On a tellement aimé notre soirée à Vaudreuil-Dorion qu'on y retourne! Avis aux intéressé(e)s!
vendredi 29 janvier 2016
lundi 25 janvier 2016
Se désenrubanner : technique de lâcher prise
Des fois, est-ce que vous vous sentez «coincée» en vous? Comme si vous étiez enrubannée ou ficelée (ben oui, comme un rôti!). Un peu aussi comme dans des vêtements trop serrés ou trop étroits (ben oui, comme les vestons d'Éric Salvail!).
Moi, oui.
Oh, ce carcan n'est pas toujours étouffant. Il peut même être un peu rassurant à la limite parce que c'est un cadre et une habitude à la fois. Mais, à la longue, il devient embarrassant. On ne respire plus aussi bien. On étouffe. On se sent prise. Et surtout, on ne se sent pas libre de nos mouvements. Bref, c'est le stress qui prend toute la place et qui serre, serre, serre.
Des rubans qui s'entortillent en moi, j'en ai un maudit paquet! Et comme les ensembles de lumière de Noël, on dirait qu'il y a mille noeuds qui m'empêche de les «délousser» aisément. Pire, c'est parce que je suis ainsi coincée, par moment, que je n'arrive pas à avoir du fun, à me reposer, à m'occuper de moi, à lâcher prise, etc. Vous savez, toutes les affaires qu'on ne fait pas assez (avouez que la liste est partie dans votre tête!).
Cette année, j'ai décidé de me dé(Z)enrubanner. D'enlever des couches. De mettre du lousse au lieu de tout tenir serré. Des résolutions, ça ne marche pas souvent (jamais?). Moi, j'ai besoin d'images et d'actions. Désormais, quand je sens «pognée» par en-dedans, je me demande quel ruban est en train de m'étouffer ainsi. Juste mettre le doigt sur le bobo, ça fait mauditement du bien. Ensuite, je peux évaluer si je suis en train de paniquer pour rien, trouver une solution, relativiser, penser que le monde ne tournera pas sans moi, etc. OU encore jeter le ruban (parce qu'on s'entend que j'ai un peu trop tendance à pré-paniquer ou à voir des urgences là où il n'y en a pas pantoute!). Sans compter qu'il y a aussi notre tendance à prendre les «rubans» des autres et de se les entortiller en soi. Ça suffit!
Plus j'enlève des rubans, plus je respire, moins je m'inquiète, plus je respire, moins je panique et plus j'ai du plaisir! Et c'est en plein ce que je veux en 2016: arrêter de m'en faire et avoir de l'«espace» pour accueillir plein de trucs le fun au lieu de me laisser envahir par le négatif.
Et vous, vous en avez des rubans? Ça vous tente de mettre du lousse dans votre vie?
Moi, oui.
Oh, ce carcan n'est pas toujours étouffant. Il peut même être un peu rassurant à la limite parce que c'est un cadre et une habitude à la fois. Mais, à la longue, il devient embarrassant. On ne respire plus aussi bien. On étouffe. On se sent prise. Et surtout, on ne se sent pas libre de nos mouvements. Bref, c'est le stress qui prend toute la place et qui serre, serre, serre.
Des rubans qui s'entortillent en moi, j'en ai un maudit paquet! Et comme les ensembles de lumière de Noël, on dirait qu'il y a mille noeuds qui m'empêche de les «délousser» aisément. Pire, c'est parce que je suis ainsi coincée, par moment, que je n'arrive pas à avoir du fun, à me reposer, à m'occuper de moi, à lâcher prise, etc. Vous savez, toutes les affaires qu'on ne fait pas assez (avouez que la liste est partie dans votre tête!).
Cette année, j'ai décidé de me dé(Z)enrubanner. D'enlever des couches. De mettre du lousse au lieu de tout tenir serré. Des résolutions, ça ne marche pas souvent (jamais?). Moi, j'ai besoin d'images et d'actions. Désormais, quand je sens «pognée» par en-dedans, je me demande quel ruban est en train de m'étouffer ainsi. Juste mettre le doigt sur le bobo, ça fait mauditement du bien. Ensuite, je peux évaluer si je suis en train de paniquer pour rien, trouver une solution, relativiser, penser que le monde ne tournera pas sans moi, etc. OU encore jeter le ruban (parce qu'on s'entend que j'ai un peu trop tendance à pré-paniquer ou à voir des urgences là où il n'y en a pas pantoute!). Sans compter qu'il y a aussi notre tendance à prendre les «rubans» des autres et de se les entortiller en soi. Ça suffit!
Plus j'enlève des rubans, plus je respire, moins je m'inquiète, plus je respire, moins je panique et plus j'ai du plaisir! Et c'est en plein ce que je veux en 2016: arrêter de m'en faire et avoir de l'«espace» pour accueillir plein de trucs le fun au lieu de me laisser envahir par le négatif.
Et vous, vous en avez des rubans? Ça vous tente de mettre du lousse dans votre vie?
jeudi 21 janvier 2016
J'ai le goût de traumatiser mes enfants (au cinéma!)
Quels sont vos plans pour le weekend qui vient? Moi, j'ai le goût de traumatiser mes enfants (bon, bon... mes ados!) en allant voir The Revenant avec eux. Tous ceux qui l'ont vu m'ont pourtant prévenu de ne PAS aller voir ce film avec mes enfants: "Tu vas les traumatiser!", "Ils vont être marqués à vie!". Eh ben, c'est en plein ça que je cherche!
On a donc peur de traumatiser nos enfants (traumatiser, le mot est fort!)! Tout est coté, catégorisé, sécurisé... Faudrait pas qu'ils soient bouleversés, choqués, déstabilisés. Toute leur enfance, on les a (sur)protégés. Ils n'ont vu que des films qui se terminent bien et on leur a lu des histoires où les méchants sont toujours les perdants (et si, par malheur, ils ne l'étaient pas, on s'empressait de changer la fin pour éviter les crises de larmes!). On veut tellement leur bien qu'on ne veut même pas qu'ils "expérimentent" des émotions autres que la joie. Pourtant, c'est une belle façon de canaliser ses émotions que d'en vivre par procuration dans des histoires. La peur, la tristesse et l'angoisse s'apprivoisent pas mal mieux en "faux" et préparent la voie à ce qu'on vivra dans la vraie vie. Bref, à force de préserver nos enfants des "mauvais sentiments", on ne leur a pas tellement rendus service...
Alors oui, je veux traumatiser mes enfants. Si un livre peut les faire pleurer (Momo a pleuré toutes les larmes de son corps en lisant Marie-Tempête dernièrement), si une émission peut les faire rire avec une légère dose de vulgarité (Like-Moi, Les Beaux malaises, c'est parfait pour ça!) et si un film peut les shaker et laisser à bout de souffle, c'est que ça aura servi à quelque chose (du moins, à les décoincer!).
Et puis, être "marqué à vie", ce n'est pas un peu pour ça, ultimement, qu'on va au cinéma? (et au prix que ça coûte d'y aller à cinq, ça serait le fun que ça les marque un peu!)
On a donc peur de traumatiser nos enfants (traumatiser, le mot est fort!)! Tout est coté, catégorisé, sécurisé... Faudrait pas qu'ils soient bouleversés, choqués, déstabilisés. Toute leur enfance, on les a (sur)protégés. Ils n'ont vu que des films qui se terminent bien et on leur a lu des histoires où les méchants sont toujours les perdants (et si, par malheur, ils ne l'étaient pas, on s'empressait de changer la fin pour éviter les crises de larmes!). On veut tellement leur bien qu'on ne veut même pas qu'ils "expérimentent" des émotions autres que la joie. Pourtant, c'est une belle façon de canaliser ses émotions que d'en vivre par procuration dans des histoires. La peur, la tristesse et l'angoisse s'apprivoisent pas mal mieux en "faux" et préparent la voie à ce qu'on vivra dans la vraie vie. Bref, à force de préserver nos enfants des "mauvais sentiments", on ne leur a pas tellement rendus service...
Alors oui, je veux traumatiser mes enfants. Si un livre peut les faire pleurer (Momo a pleuré toutes les larmes de son corps en lisant Marie-Tempête dernièrement), si une émission peut les faire rire avec une légère dose de vulgarité (Like-Moi, Les Beaux malaises, c'est parfait pour ça!) et si un film peut les shaker et laisser à bout de souffle, c'est que ça aura servi à quelque chose (du moins, à les décoincer!).
Et puis, être "marqué à vie", ce n'est pas un peu pour ça, ultimement, qu'on va au cinéma? (et au prix que ça coûte d'y aller à cinq, ça serait le fun que ça les marque un peu!)
lundi 18 janvier 2016
Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 59)
J'achète souvent des vêtements par Internet. Quand arrive ma commande, c'est un réel plaisir d'essayer tout ça et de voir si j'ai réussi à trouver du linge qui me fait et qui m'évitera d'aller courir dans les magasins (tsé sauver du temps!).
Je suis là à essayer mes chandails et à montrer le résultat à mon chum et mes enfants. Devant mon chandail préféré du lot - gris rayé jaune - et ma joie trop évidente (ça, ça tape sur les nerfs d'un ado!) ma fille lève les yeux (plein d'exaspération sûrement parce qu'elle n'avait rien dans cette commande... que veux-tu, elle en a eu plein à Noël et en plus, elle porte un uniforme!!) et me lance :
- Ah! Avec celui-là, tu ressembles à Philippe Laprise!
Que dire? En fait, plusieurs répliques cinglantes me sont venues en tête, mais je ne pouvais toujours bien pas dire ça à ma fille.
Du coup, le commentaire venant de la bouche lui-même de Philippe Laprise, à l'émission Les enfants de la télé (je crois) devant un extrait où on le voyait au début de sa carrière sur scène avec un chandail ligné, qui disait qu'il n'avait pas encore appris à cette époque que porter des lignes horizontales, ça élargissait.
Devant mes yeux ronds et ma bouche grande ouverte, elle prend soin d'ajouter avec un sourire étrange (celui de la fille qui sait totalement ce qu'elle fait, c'est-à-dire... se rattraper tout en ayant la satisfaction d'avoir été «bang»!)
- Ben quoi, c'est un compliment, je l'aime tellement Philippe Laprise!
Oui. Ça, je le sais qu'elle l'aime vraiment. Elle est une fan finie de Vrak la vie, a regardé son spectacle sur Illico, n'a pas raté Meilleur avant le 31, bon pareil le 1er, a vu son Gala Juste pour Rire l'été dernier, etc. Moi aussi, je l'aime.
Mais bon. Un compliment, c'est un compliment. Mais il y a quand même des subtilités. Vestimentairement parlant, celui-ci, je ne suis pas sûre.
Mais comme j'ai de l'humour (sûrement comme Philippe Laprise) et que je n'écoute pas vraiment les commentaires de ma fille pour choisir mes vêtements, je porte mon chandail rayé fièrement en lui disant, ces jours-là «Hey que je suis drôle! J'suis comme Philippe Laprise!» au moins dix-quinze fois par jour à ma fille.
Pour lire les 58 autres fois où on a eu l'air imparfaite, cliquez ici (mais comme on est imparfaite, ils ne sont pas tous bien classés!)
Je suis là à essayer mes chandails et à montrer le résultat à mon chum et mes enfants. Devant mon chandail préféré du lot - gris rayé jaune - et ma joie trop évidente (ça, ça tape sur les nerfs d'un ado!) ma fille lève les yeux (plein d'exaspération sûrement parce qu'elle n'avait rien dans cette commande... que veux-tu, elle en a eu plein à Noël et en plus, elle porte un uniforme!!) et me lance :
- Ah! Avec celui-là, tu ressembles à Philippe Laprise!
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Que dire? En fait, plusieurs répliques cinglantes me sont venues en tête, mais je ne pouvais toujours bien pas dire ça à ma fille.
Du coup, le commentaire venant de la bouche lui-même de Philippe Laprise, à l'émission Les enfants de la télé (je crois) devant un extrait où on le voyait au début de sa carrière sur scène avec un chandail ligné, qui disait qu'il n'avait pas encore appris à cette époque que porter des lignes horizontales, ça élargissait.
Devant mes yeux ronds et ma bouche grande ouverte, elle prend soin d'ajouter avec un sourire étrange (celui de la fille qui sait totalement ce qu'elle fait, c'est-à-dire... se rattraper tout en ayant la satisfaction d'avoir été «bang»!)
- Ben quoi, c'est un compliment, je l'aime tellement Philippe Laprise!
Oui. Ça, je le sais qu'elle l'aime vraiment. Elle est une fan finie de Vrak la vie, a regardé son spectacle sur Illico, n'a pas raté Meilleur avant le 31, bon pareil le 1er, a vu son Gala Juste pour Rire l'été dernier, etc. Moi aussi, je l'aime.
Mais bon. Un compliment, c'est un compliment. Mais il y a quand même des subtilités. Vestimentairement parlant, celui-ci, je ne suis pas sûre.
Mais comme j'ai de l'humour (sûrement comme Philippe Laprise) et que je n'écoute pas vraiment les commentaires de ma fille pour choisir mes vêtements, je porte mon chandail rayé fièrement en lui disant, ces jours-là «Hey que je suis drôle! J'suis comme Philippe Laprise!» au moins dix-quinze fois par jour à ma fille.
Pour lire les 58 autres fois où on a eu l'air imparfaite, cliquez ici (mais comme on est imparfaite, ils ne sont pas tous bien classés!)
mardi 12 janvier 2016
Jusqu'où pousser ses enfants?
On a tous entendu parler du documentaire Parents Inc. sur les parents qui veulent trop que leurs gars réussissent au hockey. L'extrait du petit gardien qui implore son père de lui adresser un regard d'encouragement m'a brisé le coeur. Je n'arrive pas à comprendre ce qui poussent les parents à pousser autant leurs enfants dans des activités où la seule préoccupation devrait être de s'amuser.
Que ce soit le hockey, la gymnastique, le patinage artistique, le violon ou toute autre activité qui demande un don de soi (autant de l'enfant que du parent) et un focus obsessionnel qui fait oublier tout le reste (ou presque) pour exceller dans un domaine précis. Toute mon enfance, j'ai joué au badminton, au kickball, au basketball au parc avec mes voisins et on s'amusait beaucoup. Je me suis complètement désintéressée du sport quand est arrivée la notion de compétition... à l'école: quand il a fallu "gagner" au badminton (j'aimais bien mieux jouer à faire un maximum d'échange sans que le volant ne tombe par terre!) et que s'enfarger en dribblant n'était plus un moment cocasse de la game au basket mais un drame qui m'envoyait directement sur le banc en châtiment honteux (alors que j'en riais encore!).
Je n'ai pas une once de compétitivité en moi et je n'ai pas su en transmettre à mes enfants. Me mesurer aux autres: pourquoi faire?! Mais faire des efforts et avancer sans perdre de vue l'objectif que je me suis fixé à moi, ça oui! Rire un bon coup en faisant une gaffe: encore mieux!
Je suis donc à des années-lumières des parents qui perdent de vue leur enfant pour supporter démesurément "l'athlète". Le petit gardien qui implore son père, j'ai donc le goût de lui dire que c'est telllement pas grave. Sérieusement, on s'en fout complètement de perdre une game, non? Ben voilà pourquoi on ne me verra jamais dans les gradins. Je ne comprends pas la gravité de la situation. Je ne comprends pas pourquoi il faut être fâché, déçu ou démesurément fier. Ça ne m'interpelle absolument pas.
Au retour des Jeux du Québec l'an dernier, Lili devait joindre une équipe pour continuer à pratiquer son sport. On était motivés car elle semblait l'être mais quand est venu le temps de se lever à 7h le samedi matin pour aller à la première pratique, on s'est dit (et elle aussi!): euh, pourquoi?
Elle pratique son sport à l'école, peut quand même participer à des tournois, mais ne deviendra jamais une championne du monde. Et quand même bien on se lèverait tous les samedis matins à 7h, elle ne le deviendrait pas non plus. Elle aime son sport mais elle aime aussi dormir le samedi matin! Et elle aime plein d'autres choses qui ne demandent pas d'être "la meilleure".
Être fier des efforts investis (même si les résultats ne sont pas toujours au top), curieux, ouvert, intéressés à plusieurs choses différentes, être capable de rire de soi, de reconnaître ses limites, ses forces et ses faiblesses, ça me semble aussi de bonnes valeurs à transmettre. Pour soi. Pour être une meilleure personne. Pas pour être le (ou la) meilleur(e).
Que ce soit le hockey, la gymnastique, le patinage artistique, le violon ou toute autre activité qui demande un don de soi (autant de l'enfant que du parent) et un focus obsessionnel qui fait oublier tout le reste (ou presque) pour exceller dans un domaine précis. Toute mon enfance, j'ai joué au badminton, au kickball, au basketball au parc avec mes voisins et on s'amusait beaucoup. Je me suis complètement désintéressée du sport quand est arrivée la notion de compétition... à l'école: quand il a fallu "gagner" au badminton (j'aimais bien mieux jouer à faire un maximum d'échange sans que le volant ne tombe par terre!) et que s'enfarger en dribblant n'était plus un moment cocasse de la game au basket mais un drame qui m'envoyait directement sur le banc en châtiment honteux (alors que j'en riais encore!).
Je n'ai pas une once de compétitivité en moi et je n'ai pas su en transmettre à mes enfants. Me mesurer aux autres: pourquoi faire?! Mais faire des efforts et avancer sans perdre de vue l'objectif que je me suis fixé à moi, ça oui! Rire un bon coup en faisant une gaffe: encore mieux!
Je suis donc à des années-lumières des parents qui perdent de vue leur enfant pour supporter démesurément "l'athlète". Le petit gardien qui implore son père, j'ai donc le goût de lui dire que c'est telllement pas grave. Sérieusement, on s'en fout complètement de perdre une game, non? Ben voilà pourquoi on ne me verra jamais dans les gradins. Je ne comprends pas la gravité de la situation. Je ne comprends pas pourquoi il faut être fâché, déçu ou démesurément fier. Ça ne m'interpelle absolument pas.
Au retour des Jeux du Québec l'an dernier, Lili devait joindre une équipe pour continuer à pratiquer son sport. On était motivés car elle semblait l'être mais quand est venu le temps de se lever à 7h le samedi matin pour aller à la première pratique, on s'est dit (et elle aussi!): euh, pourquoi?
Elle pratique son sport à l'école, peut quand même participer à des tournois, mais ne deviendra jamais une championne du monde. Et quand même bien on se lèverait tous les samedis matins à 7h, elle ne le deviendrait pas non plus. Elle aime son sport mais elle aime aussi dormir le samedi matin! Et elle aime plein d'autres choses qui ne demandent pas d'être "la meilleure".
Être fier des efforts investis (même si les résultats ne sont pas toujours au top), curieux, ouvert, intéressés à plusieurs choses différentes, être capable de rire de soi, de reconnaître ses limites, ses forces et ses faiblesses, ça me semble aussi de bonnes valeurs à transmettre. Pour soi. Pour être une meilleure personne. Pas pour être le (ou la) meilleur(e).
mercredi 6 janvier 2016
Cette année, je veux manger plus de desserts.
Qui a dit que résolution devait absolument rimer avec privation?
À chaque début d'année, on s'entête à prendre des résolutions plates, si plates qu'on ne les suit déjà plus rendu au 28 janvier!
Si l'an dernier, on prônait d'en faire moins (tsé, le lâcher-prise), cette année ce grand ménage qu'on a fait nous a laissé de la place pour ajouter des plai(z)irs dans notre vie. Mais pas n'importe lesquels, ceux qu'on ne s'accorde pas assez souvent.
Moi, je trouve que je ne mange pas assez de desserts. Fou d'même! (je sais, le sucre c'est addictif, c'est pas bon pour la santé, etc.)
J'ai le goût, en 2016, de m'en accorder. D'en cuisiner, de faire des détours dans les pâtisseries, de me laisser tenter au resto (quitte à ne manger qu'une entrée pour m'assurer d'avoir de l'appétit pour le dessert!). Je ne vais pas m'obliger à en manger, ni me gaver si je n'ai plus faim, mais j'ai le goût de désirer une part de gâteau autant que je désire un lobster roll. Et, comme le lobster roll, je n'en mangerai pas à chaque jour de l'année, mais chaque occasion sera une fête!
Cette année, je veux aussi être plus seule.
C'est toujours le tourbillon dans la maison. Je veux m'accorder du temps pour faire des choses que j'aime, seule, sans devoir m'assurer de l'enthousiasme de l'autre. Je veux aller au musée seule, me promener en ville seule, marcher seule, aller prendre un café seule. Je suis toujours entourée, il est temps que je fasse le vide de temps en temps pour avoir encore autant de plaisir à être avec les autres.
Cette année, je veux récupérer mes dimanches après-midi.
Que ce soit pour cuisiner des desserts, pour aller au musée seule ou pour faire ce qui me tente ce jour-là, je veux que ce moment de la semaine soit le mien, le plus souvent possible. Pas de courses, pas de tâches, pas de stress. Un moment de plaisir ou de détente à improviser.
En 2016, je veux m'accorder des plai(z)irs à moi, de moi. Et cesser d'attendre après les autres.
Et vous, quels plai(z)irs vous feraient plaisir?
À chaque début d'année, on s'entête à prendre des résolutions plates, si plates qu'on ne les suit déjà plus rendu au 28 janvier!
Si l'an dernier, on prônait d'en faire moins (tsé, le lâcher-prise), cette année ce grand ménage qu'on a fait nous a laissé de la place pour ajouter des plai(z)irs dans notre vie. Mais pas n'importe lesquels, ceux qu'on ne s'accorde pas assez souvent.
Moi, je trouve que je ne mange pas assez de desserts. Fou d'même! (je sais, le sucre c'est addictif, c'est pas bon pour la santé, etc.)
J'ai le goût, en 2016, de m'en accorder. D'en cuisiner, de faire des détours dans les pâtisseries, de me laisser tenter au resto (quitte à ne manger qu'une entrée pour m'assurer d'avoir de l'appétit pour le dessert!). Je ne vais pas m'obliger à en manger, ni me gaver si je n'ai plus faim, mais j'ai le goût de désirer une part de gâteau autant que je désire un lobster roll. Et, comme le lobster roll, je n'en mangerai pas à chaque jour de l'année, mais chaque occasion sera une fête!
Cette année, je veux aussi être plus seule.
C'est toujours le tourbillon dans la maison. Je veux m'accorder du temps pour faire des choses que j'aime, seule, sans devoir m'assurer de l'enthousiasme de l'autre. Je veux aller au musée seule, me promener en ville seule, marcher seule, aller prendre un café seule. Je suis toujours entourée, il est temps que je fasse le vide de temps en temps pour avoir encore autant de plaisir à être avec les autres.
Cette année, je veux récupérer mes dimanches après-midi.
Que ce soit pour cuisiner des desserts, pour aller au musée seule ou pour faire ce qui me tente ce jour-là, je veux que ce moment de la semaine soit le mien, le plus souvent possible. Pas de courses, pas de tâches, pas de stress. Un moment de plaisir ou de détente à improviser.
En 2016, je veux m'accorder des plai(z)irs à moi, de moi. Et cesser d'attendre après les autres.
Et vous, quels plai(z)irs vous feraient plaisir?
lundi 4 janvier 2016
Choisir ses envies pour 2016
Ahhh! Le temps des résolutions!! Cette année (encore!), on va jouer le jeu. Parce qu'une résolution, c'est en fait vouloir être mieux. Et nous, ça, ça nous parle!
On a décidé de faire le ménage dans nos envies. En 2016, on veut se demander «De quoi j'ai envie?». Cette petite phrase peut se décliner en plein d'autres questions. Devant un projet, une proposition, une offre ou une situation: «Est-ce que j'en ai envie, vraiment? Ou est-ce que je fais ça par obligation ou par habitude?». On peut aussi faire le tri de nos pensées avec cette simple phrase. Devant une inquiétude, on peut se demander si on a véritablement envie de se tracasser avec ça, si ça en vaut vraiment la peine, etc.
Sans compter que «l'envie» sous-entend un plaisir et non une obligation.
La nuance est subtile, mais elle est là.Il y a comme un pas de plus de fait dans la bonne direction. Essayez-le!
Et puis, on peut tourner le tout complètement à l'envers et s'attaquer aux «trop» dans notre vie avec les «non-envies». C'est le moment de faire la liste de tout ce qu'on ne veut plus ou qu'on ne fera pas en 2016 (on vous a parlé de la don't list en 2015, c'est en plein le même exercice!). Qu'est-ce qu'on ne fera plus en 2016? S'imaginer le pire devant chaque pépin? Pogner les nerfs pour des choses futiles? Croire que tout repose sur nos épaules? Se laisser envahir par la mauvaise humeur des autres? Chialer contre la météo? Vivre dans les fausses urgences? Ça fait du bien aussi d'éliminer! D'enlever! De classer!
Alors, quelles sont vos envies et vos «non-envies» pour 2016?
On a décidé de faire le ménage dans nos envies. En 2016, on veut se demander «De quoi j'ai envie?». Cette petite phrase peut se décliner en plein d'autres questions. Devant un projet, une proposition, une offre ou une situation: «Est-ce que j'en ai envie, vraiment? Ou est-ce que je fais ça par obligation ou par habitude?». On peut aussi faire le tri de nos pensées avec cette simple phrase. Devant une inquiétude, on peut se demander si on a véritablement envie de se tracasser avec ça, si ça en vaut vraiment la peine, etc.
Sans compter que «l'envie» sous-entend un plaisir et non une obligation.
Je veux lire plus. / J'ai envie de lire plus.
Je dois bouger plus. / J'ai envie d bouger plus.
Je dois moins me stresser avec des niaiseries. / J'ai envie de moins me stresser avec des niaiseries.
La nuance est subtile, mais elle est là.Il y a comme un pas de plus de fait dans la bonne direction. Essayez-le!
Et puis, on peut tourner le tout complètement à l'envers et s'attaquer aux «trop» dans notre vie avec les «non-envies». C'est le moment de faire la liste de tout ce qu'on ne veut plus ou qu'on ne fera pas en 2016 (on vous a parlé de la don't list en 2015, c'est en plein le même exercice!). Qu'est-ce qu'on ne fera plus en 2016? S'imaginer le pire devant chaque pépin? Pogner les nerfs pour des choses futiles? Croire que tout repose sur nos épaules? Se laisser envahir par la mauvaise humeur des autres? Chialer contre la météo? Vivre dans les fausses urgences? Ça fait du bien aussi d'éliminer! D'enlever! De classer!
Alors, quelles sont vos envies et vos «non-envies» pour 2016?
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