... en vacances!
#jesuisdansmachaiselongue
#jesuisrelaxe
#jesuisdanslapiscine
#jesuispompette
#jesuisdansmacour
Et vous, quel hashtag décrirait vos vacances?
jeudi 23 juillet 2015
jeudi 16 juillet 2015
Sacrer devant les enfants
Vous dites des gros mots devant les enfants? Moi aussi. Et je ne suis plus vraiment gênée. Et il parait que c'est ok de le faire. Que ça peut même les aider. Eh bien, chapeau! Il y a longtemps que je les aide, donc. Bien sûr, quand ils étaient plus petits, j'essayais de refouler quelques «calisses». Mais MissLulus, à peine deux ans, avait compris l'essentiel des blasphèmes. Ratant toujours sa cible au jeu de poches, elle avait utilisé un puissant «calisse» pour se défouler. Une autre fois, elle l'a dit parce qu'elle avait échappé tous les bagages de sa poupée dans les marches d'escalier. Une autre bonne utilisation, en fait. J'en ai pas fait de cas. Je n'ai ni ri, ni puni, ni réagi, ni expliqué, ni été outrée. Et elle n'a plus jamais sacré ensuite.
Mais moi, j'ai continué. C'est plus fort que moi. Mais c'est un moyen d'expression comme un autre. Et désolée, je ne crois pas que de lâcher un «Zut de flute!» quand je me cogne violemment le gros orteil sur le bord de mon lit est aussi «soulageant» qu'un bon vieux «tabarnak». Il y a toute une variété de nuances dans nos sacres - chacun a son préféré et celui qu'il utilise que lors de moments de très très haute intensité! - et selon leur utilisation, on peut mieux comprendre notre degré d'à-boutisme, par exemple. Un «Misère qu'il m'énerve!» n'est pas du tout la même chose qu'un «Sacrament qu'il m'énarve!».
Selon un billet d'une mère qui dit que c'est correct de sacrer devant nos enfant, sacrer permettrait une certaine cohésion sociale, de se défouler et de réduire notre douleur. Plus encore, cette forme d'expression très spontanée montre aux enfants à être franc. Si on leur évite ce contact bien réel avec nos émotions fortes, si tout est toujours beau, bon et gentil, si on ne s'emporte jamais, si la vie est un fleuve tranquille sans jamais de houle, ils pourraient prendre toute une débarque quand ils vont tomber dans la vraie vie. Il serait toujours mieux de leur montrer à vivre et extérioriser leurs émotions qu'à les refouler. Un «ostie» de temps en temps vaudrait mieux qu'une explosion de colère. Sacrer serait donc échapper au fur et à mesure le trop plein, comme la vapeur qui s'échappe d'un presto pour empêcher la catastrophe.
Et puis, en sacrant, on montre aussi aux enfants le moment et les lieux où c'est socialement acceptable ou non. Savoir avoir du filtre est un art qui se perd. Dire des gros mots entre amis ou en famille, c'est une chose. Les utiliser à l'école ou au travail pourraient avoir des conséquences. Les enfants apprennent donc qu'il y a des comportements appropriés selon les circonstances.Tout n'est pas permis partout. Ça aussi, c'est un apprentissage.
Donc, je ne m'offusque plus de sacrer ou non devant mes enfants. Tout est question de dosage et de gros bon sens. Et surtout, je ne fais pas l'autruche... Ils vont en dire aussi... comme moi! Et ce n'est pas une raison pour en faire tout un plat.
Puisqu'on en jase, quel est votre «sacre» préféré?
Mais moi, j'ai continué. C'est plus fort que moi. Mais c'est un moyen d'expression comme un autre. Et désolée, je ne crois pas que de lâcher un «Zut de flute!» quand je me cogne violemment le gros orteil sur le bord de mon lit est aussi «soulageant» qu'un bon vieux «tabarnak». Il y a toute une variété de nuances dans nos sacres - chacun a son préféré et celui qu'il utilise que lors de moments de très très haute intensité! - et selon leur utilisation, on peut mieux comprendre notre degré d'à-boutisme, par exemple. Un «Misère qu'il m'énerve!» n'est pas du tout la même chose qu'un «Sacrament qu'il m'énarve!».
Selon un billet d'une mère qui dit que c'est correct de sacrer devant nos enfant, sacrer permettrait une certaine cohésion sociale, de se défouler et de réduire notre douleur. Plus encore, cette forme d'expression très spontanée montre aux enfants à être franc. Si on leur évite ce contact bien réel avec nos émotions fortes, si tout est toujours beau, bon et gentil, si on ne s'emporte jamais, si la vie est un fleuve tranquille sans jamais de houle, ils pourraient prendre toute une débarque quand ils vont tomber dans la vraie vie. Il serait toujours mieux de leur montrer à vivre et extérioriser leurs émotions qu'à les refouler. Un «ostie» de temps en temps vaudrait mieux qu'une explosion de colère. Sacrer serait donc échapper au fur et à mesure le trop plein, comme la vapeur qui s'échappe d'un presto pour empêcher la catastrophe.
Et puis, en sacrant, on montre aussi aux enfants le moment et les lieux où c'est socialement acceptable ou non. Savoir avoir du filtre est un art qui se perd. Dire des gros mots entre amis ou en famille, c'est une chose. Les utiliser à l'école ou au travail pourraient avoir des conséquences. Les enfants apprennent donc qu'il y a des comportements appropriés selon les circonstances.Tout n'est pas permis partout. Ça aussi, c'est un apprentissage.
Donc, je ne m'offusque plus de sacrer ou non devant mes enfants. Tout est question de dosage et de gros bon sens. Et surtout, je ne fais pas l'autruche... Ils vont en dire aussi... comme moi! Et ce n'est pas une raison pour en faire tout un plat.
Puisqu'on en jase, quel est votre «sacre» préféré?
lundi 13 juillet 2015
Les vacances-doudou
Ça y est, on est parti en vacances: au même endroit, dans le même village, à la même plage, aux mêmes restos, crémeries, boutiques où on va depuis 7 ans. Ce sont nos vacances-doudou et il n'y a aucun bonheur comparable à ça. Les enfants y ont leurs repères depuis qu'ils sont tout petits. Nous y avons amassés une tonne de souvenirs qui resserrent nos liens année après année. On multiplie les "te rappelles-tu quand..." et même nos nouveaux ados n'y sont pas insensibles (c'est tout un exploit!).
Et même si cette année on n'y passera qu'une seule semaine -on est allés ailleurs en mai et on n'a pas des semaines de vacances à l'infini... malheureusement!-, c'est suffisant pour sentir l'effet doudou. Ces vacances sont comme une grosse couverture chaude qui nous attend après 8 heures de route. On est tous heureux à l'idée d'aller saluer le propriétaire du general store (il nous reconnaît chaque année!), de retrouver notre saveur de crème glacée préférée, nos bonbons d'enfance qu'on ne trouve qu'à tel candy shop, la première limeade de la semaine -fraîchement pressée-, qu'on passe chercher avant d'aller passer la soirée à la plage pour voir notre premier coucher de soleil le soir de notre arrivée, sans oublier notre table à la terrasse du resto où l'on va toujours le premier dimanche ni les gaufres aux fraises qui démarrent la première journée nuageuse du séjour. Cette "routine dans les vacances" est enveloppante. Elle fait du bien.
Ça ne nous empêche pas d'aller voir ailleurs le reste de l'année pour découvrir et explorer le reste du monde -sans repères et sans routine- mais nos vacances-doudou sont simples et reposantes. Et j'espère qu'on pourra les faire durer longtemps... et (pourquoi pas!) y fêter notre 25e visite entourés de nos petits-enfants.
Et même si cette année on n'y passera qu'une seule semaine -on est allés ailleurs en mai et on n'a pas des semaines de vacances à l'infini... malheureusement!-, c'est suffisant pour sentir l'effet doudou. Ces vacances sont comme une grosse couverture chaude qui nous attend après 8 heures de route. On est tous heureux à l'idée d'aller saluer le propriétaire du general store (il nous reconnaît chaque année!), de retrouver notre saveur de crème glacée préférée, nos bonbons d'enfance qu'on ne trouve qu'à tel candy shop, la première limeade de la semaine -fraîchement pressée-, qu'on passe chercher avant d'aller passer la soirée à la plage pour voir notre premier coucher de soleil le soir de notre arrivée, sans oublier notre table à la terrasse du resto où l'on va toujours le premier dimanche ni les gaufres aux fraises qui démarrent la première journée nuageuse du séjour. Cette "routine dans les vacances" est enveloppante. Elle fait du bien.
Ça ne nous empêche pas d'aller voir ailleurs le reste de l'année pour découvrir et explorer le reste du monde -sans repères et sans routine- mais nos vacances-doudou sont simples et reposantes. Et j'espère qu'on pourra les faire durer longtemps... et (pourquoi pas!) y fêter notre 25e visite entourés de nos petits-enfants.
jeudi 9 juillet 2015
Je suis un rejet
J'avais presque réussi à oublier ce sentiment de répulsion qu'on a tous déjà ressenti à l'adolescence quand ça m'est revenu cette semaine en pleine face en entrant dans la chambre de Lili, ma vraie de vraie ado.
Je m'en venais la rejoindre pour jaser un peu -j'avais fait mes trois toc, toc, toc réglementaires et ouvert la porte en deux temps tel prescrit- quand je l'ai vue fermer son cahier d'écriture, monter un peu le son de son iPod et faire semblant de m'écouter en me faisant sa nouvelle face d'enterrement de tous les jours. Et j'ai su que j'étais désormais rejet. Lili 1 - Maman 0.
Par chance, j'ai une 2e fille sur qui me rabattre. Je suis donc partie au sous-sol d'un pas décidé et après mes trois toc, toc, toc réglementaires (et le reste, vous avez compris l'idée...), même accueil glacial. Sauf que Momo a pris soin de m'achever en m'expliquant le pourquoi du comment de leurs nouvelles têtes d'enterrement. "Maman, t'étais drôle avant mais là, on ne te trouve plus drôle. Pis maintenant, j'aime mieux chercher mes réponses sur Internet ou jaser de mes affaires de filles avec mes amies. C'est trop gênant avec toi."
Ouain... ça avait le mérite d'être clair. J'ai eu beau jaser de tout avec elles, les écouter, les consoler. Ce temps est révolu, du moins le temps qu'elle se crée leurs nouvelles "elles". Bien compris le message, je vais vous laisser tranquilles les filles. Vous savez où me trouver. "Ben oui, inquiète-toi pas maman!"
Par chance, j'ai un fils sur qui me rabattre. Il m'a accueillie avec un "t'es trop cool maman!" qui ne pouvait pas mieux tomber. Mais après l'avoir écouté me parler de ses humoristes et super héros préférés, je me suis auto-rejetée de sa chambre (zzzzzzzzz).
Et ce qui est bien quand on est un rejet, c'est qu'on peut aller s'étendre, lire, rien faire sans une micro-once de culpabilité! Avoir su...
Je m'en venais la rejoindre pour jaser un peu -j'avais fait mes trois toc, toc, toc réglementaires et ouvert la porte en deux temps tel prescrit- quand je l'ai vue fermer son cahier d'écriture, monter un peu le son de son iPod et faire semblant de m'écouter en me faisant sa nouvelle face d'enterrement de tous les jours. Et j'ai su que j'étais désormais rejet. Lili 1 - Maman 0.
Par chance, j'ai une 2e fille sur qui me rabattre. Je suis donc partie au sous-sol d'un pas décidé et après mes trois toc, toc, toc réglementaires (et le reste, vous avez compris l'idée...), même accueil glacial. Sauf que Momo a pris soin de m'achever en m'expliquant le pourquoi du comment de leurs nouvelles têtes d'enterrement. "Maman, t'étais drôle avant mais là, on ne te trouve plus drôle. Pis maintenant, j'aime mieux chercher mes réponses sur Internet ou jaser de mes affaires de filles avec mes amies. C'est trop gênant avec toi."
Ouain... ça avait le mérite d'être clair. J'ai eu beau jaser de tout avec elles, les écouter, les consoler. Ce temps est révolu, du moins le temps qu'elle se crée leurs nouvelles "elles". Bien compris le message, je vais vous laisser tranquilles les filles. Vous savez où me trouver. "Ben oui, inquiète-toi pas maman!"
Par chance, j'ai un fils sur qui me rabattre. Il m'a accueillie avec un "t'es trop cool maman!" qui ne pouvait pas mieux tomber. Mais après l'avoir écouté me parler de ses humoristes et super héros préférés, je me suis auto-rejetée de sa chambre (zzzzzzzzz).
Et ce qui est bien quand on est un rejet, c'est qu'on peut aller s'étendre, lire, rien faire sans une micro-once de culpabilité! Avoir su...
lundi 6 juillet 2015
Aller à la plage, c'est de l'ouvrage!
Voici
un extrait de notre premier livre Le guide de survie des (Z)imparfaites - Mieux (sur)vivre avec ses enfants... et ceux des autres! (éditons Les
Intouchables)
jeudi 2 juillet 2015
Les plaisirs non-coupables
Pourquoi associe-t-on «plaisir» et «culpabilité»? Y avez-vous déjà songé? C'est tout de même étrange qu'on ait besoin (?) de faire entrer en soi la culpabilité quand on s'offre un plaisir.
Un plaisir coupable: ça fait négatif. Ça sonne «on ne devrait pas se l'offrir», «on devrait se cacher pour le savourer», «on devrait se rattraper ensuite», «on ne donne pas le bon exemple», «on ne suit pas les dicktats ambiants», etc. Vraiment, depuis environ un an, je me défais de plus en plus de cette pensée. En fait, depuis la parution de notre guide Assez, c'est assez!, j'ai fait le constat qu'il faut s'écrier de plus en plus «Assez!» comme un signe que ça suffit de s'en faire. Donc, ça y est: plaisir et culpabilité ne pourront jamais ne riment pas du tout ensemble dans ma tête. Je n'ai pas envie de me
sentir «coupable» de m'offrir un plaisir peu importe ce qu'il est. Non! J'ai envie d'en profiter et de le savourer pour vrai sans laisser s'infiltrer une culpabilité, l'idée que je dois «payer» pour ce plaisir (aussi ridicule que «Un instant sur la langue, des années sur les hanches» quand on se permet une deuxième portion de dessert!) ou avoir honte de mon plaisir.
Des exemples de plaisirs non coupables qu'on peut s'offrir sans honte sans gêne sans culpabilité
- Une poignée de chips en plein après-midi... sur le bord de la piscine ou au bureau! Et le sac au complet si ça nous chante un soir en enfilant 4 émissions de notre série préférée.
- Une deuxième bouteille de vin un mardi soir après le boulot avec des amis dans un souper improvisé.
- L'achat d'une revue à potins et bien sûr la lecture. (vous devriez voir la pile quand je pars en vacances!)
- Une poutine bien dégoulinante.
- Un bain moussant ultra long alors que les enfants écoutent un film qui ne m'intéresse pas du tout.
- Un détour par la pharmacie pour m'acheter une crème ou un produit trop cher, mais qui fait du bien.
Je veux les vivre les plaisirs et surtout les assumer. autrement, je trouve que lorsqu'on colle l'idée de la culpabilité, on les dilue, les amoindrit et... ils goûtent moins bons.
Qu'en pensez-vous?
Un plaisir coupable: ça fait négatif. Ça sonne «on ne devrait pas se l'offrir», «on devrait se cacher pour le savourer», «on devrait se rattraper ensuite», «on ne donne pas le bon exemple», «on ne suit pas les dicktats ambiants», etc. Vraiment, depuis environ un an, je me défais de plus en plus de cette pensée. En fait, depuis la parution de notre guide Assez, c'est assez!, j'ai fait le constat qu'il faut s'écrier de plus en plus «Assez!» comme un signe que ça suffit de s'en faire. Donc, ça y est: plaisir et culpabilité ne pourront jamais ne riment pas du tout ensemble dans ma tête. Je n'ai pas envie de me
sentir «coupable» de m'offrir un plaisir peu importe ce qu'il est. Non! J'ai envie d'en profiter et de le savourer pour vrai sans laisser s'infiltrer une culpabilité, l'idée que je dois «payer» pour ce plaisir (aussi ridicule que «Un instant sur la langue, des années sur les hanches» quand on se permet une deuxième portion de dessert!) ou avoir honte de mon plaisir.
Des exemples de plaisirs non coupables qu'on peut s'offrir sans honte sans gêne sans culpabilité
- Une poignée de chips en plein après-midi... sur le bord de la piscine ou au bureau! Et le sac au complet si ça nous chante un soir en enfilant 4 émissions de notre série préférée.
- Une deuxième bouteille de vin un mardi soir après le boulot avec des amis dans un souper improvisé.
- L'achat d'une revue à potins et bien sûr la lecture. (vous devriez voir la pile quand je pars en vacances!)
- Une poutine bien dégoulinante.
- Un bain moussant ultra long alors que les enfants écoutent un film qui ne m'intéresse pas du tout.
- Un détour par la pharmacie pour m'acheter une crème ou un produit trop cher, mais qui fait du bien.
Je veux les vivre les plaisirs et surtout les assumer. autrement, je trouve que lorsqu'on colle l'idée de la culpabilité, on les dilue, les amoindrit et... ils goûtent moins bons.
Qu'en pensez-vous?
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