Le phénomène prend de l'ampleur aux États-Unis et qui sait s'il n'a pas déjà traversé la frontière? Les mères sont de plus en plus nombreuses à ne pas hésiter à se verser un verre de vin ou à se mixer un cocktail pour célébrer le retour à la maison (ou le rendre moins stressant?) ou pour faire tomber la tension en attendant le retour de Papa après une journée complète à faire sagement la maman responsable.
Qui n'a pas ouvert une bouteille de vin (ou une si inoffensive Boris thé glacé...) après une journée passée avec des enfants braillards/turbulents/casse-cou/chigneux/over-fatigués (faites votre choix!) ou tout simplement avant de s'attabler devant les devoirs de mathématiques du petit dernier pour qui ça ne «rentre juste pas»?
Avouez que vous avez déjà succombé à la tentation! Je le dis sans gêne, ça m'arrive 3-4 fois par semaine et ce, même si mes enfants sont plutôt grands donc beaucoup moins braillards/turbulents/casse-cou/chigneux/over-fatigués. Le plaisir est moindre par contre car rien n'égale la gorgée de vin quand ça pleure et ça crie tout autour. Les deux secondes pendant lesquelles, les yeux fermés, vous avalez le savoureux nectar n'ont pas de prix quand vous êtes en plein cataclysme. Pour ma part, il m'arrive de prendre un verre en plein milieu de semaine en préparant le souper, sans raison, juste parce que... eh bien, c'est le milieu de la semaine.
Je comprends donc les cocktail moms de s'enfiler un drink entre deux changements de couches et de promenades au parc (mes meilleurs souvenirs de moments passés parc sont justement liés à une bouteille d'au réutilisable... remplie de rosé bien frais!)
Bien sûr, il y a une vague d'anti-cocktail moms composée de mères (eh oui, rien de mieux que des mères pour se pogner avec des mères!) qui jugent carrément irresponsable le fait de consommer de l'alcool en présence d'un enfant. La liste de leurs récriminations est longue: mauvais modèle, mauvais comportement, perte des capacités physiques, du jugement, manque de responsabilité, etc. On ne parle pas ici d'être saoul mort pendant que les enfants se baignent sans flotteurs dans une piscine, les d'anti-cocktail moms prônent ni plus ni moins que l'abstinence!
Le hic (mauvais jeu de mots ici) c'est que des cocktails moms sont en train de leur donner raison car certaines d'entre elles (de bonnes mères comme vous et moi) vont jusqu'à s'enfiler 13 drinks par jour pour passer à travers leur journée, créant ainsi une nouvelle catégorie d'alcooliques.
Personnellement, je n'aurais pas aussi bien survécu à la petite enfance de mes triplés sans mon petit verre de «vino de décompression» quand le bouchon menaçait se sauter, mais si vous avez d'autres aussi bons trucs (ou recettes, désalcoolisées ou non!), n'hésitez pas à les partager!
mercredi 30 mai 2012
lundi 28 mai 2012
Concours : Ça doit être les dents!
Non mais, on l’as-tu dit cette phrase! On a répété ça souvent en se faisant croire que chaque pleur ou crise (ou gros pleurs ou grosses crises!) s’expliquait par une poussée dentaire. On n’avait pas toujours tort… du moins, on ne sortait plus dans aucun lieu public sans notre tube d’Orajel! Pour nous faire pardonner de vous faire repenser à ses douloureux moments (les cris, les moments « à-boutte », les nuits blanches, les matins marabouts, etc.), on vous gâte grâce à Orajel!
Orajel lance cette année deux nouveaux produits. Des produits à acheter (en provision!) si vous êtes une nouvelle maman. Des produits à glisser dans le sac cadeau qu’on offre à une copine qui vient d’accoucher (le jour même, elle sera un peu surprise. Mais un jour, elle vous remerciera!!). D’abord le nouveau remède homéopathique gel de dentition OrajelMD Source naturelle. Ce produit propose une combinaison d’ingrédients homéopathiques de source naturelle qui apaise la douleur et l’irritabilité causées par les douleurs de dentition. On y retrouve la camomille qui apaise l’irritabilité (des enfants ET des parents!), et le coffea cruda (grain séché, non torréfié), qui aide à soulager l’insomnie et la diurèse. Puis, les nouveaux cotons-tiges de dentition Orajel¯ PréciDoseMC. Ils procurent un soulagement immédiat des douleurs de dentition en format pratique et hygiénique. Chaque fois, pas de gâchis et surtout juste la dose parfaite!
Courez la chance de gagner un des trois sacs cadeaux comprenant un assortiment de produits Orajel (comprenant les deux nouveaux produits, des dentifrices Orajel À MOI! – parce qu’une fois poussées, faut bien les laver ces fameuses dents-là!!), des surprises pour bébé (pour le distraire!) et un certificat-cadeau pour un spa (faut bien qu’elle décompresse, maman!!). Pour participer au concours, envoyez-nous votre nom et vos coordonnées par courriel et racontez-nous surtout la pire crise de votre enfant (causée ou non par les dents!) avant le 3 juin minuit.
Tirage le 4 juin au matin.
Orajel lance cette année deux nouveaux produits. Des produits à acheter (en provision!) si vous êtes une nouvelle maman. Des produits à glisser dans le sac cadeau qu’on offre à une copine qui vient d’accoucher (le jour même, elle sera un peu surprise. Mais un jour, elle vous remerciera!!). D’abord le nouveau remède homéopathique gel de dentition OrajelMD Source naturelle. Ce produit propose une combinaison d’ingrédients homéopathiques de source naturelle qui apaise la douleur et l’irritabilité causées par les douleurs de dentition. On y retrouve la camomille qui apaise l’irritabilité (des enfants ET des parents!), et le coffea cruda (grain séché, non torréfié), qui aide à soulager l’insomnie et la diurèse. Puis, les nouveaux cotons-tiges de dentition Orajel¯ PréciDoseMC. Ils procurent un soulagement immédiat des douleurs de dentition en format pratique et hygiénique. Chaque fois, pas de gâchis et surtout juste la dose parfaite!
Courez la chance de gagner un des trois sacs cadeaux comprenant un assortiment de produits Orajel (comprenant les deux nouveaux produits, des dentifrices Orajel À MOI! – parce qu’une fois poussées, faut bien les laver ces fameuses dents-là!!), des surprises pour bébé (pour le distraire!) et un certificat-cadeau pour un spa (faut bien qu’elle décompresse, maman!!). Pour participer au concours, envoyez-nous votre nom et vos coordonnées par courriel et racontez-nous surtout la pire crise de votre enfant (causée ou non par les dents!) avant le 3 juin minuit.
Tirage le 4 juin au matin.
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Concours,
Revenus pour versements hypothécaires
vendredi 25 mai 2012
Prise 2!
J'adore l'idée de recréer ses photos d'enfance. Une belle folie familiale comme on les aime!
En voici quelques-unes pour bien saisir le concept et -qui sait?- vous en inspirer (on annonce des nuages pour dimanche, z'avez le choix entre le cinéma et ça! ;-)
En voici quelques-unes pour bien saisir le concept et -qui sait?- vous en inspirer (on annonce des nuages pour dimanche, z'avez le choix entre le cinéma et ça! ;-)
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Bons plans,
N'importe quoi,
Nos antennes
mercredi 23 mai 2012
Le regard des mères
On se croise un peu partout: au centre d'achats, à l'épicerie, à l'école, à la bibliothèque, au parc, dehors, au travail, dans un café, bref partout. Et d'un seul regard des fois, on comprend parfaitement l'autre. On dirait que deux regards de mères qui se croisent, ça se comprend.Combien de fois avez-vous sympathisé avec une mère que vous ne connaissiez même pas juste en la regardant et en lui faisant un léger signe de tête? Juste en lui montrant par votre regard qu'on la comprend, que c'est pareil chez nous, encore que ça ne nous dérange pas du tout que son bébé pleure, qu'on saisit pourquoi elle s'est emportée, etc.
Et justement, contrairement aux fatigants rencontrés au centre d'achats dans le post de lundi, des fois, juste un regard d'une autre mère nous aide. J'ai déjà sorti des Promenades St-Bruno avec une MissLulus hurlante en-dessous d'un bras et sincèrement. à ce moment-là, je ne voulais personne pour me dire «Pauvre enfant!» ou «Ohh! Elle est fâchée je pense!». Je voulais juste croiser le regard d'une mère qui comprenait mon geste, qui avait dû faire cela elle-aussi et qui savait combien j'étais à boutte.
Dernièrement, j'ai vu un père sortir exactement de la même manière d'un Zeller avec son enfant sous le bras. Et je l'ai regardé simplement comme l'a fait cette femme avec moi. Vous savez quoi? Le partage du regard marche aussi avec les pères. Bref, je pense qu'être parents permet des fois de se réconforter sans avoir à se connaître ou se parler. Notre regard aide aussi. Oui, on peut juger, on peut observer et critiquer. Bien sûr! Mais faut aussi se rappeler que des fois, notre regard donne un sérieux coup de pouce à d'autres.
Et justement, contrairement aux fatigants rencontrés au centre d'achats dans le post de lundi, des fois, juste un regard d'une autre mère nous aide. J'ai déjà sorti des Promenades St-Bruno avec une MissLulus hurlante en-dessous d'un bras et sincèrement. à ce moment-là, je ne voulais personne pour me dire «Pauvre enfant!» ou «Ohh! Elle est fâchée je pense!». Je voulais juste croiser le regard d'une mère qui comprenait mon geste, qui avait dû faire cela elle-aussi et qui savait combien j'étais à boutte.
Dernièrement, j'ai vu un père sortir exactement de la même manière d'un Zeller avec son enfant sous le bras. Et je l'ai regardé simplement comme l'a fait cette femme avec moi. Vous savez quoi? Le partage du regard marche aussi avec les pères. Bref, je pense qu'être parents permet des fois de se réconforter sans avoir à se connaître ou se parler. Notre regard aide aussi. Oui, on peut juger, on peut observer et critiquer. Bien sûr! Mais faut aussi se rappeler que des fois, notre regard donne un sérieux coup de pouce à d'autres.
Libellés :
Enjeux maternels
lundi 21 mai 2012
Laissez-les donc tranquilles!
Y a-t-il un truc plus irritant pour un parent que l'intervention non désirée d'une tierce personne envers son héritier?
Ok, cessons d'être polie: « Aie les vieux dans les centres d'achat, les inconnus dans les salles d'attente et les membres fatigants de la famille, on haït ça pour tuer quand vous taponnez nos enfants! »
Pourquoi les gens (plus âgés) perdent-ils toute inhibition devant un enfant? Toucheraient-ils ou aborderaient-ils ainsi un autre adulte? Pourquoi les membres de la famille (particulièrement ceux qu'on voit le moins souvent) ne peuvent s'empêcher de se substituer aux parents en présence d'enfants?
Nous avons abondamment parlé des commentaires insignifiants -qui semblent inévitables à entendre quand on devient parent- sur ce blogue mais, cette fois, attardons-nous aux pires interventions subies par les enfants.
Mon top 10:
1. Essuyer le nez de Bébé avec un kleenex tout juste sorti de leur poche
2. Tasser le parent pour prendre en charge Bébé qui pleure
3. S'obstiner pour obtenir un bisou/câlin de la part de Bébé
4. Essayer de le faire tenir debout ou marcher alors que Bébé ne veut pas/n'est pas prêt/n'a jamais fait ça
5. Lui toucher la face, peu importe où dans la face
6. Lui soulever les lèvres pour vérifier s'il a de nouvelles dents
7. Lui enlever sa suce parce «qu'il n'en a pas besoin»
8. Se garocher dans la chambre de Bébé dès les premières larmes en plaidant qu'il ne faut pas le laisser pleurer
9. Lui donner des trucs à manger en se foutant complètement de l'avis des parents
10. S'obstiner à faire parler Bébé -qui reste muet devant l'inconnu- accompagné du commentaire «Il ne parle pas beaucoup pour son âge...»
Des ajouts?
Ok, cessons d'être polie: « Aie les vieux dans les centres d'achat, les inconnus dans les salles d'attente et les membres fatigants de la famille, on haït ça pour tuer quand vous taponnez nos enfants! »
Pourquoi les gens (plus âgés) perdent-ils toute inhibition devant un enfant? Toucheraient-ils ou aborderaient-ils ainsi un autre adulte? Pourquoi les membres de la famille (particulièrement ceux qu'on voit le moins souvent) ne peuvent s'empêcher de se substituer aux parents en présence d'enfants?
Nous avons abondamment parlé des commentaires insignifiants -qui semblent inévitables à entendre quand on devient parent- sur ce blogue mais, cette fois, attardons-nous aux pires interventions subies par les enfants.
Mon top 10:
1. Essuyer le nez de Bébé avec un kleenex tout juste sorti de leur poche
2. Tasser le parent pour prendre en charge Bébé qui pleure
3. S'obstiner pour obtenir un bisou/câlin de la part de Bébé
4. Essayer de le faire tenir debout ou marcher alors que Bébé ne veut pas/n'est pas prêt/n'a jamais fait ça
5. Lui toucher la face, peu importe où dans la face
6. Lui soulever les lèvres pour vérifier s'il a de nouvelles dents
7. Lui enlever sa suce parce «qu'il n'en a pas besoin»
8. Se garocher dans la chambre de Bébé dès les premières larmes en plaidant qu'il ne faut pas le laisser pleurer
9. Lui donner des trucs à manger en se foutant complètement de l'avis des parents
10. S'obstiner à faire parler Bébé -qui reste muet devant l'inconnu- accompagné du commentaire «Il ne parle pas beaucoup pour son âge...»
Des ajouts?
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Petits (z)imparfaits,
Vider son caca
vendredi 18 mai 2012
Venge-toi? Réplique?
Dans la même semaine, dans deux coins du Québec différents, j'ai entendu deux histoires d'une mère qui a dû aller parler au professeur de son enfant car celle-ci (fillette de moins de 8-9 ans) se faisait intimider par d'autres élèves.
8 ou 9 ans!!!
La petite que je connais mieux s'est fait crier des noms. À répétition. Elle se fait dire qu'elle n'est pas belle. Se faire dire que juste la regarder, "ça les écoeure". Et ça continue encore et encore. On la repousse dans la classe. On l'ignore. On ne veut pas d'elle dans son groupe. On fait les gros yeux quand on doit travailler avec elle en équipe.
La petite n'a rien dit et est allée voir son professeur. Celle-ci a réagi en rencontrant les deux filles qui l'intimidaient. Elles ont eu l'audace de répliquer directement aux professeurs en disant "Ce serait plutôt à elle de s'excuser à nous!". Euhh?!??
Et pendant ce temps-là, on essaie d'apprendre à nos enfants à ne pas répliquer et surtout ne pas le faire avec violence. De trouver les mots. De trouver des moyens pacifiques. De se tourner vers les adultes. D'ignorer ceux qui les achalent. C'est vraiment la solution? Ou un moment donné, c'est comme trop et on leur dit de se venger et de répliquer. De ne plus se laisser faire. D'agir?
On en a discuté entre adultes. Et, tout à coup, les trucs qui nous sont venus en tête était des faits vécus. «Un jour, j'ai dit à mon gars "Pousse-le". Et mon fils m'a demandé quoi faire si celui qui l'écoeure le pousse encore. Je lui ai dit de continuer à le pousser. En disant "Arrête!". je lui ai même dit si ça n'arrêtait pas de lui donner UN seul coup de poing. Je lui ai même montré où sous le nez juste en-haut de la lèvre! Faut s'imposer des fois sinon on leur laisse toute la place... »
Ça m'a fait pensé à un épisode des Parent où Oli est revenu de l'école après s'être battu avec un grand fatiguant. Sa mère était catastrophée et l'a envoyé dans sa chambre et a envoyé le père lui parler... et celui-ci a finalement félicité son fils. Ça faisait longtemps que le grand fatiguant l'achalait. Ça a été fini après...
Méthode extrême? Je ne sais pas. Je ne pense pas. C'est vrai qu'un jour, faut montrer à l'autre qu'on ne se laissera pas faire. En même temps, hier en lisant un 7 Jours (!), j'ai lu que Alex Perron disait «Je pense qu'on devient une victime lorsqu'on laisse la chance aux autres de nous traiter comme telle. C'est lorsqu'ils sentent qu'ils ont une emprise sur les autres que les intimidateurs persistent.»
Ça commence avec des riens, des remarques pas très gentilles, mais si les enfants les laissent passer, ça dégénère. MissLulus a déjà eu un peu de misère dans son autobus avec quelqu'un qui l'achalait et se moquait d'elle. Comme bien d'autres parents, je lui disais de l'ignorer et de faire comme s'il n'existait pas. Je la rassurais en lui disant qu'il allait se tanner et arrêter. Et non! Donc, un soir, découragée, j'ai dit à MissLulus de répliquer. On a passé la soirée à pratiquer des répliques pas très fines, des faces d'imparfaites et des airs "rien ne m'atteint". «Pfft! T'a encore oublié ton cerveau chez vous! C'est pas drôle pour toi!», «Je ne sais pas si tu le sais, mais tu radotes! Ton cerveau doit être en train de rapetisser», etc. Ohhh! Étrange, mais tout s'est arrêté et MissLulus ne s'est plus fait achaler. Il a vu qu'elle ne se laissait plus atteindre. JeuneHomme, habituellement conciliant et limite un peu "bonasse", se laissant voler ses jouets ou détruire ses trucs a un jour pété les plombs et a poussé ses amis, serré des bras et crié bien fort. Plus jamais on a entendu ses plaintes qu'un ami lui avait encore pris un jouet ou qu'il l'avait poussé.
Je ne dis pas que c'est par la violence qu'on règle tout. Absolument pas. Mais devant un geste violent d'une victime, qui arrive une seule fois (on s'entend : on ne règle pas du premier coup par un coup ou une réplique), qu'on va condamner (en partie) en discutant avec lui ensuite, on s'approche parfois plus de la solution qu'en jasant... Des fois.
Vous, vous dites quoi à vos enfants?
8 ou 9 ans!!!
La petite que je connais mieux s'est fait crier des noms. À répétition. Elle se fait dire qu'elle n'est pas belle. Se faire dire que juste la regarder, "ça les écoeure". Et ça continue encore et encore. On la repousse dans la classe. On l'ignore. On ne veut pas d'elle dans son groupe. On fait les gros yeux quand on doit travailler avec elle en équipe.
La petite n'a rien dit et est allée voir son professeur. Celle-ci a réagi en rencontrant les deux filles qui l'intimidaient. Elles ont eu l'audace de répliquer directement aux professeurs en disant "Ce serait plutôt à elle de s'excuser à nous!". Euhh?!??
Et pendant ce temps-là, on essaie d'apprendre à nos enfants à ne pas répliquer et surtout ne pas le faire avec violence. De trouver les mots. De trouver des moyens pacifiques. De se tourner vers les adultes. D'ignorer ceux qui les achalent. C'est vraiment la solution? Ou un moment donné, c'est comme trop et on leur dit de se venger et de répliquer. De ne plus se laisser faire. D'agir?
On en a discuté entre adultes. Et, tout à coup, les trucs qui nous sont venus en tête était des faits vécus. «Un jour, j'ai dit à mon gars "Pousse-le". Et mon fils m'a demandé quoi faire si celui qui l'écoeure le pousse encore. Je lui ai dit de continuer à le pousser. En disant "Arrête!". je lui ai même dit si ça n'arrêtait pas de lui donner UN seul coup de poing. Je lui ai même montré où sous le nez juste en-haut de la lèvre! Faut s'imposer des fois sinon on leur laisse toute la place... »
Ça m'a fait pensé à un épisode des Parent où Oli est revenu de l'école après s'être battu avec un grand fatiguant. Sa mère était catastrophée et l'a envoyé dans sa chambre et a envoyé le père lui parler... et celui-ci a finalement félicité son fils. Ça faisait longtemps que le grand fatiguant l'achalait. Ça a été fini après...
Méthode extrême? Je ne sais pas. Je ne pense pas. C'est vrai qu'un jour, faut montrer à l'autre qu'on ne se laissera pas faire. En même temps, hier en lisant un 7 Jours (!), j'ai lu que Alex Perron disait «Je pense qu'on devient une victime lorsqu'on laisse la chance aux autres de nous traiter comme telle. C'est lorsqu'ils sentent qu'ils ont une emprise sur les autres que les intimidateurs persistent.»
Ça commence avec des riens, des remarques pas très gentilles, mais si les enfants les laissent passer, ça dégénère. MissLulus a déjà eu un peu de misère dans son autobus avec quelqu'un qui l'achalait et se moquait d'elle. Comme bien d'autres parents, je lui disais de l'ignorer et de faire comme s'il n'existait pas. Je la rassurais en lui disant qu'il allait se tanner et arrêter. Et non! Donc, un soir, découragée, j'ai dit à MissLulus de répliquer. On a passé la soirée à pratiquer des répliques pas très fines, des faces d'imparfaites et des airs "rien ne m'atteint". «Pfft! T'a encore oublié ton cerveau chez vous! C'est pas drôle pour toi!», «Je ne sais pas si tu le sais, mais tu radotes! Ton cerveau doit être en train de rapetisser», etc. Ohhh! Étrange, mais tout s'est arrêté et MissLulus ne s'est plus fait achaler. Il a vu qu'elle ne se laissait plus atteindre. JeuneHomme, habituellement conciliant et limite un peu "bonasse", se laissant voler ses jouets ou détruire ses trucs a un jour pété les plombs et a poussé ses amis, serré des bras et crié bien fort. Plus jamais on a entendu ses plaintes qu'un ami lui avait encore pris un jouet ou qu'il l'avait poussé.
Je ne dis pas que c'est par la violence qu'on règle tout. Absolument pas. Mais devant un geste violent d'une victime, qui arrive une seule fois (on s'entend : on ne règle pas du premier coup par un coup ou une réplique), qu'on va condamner (en partie) en discutant avec lui ensuite, on s'approche parfois plus de la solution qu'en jasant... Des fois.
Vous, vous dites quoi à vos enfants?
mercredi 16 mai 2012
Ouste, les clowns!
C'est plus fort que moi. Quand j'en rencontre un dans une fête d'enfant, un festival ou autre, je ne peut m'empêcher de m'exclamer (tout haut devant les enfants, désolée les oreilles sensibles, j'suis (Z) de même!): «Ah non! Pas un ostie de clown!» (même que mes enfants ont cru un moment que ça s'appelait un ''ostiedeclown''! J'ai dû rectifier le tout dans un imagier sur le thème du cirque vers 3 ans!)
Y a-t-il vraiment des gens qui trouvent ça drôle des clowns? Excuse chose, mais c'est pas parce que tu as la face blanche, une perruque frisée multicolore, des souliers surdimensionnés et un nez rouge et que tu gosses des chiens dans des ballounes que tu es nécessairement drôle!
Où il y a des vieux, des handicapés ou des enfants malades, il y a (inévitablement) des clowns. Le pire c'est que je suis sûre que la moitié d'entre eux les trouvent plates mais n'osent pas leur dire. On leur envoie des clowns comme si on venait de trouver là une solution simple pour se déculpabiliser de ne pas assez s'en occuper. Mais bon, si personne ne se plaint... Après tout, les clowns sont inoffensifs... (Zzzzzzzz...)
Sauf que là, on commence à pousser le nez de clown un peu trop loin.
Je ne le croyais juste pas quand j'ai appris que des clowns se promenaient dans la clinique de fertilité du CUSM, à Montréal, pour divertir les patients en attente de fécondation in vitro (FIV).
AIE! CHOSE!
Je fus l'une de ces patientes et, croyez-moi, ça m'aurait achevée de voir un clown débarquer à la clinique de fertilité et se mettre à faire le fanfaron autour de moi. Je cite Le Devoir: « Dans le cadre de cette étude, un clown a visité 110 patientes de l’Assaf Harofeh Medical Center immédiatement après le transfert d’un embryon, conçu par FIV, dans leur utérus. Après ces 15 minutes de rigolade, 36 % des femmes sont devenues enceintes, contre 22 % dans le groupe contrôle de 109 femmes qui elles, n’ont pas reçu la visite du clown thérapeutique. Sans aucun recours aux clowns, le taux de réussite de la FIV au Québec est de 29 %. »
Dans mon cas, j'aurais fait tellement d'acidité à la vue dudit clown que ça aurait tué l'embryon dans l'oeuf!
Toujours dans l'article du Devoir: « Le Dr Holzer (le directeur du Centre de reproduction du CUSM) concède que les preuves scientifiques sont beaucoup trop minces pour investir dans cette approche pour le moment, mais il croit que diminuer le stress chez les femmes qui subissent ces traitements pourrait être bénéfique. »
Minces, tu dis?
Commencez par mettre de bons magazines de filles (récents) et des revues à potins dans vos salles d'attente, ça va faire la job!
Y a-t-il vraiment des gens qui trouvent ça drôle des clowns? Excuse chose, mais c'est pas parce que tu as la face blanche, une perruque frisée multicolore, des souliers surdimensionnés et un nez rouge et que tu gosses des chiens dans des ballounes que tu es nécessairement drôle!
Où il y a des vieux, des handicapés ou des enfants malades, il y a (inévitablement) des clowns. Le pire c'est que je suis sûre que la moitié d'entre eux les trouvent plates mais n'osent pas leur dire. On leur envoie des clowns comme si on venait de trouver là une solution simple pour se déculpabiliser de ne pas assez s'en occuper. Mais bon, si personne ne se plaint... Après tout, les clowns sont inoffensifs... (Zzzzzzzz...)
Sauf que là, on commence à pousser le nez de clown un peu trop loin.
Je ne le croyais juste pas quand j'ai appris que des clowns se promenaient dans la clinique de fertilité du CUSM, à Montréal, pour divertir les patients en attente de fécondation in vitro (FIV).
AIE! CHOSE!
Je fus l'une de ces patientes et, croyez-moi, ça m'aurait achevée de voir un clown débarquer à la clinique de fertilité et se mettre à faire le fanfaron autour de moi. Je cite Le Devoir: « Dans le cadre de cette étude, un clown a visité 110 patientes de l’Assaf Harofeh Medical Center immédiatement après le transfert d’un embryon, conçu par FIV, dans leur utérus. Après ces 15 minutes de rigolade, 36 % des femmes sont devenues enceintes, contre 22 % dans le groupe contrôle de 109 femmes qui elles, n’ont pas reçu la visite du clown thérapeutique. Sans aucun recours aux clowns, le taux de réussite de la FIV au Québec est de 29 %. »
Dans mon cas, j'aurais fait tellement d'acidité à la vue dudit clown que ça aurait tué l'embryon dans l'oeuf!
Toujours dans l'article du Devoir: « Le Dr Holzer (le directeur du Centre de reproduction du CUSM) concède que les preuves scientifiques sont beaucoup trop minces pour investir dans cette approche pour le moment, mais il croit que diminuer le stress chez les femmes qui subissent ces traitements pourrait être bénéfique. »
Minces, tu dis?
Commencez par mettre de bons magazines de filles (récents) et des revues à potins dans vos salles d'attente, ça va faire la job!
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lundi 14 mai 2012
Mère extrême, totale, entière... normale?
Depuis vendredi, je suis probablement aussi perturbée que vous avec la couverture du Time (avouons, qu'ils ont bien réussi leur coup!).
Ça aurait pu me choquer, mais pas vraiment. Bon, d'accord, un enfant qui grimpe sur une chaise pour se faire allaiter sa mère, je trouve cela exagéré. Mais rapidement, ce qui m'est venu à l'esprit, c'était : "pauvre maman".
Oui, je trouvais qu'elle s'en remettait beaucoup à ce gourou, Dr Bill Sears, qui prône une tendance éducative appelée l'«attachment parenting». (Vous pouvez lire à ce sujet un peu partout sur le web ces jours-ci ici ou ici sur le site Ask Dr Sears; et en plus adhérer au mouvement Mom Enough, peut-être?) Je trouvais qu'elle se mettait une pression énorme, celle d'être une bonne mère, d'être mom enough.
C'est drôle, j'ai eu un doute. Elle veut le bien de son enfant, sûrement. Mais allaiter son enfant jusqu'à 5 ans, privilégier le co-dodo à outrance et ne jamais laisser pleurer son enfant, c'est beaucoup beaucoup beaucoup d'investissement. Si ce gourou tombe sur une nouvelle maman fragile qui ne sait pas trop ce qu'est la maternité et n'a personne pour réveiller son sens critique, peut-être qu'elle va adhérer sans trop se poser de questions. Et c'est là que c'est triste et fâchant même pour la mère. Elle se fait croire qu'elle doit TOUT faire cela pour donner confiance en soi à son enfant et assurer son bien-être. J'ai un doute qu'allaiter un enfant de 5 ans lui donne plus confiance en soi. Ça ne serait pas l'attacher à soi et l'empêcher d'aller vers les autres? C'est pas plutôt la mère qui est devenue "dépendante" de ce moment, qui ne veut plus (ou ne sait plus!) comment couper ce lien?
Choisir l'allaitement, le cododo ou toutes autres pratiques ne sont pas des erreurs. Loin de là. Ce que je dis c'est de TOUT choisir (donc ne rien choisir et prendre tout ce qu'on te dit) qui peut en être une. Ces mères extrêmes ont-elles pris cinq minutes pour réfléchir un peu. Est-ce que cette dévotion extrême leur convient? Est-ce que ce n'est pas exagéré? Est-ce que c'est ainsi que je voyais la maternité? Est-ce ainsi que je voyais mon rôle de mère? Quand on devient mère, on oublie qu'on a le droit de choisir et surtout le droit de garder notre sens critique, notre bon vieux jugement. Avec ces méthodes extrêmes et ses pensées bien arrêtées, je ne pense pas que Dr Sears aident les femmes. Ils leur mettent une pression énorme sur les épaules. Il me semble qu'on s'en met assez soi-même parfois. J'ai lu quelque part dans mes lectures sur le web que le Dr Sears a déjà dit que pleurer pouvait causer des lésions au cerveau des enfants. C'est gros comme affirmation! Si la maman fragile qui veut tout faire bien lit cela elle-aussi, croyez-vous qu'elle va avoir deux minutes de break durant les 6 premières années de son enfant?
Je ne pense pas non plus que Dr Sears aide les bébés. Oh ils ont des parents qui renforcent le lien affectif, peut-être. Mais si on investit trop sur un lien, il me semble que clairement on peut risquer d'étouffer quelqu'un aussi... Et, je ne me rappelle aussi que lorsque j'avais ma fille au début, je ne voulais pas être "enchaînée" à elle. J'avais aussi des sorties, un cours à l'université pour le plaisir, etc. Je voulais que mon enfant fasse partie de ma vie, mais le concept qu'il soit TOUTE ma vie m'effrayait. Ça n'a rien changé à notre amour et notre lien d'attachement. Même plus, j'étais entière, mais pas entièrement dévouée que sur elle.
J'ai peur surtout peur qu'un jour, ces mères totales/extrêmes/entière soient "déçues" de leur maternité. Qu'elles aient des remords. Qu'elles abandonnent encore plus parce qu'un jour elles n'en peuvent plus. Ou encore qu'elles se culpabilisent sûrement plus cruellement si jamais son enfant vit une difficulté. Car ce sera de TOUTE sa faute, encore plus. Pendant ces années de dévotion aveugle, elle se sera oubliée aussi.
Être une mère extrême, totalement dévouée aux moindres besoins de ses enfants, je ne trouve pas cela sain pour personne, ni pour elle (surtout), ni pour le père, ni pour les enfants. Je ne trouve pas cela beau ni inspirant. Ni admirable ni souhaitable. Je trouve vraiment cela inquiétant.
Tu as beau les aimer tes enfants, ils sont au coeur de nos vies, mais notre job première n'est pas de les "attacher" à nous, mais de faire en sorte qu'un jour, ils soient autonomes et responsables.
Peut-être qu'on pourrait leur parler à ces "mom enough", aller prendre un café (ou un verre de rosé) pour leur dire qu'être une mère juste normale, c'est assez pour que tes enfants soient tout aussi heureux, attachés et confiants. Vous, que leur diriez-vous à ces mères extrêmes?
Ça aurait pu me choquer, mais pas vraiment. Bon, d'accord, un enfant qui grimpe sur une chaise pour se faire allaiter sa mère, je trouve cela exagéré. Mais rapidement, ce qui m'est venu à l'esprit, c'était : "pauvre maman".
Oui, je trouvais qu'elle s'en remettait beaucoup à ce gourou, Dr Bill Sears, qui prône une tendance éducative appelée l'«attachment parenting». (Vous pouvez lire à ce sujet un peu partout sur le web ces jours-ci ici ou ici sur le site Ask Dr Sears; et en plus adhérer au mouvement Mom Enough, peut-être?) Je trouvais qu'elle se mettait une pression énorme, celle d'être une bonne mère, d'être mom enough.
C'est drôle, j'ai eu un doute. Elle veut le bien de son enfant, sûrement. Mais allaiter son enfant jusqu'à 5 ans, privilégier le co-dodo à outrance et ne jamais laisser pleurer son enfant, c'est beaucoup beaucoup beaucoup d'investissement. Si ce gourou tombe sur une nouvelle maman fragile qui ne sait pas trop ce qu'est la maternité et n'a personne pour réveiller son sens critique, peut-être qu'elle va adhérer sans trop se poser de questions. Et c'est là que c'est triste et fâchant même pour la mère. Elle se fait croire qu'elle doit TOUT faire cela pour donner confiance en soi à son enfant et assurer son bien-être. J'ai un doute qu'allaiter un enfant de 5 ans lui donne plus confiance en soi. Ça ne serait pas l'attacher à soi et l'empêcher d'aller vers les autres? C'est pas plutôt la mère qui est devenue "dépendante" de ce moment, qui ne veut plus (ou ne sait plus!) comment couper ce lien?
Choisir l'allaitement, le cododo ou toutes autres pratiques ne sont pas des erreurs. Loin de là. Ce que je dis c'est de TOUT choisir (donc ne rien choisir et prendre tout ce qu'on te dit) qui peut en être une. Ces mères extrêmes ont-elles pris cinq minutes pour réfléchir un peu. Est-ce que cette dévotion extrême leur convient? Est-ce que ce n'est pas exagéré? Est-ce que c'est ainsi que je voyais la maternité? Est-ce ainsi que je voyais mon rôle de mère? Quand on devient mère, on oublie qu'on a le droit de choisir et surtout le droit de garder notre sens critique, notre bon vieux jugement. Avec ces méthodes extrêmes et ses pensées bien arrêtées, je ne pense pas que Dr Sears aident les femmes. Ils leur mettent une pression énorme sur les épaules. Il me semble qu'on s'en met assez soi-même parfois. J'ai lu quelque part dans mes lectures sur le web que le Dr Sears a déjà dit que pleurer pouvait causer des lésions au cerveau des enfants. C'est gros comme affirmation! Si la maman fragile qui veut tout faire bien lit cela elle-aussi, croyez-vous qu'elle va avoir deux minutes de break durant les 6 premières années de son enfant?
Je ne pense pas non plus que Dr Sears aide les bébés. Oh ils ont des parents qui renforcent le lien affectif, peut-être. Mais si on investit trop sur un lien, il me semble que clairement on peut risquer d'étouffer quelqu'un aussi... Et, je ne me rappelle aussi que lorsque j'avais ma fille au début, je ne voulais pas être "enchaînée" à elle. J'avais aussi des sorties, un cours à l'université pour le plaisir, etc. Je voulais que mon enfant fasse partie de ma vie, mais le concept qu'il soit TOUTE ma vie m'effrayait. Ça n'a rien changé à notre amour et notre lien d'attachement. Même plus, j'étais entière, mais pas entièrement dévouée que sur elle.
J'ai peur surtout peur qu'un jour, ces mères totales/extrêmes/entière soient "déçues" de leur maternité. Qu'elles aient des remords. Qu'elles abandonnent encore plus parce qu'un jour elles n'en peuvent plus. Ou encore qu'elles se culpabilisent sûrement plus cruellement si jamais son enfant vit une difficulté. Car ce sera de TOUTE sa faute, encore plus. Pendant ces années de dévotion aveugle, elle se sera oubliée aussi.
Être une mère extrême, totalement dévouée aux moindres besoins de ses enfants, je ne trouve pas cela sain pour personne, ni pour elle (surtout), ni pour le père, ni pour les enfants. Je ne trouve pas cela beau ni inspirant. Ni admirable ni souhaitable. Je trouve vraiment cela inquiétant.
Tu as beau les aimer tes enfants, ils sont au coeur de nos vies, mais notre job première n'est pas de les "attacher" à nous, mais de faire en sorte qu'un jour, ils soient autonomes et responsables.
Peut-être qu'on pourrait leur parler à ces "mom enough", aller prendre un café (ou un verre de rosé) pour leur dire qu'être une mère juste normale, c'est assez pour que tes enfants soient tout aussi heureux, attachés et confiants. Vous, que leur diriez-vous à ces mères extrêmes?
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dimanche 13 mai 2012
Bonne fête les mamans... et les gagnantes!
Bonne fête des Mères! Laissez-vous gâter... et voici nos 5 gagnantes qui pourront aller à la première du film What To Expect When You’re Expecting mercredi soir prochain, le 16 mai, grâce à Première Réponse.
Mélanie Werbrouck
Patricia Fournier
Véronique LeBlanc
Marie-Lou Turenne
Julie Bastille
Bonne sortie les filles!
Mélanie Werbrouck
Patricia Fournier
Véronique LeBlanc
Marie-Lou Turenne
Julie Bastille
Bonne sortie les filles!
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vendredi 11 mai 2012
Dimanche, c'est MA journée!
Il y a quelques années, alors que mes enfants étaient en plein Terrible Two, j'ai décrété ceci: le dimanche de la fête des Mères, c'est MA journée. Maman et belle-maman, désolée, vous avez eu vos belles années mais votre tour est passé. Des trois, je suis la mère la plus dans le jus en ce moment, je mérite ma journée de reconnaissance!
Ma mère m'est d'une aide inestimable, soit. Je la remercie tous les jours et j'irai avec joie au resto avec elle... vendredi et samedi. Ma belle-mère va adorer son méga-bouquet de ses fleurs préférées qu'on ira lui porter... samedi. Mais dimanche, halte-là!
Plus que mon anniversaire, plus que Noël, la fête des Mères est MA journée de l'année. Les enfants le savent et veulent me gâter. Ça chuchote depuis une bonne semaine et ça mijote de petits plans douceur pour maman. Au programme: rien d'extraordinaire. Une journée tranquille, des petits cadeaux fait par de petites mains plus ou moins habiles, des câlins et des chatouilles, une virée familiale je-ne-sais-pas-où et un bon repas en famille. La mienne.
Je sors les photos de bébés, je profite de cette journée pour faire le point. Trop poule? Devrais-je lâcher du lest un peu plus? Je me promets de travailler sur ma patience, d'augmenter mon imperfection d'une coche. Je contemple le chemin parcouru et je suis éblouie par ce qu'on a accompli, de ce que les enfants sont devenus. Une journée mi-nostalgie mi-euphorie remplie de fierté. La plus belle journée pour une mère, quoi!
Bonne fête des Mères et ne soyez pas gênée de vous faire gâter, vous le méritez!
Ma mère m'est d'une aide inestimable, soit. Je la remercie tous les jours et j'irai avec joie au resto avec elle... vendredi et samedi. Ma belle-mère va adorer son méga-bouquet de ses fleurs préférées qu'on ira lui porter... samedi. Mais dimanche, halte-là!
Plus que mon anniversaire, plus que Noël, la fête des Mères est MA journée de l'année. Les enfants le savent et veulent me gâter. Ça chuchote depuis une bonne semaine et ça mijote de petits plans douceur pour maman. Au programme: rien d'extraordinaire. Une journée tranquille, des petits cadeaux fait par de petites mains plus ou moins habiles, des câlins et des chatouilles, une virée familiale je-ne-sais-pas-où et un bon repas en famille. La mienne.
Je sors les photos de bébés, je profite de cette journée pour faire le point. Trop poule? Devrais-je lâcher du lest un peu plus? Je me promets de travailler sur ma patience, d'augmenter mon imperfection d'une coche. Je contemple le chemin parcouru et je suis éblouie par ce qu'on a accompli, de ce que les enfants sont devenus. Une journée mi-nostalgie mi-euphorie remplie de fierté. La plus belle journée pour une mère, quoi!
Bonne fête des Mères et ne soyez pas gênée de vous faire gâter, vous le méritez!
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mercredi 9 mai 2012
Les i-parents qui font peur
Vous les avez déjà croisés?
Nous, oui. Dimanche dernier au restaurant, au déjeuner.
Le choc a été brutal.
La caractéristique des i-parents: ils ont dans leurs mains (de façon compulsive et continue!) leurs bébelles électroniques (tablettes, iPhone, cellulaire, etc.), mais ne semblent aucunement intéressés par leurs enfants. Aucunement.
On pourrait dire d'eux qu'ils surconsomment. Ohhh! Mais attention! S'ils achètent des trucs, c'est seulement pour eux. Leurs trois enfants (!!!), eux, n'avaient rien pour jouer. Par chance, il y avait une salle de jeux dans le resto où on était. Ils ont donc pu débarquer le grand de 7 ans et sa petite soeur de 2 ans là pendant qu'ils pianotaient devant un bébé d'environ 9 mois dans sa chaise haute qui faisait systématiquement revoler tout ce qui passait devant elle. On la comprend: nous aussi devant des parents qui ne font pas attention à elle et qui ne pensent même pas à apporter un hochet au restaurant, on ferait une crise pour moins que cela!
Les i-parents, dérangés par les bruits de bébé, lui ont donné un vieux cellulaire à couvercle pour jouer. à un enfant de 9 mois!!! Ensuite? Leur trousseau de clés, qui a fait un vol plané directement vers le plancher. Un oubli? J'en doute. On était 9 à en douter en fait. Parce que quand la serveuse (bon, 10!) est passée et leur a suggéré une boîte de crayons feutre et des feuilles, il a refusé à grands gestes. Mais pourquoi refuser? Je ne comprends pas. Ils ont sans doute prêté serment de ne plus toucher à un objet aussi archaïque qu'un crayon! Ensuite, i-papa a essayé de distraire bébé en faisant des gaga-gougou peu convaincants (du même genre que la passe de The Claw dans Liar Liar). Au secours!
Je vous épargne les autres péripéties toutes plus tristes finalement les unes que les autres. Ok, je vous en dis deux dernières: comment i-papa et i-maman ont laissé bébé-9-mois avec leur gars de 7 ans dans la salle de jeux à l'autre bout du restaurant (parce qu'on ne voyait rien de notre table!) et comment i-papa et i-maman concentrés sur leurs bébelles n'ont jamais vu comment Fillette-2-ans a escaladé puis s'est enfuie de la chaise haute (sans heurt, par chance!).
Je ne comprends pas. Ce n'est pas une envolée contre les bébelles technologiques et même pas contre leur utilisation à la table. Mais comment ne pas penser à "amuser" aussi ses enfants. Ok, peut-être que c'était un matin où les i-parents voulaient discuter de quelque chose d'important et se montrer des trucs sur leurs téléphones/tablette, mais pourquoi ne pas accepter que leurs enfants apportent aussi des jouets. Ils avaient tellement l'air blasé et exaspérés de se plier à leurs demandes et même de simplement leur parler. L'attitude "Je consomme, je m'amuse, mais pas toi..." je trouve cela chien pour les enfants. Car c'est triste. Infiniment triste. Si au moins tu n'as pas le goût de t'amuser avec tes enfants, tu peux toujours bien leur permettre de s'amuser avec une bébelle. Parce que regarder ses parents s'amuser sans pouvoir rien faire, c'est plate rare! Et triste. Infiniment triste. Mais je sens que je me répète.
Nous, oui. Dimanche dernier au restaurant, au déjeuner.
Le choc a été brutal.
La caractéristique des i-parents: ils ont dans leurs mains (de façon compulsive et continue!) leurs bébelles électroniques (tablettes, iPhone, cellulaire, etc.), mais ne semblent aucunement intéressés par leurs enfants. Aucunement.
On pourrait dire d'eux qu'ils surconsomment. Ohhh! Mais attention! S'ils achètent des trucs, c'est seulement pour eux. Leurs trois enfants (!!!), eux, n'avaient rien pour jouer. Par chance, il y avait une salle de jeux dans le resto où on était. Ils ont donc pu débarquer le grand de 7 ans et sa petite soeur de 2 ans là pendant qu'ils pianotaient devant un bébé d'environ 9 mois dans sa chaise haute qui faisait systématiquement revoler tout ce qui passait devant elle. On la comprend: nous aussi devant des parents qui ne font pas attention à elle et qui ne pensent même pas à apporter un hochet au restaurant, on ferait une crise pour moins que cela!
Les i-parents, dérangés par les bruits de bébé, lui ont donné un vieux cellulaire à couvercle pour jouer. à un enfant de 9 mois!!! Ensuite? Leur trousseau de clés, qui a fait un vol plané directement vers le plancher. Un oubli? J'en doute. On était 9 à en douter en fait. Parce que quand la serveuse (bon, 10!) est passée et leur a suggéré une boîte de crayons feutre et des feuilles, il a refusé à grands gestes. Mais pourquoi refuser? Je ne comprends pas. Ils ont sans doute prêté serment de ne plus toucher à un objet aussi archaïque qu'un crayon! Ensuite, i-papa a essayé de distraire bébé en faisant des gaga-gougou peu convaincants (du même genre que la passe de The Claw dans Liar Liar). Au secours!
Je vous épargne les autres péripéties toutes plus tristes finalement les unes que les autres. Ok, je vous en dis deux dernières: comment i-papa et i-maman ont laissé bébé-9-mois avec leur gars de 7 ans dans la salle de jeux à l'autre bout du restaurant (parce qu'on ne voyait rien de notre table!) et comment i-papa et i-maman concentrés sur leurs bébelles n'ont jamais vu comment Fillette-2-ans a escaladé puis s'est enfuie de la chaise haute (sans heurt, par chance!).
Je ne comprends pas. Ce n'est pas une envolée contre les bébelles technologiques et même pas contre leur utilisation à la table. Mais comment ne pas penser à "amuser" aussi ses enfants. Ok, peut-être que c'était un matin où les i-parents voulaient discuter de quelque chose d'important et se montrer des trucs sur leurs téléphones/tablette, mais pourquoi ne pas accepter que leurs enfants apportent aussi des jouets. Ils avaient tellement l'air blasé et exaspérés de se plier à leurs demandes et même de simplement leur parler. L'attitude "Je consomme, je m'amuse, mais pas toi..." je trouve cela chien pour les enfants. Car c'est triste. Infiniment triste. Si au moins tu n'as pas le goût de t'amuser avec tes enfants, tu peux toujours bien leur permettre de s'amuser avec une bébelle. Parce que regarder ses parents s'amuser sans pouvoir rien faire, c'est plate rare! Et triste. Infiniment triste. Mais je sens que je me répète.
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Potinages
mardi 8 mai 2012
N'oubliez pas...
notre concours!
Soyez les PREMIÈRES à voir le film What To Expect When You’re Expecting mercredi soir prochain, le 16 mai, grâce à Première Réponse.
Plongez dans vos souvenirs pour nous raconter à qui vous avez annoncé en premier votre grossesse une fois que le petit + est apparu sur le test.
Avouez que c'était une journée mémorable! Certaines nous ont déjà écrit et nous ont dit qu'elle avait emballé le test positif pour le donner à la famille. Une autre l'a annoncé live à son mariage! Une a collé une suce sur la porte de l'entrée et une autre s'est fait serré la main par son père probablement trop ému et bouleversé par la nouvelle!
On a hâte de lire vos histoires. On a hâte que vous passiez une soirée de filles très cool avec une amie lors de la première du film, mercredi le 16 mai prochain.
Soyez les PREMIÈRES à voir le film What To Expect When You’re Expecting mercredi soir prochain, le 16 mai, grâce à Première Réponse.
Plongez dans vos souvenirs pour nous raconter à qui vous avez annoncé en premier votre grossesse une fois que le petit + est apparu sur le test.
Avouez que c'était une journée mémorable! Certaines nous ont déjà écrit et nous ont dit qu'elle avait emballé le test positif pour le donner à la famille. Une autre l'a annoncé live à son mariage! Une a collé une suce sur la porte de l'entrée et une autre s'est fait serré la main par son père probablement trop ému et bouleversé par la nouvelle!
On a hâte de lire vos histoires. On a hâte que vous passiez une soirée de filles très cool avec une amie lors de la première du film, mercredi le 16 mai prochain.
lundi 7 mai 2012
Tu sais que tes enfants sont devenus grands quand...
- tes filles t'expliquent comment mettre un tampon, chapitre qu'elles ont lu avec attention dans leur nouveau livre Être une fille (quand elles ne te demandent pas: «J'aimerais voir tes règles, pour me préparer mentalement!»)
- ils veulent de l'argent et des cartes-cadeaux pour leur fête + une journée de shopping... (c'est donc plaaaate!)
- ils n'arrivent plus à se lever le matin et sont tout entortillés dans leur lit alors qu'avant ils regardaient les dessins animés dès 6h30 le samedi matin.
- ils ne rient plus aux éclats aux blagues (ok, pas toujours si) drôle des parents. Ils l'analysent puis ont l'air tout à coup ben découragé.
- ils se coiffent en faisant des attitudes et des moues en pensant qu'on ne les voit pas se regarder dans le miroir.
- ils se font des caucus entre enfants pour discuter des parents puis veulent discuter d'une situation qu'ils qualifient d'injuste...
- ils redemandent des choux de Bruxelles au souper (air ahuri des parents!) alors qu'ils les boycottaient agressivement depuis l'âge de 2 ans!
- tes filles se demandent si ces boucles d'oreilles/ce chandail/ces souliers ne font pas trop «sexy» (ce qui semble encore être une honte si j'ai bien compris, fiou!)
Mais ils veulent encore tout plein de câlins, se faire flatter le dos, se faire essuyer des yeux quand ils pleurent... Quel âge ingrat pour eux que d'avoir 8-9 ans, mais quel âge parfait pour les parents! On peut discuter de choses sérieuses tout en berçant son grand enfant. Le bonheur est simple, parfois!
Et vous, quels signes avez-vous remarqué chez les vôtres?
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Petits (z)imparfaits
samedi 5 mai 2012
Concours « Souvenirs de grossesse»
Les grossesse se suivent, mais ne se ressemblent pas (fiou!). On a eu des goûts bizarres autant que des changements de caractère (parfois!). Certaines ont leurs enfants plutôt d'autres plus tard (il parait que désormais l'âge de la première grossesse est maintenant autour de 30 ans!). Mais une chose est certaine, on apprend notre grossesse beaucoup plus tôt que nos mères et nos grands-mères. Dès le retard de nos règles (et même quelques jours avant) des tests nous indiquent si on est enceinte. Incroyable quand même! On est pressée de savoir! Et ensuite, une fois que l'on sait que dans 9 mois on sera parents, on fait quoi? Ça aussi, ce n'est jamais pareil d'une grossesse à l'autre. Alors voici un petit concours pour replonger dans vos souvenirs.
Première Réponse (test d'ovulation et de grossesse) sont peut-être les PREMIERS à vous aider à déterminer le meilleur moment pour concevoir et les PREMIERS à vous confirmer si vous êtes enceinte, mais aussi grâce à eux, nous on peut vous gâter en faisant en sorte que vous soyez les PREMIÈRES à voir le film What To Expect When You’re Expecting (la version cinéma du livre éponyme), on vous invite à participer à notre concours. Le prix? Une des 5 paires de billets pour la projection privée du film, en version originale anglaise, au Cinéma Banque Scotia à Montréal (977 rue Sainte-Catherine Ouest), le mercredi 16 mai prochain. Sur place, vous recevrez un pop corn et une liqueur et repartirez avec un sac cadeau! Chouette soirée!
Pour gagner, rien de plus facile, racontez-nous à qui et comment vous avez annoncé en premier votre grossesse. Envoyez-nous votre réponse par courriel avant le samedi 12 mai 23h59.
Tirage le dimanche 13 mai à 8h pour souligner la fête des Mères.
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vendredi 4 mai 2012
"Leur" to-do list de trucs à faire avant... 12 ans!
Certaines ont peut-être une liste de trucs qu'elles veulent faire-réaliser-essayer-toucher-débuter d'ici leur 40 ans? Ou leur liste de tout ce qu'elle voudrait avoir réalisé dans leur vie. Voilà que les enfants ont aussi leur propre liste de trucs à faire avant d'avoir 12 ans. Parce qu'il est vrai qu'ensuite, on leur dit souvent qu'ils sont devenus "grands". Et ce sont tous des défis qu'ils peuvent réaliser par eux-mêmes!
Voici des exemples...
- Rouler d'une vraiment grosse colline.
- Manger une pomme directement dans l'arbre.
- Faire une course d'escargot
- Appeler un hibou
- Faire voler un cerf-volant
- Nourrir un oiseau à la main
- S'accrocher à une corde de Tarzan
Aussi, il existe un petit livre publié chez Bayard : 10 choses à faire une fois dans sa vie. Utile pour les petits comme les grands. Et vous, qu'aimeriez-vous faire une fois dans votre vie?
Voici des exemples...
- Rouler d'une vraiment grosse colline.
- Manger une pomme directement dans l'arbre.
- Faire une course d'escargot
- Appeler un hibou
- Faire voler un cerf-volant
- Nourrir un oiseau à la main
- S'accrocher à une corde de Tarzan
Aussi, il existe un petit livre publié chez Bayard : 10 choses à faire une fois dans sa vie. Utile pour les petits comme les grands. Et vous, qu'aimeriez-vous faire une fois dans votre vie?
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mercredi 2 mai 2012
Mes enfants ne feraient jamais ça!
Pourriez-vous prévoir le comportement ou la réaction de vos enfants face à telle ou telle situation? C'est la question que pose la journaliste américaine Natalie Morales dans sa série My Kids Would Never Do That, diffusée sur Dateline.
Des jeunes (pré-ados, ados, jeunes adultes) sont filmés en caméra cachée dans diverses mises en situation. Leurs parents de ces enfants «piégés à leur insu» -parfois la journaliste elle-même- sont en studio pour visionner le reportage et observer la réaction ou le comportement de leur enfant. Un sujet est abordé par épisode: l'intimidation, les étrangers, texter en conduisant, la racisme, etc.
Les parents, souvent convaincus que leur enfant ne ferait jamais ça, pognent une moyenne débarque. Assez choquant en effet de voir ton enfant en intimider un autre alors que c'est une soie à la maison! Tu te rends compte assez vite que tu vas caller un meeting avec lui au retour à la maison, mettons! L'intérêt du concept est qu'ensuite des experts proposent des pistes pour amorcer la discussion à la maison ou donnent des conseils pour éviter de se retrouver dans cette situation. Intéressant!
L'épisode des étrangers, en particulier. Le scénario: trois garçons d'une dizaine d'années -dont le fils de la journaliste- sont interpelés par le conducteur d'un camion de crème glacée qui leur offre de monter à bord pour s'en procurer une gratuitement. Le fils de la journaliste résiste alors que ses amis sont déjà montés à l'arrière du camion. Le conducteur lui dit de venir les rejoindre, il hésite toujours, regarde de chaque côté, n'est vraiment pas sûr. Puis ses amis insistent et... il grimpe à l'arrière du camion. Un conducteur mal intentionné n'aurait eu qu'à refermer la porte et bingo! Un cas classique de l'inconnu qui offre des bonbons dans son char et les enfants ont été facilement piégés... devant des parents déconfits qui avaient pourtant déjà abordé le sujet et conseillé leurs enfants sur cette situation.
On a beau les marteler de conseils, on ne pourra jamais avoir une confiance aveugle en nos enfants. Dur constat pour un parent mais c'est ça qui est ça. Après avoir montré le reportage et expliqué quel aurait été le bon comportement à mes enfants, j'ai eu droit à des réponses qui ne m'ont pas plus rassurée:
Lili: «Voyons maman, je suis en fauteuil roulant et le camion n'a pas de rampe.»
Momo: «J'aurais dit à mon amie de monter et de m'en rapporter une.»
Lolo: «Je ne l'aurais pas fait parce que j'aurais eu l'air fou à la télévision après.»
Bon. C'est pas gagné.
Des jeunes (pré-ados, ados, jeunes adultes) sont filmés en caméra cachée dans diverses mises en situation. Leurs parents de ces enfants «piégés à leur insu» -parfois la journaliste elle-même- sont en studio pour visionner le reportage et observer la réaction ou le comportement de leur enfant. Un sujet est abordé par épisode: l'intimidation, les étrangers, texter en conduisant, la racisme, etc.
Les parents, souvent convaincus que leur enfant ne ferait jamais ça, pognent une moyenne débarque. Assez choquant en effet de voir ton enfant en intimider un autre alors que c'est une soie à la maison! Tu te rends compte assez vite que tu vas caller un meeting avec lui au retour à la maison, mettons! L'intérêt du concept est qu'ensuite des experts proposent des pistes pour amorcer la discussion à la maison ou donnent des conseils pour éviter de se retrouver dans cette situation. Intéressant!
L'épisode des étrangers, en particulier. Le scénario: trois garçons d'une dizaine d'années -dont le fils de la journaliste- sont interpelés par le conducteur d'un camion de crème glacée qui leur offre de monter à bord pour s'en procurer une gratuitement. Le fils de la journaliste résiste alors que ses amis sont déjà montés à l'arrière du camion. Le conducteur lui dit de venir les rejoindre, il hésite toujours, regarde de chaque côté, n'est vraiment pas sûr. Puis ses amis insistent et... il grimpe à l'arrière du camion. Un conducteur mal intentionné n'aurait eu qu'à refermer la porte et bingo! Un cas classique de l'inconnu qui offre des bonbons dans son char et les enfants ont été facilement piégés... devant des parents déconfits qui avaient pourtant déjà abordé le sujet et conseillé leurs enfants sur cette situation.
On a beau les marteler de conseils, on ne pourra jamais avoir une confiance aveugle en nos enfants. Dur constat pour un parent mais c'est ça qui est ça. Après avoir montré le reportage et expliqué quel aurait été le bon comportement à mes enfants, j'ai eu droit à des réponses qui ne m'ont pas plus rassurée:
Lili: «Voyons maman, je suis en fauteuil roulant et le camion n'a pas de rampe.»
Momo: «J'aurais dit à mon amie de monter et de m'en rapporter une.»
Lolo: «Je ne l'aurais pas fait parce que j'aurais eu l'air fou à la télévision après.»
Bon. C'est pas gagné.
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