lundi 30 novembre 2015

Sortons donc de la maison!

«On est donc bien à la maison!» Je dis cette phrase tellement souvent que je me tape moi-même parfois sur les nerfs. C'est un constat fréquent le soir en rentrant du boulot, le dimanche en fin d'après-midi quand on ouvre (à l'avance) la bouteille de vin qui accompagnera le souper ou le vendredi quand je travaille de la maison et que je n'ai qu'à fermer mon ordi à 16h pour que commence le weekend.

Mais ce n'est pas tout à fait vrai... On est donc bien à la maison mais on est encore mieux ailleurs. La maison a beau être réconfortante, elle nous détourne de nous-mêmes. On a des préoccupations, des tâches, du travail pas tout à fait fini, du désordre ambiant, beaucoup trop de choses et de possibilités pour capter notre attention. On ne peut pas faire un vrai reset à la maison. Il y aura toujours un appel téléphonique, un souci, du linge à plier, du lait qui manque, un ami qui veut venir jouer à la maison.

Pour se connecter totalement en famille, il n'y a rien comme être ailleurs ensemble. Que ce soit une escapade d'une journée, une nuit à l'hôtel, une semaine à la plage ou un voyage de plus longue haleine. Être seuls ensemble n'a aucun autre égal. Et le «seul» compte pour beaucoup dans l'équation. Seuls sans tout ce qui gravite autour du clan (exit les beaux-parents, la soeur et sa tribu, etc.).

Dans la maison, on s'éparpille, chacun de son côté, on a mille choses à faire, de la visite, on est pressés, demain il y a l'école, le boulot, des rendez-vous chez le dentiste/coiffeur/au garage.

Hors de la maison, on s'apaise de la routine qui gruge bien des familles (car c'est un combat de tous les instants que la tenir à l'écart juste ce qu'il faut pour que ça tourne rondement sans tomber sur le pilote automatique).

C'est aussi ce que ça provoque de partir ailleurs ensemble: sortir de notre zone de confort, compter les uns sur les autres en ayant moins de choses pour nous distraire, revenir vers le centre au lieu de partir chacun de son côté, renouer les liens qui s'affaiblissent à force d'être dans la course et le brouhaha, faire le plein de souvenirs que le clan (juste le clan) partagera.

Pour toutes ces raisons, je me reprends: «On est donc bien quand on n'est pas à la maison!»

mercredi 25 novembre 2015

«Tu as du temps, il suffit de le prendre»

C'est nouvelle phrase-clé. Celle qui tourne en boucle dans ma tête depuis quelques semaines.

J'émerge d'un rush/stress qui a duré quelques mois au travail et je me suis retrouvée devant toutes ces choses à faire que j'avais reporté, faute de temps/d'énergie/d'envie.

Sauf que...

1. Si je me lance dans toutes ces choses à faire, je reste dans mon état de rush/stress (qui a été bien assez long, merci!)

2. J'aurai l'impression de manquer de temps.

Car c'est une impression. Du temps, on en a tous, il suffit de s'en créer... ou seulement de le prendre quand il passe.

Et ça passe nécessairement par un grand ménage des listes de choses à faire qui s'allongent souvent beaucoup trop. Avec mes nouveaux ados, ma solution s'impose d'elle-même: je délègue. Tout ce qu'ils peuvent faire à trois, on ne les fait plus, nous, les parents (ou en de rares occasions, mettons). Ça inclut: le lavage (et le pliage) des vêtements, le remplissage/vidage du lave-vaiselle, le nettoyage de la table, le rangement du vestiaire. Fini pour nous. Check!

Bien sûr il faut donner un cours 101 (puis faire un rappel du cours 101), puis accepter que ce ne soit pas fait un moment ni de la manière qu'on le ferait soi-même mais pour gagner du temps, la phrase «on n'est jamais si bien servi que par soi-même» ne s'applique pas (faut arrêter de croire ça, c'est juste pour nous mettre de la pression cette phrase-là!). Une fois qu'on a accepté ça, on peut commencer à accumuler de précieuses heures dans sa banque de temps.

Ensuite, avec les tâches qu'il reste un choix s'impose: version longue ou version courte? Dans mon échelle des priorités (et du bonheur) du jour, quelle version je choisis? Où est-ce que je peux tourner les coins ronds?

Le ménage vient toujours en version courte (et la femme de ménage s'occupe de la version longue - un choix que nous avons budgété tant il était nécessaire à notre survie). Les courses? Version longue seulement si un petit plaisir s'y cache (dans mon cas, ça veut dire aller fouiner chez Winners!), sinon on ne niaise pas avec ça et on y va en passant ou sur l'heure du lunch. Ou on achète sur Internet (joie ultime!).

Les repas: on coupe dans la préparation quelques fois par semaine en commandant des plats cuisinés (Jean Bouffe nous permet de respirer en rentrant du bureau -ou de rester plus tard au travail sans bousculer tout l'ordre familial- 1-2 soirs par semaine). Pas de préparation, peu de vaisselle, c'est fou le temps qu'on gagne en soirée! (On a même parfois le temps de... jouer à des jeux de société!! Un mardi!) Sinon, on essaie toujours de privilégier la version longue car c'est le moment de la journée où on se retrouve tous les cinq et on jase... jusqu'à ce que le temps nous rattrape.

La télé, version courte: je me tanne généralement d'une série après la première saison! Facebook: j'y suis pas alors la version ne peut pas être plus courte que ça!

Bref, il suffit de choisir. Ses priorités, ses coins ronds, ses solutions. Faites l'exercice! Un petit 10 minutes bien investi!

(Et qu'est-ce que je fais de tout ce temps gagné? Rien, si possible. Et c'est le plus grand luxe qui soit.)


lundi 16 novembre 2015

Manger, c'est tellement out!

La fille d'une amie me disait que la nouvelle lubie à l'école ces temps-ci, chez les filles de 6e année était de... ne pas manger leur lunch!

Hein?

Eh oui, il parait que les jeunes filles picossent quelques bouchées dans les plats glissés dans leur boîte à lunch, mais ne mangent presque rien. Par choix. Par habitude. Par imitation.

Problématique, aussi. Inquiétant, tout autant.

Malgré qu'elles mangent peu, ses amies salivent devant ses plats. Ou peut-être salivent-elles devant son appétit? Elles aimeraient «aimer» manger elle-aussi. Mais elle n'y arrivent pas. En 6e année.  Elles ont faim, mais suivent une mode assez idiote lancée par on-ne-sait-trop-quoi. Les diktats de la beauté et de la minceur? Peut-être. Mais aussi par la perte du plaisir au profit de la raison et des conventions.

Manger ne devrait pas être un problème. Ni une mode. Et en plus, on devrait aimer manger. Ce n'est pas qu'un acte nécessaire, c'est un réel plaisir.

«Mange ton lunch!» qu'elle leur dit. «Ouin, mais le tien a l'air meilleur!». Et ça reste ainsi. Et les petites se plaignent d'avoir faim tout en continuant de ne manger comme des oiseaux.

C'est d'une tristesse sans nom. C'est inquiétant. C'est troublant.

Et c'est difficile aussi de l'expliquer à nos enfants tout en sachant qu'ils ne sont pas à l'abri non plus.

Et dire qu'on s'inquiétait quand ils chignaient devant de la purée de courge? On était loin de se douter que manger pouvait devenir si complexe. Des fois, la réalité nous bouleverse.


vendredi 13 novembre 2015

Journée de la gentillesse... envers nous-même!


Passez le mot!
Ajouter une légende
Aujourd’hui, c’est la journée de la gentillesse et partout, on va vous dire de poser un geste gentil, de trop?). Alors, pourquoi ne pas plutôt déclarer que le 13 novembre est la journée de la gentillesse envers vous!

Vous avez peur que cette forme de gentillesse puisse être confondue avec un élan d’égoïsme… Ouin pis? Avouez que vous ne les aurez pas volées ces petites attentions que vous vous offrirez! Quand est-ce êtes-vous vraiment gentil avec vous? Quand vous êtes-vous autofélicitée pour un truc au lieu de vous autocritiquer sévèrement? Pourtant, vous êtes les premières à encourager/aider/supporter/remonter le moral/recrinquer/donner un coup de main aux autres, mais vous??


Alors, c’est le temps d’être vraiment gentil avec vous. Aujourd’hui, laissez tomber la gentillesse forcée (parce que ça va être un vrai festival de qui va être le plus gentil avec les autres et le montrera aux plus de gens possibles!) et occupez-vous de vous. Parce qu’un moment donné, faut pas s’oublier au profit des autres. Et ça ne veut pas dire qu’on s’en crisse des autres, mais ils n’ont pas à être le centre de toutes nos actions. Et ça ne veut pas dire qu’on est égoïste (ben, un peu, et vous savez quoi? On l’assume!!), mais qu’on est assez conscientes pour ne pas « attendre » la gentillesse des autres et qu’on est capable de se faire plaisir aussi.


Aujourd’hui, on vous souhaite tout plein de gentillesse comme vous acheter quelque chose que vous aimez et ne pas le partager avec personne, déclarer que le weekend commence à 15 h (ou midi) si vous le pouvez, sortir dîner au resto (et jeter votre lunch!), vous offrir une manucure au retour au boulot, aller chercher un café extra crème fouettée (sans une once de culpabilité!), être inflexible sur le choix du film ce soir, ouvrir une excellente bouteille pour accompagner la pizza congelée glissée au four, vous féliciter pour vos bons coups, etc.

Par quoi allez-vous commencer?


faire une bonne action, d’être encore plus poli, d’offrir votre aide, de cocher J’aime Apprécier sur les posts de tout un chacun sur Facebook pour exprimer votre solidarité, de faire des cadeaux surprises à vos collègues, de sourire non-stop du matin jusqu’au soir, etc. Mais ça, vous le faites déjà (

5 raisons d’arrêter d’être gentille

Partagez!
Parce que vous acceptez tout et ne refusez jamais rien, vous finissez par en avoir plein les bras (et l’agenda)! Conséquemment, vous risquez de vous brûler. Soyez prudente, cessez d’être tout le temps gentille avec les autres parce que…
1. Vous paraissez naïve
Vous pensez que tout le monde louange dans votre dos votre si impressionnante gentillesse, votre grand cœur, votre bonté et votre dévouement? Sachez que vous dégagez plutôt l’image d’une personne qui manque outrageusement de colonne vertébrale pour ainsi dire oui à toutes les demandes.

2. Vous n’avez plus de temps pour vous
Quand avez-vous réalisé une activité qui ne vous était pas imposée? Quand avez-vous réalisé une activité sans la prendre en photo et la mettre sur les médias sociaux dans l’espoir de récolter le plus de « Apprécier » et vous attirer des éloges? Quand avez-vous eu pour la dernière fois du temps libre pour faire ce qui vous plaisait? Et si vous étiez en train de vous oublier de peur de déplaire aux autres?

3. Vous êtes incapable de dire « Non »

Dire « non » aux autres, c’est se dire « oui » à soi-même! Alors, affirmez-vous! Si vous n’avez aucune envie de plier à une demande d’un proche, dites-le tout simplement. Non seulement vous avez le droit de refuser, mais vous n’avez pas à vous sentir obligée de vous justifier. Et si ça se produit, demandez-vous pour qui vous vous justifiez… pour l’autre ou pour vous-même?

4. Plaire… à qui? Pourquoi?

Pourquoi toutes ces gentillesses? Pour combler une vocation de Mère Teresa au grand cœur ou parce que vous voulez que les autres admirent votre dévotion? Accomplissez d’abord les choses pour vous-même afin de pouvoir être fière de vous; ça devrait vous suffire. Autrement, vous vivez que si vous existez dans le regard des autres.

5. Qui êtes-vous?
En multipliant les gentillesses pour tout le monde autour de vous, vous constatez que vous connaissez bien leurs goûts, leurs intérêts, leurs péchés mignons, etc. Mais, vous… vous connaissez-vous? Si vous n’arrivez pas à nommer ce qui vous fait plaisir (ou pire, si vous dites « Moi, je n’ai besoin de rien! Je suis parfaitement heureuse comme je suis! »), c’est qu’il y a un problème! Vous devez être gentille envers vous autant que vous l’êtes pour les autres. Aussi souvent.



mercredi 11 novembre 2015

Toutes ces choses qui ont si (peu) changé...

«Ah non! C'est plus de même qu'on fait ça...»

«C'était peut-être comme ça il y a 10 ans, mais...»

À quoi est-ce que je fais référence? Aux conséquences du réchauffement climatique? À l'évolution du dépistage génétique?

Ben non! À ce qu'on fait depuis 2000 ans mais qui, semble-t-il, a beaucoup changé depuis quelques années: nourrir un bébé, l'endormir, le laver, jouer avec lui. C'est fou comme ça a «changé» en si peu de temps. Tellement que j'entends parfois des mères dire: «j'ai fait ça avec mon premier mais on ne fait plus ça maintenant». Et c'est là que je sursaute. Tu l'as fait avec ton premier. Ça a marché. Il n'a pas de séquelles? Mais alors pourquoi ça ne s'appliquerait pas au deuxième?

«Parce que ce n'est plus de même qu'on doit faire ça.»

«Oui mais des chercheurs ont trouvé que...» (sur un échantillon de 657 enfants, oui!)

Les chercheurs cherchent, c'est dans leur définition de tâches. Un parent s'occupe de son enfant, c'est dans la sienne. Être parent n'a pas si changé en 10 ans (être un enfant non plus!). Les parents sont toujours confrontés aux mêmes problèmes: l'enfant ne dort pas; il fait des crises; il perce des dents; il régurgite son lait; il a des coliques. Et les enfants sont toujours autant des enfants: ils grimpent partout; ils ne veulent pas partager; ils n'aiment pas les légumes; ils ne veulent pas ranger leurs jouets (ok, j'ai réduit ça au plus simple). Comment une solution qu'on a trouvé efficace par le passé ne peut pas s'appliquer 10 ans plus tard juste parce que «ce n'est plus ça qu'il faut faire»? Entretemps, le parent est-il devenu stupide? A-t-il à ce point «scrappé» son premier enfant?

Au-delà des connaissances, il y a l'instinct (ce qu'on a perdu à force d'écouter les autres au lieu de soi-même). Mais difficile de faire confiance à son instinct quand on se faire constamment dire qu'on a tout faux. Pire: que ce qu'on croyait valable ne fait désormais plus de sens. Y'a de quoi y perdre ses repères. Et avec les études et les informations qui se contredisent, avec les trucs et les recommandations qui changent sans cesse, y'a de quoi perdre toute confiance en soi.

Ce qu'il reste? Les essais... et les erreurs (oui, c'est autorisé les erreurs)! C'est encore la meilleure façon de trouver ce qui nous convient à nous. Et ce n'est pas nécessairement ce qui est recommandé... De toute façon, ça ne le sera plus dans 5 ans!

lundi 9 novembre 2015

Courrier des angoissées: le maudit gros bonheur


mercredi 4 novembre 2015

7 trucs pour réduire le stress au travail

On ne sauve pas le monde tous les jours (on n'est pas tous ambulancier ou urgentologue!) alors on arrête de s’en faire si la journée se passe un peu tout croche. Il y en aura d’autres pour se reprendre... et un verre de vin pour effacer tout ça le soir. Voici des trucs pour que la journée ne se passe pas trop mal.

Une plante bouc émissaire
On ne rentrera plus à la maison à boutte avec les soucis du bureau plein la tête. On se dote d'une plante bouc-émissaire sur qui on déverse ses frustrations quotidiennes pour ne pas les ramener à la maison le soir. Une plante avec des feuilles molles mais résistantes (et pas piquantes), qu'on peut snaper solide au besoin. Appelons-la Marcel (ou Huguette).

Piger ses tâches
On a une looooongue liste de choses à faire sans ordre précis? On les inscrit sur des bouts de papier et on les pige au fur et à mesure. C’est plus ludique que la longue liste de choses à faire qui nous décourage pour la journée. On a l'impression de gagner un tirage! (genre ;-)

S’offrir des douceurs
LE meilleur café près du bureau (pour les matins difficiles!), LA meilleure poutine (pour les journées où tout va mal!) et LA meilleure soupe thaï (pour les journées archifroides!). Ça aide vraiment... Et on remet le lunch plate au lendemain (ça se congèle un lunch!)

Des écouteurs
On se fait des playlists pour s’énergiser, pour se mettre de bonne humeur et on écoute de la musique en travaillant. C’est vivifiant ou apaisant, selon le besoin. Et, comme par magie, on n'entend plus les commentaires plates ni le mémèrage des collègues.


Un cahier d'idées
Quand on compile toutes nos idées, nos flashs et nos listes dans un seul petit cahier, on évite de s'éparpiller et surtout de toujours chercher où on les a notés! Tout y est! On trimballe partout ce petit cahier pour ne jamais se retrouver dépourvue. On ne perd plus rien, ni nos idées ni notre temps. Aussi, si un agenda gère notre temps, un cahier à idées gère notre bonheur, nos envies et nos rêves.


Un espace de travail qui nous rend de bonne humeur
On court avant de partir au bureau et on est à boutte avant même d'avoir franchi la porte. Il faut pouvoir changer d'humeur en arrivant au bureau. On affiche des photos qui nous font rêver. (On n'est pas obligé de regarder la face de nos enfants toute la journée, ça ne nous changera pas les idées après une nuit blanche à bercer bébé!) Et on s'organise pour sourire en rentrant au bureau (quitte à flancher plus tard, mais pour ça, voir les autres trucs!).




Socialisation secrète
Vous avez besoin de ventiler, mais n'avez pas envie de vous retrouver à placoter avec l'insignifiante du bureau? Adoptez un code secret avec vos collègues préférés pour pouvoir éclipser à quelques minutes d'intervalle et vous retrouver au café du coin.
 

lundi 2 novembre 2015

La fin (tant attendue) du bricolage

En revenant de l'école vendredi, Momo m'a fait une grande peur (ça tombait bien en cette veille d'Halloween!) en m'annonçant ses devoirs du weekend.

Ma réaction (ajoutez ici ma face d'épouvante): Quoi?!?!? Tu dois faire un bricolage?!

Momo: Non, je dois faire une affiche sur Pic Collage! C'est une application!

Aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! (fioooooooooooouuuuuuuuuu!)

Je ne pouvais pas croire qu'au secondaire, il fallait encore sortir ciseaux, papier de construction, gogosses inutiles achetées au Dollarama et gun à colle chaude (que je n'ai toujours pas!) pour faire un projet dans une autre matière que les arts plastiques (qui finirait sa vie inutile dans le bac de recyclage...).

Fiou! On est arrivés dans le monde moderne et ça se fait sur une tablette (tsé, dans la vie, ça sera quantitativement plus utilisé par un future adulte que des pompons poilus, des cure-pipes et des bâtons de popsicles colorés!).

Après 7 ans au primaire à ramasser des trucs recyclés pour en faire des maisons de rêve ou un quelconque projet de sciences et à trouver des moyens de rendre ça présentable (et faire tenir tout ça ensemble sans gun à colle chaude), nous sommes enfin rendus à ce moment de la vie où l'on peut vider l'armoire à bricolage (tiens, un beau bac de recyclage bien plein!). Adieu les paquets de lettres autocollantes dans lesquels il ne reste que des K et des W! Ciao les tubes de colle avec des brillants qui donnent toujours un résultat atroce! Adios les fonds de restes de blocs de papier de construction (avec les mal-aimées feuilles beiges et brunes)!

Avis à toutes celles (et ceux, ils sont sûrement plus nombreux) qui partagent mon aversion pour le gogossage bricolage: tenez bon, ceci à une fin (yé!).