mercredi 30 janvier 2013

Tu veux une gorgée?

Quand on boit du vin, on demande chaque fois aux enfants s'ils veulent y tremper les lèvres? Je me rappelle, quand j'étais petite, que j'adorais que mes parents fassent la même chose. Souvent, je refusais. Berk! Du vin! Mes enfants refusent presque toujours. Parfois, ils osent. Puis, repartent se servir du lait, de l'eau ou du jus. Et n'en font pas de cas.

Selon moi, plus on interdit quelque chose, plus il devient attirant pour un enfant. Si j'interdis à mes enfants de manger des chips (même chose avec le chocolat, la télévision, le thé, le café, les jeux vidéos, etc.), ils vont en faire une fixation et se garocher là-dedans les seules fois où je dirai "oui" ou lorsqu'ils le feront en cachette! Interdire rend drôlement attirant. Je ne dis pas de leur servir un verre complet de vin, mais d'y tremper les lèvres et de prendre quelques petites gorgées. Habituellement, juste le fait de leur permettre les décourage. Ils trouvent le vin dégueu et ne comprennent donc pas comment on peut en ouvrir des bouteilles aussi souvent... (ça viendra!)

Toutefois, voilà que des études (encore!) annoncent que laisser un enfant boire dans notre verre pourrait les encourager à boire encore davantage plus tard. Je n'y comprends rien. Pourtant, les mères interrogées croient - comme moi! - qu'en laissant les enfants boire un peu, les enfants pourraient mieux résister à la pression de ses amis plus tard et serait moins enclin à développer des comportements à risques avec l'alcool. Eh bien, ces chercheurs prétendent justement le contraire. Les enfants qui ont déjà "bu" seraient plus enclin à développer une dépendance. Il me semble qu'on charrie pas mal!

Vous, que croyez-vous?  Vous y penserez sûrement en débouchant votre bouteille ce soir. Et en attendant, je vous montre une bouteille de vin dont on deviendrait bien les porte-paroles:





vendredi 25 janvier 2013

Nombreuses fins du monde quotidiennes

Les Mayas qui avaient prévus la fin du monde le 21 décembre dernier avaient tout faux! Et clairement, ils n'avaient pas de préados chez eux.

Je suis rendue experte à prévoir les fins du monde. Je vis avec une pré-ado. Une tween comme on les appelle du côté anglophone. Chez cette espèce coincée entre l'enfance et l'adolescence, vivre des fins du monde est un acte quotidien. Tout, tout est sujet à faire basculer leur monde. La moindre pécadille, le moindre drame de cours d'école, le moindre regard de travers, le bris d'une mine de crayon qui les force à se lever et trouver un aiguisoir (dès lors, on crie au complot contre eux!), la certitude (erronée!) que tout le monde les déteste (ou la variante «personne ne m'aime»), la malchance de ne pas avoir un t-shirt de la marque hot (et passagère) que tous les autres enfants à l'école ont, le devoir de prendre sa douche, l'apparition d'un bouton, la présence de chou-fleur dans son assiette, une chicane avec une amie, la non-invitation à une fête, l'oubli d'un devoir, etc.

Bref, vous avez compris. Tout (et son contraire!) est susceptible de faire craquer un pré-ado! On vit sur un terrain miné, on ne sait jamais quand, quoi et où ça va exploser... Et parait-il que ça va qu'en s'empirant durant l'adolescence.

J'ai longtemps lutté et dédramatisé. Consolé, aussi. Mais un moment donné, après avoir épuisé ma réserve de réconfort, j'en viens à mon ultime conseil «Reviens-en, chouette! Demain, tu sais pas ce qui pourrait t'arriver... » (quand le drame du jour est «Mon frère m'a regardé!», le conseil arrive très rapidement!). Avec le préados, il faut doser. On ne peut pas toujours les prendre en pitié avec leurs fins du monde quotidiennes, on va les encourager dans leur «vie de malheur» sans pour autant ignorer ce qui se passe. Mais en ajoutant une touche d'humour, je pense que ça leur permet eux-mêmes de dédramatiser, d'évaluer leur drame sur une échelle de malheurs. Il faut bien qu'ils réalisent qu'ils ne sont pas si pitié. Que c'est juste la vie qui entre, rien de plus, rien de moins. Et qu'ils deviennent grands.

mercredi 23 janvier 2013

Magasinage en famille, version zen

J'adore mes samedis matins de shopping avec les enfants!

Trois ou quatre fois par année, on se fait de grosses matinées de shopping bien remplies. On fait le tour de nos boutiques préférées, on choisit ensemble les vêtements, les couleurs, les accessoires. On court les rabais sans se chicaner, c'est une des façons préférées de passer un samedi matin. On renouvelle la garde-robe de chaque enfant en une matinée, en pyjama, avec un cappuccino et un chocolat chaud à la main.

Oui, oui, vous n'avez pas la berlue! Ce qui était auparavant une activité terrorisante et traumatisante est devenue un petit plaisir.

Depuis que je magasine les vêtements des enfants en ligne, je suis zen. Et je sauve des sous! J'attends les journées « 40% de rabais, moins 20% à la caisse », je me prépare un bon café et je réquisitionne chaque enfant l'un après l'autre. Ok, toi tu as besoin de jeans et de chandails à manches longues. Toi, il te faut des vêtements de sport, deux pyjamas et 4 t-shirts. On remplit le panier et on reçoit le tout 2 jours plus tard. Et c'est presque Noël lors du déballage des vêtements! « Wow! Le chandail est encore plus beau en vrai!! » C'est la parade de mode improvisée (on n'est pas coincés dans une cabine d'essayage, en sueur sous les spots!) et on n'a qu'à rapporter ce qui ne fait pas au magasin. Ça arrive rarement (on est devenus pros dans l'art de choisir les bonnes tailles sur Internet) et j'en suis presque contente car ça me donne l'excuse parfaite pour aller au centre commercial et... aller magasiner seule, juste pour moi!

lundi 21 janvier 2013

Attachment parenting: torture parentale (traduction libre)

Le concept d'attachment parenting fait jaser nos voisines américaines. Comment le traduit-on en français? On parle de maternage proximal ou de maternité extrême (tiens, le père est exclu dans ces deux expressions!). Personnellement, j'opte pour l'expression torture parentale. Ça me semble convenir parfaitement.

Allaitement exclusif, allaitement à la demande, cododo, portage, scolarisation à la maison... La mère agit et le père subit, la plupart du temps. Il ne faut donc pas l'exclure dans le concept, d'où le choix de l'adjectif parentale (et non, maternelle) après le mot torture.

Mais bon, assez pour la sémantique. Ce concept d'esclavagisme parental (tiens, une autre bonne traduction!) vient rouvrir le débat « bon parent Vs mauvais parent ». Et ça, bien franchement, je n'en peux plus!

J'essaie de comprendre le trip mais je n'y arrive pas. De la perspective des enfants, du moins. Sérieusement, en quoi l'allaitement à la demande et le portage feront de ce bébé un meilleur adulte 20 ans plus tard? C'est du délire!

Tous ces concepts ont un point en commun, ils placent la mère au centre de l'univers de l'enfant. Elle doit répondre à tous ses besoins, fusionner avec son bébé et -ça me semble être ça l'élément crucial- devenir LA personne la plus importante du petit univers qui vient de se créer autour d'elle.

ELLE est indispensable. ELLE sait ce qui est bon pour son bébé. ELLE se sent valorisée. ELLE se sent une meilleure mère.

Ok, stop! ELLE a clairement un manque. ELLE a besoin d'avoir le contrôle. ELLE a besoin de fusionner avec son enfant.

Pas sûre que l'attachment parenting n'ait quoi que ce soit à faire avec le bien-être psychique et émotionnel du bébé finalement...

Arrêtons de capoter et d'évaluer l'impact à long terme de TOUS nos faits et gestes comme parents. Personne n'est parfait! Nos enfants auront des bibittes plus tard comme nous en avons. Suffit de leur apprendre à les gérer comme nous les gérons.

Mais de grâce, ne devenons pas esclaves de nos enfants! Ils n'ont jamais demandé ça!

vendredi 18 janvier 2013

Gadgets inutiles pour bébé!

Je ne sais pas si c'est parce que je ne suis plus dans le coup, mais il me semble que je vois (ou suis plus consciente!) des gadgets et trucs inutiles qu'on essaie de vendre aux parents en leur faisant croire que c'est totalement indispensable ou follement ingénieux ou - encore - qu'il serait complètement fou de s'en passer.

Ma plus récente découverte: le Kitchen Helper. Sérieusement quand j'ai vu la pub dans un magazine, j'ai d'abord cru que c'était une joke!   Vraiment. C'est tellement exagéré. Alors voici la bébelle:


150$.... 150$!!!! Pour un Kitchen Helper Safety Tour !! Vraiment? Ça a l'air d'une bassinnette comprimée ou d'un enclos à roulette! Un «Kitchen Helper»... Tout le coup marketing est dans le choix des termes dans le nom du produit: «helper» «Safety», etc. Pffft! Je n'en reviens toujours pas: inventer un truc de même! Il faut en avoir de la place de trop dans sa cuisine (qui a vraiment de la place de trop dans sa cuisine!!) pour acheter ce truc! Parce qu'on s'entend que c'est assez inutile! Un Kitchen Helper, c'est juste parce que je ne savais pas que c'était un synonyme, mais j'en ai 6 dans ma cuisine et ça s'appelle... des chaises! Voyons!!

(Et pour rajouter à mon hallucination, j'ai découvert qu'il n'existe pas qu'un seul modèle de Kitchen Helper. La preuve est ici.)

Un autre? Le iPotty est la toute dernière innovation technologique pour inciter votre enfant à devenir propre.

Un dernier? Le Kickbee qui est un capteur de mouvement du bébé qui enregistre les coups de pieds de bébés et envoie une tweet au papa pas toujours présent à côté de la bédaine de sa blonde... ou même la mère qui propage la bonne nouvelle à tous ses abonnés Twitter (vraiment, on ne veut pas le savoir chaque fois que votre bébé bouge!!)


Au secours!

Faites-nous découvrir les gadgets inutiles que vous avez vu?

mercredi 16 janvier 2013

Les sujets de Momo

Je contemple l'ordi depuis déjà 10 minutes et je me demande sur quoi écrire ce soir (ben, ce matin, pour vous).

Des fois (comme celle-ci), avec la fatigue post-temps des Fêtes qui ne veut pas disparaître et la grippe imminente (je la sens, elle est là, tout près mais ne me happe pas, elle me torture à petites touches, juste pour que je me sente mal mais n'éclate pas assez pour que je call malade et reste couchée toute une journée...), j'ai l'esprit en compote et rien, mais alors là rien du tout ne sort de mon cerveau. Bouillie!

Momo (en grande forme, elle!) me tourne autour et me bombarde de sujets.

- Si j'avais un blogue, je parlerais des petits trucs de vinaigrette que tu mets dans mes lunchs! Je leur dirais de ne pas les ouvrir par en haut sinon ça va tout leur sploutcher dans la face!

« Ouain... Ben... ouvrez ça vers le bas en visant votre salade »:




- Je leur dirais comment c'est bon des churros!


« Pas besoin de leur dire, juste à les voir, on voit bien que c'est bon des churros! »

- Oooohhh! Je raconterais qu'on a trouvé notre chien et qu'on l'aura en septembre. Qu'on est super excités, tsé, comme si on adoptait une petite Chinoise!


« Notre futur chien, du moins, son cousin... »:


 - Je leur parlerais de notre heure de lecture du dimanche! C'est tellement cooool!

« Ben, on ferme tout et on lit chacun notre livre sur le sofa, en famille, pendant une heure le dimanche. Et on aime ça! » Tu vois, ça tient dans une phrase, Momo, c'est pas très long, ça ne mérite pas un post!

- Je leur dirais que tu es fatiguée et que tu devrais te coucher plus tôt!

« Bonne idée! C'est sur ça que je veux écrire! Maudit que je ne dors pas assez! Je ne dois pas être la seule! »

- Ben... maman, va te coucher à la place!

Vu de même... On s'en reparle alors!

lundi 14 janvier 2013

Merci monsieur Hallmark et Jésus

C'est toujours quand on n'a pas le temps que survient des moments où les enfants ont mille questions et où il faut s'étendre en grandes explications.

Dernière expérience vécue: lors de l'achat de la carte de fête de MissLulus. Devant les dizaines de cartes alignées, j'essaie d'en trouver une ni trop bébé, ni trop vieille, ni trop cher (Hey! C'est quoi payer 6,99$ pour une carte qu'elle va prendre 7 secondes à lire!), ni trop «coincée», ni trop fille ni trop gars, etc. JeuneHomme m'accompage. Il me montre une carte avec «10 ans», fier de l'avoir trouvé avant moi. Je suis sûre que ça va clore ma recherche de carte assez rapidement (c'est habituellement tellement long, trouver une carte!).

MOI - Euhhhh! Il y a une grenouille dessus!
JEUNEHOMME - Ben, elle aime un peu les grenouilles...
MOI - Non! C'est trop bébé Oublie ça! On laisse faire!
MOI DANS MA TÊTE: C'est quoi l'idée de mettre une petite grenouille, probablement la même que sur les cartes de 3 ans! Franchement.


Je replonge dans ma recherche de cartes sans me doute que je venais de lancer la base d'une grande discussion. «Trop bébé? Tu m'as dit qu'on pouvait jouer avec nos jouets de petits si on voulait!». Bon, c'est vrai! Mais c'est pas ce qu'on choisit pour MissLulus. «Il faut que ce soit quelque chose qu'elle aime vraiment! Il faut penser à elle».

Après devant une carte que je jugée «Trop gars et tout au masculin», JeuneHomme a démoli ma réflexion «J'ai déjà joué à la poupée et tu dis que les filles et les gars peuvent faire tout ce qu'ils veulent!». Oui, oui... mais «Tu es génial» sans le «e» à la fin, c'est une faute si on donne la carte à sa soeur!

Est venue ensuite une carte «10 ans... de mariage» et les questions sous-jacentes. «Qui est marié? Pourquoi tu ne l'es pas?»

Et une carte «trop vieille» et une explication sur le fait que l'utilisation du «vous» pour sa soeur n'était pas approprié et une réflexion sur qui on vouvoie. Même constat de «trop vieille» avec une carte agrémentée d'une joke sur le difficile passage de l'âge ou la callage de bière.


Je suis sortie épuisée. On allait quand même juste chercher une carte de fête.



Le soir, JeuneHomme et moi allons à notre cours de danse. Un peu de calme dans l'auto. Juste de la musique. Et puis, «paf»: la question qui tue.



«Le père de Jésus, lui, là, est-ce qu'il est mort?»

Et c'est reparti... mais après le cours. Après.

Il aura peut-être oublié...

Quelles sont les «grandes questions» ou «grandes discussions» que vous avez eu récemment à aborder?

vendredi 11 janvier 2013

Les projets scolaires... des parents!

La mode est aux projets scolaires avec des objets recyclés. Je suis sûre que c'est le cas aussi chez vous. Quand un de nos enfants nous arrive avec un excitant projet, TriplePapa et moi ne pouvons nous empêcher de jouer aux devins: «Dis-moi pas que c'est avec des objets recyclés?!»

- Ben oui, comment tu le sais?!

Chaque année scolaire amène son lot de bidules à construire avec tout ce qu'on peut retrouver dans notre bac vert. Si bien que notre maison a parfois l'air d'un repère de ramasseux avec ses piles de boîtes de céréales dans un coin (Lolo doit construire un robot), ses boîtes de conserve bien lavées dans l'autre (Lili doit inventer un instrument de musique) et ses boîtes de lait, cartons surdimensionnés et boîtes de clémentines empilées (Momo doit construire un machin qui glisse dans la neige, elle n'a aucune idée comment faire alors elle garde tout au cas!) et ce, sans compter les languettes de canettes et les attaches de sacs de pain qu'on ramasse dans des petits pots pour des bonnes causes.

Bref, tels des hoarders, on devient vite ensevelis par les trucs recyclés à conserver pour les projets scolaires des enfants... qui finissent plus souvent qu'autrement par être finalisés par les parents. «Maman! Ça ne tient pas!» «Papa, ça décolle!» Et nous voilà tous les deux en train de bidouiller un robot ou de bricoler un instrument de musique prêt à s'éventrer alors que les enfants ont profité de notre air perdu devant ce casse-tête pour s'éclipser.

Finalement, les enfants s'en vont à l'école avec un truc affreux, qui tient à peine ensemble... qui a pourtant l'air d'avoir été fait par eux mais qui ont tout de même été assemblés par des parents sans aucun talent manuel.

Et, lors de la journée portes ouvertes, quand tous ces projets scolaires sont exposés, on se rend vite compte que d'autres parents -euh, je veux dire, enfants- ont réellement du talent. Les robots ont les yeux qui s'allument (wow!!!), les instruments de musique sont en bois bien rabotés (notre boîte de Pringles remplie de riz et recouverte de papier aluminium avec une poignée en cure-pipes fait dure en maudit à côté!) et les trucs qui glissent ont des rebords de métal soudés (Ayoye! T'aurais dû te mettre dans cette équipe, Momo!). On voit tout de suite qui a un papa menuisier, mécanicien, électricien ou soudeur.

Bref, ces projets scolaires sont en fait une compétition pour parents patenteux et nous ne sommes pas de calibre. Désolés pour le C, les enfants! Au moins, on n'a pas perdu notre temps pour un cossin qui va finir... dans le bac vert!

mercredi 9 janvier 2013

Je chante mal et je m'en fous

Hier soir, je ne sais pas si c'était parce que j'étais nostalgique (c'était l'anniversaire de MissLulu-pu-de-lulus: 10 ans!), mais en regardant Unité 9 quand Elise a chanté une berceuse, j'ai eu un grand frisson d'émotions.

J'avais "oublié".

Je chantais cette même berceuse-là (Partons la mer est belle) et plusieurs autres à mes enfants en les bordant. MissLulu avait besoin qu'on chante longtemps et en lui flattant le dos. Je m'endormais presqu'avec elle tellement elle en redemandait une dernière et une autre dernière. JeuneHomme aussi a eu ses préférées. J'ai à peu près quatre ou cinq tounes dans mon répertoire de berceuses, toujours les mêmes, probablement rassurantes par l'usure.

Il y a longtemps que je n'ai pas chanté pour eux. Mais ça arrive encore de temps en temps. Vraiment très rarement. Quand ils ont un intense besoin de se faire calmer. Parce que c'est ça au fond: chanter, ça nous calme.

J'ai beau chanter comme une casserole, ils aiment ça quand même. C'est un moment de pause dans nos vies. On ne peut pas chanter de façon expéditive (bon! ça m'est déjà arrivé de bâcler la maudite poulette brune/jaune/verte/orange/bleu poudre/rouge foncé/noire/crème/pêche/saumon/violette parce qu'un moment donné, on n'en peut plus!!) et vraiment créer une routine agréable. Parce que même si j'ai parfois râlé sur le long processus du dodo, je me rends compte aujourd'hui qu'on se créait au fond un mini cocon. Je le sais parce que quand on entend une chanson puisée dans notre petit répertoire de berceuses, on a subitement envie de se coller et de fredonner ensemble. JeuneHomme fait ça avec une vieille chanson de Marcel Martel reprise par Mara Tremblay, Un coin du ciel.

Aussi, on est devenu maître dans l'art de changer les paroles de chansons pour y inclure des '"insides" familiales. Avec les enfants, en voiture, on adore inventer des mini-chorégraphies ou tout simplement chanter à tue-tête. Notre coup de coeur familial: les albums des Trois Accords. Un must! Aussi, quand (Z)amoureux et moi partons loin de la maison pour plusieurs jours, on peut mesurer notre degré d'ennuyance des enfants par la vitesse à laquelle on se met à inventer des nouvelles chansons folles avec leurs noms. Un vrai beau délire... qu'on leur fait écouter à notre retour!

Et puis, durant les Fêtes, on a fait un karaoké où on s'est époumoné sur plein de chansons et j'ai même chanté en duo avec MissLulu une chanson d'ABBA, connue grâce à Mamma Mia! Un moment complice dans un parfait non-accord de nos voix. Eh oui! Que voulez-vous, on fausse! Mais on s'en fout. On s'en fout tellement. Chanter, c'est pas juste avoir la bonne note et le parfait accord. Non, pour nous, c'est encore un paquet de souvenirs passés... et en devenir! Des souvenirs de nous. Alors attention à vos oreilles, on va continuer de chanter.  Et plus tard, dans dix, quinze ou vingt-cinq ans, quand on entendra nos "classiques" familiaux, je penserai à eux... et eux à moi!

Vous avez des "classiques" familiaux?

lundi 7 janvier 2013

Ma résolution en 2013? Être bête!

Je ne suis pas du genre à prendre des résolutions et encore moins à les tenir. Par souci d'autoprovocation, je suis plus du genre à ne pas les tenir «par exprès». Bref, je suis un cas désespéré.

Mais j'en ai vraiment assez des airs bêtes et des gens qui manquent de courtoisie. Alors, cette année, j'ai décidé de vaincre le mal par le mal.

Mise en situation:

En fin de semaine, je tiens la porte d'un resto ouverte à la sortie car TriplePapa s'en vient avec Lili dans son fauteuil roulant. Devant eux, une dame et sa fille adulte profitent de la porte ouverte -ce qui me fait tout à fait plaisir- et j'entends la dame dire à sa fille: «Aie! On est chanceuses, on nous ouvre la porte!» Mais cela, sans m'adresser un seul regard et sans me dire un petit merci du coin de la bouche.

Je l'ai bel et bien entendue être contente et apprécier mon geste mais elle l'a fait en m'ignorant totalement, comme si la porte tenait toute seule et/ou un tas de marde la maintenait ouverte. Le pire c'est que je me serais contentée d'un coup d'oeil complice ou d'un hochement de tête entendu. Mais non. Elle m'a ignorée totalement.

Eh bien, ce petit événement (anodin pour certains) a été ma goutte qui a fait déborder mon vase. Je suis tannée des gens qui se foutent des autres! Pus capable du chacun pour soi, du manque de politesse, de l'inconsidération et de l'indifférence. À BOUTTE!|

En 2013, je serai bête avec le monde bête, ingrate avec le monde ingrat et je ne dirai plus merci à ceux qui font comme si je n'existais pas. Vous n'avez pas de classe, j'en n'aurai pas plus que vous!

J'arrête d'être gentille avec ceux qui ne le méritent pas. Et j'en aurai que plus encore pour ceux qui le méritent.

Et ça me semble une résolution juste assez (z)imparfaite pour moi!

Des résolutions -(z)imparfaites ou pas- de votre côté? À quoi dites-vous «ça, c'est F.I.N.I.» en 2013?