vendredi 27 décembre 2013

2014, l'année du lâcher-prise!

Les (Z) décrètent l’année 2014, l’année du lâcher-prise! Assez de perdre son énergie sur des tâches, stress, choses inutiles! Mais lesquelles? On en a du choix! Commençons par s’inspirer de vos 423 réponses (bon, on a dû faire un tri sinon on aurait fait exploser les Internets!) sur lesquelles vous nous avez promis de lâcher prise pour avoir un cadeau (sans cadeau, allez-vous le faire pareil? ;-)

En 2014, je me promets de lâcher prise sur…

... le stress que je m'impose inutilement au bureau, j'apprendrai donc à me dire que certaines choses peuvent attendre au lendemain et que je ne suis pas une machine!

... les jouets qui trainent....partout, tout le temps!!! Chez moi, il n'y a pas de salle de jeux, donc les jouets sont surtout dans mon salon (quel salon que je me demande des fois, parce qu'on s'entend qu'avec deux enfants, les jouets sont PARTOUT!!!)

... la culpabilité envers ma file : pour mille raisons ... mais surtout parce qu'on habite loin et qu'elle ne voit pas souvent son père; la culpabilité envers mon ex : parce qu'on habite loin et qu'il ne voit pas souvent sa fille; et, sur une note plus légère, je vais lâcher prise sur les dodos! Je crois que ma Pinotte de 5 ans est beaucoup bousculée par la vie et qu'elle a besoin de dormir collée sur sa mère... comme pour contrebalancer. Alors tant pis pour ce qu'en pense ma mère : elle continuera à dormir avec moi tant qu'elle le voudra!

... sur les poils de chien dans la maison. Je passe la balai, le Swiffer, la balayeuse plusieurs fois par semaine et il en reste tout le temps. Ma fille est bénéficiaire d'un chien Mira pour enfant TED. Depuis, de petits miracles se produisent et notre qualité de vie s'est grandement améliorée, alors si j'arrêtais de m'en faire pour les poils dans la maison? Je promets d'essayer!

... les "il faut, ils disent". Vous savez toutes les choses que l'on fait pour nos enfants et pour nous (comme faire du mausus de jogging), car il faut le faire selon les "ils disent". Je veux faire ce que l'on a envie de faire parce que ça nous tente.

... les cubes de n'importe quoi, même si j'admire le beau Pierre Lavoie!

... mon besoin que tout soit bien organisé en tout temps et tout lieu!

... ce que les autres pensent de moi, le reflet de mon même dans le miroir, avoir peur de manquer de temps, être sûre que tout le monde autour de moi est bien, mes enfants (est-ce qu'ils ont froid, chaud, faim, sont heureux...) 
... le besoin de tout savoir à l'avance pour être sécure.
... les travaux que je dois faire le soir avant que mes enfants soient couchés afin de profiter le plus possible d'eux.

... mes attentes concernant les gens qui m'entourent.

... la fameuse manie de vouloir tout finir ce que je commence car avec 7 enfants je stresse trop avec cette manie.

... le passé. Il est impossible d’y revenir ou de changer les choses… Tant au niveau des bons souvenirs que des regrets ou remords…

... les choses que je ne peux contrôler, exemple les amies qui vous font toujours sentir cheap, jamais à la hauteur... Les fausses amies finalement!

... tous les trips de consommation. Du genre: ça prend le nouveau gadget à la mode, nouveaux vêtements, etc.

... mon poids. J'ai eu 4 enfants, je suis une belle femme mais j'accepte mal de faire caresser mon p'tit bedon par mon conjoint, alors je vais lâcher prise sur ça et accepter que je n'ai pu 20 ans et j'ai porté mes 4 enfants . Cela fera de moi une femme encore plus accomplie et qui s'accepte!

... ce que les autres attendent de moi mais qui ne correspond pas à mon besoin à moi et qui en plus utilisent le chantage émotif ou la culpabilisation pour y arriver.

... comment placer le rouleau de papier toilette, comment plier les serviettes...

... le ménage (je suis une maniaque du ménage!) et de laisser plus de place à mon chum avec notre nouveau bébé qui devrait naître bientôt. Il est un excellent papa et je dois lâcher prise sur la manière dont il fait les choses. Si j'arrive déjà à faire ça en 2014, je crois que j'aurai fait un grand pas en avant!
... les travaux sur la maison qui avancent pas assez vite à mon goût.

... le perfectionniste. Pas la réponse la plus originale hein? Mais si complet... Ça inclut: les manies de mon chum, le développement de ma fille (en tant que nouvelle maman et ergothérapeute pédiatrique pas facile), le ménage de la maison, cesser de m’inquiéter pour les fin de mois. On fini toujours par y arriver et avec ma passion pour le couponning on fait des miracles!

... arrêter de toujours être en avant de tout le monde, je veux diminuer d'être le ''leader'', j'aimerais laisser un peu de place aux autres. Je trouve que tout est trop lent, je veux que tout se fasse immédiatement, donc je fonce....Alors, je veux donner aux autres la chance de prendre leur place.

... arrêter de penser le soir avant de me coucher pour dormir plus et arrêter de ramasser les jouets à la place de mes enfants.

... quand mon chum fait le ménage: prendre le geste sans dire que ce n'est pas fait comme je l'aurais fait! Il l'a fait, alors c'est bon, je n'ai pas besoin de le faire!

... l'opinion et le regard que les autres me portent. Je veux bâtir ma famille en 2014 et je ne veux pas que l'opinion des autres m'en empêche. Je veux également lâcher prise sur le travail, être capable de rentrer a la maison avec la conscience tranquille.

... le ménage "spic & span" parfait : quand c'est le temps de s'amuser, on lâche la guénille.

... cesser de regarder mes courriels les fins de semaine.

... complètement sur les "qu'est-ce que les autres vont penser". J'ai commencé mais je veux vraiment y aller à font pour 2014, ça va faire du bien au quotidien.

... le travail et passer plus de temps avec ma famille.

... tout le négatif qui m'entoure et aussi le ménage pour passer de magnifiques journées avec mes enfants.

... le fait que mon fils de 3 ans et demi a reçu un diagnostic de dyspraxie verbale et d'atteinte sévère de la compréhension, je vais lâcher prise sur les possible jugements que des gens peuvent faire là-dessus également. En gros, ce sont les deux choses que je devrai le plus travailler cette année sur moi-même.

... la préparation des enfants pour divers voyages et activités. Mon chum (et leur père) est capable de faire tout ça, différemment mais correctement...

... mon manque d'organisation familiale et de finalement l'assumer à son max. 

... Facebook qui n'aide pas à me faire sentir cheap face aux copines-plus-que-parfaites qui affichent ouvertement sur leur mur leur enfants dans chacune de leur moindre activité "éducative-épanouissante-et-permettant-de-passer-des-moments-de-qualité-familiaux-spécialement-organisé-par-leur-maman-qui-travaillent-aussi-à-temps-plein-et-qui-ont-une-maison-spic-&-span."

... les traîneries dans la maison et arrêter de ramasser derrière tout le monde, tout en restant zen (quitte à sortir plus de la maison pour fuir en cas de rechute).

... le lavage excessif (je dois bien faire 4 brassées par jour). À la quantité de linge qu'ont les enfants, je ne comprends pas pourquoi je deviens folle dès que le panier de linge déborde. Au moins, ça servira à quelque chose d'être excessive dans l'achat de vêtements!

... le ménage parfait! Profiter de l'instant présent et apprendre à me dire que si ça traîne un peu, ce n'est si grave et qu'il vaut mieux profiter de beaux moments en famille.

... le fait que mon ex déménage avec sa nouvelle copine et que mes enfants vont maintenant avoir une "belle-maman" 40% du temps.

... les gens négatifs et qui ne font que téter le jus des autres.

... ma vision de la famille parfaite. Accepter que ma famille est merveilleuse comme elle est! Je vais tenter de tolérer les imprévus et les incertitudes et accepter que je fais mon mieux!

... beaucoup de choses car je vais avoir un bébé en mars! Je vais devoir lâcher prise sur le ménage, sur ce que les gens vont dire ou penser de l'état des lieux. Lâcher prise sur les millions de conseils que j'aurais pas demandé et qu'on va me donner et me faire confiance. Lâcher prise (un peu) sur mon look! En 2014, je vais avoir 40 lb en trop, je vais être cernée par les nuits trop courtes et je vais avoir envie d'être habillée en mou. Je devrai lâcher prise et accepter la situation, et me donner du temps pour y remédier, à mon rythme!

...  un peu plus au travail. Faire moins de temps supp. car au final, tout peut attendre et lâcher prise sur le temps. Il n'y a que 24 heures dans une journée.

... le désordre de jouets que crée quotidiennement ma fille, et que créeront bientôt mes 2 filles!

... mon garçon à un retard de développement sans diagnostic clair encore, je vais essayer d'arrêter de toujours trouver des thérapies possibles: ergo et ortho suffisent. Je vais aussi arrêter de trouver des maladies qu'il n'a pas et arrêter d'écouter les commentaires désagréables des autres personnes.

... de vouloir tout contrôler. Je sais que je deviens étouffante avec ce désir que tout soit comme je le veux...

... la perfection dans le ménage de ma maison et dans l'avenir de mon coco. Mon garçon est TSA et je suis présentement dans un fou tourbillon pour l'amener à se développer au maximum avant sa rentrée à l'école en septembre prochain. N'allez pas croire que je ne ferai plus rien, au contraire, je veux retrouver mon coco souriant, le voir à nouveau en premier lieu comme un enfant, point, profiter du moment présent, et vivre ses réussites et ses apprentissages avec grande joie plutôt que voir immédiatement quel objectif on peut viser par la suite. Et j'accepterai davantage que ma petite poulette de 2 ans fasse des choses "tu seule maman!!!" sans que je repasse derrière.
... la propreté de la maison. Avec 2 ados, c'est presque impossible de garder une maison propre. Alors on va y aller avec l'essentiel. Je veux aussi moi me peser. Je suis tannée de toujours regarder mon poids à chaque matin.

... mon poids, m'accepter comme je suis et arrêter d'être à la diète.

... mes exigences envers moi-même, parfois trop lourdes. Me donner droit à l'erreur et le droit de manquer de temps.

... le ménage si je veux survivre à mon nouvel horaire. Je me promets aussi d'accepter de temps à autre de se contenter d'un repas sur-le-pouce ou disons par super équilibré. Je me promets (souhaite?!?) aussi de réussir à décrocher du boulot à mon retour à la maison les soirs et fins de semaine.

... le stress inutile, l'anxiété de performance. Aussi, je suis aussi presque décidée à demander un quatre jours semaine, même si j'ai ben ben peur du jugement, de déplaire. Ben c'est ça, je veux lâcher prise sur le jugement!

... l'argent (où l'absence de), mon poids, le ménage... En fait, j'aimerais que l'année 2014 soit une année "no stress". Étant de nature angoissée, je vais avoir beaucoup à faire pour mon année zen, mais je compte bien sur mes cours de Zumba (et un petit verre d'alcool de temps à autre) pour m'aider dans ma démarche.

... le travail une fois rendue à la maison et de me concentrer sur ma vie de famille.

... ma carrière professionnelle que j'ai décidé de mettre de côté pour la petite famille. Pas facile comme changement de vie.

... les petites inquiétudes quotidiennes. Je suis enceinte de mon deuxième enfant et, à mon premier, je me suis beaucoup inquiétée de sa santé et de son développement sans raison. Je voudrais être capable de mieux profiter de ma grossesse et de ma maternité parce que le temps passe trop vite.

... le matchage de vêtements pour la prochaine année. Et aussi sur la répétition des p'tits kits! (faut surtout pas qu'un proche ou même le prof voit 2 fois le même chandail en dedans de 3-4 semaines)! Avec 4 enfants... pu le temps pour ce niaisage-là. Ils vont pouvoir se choisir eux-mêmes ce qu'ils veulent mettre, ce qu'ils réclament depuis un bout déjà... Du moins, pour les grands.

... les handicaps de mes 2 enfants. Je me bats continuellement pour qu'ils soient évalués. Cela dure depuis dix ans. Je viens d'apprendre qu'à 36 ans, je souffre de fibromyalgie alors c'est une très grande priorité de penser à moi et lâcher prise.

... ce que les autres peuvent bien penser de moi. Il faut que j'apprenne à vivre pour moi sans toujours craindre le regard des autres.

... le ménage! Pour pouvoir passer plus de temps avec mon petit garçon et accueillir bébé 2 en mai sans culpabiliser!

... arrêter de me sentir coupable si je n'ai pas TOUT fini les tâches (vaisselle, plier le linge, tsé les trucs à faire chaque jour-là!) avant d'aller me coucher. Je me promets SURTOUT d'essayer d'arrêter de m'en faire avec ce que les autres pensent. Je promets de faire des efforts pour m'aimer plus. J'essaierai aussi de prendre un peu plus de temps pour penser à moi (peut-être un bon bain, lire un livre (ça fait un bout!), scrapbooker...)

... les conventions. Ma fille a 16 mois, elle est en top santé, tous ses morceaux à la bonne place et un bel esprit vif, je lâche prise sur les standards qui disent qu'elle doit avoir dit 3 mots avant tel âge et si et ça et tout le tralala qui me stress tellement pour finalement arriver à la conclusion qu'elle fait les choses à SON RYTHME À ELLE!

... penser plus à moi. Je dis oui tout le temps je vais m’essayer que ma bouche dise “NON” de temps en temps. Deuxièmement, je vais plus respecter l’opinion des autres. On dirait que je veux toujours avoir raison.

... ma manie à vouloir que tout soit parfait: que le ménage soit tout fait, que ma carrière soit parfaite, que mon mari soit parfait et nos 5 enfants aussi.

... la vitesse! La vitesse dans tous les domaines: pressé le matin pour l'école, pressé de se lever, pressé de s'habiller (les enfants), pressé de manger, courir après le temps continuellement. Je vous et me le promets pour mon bien mais aussi pour ma famille!

... ce que ma fille mange. Je sais que je fais de mon mieux, mais quand elle ne veut manger que du fromage ou du pain, il faudra que je me dise que ce n'est qu'une phase. Elle a seulement deux ans, je sens que je vais payer pour quand elle en aura 14, avec leur estomac d'ado sans fond!

... le fait de vouloir être une mère parfaite, je dois me laisser le droit à l'erreur sans angoisser.

... la perfection... dans mes travaux à l'université! Je viens de débuter une maîtrise et, avec trois enfants à la maison, je réalise que je ne peux plus avoir les mêmes exigences que lorsque j'étais à l'université SANS enfant.

... le stress chaque semaine pour la planification des soupers. Je ne me mettrai plus tout ça sur le dos; je vais... je dois demander une participation de mon homme. Merci, votre concours me fait réaliser que je ne délègue pas assez.

... ma panique du dimanche soir. Je m’engage à commencer la semaine dans la bonne humeur, même s’il reste du linge à plier dans la sécheuse et que les poubelles n’ont pas été vidées. On les videra quand elles seront pleines et du linge dans la sécheuse, si ça ne se voit pas, ça ne compte pas comme une trainerie.

... d'être moins structurée avec ma famille et laisser la place au moment présent, faire preuve de plus d'improvisation! Laisser la routine de côté quelques jours par mois!

... tout ce qui traîne dans la maison!  En effet, je dois accoucher le 14 janvier 2014 donc je devrai vraiment faire beaucoup de lâcher prise sur bien des choses!

... la poubelle pas vidée au moment où je le demande, le lavabo avec une ou deux taches de pâte à dents et le manque de petites attentions! Je vais me concentrer la chance que j'ai d'avoir un homme qui m'aime et une famille unie!

... la culpabilité qui me ronge et les doutes qui m'habitent face à mon choix de terminer la relation avec le père de mes filles. Je me promets d'écouter mon coeur et de croire que cette décision sera pour le mieux de tous. Je me promets de faire confiance à la vie et de croire au bonheur, malgré les épreuves et les gros changements qui font peur. Je me promets de continuer d'être présente auprès de mes enfants et de les accompagner à travers cette étape difficile, tout en faisant confiance à leur capacité de s'adapter au changement et de voir le positif dans ce changement. Voilà ma résolution pour 2014. J'arrêterai de manger des chips en 2015. ;)

... les frasques de ma belle-famille, plus particulièrement de ma belle-mère. Je suis en gros processus pour les accepter tels qu'ils sont. Pas facile! Pas évident! Mais si je lâche prise sur ma rancoeur, ce sera plus facile. Après tout, je dois accepter toutes les formes de (Z)imperfections!

... les ondes, personnes, attitudes, habitudes et situations négatives. Au lieu de m'obstiner, argumenter, trépigner et me refrogner, je vais juste m'éloigner. Tourner le dos sans jeter un regard par en arrière et choisir plus de positif dans ma vie. Pour mon bien, pour le bien de ma famille (mon fils et mon chum) mais aussi ma grande famille (mes ami(e)s). Je pourrais aussi lâcher prise sur les kilos en trop qui se collent à moi, mais comme j'aime la bonne bouffe, le bon vin et la bonne paresse (on est (Z)imparfaite ou on ne l'est pas), je préfère ne pas trop m'avancer sur celle-là! Si ces kilos lâchent prise, je ne les retiendrai pas, mais bon...!

... ce que les autres pensent de moi, de ce que je fais, etc. Arrêter de vivre en fonction des autres, et davantage en fonction de moi.

... l'obstinage quasi permanent avec l'ex! Je fais mon gros possible avec les enfants alors que lui fait de son mieux... et même si son mieux ne m'arrive pas à la cheville, je vais lâcher prise... après 4 ans de séparation, il le faut!

... les courriels du travail passé 17h. Décrocher, décrocher et décrocher! Lire un bon roman le soir.

... deux gros trucs : le maudit ménage, source de tous les conflits! (et finalement engager une femme de ménage pour vraiment lâcher prise) et le hamster qui trotte en permanence dans ma tête et qui m'empêche même de dormir la nuit, parfois. Pour réussir ce tour de force, je pense que je dois me donner droit à l'erreur et ne pas avoir de regrets et je dois cesser de vouloir tout planifier.
... la culpabilité. Je me sens coupable si je dois travailler et ne pas être avec les enfants. Je me sens coupable de ne pas aller travailler ou de refuser un rendez-vous (je suis travailleuse autonome) pour être avec mes enfants. Je me sens coupable de refuser une audition, tournage ou tout autres activités aux enfants quand je suis juste trop dans le jus ou fatiguée. En gros, fini la culpabilité!

... ma tendance à vouloir organiser des fins de semaine chargées. Tentons de se reposer.... au moins le dimanche!

... le ménage (pas trop quand même), sur le ramassage des jouets et sur le fait de toujours vouloir que tout le monde m'aime. De gros défis qui me rendront heureuse une fois accomplie!

... la technique du 5-10-15 pour endormir mon fils de 9 mois dans son lit... Coudonc, s'il se rendort dans mon lit après sa tétée de nuit (oui, oui de NUIT), ben je le laisse dormir (et moi aussi) dans mon lit...
... les commentaires des collègues qui croient que les congés de maternité sont des moyens de ne pas travailler (et donc de leur laisser plus d'ouvrage )... OUI, il va y en avoir un quatrième!

... la gestion de la maison. J’ignore si c’est parce que je suis une femme et parce que mon conjoint a quitté le nid familial depuis trois ans seulement, mais c’est toujours moi qui dois penser à l’épicerie, prévoir les repas, rappeler les sorties et occasions spéciales, bref, toujours pousser pour que les choses se fassent dans les temps. Lui, il se fie que je vais lui faire penser à tout alors qu’il devrait partager cette responsabilité et prendre sa place. Ça me permettrait d’avoir plus de temps et d’énergie pour penser à autre chose!

... les purées. Me donner le droit de choisir des purées commerciales. Ne pas m'en vouloir de retourner travailler, au lieu de rester à la maison avec ma fille plus longtemps.

... mon horaire doublement ou triplement chargé. Mes 3 gars n'ont pas besoins de faire tous les sports et participer à toutes les activités qui existent. Un peu plus de temps en famille, ça nous ferait un grand bien.

... l'habillage de ma fille de 5 ans! Plus il y a de couleurs, plus ça a l'air quétaine, plus ça tourne, moins ça "match", mieux elle se sent. Pourquoi pas après tout.

... ma belle-famille. Je passe définitivement beaucoup trop de temps à essayer de les comprendre et essayer aussi de leur plaire. Je promets aussi de cesser de m’en faire avec les “affaires poches” du quotidien, les trucs qui ne sont pas ramassés, les choses qui ne sont pas faites à ma façon ou pas faites du tout!

... le fait de tout vouloir faire dans la maison parce que je suis en congé de maternité. Je veux lâcher prise aussi sur le fait que mon chum fonctionne différemment de moi avec les enfants. Et surtout, je veux lâcher prise sur les obligations sociales qui sont plus difficiles à remplir avec deux bébés! Ne plus me sentir coupable d'avoir envie de rester à la maison avec les miens mais aussi de ne plus me sentir coupable envers ma famille si j'ai besoin de changer d'air!

... mon travail le soir (ne pas lire mes courriels); le ménage (ne pas m'en faire avec les traîneries partout dans le salon, la cuisine et ++); mon 10 livres à perdre (vive le vin et le pain!); sur la BIP de perfection et la culpabilité pour devenir une VRAIE Z!

... la propreté des miroirs. Tant que les enfants se brosseront les dents, inutiles d’espérer que le miroir reste propre!

... pour 2014, je promets une chose : je vais arrêter d'être obsédée par les petites graines sous la table après les repas!

... la lenteur des enfants. Dans le fond, c'est eux qui ont raison de prendre leur temps, nous on veut que tout aille vite. Alors tant pis si ma fille prends 10 minutes pour mettre son pyjama alors qu'elle peut le faire en 2 minutes. Elle se couchera 8 minutes plus tard mais au moins elle se couchera dans le calme.

... l'astinage avec les enfants. Je dis une fois, that's it that's all, ensuite, talk to the hand.  En espérant qu'ils comprennent rapidement que les consignes, ben elles sont non négociables.

... l'alimentation de ma fille. Je suis toujours inquiète quelle ne mange pas assez étant donné sa petite taille même si c'est une petite fille en pleine forme. Ma mère me dit toujours de ne pas m'inquiéter, je crois que je vais écouter ses conseils.

... mon agenda parfait. Je me promets de remettre à demain les choses qui peuvent l'être, de rayer de la liste les choses qui ne sont pas indispensables à faire et d'en profiter pour jouer encore plus avec mes filles, surtout dehors!

... sur les  "Dépêche-toi". Je vais tenter très fort de ne plus dire cette phrase à ma fille de 5 ans et à mon fils de 2 1/2 ans avant de partir à la garderie le matin; avant de souper; avant d'aller se coucher; avant d'aller/de faire quoi que ce soit.

... mon couple! J'ai tout donné, tout essayé, mais c'est assez, je passe à autre chose et je fais confiance à la vie!

... les objets que mes enfants perdent ou que moi-même j'égare, par exemple, une oreille de Madame Patate.

... les commentaires de ma mère et de ma soeur aînée concernant la sécurité de ma fille (ex: moi, je n'inscrirais pas mon enfant à une activité car il y a tellement d’histoires aux nouvelles sur des abus (!!!), ou encore, tu la laisses jouer avec ''ça'', moi je trouve ça assez dangereux!). Je me fais confiance, c'est moi qui connaît ma fille, un point c'est tout!

... mes obligations quotidienne (ménage, souper) qui ne sont pas parfaites si je peux à la place prendre du temps pour jouer avec ma fille

... sur la culpabilité de ne pas être une mère parfaite!

... l'image de la perfection! Ça peut arriver que je sois en retard au bureau, que ma fille ait des bas dépareillés dans les pieds ou que mon garçon ait les cheveux un peu trop longs, que ma maison soit bordélique ou que l'on mange au McDo. Nous avons droit de vivre sans culpabilité!

... les petits stress inutiles. Stresser pour ne pas coucher ma fille trop tard pour ne pas qu'elle soit trop fatiguée, stresser réussir à boucler un souper avant d'entendre trop de "j'ai faim ou encore je meurs de faim", stresser pour lever ma fille le matin alors que je pourrais prendre quelques minutes de plus pour lui donner des bisous, stresser quand j'ai trop de vaisselle qui s'accumule sur le comptoir, stresser pour ne pas arriver trop tard au SDG. Bref, je voudrais arrêter de stresser inutilement pour tout ça et continuer à profiter du moment présent!

... mon chum qui ne peut pas tout faire comme moi à ma façon et c'est très bien comme ça!

... les événements que je ne peux contrôler, les choses que je ne peux contrôler. Ne pas tenter de trop anticiper les choses avant qu'elle ne se produisent et essayer d'être plus zen et calme.

... le fait que je ne peux pas tout contrôler. Les choses qui ne sont pas faites à ma façon sont tout de même bien faites.

... arrêter d'avoir peur de décevoir les autres en me pliant à leurs attentes au détriment des miennes.

... la pression sociale qui fait que peu importe ce qu'on fait, on se sent inadéquate et jugée: "hein, t'allaites encore?", "hein, tu veux pas allaiter jusqu'à 2 ans?"... Faire ce qui est le mieux pour moi, mon fils et mon mari, point.

... le maudit ménage. Ok, en faire encore, mais arrêter de ''renoter'' ce qui est fait, mais pas parfait... on s'en fout si le linge est pas plié à ma façon, il est plié baaaonnn!!

... arrêter d'espérer que les amis et amies pour qui j'étais toujours présente avant d'être malade et de ne plus conduire viennent me visiter, c'est l'avantage de la maladie, on voit qui sont nos vrais amis(es)!

... les choses qui ne sont pas faites selon ma manière. Les enfants m'aident, ils se responsabilisent, ils deviennent autonomes... que ça soit fait à leur manière et non la mienne ne change rien: la tâche est accomplie!

... la famille (les enfants). Je veux tenter de prendre plus de temps seule avec mon amoureux pour se retrouver. Ce n'est pas facile de garder la flamme avec trois enfants, la maison, le travail. Je suis chanceuse car je suis encore en congé de maternité jusqu'au mois de mars, mais ensuite, ça sera la folie furieuse dans la maison. (métro, boulot, dodo)... Je ne vous dis pas que je vais délaisser mes enfants-là! Je vais les confier à leur mamie adorée!

... le ménage… J’ai maintenant 3 enfants et ça me pourrit la vie de toujours repasser derrière eux (et mon chum…) donc je veux ne plus choisir cette bataille! Bien sûr je vais continuer de frotter ici et là mais je ne veux plus focusser là-dessus et capoter à chaque fois que quelqu’un fait une trace ou laisse traîner une affaire…

... le bonheur des autres et me concentrer sur le mien (et celui de mes enfants).

... la maudus de culpabilité de ne jamais en faire assez! Et d'arrêter d'agir en fonction de ce que les autres pensent.

... les coiffures de petites filles! Oui oui, malgré les commentaires des éducatrices de la garderie, ça se peut que ma plus jeune ait le toupet dans les yeux et que l'aînée ait les cheveux mêlés!!!

... l'enfant parfait... Oui, un enfant c'est turbulent et ça n'a pas forcément besoin de médication! Laissez les enfants être des enfants!

... mes angoisses sur mes capacités de mère. Je me demande toujours si je stimule assez mon fils, si je vais être en mesure de gérer les deux enfants (parce que je suis enceinte), etc.

... arrêter de me comparer aux autres mamans (surtout sur Facebook, c’est si déprimant). Je dois également arrêter de toujours me demander si nous ne serions pas supposés faire quelque chose de plus important, constructif, etc. Ne rien faire, c’est aussi bon pour le moral!

... sur les bébelles électroniques (iPhone, iPad, iNimporteQuoiDautre) afin d'être présente au moment présent avec les enfants et mon amoureux.

... la job, le stress, la frustration relié au travail, arrêter de ramener tout ça à la maison et les laisser bien serrés dans le tiroir au bureau!

... mon travail. Mon poste est très surchargé et autrefois j'essayais vraiment de tout faire. Je réalise que c'est impossible. Je vais faire mon travail du mieux que je peux et je vais tenter de décrocher en dehors des heures ouvrables.

... notre infertilité. Je suis maman d'un adorable coco de bientôt 1 an et j'aimerais avoir un deuxième miracle à aimer. Je me promets de lâcher prise sur l'éventualité d'une grossesse pour retrouver une vie de couple normale et non basé sur là-dessus. Vivement 2014!!!

... arrêter de me comparer, arrêter de me sentir coupable lorsque mes enfants regarde la télé au lieu de faire une activité éducative, arrêter de faire toujours du ménage et d’être stressée quand y’a un peu de poussière sur les meubles… Arrêter de vouloir que mon chum soit le père parfait… parce que même moi, des fois je me tape sur les nerfs!

... le fait que mon fils grandit. Eh oui, il a maintenant 5 ans, ira à l’école en septembre 2014 et fréquente une garderie en milieu familial dont l’éducatrice est une perle. Après 4 ½ années passées à ses côtés à tous les jours, je dois le «laisser-aller». Il devient de plus en plus autonome, il devient un grand (comme il me dit). Et j’en suis très fière. J’ai fait le choix de démarrer une garderie quelques mois après sa naissance afin d’être la personne qui «l’élève» et j’ai passé de très beaux moments en sa compagnie. Mais le timing était parfait pour la fermer en juillet dernier (4/6 s’en allaient à l’école maternelle), sachant que je voulais la fermer maximum à l’entrée à l’école de mon fils. Car j’ai fait ça pour être avec lui et je ne regrette rien. Je dois juste me dire que je ne suis plus SA seule référence à tout moment.

... le fait que je suis une TOC dans une famille de TDA!

... ce que la famille de mon chum pense de moi, en particulier mon beau-frère et sa blonde. Après tout, ce n'est pas avec eux que je fais ma vie!

... ce que les gens pensent de moi. Je vais essayer d'être moi-même sans me préoccuper de ce que les gens pourraient penser et ne pas changer ma façon d'être pour plaire aux autres.

... les soupers : je veux arrêter de penser que je dois faire toutes sortes de recettes, c'est correct si on mange souvent les mêmes choses!

... le fait de dire oui à tout. Être capable de dire non. Je me suis pratiquée à quelques reprises en 2013 et je crois bien en 2014 être officiellement capable de lâcher le oui: le oui à tout pris, le oui pour tout faire, le oui pour tout rayer de la liste de la journée/semaine/mois... Prendre donc plus le temps de prendre mon temps.

... les devoirs. Je me chicanais si souvent avec ma grande durant la période de devoirs. Rendue en 6e année: Arrange-toi ma grande. Assume s'ils ne sont pas faits, ne m'en parle pas. Avec mon fils en première année, j'ai bien voulu lui pousser un peu, mais on arrive à la maison à 18h. Le temps de faire le souper, prendre le bain, mon fils est crevé. Il arrive qu'on saute des bouts. L'anglais, l'étude des nombres. Qu'il mélange le 14 et le 40 en première année ne me semble pas dramatique, voilà, on laisse aller! That's it.

... le fait de vouloir aider à tout prix celui qui se plaint de sa vie. J'aimerais juste être capable de les écouter sans prendre leur problème sur mes épaules. C'est ma manière à moi de vouloir aider mais, peut-être (probablement) que la personne veut seulement se vider le coeur à une oreille attentive, sans attendre après une solution! Quand il s'agit d'enfants, j'aime partager ce qui a fonctionné chez moi et je suis consciente (en fait, j'en ai la certitude) que ce qui fonctionne ici ne fonctionnera pas "magiquement" partout! De donner des conseils lorsque quelqu'un me dit qu'il a de la difficulté avec ses enfants, je voudrais arrêter d'avoir ce réflexe et travailler mon écoute.

... mon chum qui ne sait jamais quoi faire avec notre fils de 2 ans et que je dois quasiment lui faire un planning détaillé minute par minute pour pouvoir sortir seule en ayant l'esprit tranquille. Je vais le laisser se démerder, et il fera les affaires toutes croches, personne n'en meurt!

... le pliage des serviettes et autres pliages connexes. Honnêtement, je ne suis pas maniaque du ménage, je ne suis pas le genre de freak qui cours après la visite avec la balayeuse... mais j’aime que mes placards soient en ordre.. (les psychologues de salon s’abstenir) Mes débarbouillettes pliées et placées avec le petit pli bien enligné, idéalement en ordre de couleur. Mon chum est extraordinaire: Il plie le lavage de façon exemplaire en écoutant la télé, et en redemande (je pense que ça lui donne des bonnes excuses pour rester devant la télé mais ça c’est une autre histoire!)

... l’obligation que je me donne d’avoir un souper santé, équilibré (avec les 4 groupes alimentaires!) et bon à TOUS les soirs… (J’essaie de me convaincre là : on relaxe… personne ne va mourir si je n’ai pas tordu les bras de tout le monde pour qu’ils finissent leur salade (ou insérer ici légumes non prisés)… Et même que des fois, il n’y en aura pas de salade!)

... les petites disputent des enfants. Je voudrais cesser de m'en faire autant. Ils doivent apprendre à gérer leurs conflits par eux-mêmes!

... une chose en particulier: celle d'arrêter de jouer à la super-woman. Étant maman à la maison depuis plusieurs années et ayant un chum avec des horaires de 12 heures, j'ai été celle qui menait la maisonnée au complet sur tous les points ou presque. Et maintenant que les enfants sont à l'école, je prévois un retour sur le marché du travail dès l'automne prochain alors je dois apprendre à déléguer. Apprendre à ma belle-famille que j'adore que je ne pourrai plus être seule à gérer le quotidien alors ce sera un beau lâcher prise et une belle autonomie à acquérir pour toute la maisonnée.

... cesser de m’inquiéter à l'avance (et sur les choses dont je n'ai pas le contrôle!) et profiter pleinement du moment présent; arrêter de m'en faire quand ma-soeur-qui-a-des-enfants-parfaits passe des commentaires sur MES enfants; cesser de prendre toutes les responsabilités sur mes épaules et déléguer un peu plus à papa... et, pourquoi pas, prendre du temps pour moi.

... tout ce que je fais en voulant que ce soit comme dans les magazines : la bouffe, les desserts, les emballages, les bricolages, les décorations de table..... ÇA NE LEUR RESSEMBLERA JAMAIS. Je ne l'ai pas pantoute et désormais, je l'accepte.

... les fêtes de famille. Avant, je songeais à tout des semaines à l'avance, me cassant la tête à trouver un menu que tout le monde aime, qui impressionnera un peu, que les enfants pourront manger sans trop d'aide, qui est iso-allergies, qui est assez équilibré... Bref, par moments, je n'en dormais plus la nuit. Alors je m'engage à SIMPLIFIER. Nos repas habituels ne sont pas nécessairement les mêmes que nos invités, alors même si je leur sers, ça peut avoir l'air spécial en soignant un peu la présentation. Des plats de base, que tout le monde aime partout. Qui ne demande pas des heures de préparation. Tiens, un simple plat mijoté, pourquoi pas. Une bonne vieille assiette de crudités pour une portion de légumes, et tant pis si la valeur nutritive du reste n'est pas idéale. Une fête, ça reste un événement spécial. On a tous les autres jours pour manger mieux.

... le ménage et sur le sommeil des enfants (coudonc, je ne peux pas dormir à leur place, mais je les prendrais donc ces heures de sommeil-là!)

... le rangement des jouets/livres. J'ai du mal à voir traîner des affaires dans le salon ou même la salle de jeu et je me mets à ranger presque tous les soirs! Alors je promets de lâcher prise, en tout cas dans la salle de jeu et les chambres des enfants!

... la recherche d'une perfection ou d'une moindre imperfection de la maman que je suis. Ironique pour le blogue des (Z)imparfaites! Je me targue d'assumer mon imperfection, mais c'est un souhait plus qu'une réalité. La réalité c'est que je me ''pressionne'' pour que mon plus grand soit poli, bien élevé, qu'il ramasse ses jouets et son assiette sans broncher, qu'il soit couché pas trop tard, bien habillé, bien nourri (varié et sain, faisant la guerre sans cesse au monde du sucre, du sel, et du sirop de maïs à haute teneur en fructose dans lequel on vit (je vis au Mexique, et à cet égard, je crois bien que c'est particulièrement grave...). Il va avoir trois ans! Au secours! Et j'en ai un de presque 5 mois qui exige d'être dans des bras le 3/4 du temps! À quelle heure tu veux que je sois presque-parfaite???
Je disais donc, lâcher prise. Savoir ce qui est vraiment important, me concentrer sur le fait que, mes gars, ce qu'ils veulent c'est être heureux, rire et passer du temps avec papa-maman. Mon instinct sait mettre les limites au bon endroit, faut juste que je m'arrête avant de vouloir mettre une limite pour savoir si elle en vaut vraiment la peine (lire: si elle vaut la bagarre que je m'apprête à mener pour la faire respecter...). Gros contrat!

... les obligations. L'an passé, j'ai lâché prise sur le ménage et j'ai réussi! Pas mal! Mais les obligations, par exemple: les soupers avec les belles-soeurs... Allez virer à Québec pour que mes parents voient leurs petits-enfants... Fréquenter les amis de mon chum... Recevoir mes soeurs qui par habitude viennent s'échouer chez nous... Ce n'est pas que je veux être seule tout le temps, mais quand toutes les fins de semaine sont occupées et qu'on travaille à temps plein avec trois enfants et bien j'aimerais ça dire non.... Mettons une fois par mois!

... un paquet de petites choses qui rendent le quotidien parfois un peu lourd, mais surtout l'horaire trop chargé de la famille qui dit toujours oui à toutes les invitations sans s'écouter... Si ça nous donne plus de temps en famille et un temps de meilleur qualité puisque tout le monde est reposé, ce serait génial!

... le ménage, bien sûr, et sur le fait d'essayer d'être parfaite aux yeux de ma belle-famille, sur les activité dites éducatives, sur le sentiment de culpabilité quand je prends UNE journée pour moi et que j'envoie mes filles à la garderie...

... les "faut que".  Il faut que je stimule mon enfant à toutes les secondes, il faut que je sois la meilleure au travail, il faut que je fasse le meilleur souper possible (santé et savoureux), il faut que je visite la famille, il faut que je lave le four, etc.

... le nombre d’heures que les enfants passent sur internet ou avec leur iPod. Dans mon temps, je passais autant de temps au téléphone avec mes amies!

... les situations qui ne me concernent pas directement, pour lesquelles j'ai réagi, qui ne se règlent pas à mon goût et sur lesquelles je n'ai pas de réel pouvoir. À l'aube de la quarantaine, je veux profiter de chaque instant avec mes enfants, mon conjoint et mes amies sans remâcher des événements sur lesquels je ne peux agir puisqu'ils font partie du passé. Je crois que les regrets sont un effroyable gaspillage d'énergie.. 

... les commentaires qui suivent souvent l'aide que mon conjoint peut m'apporter à la maison et accepter qu'il ne fait pas les choses pareilles comme moi, mais qu'elles sont toutes aussi valables.

... les petits détails qui me font capoter d'habitude comme le ménage ou la petite cuillère qui traîne dans l’évier le soir quand je vais me coucher.

... ce que pensent les autres quand mon fils de 3 ans fait un bacon à la garderie; l'état de ma maison quand j'ai de la visite; me sentir mal quand je demande de l'aide à ma mère pour garder un de mes trois (ou les trois gars) pour me simplifier la vie...

... les gens autour de moi qui ont une énergie négative et qui chialent sans arrêt, à propos de tout et de rien (météo, politique, santé). Tout le monde a ses petits problèmes et on n'est pas obligé de les relater sans arrêt ! Faut voir ce qu'il y a positif dans nos vies!

... les questions d'argent. Arrêter de culpabiliser pour chaque petit plaisir qui ne cadre pas avec le budget, ce qui gâche ledit plaisir. Sans tomber dans l'excès, arriver à trouver la balance entre vivre et survivre.

... les oublis que le papa des enfants a fait en faisant leurs sacs pour leur semaine chez moi.

... le tri des bas! Arrêter d'essayer de faire des paires de bas pareils. C'est peine perdue!

... le fait de toujours comparer mon bébé aux autres et m'inquiéter parce qu'il ne se retourne pas encore sur le ventre à 5 mois ou ne fait pas les choses que fait la fille de mon ami qui a un mois de moins que lui. Mauvaise habitude de maman d'un premier bébé...

... l'importance que mes enfants fassent bien leur lit:  après-tout, ce sont eux qui couchent dedans!  Tant pis si les couvertes sont toutes en motton!

... toutes les mosus de rencontres de réseautage, chambre de commerce, représentation pis toutes ces affaires-là (plates) qui me grugent du temps, de l’énergie, des soirées que j'aurais bien passées avec ma tribu en pyjama!

... le fait de devoir rencontrer du monde (famille ou amis), parce que sinon on a l'air "sauvage" de ne pas sortir, alors que le weekend est tellement court et qu'on a parfois juste envie de rester à la maison!

... le je-m'en-foutisme de mon beau-père à l’endroit de mes enfants.

... les obligations socialement commandées: la carte à la Semaine des enseignants, le cadeau de fête à la femme de ménage, l’envoi de cartes de Noël écrites à la main, les fêtes d’amis de classe, le bénévolat régulier à l’école, dire oui à toutes les invitations des « connaissances »… Oh que cela va faire du bien à l’auto-pression de la maman professionnelle et monoparentale de deux cocottes que je suis!

... «faire plaisir à tout le monde, dire oui à tout le monde». En 2014, je ferai ce qui me plaît, au risque de déplaire. Penser d'abord à moi, mon chum et ma famille.

... arrêter de passer l'aspirateur une fois par jour, malgré un chien, un chat et des enfants! Pousser les mottes de poils sous le divan et sortir le terrible engin une fois semaine seulement.

... la coiffure de ma fille. Tannée de me battre avec elle pour lui faire des couettes qu'elle se fait un plaisir de défaire dès que j'ai le dos tourné.

... le regard parfois réprobateur de l'éducatrice en garderie de mes enfants lorsque je les amène à la garderie même si je ne travaille pas cette journée là et encore plus réprobateur si, en plus, il y a un nez qui coule!

... le fait d'être l'amie parfaite: je vais me donner le droit de dire non parfois, de ne pas avoir envie d'être TOUJOURS celle sur qui on vient pleurer... De mettre mes limites en tant qu'amie et de faire passer ma famille en premier. Je vais lâcher prise sur certaines personnes qui sont énergivores et que je garde dans ma vie au risque de leur faire de la peine ou par habitude.

... la perfection! Dans tous les rôles de ma vie: maman, épouse, amie, collègue et me concentrer sur les gens que j'aime et les choses qui me font du bien!  

... les « commentaires » (recommandations) de l’infirmière pour le bébé. Beau garçon d’un an se porte bien et évolue à son rythme. Elle a ce don de nous faire douter de nous-mêmes et de lui aussi. C’est qu’on s’en fait toujours du mauvais sang avec le moindre commentaire!

... le ménage. Étant un peu maniaque sur le ménage, j'aime quand ma maison est propre, quand tout est bien rangé, en ordre et organisé. Mais depuis que j'ai eu mon fils, je dois lâcher prise parce que je veux profiter de mon temps libre avec mon fils, pas pour frotter les planchers. Aussi parce que de toute façon avec un ou des enfants, c'est impossible de garder une maison propre et bien rangée plus que 5 minutes alors vaut mieux lâcher prise!

... les cours de cardio sur l'heure du midi au boulot! Ça a l’air bizarre, mais ça m'apporte une source de stress non négligeable. Je me suis rendue compte que faire mon 30 minutes de tapis roulant par soir lorsque les enfants sont couchés est beaucoup plus bénéfique pour mon mental que d’essayer d’avoir un horaire booké mur à mur et courir entre la job, le lunch, la douche, le cours, etc.

... les cours des enfants la fin de semaine… Alors que nous les «obligions» à faire un choix de cours et qu’ils n’ont toujours pas trouvé dans ce qu’ils veulent performer alors tant pis pour eux. Pas de cours en 2014 et plus d’argent et de temps pour nous!

... les traumatismes que je risque de causer à mes enfants en étant imparfaite (c'est-à-dire en étant moi-même: impatiente, colérique par moment, TOC, anxieuse et complètement timbrée).

... l'entretien de la maison. Je me sens extrêmement coupable quand toutes les tâches ne sont pas faites alors que personne ne s'en formalise dans la maison... Alors on lâche prise.

... l'attente d'un feedback positif de mon patron. Il n'a jamais de bons mots pour nous, il n'est pas mécontent, loin de là, mais parfois ce serait bien une petite tape dans le dos. Donc en 2014, je me donnerai moi-même ces fameuses tapes!

... le devoir d'occuper les enfants à tout prix. Je ne suis pas obligée de tenir un camp de vacances à l'année!

jeudi 26 décembre 2013

Parce que tout le monde voudrait 1000$ dans ses poches...

Bon! Notre grand concours est terminé, mais on a décidé de vous offrir une autre chance de gagner... et de gagner gros. 1000$, ça vous dit? 

Durant les Fêtes (ben tout le temps, finalement!), gagner 1000$, juste comme ça, c'est trop génial! Idéal pour renflouer notre compte ou payer sa carte de crédit. Arrêtons de rêver et passons à l'action! Voici le concours Le Ricordon des Fêtes de Cordon Bleu.


Vous n'avez besoin d'un code cup d'un produit Cordon Bleu et ça, on en a tous à la maison! Ici, on utilise de la sauce brune pour faire notre célèbre «bouette» de Noël ou la sauce aux champignons pour une sauce à fondue rapido-presto...C'est tellement une aide précieuse à avoir dans le garde-manger...(on sauve tellement du temps!!)

Alors, go! Un petit clic et la chance de voir tomber du ciel (ou presque!) 1000$. Et vous pouvez aussi n'en parler à personne et si vous gagnez le 1000$, vous le gardez pour VOUS gâter. Imaginez tout ce que vous pourriez faire... Un spa, des vêtements, des livres, un voyage, etc.

Bonne chance!

 


 

mardi 24 décembre 2013

Joyeu(Z)es Fêtes!






lundi 23 décembre 2013

Oonnh! Le lutin tannant s'est jeté lui-même dans les vidanges!

Voilà! Je viens de vous donner la meilleure excuse pour ne pas recommencer le délire des lutins-qui-font-des-mauvais-coups l'an prochain (sans même briser la magie!).

Si j'ai bien compris, depuis la première neige ou le 1er décembre, nombre de foyers sont aux prises avec un ou plusieurs ti-lutins de ce genre. Et si j'ai bien compris, ils disparaissent demain et rembarquent dans le traîneau avec le père Noël.

C'est donc le moment ou jamais de servir à votre progéniture l'excuse suprême du lutin amateur de vidanges et d'arrêter ça avant l'an prochain.

À partir d'aujourd'hui, vous avez 365 jours pour trouver quelque chose qui ne fait pas de dégâts pour faire apparaître la magie de Noël sous votre toit (un calendrier de l'Avent en biscuits, en petites douceurs, en privilèges, ça fait encore la job). Le ménage étant LA CHOSE sur laquelle vous devez lâcher prise en 2014 (si je me fie aux réponses reçues pour le concours - la liste sera publiée sous peu sur le blogue), pourquoi vous rajouter du stress avec les (faux) dégâts de vos lutins? N'en avez-vous pas déjà assez sur les épaules?

Non? Le ménage ne vous stresse pas? Good! Vous vous êtes entichée de votre lutin et vous tenez absolument à le refaire réapparaître l'an prochain? Ok, vous avez le droit! Mais faites-le en secret... Le lutin de 2014 va avertir le père Noël si vous éventez son secret et publiez ses frasques sur Facebook. Chut, chut! Alors l'an prochain, respectez votre lutin et gardez ça pour vous.

À toutes celles (pas ceux, les gars ne se créent pas ce genre de stress, tant mieux pour eux) qui se sont senties coupables de ne pas faire vivre cette merveilleuse expérience à leurs enfants cette année (je promets à celles que je connais personnellement de conserver leur anonymat, tsé, vous vous êtes senties assez cheap de même!), arrêtez-moi ça tout de suite! Vous n'êtes pas une ''plus mauvaise'' mère et vous vous donnez autant pour vos enfants, quoiqu'en pense l'éducatrice en garderie ou la prof de maternelle qui vous trouvée ben plate de ne pas embarquer dans son trip cette année.

Lutin, pas lutin, nous allons toutes passer un joyeux Noël. Je nous le souhaite festif, blanc (ou rouge ou à bulles) et rempli de câlins!

mercredi 18 décembre 2013

Constat imparfait: fini mes livres de recettes


Pendant de nombreuses années, j'ai reçu en cadeau des livres de recettes. J'en ai même achetés quelques-uns moi-même. J'ai découpé des dizaines et des dizaines de fois mon Coup de pouce et mon Châtelaine et ai gardé les meilleures recettes dans un cahier pêle-mêle.

Il y a quelques mois, alors que je cherchais du rangement dans ma cuisine (vous êtes comme moi, c'est fou comme j'ai JAMAIS de place dans cet endroit!!), j'ai décidé de descendre mes nombreux livres de recettes au sous-sol, dans une bibliothèque. Je n'ai gardé qu'un vieux livre de recettes d'un cercle de fermières de la Beauce dans lequel j'ai toutes mes recettes de base et un cahier rempli des meilleures recettes découpées ici et là.

Constat: je ne suis jamais descendue consulter mes livres de recettes en bas. Et ça ne m'a pas manqué. Pas une miette.

J'ai juste changé.

Quand j'ai besoin d'une recette pour un repas, je consulte soit Pinterest (mon nouveau meilleur ami!) soit Google. J'inscris le nom de l'ingrédient principal (ou ceux qui se trouvent dans mon frigo!) et "bingo!" tout m'apparait en moins de 3 secondes. Bien plus vite que feuilleter des dizaines de livres. Mieux encore, je trouve ma recette sur mon iPad qui devient mon support pour avoir ma recette sous la main quand je cuisine. Génial! Je me suis même surprise à photographier une recette d'une revue avec mon iPhone pour la garder tout près dans un album photo personnel nommé "recettes". Une version 2.0 du livre de recettes, finalement!

J'ai donc épuré mon coin de livres de recettes. J'ai gardé que mes préférées (de toutes façons, vous devez être comme moi et vous n'ouvrez que les deux ou trois mêmes livres chaque fois!), mes magazines de bouffe de Noël (plus fort que moi, je les aime trop!) et je m'en porte très bien.

Au salon du livre de Montréal, j'ai encore remarqué le lot incroyable de livres de recettes partout. Pour la première fois, je suis passée, un peu insensible et n'ayant pas une envie folle de tous les acheter (comme avant!). Je les voyais comme des "beaux livres" que je feuilletterais comme ça sans qu'ils me soient vraiment utiles...

Coudonc, est-ce que je vieillis ou je change? Mais l'important, c'est que j'ai encore une fois libéré de l'espace dans ma cuisine.

Sur quoi avez-vous changé sans vraiment vous en rendre compte dans la dernière année? 




lundi 16 décembre 2013

La science à la rescousse des commentaires plates du temps des Fêtes

Il y a des jours comme aujourd'hui où les (Z)imparfaites vous offre des répliques toutes prêtes aux commentaires désobligeants que vous recevrez sans doute dans (au moins) un souper de famille du temps des Fêtes si vous avez un enfant en âge «chaise-haute-veut-juste-manger-des-tortellinis-pas-de-sauce».

Une étude nous apprenait récemment que les enfants qui se salissent le plus en mangeant sont ceux qui apprennent le mieux! Adieu, p'tite débarbouillette! Voilà de quoi clouer le bec de belle-maman qui trouvera votre bambin mal élevé de finir avec des patates pilées dans les cheveux et du dessert jusqu'aux yeux.

Bon, on cherche encore les études pour répondre aux commentaires suivants (inévitables, en cette période de l'année):

- Y'en ont donc ben des cadeaux ces enfants-là!
- Y'a jamais goûté à ça avant de la tourtière?
- Voyons donc, t'es pas capable de l'endormir dans mon lit?! Dans mon temps, les enfants, ça s'endormaient partout!

Et le classique combo des Fêtes pour 4:

- Il peut ben manger du chocolat, c'est le temps des Fêtes!
- Il aime donc ça le chocolat celui-là!
- Yé donc ben énervé celui-là!
- Il mange pas son souper? Il trouve pas ça bon?

On cherche une réponse scientifique irréfutable, on va trouver quelque chose... Au pire, il restera le moins scientifique Aaaaahhhh ta yeule!

(Des fois, faut pas chercher ben ben loin... haha! ;-)

vendredi 13 décembre 2013

La dinde, c'est pu moi!


Ferez-vous une belle dinde à Noël?



Non, je ne ferai cuire une dinde au four. Je sais que c'est la tradition, mais tant pis. Je trouve même pas que ça goûte bon. C'est toujours sec. C'est trop gros. On en mange pendant des jours et on s'écoeure jusqu'à l'année prochaine.

Lisez la phrase une deuxième fois. Elle a un double sens.

Mais parfois, durant le temps des Fêtes (et même avant d'arriver au 24 décembre!), vous sentez-vous la dinde qui court partout, qui s'oblige de faire plein de trucs, qui multiplie les desserts au congélateur "au cas où" la visite débarquerait (ce qui n'arrive jamais... et si ça devait arriver cette année, on a le pamphlet de la pizzéria du coin sur le frigo!), qui lave-nettoie-range-astique, qui magasine-achète-emballe une tonne de cadeaux (en sachant que vous, vous ne recevrez qu'un bain moussant et un pyjama), qui s'épuise à mille tâches juste parce qu'il le faut bien, qui invite la parenté éloignée (même si ça ne vous tente pas pantoute!), qui est stressée (et stressante),  et qui n'a même pas le temps de s’asseoir pour regarder tomber la neige ou admirer son si beau sapin...

Cette dinde-là, non plus, je ne la fais plus.

J'ai simplifié Noël. Pas dans le sens que je suis une nouvelle adepte de simplicité volontaire. Nooon! Mais j'ai modéré mes élans sur plusieurs points. J'ai adapté mon menu. Le soir de Noël, on passera à la poissonnerie. Du saumon, des palourdes et des moules. Hop au four, hop dans une casserole! Fini les gros repas extravagants avec des restes à n'en plus finir. Cette année, je ne bourre plus mon congélo de petites bouchées, de gâteaux et de tartes. J'ai décidé de ne faire que nos traditionnels bonbons à ma tante Jeannette. C'est LE classique. Autrement, on a fait une provision de Turtles, d'After Eight et de chocolats au Baileys. Une bûche? Non, merci. Première Moisson a ouvert à quelques coins de rues. Le tour est joué! Et je gagne un après-midi, mine de rien. On pense recevoir des amis pour une soirée. On ne sait pas quel jour. Merci Le Choix du Président et ses nombreuses mini-bouchées. On ira faire une virée à l'épicerie pour choisir quand on se rassemblera. Je pourrais les acheter d'avance, c'est vrai. Mais qui sait si on ne dira pas "oui" aux enfants pour une soirée de poulet Benny. Le soir de Noël, on passera à la poissonnerie. Du saumon, des palourdes et des moules. Hop au four, hop dans une casserole! On aura le temps de prendre l'apéro tranquille. J'ai magasiné en ligne ce qui m'a laissé plein de temps pour aller s'amuser au Marché de Noël de Longueuil et taper des mains en écoutant les chorales, pendant que d'autres faisaient la file au centre d'achats. Avec ma collègue (Z), on a décidé d'offrir une "journée de plaisirs" aux enfants: cinéma, bouquiner, chocolat chaud dans un café à Montréal et un souper dans un restaurant de tapas. Durant les congés, on s'est promis de jouer dehors, de lire, de sortir les vieux jeux de société, d'aller jouer aux quilles. Vive Skype pour souhaiter nos voeux à tout le monde au loin. Aussi, ce week-end, au lieu de passer notre samedi dans les magasins, on va en famille faire la guignolée du Dr Julien, une nouvelle tradition qui nous met de bonne humeur (si vous passez dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve samedi, il se peut que ce soit nous qui vous interpellons sur le coin d'une rue! Si vous ne passez pas dans le bout, vous pouvez donner ici si ça vous tente!). Le nombre de fois qu'on m'a dit "Hein? Tu as le temps de faire ça? Moi je cours tout le temps...". Ben oui, j'ai choisi d'avoir le temps parce j'ai coupé ailleurs.


En fait, je ne diminue pas Noël, je me calme tout simplement. J'ai toujours de graaaaandes ambitions... et de grosses déceptions après coup! Cette année, au milieu de rénovation dans la maison (je vous le dis, ça aide à lâcher prise!), j'ai pris la décision d'arrêter de courir et de me concentrer sur nos vrais plaisirs de Noël à nous.Tant pis pour la maison Spic&Span, la surabondance de bouffe déjà prête et l'enfilade de partys...

Bref, la dinde qui s'oblige, qui court et qui tombe complètement paf au 2e verre de vin parce que trop fatiguée, ce n'est plus moi. Finito! Je ne veux pas arriver à Noël complètement épuisée et stressée (légèrement à boutte aussi!)... je l'ai déjà fait, mais ça ne me tente pu du tout!

Qui sait si je ne m'enligne pas sur un super beau Noël ainsi... ? Et vous, avez-vous lâché prise sur votre Noël parfait? Comment?




mercredi 11 décembre 2013

On n'a donc ben pas le temps de regarder la télé!

C'est la réflexion que je me suis faite ce weekend après avoir vu une annonce de l'épisode de Découverte et programmé l'enregistreur numérique, puis de m'être rendue compte qu'il y avait 4 autres épisodes déjà enregistrés (et jamais regardés) dans la liste.

Je ne compte plus le nombre d'émissions pour lesquelles je me dis: je vais enregistrer ça, les enfants vont aimer ça. Un document sur la fouille de l'épave du Titanic, tous les épisodes de la série Qui êtes-vous? (on a vu les 2 premiers, on a adoré ça mais on n'a jamais retrouvé le temps de regarder les autres), un spectacle du Cirque du Soleil sur ARTV. Que je finis généralement pas effacer de la liste de l'enregistreur car il ne reste plus de place.

Vous me direz, c'est pas grave, c'est juste de la télé! Mais si on n'a même plus le temps de regarder la télé, c'est quand même un signe qu'on est essoufflés.

Ça prend tout pour regarder Les Parent (on finit par le regarder le mercredi soir car on est en blitz de devoirs les lundis et mardis soirs) alors je n'imagine pas comment 400 000 personnes arrivent à suivre une quotidienne comme 30 Vies!

Sans compter les films que je vois passer et que j'enregistre en me disant qu'on trouvera bien le temps de les regarder avec les enfants dans le temps des Fêtes (j'ai de l'espoir). Mais avec la programmation spéciale qui va bientôt commencer, on ne saura plus où donner de la tête. L'enregistreur va rouler au max et... on va finir par effacer tout ça pour faire de la place pour le Bye Bye et les émissions spéciales de fin d'année qu'on va regarder... le 3 janvier après s'être fait raconter tous les punchs!

Alors non, je n'ai pas vu les six saisons de Six Feet Under, Mad Men, The Walking Dead et je n'ai aucune idée quand je vais trouver le temps de le faire mais j'aimerais donc ça! (à ma retraite, peut-être?)

Et ce n'est pas parce que je passe toutes mes soirées à lire (si au moins!). Tous mes magazines de l'automne (non lus, même pas feuilletés!) trainent sur le bord de la fenêtre du salon, j'ai des piles de livres prêtés, achetés, reçus sur ma table de chevet, et je n'ai pas pu m'empêcher d'en mettre 203 sur ma liste au père Noël. Et mes cahiers de La Presse du samedi sont empilés sur une table depuis la fin octobre, une pile remplie de promesses de matinées tranquilles... qui va finir dans la bac à récup, j'en ai bien peur, parce que les matinées tranquilles ne sont pas tellement nombreuses, finalement.

Je me dis que je vais enfin faire du rattrapage dans le temps des Fêtes sauf... qu'à part les fériés (= partys), je n'ai qu'une vraie journée de congé dans le temps des Fêtes. (Le «temps» des Fêtes, assez ironique, non?)

Alors, autant me concentrer sur l'essentiel :


 Y en a-t-il d'autres dans mon club?

lundi 9 décembre 2013

Les appels de Newtown: les avez-vous écoutés?

Presqu'un an jour pour jour après la tragédie de Newtown, on a pu entendre (moi, j'ai changé de poste!) les appels passés au 911 depuis l'école le jour du drame.

Quand j'ai entendu, aux nouvelles, qu'on aurait "d'ici peu l'autorisation d'écouter les appels", j'ai été sonnée. Je ne m'attendais pas à ce genre de nouvelles en m'assoyant devant la télé avec mon repas (eh oui, je fais ça!). Je dois même avouer que ça m'a même un peu coupé l'appétit.

Je me suis aussi demandé dans quel monde on vit. A-t-on vraiment besoin d'entendre ça? D'entendre les appels à l'aide et en même temps les coups de feu qui ont atteint les enfants?
C'est quoi? On est rendu là dans notre voyeurisme?

Certains disaient que cacher ces enregistrements trahissaient la confiance envers les autorités; moi je me demande à qui ça sert vraiment? Je ne vois pas à quoi ça sert... (et Babble non plus!)

Quand j'ai entendu cette annonce à la télé, j'ai pensé, un moment, être dans un mauvais film. C'est quoi, désormais, on a toujours besoin de plus. Il nous ne faut pas juste connaître la nouvelle, il nous faut davantage. Plus de détails. Plus de faits réels. Plus de "crunchy". Avoir un pied dans cette horrible réalité. Y toucher presque sans se tremper pour vrai. Être fasciné par un flot de plus en plus morbides de détails.On ne veut pas juste le savoir, on veut le voir... ou l'entendre.

Ça me lève le coeur... 

On ne parle pas de regarder par les fenêtres sans rideaux quand on prend une marche le soir; là, il me semble que c'est trop. Beaucoup trop. Et on le demande dans un texte de l'Actualité: "Pourquoi écouter des appels de détresse où le son de chaque tir est aussi celui d'un coeur d'enfant qui s'arrête de battre?"

Vous les avez-vous écoutés?

vendredi 6 décembre 2013

Cher père Noël, tu n'as pas de temps à perdre...

...et moi non plus:

(source: Tumblr)

Sans blague, depuis quelques années, c'est quasiment aussi efficace chez nous. Les enfants se promènent sur les sites de Toys r Us, Renaud-Bray ou Archambault et impriment la photo de ce qu'ils ont choisi de demander au père Noël. Puis se mettent à l'écriture de la lettre, collent la photo et hop! à la poste.

Je passe immédiatement derrière, je commande le tout en deux clics et je reçois leurs cadeaux directement du pôle Nord (genre...) une semaine plus tard.

Sauf que cette année, ils savent tous que le père Noël n'a pas trop à voir dans la livraison des cadeaux demandés. Je pensais que cette information les découragerait de lui écrire et qu'ils ne joueraient pas le jeu... Eh bien au contraire!

Ils ont tout donné et n'ont jamais été aussi détaillé et convaincant dans leur lettre. Ils ont listé leurs bons coups de l'année et n'ont pas ménagé les compliments sur «les meilleurs parents du monde». Et bien sûr, ils ont même pris la peine de nous demander de réviser leurs lettres, «tsé, au cas où on aurait fait des fautes»... (Yeah, right! Et moi, je suis aussi nunuche que la Fée des Étoiles!)

L'avantage c'est qu'ils vont passer le mois de décembre les fesses serrées, redoublant de politesse et multipliant les services rendus parce que père Noël ou pas père Noël, tant que les cadeaux ne sont pas sous le sapin, tout peut arriver... héhéhé

Eeeeeeh que j'aime ça le mois de décembre!

mercredi 4 décembre 2013

La bonne nouvelle du jour!



Il y a des journées où on n'est pas super inspirées, d'autres où on se dit que nos histoires ne valent peut-être pas la peine d'être racontées... et il y a celles où on apprend que notre blogue est le meilleur blogue canadien, catégorie Famille, des MiB Awards. Et ça, ça fait plaisir!

Autant que les mots d'encouragement que vous nous glissez dans vos courriels (et qui nous font du bien) que les commentaires et les critiques que vous nous laissez (même si vous n'êtes pas d'accord avec nous, on aime provoquer des débats et vous entendre).

Notre projet de sous-sol, lancé sur un coup de tête avec une bouteille de rosée bien entamée et un niveau d'à-bouttisme maternel élevé, dure depuis presque 5 ans. Et à lire vos réponses sur le lâcher-prise pour 2014 (nous les publierons à la fin de l'année, elles sauront toutes vous inspirer), la perfection est encore une pression inutile qui pèse lourd sur les épaules de nombreuses mères. Tant qu'elle sera là, nous le serons aussi!


lundi 2 décembre 2013

Remède anticynisme

Avoir des enfants m'a appris une chose (enfin, 2 millions de choses, mais on va se concentrer sur une à la fois): redevenir une enfant. Et c'est la meilleure période de l'année pour en profiter.

Les décorations de Noël, les contes de Noël, la musique de Noël, les dessins animés de Noël, Ciné-Cadeau... eh que j'aime ça! Même que je crois que j'aime plus ça maintenant que quand j'étais moi-même une enfant.

Je suis cynique dans ma vie d'adulte mais quand je fais des activités avec mes enfants, tout ce cynisme disparait. Je me mets au même niveau d'émerveillement qu'eux et ça me fait un bien fou.

Je ne vois pas ça comme une souffrance de faire des choses «pas d'adultes». Je vois ça comme une chance inouïe de pouvoir me sortir de mon rôle sérieux d'adulte aussi souvent que je le peux.

Aller au défilé du père Noël (pour une 8e année consécutive samedi dernier) m'a autant réjouit que quand mes enfants avaient 2 ans. Même si aucun d'entre nous ne croit plus  «officiellement» au père Noël, on s'est amusé à se lancer des défis stupides (le premier qui voit la dinde, celui qui touche le plus de boules (défi favori de TriplePapa..., etc.), et on a passé un bon moment. Oui, j'aurais pu trouver ça cucul, car ça l'est quand même assez quand on regarde ça froidement, mais j'ai eu du fun tout le long et des papillons dans le ventre quand j'ai aperçu le père Noël (même si je sais que ce n'est pas le vrai!).

Jouer à Battleship, à Jour de paye et à Uno, n'importe quand! J'aime encore aller voir un film d'animation au cinéma (La Reine des Neiges, j'ai hâte!) et je me tape joyeusement les Twilight et autres films d'ados en série qui excitent les miens tout en sachant que ce ne sont pas des chefs-d'oeuvre et qu'on est loin du dernier film d'auteur iranien qui a remporté les honneurs quelque part et que tous mes collègues de travail ont vu à l'Ex-Centris.

Même quand on allait voir des pièces de théâtre pour enfants (un souvenir douloureux de Souris Bouquine me revient), je finissais par voir le bon côté des choses (oui, la médiocrité peut être hilarante!) plutôt que d'exiger un remboursement.

Ça m'amène à tous ceux qui me font une face d'enterrement quand je leur dis qu'on a trop hâte de retourner à Disney World. Ou qui ont trouvé que «c'était pas aussi le fun que je m'y attendais». Mettons les choses au clair, si trouves ça plate à Disney, c'est que tu veux trouver ça plate. Tu pars déjà fru. M'en fous que ce soit cher, juste du marketing, le temple de la surconsommation, de la propagande mercantile américaine et quoi encore! Quand j'arrive sur place, je mets mes oreilles de Minnie, je laisse ma réputation de côté et j'embarque à fond. Et mes enfants, aussi. Pas de face de blasé, pas de cynisme. Juste du gros gros fun. Si tu veux pas embarquer dans la game, vas-y juste pas! Je ne sens pas que je me fais avoir ni fourrer, car j'y vais en toute connaissance de cause et j'en profite à fond. Pourquoi y aller si c'est pour chialer? Mais pourquoi chialer à tout prix au lieu de se laisser aller et de voir ça avec des yeux d'enfants (sans la main sur le portefeuille et l'analyse socio-économique toute prête)?

Sans les enfants, je n'aurais sans doute pas eu la chance de me débarrasser de mon cynisme. J'aurais pris tout ça avec moins de légèreté. Merci... et vivement une bonne bordée de neige pour aller faire un gros bonhomme!

vendredi 29 novembre 2013

Le BlackFriday: faut être fou...


Aujourd'hui, c'est le Black Friday.

Le monde est fou. Complètement.

Regardez les vidéos compilés par Dominic Arpin de gens qui perdent complètement la tête pour mettre la main sur (genre!) un toaster en vente. De grands coups de porte-clés, des roulades par terre, se pousser, se donner des coups de poings, etc. Tout ça pour une bébelle? Et après, on dit à nos enfants de consommer intelligemment et de régler calmement leurs conflits.

Vous n'êtes pas convaincu de la folie du BlackFriday? Suivez le hashtag #walmartfights ou #BlackFriday  sur Twitter ou visitez le site www.balckfridaydeath qui compile les morts (!!) et les blessés de l'histoire du BlackFriday.

Déjà que la madame hystérique de la pub de Walmart me tombait sur les nerfs, je ne comprends pas pantoute cette effervescence de vouloir magasiner spécialement aujourd'hui. Au péril de ma vie, en plus...

Aujourd'hui 33 millions de consommateurs américains se garocheront dans les magasins pour profiter de pseudo-aubaines, faire la file, pester contre les stationnements inexistants, faire monter sa pression, devenir immanquablement à bout de nerfs après moins d'une heure et revenir à la maison bien fier d'avoir économisé quoi... 20$? 50$? Peut-être 100$. Franchement.

Vraiment... Ça donne envie de rester chez nous et magasiner à tout jamais sur le web (pourquoi pas directement  sur AirMilesShops pour accumuler des points et possiblement me gâter moi-même ensuite!). Je dois être trop paresseuse pour me faire subir cette folie du BlackFriday. On devrait partir le mouvement RelaxFriday où on magasine de chez soi, un café à la main (c'est presque décembre: avec du Baileys!) en se moquant de ceux qui s'infligent ce supplice.  Je ne sauverais pas 100$ (quoique!), mais je vais sauver mon état d'esprit.

Que pensez-vous du BlackFriday? Vous serez dans les magasins aujourd'hui?




mardi 26 novembre 2013

Les p'tites scratchs au coeur

Y’a des jours où je trouve que je suis la pire des mères. Et ces jours, il y a toujours beaucoup d’impatience et des phrases lancées en l’air qui entrent en ligne de compte.

Et une fois que c’est lancé, j’ai beau me mordre les lèvres. C’est dit. La petite scratch est faite.

« T’es donc ben maladroite! »

Ce weekend, j’ai lancé cette phrase aussi simple que directe à Lili qui venait d’échapper sa brosse à dents par terre pour la 2e fois dans le même 2 minutes. Deux mottes de dentifrice à ramasser. Deux rinçage de brosse à dents. Pas si compliqué, finalement.

Mais je n’ai pas pu m’empêcher de lui lancer ce commentaire plate. C’est sorti. Tout haut. Alors que j’aurais très bien pu me contenter d’y penser, tout bas.

Et j’ai vu dans ses yeux que ma remarque l'avait blessée. Pas une grande blessure ouverte, juste une petite égratignure. Mais qui fait mal pareil.

Elle a roulé son fauteuil jusqu’à sa chambre, a fermé la porte et ne voulait pas de mon aide pour la hisser sur le lit. Jusqu’à ce qu’elle se rende à l’évidence qu’elle avait besoin de moi pour la soulever. Et que j’aille m’excuser. Mais je trouve toujours que les excuses sont trop faciles. Et je n’en pense pas moins quand c’est à moi de les utiliser.

Avec cette petite phrase, j’ai effacé les rires qu’on avait eu dans la journée. Et je me suis senti la pire des mères. Celle qui scratche des cœurs pas mal plus souvent qu’elle le voudrait. Avec des phrases inutiles, une patience effritée et une boule qui reste dans la gorge pour le reste de la journée.

Et même si je connais ce sentiment de profonde déception qui me happe aussitôt la phrase prononcée, ça finit par se reproduire. Je lance des flèches. D’autres circonstances, même feeling de marde.

Je sais que ce ne sera pas la seule chose que mes enfants retiendront de moi. Ils me répètent si souvent que je suis la «meilleure mère du monde». Et ils semblent le croire véritablement. Reste que moi, des fois, je n'y crois pas.

dimanche 24 novembre 2013

Plein de cadeaux sous le sapin des (Z)

Ho! Ho! Ho! La tradition se poursuit. Les (Z) vous gâtent avant le temps pendant tout le mois de décembre. Un tirage par jour pour vous aider à tenir le coup durant ce mois pré-festivités, souvent grande source de stress.


Sous le sapin des (Z), il y a toutes sortes de cadeaux. Certains pour vous faire du bien, d'autres pour amuser vos petits, d'autres pour en profiter en famille. Bref, on veut simplement vous faire plaisir et vous offrir du bon temps. 

Cette année, on déballera nos cadeaux mercredi le 27 novembre. Vous pourrez voir tout ce qu'on vous a déniché pour vous. On pense que vous allez être contentes! Ensuite, du 1er au 24 décembre, on fera un tirage (parfois deux!) par jour. Bref, un plaisir avantageusement comparable au ti-chocolat du calendrier de l'Avent!

Pour participer à notre grand concours, rien de plus simple, vous nous envoyez un courriel dans lequel vous inscrivez vos coordonnées complètes (adresse et code postal) et vous répondez à notre question «spécial Noël 2013»:

Nommez une (ou plusieurs) chose sur laquelle vous nous promettez de lâcher prise en 2014

On attend vos réponses avant le 2 décembre 22h. Ne manquez pas le dévoilement des cadeaux le 27 novembre et le début des tirages le 1er décembre!

vendredi 22 novembre 2013

On ne se fera pas ch*** avec un poulet rôti

Tout a commencé avec l'achat de poulets entiers que j'ai fait congeler (bon, j'en ai oublié deux sur le bord de l'escalier en croyant que c'était mon chum qui allait les mettre au congélo et lui, pensait que c'était moi. Bref, six heures plus tard au moment de leurs découvertes, les deux poulets étaient bons pour les vidanges!) et mon histoire se termine par une formidable leçon de lâcher-prise.


Je vous la raconte.

Un dimanche après-midi, malgré que je devais travailler pour remettre à temps quelques contrats et malgré le fait que mon chum et les enfants essayaient de faire un GRAND ménage au sous-sol en vue des rénovations qui débutaient le lendemain, je décide de me lancer et de faire cuire deux poulets (pas ceux de l'escalier, mais ceux du congélo que j'avais sorti la veille!). J'avais mis "Faire cuire les poulets" dans ma to-do list. Donc, entre la fin de rédaction d'un article et de la recherche pour un autre, je lâche mon ordi pour aller couper des oignons et des bouts de céleri, saupoudrer mes poulets de fines herbes (après avoir gueulé sur l'état de fouillis total de mon plat d'épices!), vérifié si la pellicule de papier qui imbibe le jus de poulet était sous le poulet et mis les bêtes au four.  S'en est suivi évidemment de mille lavages de main; ça m'écoeure du poulet cru (et son jus!)! Mais bon, il faut ce qu'il faut. Je faisais cuire 2 poulets en me trouvant prévoyante. J'allais avoir un souper et au moins quelques lunchs pour le début de la semaine. Je me trouvais prévoyante et organisée pour une fois malgré tout ce que j'avais en tête et ce que je devais faire cette journée-là.

Puis, vers 18h, les yeux petits parce que j'avais passé ma journée devant l'écran de mon ordi, la tête grosse comme ça parce que je n'avais pas arrêté et brûlée tout en sachant qu'il me restait une heure ou deux à travailler encore, je sors le poulet du four. Yé! Manger, enfin! En piquant un bout de cuisse, c'est là que je l'ai aperçu. Quoi? Un espèce de truc comme du papier bruni par le four... Nooon? Eh oui! C'était la pellicule de papier gonflé par la cuisson et rempli de jus de poulet (erk!). Quand je l'ai touchée du bout de la fourchette, elle a explosé comme un mini volcan. Ouache! Vous dire comment ça m'a écoeurée. 

J'étais là devant mes deux maudits poulets rôtis mais pas mangeables parce que le boucher de l'épicerie avait mis la pellicule DANS le poulet (moi, je ne mets pas mes mains-là!) et non en-dessous comme d'habitude et que je l'avais pas vue. J'avais perdu du temps dans ma journée déjà over-booké pour préparer un souper que j'allais devoir jeter.

Bref, mes poulets avaient été de trop, toujours, dans cette journée-là. Je m'étais imaginé que c'était une bonne idée de les faire et de rajouter ça dans ma to-do list. Mais c'était de trop. Je ne le voyais pas, mais c'était pourtant ça. Devant mes poulets, j'ai comme réalisé un paquet de choses (qui n'avaient pas du tout rapport avec le poulet!): on s'obliges-tu des fois à faire des trucs vraiment banals pour des raisons nulles. On s'en mets-tu de la pression soi-même pour un truc qui ne vaut pas la peine? On se force, on déploie de l'énergie (trop) pour des choses pas vraiment importantes. 

Mon chum est parti à l'épicerie et est revenu avec deux poulets rôtis. 12 minutes que ça lui a pris. 12 minutes. 12. J'en ai pris pas mal plus pour faire mes poulets (penser à les sortir du congélo, vérifier l'état de leur décongélation, préparer la rôtissoire, assaisonner les bêtes, vérifier la cuisson, laver la vaisselle, etc.). Je ne l'avais pas ce temps-là, mais j'ai "cru" que je l'avais.

Je n'en ferai plus de poulet. Comme je ne ferai plus un paquet de trucs dans ma vie. Des trucs que franchement je peux me passer sans problème ou que je peux couper court autrement. Et ça vaudra autant pour une invitation à un party auquel je n'ai pas vraiment envie d'aller, une incitation à faire du bénévolat quand j'ai pas le temps, la non-nécessité de plier nos draps propres avant de le sacrer dans un tiroir, etc. Il y a plein de trucs qui ne méritent pas de se faire ch*** avec. Mais on l'oublie. Trop souvent. Ce soir-là, la leçon je l'ai reçue en plein visage. C'est fini, j'arrête de m'imposer des trucs niaiseux, des attitudes qui bouffent mon énergie, des fausses obligations, etc.  Et ce grâce à mes deux poulets rôtis ratés.

Vous, c'est quoi? Avec quoi n'avez-vous plus envie de vous faire ch***?

mercredi 20 novembre 2013

Merci! Merci!


Les (Z) sont parmi les 10 finalistes des blogues canadiens les plus populaires dans la catégorie « Famille » au concours  MiB Awards de madeinblog




On se retrouve là avec trois autres blogues québécois: Mamanbooh!, Un gars, un père et Wooloo




Mais, on est surtout là grâce à vous, lectrices et (Z)amies. Alors merci! Doublement merci! 



À suivre: l'annonce des gagnants aura lieu le 2 décembre prochain.

Être mère, la plus importante job au monde?

La maternité est de plus en plus magnifiée, glorifiée, mise sur un piédestal. Alors que nos arrières-grands-mères se tuaient à l'ouvrage avec une tralée d'enfants à leurs trousses sans se poser de questions, de nos jours, moins on en a et plus on fusionne avec sa progéniture. Selon Parents magazine, 92% des lecteurs sondés (en majorité des femmes, j'imagine) trouvent qu'être mère est la plus importante job au monde.

Ce ne serait pas trop s'auto-attribuer de l'importance, ça? Ce ne serait pas une façon de se rendre croire indispensable?

D'abord, l'enfant a un père qui, à mon sens devait faire équipe à part égale à titre de parent. Éventuellement, après les deux premières années de vie d'un enfant, le père et la mère devrait être interchangeable et répondre tout aussi adéquatement aux besoins de l'enfant. Avec des forces et ses faiblesses, bien sûr. Mais le père devrait tout autant pouvoir se débrouiller que la mère avec ''la chair de sa chair''.

Ensuite, c'est minimiser l'importance de tous ceux qui interviennent auprès de l'enfant. L'entourage affectif (grands-parents, etc.) mais aussi les éducatrices, les professeurs, etc. qui ont un rôle primordial à jouer dans le développement de l'enfant.

Ça commence à faire une grosse équipe avec qui partager les honneurs finalement...

Combien de fois vous êtes-vous dit que personne ne ''saurait comment garder votre enfant''? Ils s'en sont bien sortis, finalement. Combien de fois avez-vous cru que votre enfant était triste de partir à l'école sans vous? Il est revenu avec le sourire et plein de choses à raconter chaque fois.

Oui, être mère est un rôle de premier plan. Mais ça reste un rôle... et il n'a peut-être pas autant d'importance aux yeux de nos enfants qu'on pourrait voudrait le croire.

lundi 18 novembre 2013

Des excuses imparfaites qu'on adore

Tiens, tiens... Pourquoi ne pas commencer la journée par des trucs qui font sourire? Ça fait du bien (Surtout en novembre. En novembre gris. En novembre gris et pluvieux. Bref, vous saisissez!!)

La semaine passée, j'ai vu sur Facebook les nouveaux mots d'excuse des parents provenant d'un article de Marianne. Des parents français (faut-il le noter!) qui écrivent aux professeurs de leurs enfants.

Excellent.

Il y en a des absolument charmantes et surtout des totalement imparfaites. Parmi mes meilleures - celles que j'aurais aimé avoir écrites:

William n’est pas venu à l’école hier parce qu’il a fait grève. Chacun son tour. (Et vlan!)


 Madame,
Je m'excuse pour le retard a Tatiana parce que hier matin avec les gosses qui gueulaient et le chien qui dégueulait, c'était carrément le bordel a la maison.

(La vérité toute crue! Pas de fausses excuses: chapeau!)

Madame,
Si on brossait au savon de Marseille la bouche de tous ceux qui disent des gros mots et insultent ma fille, ça sentirait bon dans votre classe ! Merci de m'avoir lu et au revoir. 


Madame,
J'ai le regret de vous informer que vous n'êtes plus la seule pédagogue de la classe, et que vous êtes moins efficace pour transmettre votre savoir qu'un de vos élèves, à savoir Jules Durand. Depuis le début de l'année, grâce à ce camarade aimable et prévenant, mon fils a en effet bien enrichi son vocabulaire en termes de grossièretés. Les meilleures choses ayant une fin, j'aimerais que vous mettiez un terme à la vocation professorale de ce triste individu. Avec tous mes remerciements. 


Madame,
Vous voulez que j'achète la photo de classe de ma fille ? Non mais vous avez vu la tête des autres ? Alors c'est non merci ! Cordialement.  


Madame,
Franchement que Yannick est D en musique on sans fout. Il sera jamais un Picasso et alors ? 
(On comprend l'idée,  encore faut-il savoir de quoi et de qui on parle...)

Avouez qu'il y en a d'excellentes. Et dire qu'il y a un livre qui en compile plein d'autres. Je le mets sur ma liste de cadeaux.

mercredi 13 novembre 2013

Pratiquez-vous l'éducation inversée?

Je ne sais pas si c'est l'âge de mes enfants ou l'arrivée certaine et imminente de l'adolescence, mais je pratique de plus en plus l'éducation inversée (C'est mon terme inventé! Ne cherchez pas sa réelle signification!).

Vous ne savez pas ce que c'est... Et bien voilà! Quand je vois d'autres enfants que les miens faire des niaiseries ou des trucs que je ne tolèrerais pas, j'en profite pour passer le message à mes enfants. Pas juste «passer le message»: souligner le message. À gros trait. Avec un marqueur fluo.

Dernièrement, on en a vu des pas pires dans la rue chez nous. Bon, il y a le classique «Je fais du skate en plein milieu de la rue question de ne laisser aucune voiture passer de chaque côté AVEC des écouteurs sur la tête».

Il y a aussi le groupe de copines qui s'assoit sur le trottoir, les jambes bien étendues dans la rue, et qui choisissent comme «spot» le coin d'une rue et possiblement même cachée par une voiture stationnée. Comme conducteur, j'ai toujours la frousse quand je les vois !

Mais l'exemple suprême: on a vu des ados se diriger vers leur coin d'autobus et qui crachait systématiquement sur toutes les poignées des poubelles alignées au bord du chemin en ce jour des vidanges. En riant, bien sûr! Hahah! Quelqu'un va se mettre la main dessus! Je ne sais pas comment je peux trouver ça épais. Cependant, j'en ai profité pour appliquer le seul principe de l'éducation inversée qui tient en un seul mot: JAMAIS.

Je veux simplement ne JAMAIS les pogner en train de faire ça. J'aimerais vraiment qu'ils ne pensent JAMAIS à le faire eux-mêmes. Ou que JAMAIS ils ne suivraient leur petite gang dans ce genre de niaiseries.

Et vous, quels sont les trucs que vous avez vu et pour lesquels vous vous êtes dit «Je ne veux jamais pogner mes enfants en train de faire ça!»



lundi 11 novembre 2013

Une famille pour Noël

C'est bientôt Noël -du moins ça l'est déjà à l'épicerie et dans tout bon magasin qui veut profiter de la manne festive- et une belle histoire, ça fait toujours du bien.

Peut-être avez-vous entendu parler de Davion Only. Cet ado de 15 ans, né en prison d'une mère toxicomane et qui a passé sa vie à l'orphelinat, s'est retrouvé dans les médias après avoir fait une déchirante demande d'adoption un dimanche à l'église.




Déterminé à trouver une famille après la décès de sa mère biologique, qui n'avait jamais pris soin de lui, le jeune homme a contacté le journal de Tampa Bay qui l'a suivi à l'église et qui a publié son histoire. La nouvelle est devenue virale en quelques heures, avec plus de 20 000 partages sur Facebook et Twitter. Son plaidoyer a touché le coeur de millions de personnes à travers le monde, si bien que 10 000 personnes se sont manifestées pour l'adopter. De ce nombre, 100 propositions sérieuses ont été retenues et, ce nombre sera réduit à 10 d'ici la fin du mois.

Alors qu'il y a à peine un mois, le jeune homme était désespéré de trouver une famille adoptive, il pourra choisir parmi 10 familles celle qu'il intégrera fort probablement d'ici Noël, réalisant ainsi son plus grand souhait. Le jeune homme a fait le tour des talk-shows américains, suscitant une visibilité sans précédent aux 10 000 enfants à la recherche de parents aux États-Unis. À Barbara Walters qui lui demandait de décrire sa famille idéale, il a répondu: ''n'importe quelle famille qui voudra m'aimer''.

Une histoire comme celle-là me réconcilie avec le genre humain, surtout quand d'autres histoires, aux antipodes de la bonté, parviennent jusqu'à nous.

Rappelez-vous cette mère américaine qui, en 2010, avait remis dans un avion pour Moscou le garçon russe alors âgé de 7 ans qu'elle avait adopté, accompagné d'une lettre indiquant, sans émotion, qu'elle ne souhaitait plus être sa mère adoptive. Le paquet ne lui convenait plus alors elle retournait à l'expéditeur, ni plus ni moins. Elle a finalement dû verser 150 000$ pour soutenir l'enfant qu'elle avait officiellement adopté... et rejeté.