dimanche 31 août 2008

Déjà la fin?

Dernière journée du mois d'août. Fin de l'été. Je regarde ma liste de projets estivaux aimantée à mon frigo depuis le début mai et je suis un peu découragée. Chaque année, c'est la même constatation. Je n'ai pas réussi à faire la moitié de ce tout ce que l'été promettait de plaisirs.

Pas allée voir les mongolfières, pas allée voir les marionnettes géantes à Upton, pas allée à La Ronde, pas allée à aucun festival digne de ce nom... Pas fait assez de feux dans la cour, pas assez fait de pique-niques, pas assez souvent soupé dehors...

À ce temps-ci de l'année, c'est immanquable, je vis un blues de fin d'été. Je ne suis pas rassasiée de rien, et particulièrement cet été. Et je me demande comment je vais faire pour passer à travers et me rendre jusqu'à l'été prochain...

Et cette année, comme les enfants sont plus grands, je leur ai fait part de mon petit down... «Ben voyons maman, on a fait tellement de choses! On est allé trois fois aux feux d'artifices, on est allé voir le chat botté, on s'est baigné dans la petite et la grande piscine, on est allé au chalet de mononcle Alain, on est allé au zoo, au cinéma, au restaurant, on est allé à la mer!», m'ont-ils répondu en choeur, encore surexcités et bronzés de leur fabuleux été!

Ouain... Bof...

«Mais maman, j'ai une idéééééée!», crie Lili. «On peut fait des pique-niques et des feux à l'automne aussi, on a juste à mettre un manteau!!»

Je suis définitivement moins mature que mes enfants... Ça doit être mon «Terribly Furious Thirty-Five»...

samedi 30 août 2008

En revenir avec la rentrée...

Non, mais il faudrait en revenir de cette folie de la rentrée! J'ai tombé dans le panneau, moi aussi. J'ai vécu une montée d'adrénaline, liste scolaire à la main, voyageant de pharmacie en papetrie à la recherche de l'efface Steadler recommandée. J'ai discuté organisation familiale, transport scolaire et lunch à préparer. J'ai dévalisé les boutiques pour équiper MissLulus de vêtements et de souliers. J'ai frénétiquement identifié et étiquetté tout son matériel. Je me suis projetée une semaine, un mois dans l'avenir pour prévoir l'imprévisible: les journées pédagogiques et les futurs rhumes. Puis.... puis rien! Je me trouve pas vraiment plus avancée à quelques jours de la rentrée. Et j'ai compris que ce sont nous les parents qui en faisons tout un plat de cette rentrée. Les enfants - en tout cas MissLulus - est super excitée et heureuse à l'idée d'attendre "SON" autobus jaune. Ne devrions-nous pas aussi relaxer un peu? Une amie et moi, en plein délire de placotage scolaire (Ok je l'avoue: on s'inquiétait de l'heure de la collation en maternelle! ), on s'est regardé et on a crié "Ça suffit!". Vraiment, on se trouvait pathétique. On pré-angoisse alors que les premiers/derniers beaux jours de l'été s'enfuient... Priorité! Focus! On s'en fout de l'efface Steadler. On s'en fout que ses bottes ne soient pas étiquettées. On s'en fout qu'on se couche à 21h25 finalement parce qu'on est allé à la biblio, qu'on est arrêté prendre une crème glacée et qu'on ait joué même un peu au parc avant de revenir à la maison. On s'en fout que la collation soit à 9h05, 9h08 ou 10h. On ne virera pas fou avec tous ces trucs, quand même!

Surtout que là, les enfants ont hâte d'aller à l'école. Qu'est-ce que ce sera quand en plus de stresser pour la rentrée, il faudra trouver le courage de stimuler notre grand fainéant d'ado en constante rebellion avec toute conformité? Vraiment! On ne perd rien pour attendre. Mieux vaut immédiatement noyer notre feu d'angoisse et de stress... J'ai l'impression que les petits doivent rire un peu en nous regardant aller. On doit avoir l'air de parents hyperactifs! Et en revenir avec la foutue rentrée! Pour ne pas que les enfants impriment dans leur tête que rentrée rime avec... &*(&?&%(*

vendredi 29 août 2008

Panique au comptoir de la charcuterie

Que faire quand on est à quelques jours de la rentrée - donc à quelques jours de la composition de lunchs à la fois savoureux, nutritifs et amusants (vous ne le saviez pas, les nutritionnistes recommandent aussi de tailler vos crudités en forme d'animaux!) - et que la «plus grande crise alimentaire jamais vécue au Canada» bat son plein au rayon de la charcuterie?

ON MANGE AUTRE CHOSE!

À en croire les médias, les parents seront totalement dépourvus à partir de la semaine prochaine quand l'heure des lunchs sonnera! Un peu plus et le camion-satellite de TVA s'installera dans le stationnement de mon IGA pour transmettre en direct 24 heures sur 24 le passage de parents affolés, cernés et en nage à force de tourner en rond à l'épicerie à la recherche d'idées pour les lunchs...

Alors chers parents, on se retrousse les manches, on se fait prescrire des antidépresseurs et on inscrit des oeufs, du fromage, du thon, de l'humus, des pâtes, du poulet, des filets de porc, des lentilles, des fruits, des légumes, du yogourt et toutes les barres tendres et craquelins sans noix ni arachides disponibles sur notre liste d'épicerie. Avec tout ça, on devrait réussir à surmonter la crise et concocter des lunchs décents à nos enfants.

Sans avoir besoin de sculpter une tête de lion dans un poivron orange!

P.S: Voici 101 idées-lunch !

jeudi 28 août 2008

Après 3... le néant

Après 3, pas de 4. Que je ne vois personne apprendre à JeuneHomme ses chiffres au-delà du 3 magique.

Pour le calmer dans ses trop nombreuses crises terrible-twodienne, on dit haut et fort "1, 2...3. On se calme". JeuneHomme a compris (oui! oui!). Il répète, l'air le plus triste au monde, cette petite suite de chiffre et arrête son chignage (alléluia!).

Alors si j'en attrape un lui dire qu'après 3, il y a 4, 5, 6 alouette: je l'étrippe. C'est clair?

Note à soi-même: Il sera toujours trop tôt pour lui apprendre les chiffres. L'ignorance est parfoir salvatrice!

mercredi 27 août 2008

Finie la petite enfance!

Vendredi dernier, c’était un grand jour! Celui que j’attendais depuis que j’ai appris que j’étais enceinte: la fin de la petite enfance! C'est que je ne suis pas du type ga-ga-gou-gou et les bébés, franchement, ça ne m'a jamais fait vibrer. Mais bon, je voulais des enfants et pour y arriver, il faut passer par là semble-t-il...

Donc, vendredi, 17h30, mes triplés ont définitivement dit adieu à la garderie. Et cette journée est l'une des plus importantes de nos vies car avec elle s'efface les mauvais souvenirs de ces années mouvementées: les 24 biberons par jour, les incalculables nuits sans sommeil, les dents qui percent, le Terrible Two x 3... en même temps!

La petite enfance n'est définitivement pas faite pour moi! Avouons-le, à part les petits câlins et les chatouilles, les premiers-ci et les premiers-ça, on subit beaucoup plus les trois premières années de vie de nos rejetons qu'on les vit. Le ratio «à boutte» Vs «bonheur» est franchement inégal! Pendant ces trois années, on a à peine le temps de penser, on n'a pas deux secondes pour jaser avec la visite, on est toujours en train d'éteindre des feux, d'expliquer et de ré-expliquer la maudite notion de partage (entre autres).

Alors depuis vendredi, c'est symbolique, j'appuie sur delete et je laisse le doigt assez longtemps sur le piton pour effacer les crises de Lolo-mon-dysphasique qui n'arrivait pas à se faire comprendre à 3 ans, pour oublier l'annonce du diagnostic de Lili-ma-paralysée-cérébrale à l'âge de 8 mois, pour supprimer les inquiétudes que me procurait Momo-ma-diplégique qui ne marchait pas encore à deux ans et demi.

Aujourd'hui, Lolo parle (et chiale!) beaucoup (trop), Lili propulse son fauteuil roulant comme une pro et Momo marche, tombe, se relève la tête haute et poursuit son chemin!

On peut désormais avoir des conversations dignes de ce nom avec les enfants, on peut faire des sorties sans avoir à planifier la pause-sieste, on peut faire des souper entre amis et maintenir une discussion en n'étant pas interrompu à toutes les deux phrases, on dort des nuits entières et les dents... bon, ça n'est jamais fini car elles tombent maintenant!

On entre enfin dans l'enfance et, même si ce ne sera pas de tout repos, ça ne pourra jamais être pire que ce qu'on a traversé!

mardi 26 août 2008

Et j'appelle les...

Il y a l'incontournable Terrible Two, le Fucking Four et voici maintenant les maîtres de la maisonnée.... j'ai nommé les "hard life five"!!

Non, mais la vie à 5 ans est difficile. Trop mal aux pieds. A faim. Légère(ou flagrante) impolitesse. Ne sait pas quoi faire. Se trouve trop grand pour jouer avec les bébés. A conscience de son âge. Se croit presqu'un adulte. Négocie. Argumente. Demande sans cesse. Se plaint. Prélude de l'adolescence? Pitié. Faut que je trouve desme crée des trucs futurement éprouvés pour s'en sortir.

Autre suggestion pour nommer les cinq ans?

lundi 25 août 2008

Fille ou garçon: et si vous pouviez choisir?

Connaître ou non le sexe du bébé à naître est une chose (qui a suscité un bon brassage d'hormones comme on les aime il y a quelques jours sur ce blogue!) mais choisir le sexe du futur bébé en est une autre et elle mérite réflexion.

Bon nombre de parents ont des préférences de genre qu'ils l'admettent ou non. Une mère qui a eu quatre garçons, multipliant les grossesses dans le but d'avoir une fille, ne peut pas cacher sa déception. Est-ce que cela justifie une manipulation génétique et un rejet systématique des embryons mâles?

D'un autre côté, la transmission quasi certaine d'une maladie héréditaire à un garçon à naître ne serait-elle pas une raison médicale suffisante pour permettre aux futurs parents de pouvoir contrôler le sexe de leur enfant?

Ayant été suivie en clinique de fertilité pendant trois ans et ayant subit deux fécondations in vitro, je suis évidemment ouverte à la procréation assistée. Mais il y a un pas que je n'aurais pas pu franchir, celui de la sélection volontaire. Mais, bien sûr, chaque cas est unique et, la plupart du temps, fort complexe. J'imagine qu'il faut se fier à son instinct et assumer ses choix.

Vous, jusqu'où iriez-vous?

dimanche 24 août 2008

Magasiner en paix...


Quand on décide de partir un après-midi pour magasiner entre copines et enfants, on relève tout un défi. Mais des magasineuses compulsives sont prêtes à relever tous les défis pour faire aller leur carte de crédit.

Quand Mamzelle BeauxZyeux demande pour la 1000e fois de faire un tour dans une fusée vibrante - ces affreux petits manèges - pendant que les (Z)imparfaites donnent une pause à leurs bras meurtris de paquets, quoi de mieux que de ne pas lui dire "non" et de lui refiler nos sous noirs (selon nous, on serait mieux de les éliminer, car Dieu seul sait ce qu'on peut faire avec cette arme puissante... mais cela c'est une autre histoire!) et de l'encourager à les mettre dans la machine.

"Tourne plus fort"
"Essaie encore, mets-en un ou deux autres"
"Dis-moi pas que la machine a mangé notre monnaie!"

Âmes généreuses, les (z)imparfaites aident ainsi les parents qui souriront le coeur léger en voyant la pancarte "brisé" apposée sur le simili-manège gobe-sous.

Ne laissez plus les sous noirs prendre de la place dans votre sacoche, faites un petit geste pour toutes les (z)imparfaites: distribuez-les sans complexe dans ces manèges usés et démodés. Bien fait!

samedi 23 août 2008

Fantasme capillaire

Je refais sans cesse le même rêve. Je m'introduis dans une chic demeure de Laval ou de Las Vegas, invisible et armée de ciseaux professionnels. Je suis le chemin menant à sa chambre, poussant du pied le mini-Hummer ou la Nintendo Wii semés sur ma route...

Je monte l'escalier sans faire de bruit puis je me dirige vers sa chambre... J'ai un instant de lucidité alors je fais demi-tour et je m'arrête un instant dans l'immense walk-in où je remplis une valise Louis Vuitton de chaussures, bijoux, sacs à main de luxe. Puis, je reviens à mes esprits et je remets le focus sur ma mission...

Je garde le cap jusqu'à sa chambre et je m'introduis doucement. Je m'installe près de son lit, sous l'écran plasma 72 pouces, je me penche sur lui... ET JE LUI COUPE SES MAUDITS CHEVEUX TROP LONGS!!!!!


Puis je me réveille et je reviens à la désolante réalité: «Ce n'était qu'un rêve... Ce n'était qu'un rêêêêêêve!»

vendredi 22 août 2008

Les (Z)imparfaites sur Facebook

Ici et .

On se voit là. Propagez la nouvelle! Démasquez les (Z)imparfaites partout!

Mini-(z)imparfaits à l'oeuvre

Dieu qu'on les aime et qu'on est fier d'eux quand on retrouve ceci au salon...


Quand même les enfants n'en peuvent plus, Caillou devient leur prisonnier, les bras liés avec un cure-pipe rose! Bonne idée les mini-(z)imparfaits. On appuie. Vous pensez qu'on pourrait même le bâillonner? Mélodie aussi?

jeudi 21 août 2008

Fille ou garçon?

Je ne suis pas du genre à vouloir rester dans le noir quand j'ai la possibilité d'allumer la lumière. De même, je n'ai pas voulu me «garder la surprise» du sexe de mes bébés à naître. Fille ou garçon, de toute façon, ça se voit avec la bonne vieille échographie (pas besoin de la 3D avec foetus modélisé ni du vidéo en direct de l'utérus!) alors pourquoi camoufler cette information, ma foi, assez «de base»?

Je ne comprends rien à cette soi-disant théorie de la «surprise à l'accouchement». Tu as besoin d'émotions fortes le jour A (pour Ayoye, bien sûr!)? Ne t'inquiètes pas, tu vas en avoir! Tu auras la surprise de découvrir à quel point ça fait mal et à quel point ça peut être long... Tu auras la surprise de voir ton bébé avec une touffe de cheveux hirsute ou pas un poil sur le coco. Des surprises, tu en auras plein les bras quand il se pointera! Et ça n'arrêtera plus pour des décennies à venir!

Pourquoi rester dans le flou quand on peut y voir clair? Pour ne pas avoir à se projeter à long terme? Pour ne pas ronger son frein pendant les 6 mois de grossesse qui reste en sachant que c'est un garçon alors que dans votre coeur vous souhaitiez ardemment avoir une fille?

Pourquoi ne pas avoir la chance de parler à «Bébé» en lui donnant un nom? Pourquoi vous casser la tête à décorer une chambre unisexe (y a-t-il un mot plus laid que «unisexe»?) Pourquoi contraindre vos amis et votre famille à vous offrir des pyjamas jaunes, blancs ou, pire, verts pâles (car il y aura toujours une matante pour vous offrir un maudit pyjama vert pâle!)

«Je veux juste un bébé en santé!», répète ad nauseam la maman-qui-aime-les-surprises. Mais tout le monde veut un bébé en santé! Un autre argument?

mercredi 20 août 2008

Maman.net

Qu'aurais-je fait si j'étais née il y a 50 ou même 70 ans? Vraiment je me le demande. J'ai vécu ma maternité à l'heure du web (et aussi après l'affreuse mode des vêtements de maternité en forme uniforme de "poche" tous faits de tissu minusculement fleuri... et affreux!). Le test encore frais dans mes mains il y a plus de six ans maintenant, j'ai sauté sur le web pour trouver un médecin, pour connaître le déroulement d'une maternité à l'an 2000 au Québec et j'ai suivi l'évolution de mon mini-bébé semaine après semaine sur différents sites web. J'ai envoyé mes documents pour le RQAP via Internet. Je cherchais une recette de purées originales, j'ai googlé en masse et j'ai trouvé ce que je cherchais. Pareil quand j'ai dû laver le four après une méga catastrophe. Sur le web, il y a toujours quelqu'un qui a vécu la même chose (sinon pire!) que toi. Tu trouves l'info en bougeant que les doigts. Quand j'ai fait un décollement placentaire, j'ai scruté tous les sites qui en parlaient. Lorsque j'ai perdu mes eaux (et mes esprits), ne sachant plus quoi faire en pareille situation, j'ai envoyé un message sur le forum de discussion que je visite assidûment depuis des années. Je MSN des amies pour trouver des idées de soupers rapides, je les MSN aussi pour organiser rapido des sorties improvisées. Je paie mes factures sur le web, je planifie les vacances là-dessus aussi, je fais même parfois des courses et j'apprends à bloguer depuis peu. J'ai échangé des centaines courriels de grand désespoir et de petits bonheurs avec mes (z)imparfaites amies pour supporter mieux le quotidien et les remises en question passagères. Bref, le web allège la vie.

Vraiment, en 1950, je crois que j'aurais trouvé la maternité beaucoup plus lourde qu'aujourd'hui. D'autant plus, qu'Internet simplifie la tâche. Et les (z)imparfaites adoooooorent les vies pas trop compliquées!


Bien sûr, la culture de corde à linge de l'époque aurait pu m'aider à cette époque. Mais essayez donc d'enjamber les océans, de parcourir mille kilomètres et de magasiner en ligne avec une corde à linge...

mardi 19 août 2008

Léonie

Léonie est une sauve-la-vie. Elle a calmé le jeu plus d'une fois et fait stopper net maintes crises de larmes.

Léonie est une éducatrice remplaçante qui a sévi à la garderie pendant quelques jours seulement et que tous les enfants craignaient. Après quelques plaintes des parents, elle a disparu de nos vies, enfin, pas totalement...

Léonie a suffisamment terrorisé les enfants pour qu'on la garde dans notre manche. Depuis, chez nous, elle est devenu l'incarnation du Bonhomme Sept Heures, de l'ogre de la forêt ou de la méchante belle-mère de Cendrillon (selon l'imagination en cours).

Lolo fait une crise au resto? «Viens, lève-toi jeune homme, on s'en chez Léonie!» Monsieur se calme illico. Silence total. Fin de la crise.

Lili ne veut pas dormir, gigote dans son lit, garoche ses toutous par terre? TriplePapa met son manteau, prends ses clés d'auto et fait une entrée remarquée dans la chambre: «Viens, tu vas aller passer la nuit chez Léonie!» Fin des hostilités. Madame a un peu sommeil tout à coup...

On ne compte plus le nombre de fois qu'on a «appelé Léonie» pour lui dire qu'on s'en venait. Juste un «coup de téléphone» suffit parfois à refroidir les esprits les plus échauffés.

Ce qui est le plus étrange, c'est que partout où l'on va, elle est là... Lors d'un séjour d'hiver dans Lanaudière, elle habitait l'affreuse bicoque de l'autre côté du lac. À Cape Cod, on a rapidement trouvé sa maison, défraîchie, sur la route menant au chalet.

Vous n'avez pas de Léonie dans votre vie? Je vous la prête! Même MissLulus la craint et elle ne l'a jamais rencontrée!

lundi 18 août 2008

Payer payer payer...

Durant sa première année de vie, un enfant coûte à ses parents jusqu'à 10 000$. Pourquoi pas 100 000$? Parce que le délire publicitaire qui aboutit à la création de faux besoin atteint de plein fouet les nouveaux parents.

Le pire truc que j'ai vu qui a exagéremment évolué: les parcs pour bébé. La mission première d'un parc est d'être un lit d'appoint quand on est à l'extérieur de la maison. Un lit. Pas un lit et une table à langer ultra-fonctionnelle, chauffe serviettes humides, un porte gugusses, couchette amovible pour Mini-bébé, auvent protecteur, mobile, etc. C'est fou: certains modèles coûtent plus de 300$. Pour un parc! Chaque fois que je regarde ces monstres, je plains le pauvre parent qui doit le plier pour le remettre dans l'auto. Ça ne me donne pas le goût de le sortir pour une mini-sieste express chez une copine! Je pense que je sauterais la sieste! Bref, vive la simplicité et les bons vieux parc à une seule fonction (petit lit, rappelons-le!) acheté d'un ancien collègue de travail pour 15$. J'ai 285$ à dépenser ailleurs!

Autre délire: les chaises pour enfants. Mon Dieu qu'on prend soin de leur popotin et qu'on désire les asseoir ces chers petits: chaise vibrante, transat, chaise berçante, Bumbo, chaise en mousse, chaise haute, siège d'appoint, etc. Il y a quelqu'un pour dire aux nouveaux parents que les bébés veulent s'asseoir sur nous ou dans leur siège d'auto et ensuite, ils partent à la découverte de nos planchers en rampant partout!
En devenant parent, tu deviens une cible facile à faire plier et tu apprends à sortir ton portefeuille plus vite que ton ombre. Quelle est la pire bébelle "attrape-parents" que vous avez vue?

dimanche 17 août 2008

Vieux couple

Momo revient de la garderie toute pimpante: Justin son amoureux depuis le début de l'été est revenu de vacances. Je lui demande subtilement s'ils s'échangent des bisous (question légitime quand même...):

- «Quand on a commencé à être amoureux, on se donnait deux bisous sur la bouche tous les matins... mais plus maintenant, ça fait trop longtemps qu'on est ensemble!»

C'est vrai que ce n'est pas facile d'entretenir la flamme...!

samedi 16 août 2008

Se projeter dans l'avenir

Anecdote d'école. Une autre qui me fait angoisser à l'idée de la rentrée et redouter (un peu) les influences diverses des autres enfants sur les nôtres.

Le printemps dernier, je rencontre des élèves dans une école primaire pour présenter mon livre Plus tard, c'est quand?. Enthousiaste, je demande donc aux enfants (de 2e année) ce qu'ils voudraient faire plus tard, leur rêve. Habituellement, les mêmes réponses reviennent inlassablement: pompier, professeur, médecin, vétérinaire, policier, camionneur, mécanicien, éducatrice, etc. Et je rajoute à leur rêve en ponctuant leurréponses "Ah oui! Wow! Intéressant!".

Une petite fille lève la main.

- "Travailler dans un bar!"

Je frôle l'évanouissement, la mâchoire me tombe et je reste comme un poisson la bouche grande ouverte. Quoi répondre?

Elle a 7 ans. Je capote. Je ne sais pas si ma fille sait ce qu'est un "bar". Et encore moins qu'on peut y travailler.

vendredi 15 août 2008

La vie est injuste

Je ne connais rien aux relations soeur-soeur-frère. Je n'ai pas de repères et TriplePapa non plus étant tous les deux enfants uniques. J'ai vaguement entendu parlé de chicanes, de tirages de cheveux, de bataillages... Et à mes yeux, tout cela semblait follement amusant... Jusqu'à ce que sous mon toit, ce rêve vire en cauchemar.

Dans notre famille (et juste dans la nôtre à ce que je crois comprendre...), la vie est remplie d'injustices graves, d'envies refoulées et de déséquilibre dans le partage des biens et des denrées alimentaires.

Lolo a toujours moins de biscuits que ses soeurs, Lili a des toutous «tellement moins beaux» que ceux des autres et Momo n'a pas «même pas de poupées» (alors qu'en réalité, elle en a 12!)

Pour l'un c'est toujours trop, pour l'autre ce n'est jamais assez... et ça se termine invariablement par a) des cris aigus; b) un pincement au sang; c) une tape dans la face; d) un tirage de cheveux; e) toutes ces réponses.

Mon truc infaillible pour abaisser la tension?

Ça commence comme suit: «Quand j'étais petite, je n'avais pas de poupée, juste un toutou même pas beau et je n'avais pas le droit de manger des biscuits». Ça les fige bien raide! «Pôvre toi maman! Tu devais être triste...» Et ils s'apitoient tous sur mon sort... jusqu'à la prochaine chicane!

Et c'est mamie qui passe pour une cheap...!

***

Le comble de l'injustice (entendu chez nous)?

Momo: «Pourquoi il faut toujours que je marche pour aller me chercher un Ficello dans le frigo et pas Lili?»
Moi: «Parce que ta soeur est handicapée Momo et qu'elle ne marche pas.»
Momo: «C'est injuuuuuste, moi aussi je veux avoir un fauteuil roulant!!!»

jeudi 14 août 2008

Les (z)imparfaites n'aiment pas les Momzillas (mais le livre, oui!)

Les Momzillas sont des mères prêtes à tout pour que leurs enfants grimpent les échelons de la société, soient acceptés dans les meilleures écoles et portent toutes les fringues à prix de location de voiture. Des folles, bref. Les (z)imparfaites les détestent, les trouvent superficielles et prétentieuses, mais aiment Hannah la jeune mère qui débarque à New York parmi ses mères complexées et névrosées.



Bien sûr, l'histoire se déroule à New York où on achète un appartement à plus d'un million de dollars, donc très loin de notre réalité. Mais le sujet reste universel: il y a toujours des mères qui en font trop, qui nous énervent et qui nous font douter (souvent à tort) de nos méthodes.



C'est léger, bien écrit et plein d'humour. Agréable pour une fin d'été.

Jean Coutu est notre ami!

Jean Coutu a pensé à nous, les mères angoissées par les listes scolaires! Voilà qu'on peut commander nos fournitures sur le site Internet de JC et passer chercher la commande àla succursale la plus près de chez nous. GÉNIAL!

Le site d'achats est hyper convivial et fort complet.

À mettre dans nos favoris!

mercredi 13 août 2008

Rentrée scolaire: premier round

C'est ma première rentrée scolaire et, pour rendre ça un ti-peu plus compliqué, elle se passe en trois versions dans deux écoles et deux commissions scolaires. Mais ça, j'aurai amplement l'occasion de revenir là-dessus...

La semaine dernière, c'est sans contredit l'achat des fournitures scolaires qui a donné le ton. Par un matin pluvieux, alors que j'allais tranquillement acheter de la soie dentaire à la pharmacie du quartier (qu'est-ce qu'on ne se trouverait pas comme course à faire pour ventiler un peu!), je me suis retrouvée face aux étalages de fournitures scolaires. Et qu'est-ce que j'avais fourré dans ma sacoche avant de quitter la maison (un pressentiment?!): mes listes d'achats pour la rentrée!

Me voilà donc en train de remplir gaiement mon panier de bâtons de colle Pritt de 80g, de gommes à effacer Staedler, de crayons Crayola «couleurs originales» (en passant, peut-on choisir de la colle Lepage ou des crayons Laurentien ou la prof va nous haïr si on ne suit pas la liste à la lettre, marques y compris? Aidez-moi, je suis néophyte!) quand je vois les paquets de duo-tangs.


Jetant un oeil sur mes listes, j'essaie d'additionner les nombre requis par couleur: 2 rouges, 2 verts; 2 bleus; 3 jaunes; 3 oranges et... 1 mauve. Je trouve les autres couleurs du premier coup mais pas de mauve en vue. Je fouille une seconde boîte, puis une troisième... Merde, les parents des futurs «tinamis» de mes enfants sont déjà passés par ici... Finalement, dans la quatrième et dernière boîte, je finis pas en trouver un! Yesssss! Joie, bonheur! J'ai envie de me faire un high-five!

Mon coeur s'arrête quand j'entends derrière moi: «Bon, il nous manque juste un mauve!» Héhé... Bonne chance, madame! Je fous ma trouvaille dans le fond du panier et je quitte la rangée en vitesse... 1 à 0 pour moi!!

Au moins, ce n'est pas pour tout de suite les stencils, compas et autres trucs inutiles dans la vraie vie! Et je n'avais pas sur mes listes de désinfectant pour les mains et autres clé USB comme c'est de plus en plus le cas, parait-il. Sauvée... pour cette année!

mardi 12 août 2008

Devenir (un peu) bitch

Au parc, quand tu vois MissLulus se mourir d'envie d'aller jouer à une version modernisée de la tag ou du roi de la montagne avec un groupe de "grandes" filles de 10-11 ans et que celles-ci l'ignorent volontairement et vont même jusqu'à la bousculer un peu, j'ai subitement ressenti en moi des relents de bitcheuses de mon adolescence!
Ces mini-bitchs (qui sacrent haut et fort en zyeutant pour vérifier si leurs parents ne décideraient pas de se pointer incognito et dont les jupes ultra-courtes émoustillent les gars pré-pubères qui les entourent) n'ont qu'à bien se tenir car je vais - subtilement - enseigner les règles rudimentaires et essentielles de la bitcherie à MissLulus. J'ai compris qu'avant son premier jour d'école, je me devais de lui dire que la vie et les amis, ce n'est pas toujours gentil! Et surtout pas les filles entre elles. Les mini-bitchs ne veulent pas jouer avec toi: ne reste pas planter là à côté d'elle à te fondre dans le décor, à tortiller une mèche de cheveux, à les suivre pas à pas. Dis leur que leur jeu est nul! Dis leur haut et fort "Tant pis pour vous" et pars jouer ailleurs! Dis-leur que tu as une gang d'amis bien mieux qu'elles. Dis-moi, surtout, que tu survivras aux bitcheries des autres, même avec ton coeur gros comme cela!

J'aurais personnellement eu envie de leur dire leurs quatre vérités à ces petites écervelées, ces fausses reines du module de jeux d'enfants, mais qui me dit qu'un jour, les enseignements de bitcheries ne dégéneront pas ainsi... Pour ne pas avoir mal, il faut être un peu bitch. Mais on n'a pas le droit de piler sur les autres pour s'élever sur notre mont en solo. MissLulus comprends-tu la mince ligne entre les deux?

Misère. Ce sont déjà les effets colatéraux du début de l'école et de la vraie vie.

lundi 11 août 2008

Le gène de la pitoune

Je ne sais pas comment il s'est retrouvé dans le bagage génétique de l'une de mes filles... Alors que Lili-la-délicate-blondinette a le profil parfait de la pitoune, c'est Momo, bien bâtie et bien carrée, qui en a le gène. Eh oui! le gène, car le «pitounisme» semble inné chez elle.

Dès qu'elle a aperçu son premier bâton de rouge à lèvres, elle s'en est barbouillé le visage. Dès qu'elle a pu prononcer «duverniyayongues», elle a agité la bouteille devant nos yeux jusqu'à ce qu'on cède et qu'on lui colore les ongles. Dès qu'elle a mis la main sur une revue de filles, elle a commencé à faire du shopping: «Wow! c'est des souliers comme ça que je veux maman!», m'a-t-elle lancé à 3 ans en pointant des talons aiguilles rouges bordés de faux diamants...

Elle ne veut pas prendre son bain? Promettez-lui qu'elle pourra se crémer les jambes avec sa «crème féérique pour le corps» Princesse Jujube et elle est aux anges! Elle est maussade, vernissez-lui les doigts de pieds et elle est heureuse!

L'autre jour, elle passait une journée seule avec son papa. Elle pouvait choisir son activité. Qu'a-t-elle choisi? Aller dans un magasin d'accessoires pour les cheveux! TriplePapa (et les trois poils qui lui restent sur la tête) était fort content de se retrouver chez Ardène... Un chocolat chaud après ça? Non, non, madame voulait rentrer à la maison, trop pressée de ranger ses pinces, attaches, passes et barrettes par couleur dans son tiroir!

Pourtant, je n'utilise rien de tout ça...! Pas l'ombre d'une ombre à paupières chez moi! Pas de vernis, pas de barrettes ni rien. Pas de modèle, pas d'imitation possible...

À moins que TriplePapa... euh non! Oubliez ça!

dimanche 10 août 2008

Tu te sens vraiment imparfaite quand (prise 2)

quand pour passer le temps un après-midi, les deux (z)Imparfaites regardent des épisodes du Cas Roberge et que les enfants, spontanément attirés par les vidéos sur le web, viennent l'écouter aussi... Surtout quand le-dit épisode parle subtilement de bouche d'hippocampe... Euh... malaise?!?! On a jugé qu'il était mieux d'ignorer les points d'interrogation dans les yeux MissLulus, de fermer l'ordi (les yeux et les oreilles aussi) et de sortir les crayons de couleurs!

samedi 9 août 2008

Comment se débarrasser du p'tit voisin fatiguant

Il y en a toujours un dans le voisinage. Un p'tit morveux, souvent pas cute, qui vient sonner le samedi matin ou quand vous venez de vous mettre à table pour le souper sous prétexte qu'il veut jouer avec votre enfant.

J'ai vécu cet enfer dans mon ancien quartier alors que la p'tite voisine (vraiment) pas cute finissait toujours de mon côté de la clôture... et y collait pour la journée. Elle avait 5 ans, mes enfants en avaient 2... Croyez-moi, elle ne venait pas jouer avec eux mais avec leurs jouets. Le dernier été que j'ai passé dans ce quartier, j'aurais pu charger des frais de camp de jour! Même quand je lui disais qu'il était l'heure de partir, elle restait sur le balcon en avant de la maison. Je l'ai même surprise, un après-midi alors que je l'avais chassée au moment de la sieste des enfants, à essayer de se passer la tête par la fente du courrier! Une plaie, une vraie!

J'ai repensé à ces douloureux moments et j'ai imaginé le plaisir pervers que j'aurais pris à la voir découvrir... un zombie dans le jardin!

Pour aussi peu que 90$, la compagnie Design Toscano vous débarrasse à vie du p'tit voisin fatiguant avec sa sculpture de mort-vivant émergeant de la terre, grandeur nature!

Ça se range bien dans le garage, ni vu ni connu, et ça se s'installe facilement au premier coup de sonnette le samedi matin!

Croyez-moi, ça vaut l'investissement!

jeudi 7 août 2008

Tu te sens vraiment imparfaite quand… (prise 1)

Tu réalises en même temps que tes enfants qu’ils ont le même jouet que la dernière fois dans leur Joyeux Festin…

... et que tu dois leur expliquer que c’est parce que ça doit faire moins d’une semaine qu’ils ont mangé du McDo…

Aille!

Ma recette de l’été

Ne recherchez pas l’huile d’olive la plus fine au Marché Jean-Talon, n’émulsionnez pas votre vinaigrette au petit fouet pendant 15 minutes et ne coupez pas vos petits légumes à la mandoline.

Prenez plutôt un paquet de jeunes épinards et un paquet de chou et carotte déjà râpés (en vente dans toute bonne épicerie… sinon changez de lieu d’approvisionnement!) et ajoutez une boîte de mandarines en quartiers. Mouillez le tout avec de la vinaigrette Kraft «Mandarine au sésame».

Et voilà! Une salade rafraichissante, vite fait, bien fait!

À quand mon émission de cuisine?!!!

mercredi 6 août 2008

Dans LELoft avec moi



Ce n'est pas vraiment une envie de prendre le large, ni un désir de fuir la réalité, ni encore une soif de grande liberté. Mais LELoft, c'est un peu cela aussi! Ne vous y méprenez pas: ce n'est pas le loft de TQS. NOoooooooooonnnnnnn! (franchement!)

LELoft, c'est notre lieu imaginaire à quelques mamans et moi. Un grand loft où chacune d'entre nous aurait la clé et pourrait y aller quand bon lui semble. Pour prendre un bain sans le partager! Pour aller y lire la fin d'un bon livre sans crainte de se faire déranger. Pour s'écraser dans de gros divans moelleux et blancs (et qui restent blancs...!). Pour troquer la vue imprenable sur les amoncellements de jouets par des bibliothèques de livres, de revues, de DVD à voir et de CD à écouter. Pour décompresser après une prise de bec avec Homme. Pour retrouver des copines. Pour oublier que tout va mal au bureau. Pour retrouver notre chien car l'allergie du petit dernier nous a obligé de s'en départir. Pour s'éclipser en douce. Pour prendre une mini-pause.

On l'a souvent décoré LELoft. Dans notre tête. Durant nos virées de magasinage. Woow! La belle table en vitre. Impossible à mettre dans notre maison sans qu'elle soit parsemée des empreintes de tous. Mais elle irait tellement bien dans le décor du LELoft. Même chose pour les trucs déco absolument très "filles" que nos chums détestent. On les entasse sans problème dans LELoft. Et on y a même imaginé les coins les plus délicieux: une immense terrasse (avec toit pour ne pas subir les assauts de la météo), une grande surface de travail pour la cuisine partagée des copines, un coin lecture feutré, un coin brico pour une autre, un bain à tourbillon pour une autre, etc. Vous y ajouteriez quoi dans LELoft, vous si on vous donnait une clé?

mardi 5 août 2008

Humiliations publiques

Y’a rien de mieux qu’un enfant pour vous sortir un p’tite craque en public. Les miens, c’est quand je les accompagne dans les toilettes publiques qu’ils en profitent pour passer leurs commentaires humiliants. Je ne sais pas si c’est l’espace clos et restreint «de type confessionnal» qui les pousse à la confidence, mais le lieu semble étrangement propice à la phrase-choc.

Dernier en lice : «Maman, pourquoi as-tu deux bedons?» (il s’agit ici de mon bourrelet, ben oui!), question que Momo ne pouvait pas me poser à la maison à l'abri des oreilles indiscrètes...

TriplePapa n’est pas en reste, il a déjà dû calmer Lolo qui hurlait : «Touche pas à mon péniiiiis!!!!» dans les toilettes d’une Cage aux sports de banlieue… Sourire gêné en sortant de la cabine devant le regard malveillant du monsieur au lavabo…

Mais si leurs commentaires nous donne des sueurs froides devant des inconnus, on frôle l'attaque cardiaque quand ils s’adressent à un membre de la famille :

Un exemple récent entendu sous mon toit:

Lili: «Beurk! C’est quoi le blanc que tu as sur les lèvres grand-papa?» (ce n'était pas joli en effet...)

Et que doivent penser les voisins du «Saute-moi papa!» crié à pleins poumons par les filles quand elles veulent «revoler» dans la piscine?

Mais le pire, c'est ce cri d'exclamation lancé par Lili: «iiiii, y'é pas beau lui!» devant un enfant trisomique... et sa maman!

Malaise...

lundi 4 août 2008

Vive le 12 août...


car ce sera la sortie de la première saison de Toc Toc Toc en DVD. Je n'avais pas la patience de l'enregistrer avec mon vieux vidéo, alors j'ai dû vivre à la fin de la saison quelques semaines de "C'est à quelle heure Toc Toc Toc?". C'est sûr qu'ici, tout était presque réglé avec ce magnifique programme. On partait pour la garderie après l'épisode du matin et on soupait après l'épisode du soir. Et aussi, il faut le dire: après l'insupportable Caillou, la bande un peu délirante et braillarde de Cornemuse et les épisodes trop vieillots de Passe-Partout, on était content de trouver une série aussi intelligente, imaginative et éducative!
Bref, on retrouve toute la bande - le beau Azim, entre autres! - pour ces délicieux moments de "break numérique" où on sait que les petits resteront captivés par leurs aventures. Un seul petit bémol, Radio-Canada a aussi sorti une peluche de la Grubule. C'est bien, ok. Mais on aurait préféré avoir un véritable Monsieur Craquepoutte pour pouvoir grogner avec lui et sommer les enfants de faire du ménage! Et que dire de plus: on l'adore, nous les (Z)imparfaites ce gentil marabout excessif. Avouez que vous avez dans la dernière année utilisé au moins quelques fois des expressions comme "C'est riiiiidicule", "Dégagez! Dégagez!", "Je suis un génie!" ou - mieux!- vous avez traité votre fillette de MissCraquepoutte. Une jolie insulte qui, en tout cas ici, fait réagir MissLulus qui change illico d'humeur!.

dimanche 3 août 2008

Bébé, arrête de téter, j'ai un orgasme!

Je n'ai pas allaité, vous le saviez. Mais en lisant cet article dans Châtelaine «Allaitement et érotisme», je me rends compte que je me suis privée d'un plaisir charnel insoupçonné: «Allaiter un bébé est une expérience très agréable, d’un point de vue psychologique mais également sur le plan sensuel. Certaines femmes éprouvent un plaisir si complet – il peut même déclencher un orgasme.»

Je viens enfin de comprendre pourquoi certaines mères poursuivent l'allaitement jusqu'à 4 ans!!!

samedi 2 août 2008

Pipi, caca, boudin!

MissLulus et JeuneHomme ne la connaissent pas encore, mais c'est certain qu'ils vont adorer cette chanson pimpante et irrévérencieuse. Parfaite, pour les enfants des (Z)imparfaites (car elles la chanteront aussi!).

Parce que l'idée de dire "petite crotte, pipi de chat, cucul, caca, je pète dans des chaussettes et je rote dans ta culotte" en chantonnant a de quoi de très réjouissant! Bon, il y a des tournures et des emprunts très "français", mais c'est adorable! À quand la version de Shilvi ?

Bon week-end!


vendredi 1 août 2008

Une génération de p'tits Jos connaissants

De nos jours, c’est fou comme les petits sont «fins finauds». Ils en savent trop sur tout et on dirait qu'ils prennent un malin plaisir à nous faire sentir niaiseux.

> Ils distinguent les langues que parlent leurs copains de la garderie («Faraz, il parle perse et Mounir, il parle arabe, ce n’est pas pareil, voyons maman!»). (Ben oui, comment ai-je fait pour confondre les deux?!!)

> Ils savent reconnaître les lentilles des pois chiches. Les pois chiches des pois mange-tout, les mange-tout des pois cassés, les pois cassés des haricots blancs… (Moi, à 5 ans, je ne connaissais que le petit pois vert en canne...)

> Ils connaissent leurs droits grâce à KidPower («Je n’aime pas ce que tu me dis maman, je vais le mettre dans ma poubelle à mots pas gentils!») Merci KidPower...!

> Ils gèrent facilement les problèmes «de grands» et ne s’en font pas outre mesure avec ça… «Je m’étais mariée avec Justin à la garderie mais là, on s’est séparés et j’aime Alexandre maintenant…»

> Ils sont même calés en géographie. Quelle est la capitale des États-Unis? «Walt Disney!», répond Lolo, sûr de lui. Et n’essayez pas de lui dire qu’il a tort, c'est son amie Océane qui le lui a dit à la garderie!

Quand ce n’est pas l’éducatrice qui leur balance des énormités...

- «On ne dit pas s'assire, cocotte, on dit s'asseoir.»
-
Non, on dit s'assire!
- «Mais non chérie, on dit s'asseoir
- Mon éducatrice, elle dit s'assire, c’est s'assire, bon!
- «Regarde, dans ce petit livre vert-là, c’est écrit qu’il faut dire s'asseoir»
- Non, mon éducatrice, elle dit que c’est s'assire!
- «A-t-elle étudié la grammaire trois ans à l’université ton éducatrice? Je te le dis que c’est S'ASSEOIR! (tiens, un Bescherelle! Voilà une bonne idée-cadeau pour l’éducatrice!)

Alors, ce sera quoi rendu à l’école, dites-moi?! Je me prépare mentalement… Il me reste un mois pour parfaire ma culture générale et mes connaissances académiques de base… Juste pour ne pas me faire humilier quotidiennement par un «Hein? Tu ne sais pas comment calculer l’hypoténuse?», ça vaut la peine!