on fait une comparaison. (Jennifer elle a un Ds mais toi tu as des cours de danse, lequel tu préfère, jouer 3 fois semaine ou avoir un ds qui ne fais aucune activité physique et en plus est fragile et dure juste 3 ans avant de briser) Et si on a pas de comparaison .. bah peut-être qu'il est temps de laisser plus de lousse a notre enfant!
Chez nous c'est sur les heures de coucher... mon fils a 14 ans et je dois « encore » faire de la discipline à ce sujet... tous les soirs... des trucs quelqu'un? ;-)
Ma première réponse est toujours "mais je ne suis pas sa mère à elle/lui...". Ça recadre la dynamique sur les choix des parents qui peuvent différer d'une famille à l'autre (et non sur un enfant vs l'autre; ex : "je suis moins bien que mes ami(e)s")
Ça suffit parfois, mais je dois généralement expliquer ma décision. J'arrive généralement à leur faire comprendre (valeurs, choix, dancer, finances, etc...).
Je dois aussi prêcher par l'exemple : je tente de ne PAS me comparer aux autres (adultes/parents)... Les enfants tendent à nous imiter dans tout (le bon, comme le moins bon).
Je dois surtout accepter que mes décisions ne me rendent pas nécessairement populaire auprès de mes enfants. Ils ont le droit de ne pas être d'accord et d'être frustré de mes décision. Ils doivent par contre exprimer leur déception ou frustration de façon appropriée (pas d'insultes, pas de coups, etc.). Je leur dit souvent à la blague "C'est mon job, c'est écrit dans mon contrat... c'est pour ça que je suis payée". Ça les fait parfois rire... Quoi que c'est moi qui rit jaune lorsqu'ils me rappèlent que je ne suis PAS payée (mais ça, c'est une autre histoire!)
En désespoir de cause, je leur rappelle qu'il ne vivent pas dans une famille démocratique, mais bien sous un régime dictatorial (!). Ça fait jaser les parents dans la cour d'école lorsque mes mômes lancent "ma mère est communiste!" :-P
S'il y a une ouverture à la discussion, j'essaie de convaincre par des arguments raisonnables :
«les parents ont chacun leurs règles. Tu ne peux pas te coucher aussi tard qui Pierrot, mais, par contre, je te donne la permission d'aller tout seul au club vidéo (coin de la rue). Est-ce qu'il a le droit, Pierrot, d'aller au club vidéo tout seul?
- Non
- Est-ce que tu aimerais mieux que je sois pareille comme la mère de Pierrot?
- Non, mais j'aimerais me coucher plus tard.
- Quand tu vas coucher chez Pierrot, ce sont les règles de ses parents. Et quand tu es ici, ce sont nos règles à nous. (tiens, on dirait l'épisode des Parent de lundi dernier!)
Merci So pour le questionnement et aux mamans qui ont pris la peine de répondre!
Je suis exactement dans cette situation et ça ne fait partie de mon profil de moi-même me comparer, alors, je suis parfois dépourvue...
10, 12 ans?
Pff!!! J'ai l'impression que ça va être encore plus long, désolée!
Solidairement, ;-)
Pas jusqu'à 10-12 ans Mamanbooh, pour 10-12 ans, c'est-à-dire la majorité de mes enfants. J'ose espérer que rendus là, on ne s'obtsinera plus sur les règles à suivre... ;) Quoique si je me retrouve avec des Tanguy... :P
Et... merci aux autres pour les trucs. Je prends des notes! ;)
Je ne suis pas encore rendue à ces argumentations avec mon fils puisqu'il n'a que 4 ans ! Mais, je crainds tout de même l'entrée à l'école qui devrait apporter son lot de comparaisons avec les autres ! Je suis donc en quête de suggestions moi aussi pour faire face à tout cela ;-)
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