vendredi 24 janvier 2014

Le bonheur est au musée

On a eu la chance de visiter des dizaines de musées en 2013. Les astres étaient bien alignés et on est allé en famille à Paris, Barcelone et New York dans la même année (et on a toppé la marge de crédit, ça oui! Mais bon, on a juste une vie à vivre!)

Le Louvre, le Musée de l'Orangerie, le MoMa, le musée Picasso, le musée Miró, les casas de Gaudi, le Château de Versailles... on a la tête encore pleine de couleurs, de dorures, de sculptures et de textures. Dans notre top 5 personnel de chaque ville visitée, on a tous inscrit l'un ou l'autre de ces musées (et d'autres lieux, anecdotes et repas mémorables aussi, mais ça c'est un autre sujet!).

Dans le tourbillon des grandes villes, les musées sont des refuges où le silence et le calme nous mettent obligatoirement en mode «Pause» (et, détail non négligeable en été, il y a l'air climatisé!).

Trop souvent, on sous-estime l'intérêt des enfants pour l'art ou l'histoire. On pense qu'ils vont trouver ça plate alors que ce sont des éponges insatiables qui veulent tout voir, tout lire, tout connaître.

Au MoMa à New York

Avant de quitter le musée Miró (notre coup de coeur à tous les 5 tellement l'audioguide était passionnant et les installations impressionnantes), Momo nous a imploré de recommencer le parcours afin de retourner voir sa toile préférée («je ne la verrai plus jamais de ma vie, je veux la prendre en photo dans ma tête»).

Lili, qui avait fait un exposé oral sur Picasso à l'école, nous a guidé à travers ses périodes rose, bleu et cubiste et a été énue par les vraies Demoiselles d'Avignon («J'ai jamais pensé que c'était si grand! Woooow!»).

Et même la fameuse toile blanche du MoMa à New York les a subjugés pendant quelques minutes:

- Ça doit représenter le vide...
- Non, moi je vois une grosse tempête de neige, avec du vent
- Ah oui? T'es bon!
- Ça doit pas être ben long à faire...
- Ça serait plus beau sur un mur de couleur
(c'est ce qu'ils se disaient pendant qu'on prenait la photo ci-contre...)

Qu'ils s'y attardent pour vrai nous a convaincu de continuer à les emmener de musée en musée. Car il suffit de s'ouvrir l'esprit pour se l'aérer. Et ça nous fait à tous le plus grand bien.


4 commentaires:

Pierre A. Comeau a dit…

Wow ! Vous venez de me donner un but agréable pour le futur: visiter le musée D'Orsay, à Paris, avec mon fils Simon. Il a seulement 5 ans. Quand pourra-t-il pleinement en profiter ?

Une femme libre a dit…

Je trouve ça magnifique les musées et pour nous et pour les enfants. Et comme vous avez raison: ils sont souvent intéressés au-delà de nos espérances! De la beauté, on en a tous besoin dans notre vie.

Monsieur Comeau, je visite les musées avec les enfants dès leur plus jeune âge. Au Musée des Beaux-Arts de Montréal, il y a d'ailleurs des activités dirigées pour les enfants dès leurs deux ans! Avec des enfants si jeunes, l'idée, c'est de les suivre eux et non le contraire et ce qui va les toucher et les fasciner est parfois stupéfiant! Si l'expérience a été agréable, plus l'enfant grandit et plus on peut l'initier à l'art en tant que tel, toujours en suivant son rythme et en gardant les visites courtes quand ils sont jeunes.

Anonyme a dit…

Moi aussi, j’emmène les enfants au Musée régulièrement et je les ai emmenés en Europe. Parfois, ce fut pénible. Et parfois ce fut génial. Bien sûr, ce peut être frustrant pour les parents, mais en même temps, quand les enfants en ressortent avec des connaissances, et un peu changés, quelque part dans leur être, on se félicite et on se dit que c’est ça, éduquer.

Maman toute croche a dit…

Avec Grande-puce, visiter un musée ou une exposition était un devoir lorsque nous allions à Montréal, avec l'arrivée des deux autres puces, dont celle du milieu qui bondit sans cesse, et notre déménagement en campagne, on a un peu diminué la cadence mais il y a peu on est allé au musée Grévin et ça nous a redonné la piqûre, on est si bien dans un musée!!! C'est sur qu'avec certains enfants c'est plus difficile que d'autres, Moyenne puce était si excité de voir Marie-Mai de cire qu'elle a failli lui vomir dessus, mais j'ai fait pareil avec celle de Diane Dufresne, chacune nos faiblesses...