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jeudi 13 mars 2014

Offrir une carotte à ses enfants

Avec la neige qui n'en finit plus, les journées de boulot où tout va tout croche, la motivation au 3e sous-sol, des fois, j'ai vraiment besoin d'une carotte. D'un but. D'un objectif. Ça m'aide à garder le cap. Je peux trouver une photo de plage pour me rappeler mes prochaines vacances (et en faire mon fond d'écran!) ou m'écrire un mot "choc" sur un post-it et l'afficher directement sur l'écran de mon ordi pour ne jamais le perdre de vue.  Pour moi, le summum quand je feel pour me plaindre, c'est de réserver des vacances, en parler, regarder des dizaines de photos sur Pinterest, lire sur l'endroit, etc. C'est mon meilleur truc quand le moral flanche et que j'ai envie de me plaindre ou de baisser les bras.

Chialer et se plaindre, c'est bon... un moment. Pas trop quand même! Autrement, c'est trop risqué de sombrer dans la déprime.

Justement, c'est une théorie que j'essaie d'inculquer à MissPuDeLulu. Depuis le début de l'année, dans sa classe, il y a une période de "jasage" le vendredi après-midi. Chacun peut mettre un sujet de discussion (un problème, un événement, un truc qui lui arrive, etc.) dans une petite boîte durant la semaine et ensuite le vendredi, les suggestions sont pigées une à une. Et tout le monde peut donner son avis ou ses conseils. Je trouvais l'idée chouette... au début! J'aime bien l'idée qu'on se défoule, qu'on ne garde pas en soi ses problèmes, qu'ils discutent, qu'ils s'écoutent, etc. Il est toujours bon de ventiler pour ne pas rester seul avec son problème. On en a tous besoin.

Toutefois, là, je trouve que cette idée est plus compliquée. Énoncer un paquet de trucs, se plaindre et chialer, c'est facile. Mais ensuite? Il faut réfléchir, se repositionner, recommencer, essayer de nouveau, se poser des questions et se mettre en mode action.

Je n'ai pas ben ben de patience pour le chialage sans actions. La plaignardise, très peu pour moi. Et je constate que MissPuDeLulu a tendance à sombrer du côté obscur et voir son verre à moitié vide. Oh! elle est capable de dire ce qui ne va pas, mais n'arrive pas ensuite à mettre en place un plan d'action pour que les choses changent. Ce n'est pas tout de râler, il faut se bouger. La sur-enchère du malheur est-elle une tare de la préadolescence? Je ne sais pas, mais là mon plus grand défi est de lui montrer qu'il est facile de se plaindre, mais que passer une vie à se gratter les bobos, ça ne fait pas une vie intéressante (et les autres ne nous trouvent pas plus intéressantes!). Oui, on en parle; c'est bien. Je ne le nie pas du tout. Mais après, on se trouve une carotte pour se motiver à changer...

Au début du secondaire, je gardais, après l'école, des enfants dont un enfant très difficile. Très. Je rentrais chez nous en pleurant chaque soir, épuisée et découragée. Mes parents m'ont écouté me plaindre, mais un jour, ils m'ont donné un truc. "Là, tu ne pourras pas brailler à tous les jours. Trouve-toi une motivation, un but à aller garder là!" Bien sûr, ça aurait été plus facile de me dire d'abandonner, mais ils me suggéraient d'essayer au moins de me motiver autrement pour réussir et trouver mes heures de gardiennage moins pénible. J'avais 13 ans et ce qui me faisait envie était un jeu de hockey sur table pour m'amuser les weekends avec ma gang d'amis. Le jeu valait 120$. J'ai découpé l'image dans un circulaire et je l'ai mis en évidence dans mon agenda. J'avais ma première carotte. Depuis, je fonctionne avec des carottes pour me motiver à faire un effort, essayer de voir les choses sous une autre perspective et me pousser vers l'avant.

Une carotte, ça demande un 2e effort, mais ça fait de nous des gens qui n'abandonnent pas et qui se donne le moyen de marcher vers son but. Tranquillement par bout, mais en ayant un objectif en tête. Ce n'est pas facile, mais ça donne un sens à ce qu'on fait... et aux longues heures de travail, les journées plus difficiles, etc.

Ah! Et puis, je vous partage ma carotte du moment: un weekend avec trois amies sur le bord de la mer au début de juin. Avouez qu'elle est belle ma carotte (surtout en journée post-tempête!).



Et vous, quelle est votre carotte présentement ?

mercredi 19 février 2014

Les nouvelles bonnes mères...


... sont celles qui ne font pas tout comme tout le monde (et s'en portent très bien!)

... sont celles qui accomplissent au quotidien une multitude de petits trucs qui leur font sentir qu'elles sont hot et que bien d'autres ne les réussiraient même pas (comme ceux compilés ici)

... sont encore capable de rire (avouez qu'en février, on entend terriblement moins de fou rire!)

... sont à bouttes, le disent, ne culpabilisent pas et passent à autre chose!

... sont bien dans leur peau même avec cinq kilos en trop (Elles pratiquent le mantra «Tant pis» ce qui leur permet de ne pas passer leurs journées à compter les calories et les milligrammes, ce qui les empêcheraient sûrement de s'amuser)

... sont un peu folles et nous font rire, comme elles:


Camweb 3x02: Bonne mère par Camweb


Avouez qu'on en avait besoin de rire et de se décoincer un peu. Février est dur sur le moral (et je ne vous fais même pas penser à la relâche qui arrive bientôt!). Alors, permettez-vous de rire aujourd'hui... De rire beaucoup. Ça fait drôlement du bien.

Qu'est-ce qui vous fait rire? Envoyez-nous les liens de vidéo qui font du bien!

mercredi 1 janvier 2014

Les résolutions (z)imparfaites de 2014

Puisque l'heure est au bilan et aux résolutions, et que l'année 2014 est (z)officiellement celle du lâcher-prise, voici notre Top 5 des choses sur lesquelles il faut absolument lâcher prise cette année.

Et ce ne sont pas les (Z)imparfaites qui vous le disent, nenon... c'est vous-même!

Voici donc les réponses les plus fréquentes que VOUS nous avez envoyées pour compléter cette phrase: En 2014, je me promets de lâcher prise sur…

Alors, qu'est-ce que le sondage donne?

1.    Le ménage
On rêve d’une maison rangée avec des canapés blancs comme dans les magazines mais... il y a des jouets partout, des piles qui débordent, des vêtements à plier...
Solutions (Z): Se faire un tiroir à chaussettes mixtes pour toute la famille (tu fais la paire quand tu t'habilles ou tu adoptes le style dépareillé); ne plus jamais plier les débarbouillettes, ça ne sert à absolument rien!
Le ménage est LA perte de temps numéro un qui vous prive du temps de qualité avec les enfants. On travaille toute la semaine, le soir, on est débordés, on ne va pas passer tout un samedi à frotter! No way! C’est la première tâche qu’il faut abandonner.
Résolution (Z) : Se trouver une femme ou un homme de ménage, ça presse!

2.    La perfection
Arrêter de vouloir être ultra performante au boulot + que la maison soit impeccable + que notre conjoint soit à la hauteur de nos attentes ultra élevées + que les enfants soient parfaits en... courant toujours après le temps + en se dépêchant à faire les devoirs + en devant se séparer en deux pour aller au cours de trampoline de l'un et à la compétition de patinage de vitesse de l'autre. 
Solutions (Z): Diminuer les attentes et réduire l'agenda (éliminer au moins une activité!) éliminent les frustrations!
Tout ne peut pas être bien organisé en tout temps et en tout lieu. Il faut l'accepter une fois pour toute.

Résolution (Z): Tourner les coins ronds dans tout, en couper juste un peu sur tout sur les bords, ça ne parait pas mais la somme permet de s’enlever un gros poids des épaules.

3.    Le travail
Arrêter de jouer à la super-woman. C'est un concept dépassé depuis longtemps. Demander de l'aide et, surtout, accepter l'aide qu'on vous propose!
Solutions (Z):  Réduire au maximum le temps de transport matin et soir ou l’utiliser plus efficacement (ex : prendre le train en répondant aux derniers courriels du bureau ou en achetant les vêtements des enfants en ligne ou alors décrocher et arriver zen avant de courir au service de garde et se lancer dans le terrible 5 à 7 parental); se prendre des journées pédagogiques pour soi, sans les enfants.
Décrocher du bureau en arrivant à la maison, cesser de regarder ses courriels du bureau les fins de semaine ou songer à changer d'emploi s'il est irréconciliable avec la famille.

Résolution (Z): Ranger son cellulaire dans un tiroir en arrivant à la maison et vivre le moment présent avec les enfants.

4.    La culpabilité
On a gagné des points ces dernières années avec le «temps pour soi». De plus en plus de parents sont conscients de la nécessité de le faire mais... il reste un fond de culpabilité  et il y a, bien sûr, ce besoin de contrôler, d’organiser à sa façon qui fait que déléguer n’est pas une mince tâche mais aussi la difficulté à dire NON. Le stress de l’«éducatif» en rajoute une couche aussi. Est-ce que je stimule assez mon enfant? Est-ce que ses jeux sont assez éducatifs? Les enfants passent la journée à être stimulés, on peut bien juste s'amuser ensemble parfois, non?
Solutions (Z): Retrouver le plaisir d’être avec son enfant. Se donner le droit de ne rien faire de planifié, d'organisé, de créatif, d'éducatif.
Arrêter de se sentir coupable si on n’a pas fini les tâches (vaisselle, plier le linge, ranger la maison) avant d'aller se coucher; si on refuse une invitation à souper chez les beaux-parents; si on sort entre copines; si on n'est pas là pour mettre bébé au lit un ou deux soirs par semaine.
Résolution (Z): Déléguer et accepter que les autres ne fassent pas les choses à sa manière (elles sont faites et c’est ça qui compte!).

5.    Ce que les autres pensent de moi
Les mères se sentent jugées (je n'ai pas l'air d'en faire assez si je me compare aux autres mères sur Facebook...) et subissent le regard réprobateur de l'éducatrice en garderie (quand on amène les enfants à la garderie même si on ne travaille pas ce jour-là ou, plus encore s'il y a un nez qui coule…), le prof, la caissière de l'épicerie, etc.
Solutions (Z): Flusher la personne de votre entourage qui vous fait plus de mal que de bien. C'est impossible? (vraiment, impossible?) Faire preuve de surdité passagère et d’amnésie partielle en sa présence.
On passe tellement de temps à se comparer qu'on en oublie de vivre sa vie. Il faut aussi cesser aussi de comparer bébé à tous les autres. Il ne se retourne pas encore sur le ventre? Il n'a pas commencé à marcher? Il ne fait pas de jeu symbolique? Non, il évolue à SON rythme!
Résolution (Z): Arrêter de se comparer (les autres ont une plus belle maison, une plus belle vie, de plus belles vacances), faire des choix et les assumer.

En bonus : la bouffe!
La planification des soupers est devenue un vrai casse-tête! On veut des repas différents chaque jour, des menus dignes des restos, un souper santé, équilibré (avec les 4 groupes alimentaires) à TOUS les soirs, au moins 2 sortes de légumes de 2 couleurs différentes par repas et on a… 15 minutes pour les préparer pendant qu’on vide le lave-vaisselle d’une main et qu’on donne la dictée au plus vieux en coupant les légumes… Wo! Minute!
Solutions (Z): Bébé ne veut manger que du fromage ou du pain? Il n'en mourra pas, ce n'est qu'une phase! On peut aussi acheter des purées commerciales, des pizzas congelées et des plats préparés (arrêtons de croire que c'est du poison!).
Dois-je introduire la courge butternut avant la courge buttercup? Est-il trop tôt pour lui faire manger des artichauts? Y a-t-il trop de sucre/sel/amidon/gras trans? Pas assez de vitamine D, B, C, fer, zinc? On se calme avec la bouffe! Arrêter de compter, peser, scruter, examiner, additionner, soustraire et multiplier. On calcule les portions et les calories, on compare les glucides et les lipides, on lit les étiquettes et on ne sait plus où donner de la tête entre l'amidon de maïs modifié et tous les dérivés du glucose. Et si on laissait la théorie de côté et qu’on se fiait au bon vieux gros bon sens? 
Résolution (Z): Acheter des légumes précoupés, faire des portions géantes de riz/couscous/quinoa qu'on réutilisera toute la semaine. Tout cuisiner en double tout le temps pour réutiliser la viande cuite dans un autre repas ou pour avoir des lunchs congelés en banque. Et se rappeler que manger des céréales ou un sandwich pour souper un soir de débordement généralisé, ça n’a jamais tué personne!

Quelle est la vôtre? (on va commencer par une! ;-)

mercredi 18 décembre 2013

Constat imparfait: fini mes livres de recettes


Pendant de nombreuses années, j'ai reçu en cadeau des livres de recettes. J'en ai même achetés quelques-uns moi-même. J'ai découpé des dizaines et des dizaines de fois mon Coup de pouce et mon Châtelaine et ai gardé les meilleures recettes dans un cahier pêle-mêle.

Il y a quelques mois, alors que je cherchais du rangement dans ma cuisine (vous êtes comme moi, c'est fou comme j'ai JAMAIS de place dans cet endroit!!), j'ai décidé de descendre mes nombreux livres de recettes au sous-sol, dans une bibliothèque. Je n'ai gardé qu'un vieux livre de recettes d'un cercle de fermières de la Beauce dans lequel j'ai toutes mes recettes de base et un cahier rempli des meilleures recettes découpées ici et là.

Constat: je ne suis jamais descendue consulter mes livres de recettes en bas. Et ça ne m'a pas manqué. Pas une miette.

J'ai juste changé.

Quand j'ai besoin d'une recette pour un repas, je consulte soit Pinterest (mon nouveau meilleur ami!) soit Google. J'inscris le nom de l'ingrédient principal (ou ceux qui se trouvent dans mon frigo!) et "bingo!" tout m'apparait en moins de 3 secondes. Bien plus vite que feuilleter des dizaines de livres. Mieux encore, je trouve ma recette sur mon iPad qui devient mon support pour avoir ma recette sous la main quand je cuisine. Génial! Je me suis même surprise à photographier une recette d'une revue avec mon iPhone pour la garder tout près dans un album photo personnel nommé "recettes". Une version 2.0 du livre de recettes, finalement!

J'ai donc épuré mon coin de livres de recettes. J'ai gardé que mes préférées (de toutes façons, vous devez être comme moi et vous n'ouvrez que les deux ou trois mêmes livres chaque fois!), mes magazines de bouffe de Noël (plus fort que moi, je les aime trop!) et je m'en porte très bien.

Au salon du livre de Montréal, j'ai encore remarqué le lot incroyable de livres de recettes partout. Pour la première fois, je suis passée, un peu insensible et n'ayant pas une envie folle de tous les acheter (comme avant!). Je les voyais comme des "beaux livres" que je feuilletterais comme ça sans qu'ils me soient vraiment utiles...

Coudonc, est-ce que je vieillis ou je change? Mais l'important, c'est que j'ai encore une fois libéré de l'espace dans ma cuisine.

Sur quoi avez-vous changé sans vraiment vous en rendre compte dans la dernière année? 




vendredi 13 décembre 2013

La dinde, c'est pu moi!


Ferez-vous une belle dinde à Noël?



Non, je ne ferai cuire une dinde au four. Je sais que c'est la tradition, mais tant pis. Je trouve même pas que ça goûte bon. C'est toujours sec. C'est trop gros. On en mange pendant des jours et on s'écoeure jusqu'à l'année prochaine.

Lisez la phrase une deuxième fois. Elle a un double sens.

Mais parfois, durant le temps des Fêtes (et même avant d'arriver au 24 décembre!), vous sentez-vous la dinde qui court partout, qui s'oblige de faire plein de trucs, qui multiplie les desserts au congélateur "au cas où" la visite débarquerait (ce qui n'arrive jamais... et si ça devait arriver cette année, on a le pamphlet de la pizzéria du coin sur le frigo!), qui lave-nettoie-range-astique, qui magasine-achète-emballe une tonne de cadeaux (en sachant que vous, vous ne recevrez qu'un bain moussant et un pyjama), qui s'épuise à mille tâches juste parce qu'il le faut bien, qui invite la parenté éloignée (même si ça ne vous tente pas pantoute!), qui est stressée (et stressante),  et qui n'a même pas le temps de s’asseoir pour regarder tomber la neige ou admirer son si beau sapin...

Cette dinde-là, non plus, je ne la fais plus.

J'ai simplifié Noël. Pas dans le sens que je suis une nouvelle adepte de simplicité volontaire. Nooon! Mais j'ai modéré mes élans sur plusieurs points. J'ai adapté mon menu. Le soir de Noël, on passera à la poissonnerie. Du saumon, des palourdes et des moules. Hop au four, hop dans une casserole! Fini les gros repas extravagants avec des restes à n'en plus finir. Cette année, je ne bourre plus mon congélo de petites bouchées, de gâteaux et de tartes. J'ai décidé de ne faire que nos traditionnels bonbons à ma tante Jeannette. C'est LE classique. Autrement, on a fait une provision de Turtles, d'After Eight et de chocolats au Baileys. Une bûche? Non, merci. Première Moisson a ouvert à quelques coins de rues. Le tour est joué! Et je gagne un après-midi, mine de rien. On pense recevoir des amis pour une soirée. On ne sait pas quel jour. Merci Le Choix du Président et ses nombreuses mini-bouchées. On ira faire une virée à l'épicerie pour choisir quand on se rassemblera. Je pourrais les acheter d'avance, c'est vrai. Mais qui sait si on ne dira pas "oui" aux enfants pour une soirée de poulet Benny. Le soir de Noël, on passera à la poissonnerie. Du saumon, des palourdes et des moules. Hop au four, hop dans une casserole! On aura le temps de prendre l'apéro tranquille. J'ai magasiné en ligne ce qui m'a laissé plein de temps pour aller s'amuser au Marché de Noël de Longueuil et taper des mains en écoutant les chorales, pendant que d'autres faisaient la file au centre d'achats. Avec ma collègue (Z), on a décidé d'offrir une "journée de plaisirs" aux enfants: cinéma, bouquiner, chocolat chaud dans un café à Montréal et un souper dans un restaurant de tapas. Durant les congés, on s'est promis de jouer dehors, de lire, de sortir les vieux jeux de société, d'aller jouer aux quilles. Vive Skype pour souhaiter nos voeux à tout le monde au loin. Aussi, ce week-end, au lieu de passer notre samedi dans les magasins, on va en famille faire la guignolée du Dr Julien, une nouvelle tradition qui nous met de bonne humeur (si vous passez dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve samedi, il se peut que ce soit nous qui vous interpellons sur le coin d'une rue! Si vous ne passez pas dans le bout, vous pouvez donner ici si ça vous tente!). Le nombre de fois qu'on m'a dit "Hein? Tu as le temps de faire ça? Moi je cours tout le temps...". Ben oui, j'ai choisi d'avoir le temps parce j'ai coupé ailleurs.


En fait, je ne diminue pas Noël, je me calme tout simplement. J'ai toujours de graaaaandes ambitions... et de grosses déceptions après coup! Cette année, au milieu de rénovation dans la maison (je vous le dis, ça aide à lâcher prise!), j'ai pris la décision d'arrêter de courir et de me concentrer sur nos vrais plaisirs de Noël à nous.Tant pis pour la maison Spic&Span, la surabondance de bouffe déjà prête et l'enfilade de partys...

Bref, la dinde qui s'oblige, qui court et qui tombe complètement paf au 2e verre de vin parce que trop fatiguée, ce n'est plus moi. Finito! Je ne veux pas arriver à Noël complètement épuisée et stressée (légèrement à boutte aussi!)... je l'ai déjà fait, mais ça ne me tente pu du tout!

Qui sait si je ne m'enligne pas sur un super beau Noël ainsi... ? Et vous, avez-vous lâché prise sur votre Noël parfait? Comment?




mercredi 4 décembre 2013

La bonne nouvelle du jour!



Il y a des journées où on n'est pas super inspirées, d'autres où on se dit que nos histoires ne valent peut-être pas la peine d'être racontées... et il y a celles où on apprend que notre blogue est le meilleur blogue canadien, catégorie Famille, des MiB Awards. Et ça, ça fait plaisir!

Autant que les mots d'encouragement que vous nous glissez dans vos courriels (et qui nous font du bien) que les commentaires et les critiques que vous nous laissez (même si vous n'êtes pas d'accord avec nous, on aime provoquer des débats et vous entendre).

Notre projet de sous-sol, lancé sur un coup de tête avec une bouteille de rosée bien entamée et un niveau d'à-bouttisme maternel élevé, dure depuis presque 5 ans. Et à lire vos réponses sur le lâcher-prise pour 2014 (nous les publierons à la fin de l'année, elles sauront toutes vous inspirer), la perfection est encore une pression inutile qui pèse lourd sur les épaules de nombreuses mères. Tant qu'elle sera là, nous le serons aussi!


vendredi 22 novembre 2013

On ne se fera pas ch*** avec un poulet rôti

Tout a commencé avec l'achat de poulets entiers que j'ai fait congeler (bon, j'en ai oublié deux sur le bord de l'escalier en croyant que c'était mon chum qui allait les mettre au congélo et lui, pensait que c'était moi. Bref, six heures plus tard au moment de leurs découvertes, les deux poulets étaient bons pour les vidanges!) et mon histoire se termine par une formidable leçon de lâcher-prise.


Je vous la raconte.

Un dimanche après-midi, malgré que je devais travailler pour remettre à temps quelques contrats et malgré le fait que mon chum et les enfants essayaient de faire un GRAND ménage au sous-sol en vue des rénovations qui débutaient le lendemain, je décide de me lancer et de faire cuire deux poulets (pas ceux de l'escalier, mais ceux du congélo que j'avais sorti la veille!). J'avais mis "Faire cuire les poulets" dans ma to-do list. Donc, entre la fin de rédaction d'un article et de la recherche pour un autre, je lâche mon ordi pour aller couper des oignons et des bouts de céleri, saupoudrer mes poulets de fines herbes (après avoir gueulé sur l'état de fouillis total de mon plat d'épices!), vérifié si la pellicule de papier qui imbibe le jus de poulet était sous le poulet et mis les bêtes au four.  S'en est suivi évidemment de mille lavages de main; ça m'écoeure du poulet cru (et son jus!)! Mais bon, il faut ce qu'il faut. Je faisais cuire 2 poulets en me trouvant prévoyante. J'allais avoir un souper et au moins quelques lunchs pour le début de la semaine. Je me trouvais prévoyante et organisée pour une fois malgré tout ce que j'avais en tête et ce que je devais faire cette journée-là.

Puis, vers 18h, les yeux petits parce que j'avais passé ma journée devant l'écran de mon ordi, la tête grosse comme ça parce que je n'avais pas arrêté et brûlée tout en sachant qu'il me restait une heure ou deux à travailler encore, je sors le poulet du four. Yé! Manger, enfin! En piquant un bout de cuisse, c'est là que je l'ai aperçu. Quoi? Un espèce de truc comme du papier bruni par le four... Nooon? Eh oui! C'était la pellicule de papier gonflé par la cuisson et rempli de jus de poulet (erk!). Quand je l'ai touchée du bout de la fourchette, elle a explosé comme un mini volcan. Ouache! Vous dire comment ça m'a écoeurée. 

J'étais là devant mes deux maudits poulets rôtis mais pas mangeables parce que le boucher de l'épicerie avait mis la pellicule DANS le poulet (moi, je ne mets pas mes mains-là!) et non en-dessous comme d'habitude et que je l'avais pas vue. J'avais perdu du temps dans ma journée déjà over-booké pour préparer un souper que j'allais devoir jeter.

Bref, mes poulets avaient été de trop, toujours, dans cette journée-là. Je m'étais imaginé que c'était une bonne idée de les faire et de rajouter ça dans ma to-do list. Mais c'était de trop. Je ne le voyais pas, mais c'était pourtant ça. Devant mes poulets, j'ai comme réalisé un paquet de choses (qui n'avaient pas du tout rapport avec le poulet!): on s'obliges-tu des fois à faire des trucs vraiment banals pour des raisons nulles. On s'en mets-tu de la pression soi-même pour un truc qui ne vaut pas la peine? On se force, on déploie de l'énergie (trop) pour des choses pas vraiment importantes. 

Mon chum est parti à l'épicerie et est revenu avec deux poulets rôtis. 12 minutes que ça lui a pris. 12 minutes. 12. J'en ai pris pas mal plus pour faire mes poulets (penser à les sortir du congélo, vérifier l'état de leur décongélation, préparer la rôtissoire, assaisonner les bêtes, vérifier la cuisson, laver la vaisselle, etc.). Je ne l'avais pas ce temps-là, mais j'ai "cru" que je l'avais.

Je n'en ferai plus de poulet. Comme je ne ferai plus un paquet de trucs dans ma vie. Des trucs que franchement je peux me passer sans problème ou que je peux couper court autrement. Et ça vaudra autant pour une invitation à un party auquel je n'ai pas vraiment envie d'aller, une incitation à faire du bénévolat quand j'ai pas le temps, la non-nécessité de plier nos draps propres avant de le sacrer dans un tiroir, etc. Il y a plein de trucs qui ne méritent pas de se faire ch*** avec. Mais on l'oublie. Trop souvent. Ce soir-là, la leçon je l'ai reçue en plein visage. C'est fini, j'arrête de m'imposer des trucs niaiseux, des attitudes qui bouffent mon énergie, des fausses obligations, etc.  Et ce grâce à mes deux poulets rôtis ratés.

Vous, c'est quoi? Avec quoi n'avez-vous plus envie de vous faire ch***?

mercredi 20 novembre 2013

Merci! Merci!


Les (Z) sont parmi les 10 finalistes des blogues canadiens les plus populaires dans la catégorie « Famille » au concours  MiB Awards de madeinblog




On se retrouve là avec trois autres blogues québécois: Mamanbooh!, Un gars, un père et Wooloo




Mais, on est surtout là grâce à vous, lectrices et (Z)amies. Alors merci! Doublement merci! 



À suivre: l'annonce des gagnants aura lieu le 2 décembre prochain.

lundi 18 novembre 2013

Des excuses imparfaites qu'on adore

Tiens, tiens... Pourquoi ne pas commencer la journée par des trucs qui font sourire? Ça fait du bien (Surtout en novembre. En novembre gris. En novembre gris et pluvieux. Bref, vous saisissez!!)

La semaine passée, j'ai vu sur Facebook les nouveaux mots d'excuse des parents provenant d'un article de Marianne. Des parents français (faut-il le noter!) qui écrivent aux professeurs de leurs enfants.

Excellent.

Il y en a des absolument charmantes et surtout des totalement imparfaites. Parmi mes meilleures - celles que j'aurais aimé avoir écrites:

William n’est pas venu à l’école hier parce qu’il a fait grève. Chacun son tour. (Et vlan!)


 Madame,
Je m'excuse pour le retard a Tatiana parce que hier matin avec les gosses qui gueulaient et le chien qui dégueulait, c'était carrément le bordel a la maison.

(La vérité toute crue! Pas de fausses excuses: chapeau!)

Madame,
Si on brossait au savon de Marseille la bouche de tous ceux qui disent des gros mots et insultent ma fille, ça sentirait bon dans votre classe ! Merci de m'avoir lu et au revoir. 


Madame,
J'ai le regret de vous informer que vous n'êtes plus la seule pédagogue de la classe, et que vous êtes moins efficace pour transmettre votre savoir qu'un de vos élèves, à savoir Jules Durand. Depuis le début de l'année, grâce à ce camarade aimable et prévenant, mon fils a en effet bien enrichi son vocabulaire en termes de grossièretés. Les meilleures choses ayant une fin, j'aimerais que vous mettiez un terme à la vocation professorale de ce triste individu. Avec tous mes remerciements. 


Madame,
Vous voulez que j'achète la photo de classe de ma fille ? Non mais vous avez vu la tête des autres ? Alors c'est non merci ! Cordialement.  


Madame,
Franchement que Yannick est D en musique on sans fout. Il sera jamais un Picasso et alors ? 
(On comprend l'idée,  encore faut-il savoir de quoi et de qui on parle...)

Avouez qu'il y en a d'excellentes. Et dire qu'il y a un livre qui en compile plein d'autres. Je le mets sur ma liste de cadeaux.

vendredi 8 novembre 2013

Un effort de plus... moins la chance!

Ces temps-ci, MissLulus apprend l'effort, l'incapacité de toujours gagner (ou réussir), les comparaisons, les mesquineries, l'échec et la chance. Ce ne sont pas des compétences transversales au programme de la cinquième année, mais ça vient avec! Et c'est bien correct ainsi!
Un moment donné, ça ne donne plus rien de les épargner et leur faire croire qu'on vit dans un monde de Calinours (en fait, je me demande si on les aide quand on leur fait miroiter ce monde-là!). 

Oui, il y a une infime partie de trucs qui nous arrivent qui sont reliés à la chance.
Non, ce n'est pas juste.
Oui, on doit mettre des efforts. Souvent, beaucoup!
Non, ce n'est pas facile.
Oui, il faut faire des choix.
Non, ce n'est pas toujours l'fun.
Oui, on peut perdre pareil.
Non, ce n'est pas la fin du monde.
Oui, on continue.
Non, on ne baisse pas les bras.
Oui, on dérange les autres.
Non, on ne peut pas plaire à tout le monde.
Oui, certains vont dire des trucs pas fins à ton égard.
Non, tu n'en mourras pas.
Oui, ça fait de la peine.
Non, tu n'es pas obligé de répondre.
Oui, tu continues.
Non, tu n'arrêtes pas.
Oui, c'est difficile/ça demande du temps.
Non, c'est pas évident.
Oui, il y en a qui jalouse.
Non, ça ne devrait pas t'arrêter.
Oui, il y a du monde qui te tape sur les nerfs.
Non, tu ne peux pas les éliminer complètement de ta vie.
Oui, tu dois trouver le moyen de travailler avec eux, parfois.
Non, tu n'abandonneras pas.
Oui, tu vas foncer.
Non, tu n'es pas chanceuse.
Oui, tu travailles pour ce que tu as.
Non, tu te décourageras pas.
Oui, tu peux oser.
Non, se tromper, c'est pas grave! 
Oui, tu choisis parce que... oui, c'est ta vie.

Finie l'enfance rose bonbon et l'illusion que le monde est parfait. C'est le choc avec la vraie vie. Je le vois dans ses grands yeux de préados. Elle se questionne beaucoup. Mais à travers tout ça, j'essayais de trouver ce qui valait vraiment la peine qu'elle retienne de tout ce passage. Je ne veux pas qu'elle entrevoit la vie d'adultes comme étant plate et difficile. Mais en même temps, ce serait faux de lui faire croire que tout est beau. Chigner en regardant la vie des autres sans rien faire n'a jamais rien donné!

Finalement, j'ai opté pour lui dire un peu tout ça, en haut, en insistant, surtout, sur le fait que c'est elle qui a le choix final. Mais qu'elle ne compte pas sur la chance. Sinon, elle peut attendre longtemps. Il y a encore beaucoup d'adultes qui attendent que le bonheur leur tombe dessus sans effort.

Et vous, que faites-vous pour apprendre la vraie vie d'adultes à vos enfants?

lundi 4 novembre 2013

Pas touche à ma bedaine!

Combien de personnes (inconnues ou non) ont touché votre ventre de femme enceinte sans vous demander votre avis?

Incalculable?

Ou vous avez eu assez de boutons de grossesse pour rebuter les indésirables? (je blague mais... bon plan!!)

Eh bien, plus besoin de craindre les touchers de bedaine non désirés en Pennsylvanie où on vient de passer une loi rendant illégal le fait de toucher un ventre de femme enceinte sans permission. Sans blague!

À ceux qui pensent encore que «ça ne nous dérange pas», c'est la preuve! (bon, c'est peut-être un peu exagéré... mais ça enlève le goût!)

Bon, maintenant, à quand une loi interdisant aux personnes âgées de bécoter les bébés dans les poussettes?

Vous avez d'autres projets de lois en tête?


lundi 10 juin 2013

Jamais sans son iPod

Non, Misslulus n'est pas vraiment accro à son iPod. C'est plutôt moi qui a voulu qu'elle le soit. J'ai même un peu encouragée le tout. Je lui ai acheté un deuxième fils pour le chargement quand elle va chez son père et elle a une console avec hauts parleurs/réveil-matin/recharge de pile. Je suis donc comme la majorité des Américains (78%) qui ne trouvent pas inquiétant la montée et l'ultraprésence des technos dans la vie de nos enfants.

Ou presque.

Pourquoi la rendre accro? Parce que c'est pratique.

Trois intérêts principaux:

1) le réveil-matin, les alarmes de rappel et la gestion d'un calendrier. Elle apprend à gérer son temps et à moins oublier des trucs. Elle peut mettre tous ses horaires (les semaines où elle est chez moi, celles où elle est chez son père, les rendez-vous, les pratiques de soccer, etc). Mine de rien, je trouve que ça la responsabilise...

2) Les applications qui ME sauvent la vie. Étudier  les tables de multiplication ensemble, ça joue sur nos deux systèmes nerveux. Maintenant, elle a plein d'applications pour le faire. Je n'ai qu'à féliciter et hop!

3) c'est une raison encore plus égoïste encore... LA raison pour laquelle je trouve le iPod si formidable: je peux rester en communication avec elle. Justement la semaine où elle va chez son père. On s'écrit de petits "bonne journée", des bisous de bonne nuit, elle m'envoie une ribambelle d'émoticons, je suis ses photos sur Instagram, elle commente les miennes, elle m'envoie de petites farces, je l'encourage le matin d'un examen, etc.

Les deux premières raisons n'en sont pas des vraies, en fait! C'est la dernière qui est vraiment importantes. Tous les parents séparés devraient offrir un iPod à leur enfant. Parce que ça fait vraiment du bien de justement maintenir ces minuscules échanges. Oh pour bien des gens, ça ne parait pas grand chose. Pour moi, c'est réconfortant. Et, comme bien des parents séparés, je traine toujours l'impression de rater une partie de la vie de mes enfants et j'ai peur qu'ils ne me sentent pas toute là. C'est autant déraisonnable comme réflexion, mais tout autant incontrôlable. Alors, je cherche toujours des façons d'atténuer ça. Le iPod fait partie d'une solution.

Et vous, pourquoi aimez-vous le iPod de votre enfant ?

mercredi 6 février 2013

Des t-shirts «plus rien à ajouter»

Des t-shirts avec des messages clairs: j'adore. Et quand j'étais enceinte, j'aurais probablement adoré encore plus! (surtout le deuxième!)

Leqeul auriez-vous choisi? Ou si aucun ne nous convient, quel serait votre message?










mercredi 10 octobre 2012

Votre prochain livre de chevet (et le nôtre)

Et voilà! Il est écrit par quatre mères débordées (sûrement à boutte, aussi!) et fatiguées (leur meilleur ami: leur cache-cerne) qui nous refilent leurs trucs - souvent limites inappropriés - pour survivre à l'aventure parentale.

Selon elles, il serait possible de mettre que 40% d'efforts sur les tâches plates, mais tellement bien le faire, que les autres autour de nous ne remarquent même pas qu'on tourne les coins ronds. C'est bien beau la dévotion, mais un moment donné, il y a des limites. Avouez que vous aimez le principe, vous aussi?

C'est donc un livre de raccourcis parentaux pour espérer garder un tant soi peu de temps pour soi, être capable d'aller au boulot et continuer d'être saine d'esprit. Bref, ne pas trop s'en faire avec la maternité.


Les mamans auteures racontent leurs entourloupettes et leurs humiliations du type «Je me sens vraiment imparfaite quand...» à leurs façons. Elles nous disent, entre autres, comment faire pour envoyer notre fille malade à la garderie quand même (vous savez le matin où vous avez un gros meeting et votre chum aussi), comment simuler la mort à 5h du matin quand votre enfant essaie de vous réveiller (et comment tenir jusqu'à ce qu'il décide d'aller sur l'autre bord du lit pour réveiller son père!), comment prétendre ne pas connaître cet enfant (le vôtre!) au parc qui vient de lancer du sable dans les yeux d'un autre enfant, comment elles militent pour l'abolition totale des notes écrites à la main, comment dealer avec les mères en trop grande forme, comment limiter ses amitiés avec des mères «minimum» qui ne donnent pas trop de complexes, comment attirer son enfant au lit en faisait un chemin en chipit de chocolat à travers la maison, etc.

L'idée du livre est que les mères se donnent un break. Une pause. Une chance. Et qu'elles arrêtent de s'en faire pour commencer simplement à... vivre et aimer la maternité, comme elles l'entendent.

Vous avez envie de le lire?

lundi 2 juillet 2012

Pour les enfants qui s'ennuient... déjà!


Moins de deux semaines de vacances passées avec Mamie et la perspective de la semaine au camp de jour prévue au août n'est plus une menace mais une bonne idée des parents? Certains enfants (comme les miens!) commencent à trouver que toutes les journées ne sont pas si géniales que ça. Pour ajouter un peu de pep dans les journées-un-peu-trop-normales, voici quelques idées simples mais efficaces!


L'ère de glace
Profitez de la vague renouvelée d'intérêt pour le préhistorique glacé avec la sortie du 4e film le 13 juillet pour créer votre propre ère de glace. Faites geler toutes les maudites petites figurines d'animaux, de dinosaures, de bibittes ou de super héros qui traînent partout dans un gros bloc de glace et donnez quelques outils (pas de pic à glace, ce serait trop efficace et rapide! ;-) aux enfants pour qu'ils sauvent leurs jouets chéris de l'emprise glacière!

Deux avantages: c'est long (surtout si vous attendez qu'il fasse nuageux et 23 degrés pour faire cette activité!) et vous ne vous blesserez plus la plante des pieds pour quelques jours le temps que les figurines gèlent bien comme il faut (oui, ça peut prendre jusqu'à 48 heures si vous voulez les garder ''rangées'' tout ce temps!)


D'autres idées de jeu qui prennent des heures (le critère numéro un!) trouvées sur le web:

- Les boîtes à sons
- Les expériences scientifiques en bouteille
- Dessiner avec la lumière

(partagez vos trouvailles!)

Et pour les enfants qui ne crient déjà plus de joie à l'annonce d'un dîner hot-dogs, faites-leur des saucisses en spirales! Super simple et succès assuré!


mercredi 22 février 2012

Respirer son bonheur, ça vous dit?

Vous avez entendu Jacinthe René à Tout le monde en parle, l'autre semaine (je sais, ça fait un bout, mais j'avais besoin d'y réfléchir...)

J'ai vécu une succession de malaises (dont entres autres la question suivante: Guy A.: «Penses-tu qu'un enfant dont les deux parents travaillent 40 h puisse être heureux?». Jacinthe: «NON!») jusqu'à mon plus grand quand elle affirme qu'elle nage dans le plus parfait bonheur. Elle est complètement heureuse. Totalement. Son livre s'appelle même «Respirer le bonheur».

En la regardant, je ne voyais pas cela. Je voyais une fille qui essayait fort de convaincre tout le monde qu'elle était heureuse, mais ne l'était pas vraiment. Ça m'a presque fait de la peine. Presque.

Trop de bonheur, c'est comme pas assez: ça n'a rien d'attirant pour moi. Quand tu te dis ultra-malheureuse, tu ne vois peut-être pas ce qui se passe autour. Quand tu te dis ultra-heureuse, tu fais peut-être l'autruche sur ce qui cloche et t'achale un peu. Les extrêmes, je ne suis pas très bien avec cela.

Donc... malaise.

Je la trouvais «fausse». Même ses attaques contre les mères ou les parents qui travaillent, la méthode du 5-10-15 pour endormir l'enfant, ses choix pro-pro-bio, pro-poneys et pro-lapins, ça ne m'atteignait pas. Je la voyais juste un peu déconnectée de la vraie vie... Loin. Heureuse, peut-être. Tant mieux. Mais moi je ne voudrais pas respirer son bonheur. Il n'est pas le mien.

Ça doit être cela un peu, le truc avec le bonheur. On doit respirer le sien, pas celui des autres. Alors non, en écoutant Jacinthe, je ne me suis pas sentie coupable. Je lui laisse sniffer son bonheur. Le mien, je trouve, sens meilleur... nous! J'espère que le vôtre sent ce que vous voulez qu'il sente... vous !

vendredi 20 janvier 2012

Xbox et nous...

Durant les Fêtes, nous avons organisé le party de Noël full techno des petits (Z)imparfaits au Xbox Central à Montréal. Un party tout simple pour une vingtaine de petits (Z) et leurs parents. On a essayé deux jeux dans un environnement parfait (lire de l'espace pour bouger devant la Kinect) et tout le monde (les petits (Z) et les grands (Z)) a apprécié. Les deux jeux découverts? Kinect Disneyland Adventures et Kinect Sports : Season Two.

Dans le premier, on a l’impression d’aller directement à Disney. Disons que l’expérience a ravivé l’envie de poser les pieds directement au pays de Mickey chez plusieurs! On se promène donc sur le site de Disney et choisit certains manèges. On a particulièrement aimé se prendre pour Peter Pan (un faible chez les mamans!) et les plus petits ont volé avec Winnie et Jean-Christophe. D’autres se sont affairés à faire des batailles de boules de neige (ça tombait bien, on était en décembre et les trottoirs n’étaient même pas enneigés!)

Les plus grands des petits (Z) ont plutôt testé la Kinect Sports : Season Two (« C’est bébé voler avec Winnie! »... mais on sentait quand même que s’ils avaient été seuls, ils l’auraient eux-aussi essayé!). Ils ont joué au baseball, fait du ski, lancé des fléchettes (virtuelles... on aime cela!) et fait un match de tennis!

De plus, au terme de la soirée, une de nos plus «anciennes» lectrices est reparti avec une Kinect sous les bras au grand bonheur de son ado et de sa fille. Qui sait si elle « vole » avec Winnie ou si elle exerce son lancer au baseball?

Merci les machines

Ces temps-ci, après un temps des Fêtes mou, mais quand même occupé (faut faire un peu de ramassage, de lavage et de ménage même habillée en mou!), j’ai juste envie de dire « Merci mes machines »! Parce que dans notre famille, tout appareil ménager est une « machine »!

Donc « mes machines » me sauvent la vie ces temps-ci! Et j’ai justement pris la résolution de
ne plus me donner plus d’ouvrage, mais bien trouver des moyens pour couper court et en avoir moins à faire. Si je fais l’équation, je pourrais même dire que les « machines » nous rapprochent car j’ai plus de temps pour faire autre chose (au choix!). Vraiment chaque fois que je les utilise, j’ai une petite pensée pour mes grands-mères et autres aïeules qui devaient tout préparer cela... pour des tablées de 12 à chaque repas! Au secours!

Premier « merci » au robot culinaire de 13 tasses (merci! Je cuisine en grande quantité... pour en congeler!) de KitchenAid. Il coupe, hache, tranche, déchiquète et émince tout ce que j’y verse (ou presque!). Merveilleux! Car j’ai beau aimé vraiment les soupes, il n’y a rien qui me déprime plus que de couper mes légumes! Il parait (je n’ai pas encore essayé) qu’il pétrit la pâte pour faire des tartes et qu’il fouette les œufs! Une chanceuse lectrice des (Z) est repartie avec ce robot lors du Party Noël Rose organisé chez BébéCardio.

Deuxième « merci » à une machine... ma Tassimo! Mes matins ne sont plus les mêmes! Quel bonheur! Rien de plus à ajouter! J’ai l’impression de passer dans un café tout près pour ramasser mon café avant d’aller à mon bureau... dix-huit pas plus loin de ma cafetière. Une chanceuse lectrice des (Z) a gagné cette cafetière lors de notre grand concours de Noël...

Dernier « merci » à une machine dont j’étais vraiment sceptique : la friteuse « santé » ActiFry de T-Fal. Impressionnant, mais avec une seule cuillérée d’huile et un tas de pommes de terre parées, je réussis à faire des frites savoureuses et beaucoup moins grasses. Joie! Et ça cuit tout seul en une trentaine de minutes! Bon, c’est un peu gros sur mon comptoir et ça ressemble à un truc du futur, mais les résultats valent le coup! J’adopte!

On est certaines que vous avez aussi des « mercis » à dire à certains appareils qui vous sauvent la vie ou vous la rendent plus faciles. Lesquels? On veut savoir... car on prévoit aller magasiner bientôt! ;-)

lundi 16 janvier 2012

Bloguer, c'est la santé... mentale!

Quand on a lancé le blogue il y a (maintenant!) presque quatre ans, on le faisait pour s'amuser. Ja-mais on aurait cru être encore là à bloguer 1000 jours plus tard! J.A.M.A.I.S.

Au départ, bien égoïstement, on le faisait que pour nous. Deux amies qui ont une idée autour d'une bouteille de rosé dans un sous-sol sombre. Vrai de vrai. C'est le début des (Z)... Le reste, vous le connaissez. Car vous y étiez! Notre vie, on l'a exposée sous toutes ses coutures. Nos défauts, nos humiliations, nos coups de gueule, nos "vidages" de crotte sur le coeur, nos indignations, tout! Nos bons moments, nos plaisirs, nos envies, nos réflexions, aussi.

Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que par le fait même, on a contribué à notre propre santé mentale (et un peu de la vôtre aussi, parait-il!). Bloguer est bon pour la santé.  Et ça a été étudié à l'université (on vous avait fait un poisson d'avril en 2010 sur les (Z) - The thèse de doctorat, mais là on s'en rapproche!) 


Bloguer réduit le stress de celles qui l'écrivent (on peut en témoigner!) et de celles qui les lisent (youpi!) qui dépoussiéreront peut-être à leur tour leur clavier pour «faire sortir le méchant» et bloguer aussi! Ça crée un sentiment d'appartenance et surtout la vive impression de ne pas être seule à se sentir comme on se sent parfois (au choix: dépassée, fatiguée, heureuse, en colère, à boutte, inquiète, etc.). Et puis, sans compter que ça permet de décompresser, de voir sous un autre oeil ce qui nous arrive et ultimement (si possible) en rire et s'en faire moins! Parce que le gêne de l'incertitude et de la peur de ne pas tout faire (lire "être parfaite") pour être une super maman est ultra puissant. Sans compter - on l'oubliait - la culpabilité latente qui se manifeste au détour d'une remarque d'une collègue (parfaite), d'un commentaire d'une belle-soeur (parfaite), d'un conseil d'un mère (parfaite), d'une comparaison d'une belle-mère (parfaite), etc.

Tant mieux si bloguer nous a éloigné de tout cela. On est bien contentes de l'avoir fait. Et on va continuer. Ça nous fait du bien! Et c'est parfait ainsi!

Bloguer (ou lire des blogues) vous a aidé? Tant mieux! Racontez-nous! On promet d'ouvrir un rosé ce soir pour fêter cela! Et surtout continuez à bloguer. Même si ça dérange les autres. Même si ça les gêne. Même si votre médecin et votre psy risquent de vous voir moins souvent. Bloguez!

lundi 8 août 2011

Vivons «Right fucking now»


Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Patrick Dion qui le fait dans sa Chronique du temps qui passe. Et il le dit clairement très bien. Percutant. Simple. Efficace. Il tape dans le mille comme on dit!

Dans cette chronique, il dit un paquet de choses qui résonnent et qui font du sens. «La présence d’un enfant nous donne toujours un regard particulier sur le temps qui passe.» C'est vrai, non? Il n'y a pas une journée que je n'ai pas le souffle coupé en trouvant que ça passe trop vite. C'est fou! J'ai peur de rater quelque chose. J'ai peur de ne pas savourer assez. J'ai peur de me réveiller demain et que tout cela n'existe plus. Et c'est pire depuis que je ne suis physiquement là avec les enfants que la moitié du temps. Je sais! Je sais! J'en entends plein de commentaire: "L'autre semaine, prends soin de toi!" Bullshit! Tu ne veux pas prendre soin de toi. Tu ne sais plus trop comment faire vraiment. Ce que tu veux, c'est qu'ils soient là. Que le temps ne te bouffe pas une moitié de leur vie. Je sors le boulier de ma vie et je freake souvent. Je l'avoue. Je ne me guérirai jamais, je pense bien. «Je sors à tous les jours le boulier de ma vie, tentant de me faire croire qu’il m’en reste plus devant que derrière, du temps, espérant surtout ne pas l’avoir gaspillé à le perdre.»

Avoir des enfants, c'est cela. C'est savoir que tout passe trop vite et faire tout ce qu'on peut pour réajuster le tir au besoin et ne plus "perdre" contre le maudit temps. C'est vivre à fond. Montrer à ses enfants de goûter aux petits bonheurs au lieu d'attendre une vie durant un gros et extravagant bonheur. C'est comprendre qu'on a une «autre chance». Qu'on a le devoir de montrer à ses enfants qu'il faut foncer, vivre là, suivre son instinct, se faire confiance, rester intègre, pas demain, ni la semaine prochaine et encore moins le mois prochain. C'est là. Maintenant. On le sait trop bien quand un ou des enfants évoluent autour de nous, le temps passe à travers la pile des souvenirs qui devient vertigineuse, qui se compte en nombre de rentrées scolaires qu'on a vécu, de paires de souliers achetés, de vacances planifiées, etc.

«Quand les années s’accumulent, on se rend bien vite compte qu’il nous narguait, qu’il nous offrait hypocritement un doigt d’honneur ou une pomme empoisonnée. Plus on est jeune, moins les choses pressent. On remet au lendemain, on ferme les yeux. Sur nos rêves et nos aspirations, parfois même sur les êtres qui nous accompagnent. Mais la vie est si fragile, si courte. On peut à tout âge perdre pied dans l’existence.»

Mais bon... plus que cela Patrick Dion rappelle qu'on a toujours le choix. Toujours. On doit saisir nos chances qui n'en sont pas vraiment. C'est plutôt des occasions. De changer, de plonger, de battre en retraite, de faire une folie, d'essayer, etc. «Tout dans la vie est une satanée question de timing et de chance. Toujours. Qu’on soit jeune ou vieux, il faut saisir les occasions quand elles se présentent. Celle de changer sa vie lorsqu’elle nous rend malheureux, celle de réaliser ses rêves les plus fous, celle de foutre le camp à l’autre bout du système solaire pour aller à l’encontre de l’autre, celle de dire aux gens qu’on les aime. Pas demain, dans toute l’insouciance de la jeunesse. Là, tout de suite, right fucking now. Parce que demain n’existe jamais.»

Oui, avec les enfants, «demain n'existe pas» ou du moins on a peur que demain n'existe jamais. Et qui sait s'il existera ou pas, qui?? Alors, oui moi aussi, j'ai envie de vivre "right fucking now" et entraîner mes enfants là-dedans. J'en ai assez de soupeser à l'infini nos actions, d'anticiper une baisse de contrats (et de salaire), de craindre le pire. Je veux profiter d'aujourd'hui. Là. Mon bonheur, c'est ma responsabilité. Le leur, c'est une grande part leur responsabilité. J'ai envie de leur dire de suivre leur envie. Oh! Ça ne fait pas l'affaire de tout le monde, mais on s'en fout! On s'en fout tellement. Quand on vit comme on l'entend, quand ça fait du sens pour nous, quand on ne complique pas la vie, on la trouve mille fois plus belle notre vie! Parce qu'on la vit «right fucking now». Suivre ma petite voix, je l'ai fait. Je n'ai jamais regretté. Et c'est ce que je veux que mes enfants fassent.

On jase là... «right fucking now» êtes-vous là vous voulez être? Les deux pieds dans la vie dont vous rêvez? Êtes-vous l'exemple que vous voulez être pour vos enfants? Si oui, tout est beau. Bah! On a toujours quelques attentes et désirs (c'est normal! On ne peut pas selon moi vivre dans un état de parfait bonheur total), mais sont-ils plus grands que tout le reste? L'essentiel, ça va?

Si non, qu'attendez-vous?

À go, on vit un peu plus, chacune, là tout de suite, maintenant.

P.S. Un petit vidéo sur comment vivre le moment présent... signé Mr. Ramesh (alias André Sauvé). Un délice1