mardi 19 mai 2015

Le lâcher-prise, ça s'apprend aussi aux enfants

La fin de l'année scolaire approche et, dans le cas de mes enfants, la fin du primaire également. Les examens du ministère de 6e année (ceux qui m'avaient tellement stressée à l'époque) s'en viennent à grands pas. Il ne reste plus qu'une semaine pour s'y préparer mentalement. S'entraîner, faire des tâches complexes jusqu'à tard le soir, réviser ses verbes, sa grammaire et revoir toutes les notions de maths apprises depuis 2 ans.

Ben non! Pensez-vous! On revient de vacances! C'était notre cadeau familial pour avoir traversé ensemble le primaire (avec ses hauts et ses bas, de difficultés d'apprentissage marquées en réussites remarquables) et pour calmer cette pression de performance que je sens contaminer peu à peu mes enfants.

Deux semaines scolaires qui se sont transformées en "vacances-même-pas-éducatives". Deux semaine pendant lesquelles mes enfants studieux et parfois trop stressés ont lâché prise. Ils ont rushé avant de partir pour être à niveau et je n'ai aucune crainte qu'ils vont s'en sortir sans trop d'impact aux examens de fin d'année. Ils auront peut-être 5 points de moins dans leur bulletin (un 85 au lieu d'un 90 ou un 70 au lieu d'un 75) mais la leçon a valu plus que ces quelques points (qui comptent pour quoi, au final?).

Quelle leçon? Celle de changer les règles s'il le faut pour les faire s'accorder aux priorités qu'on s'est définies. Celle de redoubler d'efforts si l'on veut se permettre de prendre de relâcher. Celle de ne pas viser le top à tout prix, mais se permettre de vivre tout en donnant son maximum et être fier du résultat obtenu et, surtout, du chemin parcouru.

On est de retour, la vie scolaire a repris son cours. On est reposés, bronzés, regorgés de vitamines et tous beaucoup plus relaxes qu'avant notre départ pour se lancer dans ce dernier sprint avant les (vraies) vacances, puis affronter le secondaire (où cet exode privilégié deviendra beaucoup trop compliqué), puis après ce sera le cégep et les jobs d'été... Finalement, on a bien fait de se le permettre car les chances que ça se reproduise sont minces. Mais ces 2 semaines resteront pour longtemps gravées dans notre mémoire (pas mal plus que la note finale en maths dans un bulletin de 6e année! Vous vous en rappelez de la vôtre, vous?).



1 commentaires:

Leïla a dit…

Exactement ça! Bientôt les examens!