vendredi 31 mai 2013

Stop le progrès! (prise 1)

Des fois, il serait temps d'arrêter le progrès.
Accepter d'avoir atteint le top.
Accepter qu'il n'y a pas d'amélioration possible.
Ne pas viser plus haut.
Juste comprendre que trop serait juste trop.

Toutefois, dans le marché des produits destinés aux enfants, on frôle souvent la folie. L'exagération. La démesure. Le franchement inutile, quoi?

Oh! Je ne suis pas contre l'évolution. Loin de là! Il y a des trucs inventés dernièrement qui nous sauvent quotidiennement la vie. Mais il y a des choses qui nécessitent pas d'amélioration.

Vous voulez un exemple? La folie des petits pots. Une industrie qui rapportent des millions de dollars.... fou!

Quoi, c'est vrai! C'est un objet «obligé», mais à usage franchement limité. Qui veut utiliser «longtemps» un tel produit? On cherche quoi quand on veut un petit pot? Qu'il soit beau et intéressant? Éducatif? Amusant? Euh pas vraiment! On ne devrait chercher qu'un pot pas trop gros qui prend toute la place dans notre salle de bain. Et surtout pas trop cher: parce qu'on ne souhaite vraiment pas l'utiliser longtemps. On ne cherche pas la durabilité.

Pourtant, on essaie de faire croire aux parents qu'un pot 3 en 1, c'est le meilleur achat possible!(Si vous cherchez les trois fonctions: le petit pot, une marche ET repose-pied quand l'enfant va directement sur la toilette et un banc). Ou le pot chante, «flushe», a un porte-livres sur le côté, etc. Certains offrent la possibilité d'enregistrer un message d'encouragement. On les fait en rose et en bleu (Comme si c'était important!).

Trop, c'est trop! Stop le progrès! Voyez par vous-mêmes...




















Et un de mes préférés.... le Jack Potty!!!

Des suggestions pour le prochain billet sur Stop le progrès! J'avais pensé les suces.... J'attends vos idées!



mercredi 29 mai 2013

Tu sais que tu n'en peux plus d'attendre l'été (ET les vacances scolaires) quand...

... Tu as fait le décompte des lunchs qu'il reste à faire (15) Yé!

... Tu ne t'obstines plus avec tes enfants quand ils retardent l'heure du dodo passé 21h (coudonc, vous vous reposerez cet été).

... Tu chantes : «C’est l’été au Parc Safariiiii» ou «Tout le monde aiiiiime... Marineland!» avec un vrai sentiment de joie dans ton cœur en entendant ces airs qui rappellent l'été à la télé.

... Tu t'émerveilles chaque soir qu'il fasse encore clair à 20h45!

... Tu achètes des guimauves fraîches en prévision du premier feu.

... Tu renouvelles ton stock de crème solaire à coup de bouteilles de 1L avec pompe.

... Tu as full hâte que commence Les Chefs!

... Tu es quasiment contente que tes enfants aient des piqûres de maringouins

... Tu te réveilles le samedi matin avec un concert de tondeuses et tu souris de contentement.

... Tes fleurs ont tellement poussé vite que tu n'as pas eu le temps de ramasser celles de l'an dernier séchées et mottonnées en dessous (de l'auto-compost!)

... Tu ne pognes même pas les nerfs avec ton chum s'il passe un après-midi complet à faire le ménage du cabanon.

... Tu achètes plein de jeux d'extérieur (yé! un jeu de dards!) puis tu te rends compte que tu avais déjà eu cette idée l'an dernier (tiens, un jeu de dards!).

... Tu as super hâte d'aller voir les feux d'artifices de La Ronde en sachant très bien que tu trouveras ça plus si excitant dès le 2e soir (bof, l'Italie, tsé...)

... Tu as fait ta liste des choses à faire avant de partir en voyage, des choses à apporter en voyage, des choses à voir en voyage, des choses à rapporter du voyage...

... Tu es excitée juste à faire cette liste et à la mettre en ligne car c'est le dernier post que tu fais en mai (et que tu as très hâte au mois de juin... Particulièrement à ce moment précis du début des vacances, là où tout est possible, où on n'attend qu'à faire le plein de nouveaux souvenirs et de phrases du genre « Te rappelles-tu de l'été 2013? Non mais y'as-tu fait beau! ».

Et vous? Qu'est-ce qui vous emmène doucement vers l'été?

lundi 27 mai 2013

«Y'é laid ton chandail! Il est bébé! »

JeuneHomme est revenu un peu triste de l'école l'autre jour. Devant mes questions, il a fini par m'avouer.

«PetitDiable m'a dit que mon chandail de Donald Duck était bébé!», a-t-il dit, gêné.

Gêné? Triste! Oh non!

Je n'accepte pas.

«Toi, est-ce que tu l'aimes?», lui ai-je demandé.

«Oui!», m'a-t-il répondu.

«Pourquoi?»

«Parce qu'il est beau! Parce que tu me l'as acheté! Parce qu'il me rappelle Disney!», a-t-il dit.

Ah! Ha!

Exactement où je voulais en venir.

On a le droit d'aimer plein de chose parce qu'on les aime, point. C'est déjà une bonne raison. Sans avoir à se justifier ni rien.

Et on a le droit parce que ça nous rappelle de beaux moments.

Mais des fois, on a à défendre nos opinions un peu plus férocement. Surtout devant les fanfarons qui les mettent en doute et parviennent même à nous faire douter de nous...

***

Vous ne serez peut-être pas d'accord, mais j'ai fait répéter des répliques à JeuneHomme pour l'aider à se défendre. On s'entend: ça ne vole pas haut. Mais je ne veux surtout pas que JeuneHomme soit gêné d'être qui il est, d'aimer ce qu'il aime et qu'il subisse les foudres des autres. C'est plate, mais juste ignorer les autres, ça ne marche pas. En fait, ça marche qu'un temps. Je crois qu'il faut plutôt briser dès le début l'attitude de «victime». Non, tu n'en seras pas une, JeuneHomme. Il faut montrer qu'on réplique, qu'on est capable de le faire et que cette attitude ne nous «brise» pas.

«Il est laid toi aussi ton chandail, et je ne te le dis pas!»

«Coudonc, es-tu jaloux?»

«Je m'en fous de ce que tu penses! C'est pas toi qui décide pour moi!»

«Euhh? C'est le mien, pas le tien! Mêle-toi de tes affaires!»

Désolée. C'est sûrement pas une méthode scientifiquement homologuée. Mais je ne peux pas juste «expliquer» à JeuneHomme. Je dois lui montrer comment se défendre.

Bien sûr, je ne l'encourage pas à ostraciser les autres, mais absolument je l'encourage à se défendre et à ne pas se laisser marcher sur les pieds.

Et vous?  

«

jeudi 23 mai 2013

Être invité ou ne pas être invité à une fête d'enfant?

Lolo a fait une gaffe terrible récemment. Il a dit aux amis de sa classe et de son autobus (il est en classe spéciale et en taxi, donc ça limite le nombre à 7-8 enfants, par chance!) qu'il allait les inviter à sa fête en juin. Il l'a dit et répété joyeusement.

Lolo est TED, dois-je vous le rappeler, et les amis de sa classe également. Et la faiblesse de Lolo est précisément le décodage des comportements sociaux. Et, malheureusement, on ne peut pas contrôler ce qu'il dit, fait et promet à l'école.

Ce weekend alors qu'on préparait les invitations, j'ai limité le nombre d'amis invités à 4 par enfant (j'ai des triplés, dois-je vous le rappeler). Avec les amis communs de la famille et les amis d'école, cela porte le nombre d'amis invités à 17, incluant les amis TED de Lolo et les amis en fauteuil roulant de Lili. Un chiffre déjà assez élevé si on veut que la fête demeure agréable gérable.

Si bien que Lolo a dû faire des choix et inviter 4 amis et non tous ceux à qui il en avait parlé.

Ce qui nous a valu l'appel d'un parent indigné.

La non-invitation en question a créé une commotion, son fils a passé une mauvaise journée, etc. Lolo et lui ne se voient pas en dehors de l'école mais, de toute évidence, les attentes du garçon(malheureusement bien entretenues par Lolo) étaient élevées et, au final, il n'a pas été invité.

Soit. Je comprends la peine, je comprends l'intervention (ou la leçon de vie) que la situation oblige le parent à faire envers son enfant, mais de là à nous appeler pour discuter de la situation...

C'est moi ou c'est juste une fête d'enfant?!

S'il n'en tenait qu'à moi, je n'inviterais aucun ami qui n'entre pas dans la catégorie BFF à une fête d'enfant. Je ne comprends pas l'engouement pour ce genre d'événement. Depuis 3 ans, Lolo a été invité à une seule fête d'enfants de son école (une sur... 24 si on fait le décompte). Et ce, il y a deux semaines, pour être plus précise. Et cet ami, il a choisi de l'inviter à sa fête finalement, question de réciprocité. Oui, il a parfois été déçu de ne pas être invité, mais il s'en est remis. Ça fait partie de la vie. Tout le monde doit faire des choix et tout le monde doit accepter les choix des autres.

Et au final, c'est juste une fête d'enfant! Ça va être pas mal plus dur quand sa candidature ne sera pas retenue pour sa job de rêve! Autant s'y faire dès maintenant!

mardi 21 mai 2013

Le cycle du sommeil des parents




Avis aux nouvelles mamans un peu cernées qui grappillent ici et là quelques heures minutes de sommeil: un jour, je vous le garantis, les enfants dorment.

Un jour. 

Je ne sais juste pas lequel.  

L'affaire est que vient un temps où l'heure du coucher se passe sans crise, que les enfants s'endorment sans une douzième chanson et sans grattage interminable de dos, qu'ils ne réclament plus un autre dernier bisou (ils se contentent de celui reçu!), qu'ils ne font plus de chi-chi pour un dernier verre d'eau ou une subite envie de pipi, etc. Ils dorment. 

Faut savoir en profiter. Parce que le cycle tourne.

Je suis en plein dedans. Ils sont capables de veiller, de se lever tard le lendemain, de s'occuper seul dans leur lit le soir comme le matin, ils sont des dormeurs autonomes. 

Des fois, j'oublie de trouver ça bon qu'ils dorment. Parce qu'un jour viendra où ils sortiront et ce sera à mon tour de ne pas dormir. J'ai lu dans un article qu'en devenant des parents imparfaits (!), on appréciait et comprenait plus nos propres parents. Je sais que je ne devrais pas faire ça, mais des fois j'anticipe. Est-ce que je vais vraiment être capable de dormir quand il sera deux heures du matin et que je saurai ma fille dans un party, sortie dans un bar ou à un classique party de cégep? À ce moment, je ne dormirai plus à nouveau.  Ce sera mon tour. Le cycle du sommeil des parents. 

Je sais, je sais, faut pas faire ça. Ni grattouiller le passé ni faire de la projection vers l'avant. Mais c'est plus fort que moi, ça s'en vient. La preuve? C'est rendu que ma fille se couche plus tard que moi, elle se lève tard, attrape quelque chose dans le frigo avant d'ouvrir la bouche, etc. Des habitudes d'ado... ou presque. Elle n'est pas encore rendu à ceci:


 

Mais je sens qu'on n'est pas loin... Alors, sachant que le cycle du sommeil des parents me ramènera inéluctablement à la période sans dodo, je vais en profiter et dormir. Et les laisser dormir. L'heure à laquelle elle se couche? Après le 20 juin, ça ne me regardera pas vraiment...

vendredi 17 mai 2013

Les projets scolaires... des parents! (prise 2)

Cet hiver, je vous avais déjà parlé des projets scolaires des parents. Momo a passé l'hiver à faire des projets scientifiques avec des matières recyclées. Un tac de bidules à construire... Heureusement (pour nous), une fois sur deux, elle faisait équipe avec sa copine dont le père est mécanien, et qui manie (et possède!) beaucoup plus d'outils que nous. Bref, on s'en est sorti pas trop mal (même s'il reste encore deux projets d'ici la fin de l'année), mais je vous avais parlé de ces parents qui se donnent beaucoup pour participer faire le projet de leur enfant.

À la soirée portes ouvertes de son école la semaine dernière, on a pu constater les efforts des parents qui ont des habiletés manuelles. Et pas seulement en observant les projets (tsé, quand y'a de la soudure d'impliquée, ça ne doit pas être fait à 100% par Junior...).

Mes doutes ont été confirmés quand je suis tombée face à face avec une jeune fille de 5e année plutôt timide qui avait été choisie pour présenter sa maison de rêve, construite à l'échelle. C'est qu'à ses côtés se tenait son père, trop fier, qui expliquait dans le détail aux autres parents présents comment il avait construit la maison. Ses essais/erreurs dans les choix des matériaux, etc. La maison était ingénieuse, avec de l'éclairage à piles et une piscine remplie d'eau (chauffée?) en terrasse. Vraiment, du beau travail. Vraiment, un beau gros malaise.

En faisant le tour des projets, j'ai pris des notes : guirlandes de lumières à piles, petit pot de crème sûre pour la piscine, plat carré pour le spa, feuilles de scrapbooking pour la tapisserie. Tout ça est à ma portée, mais je n'y aurais juste pas pensé tellement je suis aux antipodes d'une madame Bricole. Alors j'attends l'an prochain avec impatience et quand viendra le projet de la maison de rêve, je serai prête! Mais je mettrai tout ça dans les mains de Momo et elle s'arrangera avec! Tant pis si c'est tout croche. Et tant pis si elle n'est pas choisie pour présenter son projet aux prochaines portes ouvertes!


mercredi 15 mai 2013

Je change de métier

J'apprends depuis cinq ans, avec les (Z), à relativiser, à nuancer, à remettre en question, à en prendre, à en laisser (pas mal!), à me calmer, à tourner les coins ronds et un paquet d'autres affaires.

Être une mère extrême (on en a parlé ici!), ça ne me tente pas. Juste être une mère normale me suffit. Ces temps-ci, je l'avoue, avec le beau temps qui revient, j'ai plus de facilité à dire oui, à être plus permissive et à (Z)imperfecter ma vie sans gêne. J'ai même baissé les bras devant les pissenlits. Je m'en fous... qu'ils «jaunissent» un peu ma pelouse, j'ai juste pas le goût.

Parait-il maintenant que c'est bien d'être ainsi (tiens donc...!). Une nouvelle étude (!) démontre que faire partie des Tiger mom et autres extrémistes de la maternité n'était pas toujours une bonne idée et que ça ne «garantissait» en rien des résultats exceptionnels avec les enfants.

Non, vraiment?

Parfois, je me dis que je devrais me recycler en chercheuse sur des trucs évidents. Je pourrais très bien «inventer» moi-même ces études et ces théories. Franchement, je ne sais pas vous, mais on s'en doutait pas mal des résultats de cette étude. On aura beau vouloir des enfants parfaits, c'est impossible de planifier le tout. Et puis, ça donnerait quoi? Et ça change quoi?

Je peux énumérer d'autres effets néfastes de ce type de parents sur leur famille et leurs enfants: vie de famille  ennuyeuse, niveau de stress considérablement élevé, négation des bienfaits possible du plaisir dans leur vie, fuite de leurs anciens amis, fatigue constante, etc.

Je suis capable d'en inventer d'autres grandes lignes d'études:

« Manger du fast-food un soir de semaine n'est pas mortel. Même deux fois, non plus!»
« Dire «Vous m'énervez, calmez-vous!» à ses enfants ne font pas d'eux des carencés de l'estime de soi.»
« Écouter un film en famille est une activité familiale acceptable.»
« Retarder le moment d'apprendre l'heure aux enfants est une bonne tactique pour grappiller un peu de temps de paix ou de sommeil.» 
« Les parents dorment moins que les célibataires.» (je sais, c'est facile, mais bien souvent, on ne réinvente pas le monde dans les études!).

Nommez-nous donc d'autres études savantes que vous avez menées...  On se part une chaire d'études en (Z)imparfaititude?

lundi 13 mai 2013

Quand ça tourne carré...

C'est quand la routine est chamboulée qu'on se rend compte que ça ne prend pas grand-chose pour que ça se mette à tourner carré.

Je m'explique. Depuis deux semaines, ma mère est hospitalisée. Et depuis deux semaines, c'est le bordel complet chez nous. On oublie de faire pratiquer les leçons, on oublie des rendez-vous, le linge propre, sale, d'été et d'hiver traîne partout, la maison est crasseuse, les papiers s'empilent, les légumes flétrissent d'ennui dans le frigo.

Tout ça parce que j'ai manqué quelques journées de travail, que je passe mes soirées à l'hôpital, qu'on y va parfois avec les enfants et qu'on revient tard, qu'on prend la douche le matin au lieu du soir parce qu'ils sont fatigués, bref, parce qu'on ne suit plus notre routine bien huilée, qui nous permet habituellement d'être parents pressés sans être (trop) stressés.

Une heure de moins par jour et c'est la débandade! Sans compter que les weekends sont amputés par tout ce qu'on a reporté à la fin de semaine faute de temps les soirs de semaine. Si bien qu'on se retrouve au dimanche soir avec de l'eau dans le gaz pour l'autre semaine qui recommence.

Et, évidemment, il fallait que ça tombe pendant le Défi Pierre Lavoie!!!!!

- Maman, je n'ai pas joué dehors ce soir! (Non, mais tu nous as aidé à préparer le souper pendant que ton père faisait des maths avec ta soeur!)

- Maman, il faudrait aller prendre une marche en famille pour multiplier mes cubes d'énergie par 5! (j'ai un gros 10 minutes pour aller marcher avant de partir voir Mamie, je les aurais bien passées à préparer les lunchs pendant que Papa part une brassée)

- Papa, tu peux installer le filet de volleyball? (pouvez-vous jouer à faire semblant? Je vais faire l'épicerie!)

Désolée mais on a passé les deux dernières semaines à courir et on n'a même pas pu l'inscrire dans le carnet de Momo. On se rependra quand on pourra enfin souffler! Pour le moment, viens ici qu'on mette une couple d'activités fictives x 2 pour qu'on n'ait pas l'air d'une gang de paresseux.


dimanche 12 mai 2013

Bonne fête des Mères... en paix!

On vous souhaite d’avoir un minimum de calme et de paix pour la fête des Mères...Un minimum!

Et suivez, d'heure en heure, nos règles de la fête des Mères sur Facebook et Twitter


mercredi 8 mai 2013

Encore les bikinis...

On en a déjà parlé, mais chaque année quand revient le beau temps, le sujet revient: les bikinis. D'un côté, les gens scandalés que des enfants portent ça (et la critique sous-entendue:  que des parents leur en achètent et donc consentent!!), de l'autre les gens qui se disent que leurs enfants ont bien droit et qu'il n'y a rien là.

Je continue à être dans la deuxième gang.  Et vous savez qui est là, avec moi, (ou presque!): Gwyneth Paltrow.  Elle a lancé une ligne de bikinis pour les petites filles disponible sur Goop et elle ne comprend pas les critiques qui pleuvent sur le fait qu'elle vende des bikinis pour enfants.

Je ne crois pas qu'accepter que ta fille porte un bikini fait en sorte que tu tombes «l'hypersexualisation». Ce ne serait pas plutôt qu'on l'aide à s'accepter et à ne pas être gênée d'être qui elle est. Une étude menée par Dove en 2010 auprès de jeunes filles de 10 à 17 ans démontre que beaucoup d'entre elles abandonnent ou évitent des sports ou des activités parce qu'elles entretiennent une mauvaise image corporelle d'elle-même. Toutefois, 90% suggèrent que c'est leur mère qui pourrait les aider à se sentir plus à l'aise vis-à-vis de leur corps.

C'est nous. C'est notre job. Et ça peut comprendre le bikini.

Si ma fille demande d'avoir un bikini, je n'ai pas à lui dire que «ce n'est pas une bonne idée», «que ça envoie une «drôle» d'image d'elle», «que c'est trop sexy», «que c'est pas facile de porter un bikini parce que les autres vont te regarder», «que c'est pas pour toi», «que ça n'a pas d'allure qu'elle porte ça», «que c'est déplacé», etc. (ça, c'est des commentaires que j'ai entendu, pas les miens!). Si elle a le goût de porter un bikini, pourquoi pas? Pas besoin de lui faire de grandes leçons. On a peur qu'elle ne soit pas confortable? Elle s'en apercevra d'elle-même. Elle n'aime pas trop être le centre de l'attention? Elle le mettra peut-être que dans la cour derrière la maison. Mais on a pas à la «gêner» d'avance avant même qu'elle enfile le deux pièces.

Ça m'énerve vraiment quand on dit que c'est épouvantable et dégradant pour des fillettes de mettre des bikinis. Ce n'est pas être provocante. Ce n'est pas choquant. Et franchement, je trouve plutôt épouvantable de les laisser croire qu'elle doive cacher leur corps.

vendredi 3 mai 2013

Pas de doute, c'est un parent!

Y'a des choses que seul un parent peut comprendre, des situations que seul un parent peut se vanter d'avoir vécues.

Elles sont parfois magnifiques: les premiers pas, le premier «Maman» ou «Papa» bien audible (pas le premier «mmamammammm» dit en pointant une banane!) ou la douceur d'une petite main qui vient chercher la nôtre.

Mais elles sont parfois embarrassantes, totalement (z)imparfaites comme on les aime!

Voici mes préférées:

Le léchage de face (et sa variante: le doigt mouillé de salive maternelle qui débarbouille les coins de bouche chocolatés et les moustaches de jus en public... Confession: je le fais encore -le second exemple!- et je fais honte à mes enfants... qu'ils me disent...):


Les bas solitaires (la légende du monstre de la sécheuse ou les p'tits bas rebelles en fugue, selon la croyance):


Les objets flottants (malheureusement encore identifiables) dans le café (à peine entamé mais déjà tiède de toute façon...):


Les moments de détente (oui, mine de rien, c'est un moment de détente apprécié du parent!):


L'épreuve du vernis à ongles (on y passe tous, messieurs y compris!) :


La trouvaille dans les poubelles (parce qu'un enfant qui veut se débarrasser d'un objet s'en débarrasse où il peut... habituellement dans un endroit à sa hauteur!):

La fuite (et on ne parle pas ici de l'envie du parent de quitter les lieux:


 D'autres moments de parents mémorables à partager?

(Source: MSN Now)

mercredi 1 mai 2013

La bonne nouvelle de la semaine!

Plus besoin de répéter sans cesse aux tout-petits de ne pas se fouiller dans le nez et -mieux encore!- de ne pas manger ce qu'ils y récoltent!

Notre nouvel ami Scott Napper, un professeur de biochimie de l'Université de la Saskatchewan, s'est penché sur les bénéfices pour la santé de manger des crottes de nez.

Pendant que Junior comment cet acte socialement disgracieux, il fait un geste médicalement acceptable: il renforce en même temps son système immunitaire! Ses plus belles prises (les bien vertes) sont les meilleures pour la santé!

Qui aurait cru?!

Comme quoi, y'a pas que du mauvais dans toutes ces études qui nous envahissent!

Un chercheur pourrait-il se pencher maintenant sur les bienfaits d'aller à l'école ou à la garderie avec de la fièvre? Si on savait qu'on rend service à la communauté, on se sentirait moins cheap d'y envoyer nos enfants après une shot de Tempra? (de toute façon, ils pètent le feu après leur shot de Tempra!)