Par chance, je suis bien tombé. Mon quartier me plaît. Pas au point de faire la fête avec eux, mais pour les échanges civilisés et la surveillance communautaire de nos bien. Les seuls intrus de ma rue dont les marmots envahissaient notre cour ou notre maison trop souvent à mon goût ont déménagé ce printemps. Et puis, chaque fois que je pense "voisins", je pense à Vices Cachés où la vie de banlieue était scrutée sur un ton humoristique noir et où les illusions et les apparences tentaient de camoufler tous les drames qui s'y déroulaient.

Bref, je suis une étrange citoyenne qui préfère un quartier où il n'y a pas trop ( ou mieux encore, pas du tout) d'enfants du même âge que les miens dans un espace de trois maisons à la ronde (autant en avant qu'en arrière). Ainsi, pas trop de souci d'envahissement ou de mélodies de sonnettes à toute heure du jour. Je suis bien la seule. On entend partout les commentaires des autres parents qui recherchent le quartier le plus jeune et le plus dynamique où leurs enfnats auraient des tas d'amis à quelques pas de leur lit. Pas pour moi: parce que ces enfants, faut-il le rappeller, ont des parents qui peuvent être tout aussi insupportables - sinon pire! - que leurs petits! Au secours!
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire