lundi 26 juillet 2010
Toi. Moi. Lui. Eux. Nous. Les autres.
MissLulus en est arrivée à l'âge où invariablement elle se compare avec les autres. Ses observations sont pointues et surveillées. J'ai servi le souper à JeuneHomme avant le sien. Elle doit ranger sa chambre tandis qu'une de ses amies ne doit jamais le faire. On n'ira pas en voyage en avion cette année, d'autres le font. Elle doit vivre une semaine avec moi et une semaine avec son papa. Au parc, elle s'est fait achalé par un plus vieux. Elle se trouve pas bonne pour aider. Elle trouve que ses dessins sont moins beaux que les miens. Je lui demande de prendre sa douche alors qu'elle l'a prise la veille. Tout y passe. Vraiment.
Parfois, c'est lourd. D'autres fois, je comprends aussi. Pas facile de prendre sa place, de la faire et de l'apprécier. C'est l'histoire de toute une vie de regarder les autres et de se comparer. Trop souvent, l'herbe semble plus verte chez le voisin qu'on envie sans savoir vraiment si sa vie nous plairait tant que cela. Comment faire pour que nos enfants apprécient leur vie, avec ses hauts et ses bas? La vie en général, quoi? Parce que c'est là tout un contrat, l'un des plus grands. Donc, enseigner le plaisir à nos enfants et être reconnaissant de ce qu'on a, ça se peut? Ici, on dit que non. Moi, je crois que c'est possible. Dorénavant, je vais essayer de souligner les bons coups, plus que les erreurs. Mais aussi, noter toutes les petites choses positives de nos journées - du bouquet de fleurs ramassé ensemble au fou rire partagé devant le repas. Juste prendre le temps de s'arrêter 2 secondes pour prendre une "photographie mentale" d'un moment où on se dit "Wow!". Alors notre nouveau cri de ralliement sera "Clic Clic Wow!". Ainsi, d'une formule magique on se comprendra... Et rapidement, je le souhaite, on oubliera "ce qu'on n'a pas et que les autres ont"...
Libellés :
Angoisses maternelles,
Petits (z)imparfaits,
Plai(Z)irs
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
6 commentaires:
Entièrement d'accord !
Miser sur le postif sur les moments de plaisir, de bonheur, les moments où justement nos enfants ne pensent pas aux autres, les moments où ils sont connectés avec leur essence à eux.
Ce que je souhaite pour mes enfants c'est qu'ils se sentent au fond d'eux-même heureux. Qu'ils aient confiance en eux. Bien sûr ils vont vivre des coups durs et vont se comparer aux autres. Mais la base sera là. Du moins je travaille fort là-dessus !
hahaha
petite, chez nous, c'est ma mère qui nous comparait aux autres enfants du quartier.
Mon frère et moi on s'obstinait à lui répéter " on est "nous", on est pas "eux"".
Depuis déjà longtemps, tous les soirs avant le dodo, on fait nos moments "nuage" et "soleil" de la journée. Ça aide à relativiser et à se dire que s'il y a eu des moments plus "poches" comme commence à dire ma fille, il y a aussi eu des petits moments de pur bonheur...
Ton billet m'inspire autant que le mien d'il y a deux semaines! ;)
Merci! C'est comme un rappel aux véritables valeurs!
A chaque soir lors du dodo, je mentionne a chacun de mes enfants un beau moment de la journee; un geste positif, une belle action, un moment drole... Il me semble que ca conclue bien la journee!
Très jeune, j'ai appris à ne pas comparer, pcqu'il y en a toujours des mieux et des pires...
J'essaye aussi d'être dans le positif et de qualifier plutôt que de juste dire "bravo" ou "super". Ainsi, mes cocos sont valorisés et peuvent dire pourquoi: ex. Je suis courageux parce que j'ai sauté dans la piscine etc... Cela ne fait pas d'orgueil gonflé et ensuite, eux aussi sont capables de dire pourquoi ils ont aimé ou pas telle activité...
Mais, j'avoue que mes deux enfants sont dans les "pourquoi" de façon intensive et des fois, je ne suis plus capable!!!
Enregistrer un commentaire