Vous avez lu ce matin le dossier dans LaPresse+ sur le slow parenting? Un «nouveau» (pas tant que ça!) mouvement qui pourrait se résumer en une seule phrase: l'art de prendre son temps. Ou encore l'art de choisir un rythme qui nous convient. Ou l'art d'être plus là, ici maintenant.
Finalement, ça ne s'explique pas si facilement. Lisez le dossier. Ou lisez ceci, ceci ou cela. Vous comprendrez mieux le mouvement.
Le mouvement... tiens, tiens! Même si j'aime bien les idées derrière le slow parenting, je m'interrogeais sur un point en lisant l'article ce matin. Est-ce qu'on a besoin d'être dans un mouvement à tout prix pour choisir son camp en matière d'éducation parentale? A-t-on besoin d'avoir à tout prix d'autres personnes qui pensent comme nous? Avons-nous besoin de suivre un groupe pour se sentir plus outillé ou plus en confiance?
Bien sûr que marcher tout seul (et surtout à contre-courant), c'est plus exigeant, j'en conviens. Mais chaque fois qu'émerge un nouveau «mouvement», je me demande si ça ne finit pas par diviser les gens. Certains croient qu'ils sont obligés de choisir un camp et d'y rester fidèle. Pourtant, on peut piger un peu partout. Il n'y a rien qui nous empêche d'être juste soi-même... même si on rejoint les idées de deux (trois, quatre, etc.) mouvements, non? On peut juste être soi sans se coller une étiquette. Être parent, ce n'est pas trouver une idéologie, s'y accrocher ou s'acharner. C'est être en mouvement (et non dans un mouvement) et se laisser porter un peu plus au lieu de vouloir se fixer à tout prix ou s'attacher qu'à un seul port. On a tous à apprendre des autres, faudrait se regarder et se donner la chance de s'inspirer un brin. Non?
Qu'en pensez-vous? Être dans un mouvement ou être en mouvement?
lundi 5 octobre 2015
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