samedi 29 septembre 2012
vendredi 28 septembre 2012
De l'importance de se parler en privé...
Au retour de l'école mardi, Lili m'a vite averti: «Je dois vider mon tiroir à soucis.»
(c'est le truc que j'ai trouvé pour que les enfants me parlent de leur soucis mais ne restent pas pris avec ça toute la journée. On doit rouvrir le tiroir pour que le souci revienne mais quand le tiroir est fermé, on l'oublie. Essayez-le, ça marche!)
Comme j'aime faire d'une pierre trois coups avec mes triplés, je lui ai demandé si on pouvait en discuter tous autour à table au souper. «Ton frère et ta soeur vont peut-être trouver des solutions» (mais mon idée, soyons franche, est de faire une thérapie collective pour que la leçon serve aux deux autres tant qu'à y être!)
«J'ai un chagrin d'amour...» Oups! Déjà, ça partait mal et ça me semblait de l'ordre du privé mais on était là tous ensemble à vouloir en savoir plus... Pour faire une histoire courte, le meilleur ami d'un garçon de son école lui a demandé si elle voulait être la blonde de son ami en question. Et elle a refusé parce qu'elle ne le connait pas et ne lui a jamais parlé. Sauf qu'elle a dit «non», juste «non» et l'amoureux transis a eu de la peine. Et là, elle avait de la peine de lui avoir fait de la peine (vous me suivez encore?) et elle aurait dû lui dire qu'elle pourrait peut-être commencer par être son amie. Bref, un cas classique!
Alors qu'on la rassurait sur sa réaction, qu'on lui donnait des idées pour amorcer le dialogue avec le futur beau-frêre et que le souci semblait réglé (yé! enfin, on allait pouvoir se lever de table et clancher les douches!), Momo a lancé un: « Elle est tellement chanceuse, Lili! Elle est tellement plus belle que moi, tous les garçons sont amoureux d'elle!». Vingt minutes de discussions plus tard, alors que Momo se convainquait peu à peu qu'elle avait du potentiel et qu'elle reprenait confiance en son pouvoir de séduction (genre...), elle a eu l'idée de poser la question à son frère.
« Qui est la plus belle: Lili ou moi? »
- Ben, Lili!, a-t-il répondu dans toute la subtilité et la délicatesse que ses 9 ans lui permettent et sans se soucier de mes grands yeux qui allaient de gauche à droite et qui disaient clairement LES DEUX!
J'ai donc transformé la discussion de groupe en entretiens privés malgré moi en poursuivant Momo, partie en coup de vent dans sa chambre, et je m'en suis tapée trois plutôt qu'un, car il a fallu aussi donner quelques leçons de tact à Lolo.
Ça m'apprendra à vouloir rentabiliser la gestion des soucis! La prochaine fois, je privilégie les têtes-à-têtes! Finies les thérapies collectives! Pffft!
(c'est le truc que j'ai trouvé pour que les enfants me parlent de leur soucis mais ne restent pas pris avec ça toute la journée. On doit rouvrir le tiroir pour que le souci revienne mais quand le tiroir est fermé, on l'oublie. Essayez-le, ça marche!)
Comme j'aime faire d'une pierre trois coups avec mes triplés, je lui ai demandé si on pouvait en discuter tous autour à table au souper. «Ton frère et ta soeur vont peut-être trouver des solutions» (mais mon idée, soyons franche, est de faire une thérapie collective pour que la leçon serve aux deux autres tant qu'à y être!)
«J'ai un chagrin d'amour...» Oups! Déjà, ça partait mal et ça me semblait de l'ordre du privé mais on était là tous ensemble à vouloir en savoir plus... Pour faire une histoire courte, le meilleur ami d'un garçon de son école lui a demandé si elle voulait être la blonde de son ami en question. Et elle a refusé parce qu'elle ne le connait pas et ne lui a jamais parlé. Sauf qu'elle a dit «non», juste «non» et l'amoureux transis a eu de la peine. Et là, elle avait de la peine de lui avoir fait de la peine (vous me suivez encore?) et elle aurait dû lui dire qu'elle pourrait peut-être commencer par être son amie. Bref, un cas classique!
Alors qu'on la rassurait sur sa réaction, qu'on lui donnait des idées pour amorcer le dialogue avec le futur beau-frêre et que le souci semblait réglé (yé! enfin, on allait pouvoir se lever de table et clancher les douches!), Momo a lancé un: « Elle est tellement chanceuse, Lili! Elle est tellement plus belle que moi, tous les garçons sont amoureux d'elle!». Vingt minutes de discussions plus tard, alors que Momo se convainquait peu à peu qu'elle avait du potentiel et qu'elle reprenait confiance en son pouvoir de séduction (genre...), elle a eu l'idée de poser la question à son frère.
« Qui est la plus belle: Lili ou moi? »
- Ben, Lili!, a-t-il répondu dans toute la subtilité et la délicatesse que ses 9 ans lui permettent et sans se soucier de mes grands yeux qui allaient de gauche à droite et qui disaient clairement LES DEUX!
J'ai donc transformé la discussion de groupe en entretiens privés malgré moi en poursuivant Momo, partie en coup de vent dans sa chambre, et je m'en suis tapée trois plutôt qu'un, car il a fallu aussi donner quelques leçons de tact à Lolo.
Ça m'apprendra à vouloir rentabiliser la gestion des soucis! La prochaine fois, je privilégie les têtes-à-têtes! Finies les thérapies collectives! Pffft!
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Fratrie frustrée,
Petits (z)imparfaits
mercredi 26 septembre 2012
«On va s'essayer pour un gars.»
Vous avez déjà entendu cette phrase? Des parents qui n'ont que des filles - ou même juste une - et qui espère avoir non pas un enfant, mais un GARS. Ou encore le contraire.
Est-ce normal d'avoir une préférence pour un des sexes quand on porte un enfant? Souvent, ce penchant est lié à notre histoire personnelle (on n'a eu que des soeurs, on est allé dans un collège de filles, on n'a eu que des cousins - turbulents, évidemment -, etc.). On peut aussi avoir peur de l'inconnu que représente le sexe qu'on connaît moins. Et puis, c'est sans compter tous les rêves pour cet enfant qui sont reliés à notre désir.
Mais est-ce sain d'avouer haut et fort notre désir de «s'essayer pour un gars»? Si ça n'arrive pas, est-ce qu'on se sent éternellement coupable?
Quand j'étais enceinte de MissLulus, je savais au fond de moi, que dans ma vie je voudrais avoir une fille. Je savais que je n'aurais pas juste un enfant, mais j'avais vu autour de moi - lointains cousins, familles où je gardais, voisins - avoir eu que des gars et en avoir eu 4 ou 5 juste parce qu'ils «s'essayaient" pour une fille. Je ne voulais pas être comme ça. Je me sentais mal d'avance pour mon bébé qui aurait été un gars. Je savais que je m'en voudrais à mort si j'avais dit haut et fort «Je veux une fille» pendant ma grossesse, rabattant les oreilles de mon entourage avec mon souhait et que le jour de mon accouchement je sois obligée de les appeler pour leur annoncer que j'ai eu un gars. Sincèrement, j'ai enfoui ce souhait au fond de moi et j'ai focussé sur le fait que j'allais avoir un bébé. Un bébé point. Un enfant. Un gars ou une fille. Juste un bébé. Pour m'aider, je n'ai pas demandé le sexe du bébé durant ma grossesse. J'ai attendu. Je ne voulais pas me sentir coupable envers cet enfant de ne pas l'avoir désiré entièrement. Plus ma bédaine grossissait, plus j'aimais ce petit soleil qui poussait en moi sans savoir qui il était. Le jour de l'accouchement, j'ai pris le temps de regarder mon bébé, lui donner un câlin, plonger mes yeux dans les siens tout plissés avant de penser «Mais c'est quoi? C'est qui?». J'ai su que c'était une fille et franchement j'ai été surprise. Je ne m'imaginais pas plus avec une fille qu'un gars. Puis, j'ai souri en remerciant la vie de faire en sorte que je ne serais jamais obstinée à vouloir une fille dans toute ma vie. Parce que j'aurais été du genre à ne pas vouloir être enceinte à nouveau si j'avais senti au fond de moi un désir de vouloir avoir une fille plus qu'un gars. J'aurais attendu. J'aurais eu peur d'être déçue même quelques minutes et ensuite me sentir coupable pour la vie. Folle de même, des fois. J'aurais eu beau vouloir une fille dans ma vie, je n'aurais pas transformé mon souhait virer en acharnement... Jamais.
Ensuite, une fois qu'on a notre premier enfant, beaucoup de commentaires extérieurs nous suggèrent souvent sans détour qu'on souhaite un sexe plus que l'autre. «Vous vous essayez pour avoir le petit couple!», «Ton chum doit vouloir un gars» et même des aberrations comme «Tu ne seras pas complète si tu n'as jamais un gars». C'est quoi ces suggestions-là? On essaie de faire entrer en nous un désir qui va se transmuter en méga-culpabilité si on se mouille à abonder dans leur sens. Personnellement, quand j'ai été enceinte à nouveau et qu'on voulait me faire dire que je voulais un gars, je disais que je voulais un bébé. Un bébé point.
Vous, ça vous est arrivé?
Est-ce normal d'avoir une préférence pour un des sexes quand on porte un enfant? Souvent, ce penchant est lié à notre histoire personnelle (on n'a eu que des soeurs, on est allé dans un collège de filles, on n'a eu que des cousins - turbulents, évidemment -, etc.). On peut aussi avoir peur de l'inconnu que représente le sexe qu'on connaît moins. Et puis, c'est sans compter tous les rêves pour cet enfant qui sont reliés à notre désir.
Mais est-ce sain d'avouer haut et fort notre désir de «s'essayer pour un gars»? Si ça n'arrive pas, est-ce qu'on se sent éternellement coupable?
Quand j'étais enceinte de MissLulus, je savais au fond de moi, que dans ma vie je voudrais avoir une fille. Je savais que je n'aurais pas juste un enfant, mais j'avais vu autour de moi - lointains cousins, familles où je gardais, voisins - avoir eu que des gars et en avoir eu 4 ou 5 juste parce qu'ils «s'essayaient" pour une fille. Je ne voulais pas être comme ça. Je me sentais mal d'avance pour mon bébé qui aurait été un gars. Je savais que je m'en voudrais à mort si j'avais dit haut et fort «Je veux une fille» pendant ma grossesse, rabattant les oreilles de mon entourage avec mon souhait et que le jour de mon accouchement je sois obligée de les appeler pour leur annoncer que j'ai eu un gars. Sincèrement, j'ai enfoui ce souhait au fond de moi et j'ai focussé sur le fait que j'allais avoir un bébé. Un bébé point. Un enfant. Un gars ou une fille. Juste un bébé. Pour m'aider, je n'ai pas demandé le sexe du bébé durant ma grossesse. J'ai attendu. Je ne voulais pas me sentir coupable envers cet enfant de ne pas l'avoir désiré entièrement. Plus ma bédaine grossissait, plus j'aimais ce petit soleil qui poussait en moi sans savoir qui il était. Le jour de l'accouchement, j'ai pris le temps de regarder mon bébé, lui donner un câlin, plonger mes yeux dans les siens tout plissés avant de penser «Mais c'est quoi? C'est qui?». J'ai su que c'était une fille et franchement j'ai été surprise. Je ne m'imaginais pas plus avec une fille qu'un gars. Puis, j'ai souri en remerciant la vie de faire en sorte que je ne serais jamais obstinée à vouloir une fille dans toute ma vie. Parce que j'aurais été du genre à ne pas vouloir être enceinte à nouveau si j'avais senti au fond de moi un désir de vouloir avoir une fille plus qu'un gars. J'aurais attendu. J'aurais eu peur d'être déçue même quelques minutes et ensuite me sentir coupable pour la vie. Folle de même, des fois. J'aurais eu beau vouloir une fille dans ma vie, je n'aurais pas transformé mon souhait virer en acharnement... Jamais.
Ensuite, une fois qu'on a notre premier enfant, beaucoup de commentaires extérieurs nous suggèrent souvent sans détour qu'on souhaite un sexe plus que l'autre. «Vous vous essayez pour avoir le petit couple!», «Ton chum doit vouloir un gars» et même des aberrations comme «Tu ne seras pas complète si tu n'as jamais un gars». C'est quoi ces suggestions-là? On essaie de faire entrer en nous un désir qui va se transmuter en méga-culpabilité si on se mouille à abonder dans leur sens. Personnellement, quand j'ai été enceinte à nouveau et qu'on voulait me faire dire que je voulais un gars, je disais que je voulais un bébé. Un bébé point.
Vous, ça vous est arrivé?
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Angoisses maternelles; Enjeux maternels
lundi 24 septembre 2012
Les sorties «obligatoires»
Un samedi après-midi ensoleillé de septembre, sur la route menant à Mont-Saint-Hilaire, des milliers d'autos créent un bouchon monstre semblable à celui du pont Champlain en pleine heure de pointe. Est-ce vraiment si plaisant d'aller aux pommes?
C'est ce que je me dis chaque fois que je vois des bouchons de familles aux pommes, aux Papillons en liberté ou à la Magie des lanternes du Jardin botanique (mes exemples « cas vécus » mais vous avez sûrement les vôtres). La file d'attente remplie de poussettes s'étend à un kilomètre de l'entrée et moi, ça me donne envie de partir en courant ailleurs (Un p'tit verger moins bucolique? La papillonnerie de la Ferme Guyon?)
Quand on devient parent, c'est plus fort que nous, on multiplie les activités du genre. Pourquoi au juste (et pour qui?) Pour changer d'air, c'est clair, et pour faire découvrir mille choses magnifiques à nos enfants qui, faut se le dire, s'en foutent éperdument. Pire encore, ils n'en auront aucun traître souvenir... à part les belles photos que toutes ces activités permettent de faire (c'est vrai, ça fait de belles photos!)
Chaque année, on y revient. Les pommes, les lanternes, les papillons (et bien d'autres). Et on en vient à se demander ce qu'on fait là, à attendre en ligne, encore. J'ai rempli ces files d'attente moi aussi. On est tout le temps partis à gauche et à droite chez nous, on est allés partout (même voir des shows de Souris Bouquine, c'est vous dire à quel point on a tout fait...!). Mais cette année, c'est fini (après 9 ans, vous me direz qu'il était temps!)
Pourquoi attendre une heure dans le trafic quand on peut aller marcher dans le bois, s'arrêter au marché pour acheter des pommes et retourner à la maison sans rush pour passer un après-midi ensembleà s'enfariner à les cuisiner.
Plus de temps à perdre en file! Plus (dans le sens +) de temps à passer ensemble! Pas fou, hein?
C'est ce que je me dis chaque fois que je vois des bouchons de familles aux pommes, aux Papillons en liberté ou à la Magie des lanternes du Jardin botanique (mes exemples « cas vécus » mais vous avez sûrement les vôtres). La file d'attente remplie de poussettes s'étend à un kilomètre de l'entrée et moi, ça me donne envie de partir en courant ailleurs (Un p'tit verger moins bucolique? La papillonnerie de la Ferme Guyon?)
Quand on devient parent, c'est plus fort que nous, on multiplie les activités du genre. Pourquoi au juste (et pour qui?) Pour changer d'air, c'est clair, et pour faire découvrir mille choses magnifiques à nos enfants qui, faut se le dire, s'en foutent éperdument. Pire encore, ils n'en auront aucun traître souvenir... à part les belles photos que toutes ces activités permettent de faire (c'est vrai, ça fait de belles photos!)
Chaque année, on y revient. Les pommes, les lanternes, les papillons (et bien d'autres). Et on en vient à se demander ce qu'on fait là, à attendre en ligne, encore. J'ai rempli ces files d'attente moi aussi. On est tout le temps partis à gauche et à droite chez nous, on est allés partout (même voir des shows de Souris Bouquine, c'est vous dire à quel point on a tout fait...!). Mais cette année, c'est fini (après 9 ans, vous me direz qu'il était temps!)
Pourquoi attendre une heure dans le trafic quand on peut aller marcher dans le bois, s'arrêter au marché pour acheter des pommes et retourner à la maison sans rush pour passer un après-midi ensemble
Plus de temps à perdre en file! Plus (dans le sens +) de temps à passer ensemble! Pas fou, hein?
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Imparfaitement soi-même,
Virées en famille
vendredi 21 septembre 2012
La machine qui soulève les passions...
mais qui peut aussi venir en aide aux mamans fatiguées!
Vous avez vu ceci?
C'est le BabyNes, l'équivalent pour bébés de nos Tassimo. Hop une dosette dans l'appareil rempli d'eau et hop! En moins de deux, un biberon prêt, chaud et parfait pour bébé.
L'appareil soulève les passions en France où il est présentement uniquement disponible.
D'un côté, Nestlé vante ses mérites (simplifie la vie des parents) et s'engage même à racheter l'appareil quand les parents n'en ont plus besoin pour mieux le recycler ensuite. De l'autre, les défenseurs de l'allaitement disent qu'un appareil ne remplacera jamais des seins. D'autres se questionnent sur l'utilité de ce piège à consommation (en a-t-on vraiment besoin?).
Je me dis que ce n'est pas si mal. Ça dépend de ses choix. Une fille qui veut allaiter, ça ne l'intéressera zéro. En fait, pas plus que le type de préparation de lait à choisir, pas plus que le choix du biberon. Pour les filles qui ne peuvent pas allaiter ou celles qui ont décidé de ne pas le faire, ça reste une option chouette. Pour avoir fait des biberons parfois en pleine nuit, pour avoir pris une boîte de lait déjà préparé, sans rien à diluer, parce que j'avais les yeux trop collés, je me dis que ça se peut que cette machine aide certains parents. On s'entend, elle n'est pas nécessaire et primordiale. Mais peut être utile. Comme ma Tassimo. Je l'aime bien, elle est rouge (et telllllllllement belle! «Zamoureux, tu voudrais repeindre les murs pour qu'elle fitte mieux dans le décor?»), elle me permet d'avoir un café plus rapidement que si je mets en branle la cafetière, j'ai la dose exacte sans me casser la tête et francehement, des fois ça me sauve la vie. On s'entend, je pourrais faire du café autrement. Mais pourquoi pas avec cet appareil? Pourquoi refuser de me simplifier la vie? La BabyNes, je l'aurais aimé pour les mêmes raisons.Il n'est pas nécessaire. Si je n'avais pas eu les moyens, j'aurais fait autrement. Mais si j'avais pu en avoir une, je l'aurais prise. Pourquoi pas? Pourquoi refuser de me simplifier la vie?
Et vous? Vous, mamans qui faites des biberons (les autres, désolée, mais vous n'êtes pas le public cible... Vous ne prendriez pas plus de lait en poudre!), si on vous la donnait, vous la prendriez?
Vous avez vu ceci?
C'est le BabyNes, l'équivalent pour bébés de nos Tassimo. Hop une dosette dans l'appareil rempli d'eau et hop! En moins de deux, un biberon prêt, chaud et parfait pour bébé.
L'appareil soulève les passions en France où il est présentement uniquement disponible.
D'un côté, Nestlé vante ses mérites (simplifie la vie des parents) et s'engage même à racheter l'appareil quand les parents n'en ont plus besoin pour mieux le recycler ensuite. De l'autre, les défenseurs de l'allaitement disent qu'un appareil ne remplacera jamais des seins. D'autres se questionnent sur l'utilité de ce piège à consommation (en a-t-on vraiment besoin?).
Je me dis que ce n'est pas si mal. Ça dépend de ses choix. Une fille qui veut allaiter, ça ne l'intéressera zéro. En fait, pas plus que le type de préparation de lait à choisir, pas plus que le choix du biberon. Pour les filles qui ne peuvent pas allaiter ou celles qui ont décidé de ne pas le faire, ça reste une option chouette. Pour avoir fait des biberons parfois en pleine nuit, pour avoir pris une boîte de lait déjà préparé, sans rien à diluer, parce que j'avais les yeux trop collés, je me dis que ça se peut que cette machine aide certains parents. On s'entend, elle n'est pas nécessaire et primordiale. Mais peut être utile. Comme ma Tassimo. Je l'aime bien, elle est rouge (et telllllllllement belle! «Zamoureux, tu voudrais repeindre les murs pour qu'elle fitte mieux dans le décor?»), elle me permet d'avoir un café plus rapidement que si je mets en branle la cafetière, j'ai la dose exacte sans me casser la tête et francehement, des fois ça me sauve la vie. On s'entend, je pourrais faire du café autrement. Mais pourquoi pas avec cet appareil? Pourquoi refuser de me simplifier la vie? La BabyNes, je l'aurais aimé pour les mêmes raisons.Il n'est pas nécessaire. Si je n'avais pas eu les moyens, j'aurais fait autrement. Mais si j'avais pu en avoir une, je l'aurais prise. Pourquoi pas? Pourquoi refuser de me simplifier la vie?
Et vous? Vous, mamans qui faites des biberons (les autres, désolée, mais vous n'êtes pas le public cible... Vous ne prendriez pas plus de lait en poudre!), si on vous la donnait, vous la prendriez?
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jeudi 20 septembre 2012
Concours Nutella : «Les (Z)imparfaites chez vous!»
Le 27 ou le 28 octobre prochain, ça vous dirait de ne pas avoir à préparer le petit-déjeuner?
Plus encore, vous aimeriez recevoir un petit-déjeuner gourmand incluant mimosa, café, jus, brochettes de fruits, fromages et gourmandises matinales au Nutella -en plus de chouettes cadeaux-surprises- pour votre famille à la maison?
Mieux encore, vous aimeriez vous le faire livrer chez vous de bon matin par... les (Z)imparfaites?
Eh bien, rien de plus facile! Participez à notre concours «Les (Z)imparfaites chez vous!» et courez la chance de vivre l'expérience-déjeuner Bonheur et Délices 2.0, présentée en collaboration avec le Coin déjeuner Nutella.
Comment faire? Dites-nous par courriel quel est votre plaisir suprême à l'heure du petit-déjeuner et indiquez-nous vos disponibilités en matinée le weekend du 27 et 28 octobre. N'oubliez pas d'y mettre vos coordonnées complètes. Nous procéderons par tirage au sort parmi celles qui seront disponibles le samedi et/ou le dimanche (Vous êtes disponibles les deux jours? Vous avez deux chances!) Kilométrage illimité... ou presque! (dommage pour nos lectrices françaises!)
Les mercredi 24 et jeudi 25 octobre, nous dévoilerons les noms des gagnantes des déjeuners du samedi et du dimanche. Vous pourrez nous suivre Twitter, Facebook et ici-même sur le blogue tout au long du périple qui nous mènera chez deux d'entre vous, grâce aux photos et vidéos qui seront partagées avec vous. Fous rires, gaffes et belles rencontres à prévoir! Vous serez toutes aux premières loges - avec votre café! - pour cette expérience-déjeuner Bonheur et Délices 2.0!
Participez en grand nombre! Et, au plaisir d'aller vous rencontrer chez vous (en pyjama?) et, surtout de vous faire plaisir en octobre! Vous avez jusqu'au vendredi 19 octobre 23h59 pour participer!
P.S.: De retour à la programmation normale demain!
mercredi 19 septembre 2012
Les (Z)imparfaites, vos (z)expertes-mamans du petit-déjeuner!
Grande première aujourd'hui! Les (Z)imparfaites s'associent au Coin déjeuner Nutella pour promouvoir le plaisir de déjeuner.
En tant que mamans, on s'entend toutes sur l'importance de ce premier repas de la journée pour nos enfants. Par contre, avec le facteur temps qui joue contre nous en semaine, les caprices de nos petits bougonneux et le manque d'idées pour préparer des déjeuners qui susciteront leur enthousiasme, y'a de quoi se décourager!
Nos matins pressés sont devenus agréables et plus légers quand on a cessé de se battre pour faire manger nos enfants avant de partir pour l’école et qu’on a ajouté du plaisir dans le déjeuner. En tant que mamans, il faut choisir ses combats, n'est-ce pas? Chez nous, on met du fun dans notre déjeuner pour s'assurer de commencer la journée du bon pied. En semaine, le déjeuner dure parfois juste 15 minutes, mais c'est le 15 minutes qu'il nous faut pour se connecter en famille avant de partir chacun de notre côté pour la journée. C'est un moment privilégié pour se confier sur nos angoisses -ou notre excitation!- du jour, se donner un p'tit câlin et s’encourager un brin (demain, c'est vendredi! Youpi!).
On a aussi misé sur l'autonomie et le « self-service » depuis la maternelle en installant une armoire-déjeuner à la hauteur des enfants où ils trouvent tout ce qu’il leur faut pour préparer eux-mêmes leur déjeuner express. La règle: un pain, un fruit, un verre de lait et un soupçon de plaisir! On varie les toasts et tartines en changeant les sortes de pains, on met un bol de fruits à leur disposition et les combinaisons sont infinies! C’est rapide, peut-être imparfait, mais ça marche!
N'ayez crainte, on ne va pas vous rabâcher les oreilles chaque semaine avec des conseils! On va plutôt miser sur le plaisir (c'est pas mal plus notre genre!) et VOUS faire plaisir cet automne avec deux chouettes concours. Le premier sera annoncé demain. D'ici là, on vous invite à visiter le Coin déjeuner Nutella sur Facebook pour faire le plein d'idées et à partagez avec nous vos trucs perso pour faire déjeuner vos enfants sans vous arracher les cheveux le matin!
lundi 17 septembre 2012
350$ pour laisser son enfant jouer seul
La «pire mère du monde» (c'est elle qui le dit!) Lenore Skenazy a refait surface chez nos voisins américains. Et, encore une fois, elle a fait honneur à son titre, provoquant cette fois la polémique avec son nouveau programme parascolaire.
Moyennant 350$ par enfant, vous lui confiez votre rejeton (à partir de 8 ans) pour qu'il aille jouer, seul, sans supervision dans Central Park à New York. Pendant ce temps, Lenore va siroter un café au Starbucks du coin, en ayant pris soin, avant de commander son macchiato au caramel, de vous faire signer une décharge (juste au cas...).
Plusieurs ont crié à l'irresponsabilité extrême de la mère, qui a publicisé son nouveau service sur toutes les tribunes de la ville, informant du même coup tous les pédophiles de la ville d'un endroit où dénicher le jackpot.
Si l'idée est louable sur le fond (essayer de redonner de la liberté aux enfants étroitement couvés par leurs parents protecteurs), le prix a de quoi faire sursauter! Comment justifier les 350$ remis par les parents pour adhérer à ce programme?!!! Et, surtout, pourquoi payer quand on peut soi-même aller se la couler douce au Starbucks du coin, pour un p'tit 5$?
On a beau avoir la nostalgie des années d'insouciance de notre enfance, qui partirait sur l'autoroute avec une tralée d'enfants de moins de 5 ans, pas attachés sans siège d'auto sur la banquette arrière? Qui laisserait ses enfants jouer seuls dans un parc d'Hochelaga-Maisonneuve avec pour seule consigne de ne pas toucher aux seringues par terre? On est en 2012, la société a changé pour le meilleur et pour le pire et c'est ainsi. Autant s'y faire et cesser de regretter le passé.
Lire sur un banc à quelques mètres de nos enfants qui s'élancent dans un module de jeux, est-ce si obsessif? C'est seulement lui dire « je suis là » et c'est surtout s'enlever des minutes d'angoisse inutile.
La tranquillité d'esprit a un prix... et ça ne vaut pas 350$!
Moyennant 350$ par enfant, vous lui confiez votre rejeton (à partir de 8 ans) pour qu'il aille jouer, seul, sans supervision dans Central Park à New York. Pendant ce temps, Lenore va siroter un café au Starbucks du coin, en ayant pris soin, avant de commander son macchiato au caramel, de vous faire signer une décharge (juste au cas...).
Plusieurs ont crié à l'irresponsabilité extrême de la mère, qui a publicisé son nouveau service sur toutes les tribunes de la ville, informant du même coup tous les pédophiles de la ville d'un endroit où dénicher le jackpot.
Si l'idée est louable sur le fond (essayer de redonner de la liberté aux enfants étroitement couvés par leurs parents protecteurs), le prix a de quoi faire sursauter! Comment justifier les 350$ remis par les parents pour adhérer à ce programme?!!! Et, surtout, pourquoi payer quand on peut soi-même aller se la couler douce au Starbucks du coin, pour un p'tit 5$?
On a beau avoir la nostalgie des années d'insouciance de notre enfance, qui partirait sur l'autoroute avec une tralée d'enfants de moins de 5 ans, pas attachés sans siège d'auto sur la banquette arrière? Qui laisserait ses enfants jouer seuls dans un parc d'Hochelaga-Maisonneuve avec pour seule consigne de ne pas toucher aux seringues par terre? On est en 2012, la société a changé pour le meilleur et pour le pire et c'est ainsi. Autant s'y faire et cesser de regretter le passé.
Lire sur un banc à quelques mètres de nos enfants qui s'élancent dans un module de jeux, est-ce si obsessif? C'est seulement lui dire « je suis là » et c'est surtout s'enlever des minutes d'angoisse inutile.
La tranquillité d'esprit a un prix... et ça ne vaut pas 350$!
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vendredi 14 septembre 2012
Tu n'y échapperas pas...
Pensez-y deux minutes. On vous a souvent dit que vous ressembliez à votre père ou votre mère? Probablement que ça vous mettait en rogne. Peut-être aimiez-vous ça? Cette projection dans le futur (non-demandée!) nous amène à se demander si on sera comme ce parent, autant physiquement que du côté de ses valeurs, ses forces et ses points faibles. C'est un miroir assez puissant. Mais le reflet inverse est aussi vrai. Voir que notre enfant nous ressemble de façon époustouflante physiquement nous amène aussi la réflexion qu'il est peut-être aussi comme nous dans nos pires défauts.
Je suis le bon exemple. Ma fille et moi sommes assez "goutte d'eau" côté ressemblance. Vous ne le croyez pas, regardez le montage photo suivant réalisé par Anita Huber pour un reportage dans Mon enfant est ma copie conforme dans le magazine Yoopa. (en passant, chaque mois, vous pouvez y lire nos chroniques... sur la toute dernière page. Commencez donc par la fin!)
Mais au-delà du physique, on est pareille aussi. Têtue, obstinée et impatiente. On a des qualités aussi, mais quand on parle de parent-enfant en format copié-collé, on remarque plus les défauts. Et c'est ce qui nous éneeeeeeeeeeeeeeeeeeeerve autant! Remarquez combien on se "pogne" plus avec notre enfant identique qu'avec un autre. On voit qu'il a nos défauts et c'est vraiment fatiguant. D'abord, parce qu'on ne voudrait pas qu'il les ait. Et aussi, parce que pour nous, c'est un miroir grossissant qui nous envoie continuellement en pleine face nos défauts qu'on haït le plus! Tout un défi! Nos enfants, eux, doivent se dire qu'ils n'y échapperont pas et deviendront comme nous... à moins que cette ressemblance frappante leur donne la force justement de se distancer et de faire totalement autre chose. C'est possible...
Et pour voir d'autres ressemblances hallucinantes, voyez l'exposition de l'artiste Ulric Collette qui a fait une fusion de deux portraits de proches parents à la galerie de la Compagnie théâtrale du Centaur (453, rue St-François-Xavier à Montréal) du 2 au 28 octobre prochain.
Je suis le bon exemple. Ma fille et moi sommes assez "goutte d'eau" côté ressemblance. Vous ne le croyez pas, regardez le montage photo suivant réalisé par Anita Huber pour un reportage dans Mon enfant est ma copie conforme dans le magazine Yoopa. (en passant, chaque mois, vous pouvez y lire nos chroniques... sur la toute dernière page. Commencez donc par la fin!)
Et pour voir d'autres ressemblances hallucinantes, voyez l'exposition de l'artiste Ulric Collette qui a fait une fusion de deux portraits de proches parents à la galerie de la Compagnie théâtrale du Centaur (453, rue St-François-Xavier à Montréal) du 2 au 28 octobre prochain.
mercredi 12 septembre 2012
Laissez pleurer bébé (il ne deviendra pas psychopathe!)
Combien de fois avez-vous laissé pleurer bébé dans son lit? (ouain, pas tant que ça, hein?)
Combien de fois avez-vous laissé pleurer bébé dans son lit en vous sentant coupable? (oh, ça monte là!)
Eh bien, bonne nouvelle! Pour une fois, une étude sérieuse va dans le sens de la déculpabilisation (plutôt que son contraire, plus fréquent!). Des chercheurs de la revue Pediatrics ont conclu que laisser un bébé pleurer sans se précipiter à son chevet n'en fera pas un être ''brisé'' émotionnellement à l'âge adulte. Et cela n'endommagera pas non plus sa relation interpersonnelle avec ses parents. Bref, que du bon à laisser bébé pleurer un brin!
Avouons-le, nous les mères sommes un peu trop sensibles aux pleurs des bébés. Ça vient nous chercher dans l'utérus, ça allume la braise de la mère-protectrice-indispensable, ça nous réveille parfois avant même de se produire (ça c'est vraiment étrange, on se réveille et deux secondes plus tard, bébé pleure!). Bref, bondir au chevet d'un bébé qui pleure est une réaction essentiellement maternelle. Rares sont les pères qui s'y précipitent avec autant de vigueur, mettons...
Et c'est une qualité que l'on devrait envier aux papas (au lieu de pogner les nerfs en pleine nuit parce qu'ils ne vacillent même pas!) car, grâce à leur surdité nocturne, ils maîtrisent beaucoup mieux que nous les techniques d'endormissement (maintenant prouvées scientifiquement!). Donc, si vous avez le spring un peu trop rebondissant pour sortir du lit et aller chercher/bercer/ramener bébé qui pleure dans votre lit, laissez faire votre homme! À son rythme (habituellement plus lent que le vôtre!), bébé se sera rendormi avant même qu'il parvienne à son chevet. Et vous pourrez vous rendormir sur vos deux oreilles, sans une once de culpabilité, à partir de maintenant!
Combien de fois avez-vous laissé pleurer bébé dans son lit en vous sentant coupable? (oh, ça monte là!)
Eh bien, bonne nouvelle! Pour une fois, une étude sérieuse va dans le sens de la déculpabilisation (plutôt que son contraire, plus fréquent!). Des chercheurs de la revue Pediatrics ont conclu que laisser un bébé pleurer sans se précipiter à son chevet n'en fera pas un être ''brisé'' émotionnellement à l'âge adulte. Et cela n'endommagera pas non plus sa relation interpersonnelle avec ses parents. Bref, que du bon à laisser bébé pleurer un brin!
Avouons-le, nous les mères sommes un peu trop sensibles aux pleurs des bébés. Ça vient nous chercher dans l'utérus, ça allume la braise de la mère-protectrice-indispensable, ça nous réveille parfois avant même de se produire (ça c'est vraiment étrange, on se réveille et deux secondes plus tard, bébé pleure!). Bref, bondir au chevet d'un bébé qui pleure est une réaction essentiellement maternelle. Rares sont les pères qui s'y précipitent avec autant de vigueur, mettons...
Et c'est une qualité que l'on devrait envier aux papas (au lieu de pogner les nerfs en pleine nuit parce qu'ils ne vacillent même pas!) car, grâce à leur surdité nocturne, ils maîtrisent beaucoup mieux que nous les techniques d'endormissement (maintenant prouvées scientifiquement!). Donc, si vous avez le spring un peu trop rebondissant pour sortir du lit et aller chercher/bercer/ramener bébé qui pleure dans votre lit, laissez faire votre homme! À son rythme (habituellement plus lent que le vôtre!), bébé se sera rendormi avant même qu'il parvienne à son chevet. Et vous pourrez vous rendormir sur vos deux oreilles, sans une once de culpabilité, à partir de maintenant!
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Angoisses maternelles; Enjeux maternels
lundi 10 septembre 2012
C'est le classique de la rentrée...
Non pas l'épluchette de blés d'Inde dans la cour d'école ou le déjeuner communautaire? Non, ici, le classique de la rentrée, c'est le «p'tit nez qui coule» et la charmante poussée de fièvre qui va avec!
Je pensais m'en être sauvée. J'ai eu tort de célébrer trop vite. Hier matin, JeuneHomme s'est levé avec un oeil tout enflé et rouge (svp! svp! svp! Pas une conjonctivite!!). En plus du nez qui coule! Go à la pharmacie! Achat de gouttes et de sirop contre les allergies.
Le soir vers 17h, en revenant de la Ronde en sortie de filles, MissLulus s'est couchée d'elle-même. Une rareté. Un fait exceptionnel. Un événement historique! JAMAIS qu'elle ne veut se coucher. C'est ma couche-tard et ma «je résiste». J'ai cru que sa journée l'avait épuisée. En fait, je tentais de me persuader que tout allait bien. Mais non, elle s'est levée deux heures plus tard en se plaignant d'un mal de gorge et débordant de sueurs... de fièvre. J'ai soupiré en cherchant un sirop et des pilules, mais au moins je n'ai pas eu à retourner à la pharmacie.
Mais somme toute, ils vont bien. Ce sont les classiques microbes de la rentrée. Ils se sont couchés à 20h sans rechigner. Pas un son de la nuit. En me réveillant il y a quelques minutes, je me suis dit que cette année l'assaut des virus scolaires ne sera peut-être pas trop pire, finalement. «J'ai peut-être cassé ça dans l'oeuf!», que je me suis dit en guise de félicitations.
Oups! J'ai peut-être parlé trop vite. Devinez qui vient d'éternuer trois fois?
Moi.
Où est l'échinacée, dites-moi?
Je pensais m'en être sauvée. J'ai eu tort de célébrer trop vite. Hier matin, JeuneHomme s'est levé avec un oeil tout enflé et rouge (svp! svp! svp! Pas une conjonctivite!!). En plus du nez qui coule! Go à la pharmacie! Achat de gouttes et de sirop contre les allergies.
Le soir vers 17h, en revenant de la Ronde en sortie de filles, MissLulus s'est couchée d'elle-même. Une rareté. Un fait exceptionnel. Un événement historique! JAMAIS qu'elle ne veut se coucher. C'est ma couche-tard et ma «je résiste». J'ai cru que sa journée l'avait épuisée. En fait, je tentais de me persuader que tout allait bien. Mais non, elle s'est levée deux heures plus tard en se plaignant d'un mal de gorge et débordant de sueurs... de fièvre. J'ai soupiré en cherchant un sirop et des pilules, mais au moins je n'ai pas eu à retourner à la pharmacie.
Mais somme toute, ils vont bien. Ce sont les classiques microbes de la rentrée. Ils se sont couchés à 20h sans rechigner. Pas un son de la nuit. En me réveillant il y a quelques minutes, je me suis dit que cette année l'assaut des virus scolaires ne sera peut-être pas trop pire, finalement. «J'ai peut-être cassé ça dans l'oeuf!», que je me suis dit en guise de félicitations.
Oups! J'ai peut-être parlé trop vite. Devinez qui vient d'éternuer trois fois?
Moi.
Où est l'échinacée, dites-moi?
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Échos d'école
vendredi 7 septembre 2012
Corriger ou ne pas corriger?
Samedi dernier, 7h30, Momo était en feu. Premiers devoirs, elle aiguisait ses crayons avec vigueur et déballait son sac d'école avec un gros sourire dans la face. Moi, l'imparfaite, j'étais en lendemain de veille (merci encore pour le souper de fête surprise les amis!). J'avais dormi 4 heures et je la regardais aller avec un oeil plutôt ahuri en enfilant les cafés et les Tylenol.
Quelques minutes plus tard, elle me brandissait ses phrases pour que je les corrige. Deux fautes, pas si pire. Mais aussitôt que je lui ai dit: ''Pense à vendre/vendu...'' ''Des crayons, y'en a plusieurs...'' (mes phrases-indices classiques), je me suis demandée si je faisais la bonne affaire. Même avec l'esprit embué, je ne peux pas laisser passer de fautes dans les devoirs. J'suis de même (je corrige aussi les messages des profs dans les agendas...).
Je me suis demandé (pendant une fraction de seconde) si ce ne serait pas mieux de laisser passer les fautes et laisser le prof lui corriger. Pas pour donner plus de job au prof (!) mais pour que cela ait plus d'impact sur Momo. Bref, si son prof lui indiquait la faute, pour une fois, peut-être que ça lui rentrerait dans le coco (une fois pour toutes!).
Je me suis aussi demandée si j'étais la seule qui passait par-dessus les devoirs de ses enfants et faisait la pré-job de correction. Et si c'était une erreur.
Et comme je n'ai pas trouvé la réponse, je vous la pose. Car j'ai l'impression que je la retrouverai encore à la table avec ses crayons demain à 7h30 (et cette fois, je devrais être en forme... à moins qu'on me prépare un autre party surprise ce soir...! ;-)
Quelques minutes plus tard, elle me brandissait ses phrases pour que je les corrige. Deux fautes, pas si pire. Mais aussitôt que je lui ai dit: ''Pense à vendre/vendu...'' ''Des crayons, y'en a plusieurs...'' (mes phrases-indices classiques), je me suis demandée si je faisais la bonne affaire. Même avec l'esprit embué, je ne peux pas laisser passer de fautes dans les devoirs. J'suis de même (je corrige aussi les messages des profs dans les agendas...).
Je me suis demandé (pendant une fraction de seconde) si ce ne serait pas mieux de laisser passer les fautes et laisser le prof lui corriger. Pas pour donner plus de job au prof (!) mais pour que cela ait plus d'impact sur Momo. Bref, si son prof lui indiquait la faute, pour une fois, peut-être que ça lui rentrerait dans le coco (une fois pour toutes!).
Je me suis aussi demandée si j'étais la seule qui passait par-dessus les devoirs de ses enfants et faisait la pré-job de correction. Et si c'était une erreur.
Et comme je n'ai pas trouvé la réponse, je vous la pose. Car j'ai l'impression que je la retrouverai encore à la table avec ses crayons demain à 7h30 (et cette fois, je devrais être en forme... à moins qu'on me prépare un autre party surprise ce soir...! ;-)
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Échos d'école,
Imparfaitement soi-même
mercredi 5 septembre 2012
La preuve...
Il y a quelques jours, je vous disais que j'allais devoir apprendre à JeuneHomme que tout le monde n'est pas beau, tout le monde n'est pas fin.
Avec la nouvelle du jour, je crois que ce sera à recommencer à grande échelle avec MissLulus. Elle qui commençait à poser des questions sur le déroulement d'une élection, les partis politiques et tout. Tellement qu'hier, juste avant qu'elle ne parte chez son père, on lui a dit «Demain soir au retour de l'école, on jasera des élections ensemble et on lira les journaux!»
Savez-vous quoi? Je n'en ai plus autant envie...
D'un côté, il y a une facette hallucinante de ces élections qui méritent d'être relevée. Les femmes ont obtenu le droit de vote en 1940. Il y a donc 72 ans. Et là, en 2012, une femme devient Première Ministre (et une autre femme dirige un autre parti politique au pouvoir!). Quand même! C'est du chemin parcouru! C'est inspirant! C'est motivant!
Mais l'attentat vient tout assombrir. C'est sûr. Comment lui expliquer à MissLulus? Fera-t-elle un parallèle avec un mauvais perdant dans sa classe qui bouscule, bardasse ou boude quand il ne gagne pas? Est-ce qu'elle comprendra qu'il faut savoir vivre avec toutes sortes de gens qui ne pensent pas nécessairement comme nous sans se venger ou les détruire?
Il y a des déclics nécessaires à faire parfois. Même s'ils sont difficiles. En 1989 lors de la tuerie à l'école Polytechnique, je venais tout juste d'avoir 12 ans. Pour moi, amis ou amies à l'école, c'était pareil. Je n'avais jamais sentie que je dérangeais parce que j'étais une fille. Puis, cette nouvelle. D'un coup, je comprenais que ça pouvait déranger les autres que des filles étudient/aient de l'ambition/veuillent plus. Je ne comprenais pas. Et puis, je m'étais dit que moi, ça ne m'arrêterait pas. Que je ferais mon chemin que ça plaise ou non aux autres. Un choc suivi d'un élan nouveau, plein d'espoir pour que ça change...
Peut-être que ce sera la même chose pour MissLulus? Que ce qui arrive lui insuffle l'énergie pour se tenir debout quand même! Pour croire que le bon triomphe, encore.Qu'au-delà de ce qui s'est passé, elle se dise que c'est bien de se tenir pour ses idées?
Finalement, c'est pour tout ça que je ne peux pas lui passer sous silence ce qui est arrivé. Parce qu'à 9 ans, allumée, vive et intéressée, elle l'entendra partout. Ça se parlera partout dans la cour d'école et dans les corridors de l'école. Elle doit savoir, je pense. En version modérée.
Et vous, quand l'actualité déraille et nous offre des monstruosités, vous en parlez avec vos enfants? Et surtout, surtout: comment?
Avec la nouvelle du jour, je crois que ce sera à recommencer à grande échelle avec MissLulus. Elle qui commençait à poser des questions sur le déroulement d'une élection, les partis politiques et tout. Tellement qu'hier, juste avant qu'elle ne parte chez son père, on lui a dit «Demain soir au retour de l'école, on jasera des élections ensemble et on lira les journaux!»
Savez-vous quoi? Je n'en ai plus autant envie...
D'un côté, il y a une facette hallucinante de ces élections qui méritent d'être relevée. Les femmes ont obtenu le droit de vote en 1940. Il y a donc 72 ans. Et là, en 2012, une femme devient Première Ministre (et une autre femme dirige un autre parti politique au pouvoir!). Quand même! C'est du chemin parcouru! C'est inspirant! C'est motivant!
Mais l'attentat vient tout assombrir. C'est sûr. Comment lui expliquer à MissLulus? Fera-t-elle un parallèle avec un mauvais perdant dans sa classe qui bouscule, bardasse ou boude quand il ne gagne pas? Est-ce qu'elle comprendra qu'il faut savoir vivre avec toutes sortes de gens qui ne pensent pas nécessairement comme nous sans se venger ou les détruire?
Il y a des déclics nécessaires à faire parfois. Même s'ils sont difficiles. En 1989 lors de la tuerie à l'école Polytechnique, je venais tout juste d'avoir 12 ans. Pour moi, amis ou amies à l'école, c'était pareil. Je n'avais jamais sentie que je dérangeais parce que j'étais une fille. Puis, cette nouvelle. D'un coup, je comprenais que ça pouvait déranger les autres que des filles étudient/aient de l'ambition/veuillent plus. Je ne comprenais pas. Et puis, je m'étais dit que moi, ça ne m'arrêterait pas. Que je ferais mon chemin que ça plaise ou non aux autres. Un choc suivi d'un élan nouveau, plein d'espoir pour que ça change...
Peut-être que ce sera la même chose pour MissLulus? Que ce qui arrive lui insuffle l'énergie pour se tenir debout quand même! Pour croire que le bon triomphe, encore.Qu'au-delà de ce qui s'est passé, elle se dise que c'est bien de se tenir pour ses idées?
Finalement, c'est pour tout ça que je ne peux pas lui passer sous silence ce qui est arrivé. Parce qu'à 9 ans, allumée, vive et intéressée, elle l'entendra partout. Ça se parlera partout dans la cour d'école et dans les corridors de l'école. Elle doit savoir, je pense. En version modérée.
Et vous, quand l'actualité déraille et nous offre des monstruosités, vous en parlez avec vos enfants? Et surtout, surtout: comment?
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Petits (z)imparfaits
lundi 3 septembre 2012
On joue à Jean Charest!
Demain c'est ma fête et je n'irai pas voter.
J'ai fait ça par anticipation le 26 août dernier, y'a toujours bien de limites à gâcher ses 39 ans!
L'année qui vient de passer à été un véritable éveil politique pour les enfants. Et, croyez-moi, ils ont autant hâte que moi de savoir qui formera le prochain gouvernement demain. Je pense qu'ils vont regarder ça à la télé avec la même fébrilité que l'anti-gala KARV (fiou, One direction a remporté la chanson de l'année!)
Depuis les manifestations étudiantes du printemps qu'elle a suivi avec (un peu trop de) coeur, Momo a mené une campagne anti-Jean Charest auprès de son frère et de sa soeur (c'est de même, on n'a pas le gène libéral dans la famille...). Elle l'entend à la radio: « Aaaah! C'est Jean Charest! Je l'aime paaaaas lui! » Imaginez quand elle le voit: « Bon, il se pense encore comique, lui! Je l'aime paaaaaas! » (Le pire, c'est que c'était pareil avec Cleo, notre chien. Quand on prononçait le nom de Jean Charest, elle hurlait à la lune. Je vous niaise pas!!! J'ai plein de témoins!)
Sur la route, l'autre week-end en allant à Bécancour (on est allés au Centre de la biodiversité et on a adoré! Moins cher que le zoo et on peut toucher à presque toutes les bêtes!), j'entends-tu pas dans l'auto derrière moi: « Ça vous tentes-tu de jouer à Jean Charest? »
Imaginez-vous que pendant 1h30 de route, les enfants ont crié « Jean Charest! » à chaque fois qu'ils voyaient sa face sur une pancarte! (une chance que Cleo n'est plus de ce monde, ils l'auraient achevée!)
Sans compter que j'ai droit aux récriminations de Momo qui trouve cela « totalement injuuuuste » qu'elle n'ait pas le droit de voter (euh, t'as juste 9 ans! C'est parce qu'avant 1940, les femmes au grand complet n'avaient pas le droit de voter au Québec!)
Alors, pour ma fête demain, souhaitez-moi un gouvernement non-libéral sinon Momo va difficilement s'en remettre... et je n'ai pas fini d'en entendre parler dans ma maison!
J'ai fait ça par anticipation le 26 août dernier, y'a toujours bien de limites à gâcher ses 39 ans!
L'année qui vient de passer à été un véritable éveil politique pour les enfants. Et, croyez-moi, ils ont autant hâte que moi de savoir qui formera le prochain gouvernement demain. Je pense qu'ils vont regarder ça à la télé avec la même fébrilité que l'anti-gala KARV (fiou, One direction a remporté la chanson de l'année!)
Depuis les manifestations étudiantes du printemps qu'elle a suivi avec (un peu trop de) coeur, Momo a mené une campagne anti-Jean Charest auprès de son frère et de sa soeur (c'est de même, on n'a pas le gène libéral dans la famille...). Elle l'entend à la radio: « Aaaah! C'est Jean Charest! Je l'aime paaaaas lui! » Imaginez quand elle le voit: « Bon, il se pense encore comique, lui! Je l'aime paaaaaas! » (Le pire, c'est que c'était pareil avec Cleo, notre chien. Quand on prononçait le nom de Jean Charest, elle hurlait à la lune. Je vous niaise pas!!! J'ai plein de témoins!)
Sur la route, l'autre week-end en allant à Bécancour (on est allés au Centre de la biodiversité et on a adoré! Moins cher que le zoo et on peut toucher à presque toutes les bêtes!), j'entends-tu pas dans l'auto derrière moi: « Ça vous tentes-tu de jouer à Jean Charest? »
Imaginez-vous que pendant 1h30 de route, les enfants ont crié « Jean Charest! » à chaque fois qu'ils voyaient sa face sur une pancarte! (une chance que Cleo n'est plus de ce monde, ils l'auraient achevée!)
Sans compter que j'ai droit aux récriminations de Momo qui trouve cela « totalement injuuuuste » qu'elle n'ait pas le droit de voter (euh, t'as juste 9 ans! C'est parce qu'avant 1940, les femmes au grand complet n'avaient pas le droit de voter au Québec!)
Alors, pour ma fête demain, souhaitez-moi un gouvernement non-libéral sinon Momo va difficilement s'en remettre... et je n'ai pas fini d'en entendre parler dans ma maison!
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