lundi 29 novembre 2010

Regarder... et ne pas TOUCHER!


Une nouvelle exposition pour les enfants sur l'évolution des jouets à travers les années est en cours au Musée McCord à Montréal. Enfin! Une super exposition qui saura intéresser les enfants comme on n'en fait pas assez! Commentaire entendu : «Ouin! C'est poche! Les enfants ne peuvent même pas toucher!».

HEILLE! Dans la vie, les enfants ne sont pas toujours obligés de toucher! Oui, c'est l'fun des expositions interactives et où les enfants peuvent expérimenter des trucs. Mais ce n'est pas o-bli-gé! Les amener au musée, ce n'est pas plate juste parce qu'ils ne peuvent pas toucher! Les amener au musée, c'est leur apprendre que parfois, on ne fait que regarder. Et c'est amusant et intéressant quand même!

Des fois, je trouve qu'on a oublié que les enfants sont capables d'être grands. Qu'on peut leur montrer à ne pas toucher et que c'est bien correct! TOUCHE PAS! Ça se dit et ça ne leur fait pas mal!

C'est comme les gens qui transforment leur maison lors de l'arrivée d'un enfant. Un secteur pour les adultes, un secteur pour les enfants (là, où bien sûr, il n'y a aucun bibelot et où les portes et toutes les poignées sont munies de dispositifs anti-enfants!). Un monde aseptisé sécuritairement parlant. Je n'ai jamais compris. Ça se peut qu'un jour un enfant brise un bibelot (qui en a encore, au fait?), ça se peut qu'il renverse un jour du jus sur un livre, mais est-ce vraiment une catastrophe? On leur apprend à ne pas toucher à ce qui ne leur appartient pas. Tout le monde vit avec des limites, des trucs qu'on aimerait bien faire mais qu'on ne peut pas faire. Et c'est juste... la vie! C'est normal! C'est frustrant, mais c'est cela! Vaut mieux faire avec que de vivre dans l'illusion d'un monde où tout leur appartient et où ils peuvent tout faire (comme dans leur secteur "enfant" !). Leur donner un endroit à eux où ils peuvent tout faire et leur interdire des pièces communes de la maison? Je ne suis pas d'accord. Comment ensuite leur expliquer?

Comprenez-moi bien! Oui les enfants doivent être et vivre comme des enfants. Mais ils doivent aussi apprendre que tout ne leur est pas permis. C'est tout! Je ne veux pas d'un monde où tout est à leur épreuve et où ils ont accès à tout, je veux qu'ils intègrent le VRAI monde où on se bute parfois à des limites, mais où la vie est plus vraie...!

vendredi 26 novembre 2010

Protester contre la perfection


Protester contre la perfection, n'est-ce pas la plus belle des résolutions? Alors voilà ce qu'on a trouvé via Manon de M comme Muses.

Ça fait du bien de voir qu'on est de plus à jeter aux poubelles la perfection et tous ces "il faut que...", "je devrais plus...", etc.

Et un petit vidéo pour vous montrer qu'un véritable mouvement anti-perfection, très très (Z) est en marche.

Ici, ça fait plus de deux ans qu'on blogue sous le thème de «l'imperfection», qu'on se donne le choix, qu'on fait ce qu'on peut, de notre mieux, mais d'une façon qui nous ressemble en bousculant un peu (beaucoup!) les conventions et on l'avoue sans honte et sans gêne. Et notre vie s'en ressent. On est mieux, vraiment. Et on croit aussi que nos enfants le sont.

Est-ce que la fin de la recherche de la perfection vous a changée? Racontez-nous!

mercredi 24 novembre 2010

La publicité trompeuse vue par PetitLoup...

Mes enfants ont commencé cette année à écouter Télétoon. Or, pour ceux qui connaissent bien cette chaîne pour enfants, vous savez certainement que leurs émissions sont entrecoupées de publicités tout à fait inadaptées pour un public de cet âge ("Refaites-vous des abominaux de fer en moins de 4 semaines pour 4 paiements faciles de ..." ou encore "Vendez votre or pour en obtenir un fabuleux montant d'argent comptant!"). Bref, on est vraiment exaspérés par ces pubs Papa(trop) zen et moi, mais plutôt que leur interdire d'écouter cette chaîne, on a opté pour la sensibilisation.

On a donc expliqué à PetitLoup et Choupinette que plusieurs de ces publicités étaient non seulement plates pour eux à écouter, mais aussi trompeuses. Que la plupart des trucs annoncés ne fonctionnaient pas comme on le disait. PetitLoup, du haut de ses 5 ans a alors répliqué:

"Ben je ne comprends pas maman. Pourquoi ils annoncent ces choses? Là les gens vont dépenser des sous pour les acheter et ça ne marchera pas et là, il ne leur restera même plus d'argent pour acheter des choses qui marchent vraiment".

Et vlan!

Le cours d'économie 101 est inutile pour mon fils, j'en suis maintenant convaincue. Ces requins ne l'auront pas. Gna gna! Et maman est pas mal fière de fiston qui ne s'achètera jamais un Slap chop ou une autre gugusse du genre. Yé!

(Z) Imparfaite invitée: So

lundi 22 novembre 2010

Madame et monsieur Ouimet

J'aime bien discuter. Toutefois, il vient un moment ou un sujet où c'est bien plate à dire, mais il n'y a pas de discussion possible.

J'ai souvent dit aux enfants qu'il y a un paquet de trucs où je suis prête à négocier («Je peux lire 5 minutes encore avant le dodo», genre) et d'autres qui ne sont pas négociables. Un point c'est tout.

Et puis, négocier, ce n'est pas «limer» pour avoir quelque chose ou encore commencer systématiquement ses phrases par un «Oui, mais...» (et les suites sont aussi variées qu'inimaginables!).

«Oui, mais...»
- mon amie en a (je m'en fous!)
- j'ai pas eu le temps (euhh? tu ne regardes pas la reprise de Kaboum depuis 15 minutes, toi?)
- je l'aurais fait après (oui, oui, il me semble!)
- j'ai oublié (quoi, encore?)
- toi, tu peux (moi, c'est moi! Toi, c'est toi!)
- mon frère, lui, ... (Lui, c'est lui! Toi, c'est toi! Et c'est moi qui décide!)

Vous voyez le genre.

Le nombre de fois dans une journée qu'on dit «Oui, mais...». Alors chez nous, on s'est mis à s'appeler madame ou monsieur Ouimet quand on surprend quelqu'un à le dire. Discuter, argumenter et négocier, ce n'est pas que dire des «oui, mais...». On a le droit de le dire si on ajoute un bout de phrase après le «oui». Mais argumenter pour argumenter avec juste un «oui, mais...», finito!

Et vous, il y en a des Mme Ouimet (ou des M.Ouimet chez vous!)

jeudi 18 novembre 2010

Auto-plogue collectif

Bon! C'est l'heure des plogues! C'est entre autres parce qu'on a envie de vous rencontrer autrement que via l'écran de nos ordis respectifs.

PLOGUES LITTÉRAIRES

C'est le Salon du livre de Montréal jusqu'à lundi soir... ne nous cherchez pas! Voici quand et où Solène et Nadine seront. Si vous voulez voir Nancy, elle est en Floride... mais c'est possible!

Aussi, durant le salon ,c'est si vous avez envie d'acheter Le guide de survie des (Z)imparfaites vous devrez vous rendre au kiosque des Intouchables (kiosque 100). Venez ensuite nous voir avec votre livre si vous avez envie qu'on vous griffonne quelque chose d'inspirant (oui, on est capable!) dedans!

C'est LE livre idéal à offrir à une nouvelle maman, à une déjà maman, à votre cousine trop parfaite, à votre échange de cadeau au bureau (ce serait chouette de voir la face de votre patron s'il le pigeait!) ou encore tout simplement à vous! Pourquoi pas?

Auto-plogue de Nadine pour Solène

Grand dévoilement! So, notre (Z) invitée, s'appelle en fait Solène Bourque et est auteure du livre 100 trucs pour les parents des tout-petits, aux éditions De Mortagne. Un livre pratico-pratique qui donne des vrais trucs éprouvés par des vrais parents.

Productive, imaginative et talentueuse, Solène lancera en janvier un autre livre intitulé Allégories pour les petits et grands défis de la vie, un recueil de petites histoires fort touchantes qui aident les petits à grandir. Un livre qui aide les parents autant que les enfants à bien vivre les émotions entourant les diverses étapes de la vie.

Jeudi 18 novembre
de 13h30 à 16h

Dimanche 21 novembre
de 9h à 11h et de 13h à 15h

Auto-plogue de Solène pour Nadine

Nadine Descheneaux n'est pas qu'une maman (z)imparfaite, c'est aussi une auteure jeunesse à l'imagination débordante qui nous a fait une place de choix sur son Divan rose et nous entraîne pour une cinquième aventure dans l'univers de Fred et de ses trois grandes amies, Emma, Zoé et Rosalie. À souligner: le premier tome de cette passionnante série: Oui, non... peut-être? est en lice pour le Prix du grand public Salon du livre de Montréal/La Presse. Bravo Nadine! Un petit vote, si ça vous dit? C'est ici que ça se passe!

Aussi dans la collection Rat de bibliothèque (superbement bien conçus pour les petits nouveaux lecteurs), Zouzou Cachette, tout nouvellement publié par Nadine aux éditions ERPI. Un livre sur le jeu le plus fascinant de l'enfance: la cachette! À découvrir avec vos petits, en chuchotant, bien cachés sous une couverture!

Jeudi 18 novembre
9h30 à 11h: Boomerang éditeur jeunesse (kiosque 11)

Vendredi 19 novembre
12h30 à 14h30: Boomerang éditeur jeunesse (kiosque 11)

Samedi 20 novembre
14h30 à 16h30: Boomerang éditeur jeunesse (kiosque 11)

Dimanche 21 novembre
11h à 12h: Erpi (kiosque 117)
12h30 à 14h30: Boomerang éditeur jeunesse (kiosque 11)

Lundi 22 novembre
9h30 à 11h30: Boomerang éditeur jeunesse (kiosque 11)


AUTRE PLOGUE

Je blogue, tu blogues, ... ELLES bloguent!
Le samedi 4 décembre prochain, lors de l'événement Belles à bloguer, Nadine sera la digne représentante des indignes (!) au débat public intitulé «Les mères dans la blogosphère : indignes ou parfaites?». Avouez que le sujet est pile poil avec nous!

L'événement Belles à bloguer s'adresse avant tout aux femmes qui tiennent un blogue ou qui souhaitent s'y initier. Des conférences et des ateliers portant sur l'écriture Web, les outils de gestion d'un blogue, la manipulation photo, l'arrimage avec les réseaux sociaux et plus. Si vous avez envie d'y participer, cliquez ici pour tous les détails.

mercredi 17 novembre 2010

"Je m'excuse..."


Dans cette simple petite phrase tient probablement la plus grande différence entre ma façon d'être parent et celle de mes propres parents. C'est la constatation que j'ai fait hier matin, quand j'ai carrément perdu patience envers PetitLoup à qui je répétais pour la millième fois de s'habiller parce qu'on allait être en retard pour reconduire sa soeur à l'école.

À notre retour à la maison - on a une petite heure ensemble tous les deux le matin puisqu'il commence plus tard - on a discuté, on a essayé de trouver des solutions pour que ça aille mieux le matin. Puis je me suis excusée à mon fils d'avoir crié. Il est venu blottir son petit corps tout doux contre moi et m'a dit: "J'accepte tes excuses maman".

J'ai alors réalisé que jamais je n'aurais pu avoir ce genre de discussion avec mes parents. À cette époque, les parents se devaient d'être irréprochables et si, par malheur, ils étaient un peu moins habiles dans leurs interventions, jamais au grand jamais nous aurions eu droit à des excuses. Encore moins de discuter avec eux de solutions possibles pour éviter que ça se reproduise. J'ai passé mon enfance à vouloir plaire à mes parents, à tenter d'atteindre des objectifs irréalistes de perfection parce que pour moi, un parent c'était ça, une figure d'autorité qui a toujours raison.

Les choses ont évolué depuis et même si je tiens à ce que mes enfants comprennnent que je suis leur parent et non pas leur amie, je souhaite aussi qu'ils comprennent que je suis humaine, que la perfection n'est pas de ce monde. Et qu'il n'y a aucun mal à avouer qu'on a eu tort quand c'est le cas. Pour moi, c'est un héritage important que je veux leur laisser. Une façon de leur dire: "Toi aussi, tu peux être (z)imparfait et ce n'est pas grave, l'important c'est de le comprendre et de réparer tes erreurs".

Merci PetitLoup d'avoir accepté mes excuses... Tu le sais, je suis une maman parfois bien (z)imparfaite, mais je t'aime!

(Z) Imparfaite invitée: So

lundi 15 novembre 2010

Tenir ses promesses

Tenir ses promesses. C'est une des choses les plus difficiles dans la vie d'un parent. On en fait par-ci par-là, parfois de bonne foi, parfois pour acheter la paix, parfois pour mettre fin à une discussion interminable.

Je vais faire ceci si..., je vais t'acheter cela si...

On en tient quelques-unes mais souvent on oublie, on remet au lendemain et cette promesse lancée en l'air va rejoindre toutes celles qu'on n'a pas pu tenir.

Mais cette semaine, je tiens promesse! En fait, je réalise une promesse que j'avais faite à Lili il y a 6 ans. Plus précisément quand elle a commencé à faire de la physiothérapie, alors qu'elle était âgée d'un peu plus d'un an. Quand on nous a annoncé son diagnostic de paralysie cérébrale, quand on a réalisé tout le chemin qu'elle devrait parcourir pour marcher sur ses deux jambes, c'était venu spontanément: ''Quand tu vas marcher, on va aller à Walt Disney!''

Après 4 années de physiothérapie à l'encourager, à la motiver et à lui rappeler ma promesse, sa physio de l'époque nous avait dit: ''Arrêtez de lui parler de Walt Disney. Elle ne marchera jamais.''

Puis, une chirurgie à la hanche est venue changer la donne. Et elle a commencé l'école. Une école spécialisée où elle n'est pas parkée dans un coin mais où elle doit se débrouiller pour se déplacer. Et elle est tombée sur une physio en or qui la pousse autant qu'une athlète olympique. Résultat: la maternelle en fauteuil roulant, la première année en tricycle et... en marchette!

Quand elle est revenue à la maison pour la première fois avec sa marchette, elle nous a crié depuis l'autobus: ''On s'en va à Walt Disneeeeeyyyyy!'' Même si ça faisait un bail qu'on ne lui en n'avait plus reparlé au cas où ça n'arrive jamais...

Eh bien oui, ma Lili. Cette fois, je tiens promesse! Toute la famille passe la semaine à Walt Disney World! Mickey, Cendrillon, Belle et cie sont là pour toi et pour t'encourager, car maintenant, tu as commencé à marcher avec des cannes quadripodes et je sais que ce n'est pas facile. Alors on retournera autant de fois que tu veux à Splash Mountain! (car, grâce à ton fauteuil roulant, on n'a pas besoin de faire le line-up! ;-)

***

Je me suis souvent sentie coupable de ne pas avoir tenue promesse pour un oui ou pour un non mais cette fois, je suis la plus fière des mères. Avant de partir, alors qu'on remplissait les valises, Lili ne m'a pas dit: ''Merci maman de m'emmener à Walt Disney'', elle m'a dit: ''Merci maman d'avoir tenu ta promesse''.

Merci d'avoir tenu la tienne, ma belle Lili!

jeudi 11 novembre 2010

Hohohothérapie


«Tes enfants croient-ils encore au père Noël?»

Cette question, je me la fais poser souvent. Quoi à 7 ans et demi, on ne peut plus croire au père Noël tranquille, c'est quoi? Il y a un âge maximum où on doit «catcher» que ce ne sont que des histoires?

Ça m'exaspère. Car il existe toujours, pas très loin de nous, une clique de «Je ne veux pas que mes enfants croient à ces trucs-là (lire ici: père Noël, fée des dents, etc.).». Derrière ces répliques, on sent que pas très loin, il y a l'excuse «Ce n'est que des trucs qui incitent à la dépense...». Ça m'énerve.

En France, une pub a soulevé le tollé de bien des parents car on révélait la non-existence du père Noël. J'ai été soulagée de voir que bien des parents croient qu'il est bon de croire au vieux barbu blanc. Et que même bien des adultes - moi, la première! - ça me fait du bien de penser que des choses impossibles puissent arriver grâce à une certaine magie de Noël.

Dans nos sociétés, on «croit» de moins en moins. On demande des preuves, des chiffres, des faits, on cherche des explications, on carbure à la logique et au raisonnement. La spiritualité: exit! L'imagination: quand on a le temps! La fantaisie: que du divertissement!

Quand on me demande si mes enfants croient encore au père Noël, vraiment ça me fait plaisir de dire que «oui» et j'enchaîne même en disant que moi aussi j'y crois! Vrai! J'aime cela croire à son existence. Non pas que je désire qu'il m'apporte des bébelles, mais j'aime croire qu'à Noël, tout est parfois possible. Que des choses peuvent changer, que le vent peut tourner, que c'est le temps de pardonner, que c'est le moment de lancer dans le ciel nos mille souhaits personnels et de ne plus tout porter sur nos épaules, qu'on laisse le destin en faire ce qu'il veut. Savoir se tourner vers quelqu'un d'autre, lui confier ses élans, ses désirs et ses souhaits - même si c'est un homme tout de rouge vêtu, à la grande barbe blanche et qui sent un peu le Coca-Cola - eh bien, ça nous allège. C'est un exercice d'humilité aussi un peu. On accepte de ne pas pouvoir tout réaliser seul. Bref, le père Noël m'apprend ainsi à lâcher prise un peu. On n’a pas une emprise sur tout et j'ai trop tendance à l'oublier. Vraiment, croire que le père Noël existe est une belle thérapie. C'est croire qu'après un bout difficile, tout va mieux aller. C'est croire que même si on n'a pas été sage tous les jours de toute l'année, il ne nous oubliera pas quand même. C'est croire qu'on peut être récompenser un peu parce qu'on a bien agi durant l'année. C'est espérer une loi du retour. C'est espérer, point.

Alors OUI, on croit au père Noël. Et ce soir, on a même décidé qu'on écrivait nos lettres. Oui, oui, nos lettres. Car comme l'an passé, j'écrirai un petit mot au père Noël. Tant pis pour les Grincheux qui trouvent cela ridicule, moi, ça me fait du bien!

mardi 9 novembre 2010

Non, je ne serai pas un service de garde de fin de semaine

Mon fils est tellement heureux de ses nouveaux amis d'école et vraiment, je suis fière que son intégration se soit faite aussi rapidement. Mais il y a un problème de taille qui suite cette magnifique intégration. Il ne se passe plus une fin de semaine sans qu'il ne veuille inviter un ou des amis de sa classe à la maison.

Je veux être claire. Je n'ai aucun problème à accueillir à l'occasion des enfants chez moi. Mais à 5 ans, on s'entend que le niveau d'autonomie n'est pas le même que chez des enfants plus vieux, ce qui fait qu'il y a de bonnes chances pour que je me retrouve à essuyer des petits nez - et probablement aussi des petites fesses inconnues - à quelques reprises dans la journée. Et à gérer des chicanes entre mon enfant et un enfant que je connais très peu.

Autant j'ai vécu de grands bonheurs à travailler avec des enfants durant de nombreuses années, autant à la maison, maintenant, j'ai besoin de ma petite bulle d'intimité. Recevoir pour une heure ou deux les petits voisins que je connais depuis leur naissance, ça me va. Des amis qui ont des enfants qui sont amis avec les miens, ça j'adore! Ce sont des amis proches. Tout le monde y trouve son compte et je n'ai pas à intervenir, ou du moins si peu, avec des enfants qui ne sont pas les miens. Mais avoir dans ma maison des enfants que je n'ai croisé que 2 minutes à la fois sur le bord de la cour d'école, ça m'inspire pas mal moins.

Et cette expérience est d'autant plus désagréable que j'ai l'impression que ça fait le bonheur de bien des parents d'avoir une petite pause de fin de semaine pendant que leurs mousses jouent chez moi. Alors oui, aux amis d'école à l'occasion, je veux bien que mon fils investisse dans ses amitiés (et moi ça me permet aussi d'avoir ses amitiés à l'oeil!) mais je persiste et je signe: non je ne serai pas une service de garde de fin de semaine! J'ai besoin moi aussi de décrocher et de profiter de mes journées de congés!

Et vous? Bien des petits amis d'école qui s'invitent (ou vos enfants qui en invitent) à la maison les week-end? Comment ça se passe chez vous?

(Z) Imparfaite invitée: So

vendredi 5 novembre 2010

Coup de vieux

Des fois, je passe vraiment pour une extraterrestre aux yeux de mes enfants.

- Maman, c'était quoi ton jeu vidéo préféré quand tu étais jeune?

''Aucun. Je n'avais pas de console!''

- Maman, tu avais combien de chansons sur ton iPod quand tu étais jeune?

''Y'en rentrait presque 10 de chaque côté... de la cassette.''

Jusqu'au classique:

- Maman, est-ce qu'il y avait encore des dinosaures quand tu étais petite?

(...)

Alors, je le dis une fois pour toute:

Je n'avais pas de DVD.

Je n'avais pas de PlayStation.

Je n'avais pas d'ordinateur.

Mais...

J'avais une immmense radio avec des grroooos hauts-parleurs que je devais traîner à deux mains. (ah oui?!)

J'avais un walk-man jaune. (un walk-quoi?)

J'avais un jeu Jour de paye. (j'en veux un!)

J'avais des piles de 45 tours. (des quoi?)

J'avais tous les Archie. (c'est qui ça?)


J'avais une collection de macarons. (chanceuse!)

Je jouais à Pac-Man sur la console Atari de ma voisine. (c'est du français?)

Et...

J'avais une Rockin Flower! (trop cuuuute!!)


Alors j'ai droit à cette phrase-choc: ''Aaahhhh! C'était trop cool l'ancien temps des années 80!''

(je-suis-définitivement-vieille)

mercredi 3 novembre 2010

Post-Halloween... les cheaps!


J'aime l'Halloween, je l'ai déjà dit. Mais chaque année, je me dis qu'il y en a qui voit dans cette fête des opportunités douteuses. J'ai eu droit au classique bébé d'environ 6 mois qui passent en poussette, à moitié endormi, avec son parent trainant une taie d'oreiller pour lui ramasser des bonbons... beeeen oui! Messemble!! Je flaire la surpercherie à des kilomètres à la ronde. Le parent trop heureux de se faire une méga-provision n'a même pas honte (ni une graine d'orgueuil) et achale son quartier (en fait, j'espère qu'il a pris la peine d'aller dans un autre quartier que le sien pour ne pas se faire reconnaître le lendemain, mais ça me surprendrait!).

Il y a aussi les enfants... non déguisés! Tu as beau chercher rien dans son manteau brun, ses vieux souliers de course et son capuchon qui te rappelle quelque chose! À la limite, qu'il se mette une taie d'oreiller (celle du parent cheap, tiens!) sur lui pour imiter un fantôme....

Et le comble du comble, j'ai vu sur Facebook qu'une maman a remarqué dans le sac de sa fille: une barre de chocolat sur laquelle avait été minutieusement collée une carte d'affaire d'un agent immobilier...! Ataboy! On fait dans la subtilité! Ou on essaie de passer les dépenses de friandises sur ses impôts!

Au moins, je n'ai pas retrouvé une seule tire Ste-Catherine dans les lots de mes enfants. Il y a de l'espoir!

Et vous, quel a été le summum du cheap d'Halloween chez vous?

lundi 1 novembre 2010

Maudite influence!

Depuis le début de la vie scolaire, je scrute les relations amicales de mes enfants. Sans qu'il n'y paraisse, j'enquête, je surveille, j'observe et je questionne les situations qui me sont rapportées jour après jour après l'école et je tente d'inculquer LA valeur indispensable à mes yeux: l'intégrité.

Au delà du respect (essentiel) et de la tolérance (primordiale), je crois que toute la personnalité d'un futur ado se forge à la base sur le respect de soi. De ses idées, de ses opinions, de ses goûts. Loin de moi l'idée de faire de mes enfants des êtres égocentriques mais chacun d'eux a une personnalité, des différences et une vision qui lui est propre. Et qu'il doit protéger et défendre à tout prix.

Et je dois admettre que ce que je crains le plus dans les années à venir est l'influence de leurs amis. Positive, elle leur permet d'évoluer mais en détournant parfois leur personnalité. Négative, elle peut faire déraper ce qu'on a mis des années à construire avec nos enfants.

Depuis que mes enfants sont tout petits, j'essaie -dans la mesure du possible et sans prétention- d'en faire des ''esprits libres''. En famille, on n'est jamais tous du même avis, on argumente, on discute. On n'impose pas ses idées mais on sait les défendre. On ne cède pas à la moindre argumentation. Bref, on se tient tête et on s'obstine parfois. Et vous savez quoi? J'encourage totalement ce comportement. Je le valorise. J'en suis fière et je leur dis.

Mon pire cauchemar? Que mes enfants se mettent à ''faire comme les autres'', à aimer les mêmes choses que les autres, à ''penser ce que les autres pensent".

Et voilà que ces derniers temps, Momo revient de l'école découragée par ses copines. Alors qu'elles disent ne pas aimer A., (la bitch de l'école et reine du ballon-poire!), elles se sont jointes une à une à son groupe de filles qui ''écoeurent les gars, se pensent meilleures que les autres et se moquent des plus petits''. Le groupe de bitchs scolaires classique, quoi!

Jusqu'à maintenant Momo est restée de glace devant leurs remarques (concentrées essentiellement et inévitablement sur ses orthèses et son léger handicap qui affecte sa démarche) allant jusqu'à servir à A. cette réplique pas piquée des vers: ''Tu es méchante parce que tu es faible''. Et vlan dans les dents! Momo a même mérité une récompense pour sa réponse (je vous l'ai dit, j'encourage ce comportement!)

Récemment, Momo a changé de lunettes. Elles sont cool et A. le lui a dit (étonnement!). Est-ce à cause des lunettes (ou de la réplique assassine) mais depuis ce temps, A. tente par tous les moyens de devenir copine avec Momo. Qui ne veut rien savoir. ''C'est pas parce qu'elle est fine avec moi que je l'aime, elle!'' Bon. Fiou!

Mais la grande question demeure: se laissera-t-elle influencer?

Ma fille a-t-elle la force mentale nécessaire pour résister? Ou est-elle -malgré tous mes efforts- influençable? (je hais ce mot!!!)

Premier test!

Je vous avoue que je suis cette histoire comme un téléroman et j'espère ne pas être déçue de la fin.