Ces temps-ci -est-ce à cause de l'hiver qui est toujours là ou le rhume qui m'a finalement happée ou encore la perspective d'un break imminent (Yé! Bientôt, la relâche des devoirs et des lunchs!)- j'ai la mèche courte.
Je ne me rends pratiquement plus à trois avertissements avant le monter le ton et mes «Aie! Ça va faire!» sont plus fermes que jamais.
J'ai beau tenter de me raisonner et des relire les 10 façons de cesser de crier après ses enfants, y'a pas à dire un bon «Aie!» bien envoyé fait toujours mieux la job que:
a) prendre une grande respiration (sortir un «Aie!» va me faire tellement plus de bien que juste de l'air!)
b) discuter calmement du mauvais comportement avec l'enfant (oui, ça je veux bien le faire mais après mon «Aie!»)
c) me mettre à la place de mes enfants (ça va faire l'empathie!)
Quand c'est l'hystérie collective et qu'on est en pleine foire d'empoigne (voyez, ce n'est pas parce que je n'ai pas de vocabulaire que je dis «Aie!» ;-), il n'y a rien de mieux qu'un solide «Aie!» pour stopper les machines et imposer le silence immédiatement. Ça saisit, ça fait la job et puis après on peut se parler.
Même les spécialistes le disent: on peut se permettre d'être imparfait et d'élever la voix. En autant qu'on explique pourquoi ensuite.
Facile! L'explication n'est habituellement pas très difficile à trouver!
lundi 18 février 2013
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4 commentaires:
Ça m'arrive de crier... Des fois, la cacaphonie environnente de 15 mois, 3 ans et 5 ans est telle que plus personne n'entend, alors oui, je hausse le ton.
Et mon 5 ans, spécialiste de l'obstinage/argumentation, bien des fois, je n'ai pas le temps ni le goût d'argumenter le pourquoi du comment de la consigne que je viens de donner. Donc un "ça va faire!" fait la job.
Avec ma fille de 4 ans qui fait la sourde oreille, rien de mieux qu'un Aie! bien sec avec des yeux fâchés.
J'aime mieux pas (et l'abus fait perdre de l'efficacité!) mais ces temps-ci, c'est l'option à prendre.
On en a justement jasé dernièrement et on en est venus à la conclusion que ces techniques d'éducation positive (auxquelles j'adhère totalement), sont efficaces plus tard, quand les enfants sont un peu plus vieux. Sérieusement, essayer de raisonner son enfant de 2 ans qui fait une crise?
Et une fois de temps en temps, non juste parce que c'est non, c'est une bonne raison. Non?
De notre coté je crois que même une bombe n’arrêterais pas l'obstination/argumentation. Mon père me disait "J'ai hâte à 18 ans, tu vas aller en appart", des fois je me dis la même chose "J'ai hâte qu'elles aient 18 ans que je quitte en appart..."
Homme imparfait: Sauf qu'aujourd'hui y'en a pas ben ben de jeunes qui quittent le chaleureux terrier gratuit 18 ans! Ahahaha
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