mercredi 25 novembre 2015

«Tu as du temps, il suffit de le prendre»

C'est nouvelle phrase-clé. Celle qui tourne en boucle dans ma tête depuis quelques semaines.

J'émerge d'un rush/stress qui a duré quelques mois au travail et je me suis retrouvée devant toutes ces choses à faire que j'avais reporté, faute de temps/d'énergie/d'envie.

Sauf que...

1. Si je me lance dans toutes ces choses à faire, je reste dans mon état de rush/stress (qui a été bien assez long, merci!)

2. J'aurai l'impression de manquer de temps.

Car c'est une impression. Du temps, on en a tous, il suffit de s'en créer... ou seulement de le prendre quand il passe.

Et ça passe nécessairement par un grand ménage des listes de choses à faire qui s'allongent souvent beaucoup trop. Avec mes nouveaux ados, ma solution s'impose d'elle-même: je délègue. Tout ce qu'ils peuvent faire à trois, on ne les fait plus, nous, les parents (ou en de rares occasions, mettons). Ça inclut: le lavage (et le pliage) des vêtements, le remplissage/vidage du lave-vaiselle, le nettoyage de la table, le rangement du vestiaire. Fini pour nous. Check!

Bien sûr il faut donner un cours 101 (puis faire un rappel du cours 101), puis accepter que ce ne soit pas fait un moment ni de la manière qu'on le ferait soi-même mais pour gagner du temps, la phrase «on n'est jamais si bien servi que par soi-même» ne s'applique pas (faut arrêter de croire ça, c'est juste pour nous mettre de la pression cette phrase-là!). Une fois qu'on a accepté ça, on peut commencer à accumuler de précieuses heures dans sa banque de temps.

Ensuite, avec les tâches qu'il reste un choix s'impose: version longue ou version courte? Dans mon échelle des priorités (et du bonheur) du jour, quelle version je choisis? Où est-ce que je peux tourner les coins ronds?

Le ménage vient toujours en version courte (et la femme de ménage s'occupe de la version longue - un choix que nous avons budgété tant il était nécessaire à notre survie). Les courses? Version longue seulement si un petit plaisir s'y cache (dans mon cas, ça veut dire aller fouiner chez Winners!), sinon on ne niaise pas avec ça et on y va en passant ou sur l'heure du lunch. Ou on achète sur Internet (joie ultime!).

Les repas: on coupe dans la préparation quelques fois par semaine en commandant des plats cuisinés (Jean Bouffe nous permet de respirer en rentrant du bureau -ou de rester plus tard au travail sans bousculer tout l'ordre familial- 1-2 soirs par semaine). Pas de préparation, peu de vaisselle, c'est fou le temps qu'on gagne en soirée! (On a même parfois le temps de... jouer à des jeux de société!! Un mardi!) Sinon, on essaie toujours de privilégier la version longue car c'est le moment de la journée où on se retrouve tous les cinq et on jase... jusqu'à ce que le temps nous rattrape.

La télé, version courte: je me tanne généralement d'une série après la première saison! Facebook: j'y suis pas alors la version ne peut pas être plus courte que ça!

Bref, il suffit de choisir. Ses priorités, ses coins ronds, ses solutions. Faites l'exercice! Un petit 10 minutes bien investi!

(Et qu'est-ce que je fais de tout ce temps gagné? Rien, si possible. Et c'est le plus grand luxe qui soit.)


1 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo et n'attendez pas la retraite pour faire l'exercice...lol