lundi 26 janvier 2015

Arrêter de lutter contre ce qu'on est

Y a-t-il des choses pour lesquelles vous luttez et qui ne changent jamais?  

Y a-t-il des choses pour lesquelles vous prenez des résolutions que vous ne gardez jamais? 

Y a-t-il des choses que vous essayez, qui ne vous disent strictement rien au fond de vous, mais pour lesquelles vous réessayez encore (et encore, et encore, et...)? 

Y a-t-il des choses que vos voisins (amis, parenté, entourage proche ou éloigné, collègues, "les gens", etc.) font et pour lesquelles vous vous dites «Faudrait bien que je fasse comme eux...» sans réussir? 

Y a-t-il des choses que vous faites et pour lesquelles vous perdez trop de temps? 

Y a-t-il des choses que vous tentez d'aimer sans succès? 

Toutes ces «choses» nous définissent. Toutes ces «choses» ne sont pas nous. Mais comme on a la tête dure et la fibre persévérante, on essaie, on réessaie, on se dresse des plans d'action, on suit des cours, on lit des livres, on se donne des trucs, on cherche des conseils, bref... on lutte! On lutte pour changer qui on est au lieu d'arrêter et de juste accepter notre «particularité».

Une amie me faisait part récemment d'une phrase qu'elle se dit maintenant pour stopper l'engrenage de cette lutte à ne plus finir qui gruge notre énergie, contrecarre nos élans et essaie d'aller contre nature... la nôtre.

Voici le début de sa phrase : « À 37 ans, il est grand temps que j'accepte le fait que...». Ensuite, on n'a qu'à compléter par les trucs pour lesquels on lutte, mais qui sont simplement des p'tits défauts, des travers, des goûts, des préférences ou juste des états de fait qui font de nous ce qu'on est. Peut-être qu'on n'est pas tout à fait à l'aise avec eux? Si c'était facile, on le changerait volontiers? Dans un monde idéal, cette «donnée» sera effacée de nos vies? Probablement, mais la magie, ça n'existe pas. Donc des fois, lâcher-prise, c'est arrêter de lutter contre ça, de l'accepter et... de passer à un autre appel. Pour concentrer nos énergies sur ce qu'on peut changer vraiment. En fait, cet exercice permet de faire le ménage dans ce qu'on n'aime pas, l'étaler au grand jour et l'accepter.

Des exemples?

« À 37 ans, il est grand temps que j'accepte le fait que j'haïs faire le lit et que je vais vivre dans une maison où les lits sont défaits. Je les ferai quand de la visite s'annonce!»

« À 37 ans, il est grand temps que j'accepte le fait que je suis de nature traîneuse... et que mes enfants m'imitent joyeusement!»

« À 37 ans, il est grand temps que j'accepte le fait que je n'aime pas la course et que même si tout le monde semble faire du jogging, moi je n'aime pas ça!»

« À 37 ans, il est grand temps que j'accepte le fait que mon garde-robe aura toujours l'air d'un fouillis indescriptible.»

« À 37 ans, il est grand temps que j'accepte le fait queje suis une matinale et que le soir à 22h, je pique du nez, que je dors devant un film, même au cinéma, etc.»

« À 37 ans, il est grand temps que j'accepte le fait que la patience ne fait pas partie de mes gênes.»


Et vous, qu'est-ce qu'il est grand temps que vous acceptiez? Écrivez-nous! Et promis, l'exercice fait du bien! On pousse comme un grand soupir de soulagement en faisant notre coming-out


1 commentaires:

Cyn a dit…

A 28 ans ( je sais que c'est jeune 😉) il est temps que j'accepte que la fille jadis sportive est devenue un peu paresseuse. Que j'arrête d'envier les gens qui font 1001 choses hot à toutes les semaines avec leurs enfants ou pas et qui sont toujours super "hop la vie". Que j'arrête de me culpabiliser pour tout tout le temps et surtout quand je n'ai pas sortie le nez dehors de toute la journée parce que j'ai préférer faire dodo collé avec bb. Être en congé de maternité ce n'est pas de s'occuper de tout parce qu'on est à la maison, mon travail principale est de voir mon garçon grandir et juste profiter le plus possible du moment présent, point.