Connaître ou non le sexe du bébé à naître est une chose (qui a suscité un bon brassage d'hormones comme on les aime il y a quelques jours sur ce blogue!) mais choisir le sexe du futur bébé en est une autre et elle mérite réflexion.
Bon nombre de parents ont des préférences de genre qu'ils l'admettent ou non. Une mère qui a eu quatre garçons, multipliant les grossesses dans le but d'avoir une fille, ne peut pas cacher sa déception. Est-ce que cela justifie une manipulation génétique et un rejet systématique des embryons mâles?
D'un autre côté, la transmission quasi certaine d'une maladie héréditaire à un garçon à naître ne serait-elle pas une raison médicale suffisante pour permettre aux futurs parents de pouvoir contrôler le sexe de leur enfant?
Ayant été suivie en clinique de fertilité pendant trois ans et ayant subit deux fécondations in vitro, je suis évidemment ouverte à la procréation assistée. Mais il y a un pas que je n'aurais pas pu franchir, celui de la sélection volontaire. Mais, bien sûr, chaque cas est unique et, la plupart du temps, fort complexe. J'imagine qu'il faut se fier à son instinct et assumer ses choix.
Vous, jusqu'où iriez-vous?
lundi 25 août 2008
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5 commentaires:
Je suis partisane du "laissons faire la nature". Je me suis toujours vue avec un garçon, je me voyais en train de jouer aux camions, au baseball, au hockey. Avoir une fille? Ja-mais. J'étais persuadée que j'aurais un p'tit gars; point.
Ai eu une fille en fin de compte... et oh! Quel bonheur ce fut! Je ne l'échangerais contre RIEN au monde ma Coquinette... quoique bon, il se pourrait qu'elle reçoive un camion Tonka au lieu d'une 6e poupée à Noël prochain ;-)
Pour mon premier, je voulais un garçon. Dans ma tête c'était clair, un beau petit garçon. Quand mon conjoint et moi avons décidés d'en avoir un deuxième, c'était 'Se sera ce que ça sera, je vais être contente '.
Grosse question éthique.
Pour ma part, je serais portée à répondre un non catégorique à cette "sélection".
Juste à penser aux gens dans certains pays qui choisissent l'avortement en apprenant qu'ils attendent une fille à l'échographie...
Cependant, si je ne sais qu'elle maladie héréditaire ne s'attaquaient qu'à un sexe ou l'autre... une maladie grave, ou voir mortelle... Je ne pourrais pas juger des parents.
Mais comme en tout, comment prévenir les abus, le contournement du code d'éthique etc? Très grosse question.
Je vais me faire lancer des tomates. J'ai trois garçons. J'adore mes trois garçons, mais je ressens un très grand manque: celui de ne pas avoir de fille. J'aurais aimé en avoir une, pour vivre la différence. Je pourrais être de celles intéressées à choisir le sexe de leur enfant, si c'était possible. En fait, je sais que c'est possible, mais c'est extrêmement cher et ce n'est pas disponible au Canada. Je me sens coupable de le dire, mais je suis franche.
On ne lance pas de tomates chez les (Z)imparfaites. On est justement là pour livrer nos imperfections et vous permettre d'en faire autant!
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