mercredi 30 avril 2014

Intervenant ou parent?

Eurêka! Lolo est maintenant capable d'attacher ses lacets!

Oui, il a 10 ans, bientôt 11. Et puis après?

Pour Lolo, ça a été tout un apprentissage. On a essayé toutes les façons (papillon, pas papillon). On a décortiqué tous les gestes. On a fait des séquences visuelles. Toute la patente. Les parents d'enfants dyspraxiques, TED et autres vous le diront, certaines tâches si faciles pour nous est une montagne à surmonter pour eux. Mais, éventuellement, c'est toute une réussite ensuite aussi pour eux. Pour eux et leurs intervenants. Moi, je n'ai plus rien à voir là-dedans (ou si peu). Ça fait quelques années que j'ai lâché prise et que je me consacre essentiellement à mon rôle de parent. J'encourage mes enfants à suivre leurs thérapies et leurs exercices (physio, ergo, etc.), je prends soin d'eux et je les aime. Bref, je joue simplement mon rôle de parent.

Mais je n'enfile plus, je ne manipule plus, je ne trace plus, je ne fais plus rien de tout ça. J'ai suivi le meilleur conseil que m'a donné une intervenante, justement. «Votre rôle, c'est d'être ses parents. Des intervenants, il en a plein; pour parents, il n'a que vous. Amusez-vous avec lui, ne lui mettez pas de pression, on s'en charge bien assez comme ça.»

Ça m'a fait le plus grand bien. Et je me le suis répété en boucle dans ma tête chaque fois que je me sentais coupable «de ne pas en faire assez». Mais j'en avais marre que notre vie de famille rime avec crises, travail, efforts et difficultés. J'ai préféré la faire rimer avec plaisir, rires, joie et sorties.

Alors ça a sûrement pris quelques années de plus pour que Lolo puisse enfin nouer ses lacets. Dans 20 ans, on ne se souviendra plus de la date (quand c'est acquis, c'est acquis -et c'est tout ce qui compte!) mais on se rappellera des moments de bonheur qu'on a vécu au lieu des crises d'anxiété.

Merci Annie pour le conseil!

lundi 28 avril 2014

Tout n'a pas toujours à être l'fun dans la vie

Tiens, commençons la semaine en se vidant le coeur. Nommez-moi une tâche, une activité ou un truc que vous faites, mais que vous haïssez, que vous trouvez une perte de temps ou qui vous emmerde royalement.

Il n'y a rien qui vous vient en tête? Je ne vous crois pas. Je vous donne ma liste: vider le lave-vaisselle, me brosser les dents (imaginez si j'étais Jacynthe René avec son 20 minutes de gargarisme chaque matin!), laver le comptoir, enlever le vernis écaillé sur mes orteils, chercher le maudit couvercle du maudit plat du maudit lunch, laver les fenêtres, etc.

Ce n'est pas pour brailler sur mon sort (ni sur le vôtre!) que je fais ça. C'est juste pour vous montrer qu'il y a un paquet de choses qu'on fait sans grand plaisir et c'est bien correct ainsi. Tout n'a pas toujours à être l'fun et divertissant dans la vie. Il en faut des tâches plates pour qu'on apprécie plus celles qui le sont vraiment. Autrement, on dilue le vrai plaisir. Il n'est plus aussi vrai.

On cherche à vivre dans une illusion du plaisir perpétuel. Et on embarque nos enfants là-dedans. On exagère, on «fake» avoir du fun pour tout et pour rien. Il ne faudrait surtout pas que nos enfants n'aient de plaisir. Ohhhhhh noooooon! Leur vie doit être sans cesse une succession de moments où ils nagent dans le bonheur et où les efforts/le sens du devoir/les responsabilités sont inexistants. On peut-tu arrêter de leur faire croire que la vie n'est qu'une succession de moments l'fun, tout le temps. Ce n'est pas vrai. Oui, il y a des tâches qu'on n'aime moins, d'autres qu'on n'aime pas du tout, d'autres qui ne sont pas si pires, mais ça se peut que ce soit des trucs qu'on doit faire malgré tout. Et sans se faire croire que c'est l'fun. Et on peut le dire qu'on n'aime pas ça. C'est correct de ne pas tripper tout le temps!

Des exemples? Leur faire croire que c'est donc cool de faire leur ménage de chambre. Faut pas en mettre trop quand même! Un autre exemple?

Le voici:


Je ne dis pas qu'il faut chialer en faisant nos tâches (oh non, ça me tape sur les nerfs!), mais il ne faut pas charrier non plus. Chialer, c'est plus productif et libérateur que de faker du bonheur. Parce que ça, ça devient lourd. Alors, chialez un bon coup et passez à vos moments de bonheur, vos vrais. Soyons juste vraies. C'est une meilleure leçon à donner à nos enfants, je trouve.

vendredi 25 avril 2014

Pourquoi on négocie?!

«Parce que c'est DE MÊME!»

Avouez que ça vous fait du bien (autant que moi) quand vous la sortez cette phrase? C'est à se demander pourquoi on ne l'utilise pas plus souvent... En fait, c'est à se demander pourquoi on négocie tout le temps, sur tout, avec nos enfants (ou pourquoi ILS négocient tout le temps avec nous pour tout).

Exemple récent:

- Mets tes bottes!

«Il va faire froid seulement ce matin et comme j'ai juste une récré de 10 minutes en matinée, j'aimerais mieux mettre mes souliers car le reste de la journée je vais avoir chaud aux pieds avec mes bottes.»

- Mets tes bottes!

«En plus, il va pleuvoir ce matin, on ne sortira même pas dehors à la récré.»


- Mets tes bottes! 

«Mais pourquoi? Plus personne mets ses bottes en avril. On est en 5e annééééée!»

- Oui mais en avril, maintenant, il fait froid et il neige. Mets tes bottes!

«Je suis d'accord avec ma soeur. Tout le monde est en souliers mon école aussi.»

- Et si tu mettais tes bottes de pluie?

«J'ai plus froid avec mes bottes de pluie qu'avec mes runnings. Je ne mettrai pas des ballerines, tsé j'suis responsable!»

- Ok, mets tes runnings!

«Moi aussi, je peux mettre mes runnings d'abord?»

- ...  ...  ...

La même scène avec mon père il y a 30 ans:

- Mets tes bottes!

Et je mettais mes bottes.

Bon, je les enlevais au dernier coin de rue avant d'arriver à l'école. Le résultat final était le même mais mes parents sauvaient beaucoup de temps en obstinages.

C'est peut-être pour ça qu'eux arrivaient à tout faire et pas nous?



mercredi 23 avril 2014

Et si on faisait une vraie téléréalité?

Je n'ai pu m'empêcher de sourire quand j'ai appris que Jacynthe René allait présenter son mode de vie sain à la manière d'une téléréalité sur la chaîne Moi&Cie. Je suis toujours étonnée d'apprendre à quel point cette fille -qui se veut un modèle- vit loin de la réalité du commun des mortels.

Sachez qu'elle vous apprendra (je ne suis malheureusement pas abonnée à cette chaîne) à faire des bains de bouche avec de l'huile crue bio. Il semble qu'elle s'y adonne tous les matins, gardant l'huile 20 minutes dans sa bouche avant de la recracher avec toutes les bactéries qu'elle contient.

Oui, vous avez bien lu, 20 minutes dans sa bouche au lever. Chaque jour.

Me suis dit que nos matins étaient loin de se ressembler! J'en ai 60 pour tout clencher avant le départ pour l'école alors le passer avec de l'huile dans la bouche au tiers, ça me semble irréaliste, mettons!  En 20 minutes, j'ai le temps de répéter 5 fois les mêmes affaires dont: «Mange ton déjeuner!», «Va brosser tes dents!», «Vite, l'autobus arrive!»

Mais dans le monde de Jacynthe (ou de Marilou), on a tout le temps voulu pour se réveiller doucement, pour se faire un jus vert avec des légumes frais chaque jour -et pourquoi pas faire pousser son propre kale- et se faire des bains de bouche.

Dans mon monde à moi, on se garoche sur la cafetière au réveil, on fait une épicerie par semaine et on prend des douches (et pas de bouche!).

Dans le vôtre, ça ressemble à quoi? On s'en part une téléréalité?

lundi 21 avril 2014

Pourquoi on n'imite pas la Finlande?

Il est (un peu) beau et (un peu) chaud. Les journées rallongent. Les enfants jouent plus dehors. Bientôt, je le sens, j'aurai les devoirs en horreur. Chaque soir, intérieurement, je pesterai contre ces «bouffeurs de temps». Aussi, je le sais car c'est ainsi chaque année, je deviendrai allergique à la boîte à lunch. Je ne saurai plus avec quoi la remplir et me ruerai à la fruiterie du coin pour faire provision de plats cuisinés. Et mon coup de grâce sera bien sûr, la collecte utopique des cubes d'énergie. Ça, c'est clair, ça va m'achever!

Bref, je vivrais bien cette fin d'année scolaire en fast-foward! Plus vite on sera rendu à l'été, plus heureuse je serai. Et les enfants aussi.

Sans lunch à faire et sans (trop) de devoirs, il me semble que je survivrais mieux. Quand mai arrive, les enfants n'ont plus d'énergie. Avec l'hiver qu'on a eu, ils ont besoin de grande dose de vitamine D (et nous aussi!). On rêve vraiment de vivre dehors et d'en profiter!

Quel étonnement j'ai eu quand j'ai appris, dans cet article de l'Actualité (encore), qu'en Finlande, mon rêve se vivait à l'année. Eh oui! Là-bas, ils ont les élèves les moins stressés du monde, mais aussi les plus performants! Et vlan les Tiger Mom qui font souffrir leurs enfants!

En Finlande, le jeu c'est sérieux. Ils font 45 minutes de cours et ensuite vont jouer dehors! Parait-il que ça améliore la concentration et que ça aide les enfants à aimer l'école... tiens donc! Pourquoi on ne les imite pas?

Aussi, chez eux, le repas à la cafétéria est payé par l'État... donc aucun lunch à préparer par les parents le soir! (le bonheur!!)

Plus encore (et pour vous faire rêver de déménager là-bas!), il y a peu de devoirs. On apprend dans l'article qu'en Finlande on trouve important que les enfants se détendent.

La Finlande propose le programme rêvé de tous les parents québécois. Vraiment! Un système qui fonctionne pédagogiquement (leurs résultats mondiaux le prouvent!), un système qui prône le bon temps en famille et surtout un système qui ne stresse personne! 

On pourrait les imiter, svp? Que nos dirigeants et grands penseurs dans leurs bureaux au Ministère de l'Éducation se penchent sur la possibilité d'instaurer de telles pratiques dans nos écoles?

Sinon, on se prépare un déménagement massif en Finlande?

vendredi 18 avril 2014

Bricoler, tout le temps, pour tout

C'est l'Halloween, il faut bricoler! C'est la St-Valentin, il faut bricoler! C'est Pâques, ben quoi? Il faut bricoler!

Mais pourquoi il faut autant bricoler?

La St-Valentin, c'est la fête des amoureux (tsé, ce qu'étaient la mère et le père des enfants avant qu'on bricole tous ensemble...). À l'Halloween, on se déguise, c'est déjà pas mal.

Pâques, c'est la fête du chocolat et du printemps. Pas des cocos en papier mâché et des guirlandes de couleur pastel décorées de brillants et de petits lapins avec des oreilles et une queue en ouate. C'est la période de l'année où on immerge enfin après de longs mois d'hibernation. À Pâques, j'ai envie de sortir, de prendre de l'air, de jouer dehors. TOUT, sauf bricoler.

C'est fou comme on bricole de nos jours. Le gun à colle est toujours chaud, on est donc toujours prêt à faire quelque chose par soi-même. Et ce quelque chose -aussi merveilleux soit-il- finit la plupart du temps dans le bac de recyclage (si ce n'est pas dans les mois qui suivent, ça le sera assurément dans les années à venir).

Les enfants passent leur temps à bricoler à la garderie puis encore à l'école et au service de garde, pas sûre qu'ils trippent tant que ça quand on leur sort le trio Omer deSerres/Dollarama/Michael's en guide d'idée d'activité familiale formidable et en s'extasiant sur les beaux projets de bricolage qu'on va pouvoir faire pour Mamie/Papi/marraine/parrain qui - regardez bien leurs yeux la prochaine fois- fakent toujours un peu trop leur bonheur de recevoir ce fabuleux présent. Inversement proportionnel à l'effort, à tout le moins.

Pourquoi bricole-t-on autant? Parce qu'on ne peut se résigner à laisser des enfants non occupés? Qu'il faut absolument les entertainer des peur qu'ils s'ennuient? Parce qu'il y a un peu d'éducatif-déculpabilisant-pour-les-parents là-dedans? Parce que ça nous fait des photos à mettre sur Facebook et Pinterest?

Au final, c'est laid, c'est du trouble et c'est pas si le fun que ça. Et une fois sur deux, ça finit en chicane (ou ça ne se finit pas du tout et c'est le parent qui met la touche finale).

Et si on laissait les enfants faire ce qu'ils veulent ou -mieux encore- ne rien faire? C'est enfin le printemps, qu'ils s'amusent en liberté, eux aussi.

mercredi 16 avril 2014

Mais pourquoi pleure-t-il?

C'est fou le nombre de fois qu'on peut se poser cette question quand notre enfant est en bas âge! A-t-il faim, soif, chaud, froid? Est-il constipé? Est-ce une otite, un mal de ventre, une méningite?

Vient le Terrible Two et on n'arrive plus à le suivre tellement il pleure, crie et se roule par terre pour on-ne-sait-plus-trop-quelle-raison. Et c'est souvent plus ridicule que dramatique mais bon, à force on en vient à perdre quelque peu le sens de l'humour (surtout quand ces situations se multiplient dans les lieux publics...).

C'est d'ailleurs pourquoi Greg Pembroke a démarré le Tumblr Reasons My Son Is Crying. Depuis un an, il y dépose des photos de son fils en larmes et indique les raisons (toutes plus ridicules les unes que les autres) qui l'ont mis dans cet état.

Des parents de partout à travers le monde lui envoient leurs photos. Et c'est franchement hilarant (et déculpabilisant)! De quoi se sentir vraiment moins seule et désespérée lors de la prochaine crise de larmes inexpliquées de sa progéniture (et ça vaut aussi pour mes pré-ados hormonées qui pleurent pour des raisons tout aussi ridicules... Dernière en lice: ''Mes sourcils sont plus foncés que mes cheveeeeux!'')

Il vient d'ailleurs de publier le livre Reasons My Kid Is Crying et s'est retrouvé à le promouvoir au Today Show entre Elton John et Sylvester Stallone. Comme quoi une crise de bacon peut mener à tout!

lundi 14 avril 2014

Ville du bonheur?

Les palmarès du bonheur, moi ça me fait rire. Si on se fie à cet article du Journal de Montréal, les familles seraient plus heureuses à Blainville. 

Chaque fois, je trouve ça étrange. On fait croire qu'il est plus facile d'être heureux à un endroit précis. Chaque fois, je doute. On a chacun notre définition du bonheur. Le bonheur, ça se crée dans la maison. Non?

Le bonheur, c'est à nous de se le créer qu'on vive à Blainville, Rimouski, Longueuil, Gatineau ou Saint-René-de-Matane. J'haïs ça quand il y a des formules toutes prêtes pour le quantifier.

Déjà qu'on fait croire que le bonheur, c'est un paquet de choses qu'il faut acheter, avoir et montrer aux autres, voilà que notre ville influence notre bonheur. Une ville pré-établie, là! Parce que chaque famille a sa ville rêvée, ça je le concède. Mais c'est justement pour elle, pour ce qu'elle aime et le mode de vie auquel elle aspire.

Par exemple, tout l'hiver, j'ai rêvé d'une petite maison dans un endroit où il aurait fait au moins 15°C. Là, je rêve d'une maison face à la mer ou le fleuve où j'aurais une grande galerie pour y prendre mon café.

Et vous, où iriez-vous habiter, dans votre lieu de rêve? Allez, c'est lundi, on peut bien partir notre semaine en rêvant nos propres rêves... et non ceux des autres!

vendredi 11 avril 2014

C'est (toujours) le temps des vacances!

Vos vacances sont-elles bookées pour cet été? Non?!?!?!

Je le sais, vous n'êtes pas une exception mais je ne sais pas comment vous faites. Les miennes sont réservées depuis février et le décompte roule depuis un mois déjà.

J'ai toujours une destination en tête, des projets de vacances, des idées de choses à voir, d'activités à  essayer. C'est mon échappatoire à la routine. Celle de la vie scolaire et des devoirs en particulier qui alourdit la vie de famille.

J'aime partir (aaah la fébrilité de se lever aux aurores avec des papillons dans le ventre!), j'aime être en vacances (quel bonheur d'avoir tout notre temps pour se consacrer à nous 5 et se reconnecter complètement)- mais j'aime aussi préparer les vacances. C'est pourquoi je les prépare si longtemps à l'avance. J'aime m'évader devant mon ordi un dimanche matin pendant que tout le monde dort et dénicher LE resto trippant de l'endroit, LA sortie qui va étonner mes pré-ados et nous exciter encore plus à mesure que le décompte diminue et qu'on se rapproche du but commun.

Alors, puisque mes vacances de 2014 sont bookées (j'en suis à préparer des quiz sur la destination à faire sur la route... folle de même!), je suis présentement en phase «recherche avancée et mode comparatif» pour l'été 2015. J'ai une bonne idée de ce qu'on fera en 2016 (en phase recherche et développement, disons...) et j'ai déjà commencé à organiser mes favoris et à préparer le dossier de présentation de notre potentielle destination vacances de l'été 2017.

Docteur, je ne sais pas si ça se soigne mais je refuse toute médication.


jeudi 10 avril 2014

Soirée du lâcher-prise

Eh oui, on vous prépare une surprise pour l'automne... un nouveau livre! Cette fois-ci, on s'attaque au lâcher-prise (toujours à la façon (Z), bien sûr!)

Alors, voici notre toute dernière soirée de travail, de lâcher-prise et de brainstorm...





À suivre... 

mercredi 9 avril 2014

Le Québec malade de ses enfants

En 1991, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a publié un rapport nommé Un Québec fou de ses enfants.

J'avais 14 ans. Le titre m'avait interpellée. Ce rapport - que je n'ai pas lu! - traitait des problèmes vécus par les jeunes et proposait des recommandations pour prévenir leur apparition ou diminuer leur ampleur. Un truc plein de promesses, quoi?

Je ne peux pas mettre le doigt sur le moment où j'ai su que je voulais des enfants. Pour moi, ça allait de soi. Bref, ce titre, je ne l'ai jamais oublié. Je le trouvais plein de promesses et d'espoirs, même. Tant mieux, je ne suis pas la seule. En effet, ce rapport a aidé à la mise en place de diverses politiques familiales dont j'ai sûrement profité directement et indirectement...

Un Québec fou de ses enfants. Avouez que c'est inspirant! C'est gros! Un Québec qui aime ses enfants. Des parents qui font la même chose.

Une belle utopie...

J'ai grandi. Je remarque. Je constate aussi.

Ces temps-ci, j'ai plutôt l'impression que le titre d'un rapport sur les enfants au Québec serait plutôt  Un Québec malade de ses enfants.

Et voilà que je tombe sur l'article Des médecins dépassés par l'enfance dans L'Actualité où on annonce clairement en ouverture « Les diagnostics de maladies mentales explosent chez les enfants. Pourtant, ils ne sont pas plus malades qu’avant, assurent les spécialistes.» C'est là, en terminant l'article que j'ai repensé au vieux rapport aperçu sur une tablette de la bibliothèque. Quoi? Les parents cherchent à étiqueter leurs enfants, à les médicamenter, à trouver une explication médicale (génétique?) à leurs agissements, etc. J'ai sursauté. J'ai été secouée aussi. (Lisez-le!)
Entre autres, j'ai appris que les enfants n'étaient pas plus malades qu'avant. Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) a tellement élargi les critères diagnostiques de certaines maladies que les limites sont devenues floues. Pas pour mal faire! Bien sûr, on dépiste mieux les maladies et les soins appropriés peuvent être apportés aux petits, mais comme dans n'importe quoi, il y a de l'exagération.


Les spécialistes craignent l'inflation des diagnostics. La nouvelle maladie à faire son apparition dans le DSM-5 sera le disruptive mood dysregulation disorder (trouble de dérégulation dit d’humeur explosive).  « Il pourra être diagnostiqué chez un enfant qui présente une irritabilité et fait plus de trois grosses colères par semaine pendant plus d’un an.», apprend-on. Mais un psychiatre américain est sceptique et très critique: « Avec le disruptive mood dysregulation disorder, n’importe quel enfant qui fait de banales colères infantiles pourrait se retrouver avec un diagnostic de maladie mentale », s’inquiète-t-il.

Bref, le Québec n'échappe pas à la vague. Les diagnostics se multiplient. Chez les enfants comme chez les adultes. Et tout le monde trouve ça normal?

Oh peut-être que nous sommes tous devenus intolérants à la différence et la turbulence, avance-t-on dans L'Actualité, mais il y a aussi notre foutue propension à vouloir expliquer les choses, trouver LA raison qui explique la moindre différence ou la moindre difficulté et à jeter le blâme sur quelque chose au lieu d'assumer un état de fait... Est-ce qu'on prescrit trop de pilules pour engourdir une situation qui nous dépasse? Suis-je la seule à croire que l'inflation des cas et des diagnostics est un peu louche. Je ne nie aucunement que de réels cas existent, mais y en auraient-ils des «faux»? Est-ce qu'on est rendu là? 

En fait, le débat de l'inquiétante montée des cas de TDAH ne date pas d'hier. François Cardinal, en 2011 sur son blogue Perdus sans la nature, se posait la même question que moi aujourd'hui: Trop de Ritalin? Trop de diagnostics de TDAH? Trop d'erreurs?

La réponse, je ne la connais pas. Je me questionne simplement. On jase, là, faut-il le rappeler?

Puis, voilà qu'une amie avec qui j'ai discuté de tout ça m'envoie un truc qu'elle a vu passer sur Facebook:


  


mardi 8 avril 2014

Les lingettes: une invention à redécouvrir d'urgence!

Quand les enfants grandissent, des objets qui étaient si courants et d’usage quotidien ne le sont plus forcément et on oublie leur utilité… jusqu’à ce qu’on les redécouvre et que des souvenirs enfouis refassent surface. Récemment, j’ai ainsi réutilisé des lingettes humides.

Samedi dernier, je gardais le bébé d’une amie et j’ai bien sûr dû changer sa couche. En fouillant dans son sac à couches, j’ai constaté avec soulagement que sa boite de lingettes était pleine et qu’elles étaient encore bien humides. Dans mes souvenirs, les lingettes qui trainaient au fond de mon sac étaient souvent desséchées, ce qui m’était moindrement utile dans ce genre de circonstance.

Ses lingettes TRIPLE CLEAN* de HUGGIES® étaient humides, épaisses (pas de risque de trous!) et bien larges. Ainsi, inutile d’en utiliser 4-5 pour des fesses bien propres! Et quand est venu le temps de débarbouiller la face du petit de son spaghetti bolognaise en purée, je n’ai pas hésité à retourner fouiller dans son sac à couches pour faire disparaître les traces de son dîner sur son visage grâce aux précieuses lingettes. Et j’ai ainsi eu recours aux lingettes après la collation, après la séance intense de pâte à modeler et chaque fois qu’un cadeau m’attendait dans sa couche (eh que j’ai été gâtée cette journée-là!).

Mon amie m’a confirmé que ses lingettes étaient parfaites pour tous les dégâts du quotidien : les inévitables bananes écrasées dans le front (la collation préférée de bébé!), les séances de peinture (aux doigts, aux mains et aux avant-bras, plutôt!) et les traces de confiture et toutes les taches qui réapparaissent mystérieusement tous les jours dans le bas des murs et des cadres de portes de sa maison. Et comme les lingettes TRIPLE CLEAN* sont douces, elles dorlotent la peau de bébé. Douces pour les fesses, douces pour la face!

Elle est donc repartie de chez moi avec une boite de lingettes pratiquement vide… et moi, j’ai redécouvert l’aspect pratique de cette invention si chère aux parents!

Leçon du jour : ce n’est pas parce que je n’ai plus de bébé que je peux me passer de lingettes! Mon paquet me suivra désormais mon sac à main, et je serai prête à affronter tous les dégâts qui pourront se pointer sur ma route, avec les enfants c’est facile…

Et vous, quel(s) autre(s) usage(s) faites-vous de vos lingettes?

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Une couche pour dormir



Il y a des matins où, en prenant mon café les yeux encore collés, je pense à mon amie Mylène. Je souris en pensant qu’elle savoure le même plaisir que moi presqu’au même moment.
Mon amie Mylène qui ne dormait plus. Mon amie Mylène qui a renoué avec Morphée.
Je vous explique. Mylène a eu cinq enfants en 13 ans. Comptez ça comme vous voulez, mais en gros, ça veut dire qu’elle ne dort plus depuis 13 ans (+ les 3 derniers mois de sa première grossesse!). 156 mois. 676 semaines. Plus de 4700 jours. (Je vous épargne le reste, les heures, les minutes et les secondes… Quoi? On a assez des devoirs de maths à faire!). Elle n’était plus juste fatiguée. Elle était la fatigue incarnée. 

Chez elle, quand tombait la nuit et qu’elle pouvait enfin déposer sa tête sur l’oreiller (non sans avoir bordé cinq enfants et fait tout autant de routine pré-dodo), elle avait le temps avant de sombrer d’une dernière petite pensée : qu’est-ce qui allait bien pouvoir la tenir réveillée cette nuit encore une fois (Non, elle n’espérait même plus faire une « bonne nuit »; elle ne se rappelle même plus ce que c’est…). On dirait qu’un petit diable la nargue perché sur sa tête de lit. Elle ne l’écoute plus et profite de toutes les minutes de sommeil arrachées à lui. Mais chez elle, il y a toujours un cauchemar (ou deux!), un enfant malade, en pleurs, en crise, qui a faim ou soif, puis qui a invariablement envie de pipi, ou… une couche (ou deux) à changer. Eh oui, ses deux plus jeunes sont  encore aux couches et elle doit affronter les fuites à 2h18 (et celles de 3h32 et de 5h17). Et ce sont souvent eux qui réveillent les autres… 

Sérieusement, y a-t-il quelque chose de pire que ça (bon, oui, la gastro… mais quand même!)? En plus de se faire réveiller, il faut défaire les draps, enlevé le pyjama (détrempé!), le cache-couche (imbibé!), les bas (alouette!), de rhabiller le monstre hurlant (qui a habilement réveillé un des quatre autres!), de partir une brassée, de trouver des draps propres, de refaire le lit et de rendormir l’enfant qui pense qu’on est le matin… Et quand il finit par dormir, eh bien c’est elle qui est complètement réveillée guettant le prochain réveil…

Ça, c’était la vie de Mylène jusqu’à ce week-end. Qu’est-ce qui a changé? Elle a troqué les couches des plus petits par les nouvelles Huggies Sngu&Dry munies du système anti-fuites SureFit sur les côtés qui promet une protection jusqu’à 12 heures. Quand elle a vu cette inscription sur la boîte, elle a sourcillé (comme vous le faites peut-être aussi!). Elle a douté. Mais qu’avait-elle à perdre à les essayer?

C’est ce qu’elle a fait. 

Mylène ne sait pas si c’est la protection anti-fuites, la bande ceinture qui permet un meilleur ajustement à la taille ou encore la forme de la couche qui fait la réussite de cette couche. Elle ne veut pas vérifier. Ce qu’elle sait toutefois, et ça lui suffit, c’est qu’elle dort depuis qu’elles les utilisent. C’est tout ce qui compte. 

Alors, le matin, en prenant mon café, maintenant, je me dis que Mylène a sûrement passé une bonne nuit. Je suis contente et soulagée pour elle. Mais j’évite de penser que son grand, qui vient d’avoir 13 ans, commencera bientôt à rentrer tard, repousser le couvre-feu et que ça empêchera Mylène de dormir encore. Malheureusement, pour ça,  la solution ne sera pas une nouvelle couche…

Envie de dormir enfin comme Mylène? Essayez les couches Huggies Snug & Dry et  participez au Real-Life Challenge. Faites partie du club des mamans-testeuses de Huggies! Publiez une photo de votre défi sur Facebook et Twitter avec le mot-clic #TestezHuggies et courez la chance de gagner des prix d’une valeur de 1000$. Plus d'infos ici

lundi 7 avril 2014

Les élections, version téléréalité pour pré-ados

C'est enfin le jour des élections et mon trio est particulièrement fébrile à l'idée d'aller voter avec nous ce soir.

C'est qu'ils ont vraiment accroché à la campagne électorale cette fois. Et c'est beaucoup grâce à nous (faut bien se lancer des fleurs quand on réussit à les intéresser à quelque chose!). On en avait marre de la politique et on s'est mis à faire de l'urticaire lors du déclenchement des élections mais on a combattu notre cynisme en transmettant les nouvelles du jour des chefs aux enfants chaque soir au souper. On leur racontait telle ou telle anecdote, on les mettait en contexte si bien qu'ils ont fini par s'y intéresser à cette téléréalité. Ils se sont mis à lire le journal, à avoir des opinions et à argumenter sur les enjeux, notamment après s'être prêtés au test de la Boussole électorale de Radio-Canada, qui a révélé deux péquistes et une libérale sous notre toit. La guerre était déclarée!

Ils nous ont même supplié de veiller plus tard le soir du 2e débat parce qu'ils avaient raté le premier (!). Lolo était bien déçu que les chefs parlent si peu d'éducation («ils ne parlent jamais des écoles?!») et nous a même demandé de lui expliquer dans le détail le concept des comptes offshore («Nous, est-ce qu'on a de l'argent dans un autre pays? On a le droit de faire ça? En tout cas, Paul Arcand a pas l'air content!»).

Bref, après ces semaines de campagne électorale, j'ai l'impression qu'ils vont regarder la soirée des élections comme ils regardent la soirée des Grammys (on va juste moins bitcher sur les robes...) Qui sera élu? Qui sera éjecté? Gagneront-ils leurs premières élections? Le suspense est complet! Et personnellement, je suis vraiment contente que ce soit terminé car mon urticaire est vraiment sur le bord de réapparaître...

En espérant que ce soit pour 4 ans, cette fois!

vendredi 4 avril 2014

La couche tout-terrain pour les enfants actifs!

Au lendemain d’une tempête de neige, je me suis aventurée à aller glisser avec une amie, son fils de 2 ans et mes enfants. J’avais oublié à quel point faire une sortie en luge requiert une organisation logistique impressionnante.

D’abord, il s’agit de trouver le bon moment : pas trop près de l’heure du repas, assez tôt avant le dodo d’après-midi…  La liste de l’équipement requis s’allonge infiniment : les couches, les serviettes humides, le piqué, les petites débarbouillettes, les bavettes, les rechanges, les collations, le verre à bec, le repas réparti dans des boites individuelles, le soin pour réduire la douleur de la poussée dentaire, la pompe pour moucher le nez, le vaporisateur d’eau saline… Sans oublier le long traîneau qu’il fallait tirer avec le petit qui volait déjà de chaque côté (alors qu’on avait pas encore atteint la pente).

Au final, on a fini par réussir à passer la matinée sans avoir besoin de rien de tout ça. Le petit a eu tellement de plaisir qu’il n’a pas eu mal nulle part et il était tellement fatigué qu’on a pu revenir à la maison tranquille alors qu’il s’était endormi dans la voiture sans manger aucune des 8 collations prévues. Je m’attendais alors vraiment au pire quand on a retiré le pantalon de neige du petit. Mais rien de tout cela, ses pantalons étaient bien secs!

Mon amie avait été prévoyante et lui avait mis une couche Huggies Snug & Dry. Grâce au système antifuites SureFit, on avait évité le pire : pas de débordement malgré les roulades dans la neige et les pentes dévalées à pleine vitesse. La bande-ceinture SnugFit permet un ajustement tout autour de la taille alors que système antifuites offre une protection pouvant aller jusqu’à 12 heures. Oui, 12 heures! C’est assez long pour s’assurer de faire ses nuits avec ces couches-là! Que d’heures de sommeil en plus et que de lavages en moins si cette couche avait été inventée «dans mon temps»!
Et c’est la couche parfaite pour les petits grimpeurs, coureurs, sauteurs et amateurs de cabrioles en tout genre, qui ne veulent pas s’arrêter de jouer deux minutes juste pour changer une couche!

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Pour contrer la violence: un dessin «réparateur» ?

Il y a quelques jours, JeuneHomme a dû rester à l'intérieur durant la récréation pour faire un dessin «réparateur». Si vous vous demandez ce qu'est un dessin réparateur, c'est que cette technique de résolution de conflits n'est pas en vigueur dans votre école. Et c'est presque tant mieux... quoique j'aimerais savoir comment les conflits sont résolus, aussi.

Ce que j'ai su c'est que JeuneHomme s'amusait dans la cour d'école avec ses amis quand d'autres (dont un en particulier!) sont venus les agacer. Les autres ne voulaient pas partir et JeuneHomme s'est fait pousser par terre et donné un coup de pied dans le ventre par un autre. Par terre, il a essayé de lui faire une jambette.

Conclusion de l'école: les deux ont usé de violence, les deux doivent s'excuser et les deux doivent rester faire un dessin «réparateur» à la récréation suivante.

Ça me laisse perplexe. On s'entend. Je n'encourage pas la violence. Je serais la première à donner une deuxième conséquence et faire une longue remontrance à JeuneHomme si j'apprenais par l'école qu'il a été violent ou pire qu'il a blessé quelqu'un. C'est inacceptable de choisir la violence pour se faire entendre.


Mais n'y a-t-il pas une différence entre un geste d'attaque et un geste de défense? C'est là que je me questionne. Je ne peux pas comme mère lui dire de se laisser faire non plus. Autrement, s'il ne réplique pas, j'ai comme la douloureuse impression que les autres pourraient en profiter... Ou pire, que ça fasse en sorte que JeuneHomme se désintéresse de l'école et n'aime plus y aller. Ça, on s'entend que ce serait un vrai drame. On veut faire en sorte que les gars aiment l'école et qu'ils ne décrochent pas. Il faudrait les aider aussi. 


C'est vraiment juste un double dessin réparateur, la même conséquence si tu as commencé que si tu as répliqué? Je ne crois pas. Le geste de défense est aussi grave que le geste d'attaque? Non! Mais on est tellement dans une culture de "tout le monde pareil", "faut pas brimer trop" ou "faut que ce soit juste" qu'on en vient à ne pas véritablement agir. Un enfant fait mal à  un autre; il doit faire un dessin «réparateur». La victime se défend, elle doit faire aussi un dessin «réparateur». Quel est véritablement le message que l’on envoie à nos jeunes? Tu peux commencer à tabasser un autre, pas grave, tu vas faire un dessin et ta victime aussi...  

Comprenez-moi bien, je ne suis pas contre les punitions. Bon, entre vous et moi,  les dessins, je trouve ça assez insignifiants. On s'entend que je ne suis pas certaine que les enfants comprennent la gravité de leurs actes en faisant un truc qu'ils font tous les jours: dessiner.  Ce qui me fait un peu peur, je dois l'avouer, c'est que JeuneHomme ne garde pas le bon message. Apparemment, il s'est bien expliqué («bien verbalisé» qu'on dit en jargon scolaire!) devant l'autre garçon et le professeur, mais il n'a pas été compris ni cru. Alors, un moment donné, il va peut-être juste se taire. Et qui, sait, commencer... et frapper en premier!

La solution? Je ne la connais pas.  Je sais que JeuneHomme a assumé son geste. Il n'a pas eu le choix. Moi, c'est le message que j'essaie de lui inculquer. Toutefois, en-dedans de moi, je trouve ça injuste. L'autre petit garçon n'aurait pas eu une jambette s'il n'était pas venu pousser JeuneHomme. Un moment donné, faut trouver des coupables et leur signifier clairement que leurs agissements n'ont pas d'allure (ça me fait penser aux élections, tiens! Il y en aurait une maudite gang qui ferait des dessins «réparateurs»). Ils ne peuvent pas toujours s'en tirer aussi facilement... On ne peut pas se laisser faire! Tout le monde n'est pas coupable. Il y en a toujours un plus que l'autre. Oui, ça demande du jugement! Mais pour que ça arrête, faut sévir... pour vrai! Il y a différents niveaux de violence, il y a différents actes et selon moi, il y a différentes conséquences. Un dessin pour tous? Franchement!

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mercredi 2 avril 2014

Accro au maquillage à 11, 14 ou 25 ans...

Iriez-vous à l'épicerie sans maquillage? Chaque fois que j'entends cette question, je n'ose pas croire que certaines femmes répondent « Non ».

Je n'ai pas de mérite puisque je n'en mets jamais, aussi je suis tombée en bas de ma chaise quand j'ai lu qu'au Royaume-Uni, la moyenne d'âge des jeunes filles qui se maquillent régulièrement (fond de teint, mascara, eyeliner et gloss) est passé de 14 à 11 ans.

Mais en même temps, 14 ou 11 ans, ce n'est pas tant l'âge qui me trouble. Il ne faut pas se leurrer, l'adolescence ne commence plus à 13 ans (et on a beau vouloir leur «laisser vivre leur enfance», quand nos enfants sont passés à autre chose, ils sont passés à autre chose, rien ne sert de les infantiliser et de les couper du reste du monde). Pour une obscure raison socio-scientifico-psycho-environnementale, il y a eu une glissement spatio-temporel de 3 ans entre les années 80-90 et maintenant. Mes filles ont leurs règles et n'ont pas 11 ans. Elles s'en vont en 6e année et ont des préoccupations que j'avais en secondaire 2 -et elles ont probablement autant de maturité que j'en avais en secondaire 2! Si j'avais eu l'Internet et un iPod, j'aurais sans doute moi aussi abandonné mes Barbie au milieu de mon primaire (dire que je jouais encore avec mon Light Bright...mais bon, à défaut de connaître autre chose...).

Que ces fillettes aient 11 ou 14 ans, ce n'est pas le vrai problème. Si elles ne sont pas pas capables de s'accepter «au naturel» à cet âge, c'est peine perdue pour le reste. Car ce n'est pas un geste de coquetterie ou de féminité que de devoir se maquiller tous les jours. Quand ça devient une obligation si jeune, c'est que ça sert à cacher autre chose que des cernes.

Encore et encore et encore et encore, des lingettes



La semaine passée, je suis arrivée chez  ma copine Mylène pour y passer la journée. Avec ses enfants et les miens, on était déjà neuf dans la maison. J’avais apporté des provisions pour se faire un petit 5 à 7 pendant que les enfants écouteraient doucement un film. Mais évidemment, quand j’ai déposé les sacs sur la table de la cuisine, je me suis aperçue que le plat de bruschettas avait coulé.  J’en avais plein les mains.

«Pas de panique! J’ai ce qu’il faut! », me dit Mylène en saisissant un paquet de lingettes sur son four à micro-ondes.

      En moins de deux, mes mains étaient à nouveau propres prête à saisir sa trop mignonne petite fille qui n’a pas encore 6 mois. Je me suis abondamment gâtée en la cajolant tout l’après-midi.  Les enfants ont joué dans le sous-sol pendant qu’on a mis nos vies à jour en placotant sans relâche. Quand tout à coup, ma fille est montée en catastrophe. 

-  Maman, il y a eu un dégât. On a échappé un verre de jus par terre.
- «Pas de panique! J’ai ce qu’il faut! », a encore dit Mylène. «Prenez des lingettes sur le meuble à côté de la télé et nettoyez ça!» 
T’as des serviettes partout, coudonc? , lancé-je à la blague. 
Avec cinq enfants, ça me sauve la vie! Sans compter qu’en en ayant partout, je ne perds pas mon temps à les chercher!, m’a-t-elle répondu.

On a fait le tour de la maison. Des lingettes dans la chambre du bébé, ça va de soi pour les changements de couche. Mais aussi dans la salle de bain pour les lavages express, près de la porte-patio pour débarbouiller les bouches, les nez ou les mains avant de rentrer, dans la cuisine là où on se tache et se coupe,  dans le bureau de son chum pour éviter de salir son clavier quand il mange devant son ordi, dans la salle de jeux pour parer aux dégâts en tout genre, etc. 

Les serviettes humides sont d’un secours immense à tout moment. En réfléchissant, je me suis rendue compte que j’achète encore des lingettes aussi même si mes enfants ont grandi.   J’en ai dans le coffre à gants de la voiture. Ainsi, pas de souci quand les enfants veulent manger une collation quand on est pris dans un énième embouteillage. Du coup, j’évite qu’ils ne salissent le siège de l’auto (et leurs vêtements!) et qu’ils se plaignent qu’ils ont trooooop faim jusqu’à la maison, grugeant du coup ma patience.  J’en ai aussi un mini-paquet dans ma sacoche. Cette trousse de secours fait des miracles aussi au parc quand les mains des enfants sont vraiment trop sales, quant au match de soccer la sueur se mélange au popsicle fondu sur les joues de ma fille et qu’un nettoyage express est nécessaire, etc.

J’avais simplement oublié que dans la maison, les lingettes sont utiles dans tous les recoins. Ce soir-là, en partant de chez Mylène, je me suis arrêtée à la pharmacie et j’ai fait provision de lingettes. Une boîte par pièces. Parce que je suis d’accord avec mon amie, ça sauve la vie et ça nous épargne de bien des soucis. À ça, moi je dis toujours «oui». 

Essayez vous aussi les nouvelles lingettes Triple Clean de Huggies. Vous pourrez constater qu’elles sont épaisses et robustes! Totalement efficaces pour tous les dégâts.