samedi 31 janvier 2009

Période sombre la grossesse?

Ça existe! Ça arrive! Les neuf mois de la grossesse ne sont pas qu'un gros nuage rose. Parfois, on subit la grossesse comme un mal nécessaire pour devenir maman. Le rêve devient un cauchemar et on n'a vite personne à qui en parler.

On a chacune nos histoires à raconter là-dessus. Mais ce qui fait du bien, c'est qu'on note un mouvement au Québec où on semble enfin ne pas constamment jeter du rose sur les sujets touchant la maternité. Dire "J'ai détesté être enceinte" relève d'un aussi grand défi que d'avouer ne pas avoir allaité ou avoir planifié l'épidurale. Être (Z)imparfaite, c'est refuser de se mettre la tête dans le sable et arrêter d'avoir honte ou se sentir coupable! Il n'y aura jamais trop de messages en ce sens!

Chapeau au Elle Québec!

vendredi 30 janvier 2009

TAG! Espace de travail

Nous avons été taguées par Anne Marie et puisqu'elle a fait preuve d'une humilité sans nom en dévoilant son espace de travail, nous avons décidé de nous plier à sa demande.

Voici donc nos «inspirants» espaces de travail, dans l'état où il se trouvaient lorsque nous avons pris connaissance du tag.

Chez Nancy:




Chez Nadine:
On n'est pas des (Z) imparfaites pour rien... Et ce n'est rien comparé aux portes surencombrées de nos frigos respectifs!

«Élever un enfant, mais combien haut?»

C'est la question que se pose la chroniqueure Josée Blanchette aujourd'hui dans Le Devoir. Et sa réponse mérite qu'on s'y attarde.

Comme nous, elle a décidé de lâcher prise devant l'inatteignable perfection maternelle et son seul but: modeler de petits génies. «J'ai lu tous les maudits spécialistes, les super nanies et les psys sur la question de son délicat développement moteur, cognitif et affectif. Jusqu'au jour où j'ai balancé mon «projet». Basta! J'étais à deux doigts de me bouffer les huit autres.», dit-elle, se posant mille questions sur cette génération surstimulée, surprotégée, surcontrôlée et poussée dès la naissance au maximum de ses capacités.

À vouloir faire de nos enfants des génies à tout prix, ne risque-t-on pas d'en faire des angoissés chroniques? «Ce surinvestissement parental en dit long surtout sur la vanité des parents, justement, qui ont placé les enfants au centre de leur vie, de leur nombril, et qui s'attendent à être récompensés pour les lourds sacrifices qu'ils concèdent.», dit-elle.

Et si on en profitait pour se rappeler quelques mots-clés liés à l'enfance: jeu, découvertes, curiosité, plaisir, essais/erreurs et apprentissage. À chacun son rythme et à chacun ses limites!

De toute évidence, «elle est des nôôôtres!» (air connu)

jeudi 29 janvier 2009

Au chocolat, bien sûr!


MissLulus a une fixation sur le chocolat dans les muffins. TOUT muffin doit contenir du chocolat autrement, elle lève le nez. Ou encore elle invoque un léger mal de ventre soudain (et très très passager!). Les muffins chez "grand-mère" sont toujours meilleurs. POurtant, on a la même foutue recette de muffins aux bananes. Alors où est la différence? Les pépites de chocolat! On ne parle pas ici de bourrer les muffins de choco. Non, quelques petites pépites suffisent!


Tu veux du chocolat, ma MissLulus... tu en auras!


Gnac gnac gnac! Ma solution? Sur n'importe quel muffin, je dispose minutieusement quelques "chipits" surle chapeau du muffin avant la cuisson. L'illusion est parfaite. Comme elle connaît aussi la boîte de cacao, je la sors invariablement chaque fois que je cuisine des gâteaux ou muffins. Et quand MissLulus a le dos tourné, je troque le cacao contre une bonne 1/2 tasse de graines de lin moulues qui sont (oh!) de la même couleur! Avec quelques pépites ou une pastille sur le dessus, elle n'y voit que du feu. Je peux même lui refiler sans sourcillement des muffins avec de la purée de carottes!


Alors, qu'est-ce qui cuit dans mon four? On répète toutes: des muffins au CHOCOLAT!

mercredi 28 janvier 2009

Pas sept, huit d'un coup!

Je n'ose imaginer le tour de taille ni l'étendue des vergetures que gardera en souvenir cette courageuse maman californienne qui pensait en porter sept, jusqu'à ce que huit bébés se pointent le nez, lundi, après une césarienne (bien sûr!) réalisée devant 46 personnes. Les octuplés sont nés à 30 semaines de grossesse. Wow! Et moi qui n'ai pas pu faire mieux que 29 semaines avec des triplés... Et devant seulement 27 membres du personnel médical de l'hôpital Sainte-Justine...

Alors je salue bien bas la future imparfaite. Eh oui! Même si la nouvelle maman semble remplie de bonnes intentions (croyez-le ou non, elle souhaite allaiter!), elle va rapidement se rendre compte qu'il est humainement impossible de s'occuper de huit poupons tout chauds en respectant à la lettre son «Mieux vivre» version US.

J'espère seulement qu'elle ne tombera pas sur une militante pro-allaitement sans jugement qui lui dira qu'allaiter est le mieux qu'elle puisse faire pour ses bébés qu'elle n'a pas pu «rendre à terme». On me l'a répété à quelques reprises celle-là! Vérification faite, c'est bel et bien inscrit dans le Mieux vivre, au chapitre «Chantage émotif pour nouvelles mères éprouvant de la culpabilité».

Et j'espère qu'on ne lui collera pas une «marraine d'allaitement d'octuplés» (4 marraines d'allaitement de jumeaux?) aux fesses. S'il y a des marraines d'allaitement de triplés et de quadruplés pour soutenir les nouvelles mères face au «défi de l'allaitement d'enfants multiples», pourquoi pas? (S'cusez mais j'en reviens toujours pas, 5 ans plus tard, que des mères de triplés se tuent à allaiter puis à convaincre les autres d'allaiter alors qu'il y a tant d'heures de sommeil à rattraper!)

Pour l'instant, la portée de six garçons et deux filles a été prénommée A, B, C, D, E, F, G et H, les parents n'ayant pas encore trouvé les prénoms. Auraient-ils besoin de nos suggestions?

Et avec six garçons affamés (ça n'est jamais rassasié un gars, non?) une chose est sûre: si elle ne se trouve pas sept autres paires de bras pour l'aider 24 heures sur 24, ça va brailler en continue dans la chaumière! Je lui refile mon truc: collectionner les toutous de toutes tailles afin d'en avoir assez pour les empiler de manière à ce qu'ils servent de nounous et tiennent les biberons des nourrissons. (Il faut bien avoir les mains libres pour leur faire faire leurs rots à tour de rôle à ces petits!) Et écouter de la musique classique à plein volume nuit et jour. Ça enterre les pleurs et ça aide à rester zen!

Et pour avoir une idée de ce qui l'attend dans quelques années, je lui souhaite de trouver le temps de suivre attentivement la série-culte de tout parent de multiples: Jon & Kate Plus 8 sur TLC (ou en ligne). Cette série suit les tribulations d'une famille qui cumule les imperfections et cultive l'humour en toutes situations depuis la naissance de leurs sextuplés... venus s'ajouter à des jumelles à peine plus âgées.

Jetez-y un oeil! Ça va devrait vous requinquer si vous réussissez à vous plaindre avec seulement un... ou deux enfants sur les bras!

mardi 27 janvier 2009

Conseils de soeur


Ma soeur est passée par les affres de la maternité avant moi. Grâce à ses judicieux conseils, elle a fait de moi une maman beaucoup plus avertie. En voici trois. Sentez-vous bien libre de les propager aux nouvelles mamans...

#1: «Ne jamais espérer qu'un bébé dorme»

Celui-là, je l'ai entendu maintes fois de la bouche de ma soeur à propos de ses deux fils. Je constate aujourd'hui toute la véracité de cette phrase. C'est un après-midi gris, bébé tombe endormi dans mes bras. Je la dépose tranquillement dans son lit, puis je vais m'étendre sur le mien. Ahhhhhh. Je sombre lentement dans le sommeil.

Cinq petite minutes plus tard, des pleurs retentissent. La voix de ma soeur résonne dans ma tête. «Ne jamais espérer qu'un bébé dorme.» Si on n'oublie pas cette phrase, on s'évite beaucoup de déceptions.

#2: «Fourre-lui dans la bouche»

Ce conseil s'applique aussi bien au sein qu'à la suce. Avant d'accoucher, alors que je partageais avec ma soeur mes craintes face à l'allaitement, elle m'a expliqué qu'il ne fallait pas «offrir» le sein au bébé, mais bien lui «fourrer dans la bouche» pour qu'il le prenne. Et vous savez quoi? Ça marche.

Même chose pour la suce. Bébé fait une face de dégoût et repousse l'objet avec sa langue? «N'aie pas peur de lui fourrer dans la bouche», m'a dit ma soeur. Et vous savez quoi? Ça marche.

#3: «Couche-moi ça sur le ventre»

À elle-seule, ma soeur est en train de défaire des années de prévention faites par les médecins. Alors qu'ils s'époumonent à dire aux nouvelles mamans de NE PAS coucher les bébés sur le ventre, sous peine de mort subite du nourrisson, ma soeur passe derrière eux et conseille à toutes les nouvelles mamans de coucher leurs bébés sur le ventre. «Ça dort ben mieux de même.» Et toute nouvelle maman le sait, le sommeil, ça n'a pas de prix.

Et vous, quels précieux conseils avez-vous à partager?


(Z)imparfaite invitée: Marie-Eve

lundi 26 janvier 2009

Et maintenant, je souffre de nanophobie!

Me voici de retour après une semaine dans mon tout-inclus chez les Shriners. Surprise! La bouffe était meilleure que prévu (un chef méditerranéen, rien de moins!). Je finissais tous les plats de Lili rendue nauséeuse par une épidurale de 3 jours. «Peut-on la prolonger d'une journée, y'a de la ratatouille au menu demain?», me suis-je tout de même abstenue de dire non sans y avoir pensé...

Cet hôpital est vraiment génial! Ça vaut quasiment la peine de subir de multiples fractures ouvertes juste pour aller y faire un tour! Pensez-y la prochaine fois que Junior sera trop téméraire dans les modules de jeux au parc...

Et il y a plus d'éducatrices au pied carré pour distraire les enfants qu'il y a d'infirmières. Tout le plaisir d'une halte-garderie mais avec des enfants immobilisés par leur plâtre! Un fantasme absolu!

Mais, comme rien n'est jamais parfait en ce bas monde, il a fallu que ce séjour prolongé soit marqué par la présence surréaliste d'une petite naine fatigante qui, par une série de malencontreux hasards, se retrouvaient partout où Lili et moi mettions les pieds/roues. Tel le mystérieux nain dans Twin Peaks, la petite naine (ce n'est pas un pléonasme, je parle ici d'une enfant naine) m'apparaissait partout et surtout, venait roder autour du poste des infirmières (devant notre chambre) à partir de 21h et parlait, riait, criait, chialait et monologuait à tue-tête (en anglais) jusqu'à 23 heures. Elle menait chaque soir un boucan inversement proportionnel à sa taille. Je vous épargne les injures et tous les mauvais jeux de mots «nanistes» qui me venaient à l'esprit quand je tentais de m'endormir dans mon «confortable» fauteuil-lit trop court pour mes 5 pieds 6 pouces...

J'étais déjà une gérontophobe assumée, me voilà maintenant nanophobe! Enfin, j'imagine que ça s'appelle ainsi. Je n'ai pas le courage de Googler ça... au cas où je tomberais encore sur elle!

***

En prime, voici deux embarrassantes citations post-opératoires:

> En salle de réveil, TriplePapa, ému, est penché sur Lili qui ouvre les yeux tranquillement. La petite marmonne ses premiers mots -malheureusement- suffisamment audibles pour que l'infirmière les comprennent: «Papa, tu pues de la bouche!»

> L'infirmière préférée de Lili vient nous annoncer que nous pouvons sortir de l'hôpital le lendemain. Je dis à Lili que c'est donc la dernière fois qu'elle va voir sa Loulou adorée et la petite répond, cinglante: «Bonne affaire! J'suis tannée qu'elle me touche celle-là!» Devant la-dite infirmière, bien sûr...

dimanche 25 janvier 2009

On est quelques millions, faut se parler!

Avis aux publicitaires, le jingle de la Labatt 50 pourrait être repris presqu'intégralement pour une campagne visant à combattre la dépression post-partum. En effet, il parait que les mères qui discutent entre elles sont moins susceptibles de sombrer dans un baby-clash.

Chantons en choeur! Euh... parlons en coeur! Et entre (Z)imparfaites, c'est encore mieux! Au fait, on en profite pour vous dire que vos commentaires et vos imparfaititudes partagés sont bien appréciés! Nous aussi on se sent moins seules!

samedi 24 janvier 2009

Quand je serai grande, je veux être...

Au souper, l'autre soir, Lolo nous fait part de ses acquis géopolitiques de niveau maternelle: «L'Italie, c'est le pays de la pizza!»

Momo: «Aaahh, j'aime pas ça, moi la pizza... J'aime mieux les pâtes!»

- Ça tombe bien! C'est aussi le pays des pâtes, que je réponds à ma pasta girl. Et le pays des gelato, que j'ajoute à l'intention de Lili, fana de crème glacée.

Lolo: «Alors on peut y aller en vacances l'été prochain? Ça c'est une bonne idée, hein maman?»

- Euh.. Il faut beaucoup de sous pour aller en Italie. Et si vous voulez allez à Walt Disney avant votre puberté, il faudrait aller moins loin en vacances l'été prochain...

Momo: «Aaahh, on n'a jamais assez de sous!! Chus tannée d'être pauvre! Moi, plus tard, je sais que ce je vais faire... je vais être riche!»

- Ah oui?!! Et qu'est-ce que tu comptes faire comme travail pour être riche, jeune fille?

«Pas journaliste, en tout cas!», m'a répondu ma fille (de 5 ans pas 12!) avec un petit air de dédain condescendant en ma direction.

Et vlan dans les dents de maman la pôvre-journaliste-sans-le-sou!

vendredi 23 janvier 2009

Le film culte d'hier... demain!


Même s'il n'avait rien de politically correct - et c'est probablement pourquoi on l'a tant aimé - avec la construction d'un fort ("Oh il pourrait s'écrouler sur les enfants"), l'affrontement entre deux clans ("les bons et les méchants: voyons on ne dit pas cela ainsi"), la persécution des petits ("Injustice!") ou du Chinois ("Raciste!"), la violence ("La guerre, la guerre: c'est pas une raison pour se faire mal"), la mort du gros chien gentil ("Je le savais que ce n'était pas une bonne idée un fort. C'est dangereux!") et les nombreuse mauvaises idées ("Voyons! Où t'as pris l'idée de mettre de la peinture dans les boules de neige), La Guerre des tuques est un classique de bon nombre de (Z)imparfaites. Qui n'a pas pleuré? Avouez! Qui a le coeur en jello quand les répliques "T'as de la neige sur l'épaule, t'as un trou dans ta mitaine"? C'est le temps des aveux juste avant le weekend!


Trop nostalgiques? Vous pouvez aller louer le film ou encore courir sur le Mont-Royal demain et sauter les deux pieds dans votre film culte.


Et question wuizz pour les fans: comment a-t-on traduit le titre du film en anglais? On s'en reparle demain. Bon weekend!


Gens bien intentionnés : s.v.p. s'abstenir!

Je lisais dans la chronique Coin de paradis du dernier magazine Enfants Québec, l'histoire d'une toute nouvelle maman, dont le petit s'était mis à chigner sur les genoux de sa grand-maman durant une fête de famille. Lorsqu'elle s'était levée pour le prendre des bras de sa belle-mère en disant qu'elle tenterait de l'endormir, la grand-maman s'est détournée en affirmant haut et fort que ce bébé-là n'avait pas l'air fatigué du tout.

Combien d'histoires semblables ai-je entendues de la bouche de nouvelles mamans, qui avait besoin de tout sauf de se faire sentir incompétentes à décoder les besoins de leur enfant? Beaucoup! Et pourtant, si on avait questionné les personnes qui les ont remis en question, aucune d'entre elles n'était mal intentionnée, j'en suis certaine.

Mais ce sont ces petits commentaires, ces "Laisse, je vais le calmer moi..." ou encore "Tu devrais le mettre au coin!" entendus au fil des premiers mois et premières années comme parent qui nous démoralisent. Qui nous font sentir mauvaises mamans, minent notre confiance, nous font nous questionner sur nos façons de faire. De là survient le besoin de consulter une quantité incroyable de bouquins pour tenter de valider ce que nous croyions être la bonne chose pour notre enfant au départ. Et c'est là malheureusement qu'on perd peu à peu contact avec notre instinct de maman... qu'on croyait pourtant si fort. Et c'est dommage...

Alors mamans d'expérience, grands-parents bien intentionnés, voisins ou inconnus croisés sur la rue au moment d'une crise monumentale d'un petit bébé incapable de s'endormir ou un plus vieux en pleine phase d'affirmation, s.v.p., abstenez-vous de commenter et d'intervenir (à moins qu'on vous sollicite, bien sûr!). C'est pour la préservation de l'instinct maternel qu'on vous le demande!

p.s.: Oui, oui, on apprend par essais-erreurs, on le sait! Et c'est très bien ainsi!

(Z) Imparfaite invitée: So

jeudi 22 janvier 2009

Bébé câblé


La scène se passe un vendredi soir. Mon chum est sorti, j'allaite bébé sur le divan en pitonnant à la télé. Radio-Canada passe un film que j'ai déjà vu, je me retrouve à TVA et commence à regarder un reportage à J.E. Ce n'est pas passionnant, mais c'est mieux que rien.

Dix minutes plus tard, J.E. passe soudainement au noir et blanc. Je change de poste, reviens à TVA. Rien à faire. Michel Jean est toujours noir et blanc. J'endure, jusqu'à ce que ça empire quelques minutes plus tard. NO SIGNAL, me dit ma télé, qui refuse de retransmettre quoi que ce soit provenant de TVA. Black out total.

Bon, c'est quoi le problème? Je me résigne à aller voir ce qui passe à Télé-Québec. Au programme en ce vendredi soir: de la neige avec des voix que l'on discerne à peine.

Bébé tête toujours avec un bonheur évident, moi j'enrage. Il faudrait aller bouger l'antenne de télé pour que je puisse capter TVA comme il faut et avoir espoir de voir ce que diffuse Télé-Québec. Pourtant, je n'habite pas au fin fond d'un rang de campagne. Je suis à Montréal, sur l'île, à moins de dix kilomètres des antennes des principaux diffuseurs. Et mes oreilles de lapin ne suffisent pas!

Je dois me rendre à l'évidence: même si je vis en appartement depuis neuf ans sans le câble et que je m'en portais très bien jusqu'ici, cette époque est finie. Vidéotron pourra très bientôt me compter au nombre de ses clientes.

Mais je ne rends pas les armes pour autant. Je m'engage à militer pour que les femmes en congé de maternité obtiennent gratuitement un abonnement au câble. Parce que laisser une mère confinée à la maison par -30 degrés celsius regarder Shopping TVA, ce n'est pas humain.

Un bébé, ça doit être câblé. Tous avec moi: so, so, so, solidarité!

(Z)imparfaite invitée: Marie-Eve

mercredi 21 janvier 2009

J'haïs les piscines


J'haïs les piscines. Et j'en ai une dans ma cour. Elle était là avant mon arrivée autrement elle n'aurait jamais poussé, je vous le jure. J'ai la phobie que les enfants y tombent... malgré les deux barrières réelles et celle psychologique (une jardinière de fleurs "ô combien piquantes, carnivores - et ayant un goût féroce pour la chair fraîche d'enfant - et vénéneuses!" que je répète aux enfants dès les premiers beaux jours d'été!). J'essaie de les convaincre que la mini-piscine en forme de tortue est tout aussi intérssante... sans grand succès! Et puis, j'haïs les piscines car c'est un endroit de plus où faire le ménage et le nettoyage.


Pour ajouter à mon angoisse, mes enfants aiment l'eau. Ils n'auraient pas pu ne pas tolérer y mettre le pied... comme moi? Mais non! "On peut se baigner?" est leur ritournelle estivale! Même JeuneHomme pratique ses plongeons durant l'hiver dans notre baignoire. La tête sous l'eau, les yeux grands ouverts: j'ai engendré un émule de Jacques Cousteau.


Bref, j'haïs les piscines. Mais pour me rassurer, je fais prendre aux petits dès leurs premiers mois des cours de natation (pour lesquels je fais le pied de grue à la piscine municipale pour m'assurer qu'ils aient une place). Peut-être que s'ils savent bien nager, ça va éliminer quelques uns de mes cauchemars. Reste que même devant ce bébé qui se sauve lui-même de la noyade je reste méfiante. Je continue de rêver de perforer incognito le fond de la piscine question de dormir en paix... dans un sous-sol complètement innondé. Que faire? Il faut que je vous laisse... c'est le cours de natation!

mardi 20 janvier 2009

Une semaine dans un tout-inclus

C'est la saison du tout-inclus et, pour une fois, moi aussi j'en profite!

Une semaine à me plonger dans un bon livre, à lire les journaux et les revues, à me taper les deux premières saisons de Six Feet Under... Wow! Ça fait 6 ans que je n'ai pas eu autant de temps pour moi!

Mais bon, ce n'est pas tout à fait le paradis non plus. Je ne serai pas dans le sud au bord de la mer mais dans la neige et le froid à la montagne. Et, comme dans tout bon tout-inclus, la bouffe risque d'être fade. Et puis je vais sans doute devoir jaser avec quelques voisins fatigants et trouver que les activités sont un peu en-deça de mes attentes...

Normal, je passe la semaine à l'hôpital. Au Shriners, sur le mont Royal. Le top du top hospitalier, semble-t-il. Lili a été appelée pour sa chirurgie à la hanche. Pour ma puce, c'est au moins six semaines de convalescence, plâtrée des aisselles jusqu'aux chevilles. Pour moi, c'est des heures de silence, des siestes et, surtout, du temps! J'ai beau avoir le coeur serré pour ma fille, je ne peux m'empêcher d'être heureuse de prendre ce temps d'arrêt après six ans d'essoufflement depuis la naissance de mes triplés.

Et un jour, je me retrouverai dans un vrai tout-inclus avec ma Lili et... on en profitera pleinement!

lundi 19 janvier 2009

Et quoi encore?


Hier matin, j'ai retrouvé MissLulus assise devant la télé en train de visionner le DVD de l'échographie 3D que j'avais fait alors enceinte de son frère. Le même malaise m'envahit.


Je n'ai pas aimé l'expérience. Oui! J'ai pu voir mon petit bonhomme avant son arrivée dans le monde! Oui! J'ai pu voir son profil et même imaginé ses futures ressemblances. Oui! La science fait de beaux progrès. Mais pendant qu'on promenait la sonde graisseuse sur mon ventre, un malaise m'avait assomé. Je dérangeais peut-être JeuneHomme? Et pourquoi j'avais besoin de le voir tandis que je le sentais si bien bouger? C'était presque du délire. J'avais eu mon écho de mi-grossesse m'assurant que JeuneHomme allait bien. J'avais même eu deux autres échos au tout début de ma grossesse pour suivre l'évolution d'un décollement placentaire qui m'avait fait craindre le pire.

Pourquoi une écho 3D? Parce qu'on veut satisfaire notre côté voyeur? Parce qu'on n'est plus capable d'attendre? Parce qu'on veut s'assurer qu'on peut peinturer la chambre en rose sans avoir à repeindre en bleu à la naissance? Je ne le referais pas. On devient fous avec ces gadgets qui nous permet de sonder les profondeurs de notre utérus. Certaines vont même jusqu'à s'acheter un doppler pour écouter, comme une berceuse, le coeur de leur enfant... (ça se vend chez Toysrus à 30$). Et là, sachez que l'échographie 4D fait son apparition! 4 dimensions??!? Euh....

Si on se gardait ces neuf mois de grossesse pour imaginer tranquillement notre bébé sans pousser trop loin notre curiosité?


dimanche 18 janvier 2009

C'est qui la dinde?

Voici une mère parfaite comme il ne s'en fait plus! Une Britannique de 36 ans a donné naissance à son fils à 7h43 le matin de Noël et cinq heures plus tard, elle préparait le souper du réveillon!

Même si son mari et ses deux filles avaient proposé de reporter le souper familial au Boxing Day, Karen Holmes (appelons-la gentiment «la folle») a décidé de tout prendre en main et de se mettre aux fourneaux.

Pire, elle a même fait part de son «exploit» au Daily Mail, photos (et cernes!) à l'appui!

«J e l'ai aidé un ti-peu», confesse le père à la toute fin de l'article. Bravo! Et bonne chance! La vie ne doit pas être de tout repos avec cette douce moitié (trop) motivée!

samedi 17 janvier 2009

La fin d'une belle amitié

La semaine s'est terminée sur une note moins angoissante qu'elle a débuté: Momo s'est chicanée avec C. son amie-chipie-voisine! Onnnnhhhh.....

Voici ses explications (mot-à-mot):

«Je l'aime plus. C'est plus mon amie. William (son ex-amoureux) l'a trouve plus belle que moi. Voyons donc, ses cheveux sont laids! Elle a l'air d'avoir une perruque! En plus, elle a des petits boutons rouges sur les joues et son nez est blanc! Pis elle veut toujours jouer aux poupées et elle veut toujours que je joue avec elle. Moi, je veux faire d'autres ateliers alors je lui ai dit: "C'est mon corps, je fais ce que je veux!"»

- Ok, ok! C'est bon! (plus de doutes, j'ai définitivement engendré une mini-bitch...)

«En plus, C. m'a dit que quand elle va chez des amis, elle vole toujours un petit quelque chose!», a-t-elle cru bon d'ajouter pour l'achever.

Momo et C. vont sans doute redevenir les meilleures amies du monde dans une semaine mais en attendant... qui va plier mes débarbouillettes?!

vendredi 16 janvier 2009

Mon amie la télé


Il s'agit qu'on interdise pour que l'effet d'attraction s'opère à plein régime. Enceinte de MissLulus, je nous imaginais une vie sans télé (si dommageable pour ses yeux et son cerveau, son développement et son imaginaire, et quoi encore...). On irait jouer dehors, on lirait des tas de livres, on ferait des murales, on aurait un musée de nos bricolages, etc. La vie idyllique, quoi! Pareille comme dans les magazines.


Puis, un vent de lucidité m'a fouetté. La télé? Ouain pis? Elle est ouverte en quasi permanence chez nous. On regarde les nouvelles, un téléroman, une télé-réalité, on s'époumonne devant un quizz, on suit le hockey. Mais on l'éteint facilement aussi. On évolue autour sans qu'elle prenne toute la place. Pourquoi changer? Bien sûr, je ne parle pas de stationner les enfants jour et nuit devant le petit écran. Mais à force d'interdire, d'éteindre le monstre (euh la télé) ou de nous donner un mode d'emploi en 8 étapes pour en retirer que les bienfaits éducatifs, on finit par créer l'effet inverse. Quand on l'ouvre, les enfants restent collés après sans mince possibilité de les faire décrocher. Et puis, comme l'a déjà si bien résumé Jean-René Dufort, alors qu'il était nouvellement papa: "Nemo, c'est du break en cassette!". Comme BabyEinstein qui m'a permis de prendre ma douche tous les jours alors que les enfants étaient petits! Et même si des pédiatres américains pensent que les montages rapides et les enchaînements de couleurs, de sons et delumières clignotantes qui ont fait la renommée de BabyEinstein stimulerait beaucoup trop les tout-petits, je continuerai à vanter les mérites de ces émission. Et du coup faudrait voir ce qu'on veut. "Trop stimulés": est-ce qu'on serait mieux de leur montrer des insipides Télétubbies, passés maîtres en radotage, réveiller le vieux Saturnin, Kiri le Clown, l'affreux Barney? Non vraiment, je ne pense pas que regarder un dragon gigoter sur un écran va abîmer les yeux et le cerveau de mon poupon de 9 mois. Et du coup, je peux me laver la tignasse! Comment aurais-je pu m'en passer?


On interdit tellement (sur tout et sur rien) qu'on leur donne l'impression que c'est absolument extraordinaire. Comme le plat de chip. Ou le chocolat. Une connaissance refusait net toutes formes de "cochonneries" à ses enfants. Rien. Niet. Pire, les parents s'empiffraient, mais interdisaient la sucrerie aux petits. Quand ces enfants le pouvaient (en visite ou pour une occasion très très très spéciale), ils en mangeaient à se rendre malade. Des goinfres sans fond. Et quand ils ont enfin pu se rendre au dépanneur, ils dépensaient leurs maigres sous en "cochonneries". Si on ne s'évanouit pas devant une poignée de chips ou si on ne part pas dans un laïus épouvantable sur la nocivité des jujubes, on "banalise" le tout et les enfants y sont spontanément moins intéressés. Lois étranges quand même: "plus on leur donne le droit, moins ils sont intéressés" ou "plus on interdit, plus ils sont intéressés".


MissLulus? JeuneHomme? Comprenez-moi bien: je vous INTERDIS de venir plier du linge, de faire votre lit et de ranger votre vaisselle. C'est bien compris? (et si ça marchait?)

jeudi 15 janvier 2009

Maman perroquet


Je ne sais pas vous, mais je répète constamment. Répéter ce que je dis (As-tu brossé tes dents? T'as oublié tes dents? Youhouuu tes dents?) . Répéter ce que je fais (Le matin: je range des autos. Le midi: Je ramasse des autos. Le soir: Je garoche les autos dans leur bac.). À longueur de journée. Si je ne répète pas ce que je dis, je dois répéter ce que je fais. L'un ne va pas sans l'autre.

Un peu comme le traduit si justement The Mom Song. Mais en attendant de virer complètement folle, j'essaie de trouver une solution saine. Et paraît-il que la solution s'appelle: la conséquence. Alléluia! Mais question... et s'il faut que je la répète cette conséquence, que se passe-t-il?

Au secours! (Je l'ai déjà dit?)

mercredi 14 janvier 2009

Voisine indésirable

J'ai découvert cette semaine que l'amie-chipie préférée de Momo habite... sur notre rue!!!!!!!!!! Mes jambes ont failli flancher quand j'ai appris la terrible nouvelle de la bouche de la chipie en question (appelons-là C.)

Sous le choc, la seule chose que j'ai trouvé à lui dire (d'un ton menaçant) c'est:

- Ah oui, t'es sûre? Donne-moi ton adresse pour voir?

Et elle m'a confirmé le pire! Elle habite de l'autre côté de la rue. Juste assez loin pour ne pas voir sa maison de notre salon. Depuis, la question revient, incessante, comme dans un mauvais rêve: «C. pourra-t-elle venir jouer à la maison ce soir, demain, la fin de semaine prochaine, pendant la relâche, pendant les vacances?»

Ce à quoi je réponds:

- Il faut demander à sa mère d'abord.

Ou encore:

- Il faudrait qu'elle te donne son numéro de téléphone...

Et éventuellement (quand je serai à bout d'arguments valables):

- Il faudrait que tu plies toutes les débarbouillettes qu'il y a dans la maison avant...

D'ici à ce que l'irréversible se produise, je tente en effet de gagner du temps. Car quand C. aura mis les pieds une fois -une seule!- dans notre maison, je sais que je serai foutue et qu'elle sera toujours rendue dans mes plates-bandes.

Mais ça pourrait être pire: Momo pourrait vouloir aller chez elle!!! Quand j'y pense, j'aime mieux les avoir à l'oeil plutôt qu'imaginer les pires coups pendables qui pourraient les rendre tétraplégiques!

Bon, ok, Momo quand tu auras plié toutes les débarbouillettes, ce sera oui...!

mardi 13 janvier 2009

Pousser ou être poussée… l’autre côté du miroir

Je partage de plus en plus l’opinion de Nancy quand elle parle de Momo qui a la capacité de pousser plutôt que d’être poussée. Ici j’ai le modèle contraire. Une petite fille toute douce et docile, qui s’est fait, à quelques reprises déjà, poussée ou agressée à l’école. Sa professeure me rassure en me disant qu'elle est loin d'être une souffre-douleur. Bien au contraire, elle est très appréciée des amis. Mais dans certaines circonstances, elle semble une proie facile pour quelques petites têtes fortes, peut-être parce qu’elle ne riposte jamais aux attaques. Et malgré le fait que je la trouve tellement belle et pure, avec sa naïveté et son idéalisme dans son approche du monde, j’avoue que dans la jungle scolaire, je préférerais qu’elle soit davantage capable de s’affirmer et de se défendre.

Aux trois épisodes d’agression qu'elle m'a raconté, mon cœur de mère est devenu celui d’une louve voulant la protéger, et parfois même celui d’une lionne voulant la défendre. Je voudrais tellement lui donner ce qu’il faut pour qu’elle fasse son chemin dans la vie. On a commencé à pratiquer ensemble des répliques cinglantes afin de l’aider à mettre ses limites, mais sa personnalité douce prend vite le dessus et elle me dit combien cet enfant, qui ne la lâche pas, peut être tellement gentil parfois… Ou combien le câlin d’un autre ami lui a fait du bien pour la consoler. Je l'imagine déjà à quinze ans me revenir à la maison avec le pire p'tit bum du coin en me disant: 'Dis m'man, on peut l'héberger? Sa mère l'a mis à la porte, mais il peut être tellement fin des fois!"

Momo serait-elle disponible pour des cours privés avec Choupinette avant qu'elle ne fasse une Mère Theresa d'elle-même?

(Z) Imparfaite invitée: So

lundi 12 janvier 2009

Un congé de maternité de 5 jours

Scandale en France! La ministre de la Justice Rachida Dati est revenue au travail, talons hauts et ventre plat, cinq jours après avoir mis au monde par césarienne son premier enfant (pour les potineuses dont je suis: le père est inconnu, la ministre étant «officiellement» célibataire).

Le choix (personnel, faut-il le rappeler?) de la ministre âgée de 43 ans a fait couler beaucoup d'encre en France et partout ailleurs depuis la semaine dernière. J'ai suivi le procès qu'on a fait de la dame sur le web toute la fin de semaine et j'ai tenté par tous les moyens de me scandaliser. Mais je n'y arrive pas.

Pourquoi ne suis-je pas outrée? D'abord, parce que la nouvelle maman est une grande fille (à 43 ans, elle doit assumer ses choix quand même!) et surtout en raison de cette photo, diffusée notamment sur le site Plurielles.fr. On y voit la ministre transportant sa petite Zohra à sa sortie du palais de l'Élysée, accompagnée de sa nounou.

Pour moi, cette photo envoie un message positif à toutes les femmes de carrière qui hésitent à devenir mères. Elle prouve qu'on peut occuper un poste de pouvoir et avoir un bébé. Qu'on peut avoir des ambitions, s'accomplir professionnellement et -quand même!- être mère.

La vie ne s'arrête pas parce qu'on devient mère, elle change, c'est tout! Et on n'a pas besoin d'avoir la maternité parfaite pour être une bonne mère. Il n'y a pas qu'un modèle maternel, il y a en a des centaines, autant qu'il y a de situations particulières (mères monoparentales, travailleuses de soir, de nuit, familles recomposées, mères adoptives, familles d'accueil...).

L'autre point positif dans cette photo: elle suffit à déculpabiliser toutes les mères qui ont dû laisser bébé à la garderie avant l'âge d'un an. Et ce message déculpabilisant, je le trouve rafraîchissant après tout ce récent brainwashing médiatico-pédiatrique qui s'efforçait de nous faire sentir coupables de laisser bébé à la garderie avant l'âge de 2 ans (allo? le congé de maternité ne dure qu'un an!)

Le congé de maternité dont nous bénéficions au Québec est une mesure sociale extraordinaire que peu de mères auraient le luxe de se payer s'il n'était pas soutenu par l'État. En France, ce congé est limité à 16 semaines (6 prénatales et 10 postnatales). Quatre petits mois!!! Avant la première cuillérée de céréales, c'est le retour au travail!

S'il y a un message négatif qu'envoie la ministre Dati en revenant si tôt au boulot, c'est que ce court congé de maternité est suffisant voire superflu. Alors oui, ça, c'est scandalisant! Bonne chance aux mères françaises! Ce n'est pas demain la veille qu'elles bénéficieront d'une année de répit financée par l'État!

dimanche 11 janvier 2009

Débat sain d'une (Z)imparfaite démasquée


Dans le tout dernier Châtelaine, on peut lire les propos de l'auteure et illustratrice Élise Gravel (Elle a notamment signé les décapants Nunuche Magazine, Le catalogue des gaspilleurs et Bienvenue chez Bigburp, livres dont on a déjà hâte de glisser dans les mains - ou la conscience- de nos petits (Z)imparfaits qui aiment déjà J'élève mon monstre) qui fait une montée de lait contre l'allaitement.


Elle raconte comment les diktats culpabilisants des "gourouses" et autres ayatollahs de l'allaitement imposent leur vue stricte de l'allaitement aux futures mamans québécoises. Elle note leurs commentaires immondes lancés à ses amies comme "L'allaitement, c'est une question de volonté" ou "Un allaitement qui ne réussit pas, ça n'existe pas", "Vous n'êtes pas en paix avec les cinq phases de votre sexualité féminine!" ou "Vous n'avez pas peur que votre enfant soit moins intelligent que les autres?".


Dans cet engrenage malsain activé par ces intégristes qui font pousser les cliniques et les haltes d'allaitement aux quatre coins de la province, martelant leur "bonne nouvelle" comme des preachers en plein délire, Élise Gravel démontre que personne n'est gagnant. D'un côté, les mamans qui allaitent avec peine sont malheureuses. De l'autre, celles qui donnent le biberon le font presque dans la honte.


Elle écrit : "Plusieurs amies, épuisées d'avoir constamment leur bébé au sein, jour et nuit, ont développé une quasi-aversion envers lui et entretiennent le fantasme de le jeter par la fenêtre." Et elle poursuit: "Je connais des filles qui, lorsqu'elles doivent nourrir leur bébé en public, cachent leur biberon sous une couverture comme si elles étaient en train de lui offrir de la vodka."


Elise Gravel convient que dans l'absolu l'allaitement est ce qu'il y a de mieux. Mais que l'intégrisme et le lavage de cerveau... jamais!


De la plume d'une maman de deux enfants qui a allaité pendant plus de deux ans (et le fait encore!), ce discours est encourageant!

samedi 10 janvier 2009

Allaiter... son chien!

Une Américaine de 27 ans aurait guéri son chien malade... en lui donnant le sein! La pauvre bête était affaiblie et refusait de se nourrir depuis octobre dernier. Le vétérinaire avait suggéré un lait en poudre mais le chien n'en n'avait pas voulu... Alors Janelle Williams a eu une idée de génie (!)

«Comme je donnais toujours le sein à mon fils de 2 ans, mon corps produisait toujours du lait. J'en ai mis un peu sur mon doigt et le chien l'a léché.» Le chien s'est alors installé sur son sein et a commencé à téter, rapporte Yahoo! Actualités.

Euh...

D'après les médecins, tant que le chien est en bonne santé et que les seins de Janelle Williams sont propres, cette pratique n'est pas risquée, bien qu'elle ne soit pas recommandée, peut-on lire dans la suite de la dépêche.

À toutes les mères qui allaitent: svp, ayez une pensée pour ce pauvre cabot lors de la prochaine tétée de bébé... et une aussi pour la pauvre mère, qui semble vraiment (trop) au bout du rouleau!

vendredi 9 janvier 2009

La Sainte Paix


J'ai toujours aimé la période des Fêtes et enceinte, je me réjouissais de passer celle de 2008 avec un bébé à montrer à toute la famille.

Erreur monumentale.

Depuis lundi, je me réjouis que les Fêtes soient passées. Merci bonsoir, on s'en reparle l'an prochain.

Comment avais-je pu sous-estimer à ce point le travail que représentent les sorties familiales avec un bébé d'un mois? L'hiver, en plus, avec de la famille à aller voir à Québec? Bébé adore mettre sa tuque, et je vous dis pas le plaisir qu'elle éprouve à mettre son habit d'hiver. Une fois qu'elle crie bien fort, c'est le temps de transporter la maudite poussette qui pèse trois tonnes. Le banc d'auto. Le sac à couches. Le parc. Il est où le temps où je voyageais léger?

Comment avais-je pu ne pas prévoir que toute la belle-famille débarquerait chez nous? J'ai la joie d'avoir mis au monde le premier petit-enfant de la famille de mon copain. La folie furieuse, je vous dit. Ma maison est devenue ces deux dernières semaines un véritable centre d'achats un 24 décembre. Il n'y a pas un oncle, tante, cousin, cousine, ami du père, amie de la mère qui ne soit pas venu chez nous voir le bébé. Pas un. Ils sont venus de Vancouver, de la rive-sud de Montréal, d'Ottawa, par beau temps, par tempête, par pluie verglaçante. Rien ne pouvait les arrêter. J'ai songé faire comme certains à l'Halloween: barrer la porte et fermer les lumières. Je me suis contentée de sourire bêtement et j'ai attendu que la tempête passe.

Comment aurais-je pu deviner que mon bébé reviendrait des party de Noël embaumant le parfum des matantes et mononcles? Certains, en plus d'être maladroits et de n'avoir tenu un bébé dans leurs bras depuis 35 ans, se sont sentis obligés de s'approcher au maximum de ma fille, question de lui refiler leur microbes et de lui faire sentir leur odeur de vin! Maman poule, moi? Nooooon. Je demande seulement à ce que mon bébé ne sente pas le Brut 33!

Mais voilà, les Fêtes sont enfin passées. Bientôt j'aurai tout oublié et en novembre je me réjouirai...de passer les Fêtes avec un bébé d'un an!

Les Fêtes, c'est comme un accouchement: on oublie vite que c'est douloureux!

(Z)imparfaite invitée: Marie-Eve

jeudi 8 janvier 2009

Bébé Académie


En lisant le journal en début d'année - de La Presse au maigre Courrier du Sud - on tombe inévitablement sur la photo du premier bébé de l'année. Chaque fois, j'ai un frisson. Je suis plongée quelques années en arrière alors que j'étais enceinte de MissLulus. Je me rappelle qu'après avoir fait le fameux "pipi-test", je me suis précipitée sur les sites web qui calculent en une fraction de seconde la date prévue d'accouchement. Je n'avais pas le temps de sortir l'équation algébrique qui ressemble à date du jour des dernières menstruations + 7 jours - 3 mois + 1 an...
"Il doit y avoir une erreur avec leur logiciel" que je tentais de me faire croire. J'ai recommencé. Et recommencé. Encore. Encore. J'ai mis la faute sur le calcul différent en Europe qu'ici. Mais non. J'étais bien sur un site canadien. Noooooooonnnnn! Le verdict: 31 décembre.
Pour moi qui suis née au début décembre et qui a eu une forte concentration de cadeaux durant cette période et une loooongue période d'attente de 11 mois ensuite, je ne voulais pas avoir un bébé durant le temps des Fêtes. Les pires dates auraient été le 24 ou le 25 décembre. Mais le 31 en est une autre quand même! Et si j'accouchais qu'à minuit le 31... ? La perspective de voir débarquer tout l'attirail des photographes et des journalistes dans ma chambre me donnait la nausée. Je ne voulais pas avoir LE bébé de l'année. Ma face post-accouchement dans le journal? Mon toupet collé par la sueur sur mon front en une? Mon sourire "fake" encore engourdi par la dernière contraction ressentie et mon bébé fraîchement libéré de mon utérus se promenant sur les jornaux? No way! Mes réactions à froid? Il n'en était pas question. Je l'ai même écrit dans mon plan de naissance pour être bien sûre de ne pas me faire achaler si jamais le destin s'acharnait sur moi.

Finalement, j'ai tellement espéré, prié, visualisé, projeté, etc. pour ne pas accoucher cette date que je me suis fait avoir quand même. J'ai accouché 8 jours APRÈS. J'étais au bord du désespoir. Je pleurais chaque maudit matin en voyant que j'avais dormi toute ma nuit (faut-tu être niaiseuse!!) et que des contractions ne m'avaient pas réveillé (faut être désespérée de rêver d'avoir des contractions!!). J'ai marché trois fois les Promenades St-Bruno, visité le Jardin Botanique et ses poinsettias flétris, l'Insectarium et ses bébittes laides, pris 12 marches par jour: rien n'y faisait. MissLulus finissait sa manucure avant de daigner sortir. Elle avait entendu mes incantations? Peut-être. Finalement, la journée où le verglas était partout sous 3 pouces de neige qu'elle s'est pointée le bout du nez, il y a 6 ans aujourd'hui. Je n'avais pas LE bébé de l'année. J'étais heureuse. J'avais MON bébé... et c'est tout ce qui comptait. Après 41 semaines, il était temps...


Bonne fête MissLulus! Première petite (Z)imparfaite!

mercredi 7 janvier 2009

Sommes-nous de bons parents?

"« Nos jeunes ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. À notre époque, ils sont des tyrans, ils répondent à leurs parents, ils sont impossibles. » Cette réflexion n’est pas le triste constat d’un directeur d’école, mais bien celui qu’a formulé Socrate, le philosophe de la Grèce antique, 400 ans avant Jésus-Christ. "

C’est par cette citation qu’est introduite la nouvelle émission de Télé-Québec, Sommes-nous ? ou plusieurs sujets seront abordés en lien avec la société québécoise d’aujourd’hui. Cette semaine, au menu, Sommes-nous de bons parents ? Les parents sont-ils plus mous qu’autrefois? Nos professeurs ont-ils l’impression que les parents ont démissionné et leur ont transféré la responsabilité d’éduquer nos enfants, notamment en ce qui concerne les règles de politesse et le respect envers les autres?

Et vous, quel est votre constat? Sommes-nous de bons parents à "notre époque"?

Fiston aux personnalités multiples

...ou l'art de tirer profit de tous les stades du développement 0-5 ans dans la même journée!

PetitLoup est l'enfant le plus cliniquement intéressant que j'aie eu à observer de toute ma vie, je vous le jure! Et je suis chanceuse car étant sa maman, j'ai le loisir de l'avoir en "laboratoire" 24 heures sur 24.

Voici une jounée type de mon fils à la maison:

C'est le matin et j'entends des pas feutrés trottiner vers la chambre. Deux petits bras se tendent vers le lit et je soulève fiston pour qu'il vienne se blottir entre son papa et moi. Ses petits yeux endormis me regardent avec intensité, il me caresse le visage en disant: "Maman... ma belle maman d'amour..." On se serre fort, on se donne des "bisous de nez", je me sens en symbiose totale avec mon grand "bébé" de 3 ans et demi...
(Note à moi-même: Garder ces émotions intenses bien présentes à mon esprit et dans mon coeur quand, dans quelques heures, j'aurai envie de l'échanger contre "deux d’une marque concurrente MD")

Quelques heures plus tard, il fait un soleil d'hiver magnifique... mais je sens que fiston a soudainement une passe nostalgique de son "Terrible two" (en passant mon chum a découvert que "Terrible two", ce n'est pas l'âge ou cette passe survient, mais bien la durée sur laquelle elle s'étire - soit près de 2 ans dans le cas de PetitLoup)

- Allez PetitLoup, il fait beau, on va jouer dehors!
- Non, je veux pas!
- Allez! Je vais t'aider à t'habiller et on va bien s'amuser.
- Non, pas m'aider, moi j'suis capable tout seul!
- Pas de problème, je te laisse aller...
(PetitLoup chigne, pleurniche, s'impatiente en essayant d'enfiler son manteau)
- Je ne suis pas capable!
- O.k., viens, je t'aide.
- Nooooooonnnnnnn! Moi tout seul!

Et PetitLoup poursuit son manège... Il ne veut pas mettre son pantalon de neige, ne pas mettre la tuque rayée verte et beige, mais plutôt la rayée verte et bleue... et il veut mettre ses nouveaux espadrilles pour aller jouer dans la neige! Pas de compromis possible pour le pantalon et les chaussures mais j'accepte qu'il prenne la tuque de son choix.
(Note à moi-même: Bon, je le sais que j'ai encore acheté la paix, mais faut choisir ses combats dit-on... Voilà, rien de plus à dire)

Fin de journée, c'est l'heure du bain. J'invite PetitLoup à venir pour son bain...

- Encore deux minutes de jeux maman, d'accord?
- D'accord, je te mets la minuterie du micro-ondes et tu t'en viens après.
Les deux minutes passent...
- Bon, PetitLoup, ça a sonné, tu t'en viens maintenant.
- Encore deux minutes maman? Je peux encore jouer avec mes bonhommes?
- Non, PetitLoup, tu as compris, j'avais dit deux minutes et c'est terminé.
PetitLoup s'approche de moi, prend son petit air charmeur et me dit:
- Est-ce que je peux apporter mes bonhommes dans le bain d'abord?
- Non, on s'en est déjà parlé, je ne veux pas que tu apportes tes bonhommes dans le bain.
- Pourquoi pas apporter mes bonhommes dans le bain?
- Parce qu'ils risquent de se briser...
- Pourquoi?
- Ben parce qu'ils ne sont pas faits pour le bain et quand l'eau entre dedans et je ne suis plus capable de la sortir ensuite et...
- Mais maman, j'vais faire très attention, promis.
- Non, PetitLoup, tu as compris.
- Ben juste UN bonhomme d'abord?
(Note à moi-même: Je peux pas croire que mon petit "f***ing four" en devenir a encore réussi à étirer le temps de pas mal plus que deux minutes juste en négociant! Ahhhhhhh! *Soupir*)

Vivement demain matin pour qu'on se colle en se donnant des bisous de nez!

(Z)Imparfaite invitée: So

mardi 6 janvier 2009

Allaiter ou montrer ses seins?

Message aux mères qui allaitent: «Non, je ne veux pas voir vos seins sur Facebook!» Ni dans mon salon d'ailleurs!

Vous avez beau commettre le geste le plus naturel et asexué de la Terre, je ne tiens pas à le voir.

C'est VOTRE moment intime, pas le mien! Prenez-vous en photos tant que vous le voulez, encadrez vos meilleurs clichés, disposez-les partout dans votre maison, affichez-les sur Flickr mais, de grâce, gardez-les pour vous! Ne vous affichez pas dans un moment intime (peu importe lequel!) sur votre profil public de Facebook! Vous avez beau être dans votre bulle de nouvelle maman au foyer pour l'année, vous avez beau trouver ce geste d'une infinie tendresse, vos collègues de bureau ne tiennent pas à voir vos immenses seins gorgés de lait (sauf 2-3 vieux cochons qui s'excitent pour un rien).

Dites-moi, vous afficheriez-vous sur Facebook, seins nus, si vous n'aviez pas un bébé collé aux mamelons? Ça ne me choque pas de voir à demi-dénudée, ça ne m'intéresse pas! Too much information, comme dirait l'autre!

Je ne compte plus le nombre de fois qu'une amie, amie d'une amie, cousine ou simple connaissance s'est relevé le chandail et fait apparaître ses seins sans aucune pudeur avant d'installer tranquillement son nourrisson tout chaud au bout d'un mamelon... (PS: il en reste un autre... et je ne veux pas le voir!) Il ne me viendrait pas à l'idée de donner le biberon topless alors vous serait-il possible d'allaiter sans dévoiler vos seins avec une fierté à peine dissimulée? Votre sensationnelle poitrine, énorme et ferme, va se dégonfler toute seule dans quelques mois, alors un peu de retenue SVP!

Il y a moyen d'allaiter en public sans en faire un show. Une p'tite couverture, un chemisier qui s'ouvre discrètement... Certaines y arrivent très bien, alors pourquoi pas vous?

P.S: En passant, je ne veux pas non plus voir la vidéo de votre accouchement...

lundi 5 janvier 2009

Bébé Sans Nom


Trouver LE bon prénom est toute une tâche, mais quand même! Dans Espace Parents, on apprend que Jean Airoldi et sa femme - qui en font la page couverture avec leurs deux filles - n'ont pas encore choisi le prénom de leur petite dernière... qui a maintenant deux mois et demi. C'est bien beau de vouloir ne pas figurer dans notre palmarès, être original à souhait, mais pas trop et que le 2e prénom "match" avec le premier, il ne faut pas exagérer....

"On fait quoi aujourd'huiiii?"

Les Fêtes sont finies... Au moins, on ne l'entendra plus celle-là!

Ainsi que... (variantes):

- C'est qui la visite aujourd'hui?
- Est-ce qu'on va avoir d'autres cadeaux?
- J'suis trop fatigué(e) pour me brosser les dents
- J'ai mal au ventre
- Pas encore de la dinde!
- J'ai fait un autre caca mou!

Toutes des phrases de circonstance en cette période d'overdose de réjouissances... Au moins, on a un an pour s'en remettre!

Bon retour au boulot!

dimanche 4 janvier 2009

Tuer ses enfants parce qu'on n'en peut plus...

C'est une des choses que j'arrive le plus difficilement à comprendre. Comment peut-on en venir à tuer ses propres enfants? Quels motifs peuvent être assez forts émotivement pour pousser un parent à commettre le pire? Même dans le pire des états dépressifs, pourquoi impliquer ses enfants dans un drame qui ne les concernent pas. Pas pur égoïsme? «Je veux mettre fin à mes jours mais je vais emporter mes enfants avec moi car ils ne se remettront pas de mon départ?»

Pire encore, comment deux parents peuvent-ils, de sang froid, échafauder un pacte de suicide collectif sans, un moment donné, avoir cet éclair de lucidité qui remettra tout en question et arrêtera cette mise en scène morbide.

Après avoir mis au monde, nourri, bercé, soigné un enfant, comment peut-on en venir à l'empoisonner? À le détruire?

Si ces deux parents du Saguenay avaient pris soin de trois enfants lourdement handicapés depuis leur naissance, s'ils avaient substitué leur vie pour celles de leurs enfants, s'ils avaient perdu tout espoir d'une vie meilleure, s'ils avaient été trop épuisés par cette prise en charge totale pour ne plus avoir le courage de résister et se laisser aspirer dans ce gouffre profond, j'aurais compris. Mais, de toute évidence, ça ne semblait pas être le cas de cette famille.

Heureusement, il y a des parents dont la vie est tout aussi sinon plus difficile et qui résistent. Je vous invite d'ailleurs à visionner ceci. Il y a de l'espoir.

samedi 3 janvier 2009

Comment faisaient-elles?

Les mères qui n'avaient pas ces biens et services essentiels...

- Le service à l'auto quand tu as 3 enfants derrière
- Les mini-carottes
- Les DVD qui recommencent tout seuls
- Les jus en tetra pak
- Les élastiques ajustables à la taille des vêtements
- Les boîtes à lunch dont la doublure s’enlève pour la laver
- Le service de garde quand l'école commence à 9h28

Que de belles inventions pour la mère moderne!!

jeudi 1 janvier 2009

Résolutions (z)imparfaites

Depuis que j'ai été happée de plein fouet par la maternité, mes résolutions du Nouvel An ont changé. Plus terre-à-terre, disons...

Pour 2009, je me souhaite de...

- Cultiver l'imperfection et propager la bonne nouvelle par tous les moyens possibles
- Laisser les enfants régler leurs chicanes par eux-mêmes
- Ne plus leur tenir la main sur le trottoir
- Ne plus laver mes enfants quitte à ce qu'ils aient de la crasse collée derrière les oreilles (je veux qu'ils se lavent entièrement par eux-mêmes!)
- Acheter un beurrier réservé aux enfants afin qu'ils triturent leur motte de beurre à leur guise quand ils tartinent leur pain
- Arrêter de dire «ARRÊTEZ DE CRIER» en criant!
- Faire mon lit tous les matins (pas encore réussi à mon âge vénérable!)
- Avoir le dessus sur ma commission scolaire et réussir à envoyer mon fils dysphasique dans une école spécialisée plutôt qu'à l'école «normale»
- Réussir à éviter le maximum de fêtes d'enfants que je ne connais pas (i.e. les amis d'école)
- Passer tous les jouets de bain dans le hachoir à viande
- Me procurer un hachoir à viande
- Perdre définitivement toutes les cassettes de Caillou et de Cornemuse
- Prendre un p'tit verre de rouge en compensation pour chaque mauvaise journée (c'est bon pour le coeur, non?)
- Obtenir des billets gratuits pour Cavalia (une fille s'essaye...)

Et vous, quelles sont vos résolutions pour la nouvelle année?