mercredi 26 novembre 2014

Les menaces de Jamie Oliver

Le populaire chef britannique Jamie Oliver a créé la controverse récemment en dévoilant ses trucs plutôt (z)imparfaits pour discipliner ses enfants.

Le père de 4 enfants (Poppy, 12 ans; Daisy, 11 ans, Petal 5 ans et Buddy, 4 ans) a avoué punir ses enfants en leur faisant manger des piments forts à leur insu. Il a mentionné que sa fille Poppy lui avait manqué de respect et, alors qu'elle croyait qu'il avait oublié leur dispute et lui demandait une pomme en collation, il s'était vengé en frottant les quartiers de pommes avec un piment fort Scotch Bonnet.

Cette conséquence a suscité un tollé dans les médias où chacun s'est mis à commenter les méthodes peu orthodoxes du père qui a avoué en plus s'être moqué en cachette de la réaction de sa fille après avoir croqué la pomme ultra piquante.

Des experts se sont prononcés en dénonçant les méthodes abusives et même l'intimidation et le sadisme (oui, le sadisme!) dont faisait preuve le chef avec ses enfants. Bref, ce qui n'était qu'une anecdote a requis plusieurs explications et justifications.

Personnellement, je ne vois pas ce qui est si terrible dans la punition infligée par Jamie à sa fille. N'a-t-on pas tous comme parents usé de méthodes pas toujours très "approuvées" pour punir ou faire changer un mauvais comportement chez notre enfant?

Mes enfants ont déjà cru que le garage était infesté de mulots et qu'ils finiraient pas aller y dormir s'ils se relevaient pour la énième fois de leur lit. Cinq ans plus tard, ils n'ont pas la phobie des mulots et ne souffrent pas d'insomnie. Et nous avons réussi à les garder au lit là où tout autre moyen "homologué" avait échoué.

Qui n'a pas déjà joué un mauvais tour à ses enfants? Qui n'a pas usé de moyens parfois tordus pour se faire obéir? Être parent, c'est aussi faire preuve de "créativité" et la créativité parentale (avec les heures de sommeil en moins, la fatigue, les débordements et le manque de patience) rime parfois avec efficacité!




8 commentaires:

Roukinette a dit…

Le mensonge : "il n'y en a plus" revient très souvent.
Ma fille à 2 ans et demi et je vais l'utiliser tant que ça marche !

Ça et les animaux de l'animalerie font dodo, donc on ne peut pas y aller...

Je crois que tous parents deviennent menteur professionnel pour se sauver du terrible two.

Anonyme a dit…

Le danger n'est pas d'avoir fait manger à cette jeune fille du piment. Le danger est plutôt de briser le lien de confiance avec son enfant. "Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse".

Je crois que les adultes oublient ce que c'est que d'être un enfant. J'ai eu des blagues de ce genre quand j'étais petite, pour amuser la galerie, et j'ai été humiliée pour des années.

Anonyme a dit…

Ce n'est pas la fin du monde en soi, mais 2 questions:
1. si il a mis du piment sur ses pommes plus tard, a-t-elle fait le lien entre "manquer de respect" lundi et "manger du piment fort" mercredi? Je ne suis pas certaine...

2. A 11 ans, il me semble que c'est un peu ridicule d'encore couper les pommes en quartier... Mon enfant de 3 ans mange ses pommes pas en quartier, faut pas virer fou et tout faire pour nos enfants non plus hein! Et même en admettant que ça soit nécessaire (par exemple, si elle a des broches...) à 11 ans, un enfant est capable de couper sa propre pomme en quartier...

Anonyme a dit…

Ici, on a souvent utilisé le bonhomme 7 heures ou tout autre personnage plus ou moins épeurant pour les enfants. Par contre, mon garçon dès 3 ans n'avait plus peur de ces personnages pcq de toute façon, s'ils se pointaient, il allait les combattre tout simplement!

Anonyme a dit…

@anonyme 11:19, vous avez vraiment du temps à perdre pour commenter sur la nécessité ou non de couper une pomme en quartiers! Franchement riducule!

Anonyme a dit…

@anonyme 12:25:
pareillement!

Anonyme a dit…

Quand j'étais petite, mon père me disait que si je ne ramassais pas ma chambre, je finirai avec de gros rats sous mon lit.

La logique: saleté = vermine me semblait implacable et j'y ai cru pendant des années.

Pire encore, je partageais ma chambre avec une soeur plus vieille... et comme elle se foutait des rats... j'ai eu plusieurs nuits d'insomnies à m'imaginer que les rats allaient finir par traverser de "son" côté de la chambre au miens...

Ne vous en faites pas... je suis à peu près équilibrée, je n'ai pas de phobie des rats et je ne suis pas devenue une freak du ménage... ;)

Maman Lapin a dit…

Très intéressant... étant moi-même une mère de quatre enfants, j'ai dû parfois utilisé de "créativité" pour faire comprendre mes enfants certaines choses. Je crois toutefois qu'il ne faut pas aller trop loin...