mercredi 31 octobre 2012

On vous souhaite

une terrible joyeuse Halloween!

On vous souhaite surtout qu’elle ne soit pas «santé» (une Halloween santé, c'est quoi? C'est comme Noël sans cadeaux?), loin du fantôme de Sandy (Il semble vouloir faire moyennement beau ici! Chez vous?), avec un déluge de bonbons (Demain sera un autre jour et la brosse à dents existera encore!) et sans mauvaise surprise (comme celle-ci).

Et si vous avez tellement misé sur le fait que Frankenstorm vous évite de passer l'Halloween (ben quoi, ça peut arriver!) et que vous n'avez pas acheté de costumes finalement, voici des idées de dernière minute.... ou la création de masque avec nos célèbres sacs en papier.


 Amusez-vous!

mardi 30 octobre 2012

L'écoute sélective, version enfant

Hier, au retour de l'école, la télé est ouverte pour suivre l'évolution de l'ouragan Sandy. TriplePapa veut expliquer ça aux enfants. Moi, je veux juste faire le souper et clencher les devoirs mais bon... Momo vient de faire un exposé oral ce jour-là sur les ouragans justement, le timing est bon (même si désormais, elle sait absolument tout sur le sujet... ben oui!).

Mais voilà que les trois enfants se mettent à commenter les images à grands coups de n'importe quoi. Lili est sûre qu'elle va mourir: «Mon fauteuil roulant va pogner dans le vent et je vais me mettre à rouler toute seule et paf, je fais me faire écraser par une voiture!»

Et là, c'est la cacophonie, tout le monde y va de son truc de survie. Rassurez-vous, selon leurs calculs, on pourra tenir 2 jours juste avec nos bonbons d'Halloween! (fiou!)

Je n'entends plus la télé jusqu'à ce qu'un silence se fasse et là: «Les écoles sont fermées! Mamaaaan, le monsieur vient de dire que les écoles sont fermées!»

Les high-five pleuvent déjà dans le salon. C'est le délire! Jusqu'à ce que j'empoigne la manette illico, recule l'image et remette l'extrait, que le silence se fasse et qu'on entendu tous le monsieur commencer sa phrase par «à New York».

Oonnnnhhh!À travers le bruit ambiant, c'est quand même fort que les quatre mots qu'ils aient réussi à capter soient «les écoles sont fermées» Mais ce qui est encore plus fort... c'est ma manette! 1-0 pour moi!

lundi 29 octobre 2012

Nos virées du week-end en photos

Qu'est-ce qu'on a fait ce week-end? Entre un spectacle de chorale, une séance de magasinage et un baptême, on a passé notre samedi et notre dimanche matin chez vous! (en fait, chez Catherine et chez Hélène, nos deux gagnantes du concours Bonheur & Délices) et on a eu beaucoup de plaisir! La prochaine fois, on va chez vous?

Samedi matin: c'est un départ! Mais jamais sans café! (et merci GoogleMap!)



Parce que Saint-Lucien, c'est loin... surtout quand il y a tout un brouillard! 

Ouf! On y est! (et ça se dégage!)

Nadine à l'oeuvre dans la cuisine de Catherine avec les sushis au Nutella!


Et le résultat...
 

  Nancy prépare les pains dorés au Nutella avec une touche de yogourt à l'orange

Bon appétit! 

Que serait un déjeuner sans mimosa avec les (Z)? Il nous faut des buuuulles!

Tchinn Catherine! 


Le samedi soir, les (Z) font des brochettes de fruits... 

... et du pain doré! 




Le déjeuner du dimanche est prêt chez Hélène!

Les coupes de pain doré au Nutella de Nancy

Les filles d'Hélène nous préparent des pizzas au Nutella

Un déjeuner du dimanche chez Hélène!


Si les sushis et les coupes de pain doré au Nutella vous ont donné l'eau à la bouche, n'hésitez pas à vous sucrer le bec et cliquez pour obtenir les recettes (et d'autres encore!).

À la prochaine!

vendredi 26 octobre 2012

Les bébés ne sont pas idiots (les parents, oui, parfois!)

Avez-vous déjà entendu un parent dire devant une gaffe de leurs enfants «Ahhh c'pas grave! C'est un bébé! Il ne sait pas ce qu'il fait! Il ne comprend pas».

Vous réagissez comment?

On dirait que je ne peux pas m'empêcher d'entendre un petit sous-entendu de «Il n'est pas ENCORE intelligent!».

Bien sûr qu'il comprend! Et surtout, il apprend.

Ok, ok, on ne parle pas d'un bébé d'un mois. Mais disons un bébé de 10 mois qui garoche sa bouffe par terre pour tester/attirer l'attention/passer sa colère. Habituellement, il trouve ça drôle. C'est une expérience, je suis d'accord. Selon moi, il est important de lui dire «Non» sur un ton qui ne laisse pas place à l'interprétation. Et non, ça ne scrappera pas son estime de soi pour les années à venir.  Je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse dire «Ça ne donne rien de le chicaner! Il ne comprend pas!» (ou pire «Il trouve ça drôle!») Voyons! Il comprend, mais si on ne lui dit jamais, il ne le saura jamais. Et en plus, si on laisse passer, jusqu'à... 3 ans (c'est quoi l'âge de raison!?), vous voudriez qu'ils saisissent pourquoi avant c'était permis et plus maintenant? C'est comme croire à la Fée des dents à 34 ans.... Dire «non» à un enfant, le réprimander et lui interdire plein de trucs, c'est notre job de parents aussi. Plus on retarde le non, plus on dit «oui» sans le vouloir à la confrontation, à l'obstination (sans fin!) et à la perte d'un certain contrôle.

Comment on peut croire que les enfants naissent complètement idiots et perpétuer cette impression? Ils sont des êtres intelligents à qui on doit parler avec intelligence...Des fois, je me dis que la ribambelle de jeux éducatifs qu'on nous propose juste avant les Fêtes devrait parfois être pour les parents qui pensent que leurs enfants ne comprennent rien...

jeudi 25 octobre 2012

CONCOURS: Dimanche, les (Z) s'en vont....

... dans une superbe cuisine rénovée à Granby!

Oui, Hélène Thiboutot, on s'en va chez toi dimanche matin! Tu pourras poursuivre ta contemplation post-rénovations pendant qu'on concoctera pour toi et ta famille un déjeuner gourmand incluant mimosa, pains, croissants, fruits, fromages et deux de nos savoureuses recettes au Nutella (pas de café, on préfère utiliser ta superbe machine à café!) Sans oublier notre sac rempli de chouettes cadeaux!

Avis à tous: rendez-vous dimanche matin sur Twitter (#lesimparfaites) pour suivre en direct notre périple à Granby (c'est la première fois qu'on s'y rendra sans s'arrêter au zoo!).

Ne manquez pas nos comptes-rendus en photos sur Facebook et sur le blogue ce weekend et lundi et partagez avec nous cette expérience-déjeuner Bonheur et Délices 2.0!

(Le tirage au sort à été effectué via Random.org)


mercredi 24 octobre 2012

CONCOURS: Samedi, les (Z)imparfaites s'en vont à....



St-Lucien chez... Catherine Paradis!

Nous prendrons la route 255 pour venir te livrer un délicieux petit-déjeuner pour toi et ta famille samedi matin.

Au menu: mimosa, café, pains, croissants, fruits, fromages et deux de nos savoureuses recettes au Nutella (sûrement les coupes de pain dorés et les rouleaux-déjeuner, on y pense!). Sans oublier notre sac plein de chouettes surprises qui égayeront tous tes matins!

Avis à tous: rendez-vous samedi matin sur Twitter (#lesimparfaites) pour suivre en direct notre périple à St-Lucien.

Et rendez-vous ici même demain matin pour découvrir la gagnante de dimanche!

Ne manquez pas nos comptes-rendus en photos sur Facebook et sur le blogue ce weekend et lundi et partagez avec nous cette expérience-déjeuner Bonheur et Délices 2.0!

On a hâte de vous rencontrer et de vous gâter chez vous! (pas besoin d'épousseter, on n'est vraiment pas regardantes!)

(Le tirage au sort à été effectué via Random.org)


lundi 22 octobre 2012

Ces gens qui ne se mêlent pas de leurs affaires...

La semaine dernière, on a abordé un type de personnes qui ne se mêlent pas de leurs affaires, appelons-les les pro-papas.

Cette fois, allons-y avec les inconnus. Ceux qui entrent dans notre bulle sans qu'on les ait invités. Quand ça se produit dans les transports en commun -ou tout le monde se mêle généralement de ses affaires et protègent le minimum de bulle qu'il lui reste (convention non écrite issue du gros bon sens)-, ça détonne toujours un peu (beaucoup).

Certaines personnes se sentent étonnamment concernées par d'autres alors qu'elles n'ont strictement rien à faire là. Exemple:

L'autre jour dans le métro, une mère réprimande sa fille de 4 ans je-ne-sais-trop-pourquoi (je me mêlais de mes affaires). La petite se met à pleurer (à mes yeux aguerris, cela se classait dans la catégorie larmes de crocodiles). La mère lui tient tête. Ça reste de même quelques minutes et je perçois que la mère en avait assez et qu'elle est contente de son effet (j'ai le goût de lui faire un High Five!). Mais voilà qu'une passagère sortie de nulle part s'avance vers la petite, qu'elle lui sort sont iPhone et lui montre des jeux. Z'auriez dû voir la face de la mère devant le regard de vainqueur que lui a lancé la petite! La pauvre, elle tentait tant bien que mal d'asseoir son autorité dans un lieu public (pas facile, je lui lève mon chapeau de tenir son bout dans un métro bondé!) et que l'inconnue décide d'intervenir et de saboter tout ce que la mère avait réussi à faire.

Un geste de gentillesse? Bof. Aucun mérite quand t'es pas foutue de décoder que c'est pas ta place. Ça annule la gentillesse, tant qu'à moi.

Un autre exemple de type «personnes âgées»:

On dînait, les enfants, TriplePapa et moi, dans la foire alimentaire d'un centre commercial. On se lève et on s'apprête à quitter la table quand une dame âgée assise à la table d'à côté mets ses mains sur les cuisses de Lili et lui dit à deux pouces de sa face: «Pauvre petite!». Juste ça! Et elle retourne à son café et son mémérage à sa table.

Lili me dit aussitôt: «Mais pourquoi elle me dit ça?!»

Je n'ai pas le temps de trouver la bonne formule que Momo lui répond: «Ben, parce que t'es en fauteuil roulant!»

Lili: «Ok, mais je ne comprends pas pareil. Maman, pourquoi elle m'a dit ça?!»

Eh bien grâce à l'intervention non sollicité et fort peu délicate de la dame, on a dû se trouver un banc pour s'asseoir (parce qu'on avait déjà sauté sur notre table, c'est ça les foires alimentaires!) et aborder avec Lili (au centre d'achat, wow!) un sujet qui n'avait pas fait surface jusqu'à maintenant, sa grande malchance d'être en fauteuil roulant (aux yeux de certaines personnes). Car Lili, elle se s'en fait pas trop avec ça. Mais bon, d'apprendre que les autres trouve ça plate pour elle, ça l'a fait pleurer (une chance qu'une autre n'est pas débarqué avec son iPhone pour l'égayer!).

Des fois, j'aimerais me venger et aller dire tout haut aux inconnus ce que je pense d'eux tout bas. Ça viendra... Un jour, moi aussi je passerai mon après-midi à siroter un café et j'aurai perdu conscience des conventions sociales!

vendredi 19 octobre 2012

Non, un chat ce n'est pas un enfant...

Ça me tape sur les nerfs quand quelqu'un dit «AAAh j'ai pas d'enfants, mais j'ai un chat. C'est presque pareil!» (Chaque fois je me demande si l'autre personne rit un peu de moi!)

N.O.N. Ce n'est pas la même chose!

Pour mille raisons. Un chat ne va pas à la garderie, ne ramène pas tous les virus possibles. Un chat ne discute pas avec toi. Un chat n'a pas besoin de bottes, de manteaux, de vêtements, de livres, d'une chambre, etc. Un chat n'a pas besoin que tu le consoles. Un chat n'a pas de devoirs. Un chat ne te réveille pas en pleine nuit pour un cauchemar. Un chat ne te fait pas connaître le nom d'au moins huit dinosaures différents. Un chat ne t'appelle pas «maman». Un chat ne te fait pas connaître le monde parallèle des parents sur les estrades au soccer. Un chat n'a pas besoin de lunch chaque matin. Un chat n'a pas un calendrier de motivation à faire respecter. Un chat ne joue pas avec toi à un jeu de société. Un chat ne te prend pas par la main. Un chat n'a pas besoin d'être réveillé le matin.  Un chat si t'es fatiguée, tu peux l'ignorer pour la soirée. Un chat ne dit pas «Ah non pas encore du spaghetti!» et s'en fout de manger huit fois la même affaire. Un chat n'a pas d'horaire. Un chat comble ton besoin d'affection; un enfant a besoin de notre affection (il a une fine nuance!) Un chat n'a pas besoin de toi... comme un enfant aura besoin de toi dans toute sa vie. Un chat, ce n'est pas un enfant.

Je ne dis pas qu'on n'a pas le droit d'aimer son chat. Je dis juste qu'avoir un chat ou avoir un enfant, c'est deux mondes différents.  On dirait que les chats ont été promus au rang des compensations pour les filles (désolé, mesdames, on entend rarement les gars s’extasier sur un chat!) qui n’ont pas d’enfants/qui veulent des enfants mais ne veulent pas le dire/regrette de ne pas avoir eu d'enfant/prétendent ne pas vouloir d'enfant car elles ont un chat/etc.  Franchement! C'est un chat! Un chat! Si c'est trop de trouble, si ça devient trop exigeant, tu as toujours ben le choix de le ramener au vétérinaire, de le vendre ou de l'apporter à la SPCA. Tu n'as pas un engagement envers lui. Tu ne lui dois rien. Un enfant, c'est tout autre chose. C'est, selon moi, mille fois plus l'fun, plus gratifiant, plus épanouissant et plus exigeant. 

Selon vous, quelle est la différence entre «avoir un chat» et «avoir un enfant»? C'est pareil ou non?





mercredi 17 octobre 2012

Maman est débordée / Papa en fait beaucoup: bonjour les stéréotypes!

Pendant mon congé de maternité avec mes triplés, c'est TriplePapa qui a ressenti ça le premier. De retour au travail, il côtoyait le vrai monde... et leurs préjugés.

Tous les clients qu'ils rencontraient et qui étaient au courant de notre nouvelle situation familiale lui disait: «Comme ça ta femme va rester à la maison avec les enfants maintenant.» Ça allait de soi pour tout le monde sauf nous, puisque ça ne nous avait même pas effleuré l'esprit.

Puis, quand je suis retournée travailler à temps plein, tout le monde me gratifiait d'un encourageant «Tu vas craquer, tu dois être débordée» ou une autre de ses variables. Et moi, je passais pour une vraie folle à leur répondre: «Ben... c'est pas si pire.»

Sérieusement. J'avais beau avoir trois bébés en Terrible Two, je ne trouvais vraiment pas ça si pire. Je trouvais qu'on s'en sortait vraiment bien et qu'on avait l'air moins débordé parfois que d'autres parents avec un seul enfant sans handicap. (Bon, avec le recul et maintenant que les enfants sont plus grands, je me rends compte à quel point c'était quelque chose mais sur le coup, j'étais à fond dedans et motivée! Je me permettais de péter des coches et de brailler mais après c'était fini et on focusait sur le positif).

Mais tout ça est venu titiller ma culpabilité de mère. Est-ce que je devrais rester à la maison avec les enfants pour leur bien. Sauf que pour mon bien à moi, je savais que j'avais besoin d'aller m'oxygéner quelques heures si je voulais me donner à fond auprès de mes enfants. J'avais expérimenté l'asphyxie dans les dernières semaines de mon congé de maternité, rallongé de 3 mois. Ça, c'était beaucoup plus difficile (pour moi) que de concilier le travail et la famille.

Puis a commencé la ronde des rendez-vous avec les spécialistes pour les enfants. Avec leur prématurité, on a eu droit (et c'est une chance!) à un suivi complet. Les rencontres pour les thérapies (physio, ergo, etc.) des enfants se succédaient. Au début, TriplePapa et moi y allions toujours à deux, de peur d'en rater des bouts car 3 réunions d'une heure back-à-back (une pour chaque enfant), c'était épuisant (surtout quand tu dors 4 heures par nuit!) et ça l'aurait été encore plus s'il avait fallu tout raconter à l'autre au retour (pas d'énergie pour ça!). Souvent, je sortais de là remplie de culpabilité parce qu'on s'étonnait encore que je travaille à temps plein. TriplePapa, quant à lui, (travailleur à temps plein lui aussi) était louangé par l'assemblée pour sa disponibilité et ses efforts.

Je n'ai jamais compris ça.

Encore aujourd'hui, devant l'agent d'assurances ou le banquier, je passe pour la mère absente et débordée alors que TriplePapa se fait toujours dire qu'il en fait beaucoup pour un homme. Ça le choque autant que moi. On est parents à 50 / 50 mais ça paraîtrait mieux si on l'était à 70 / 30 (le 70 m'étant réservé, bien sûr!).

Je manque une réunion, il se fait dire: «Ah, la maman n'est pas là?.» (plein de sous-entendus). Il manque une réunion, je me fais dire: «Vous avez un bon mari, il en fait beaucoup!»

On en ri à chaque fois mais franchement, quand on y pense, ce n'est pas drôle du tout.

mardi 16 octobre 2012

Derniers jours pour notre concours «Les (Z) chez vous!»

Le déjeuner, c’est parfait quand on n’a pas à le faire. Un petit matin à flâner  et beaucoup de temps pour jaser : vous vous dites que ce serait merveilleux. Vous n’osez pas y rêver parce que ça ne vous arrive pas souvent?  Le 27 ou le 28 octobre prochain, c’est possible!
Vous pourriez vous lever tranquillement et ne pas avoir à mettre les mains à tâche car ça pourrait être nous, les (Z)imparfaites, qui ferions votre petit déjeuner.
En effet, vous pourriez recevoir un petit-déjeuner gourmand incluant mimosa, café, jus, brochettes de fruits, fromages et gourmandises matinales au Nutella -en plus de chouettes cadeaux-surprises! – pour votre famille directement chez vous.

Participez à notre concours «Les (Z)imparfaites chez vous!» et courez la chance de vivre l'expérience-déjeuner Bonheur et Délices 2.0, présentée en collaboration avec le Coin déjeuner Nutella.

Envoyez-nous un courriel en indiquant quel est votre plaisir suprême à l'heure du petit-déjeuner et indiquez-nous vos disponibilités en matinée le weekend du 27 et 28 octobre. N'oubliez pas d'y mettre vos coordonnées complètes. Nous procéderons par tirage au sort parmi celles qui seront disponibles le samedi et/ou le dimanche (Vous êtes disponibles les deux jours? Vous avez deux chances!) Kilométrage illimité... ou presque!

Les mercredi 24 et jeudi 25 octobre, nous dévoilerons les noms des gagnantes des déjeuners du samedi et du dimanche. Vous pourrez nous suivre Twitter, Facebook et ici-même sur le blogue tout au long du périple qui nous mènera chez deux d'entre vous, grâce aux photos et vidéos qui seront partagées avec vous. Fous rires, gaffes et belles rencontres à prévoir! Vous serez toutes aux premières loges - avec votre café! - pour cette expérience-déjeuner Bonheur et Délices 2.0!

lundi 15 octobre 2012

Oui, on peut!

Sur Facebook la semaine dernière sont revenues des réflexions sur la question «Les femmes peuvent-elles tout avoir?».

Certaines disent «Oui, mais pas tout en même temps.», «Je penche pour "You can do anything, but you can not do everything..."», «Oui, mais il faut d'abord se demander si on veut TOUT vraiment! Si on est vraiment prête?  Une fois que le choix est fait, rien n'est impossible. La limite; c'est nous-mêmes».

Toutes ces réponses trouvent un écho en moi.

Oui, on peut tout avoir. Sérieusement, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas y arriver. Je ne dis pas que c'est simple ni facile ou que tous les jours sont roses. Mais oui, on peut le faire. Avec du cache-cernes, des fois. Mais il faut accepter de choisir d’abord. Parce que non, je ne pense pas qu'on puisse TOUT avoir en même temps. Et il faut assumer notre choix.  Ensuite faudra essuyer autant de  revers que de commentaires insignifiants. On doit parfois accepter de prendre un chemin plus long ou qui nous ressemble plus alors que les autres filent sur une autoroute. Il faut aussi être certaine que c'est ce qu'on veut NOUS. Il faut que ce soit un choix personnel. Et non une obligation venant des autres.

Et pour tout avoir il faut à tout prix se débarrasser de notre culpabilité qui nous fait toujours hésiter. Quand on est au bureau, on se demande si on ne serait pas mieux à la maison et vice versa. La culpabilité est très féminine. Aussi, on doit apprendre à ne pas se sentir toujours «super hot». Parce que nous, on a comme modèle nos mères et nos grands-mères. Tout ce qu'on fait - et surtout ce qu’on ne fait pas ! - vient renforcer notre sentiment qu'on est moins bonnes qu'elles. Les gars, chanceux, n'ont pas cette pression. Tout ce qu'ils font - le lavage, les devoirs avec les enfants ou l'épicerie - les portent au rang de supergars, tellement une coche (mille même!) au-dessus de leurs ancêtres. C'est un peu plus lourd sur nos épaules. Mais faut juste pas s'en faire. Et assumer nos choix.

Oui, on peut tout avoir sans sacrifier ni le travail, ni la famille, ni nous. Un des secrets pour y arriver: avoir du plaisir partout. Autrement, c'est déjà un peu chaotique. Être heureuse, avoir du fun au travail et à la maison, transmettre ça à nos enfants (un «Amuse-toi!» avant de partir pour l'école, c'est chouette, non?), se raconter nos journées ensuite, c'est tellement un bon départ.

Un autre? Être imparfaite parfois.  Ça veut dire «couper» à certaines places (accepter que notre maison ne soit pas celle de Martha Stewart, accepter de ne pas avoir deux autos, accepter de ne pas s'entraîner tous les jours pour avoir un corps de rêve, accepter les petits verres de vin pour décompresser, accepter de ne pas toujours avoir huit légumes dans nos assiettes, etc.). Ça aussi, c'est faire des choix pour arriver à faire ce qu'on veut vraiment.

Un autre encore? Les accommodements familiaux. Pas question d'être seule dans le bateau «famille». Il faut pouvoir compter sur notre conjoint. Savoir qu'il pense comme nous, qu'il s'implique (lisez le billet précédent!) et surtout pouvoir l'imiter quand il sait bien mieux que nous lâcher prise sur des trucs qui ne valent pas la peine de dépenser notre énergie.

Oui, on peut tout avoir. On fait des choix conscients et réalistes. Pas pelleter des nuages ni passer son temps à hésiter. On fait ce qu'on veut. Ce qu'on peut. Et on se dit que demain, on fera peut-être d'autres choix. Et c'est très bien ainsi.

Je crois que c’est ça : on peut tout avoir... ce qu'on décide. Du moins, on l'aura essayé. Ça se peut que ça ne marche pas; que ça nous convienne pas finalement; qu'on n'a pas de plaisir à vivre ainsi. Mais si on ne décide pas de l'essayer, un jour, c'est clair qu'on ne l'aura pas. Qu'on ne pourra pas.

(On en parle ici, ici, ici, etc.)

vendredi 12 octobre 2012

Sommes-nous indispensables?

Il y a sûrement dans votre entourage une amie d'une amie d'une amie (ou une belle-mère ou une belle-soeur) qui mène le monde (du moins le sien). Une tout-puissante qui se croit indispensable au bon fonctionnement de sa maisonnée et qui, pour cette raison, gère tout et ne peut se permettre d'être absente.

J'en ai entendu une à la radio l'autre jour qui allait jusqu'à dire que si elle devait s'absenter de la maison, elle envoyait sa soeur ou sa mère la gérer à sa place. Elle n'est pas monoparentale, elle a un conjoint (en tout cas, elle a encore un conjoint... pauvre lui!) mais il ne fait pas les choses comme elle les fait alors ça lui enlève un stress de lui coller sa mère ou sa soeur aux fesses en son absence. Ayayaye!

C'est quand même drôle qu'après s'être battues pendant des années pour l'égalité des sexes, on se retrouve à prendre les choses tellement en mains que la balance s'en trouve toute déséquilibrée.


Le besoin de gérer, de contrôler, d'organiser, de planifier est un trait féminin quasi-génétique sur lequel il faut travailler. Pour plusieurs d'entre nous, le relâchement n'est pas inné mais si on veut donner la chance aux hommes de notre vie d'en prendre un peu sur leurs épaules, il faut leur laisser de l'air! Ça me tue quand j'entends les filles se plaindre que leurs chums ne font rien dans la maison quand elles ne leur donnent même pas un quart de pouce d'espace pour qu'ils s'activent... à leur façon.

Parce que oui, faut pas se leurrer, nos hommes ne font pas les choses comme nous. Ils manquent de fini, tournent les coins ronds, ne s'en font pas avec grand-chose. Quelle belle approche pour abaisser la pression quand on y pense!

Peut-être que si on s'accordait le droit à l'imperfection, on le donnerait aussi à nos hommes?

mercredi 10 octobre 2012

Votre prochain livre de chevet (et le nôtre)

Et voilà! Il est écrit par quatre mères débordées (sûrement à boutte, aussi!) et fatiguées (leur meilleur ami: leur cache-cerne) qui nous refilent leurs trucs - souvent limites inappropriés - pour survivre à l'aventure parentale.

Selon elles, il serait possible de mettre que 40% d'efforts sur les tâches plates, mais tellement bien le faire, que les autres autour de nous ne remarquent même pas qu'on tourne les coins ronds. C'est bien beau la dévotion, mais un moment donné, il y a des limites. Avouez que vous aimez le principe, vous aussi?

C'est donc un livre de raccourcis parentaux pour espérer garder un tant soi peu de temps pour soi, être capable d'aller au boulot et continuer d'être saine d'esprit. Bref, ne pas trop s'en faire avec la maternité.


Les mamans auteures racontent leurs entourloupettes et leurs humiliations du type «Je me sens vraiment imparfaite quand...» à leurs façons. Elles nous disent, entre autres, comment faire pour envoyer notre fille malade à la garderie quand même (vous savez le matin où vous avez un gros meeting et votre chum aussi), comment simuler la mort à 5h du matin quand votre enfant essaie de vous réveiller (et comment tenir jusqu'à ce qu'il décide d'aller sur l'autre bord du lit pour réveiller son père!), comment prétendre ne pas connaître cet enfant (le vôtre!) au parc qui vient de lancer du sable dans les yeux d'un autre enfant, comment elles militent pour l'abolition totale des notes écrites à la main, comment dealer avec les mères en trop grande forme, comment limiter ses amitiés avec des mères «minimum» qui ne donnent pas trop de complexes, comment attirer son enfant au lit en faisait un chemin en chipit de chocolat à travers la maison, etc.

L'idée du livre est que les mères se donnent un break. Une pause. Une chance. Et qu'elles arrêtent de s'en faire pour commencer simplement à... vivre et aimer la maternité, comme elles l'entendent.

Vous avez envie de le lire?

lundi 8 octobre 2012

Décorer la vie... d'une pré-ado!

De grands bouleversements sont à venir ce printemps sous mon toit. Momo, qui partage sa chambre avec sa soeur Lili depuis toujours, nous a demandé de déménager ses pénates au sous-sol (bon, cela était conditionnel à l'arrivée de son chien, mais l'offre est venue d'elle avant qu'on lui impose, toujours plus facile ainsi!)

Nous transformons donc le salon du bas (qui servait d'entrepôt familial et non d'espace de vie jusqu'ici...) en chambre de pré-ado de 10 ans qui veut une «déco éclatée/rock chic mauve raisin, blanc et argent» mais qui a encore peur du noir. (pas facile!)

Je ne regarde aucune émission de déco alors je suis solidement embêtée. Depuis quelques semaines, j'achète tous les coussins mauves raisin, blanc, argent un peu fous (minous, plumes) que je vois et ils sont tous accueillis avec des cris «d'hyxtérix» (Momo confond encore hystérie et Astérix mais elle veut une chambre de grande...)

Alors que je suis nulle juste à découper une feuille de papier en ligne droite, je me suis mise à fouiner des idées de déco «Do it Yourself » sur le web (merci Pinterest! Je me sentais moins poche quand tu n'existais pas et que juste peinturer les murs me semblait hot!). Je multiplie les «Wow!» et «Ça a l'air facile!» en doutant très fortement que mon résultat ressemble à l'oeuvre d'art que j'ai sous les yeux. En même temps, j'aimerais offrir à Momo une pièce unique pour ses 10 ans (en juin prochain, j'ai du temps).

Bref, je suis dans la marde. Je pourrais chasser cette idée folle anti-ma personnalité (et anti- (Z)imparfaites!) de mon esprit et faire comme si je ne l'avais jamais eu et acheter des cadres chez IKEA mais je viens de me commettre sur ce blogue. Et je me dis que je vais bien finir par trouver quelque chose de facile à faire qui saura l'impressionner. Des idées?

Voici les miennes...

Un panneau lumineux (je ferais des trous pour écrire Rock star ou quelque chose du genre et j'illuminerais ça avec des lumières de Noël blanches pour faire simple. Au fait, on a une perceuse?) :



Et/ou un mur de paillettes argent (plutôt un cadre/tête de lit) derrière le lit :



Mais je n'ai aucune idée comment y arriver! À suivre...

PS: Et les deux autres?, pensez-vous par souci d'équité. Oui, leur chambre sera revampée mais un rien les impressionne. Lolo aura une chambre de surfeur et j'ai déjà acheté une planche en bois en vacances qui lui servira de tablette (si on arrive à visser un support à tablettes dans le mur... TriplePapa est aussi bon que moi pour ces choses...) Juste avec ça, il va tripper! Et Lili-la-conservatrice ne veut rien changer à sa chambre sauf que le départ de Momo lui permettra de mettre des posters de One Direction sur les quatre murs. Donc, un poster géant, de la gommette et elle est au bord de l'évanouissement. Effet réussi!

vendredi 5 octobre 2012

Glamour?

Et quoi encore?



À 3 heures du matin, qu'on allaite ou qu'on donne le biberon, y'a vraiment une fille qui s'écrit «Wow! Qu'elle est glamour, ma vie!»  (franchement, on est plutôt une gang à rêver de juste 3 heures de sommeil en ligne! ou à rêver simplement de prendre une douche, se raser les jambes, s'occuper de notre repousse, etc.)

Ça me dépasse! L'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal a investi tout cet argent pour la pub, la page web et tout pour nous vanter le côté «glamour» de l'allaitement. Vraiment? Les vraies affaires, ça ne leur tentait pas? Du genre les mères qui sont ultra fatiguées (être glamour, de service jour et nuit, ça épuise quand même!) ou celles qui taisent leur dépression post-partum par peur d'être jugées (non, elles ne se sentent pas glamour, loin de là!) ? Non? Au lieu de nous vanter l'un ou l'autre des choix des mères. Je m'en fous totalement que la pub soit pour l'allaitement. Je n'aime juste pas l'idée qu'on montre le côté doré de la maternité. En l'exagérant. Et surtout en blessant nombre de filles au passage. Parce qu'être une mère qui vient de passer trois nuits d'affilée avec un bébé qui hurle sa vie, se tord de coliques et qui boit sans cesse, je n'aurais pas du tout envie de me faire miroiter le côté glamour de la maternité avec Mahée Paiement maquillée, coiffée, super bien habillée, sûre d'elle, etc.

Cette photo je la trouve provocante, car elle accentuera peut-être le sentiment de culpabilité de certaines mères qui ne se trouvent ni bonnes, ni belles, ni glamour, ni chic en train de s'occuper de leur bébé. On projette un image fausse de la maternité. Une bien belle image... de magazine. À mille lieux de ce qui se passe dans les vraies maisons. Franchement, on n'est pas dupe!

Allaiter parce que c'est glamour, c'est n'importe quoi! On fait notre choix pas parce que c'est glamour. Plutôt, parce que ça nous convient, point. On ne choisit pas plus le biberon parce qu'on verrait une pub dire «Le biberon, c'est sexy!». C'est n'importe quoi.

Vous en pensez quoi?

mercredi 3 octobre 2012

Tests de grossesse: le délire!

Au rayon des tests de grossesse, c'est rendu n'importe quoi! Bientôt, on pourra savoir si on est enceinte avant même de concevoir le bébé.

Le nombre de fausses couches précoces qu'il y a autour de moi, c'est fou! Étrangement, ça correspond assez au nombre d'annonces de grossesse précoces. C'est un constat non-scientifique mais je ne suis sûrement pas la seule à l'avoir observé. Annoncer sa grossesse à 4 semaines, c'est quasiment un coup de dés. La petite chose pas plus grosse qu'une tête d'épingle qui bouleverse nos hormones a de grandes chances de se développer anormalement à cette étape et de s'éliminer par elle-même. Avant, on se disait qu'on avait juste eu nos règles en retard, maintenant, on vit le drame d'une fausse couche. (Merci, l'innovation!)

Assez triste en effet de vivre une telle nouvelle alors que quelques semaines (ou jours) plus tôt, on se réjouissait. Si on avait attendu un peu, on aurait évité le drame.

Je suis perplexe devant l'impatience ambiante à passer un test de grossesse et à l'annoncer si tôt. Est-ce parce qu'on a nos enfants plus tard qu'on a ce sentiment d'urgence? Dans ce cas, les risques de fausses couches ne sont-ils pas plus élevés alors ne devrait-on pas jouer doublement de prudence. Est-ce parce qu'on est habituée à tout avoir au moment voulu (ou prévu) qu'on ne se permet plus d'attendre? Se sent-on à ce point infaillible qu'on a aucun doute que la petite ligne sur le test de grossesse deviendra assurément un bébé joufflu dans 9 mois? Ou est-ce parce qu'on a (trop) hâte d'annoncer quelque chose de big sur Facebook parce qu'une petite compétition non-officielle s'est installée dans notre groupe d'amies? Ou est-ce tout simplement parce que ces tests existent, qu'ils sont disponibles alors on serait folles de s'en passer?

lundi 1 octobre 2012

LA plus meilleure poussette du monde

Flashback d'il y a 10 ans de moi en train de magasiner une poussette.

(Vendeuse): Bonjour! Vous cherchez une poussette! Ohhh Super! Venez, je vais vous montrer mes nouveaux modèles. 

J'étais déjà perplexe. D'abord, qui crie de joie et d'excitation quand on annonce qu'on se cherche une poussette. Deuxièmement, je suis étonnée: il y a des «nouveaux modèles» de poussettes, année après année? Comme les voitures? Je me demande bien quelles innovations on peut bien trouver à ajouter au modèle de base, mais je ne dis rien. (en 2012, on trouve désormais des «modèles» avec un rechargeur de iPhone!)

Devant la rangée de poussettes toutes bien enlignées, j'ai comme un vertige.

(Vendeuse): Laissez-moi vous aider. Que cherchez-vous comme poussette? Que voulez faire avec?

(Moi): Promener bébé, j'imagine?

(Vendeuse): Avez-vous des critères, des couleurs préférées, des fontionnalités spéciales? Vous savez, certains modèles permettent d'enlever les roues, d'autres se plient d'une main, d'autres....

(Moi): Je veux une poussette pas trop grosse, légère car je veux pouvoir la lever sans me faire un tour de rein, qui ne prend pas toute la place dans ma valise d'auto, que je suis capable de fermer sans avoir l'air d'Elvis Gratton à la plage, avec des roues qui n'accrochent pas partout.

(Vendeuse): Vous avez une marque préférée?

(Moi): euhhh non! Je veux une poussette... Juste une poussette.

(Vendeuse): Et parlez-moi de votre budget?

(Moi): Moins cher que mon paiement de prêt d'auto, svp!  En bas de 150$, ça doit être possible.

Je l'ai eu ma poussette. Une simple Graco avec un rabais de 20$ parce que c'était le modèle de l'an dernier. Elle a tenu la route pour mes deux enfants. Mais, j'ai déçu la vendeuse. J'ai compris que son excitation quand je lui ai dit que je voulais une poussette était qu'elle était payée à la commission et qu'elle espérait me vendre une poussette valant au moins cinq fois plus chère.

Si la scène s'était déroulée cette année, elle aurait pu se terminer ainsi:

(Vendeuse 2012): Vous savez, vous pouvez payer votre poussette sur 12 mois. On a maintenant un super plan! Ainsi, vous allez pouvoir avoir LA plus meilleure poussette du monde.

Eh oui! J'ai vu une publicité d'une boutique où on incite les parents à payer leur poussette sur 12 mois. De fait, on les incite aussi à se procurer une poussette dont ils n'ont peut-être pas besoin. On grossit leurs besoins, on les transforme pour leur faire croire qu'ils ont absolument besoin de pousser leur bébé dans une poussette deluxe, avec le nom d'une marque imprimée en gros sur le côté, pour être de bons parents pour leur futur bébé à naître. Souvent, pour bien des parents avec une voiture, une poussette est un moyen de transport alternatif. On ne la prend pas chaque jour. On ne fait pas nos courses avec. On ne fait pas de sport extrême avec; on se promène dans un centre d'achats ou sur un trottoir bien déneigé (qui sort prendre une marche dans la pluie ou la neige à moins d'y être obligée?).

Mais la poussette reste l'un des premiers objets qu'on achète quand on est enceinte. Et on veut bien faire. On est hésitant. On ne connait pas trop le marché. Et ça, les vendeurs le savent. Ils en profitent parfois (ahhh souvent, même!). Et ils nous incitent à acheter une poussette qu'on regrettera: elle pèse une tonne (on reste au deuxième étage!), elle est si énorme que dans le coffre de l'auto, il ne reste plus de place pour l'épicerie (imaginez quand on partira en vacances!), elle a des roues immenses difficilement maniables (vous allez en écraser des talons...), etc. Mais on veut bien faire et on se laisse convaincre qu'on en a besoin. On dit que c'est un excellent choix pour notre bébé et on devient gaga. Et puis, on a vu les voisines, les cousines, les amies, les vedettes des magazines à potins pousser leur poupon dans une poussette top «tendance». On se dit «pourquoi pas nous?». Et on l'achète. Et si en plus, on nous divise le prix en 12 pour nous faire croire que c'est ultra facile, on risque de la vouloir encore plus et se convaincre encore plus.

Les futurs parents sont des cibles tellement faciles. Ils sont sensibles, prêts à tout pour leur bébé. On les manipule tellement facilement. C'est triste. Parce que le prix qu'on paie pour notre poussette ne garantit rien et ne prouve rien. On a les moyens, la poussette nous convient? Super! Le prix nous donne des chaleurs? On dit «non» et c'est tout. On ne peut pas se mettre la corde au cou, être dans la marde les prochains mois avec notre salaire coupé en formule «congé de maternité» pour être fière de promener notre poussette.... euh de promener notre enfant en poussette.  Une question de priorité qu'on dit? Et surtout de gros bon sens.